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Accueil du site > Tribune Libre > Les lendemains qui déchantent

Les lendemains qui déchantent

C’était il y a 5 ans. Une éternité. Nicolas Sarkozy était élu avec 53% des voix sur un programme de « droite décomplexée ». La France rêvait de « rupture », de « méritocratie », de « République irréprochable », d’ « Etat impartial », de « pouvoir d’achat », de « plein emploi ».

Le rêve n’aura pas duré longtemps. Quelques semaines pour les promesses politiques et seize mois pour les promesses économiques.

 En fait de « droite décomplexée », le « peuple de droite » a eu la désagréable surprise de voir arriver au gouvernement des gens clairement de gauche comme Bernard Kouchner, Fadela Amara, Martin Hirsch ou encore Jean-Pierre Jouyet qui, si je ne m’abuse, ont tous appelé à voter pour François Hollande cette année. Première erreur funeste du quinquennat de Nicolas Sarkozy.

Pour ce qui est de la « République irréprochable », inutile de dire qu’il a suffi de regarder les investitures données aux législatives de 2007 pour comprendre qu’il s’agissait ni plus ni moins que d’une promesse de campagne tant certains noms de personnalités condamnées dans des affaires politico-financières pouvaient surprendre. La liste serait trop longue pour un simple article mais la présence parmi les personnes investies d’Alain Carignon a laissé pantois toute personne pour qui le mot « politique » doit rimer avec « éthique ».

La valeur du mot « méritocratie » a été démontrée en deux temps avec l’avènement de Jean Sarkozy, élu dans un canton gagné d’avance aux cantonales de 2008 puis pressenti pour prendre la tête de l’EPAD (Etablissement Public d’Aménagement de la Défense) avec simplement le Bac en poche. Inutile de dire que le monde entier s’est moqué de nous à cette occasion et que cette erreur gigantesque de Nicolas Sarkozy est restée dans les mémoires.

Pour « l’Etat impartial », la pharamineuse indemnisation de Bernard Tapie avec l’argent du contribuable uniquement du fait du Prince est elle aussi restée dans les mémoires. Pour que ce scandale à 390 millions d’euros ait pu avoir lieu, il a fallu l’appui du plus haut niveau de l’Etat avec la création d’un tribunal arbitral destiné à se substituer à la justice. Dans cet « abus de bien public », il est indéniable que Nicolas Sarkozy a eu une responsabilité énorme et que nombre d’électeurs ont dû s’en souvenir au moment de mettre leur bulletin dans l’urne.

Pour le « pouvoir d’achat » et le « plein emploi », la messe était dite dès le discours de Toulon fin septembre 2008 qui suivait le déclenchement de la crise des subprimes le mois précédent. En clair, crise oblige, il fallait faire un trait sur l’amélioration de la situation économique pour le reste du quinquennat.

Tous ces faits, parmi d’autres, expliquent la défaite de Nicolas Sarkozy face à François Hollande. Trop de promesses non tenues, trop de reniements, trop d’espoirs déçus…

Cependant, la victoire de François Hollande est loin d’être éclatante puisque obtenue avec à peine 52% des voix alors que la popularité de Nicolas Sarkozy était très basse depuis des mois et que les sondages lui prédisaient une défaite bien plus large. Dans ce second tour de dupes, marqué par le record historique de 7% de bulletins blancs, nombre d’électeurs n’ont pas voté pour Hollande ou pour Sarkozy mais contre Hollande ou contre Sarkozy. Si on regarde les chiffres, François Hollande a été élu par 48,62% des votants et 39.06% des inscrits. C'est la première fois qu'un Président élu n'atteint pas la majorité des votants et ne rassemble même pas un français sur quatre pour commencer son mandat.

Inutile de dire que la popularité du Président Hollande risque de baisser elle aussi fortement dès la prise des premières mesures qui s’imposent avec notamment une hausse massive des impôts qui sera de toute façon insuffisante, sauf à rendre le matraquage fiscal définitivement insupportable, pour respecter les promesses du candidat Hollande.

