Les Verts ne sont plus aujourd’hui qu’un parti de gauche, très loin de l’écologie
Terminé le temps du « ni droite, ni gauche » en terme d’alliances politiques, en s’attribuant le titre d’écologistes, aujourd’hui les Verts trompent l’opinion et ne sont plus qu’un parti de gauche, se dispersant en combats dogmatiques et sociaux accrochés à LFI. Ils permettent surtout à des opportunistes de gauche de faire une carrière politique qu’ils n’auraient pu faire autrement.
Une réalité que les Verts, qui se disent « écologistes », ne devraient pas ignorer, mais peut-on demander à des politicien(e)s de gauche ou d’extrême gauche l’impossible ?
Quand on observe les déclarations des responsables des Verts aujourd’hui, force est de constater qu’ils ignorent totalement que l’écologie est d’abord une discipline scientifique et que ses enseignements sur le plan politique doivent permettre d’imaginer un projet global de l’organisation sociétale en y intégrant ces enseignements. Au premier rang desquels la problématique démographique en regard de l’espace vital disponible. Mais cela semble aujourd’hui exclu de leur imaginaire.
Les enjeux climatiques et énergétiques sont dans toutes les têtes et les esprits ne semblent cesser de se « verdir ». Bien qu’à l’instar des autres formations politiques, ils occultent la question démographique qui en est cependant l’une des causes fondamentales, les Verts qui s’attribuent désormais le titre « écologistes », ignorent cependant cette problématique fondamentale de l’écologie et préferent se disperser en combats sociaux sans rapport avec l’écologie, en s'enfermant dans un dogmatisme de gauche délétère au coté de Mélenchon et ses ami(e)s. Pour tromper l’opinion, on ne peut faire mieux
L’éveil à la catastrophe climatique oppose des courants de pensée qui se caractérisent entre des prétendu(e)s écologistes, tel les Vert aujourd’hui, qui ne sont dans les faits que des environnementalistes réformistes superficiels et de vrais écologistes qui eux s’efforcent de rappeler que l’une des causes essentielles de cette catastrophe climatique est due à une croissance démographique explosive et à ses impacts, du fait de ses activités économiques.
Par rapport à la question démographique, l’une des problématiques fondamentales de l’écologie, que les Verts qui s’attribuent le titre d’écologistes ne devrait pas ignorer, mais que nenni...
Pour rappel, en 2012 nous étions passés à 7 milliards d’individus dans le monde et en fin 2022 nous avons atteint les 8 milliards. Depuis le début de l’humanité sur terre, du jamais vu pour une telle progression en si peu de temps (une décennie). Certes l’impact climatique destructeur est d’environ 15 fois inférieur dans les pays pauvres, notamment ceux d’Afrique subsaharienne. Mais si la croissance démographique se poursuivait au rythme actuel, le continent Africain passerait rapidement d’un milliard trois d’individus à plus de trois milliards. Sachant que le dérèglement climatique impacte inexorablement l’eau qui va devenir une denrée de plus en plus rare, on peut imaginer les conséquences, avec des migrations massives vers l’Europe avec la mer Méditerranée comme cercueil pour une grande partie d’entre eux…
La population mondiale ne comptait qu’un milliard d’habitants en 1800. Entre 1800 et 1974, soit 174 ans elle à été multipliée par quatre et et a doublé au cours des cinquante dernières années (4 milliards en 1974). Elle devrait continuer à croître et pourrait atteindre près de 10 milliards en 2050.
Les chiffres pour 2050 ou 2100 sont des projections et l’avenir n’est évidemment pas écrit. Il reste que les projections démographiques sont relativement sûres lorsqu’il s’agit d’annoncer l’effectif de la population à court terme, c’est-à-dire pour un démographe, les dix, vingt ou trente prochaines années.
Malgré des prévisions de décélération de la croissance démographique qui tient à la diminution de la fécondité, 2,4 enfants en moyenne par femme dans le monde en 2020, contre plus du double (5 enfants) en 1950. Parmi les régions du monde où la fécondité est encore élevée (supérieure à trois enfants), on trouve en 2020 presque toute l’Afrique, dont la population pourrait quadrupler d’ici un siècle, passant d’un milliard d’habitants en 2010 à probablement 2,5 milliards en 2050 et plus de 4 en 2100, ceci malgré diverses épidémies, y compris celle du sida. Il y a également les régions allant de l’Afghanistan jusqu’au Nord de l’Inde en passant par le Pakistan.
La diminution de la population mondiale, prônée par certain(e)ss, est impossible à court terme. Car pour l’obtenir cela ne peut passer que par une baisse drastique de la fécondité et son maintien à un niveau très inférieur au seuil de remplacement (2,1 enfants) pendant longtemps. Plus raisonnablement aujourd’hui, ayant fait le choix d’avoir peu d’enfants tout en leur assurant une vie longue et de qualité même, si la fécondité mondiale n’était que de 1,6 enfant par femme, comme en Europe ou en Chine, la population continuerait quand même d’augmenter.
