Juste quelques mots car cette histoire se suffit en elle-même. Le repris de justice Hortefeux, toujours dans la finesse, déclare que la DCRI ce n’est pas la STASI. Nous la connaissons tous la technique de l’outrance pour dévaloriser une attaque justifiée. Dire que la DCRI surveille les journalistes en toute illégalité sous les ordres de Nicolas Sarkzoy ce n’est en rien dire que c’est la Stasi. Il y a une marge. La première affirmation indique que l’on glisse vers un pays où la démocratie se perd et où l’illégalité se solidifie, l’autre ce sont les relents de tortures, déportations, emprisonnements arbitraires jusqu’à des assassinats. On voit que de l’un à l’autre il y a un gouffre. Peut-être ce qu’a voulu dire le repris de justice est-ce qu’il le déplorait.
Quant à Squarcini, dont on dit que ses seuls brillants états de service seraient d’être fidèle à Nicolas Sarkozy, il a, lui, déclaré devant la commission d’enquête que la DCRI n’avait pas de cellule spécialement mise en place pour les journalistes et qu’il ne s’occupe pas d’eux. Oublierait-il ce détail que c’est bien la DCRI qui a fait en toute illégalité une enquête sur les journalistes et leur téléphone ? Et lorsqu’il justifie l’enquête diligentée à la demande du porteur de sac de riz, il oublie aussi qu’il faut d’abord en passer par la justice et que ce service n’est pas à la disposition des hommes au pouvoir mais de la France et de la défense de ses intérêts et qu’il n’est pas question de l’utiliser pour des histoires de corne-culs qui préoccupent le couple présidentiel, et qu’il est hors de la démocratie de violer les lois et d’être usé à des fins politiques personnelles.
Un état de droit a non seulement le devoir mais l’obligation de se protéger mais non contre les adversaires politiques du pouvoir quand ils agissent, eux, au sein d’une opposition démocratique, ni contre les journalistes dont le métier et la mission sont de tenir informé le bon peuple des turpitudes de ceux qui ont en main la destinée de leur pays, pays qui leur appartient dans leur ensemble et qui n’est pas la propriété de ceux qui gouvernent pas plus que ne le sont les services de l’Etat.
Voici donc la triste nouvelle et inquiétante nouvelle (Libération) : Deux journalistes de Mediapart, enquêtant sur les affaires Karachi et Bettencourt, affirment avoir été pistés et « géolocalisés » par les services français lors de leurs déplacements pour rencontrer leurs informateurs.
« Nous avons appris que nous avons été géolocalisés lors de nos déplacements en mars-avril, alors que nous enquêtions sur les rétrocommissions et l’attentat de Karachi avec Fabrice Arfi », a expliqué Fabrice Lhomme, journaliste à Mediapart interrogé par l’AFP.
« A l’époque, nous avions des rendez-vous aussi bien avec Claude Guéant, Brice Hortefeux ou Bernard Squarcini, mais aussi avec des informateurs discrets comme d’anciens responsables des services secrets », a-t-il ajouté.
Les deux journalistes achevaient leurs enquêtes pour la publication en mai de leur livre (Le contrat, Karachi l’affaire que Sarkozy voudrait oublier, Stock).
Ces opérations « ont été réactivées quand à partir de juin nous avons commencé à travailler sur l’affaire Bettencourt », a-t-il ajouté.
Témoignages « insistants »
Dans un éditorial de Mediapart (à lire ici, pour les abonnés), son fondateur Edwy Plenel interpelle jeudi Nicolas Sarkozy sous le titre « Espionnage d’Etat des journalistes : Monsieur le Président, cela vous concerne ».
« Des confidences anonymes ne sont certes pas des preuves probantes, et c’est bien pourquoi nous sommes jusqu’ici restés prudents et discrets », écrit M. Plenel.
« Reste qu’aujourd’hui, ces témoignages de sources au coeur de l’Etat sont trop insistants et les faits qu’ils rapportent sont trop concordants pour que nous gardions cette réserve professionnelle », ajoute le directeur de Mediapart.