Avec un Président par défaut, un pays divisé et une situation économique désastreuse, tout est prêt pour des lendemains qui déchantent.


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30 réactions à cet article    


  • rosemar rosemar 8 mai 2012 17:40

    François Hollande s’apprête à prendre des mesures qui vont ,au moins dans le sens d’une plus grande justice ...C’est ce que beaucoup de gens attendent ..plus de modestie ,d’égalité 


    Bonne journée

    • OlivierP 9 mai 2012 12:48

      Je ne suis pas sur que les gens veulent plus de justice. Ils veulent surtout du travail, un revenu décent, et un certain niveau pour les services publics (écoles, sécurité, santé, ...).



    • Daniel Roux Daniel Roux 8 mai 2012 17:46

      Lorsque le premier poste du budget est le paiement des intérêts d’une dette de plus de 1600 milliards d’Euros, bien avant celui de l’éducation nationale, il est temps de prendre des mesures.

      Hollande, c’est au moins la promesse d’une juste répartition de l’effort fiscal, contrairement à ce chef de bande, qu’était Sarkozy, incompétent notoire et premier responsable de la situation catastrophique actuelle.


      • Jean J. MOUROT Jean J. MOUROT 8 mai 2012 17:50

        « C’est la première fois qu’un Président élu n’atteint pas la majorité des votants »

        Ah bon ! Vous avez des références ? Vous avez tenu compte des bulletins blancs lors des dernières élections ?

        • Philippe DAVID Philippe DAVID 8 mai 2012 17:53

          @Jean J Mourot : Oui bien sur !


          • cubrad 8 mai 2012 20:48

            vous n’êtes pas remonté très loin

            Election 1995, Chirac vs Jospin

            votants 31 845 819
            exprimés 29 943 671
            blanc/nul  1 902 148

            score Chirac 15 763 027

            soit 49.49 % des votants !!!


          • Philippe DAVID Philippe DAVID 8 mai 2012 21:50

            Vrai seconde fois mais 49.49 contre 48.62 et, surtout, face à un Président sortant et très impopulaire...


          • Scuba 9 mai 2012 14:40

            Toujours la même rengaine moisie : seule la droite est légitime pour gouverner. La gauche vole des élections, ou comme dirait Baroin, elle est élue par effraction.


          • Soi Même 8 mai 2012 18:04

            5 ans d’offert aux râleurs ! Qu’elle veine, l’embellie rose ne va pas duré ! Le 18 Mai va sonnée le glas des espérances !


            • Romain Desbois 8 mai 2012 19:34

              De gauche ou de droite il faut ne rien tolérer des gaspillages des biens publiques.
              Il faut leur montrer que nous maintiendrons la pression .

              Mais les français veulent-il vraiment une république irréprochable ? J’en doute lorsque je vois le résultat des élections.

              Nous avions une incorruptible qui se présentait. Quelqu’un qui a su prouver naguère qu’elle savait faire fi des menaces de mort et autres pressions des puissants. Les français n’en ont pas voulu.


              • Christian Labrune Christian Labrune 8 mai 2012 23:32

                @Romain Desbois

                Un Président qui se veut irréprochable et qui se donne un Mitterrand comme modèle, jusqu’à imiter (fort ridiculement) la voix de son maître, c’est quand même très farce, je trouve.

                S’il y en a qui ne comprennent pas pourquoi je dis ça (la naÎveté semble être la chose du monde la mieux partagée sur AgoraVox) je peux développer ad libitum.


