Les Trente-Glorieuses, c’était pour les petits joueurs !
Le projet Nawapa est le plus grand projet de développement de la biosphère jamais imaginé par l’homme. Il s’agit de dévier de l’eau en provenance de l’Alaska et du bassin du Yukon au Canada, qui aujourd’hui s’écoulent dans l’Océan pacifique, la faire irriguer tout l’ouest aride des Etats-Unis et la faire descendre jusqu’au Mexique, où elle rejoint des projets semblables appelés PLHINO et PLHIGON.
Le projet date de 1964. Il fut imaginé par la Parsons Company et a été amélioré et est proposé, aujourd’hui, par l’homme d’Etat Démocrate Lyndon LaRouche, comme le fer de lance économique minimum – du fait du niveau d’effondrement économique où nous sommes rendus - pour reconstruire l’infrastructure politique, sociale, économique, culturelle des Etats-Unis. Ce projet offre une vision à très long-terme à 3 à 4 millions de travailleurs américains, qui aujourd’hui dépriment de voir leur pays détruit par Wall Street.
Un tel projet n’est possible que :
1) dans le cadre d’une coopération mondiale physique – et non spéculative. Chose uniquement possible en séparant de manière stricte, au niveau mondial, le business d’affaires (la spéculation) des projets d’amélioration constante des conditions de vie des populations (à boire, à manger, des soins efficaces, des écoles, des transports rapides et propres…).
2) en proposant de manière westphalienne de partager de tels projets avec le reste du monde, ce qui est la raison d’être des quatre autres projets : Transaqua, Bouchon de Darien, Pont terrestre eurasiatique et Tunnel sous le Détroit de Béring.
Pour mettre tout cela en œuvre, il faut appliquer la procédure Glass-Steagall au niveau mondial. Cette « procédure » représente ni plus ni moins la décision politique la plus importante jamais imaginée par un homme politique : fermer Wall Street pour proposer l’instauration au niveau mondial d’un système d’émission de crédit productif public de type hamiltonien, dans le cadre nécessaire d’un Nouveau Bretton Woods rooseveltien (excusez le pléonasme, mais certains croient encore que les accords de Bretton Woods sont keynésiens…), dans lequel n’ont de valeur réelle que les processus qui contribuent à améliorer l’équipement de l’homme et de la nature. Libre à ceux qui le veulent de rester dans le système impérialiste basé sur la croyance en la valeur intrinsèque d’une monnaie.
« Nawapa, Transaqua… Mais vous croyez qu’ils voudront !?! Nos politiques sont corrompus jusqu’à la moelle par des financiers qui ne lâcheront jamais le morceau !! C’est impossible votre truc ! » A une époque où les business-men du politique n’ont aucun respect pour la vie humaine, c’est ce qu’il y a de plus drôle dans cette révolution internationale : les citoyens auxquels on fait découvrir le processus de proposition du Nawapa ou de Glass-Steagall Global s’imaginent encore que ce sont les dirigeants de l’ancien monde qui vont le défendre et le mettre en place ! MDR !!
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