N’oublions pas la réaction qui en dit long de Nicolas Sarkozy lorsqu’un journaliste lui posait une question concernant les ordinateurs volés des journalistes du Point, du Monde et de Médiapart, disant qu’il n’était pas concerné. Ainsi le garant des libertés publiques ne se sent pas concerné par ce qui peut être une atteinte grave à ces mêmes libertés. Pour le moins il aurait dû demander que toute la lumière soit faite. Sa réaction colle trop bien à cette expression : qui se sent morveux, se mouche et cette non réponse pourrait être un aveu ayant envie de se moucher. Et comme dit Médiapart : Monsieur, le Président, cela vous concerne.
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Il faut remettre en perspective que de tous temps Pipole 1er a eu des problèmes avec les journalistes. Enfin pas tous ceux qui font un peu le job.
Il a à sa botte les patrons de presse, mais ceux des étages en dessous sont soit des opposants qui s’affichent ou des opposants que l’on fait taire dans les bureaux des chefs de rédaction aux ordres.
Il a ses supporters au Figovski bien sûr ou avec Barbier... ils ne sont pas tous d’horribles vélléitaires. Y a des bons lêches-derche aussi.
Masi il est plus que limpide que Pipole et son petit Goebbels aka Halte au feux ou je mords ont une police politique qui flique ceux qui sont génants.
Faut juste être une enclume pour croire le contraire.
remontez TOUS les vols : c’est le même mode d’opérations depuis 2007. La même équipe spécialisée.
Il y a aussi dans cette équipe des gens chargés de provoquer des émeutes, Imhotep, et là aussi on a la PREUVE. Remonte aussi à 2007, vous trouverez facilement. C’est du barbouzisme. Pur et simple, organisé par un pouvoir FAIBLE, alors qu’il voudrait se montrer fort ;
Le plus dur en ce moment c’est de trouver un journal de TF1, midi ou soir, ou du Playmobil de France 2 où on ne parle pas de sécurité ou de la police.
on va en bouffer jusque 2012, et on va à nouveau dévaster une gare ou deux, opération menée par 4 mecs. Pas plus. Tout est sur le net, ou l’était, car le pouvoir fait la chasse aux preuves de ces propres méfaits.
Tiens execptionnelement, je suis assez d’accord avec momo, sur ce coup la.
Depuis « Human Bomb » , c’est un tout petit groupe de policier vassalisé qui lui serve tout le temps, dans tous les coups fourrés. Human Bomb lui avait permi de PARAITRE etre un hero , une fois le chef d’entreprise executé , qui chercherait a savoir ses motivations ? Un chef d’entreprise en plein divorce qui prends des enfants en otage et personne ne cherche a savoir qui etait le mysterieux ami qui lui a suggerer le coup ? Un sarkozy qui culbute ses administrées , drague les femmes qu’il marrie dans une ville aussi conservatrice que Neuilly et qui en plus a « piqué » la ville a Pasqua, cela devait etre remplacé.... L’assassinat de human bomb et la parodie du « maire sauveur » est LE coup qui lui a permi de garder la ville contre la hierarchie du RPR de l’epoque Et contre les amis de Pasqua....
Maintenant , on va en bouffer des vrais faux attentats, des vrais fausses emeutes ...et meme des vraies, avec un peu de chance... Le coup des galeries lafayette etait un peu leger, il faut le dire. Poser des pains sans chaine pyrotechnique fiable, cela fait un peu minable mais d’un autre coté, on ne peut pas demander a des seconds couteaux de la police de s’improviser artificier, hein ? D’ailleurs Human bomb aussi avait une chaine pyrotechnique inoperante....
mais la cela ne prends plus. On va devoir sacrifier quelques vrais Français pour la cause de la reelection de l’agent des etats unisb et d’israel. C’est pas grave, il fallait « punir la france » de toute façon« .
Je vous en foutrais moi , des français qui osent ne pas suivre les maitres du monde en irak !