              • GoustiFruit 8 mai 2012 21:55

                << Pour le « pouvoir d’achat » et le « plein emploi », la messe était dite dès le discours de Toulon fin septembre 2008 qui suivait le déclenchement de la crise des subprimes le mois précédent. En clair, crise oblige, il fallait faire un trait sur l’amélioration de la situation économique pour le reste du quinquennat. >>

                Vous avez vite oublié que le nombre de chômeurs était déjà en augmentation sur l’année précédent la « crise » et que la France était déjà quasi en récession (mais techniquement *un* trimestre n’est pas assez pour parler de récession)... Et vous oubliez l’une des perles de l’équipe Sarko, dame Lagarde qui affirmait alors haut et fort que la crise des subprimes ne nous concernait pas et que nous ne serions pas « impactés » (mot à la mode) ; grâce donc à la démonstration de ses incompétences en économie elle a ensuite pu accéder à la tête du FMI. Quelle fine équipe.


                • Philippe DAVID Philippe DAVID 8 mai 2012 21:57

                  Il est clair que l’affirmation de Mme Lagarde relevait purement et simplement de la méthode Coué...


                • Christian Labrune Christian Labrune 8 mai 2012 23:29

                  @Philippe DAVID

                  A moins d’être complètement idiot, on ne saurait contester votre « prophétie ». Au reste, vous ne courez aucun risque : les choses se sont toujours passées ainsi, on a toujours cru que celui qui venait d’être élu (de gauche ou de droite, c’est sans importance) était le Père Noël. Mais le Père Noêl existe-t-il ? Dans tout citoyen qui vote quand on lui dit de voter, et qui pense avoir fait le « bon » choix, il y a un tout petit enfant qui sommeille.
                  Ils vont continuer à rêver quelques jours. Ne les réveillons pas trop vite, ce serait cruel.


                  • Philippe DAVID Philippe DAVID 8 mai 2012 23:32

                    Comme disait Desproges : « Las enfants croient au Père Noël, les adultes votent » smiley


                  • OlivierP 9 mai 2012 12:52

                    Attention à ce que vous écrivez sur Agoravox, car il y a ici une majorité de personnes qui croient au Père Noel, qui pensent que les bisounours existent aussi.



                  • RBEYEUR RBEYEUR 8 mai 2012 23:53

                    « La démocratie qui semble être la règle du monde moderne n’en est que la punition. ».
                    Jules Barbet d’Aurevilly dans « Sensations d’histoire ».


                    • Attilax Attilax 9 mai 2012 12:48

                      Oui, sauf qu’on n’est pas vraiment en démocratie :)


                    • diverna diverna 9 mai 2012 07:43

                      Je ne comprends pas la logique de cet article. La venue de personalités de gauche au début du quinquenat de Sarkozy montrait un souci d’ouverture ; le problème est plutôt, un peu comme avec Giscard, que Sarkozy n’a pas su maintenir ce cap. Il ne faut pas oublier la crise : l’élection s’était faite sur une mauvaise analyse de la vraie situation économique ; tous les efforts de relance (et ils ont été constants) n’ont pas réussi à créer les petites et moyennes entreprises pour un tissu économique solide en France. C’est en ce sens que la tâche de Hollande va être ardue : contrairement à ce qu’on a reproché à Sarkozy (et Fillon) , ils ont tenté ce qui était possible en matière de croissance et de relance. L’échec indique que la France ne peut PAS s’en sortir avec le niveau où est l’Euro et que sans maîtrise de la monnaie on va droit dans le mur.


                      • ARMINIUS ARMINIUS 9 mai 2012 09:25

                        Une des premières mesures du président Roosevelt pour essayer de remonter la pente après la crise de 1929 fut aussi un retour à la justice fiscale...ensuite une politique de redressement économique passant par la réalisation d’équipements de modernisation gigantesques en créant entre autres la TVA ( pas la sociale de Sarko mais la « Tennessee Valley Authority » visant la création de barrages géants). Après la première mesure nécessaire mais pas suffisante, FH est attendu sur la deuxième, à l’échelle européenne. Le moins qu l’on puisse faire est de lui - et de nous-souhaiter bonne chance et bon courage...