Le dérèglement climatique climatique place les organismes aux limites de ce que peut supporter leur physiologie
A cause de la loi du nombre et des besoins économiques qui lui sont liés, alors que s’est engagée la sixième extinction des espèces, dont l’homme, contrairement aux précédentes, est le seul responsable, actuellement des oiseaux étourdis par la chaleur tombent en pluie sur les terres craquelées de l’Inde et du Pakistan. Des saumons meurent brûlés par la température trop élevée d’un fleuve aux Etats Unis. Un consortium d’experts intergouvernementaux sur le climat rappelle par ailleurs que l’humanité dispose d’un temps très restreint pour pouvoir encore « garantir un avenir viable ». Si on y ajoute tous les conflits en cours, du moyen Orient à l’Ukraine meurtrie devenue l’épicentre d’un conflit global de l’énergie, ainsi qu’une crise alimentaire mondiale qui apparaît, on ne peut être que très pessimiste par rapport au temps très restreint qui reste pour stopper la descente vers les abîmes...
Le réchauffement climatique qui place les organismes aux limites de ce que peut supporter leur physiologie… L’écologie est assurément l’affaire du siècle, le grand combat d’aujourd’hui. Mais alors que les Verts devraient être à la pointe dynamisante de ce combat, en se situant hors les clivages politiciens Gauche-Droite, comme c’était le cas jusqu’en fin 1994, ils se sont enfermés dans un dogmatisme d’extrémisme de gauche délétère au coté de le France insoumise (LFI), ignorant ainsi de fait la dévastation planétaire due aux explosions successives de la bombe démographique qui ne cesse de s’amplifier, avec en perspective l’effondrement total des sociétés humaines…
Les Verts ont par ailleurs totalement oublié que l’on ne peut échapper au constat formulé par Malthus ?
A l’évidence, les Verts ont aussi oublié que l’homme ne peut échapper au constat formulé par « l’essai sur le principe de population » de Thomas Malthus (économiste et pasteur Anglican 1766–1834). Celui-ci part du constat qu’il y a une asymétrie entre la croissance démographique et la croissance de production de ressources. La représentation mathématique de Malthus est simple : alors que la population augmente de manière géométrique 1- 2- 4-8-16-32 …), les ressources n’augmentent que de façon arithmétique (1- 2- 3- 4-5-6 …). Plus les années passent, plus l’écart sera très important entre la démographie, l’espace territorial disponible et le stock de ressources naturelles qui ne cessent, l’un et l’autre de se réduire sous les effets du nombre d’humains et de leurs besoins, fussent-ils minimum…
De nombreuses personnalités, telle que René Dumont (1904-2001), Jean Dorst (1924-2001), Claude Lévi-Strauss (1908-2009), Albert Jacquard (1925-2013), le Dr. Jean Briere (1933-2022), Michel Sourouille, Hugues Stoeckel (1947-2022), le professeur Philippe Lebreton, biochimiste, écologue, militant écologiste, premier titulaire d’une chaire d’écologie à Lyon en 1972 et d’autres encore, comme Antoine Waechter et Didier Barthès qui le rappelle encore dans leur dernier ouvrage « Le défi du nombre » ont ou avaient tiré depuis longtemps le signal d’alarme sur la question démographique. Il est vrai que pour les gouvernants qui se succèdent à droite ou à gauche, de même que les Verts, évoquer cette problématique de l’écologie reste un sujet tabou, pour lequel faire preuve de surdité est plus confortable, car cela leur évite de froisser leur électorat actuel, ainsi que d’éviter les foudres des natalistes et leurs lobbys.
Une croissance démographique non maîtrisée par rapport à l’espace vital, quelle que soit l’espèce animale, est la problématique écologique fondamentale. Surtout quand il s’agit de Homo sapiens, le plus destructeur qui soit pour l’espace vital, avec la flore et les ressources naturelles, sans oublier la faune avec la sixième extinction des espèces, dont il est seul responsable, mais aussi son impact particulièrement altérant pour le climat. Il est vrai que pour les Verts, aujourd’hui cette problématique est à mille lieu de leurs préoccupations.
Que dire également du Président de la république Emmanuel Macron par rapport aux enjeux climatiques et énergétique, ainsi que le nouveau premier ministre Michel Barnier.
Emmanuel Macron a mené des réformes qui, à l’évidence, ne furent imaginées qu’au travers des seules contraintes et données comptables. Par rapport aux enjeux climatiques et énergétiques, bien que son esprit se soit un peu « verdi » par rapport au tout début de son premier mandat, nous sommes toutefois très »loin de compte »,en particulier sur la question démographique, qui pour lui, à l’instar des Verts, comme pour tant d’autres chefs d’État, reste un sujet tabou... Il est vrai qu’actuellement, les soucis qu’il s’est créé avec son initiative de dissolution de l’assemblée nationale, alors qu’il n’y était pas contraint, l’occupent en priorité. Espérons toutefois que le nouveau premier ministre Michel Barnier qui semble plus soucieux aux problèmes environnementaux se montre plus efficace par rapport aux mesures urgentes à prendre pour les enjeux climatiques et freiner leurs impacts démographiques catastrophiques.
Pour conclure
Les Verts que les médias devraient cesser de qualifier « d’écologistes », car désormais ils ignorent l’écologie et préfèrent se disperser en combats sociaux en s'enfermant dans un dogmatisme de gauche particulièrement délétère au coté de LFI. Par rapport aux mesures urgentes qui seraient à prendre en regard de la catastrophe climatique, en particulier sur la question démographique et ses impacts, les Verts qui se couvrent verbalement du voile de l’écologie, pour eux, à l’instar de l’ensemble du reste de la classe politique, cela reste un sujet tabou.
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