Alors je vous propose le menu suivant :
1 ) Emeute cet hivers avec operation musclées des policiers et excutions de »djeunz« . Attitude martiale du petit avec un discours viril : »ils l’avaient bien chercher ces racailles a karcheriser ! «
2) campagne d’attentat avec quelques morts dans le RER et dans les emboutteilages juste apres. Discours du nabot en bombage de torse : »et encore nos puissantissimes services en ont arreté plein avant qu’ils n’operent, mais grace a mon genie, ils avaient presque tous été arreté avant..."
3) Bilan exagéré ddes groupes médias sur le quinquenat sarkozy : ses echecs sont uniquement liés a la crise : ce n’est pas sa faute ma bonne dame...
4) petite emeute et manif d’étudiant et de lyceens avant l’été . Discours du minus : a l’ecole les fegnasses !
5) Septembre, si tout va bien ET que les sondages sont remontés : je suis candidat a l’election presidentielle mais j’ai beaucoup hésité....
« La séquence remonte avant Noël dernier. Une »brève« venue d’Angleterre du 18 novembre clamait avec un ton alarmiste que »les talibans menaçaient Paris« : affolement général dans les rédactions, chez 20 Minutes Web, on va un peu vite en besogne et on met en une la rame de Madrid éventrée comme illustration.... Or, dès le premier coup d’œil, les images montrées dans la vidéo jointe à la revendication des talibans laissaient un goût de déjà vu... Très vite en effet, on s’apercevait que les images avaient déjà été proposées ailleurs. Visibles donc une nouvelle fois dans un bien étrange montage commenté en anglais, (et en français), diffusé sur France 24. Avec un contraste étonnant entre les images de guerre prises en plein été et un leader religieux lisant calmement une revendication, bien au chaud dans sa maison. Il y avait bien manipulation quelque part en effet : le commentaire original en anglais affirmait qu’il a été impossible de savoir quand et où les images des talibans montrées avaient été tournées (*1) .( »impossible de savoir à quelle date cette vidéo a été filmée ni d’en évaluer la crédibilité« traduisait le commentateur français). »
Or cette affirmation était fausse. C’était totalement faux, puisque nous avions retrouvé à l’époque facilement l’endroit et la date où avaient été prises ces images !!! Tout cela avait été filmé le 11 Septembre 2008, par un appareil numérique Fujifilm Finepix F480, les premières vues prises à 5H47 (17 heures locales) à Saroubi, près du lieu de l’attaque des français. Et tout ceci avait été noté et reporté par un photographe... américain. Et corroboré plus tard par une journaliste française du Nouvel Observateur, qui détient toujours les vidéos d’origine, visibles en ligne encore aujourd’hui sur le site du journal !!! Par quelle étrange magie des images anciennes avaient pu être labellisées neuves, c’est intéressant à découvrir, car cela démontre en même temps une certaine collusion, d’un côté et de l’autre une tentative de manipulation de l’opinion. Mais ce n’est pas tout : cela démontre aussi la facilité à entrer en contact avec ces talibans amplement diabolisés, qui, une foi interviewés se montrent fort différents de l’image qu’on avait dressée d’eux.
En regardant plus attentivement les photos du reportage, on découvrait que l’homme au centre du reportage, le fameux « Farouk » avait déjà été interviewé plusieurs fois, notamment par les reporters de Paris Match après l’attaque sanglante, et qu’il était donc très facilement accessible... D’autant plus que ce taliban, aux mains si propres, habitait (et habite toujours) dans une confortable maison, chez lui ... au Pakistan. C’est la révélation qu’avait faite Sarah Daniel, du Nouvel Observateur, et qui n’était pas sans intriguer ! Si elle avait aussi facilement réussi à le voir, comme l’avaient fait aussi les journalistes de Paris-Match, on peut facilement supposer que des services secrets avaient pu faire de même bien avant.
à votre avis, qui détient les deux otages de FR3 ?
Vous verrez qu’il y aura peu de journalistes pour s’offusquer, protester, enquêter. Vaut mieux taper sur Mélenchon et faire mes perruches, c’est moins risqué