                        • Thorgal 9 mai 2012 11:34

                          "La France rêvait de « rupture », de « méritocratie », de « République irréprochable », d’ « Etat impartial », de « pouvoir d’achat », de « plein emploi ».« 

                          Mr David, je te prierai de parler pour toi, et non au nom de  »la France«  merci. Je te rappelle que sarko a ete elu par 53% des suffrages exprimes. Ca fait tout de meme une minorite de Francais. Ensuite, a part le concept ridicule de »meritocratie« , bien de droite, le reste n’appartient pas a la droite que represente sarko. Le reste dans ton enumeration appartient a TOUS les candidats aux elections, qu’ils soient de gauche ou de droite, c’est le leitmotiv de tout candidat qui se respecte. Et meme plus, certains de ces concepts devraient etre normalement garantis par la constitution (impartialite de l’Etat, etc).

                          Alors Mr David, tu vas arreter de regarder l’election de 2007 comme on evoque avec romantisme et nostalgie l’inenarrable »bon vieux temps".



                          • Attilax Attilax 9 mai 2012 12:53

                            Je n’aime guère le terme de « méritocratie » qui ne signifie pas grand-chose, mais dire que la notion de mérite est de droite est carrément débile : toute personne juste encouragera le mérite, qu’il soit de droite ou de gauche. Sans ça, ça veut dire que tu récompenses de la même manière quelqu’un qui bosse mal et quelqu’un qui bosse bien, ce qui est tout sauf équitable...


                          • OlivierP 9 mai 2012 12:56

                            Thorgal, tu as raison ; il y a aussi de très (trop) nombreux assistés (comme toi ?), pour qui la méritocratie est une infamie, une source d’injustice ; et pour qui rien ne vaut une bonne répartition bien égale des richesses (mais, créées par qui ? par certains, pendant que d’autres n’attendent que la récolte).



                          • Thorgal 9 mai 2012 15:32

                            Bon, eh, les deux la, arretez d’etre des neuneux, juste 2 sec :

                            Meritocratie veut dire le regne des meritants. Meriter, ca veut dire quoi ? Ca veut dire que pour des raisons X ou Y, machin a droit a plus de privileges que truc. C’est de l’aristocratie deguisee.

                            La « meritocratie » divise UN MAX la population : selon, il y aurait des meritants (sur quels criteres ?) et des assistes (qui des fois n’ont pas le choix). Vous voulez rigoler j’espere !

                            Votre « merite » vous pouvez vous le mettre ou je pense : ca sert uniquement a diviser les pauvres des encore plus pauvres. Si vous ne comprenez pas que la carotte et le baton, ca sert a conduire un troupeau, et bien vous « meritiez » les 5 ans qui viennent de passer et la belle enfilade qui va probablement suivre.


                          • Thorgal 9 mai 2012 15:37

                            Ah oui, j’oubliais : je ne suis certainement pas un assiste. presque 50% de mon revenu partent aux impots. Et je veux que ca reste comme ca, bordel de crotte ! L’impot n’est pas une charge, c’est un investissement dans le bien commun, c’est pas dur a comprendre bordel !

                            La ou ca chie, c’est quand cet impot va vers des poches douteuses (banques privees, politiciens verreux, mafia, business sans ethique, etc), et non plus le bien commun. Alors la, l’impot perd de sa pertinence, ce n’est plus un impot mais du RACKET !


                          • Attilax Attilax 10 mai 2012 02:36

                            Ok, alors il faut clairement dissocier « méritocratie » (mot de merde, je vous l’accorde), de mérite. Car le mérite, je persiste, est bien une valeur noble. C’est d’abord envers soi-même qu’on fait preuve de mérite, en produisant quelque chose à partir de rien. Le mérite, c’est la fierté d’avoir accompli quelque chose de pas facile, et la carotte, comme vous l’appelez, c’est l’estime de soi (et des autres, dans le cadre professionnel). Ça me semble important pour le développement d’une personne aussi bien que d’une société.

                            Vous avez déjà été obligé de bosser avec quelqu’un qui ne faisait pas correctement son boulot ? Si oui, vous devez comprendre de quoi je parle.

                          • Pyrathome Pyrathome 9 mai 2012 13:25

                            Avec un Président par défaut....

                            N’importe quoi !!
                            Respectez la démocratie au lieu de toujours sortir les sempiternelles rengaines.....
                            Sarkosy l’a été aussi par défaut en 2007 par misogynie....tout comme Chirac en 2002...

                            Le vrai gros problème, c’est la cinquième république, la constitution doit être revue et le sera à n’en point douter.....


                            • Pouetoboy 9 mai 2012 14:19

                              Oui le vrai problème c’est la 5ème République mais c’est aussi La démocratie civile dans laquelle nous nous trouvons et qu’il faudrait // va falloir changer très vite !

                              Il ne faut pas se leurrer... Nous avons toujours un Roi pour gouverner le pays... le Moyen-Age est bel et bien toujours d’actualité, ouvrez vos yeux !!

                              On respectera la démocratie quand cette dernière respectera le peuple ...


                              • Francis, agnotologue JL1 9 mai 2012 14:27

                                Bonjour,

                                vous écrivez : "Avec un Président par défaut, un pays divisé et une situation économique désastreuse, tout est prêt pour des lendemains qui déchantent."

                                Pour aller un peu plus loin dans cette perspective, je vous invite à lire, si vous ne l’avez déjà fait, cette puissante analyse de Frédéric Lordon, publiée entre les deux tours et qui est plus que jamais d’actualité et pourrait avoir valeur de mise en garde sinon de prédiction,  :

                                Front-national mêmes causes mêmes effets :

                                Extraits :

                                « ...

                                Il est bien certain, pour l’heure, qu’entre le FN qui rafle la mise, Sarkozy qui court derrière, et le Front de Gauche encore à sa maturation, l’état du rapport de force en question n’est pas exactement un motif de réjouissance. C’est donc le PS de Hollande qui est l’ultime recours — nous voilà propres… Car « l’ultime recours », devenu depuis vingt ans étranger à la souffrance sociale et aux classes qui l’expriment, dénégateur des destructions de la mondialisation et de l’Europe libérale, liquidateur répété de ses propres embryons de promesses progressistes, incarnation jusqu’à la caricature sociologique de l’isolement des gouvernants, ignorant tout des conditions de vie des gouvernés, ce « recours »-là porte à part égale la coresponsabilité historique du désastre politique présent. »

                                ...

                                Alors très bien, prolongeons les tendances : un FN resplendissant, une droite désormais accrochée à ses basques, un Front de gauche sans doute sorti des limbes mais au début seulement de son parcours, un PS frappé de stupeur à l’idée qu’on puisse objecter quoi que ce soit de sérieux à l’Europe libérale et à la mondialisation, un chœur de précepteurs éditocratiques-experts obstiné à le conforter dans cette sage restriction (comme en témoigne incidemment le délire haineux dont a fait l’objet la campagne de Mélenchon, engagé à poser les questions qui ne doivent pas être posées)… On cherche la maxime qui, toutes choses égales par ailleurs, permettrait d’éclairer par anticipation la situation politique de 2017. Et facilement on trouve : mêmes causes, mêmes effets."
                                (Frédéric Lordon, le 2 mai 2012)


                                • mortelune mortelune 9 mai 2012 16:16

                                  Monsieur le rédacteur, votre vision de la France prochaine paraît trop sombre pour être honnête. Certe le bateau France garde le cap sur ’l’europe’ et le ’nouvel ordre mondial’ mais le nouveau capitaine propose de naviguer sur un mer moins mauvaise que la tempête proposée par Sarko.

                                  Faute de boule de cristal nous verrons en temps voulu s’il est possible de changer de cap.

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