Libérez mon esprit apache !
"Je vivais paisiblement quand les gens ont commencé à parler mal de moi…", "Je suis né dans les prairies, là où les vents soufflent librement et où rien n’arrête la lumière du soleil. Je suis né là où il n’y a pas de barrières…" Alors, libérez mon esprit de vos barrières de Blancs. Relâchez mon esprit pour qu’il s’en aille, libre comme l’aigle, au-dessus des prairies, au-dessus des montagnes, vers le repos éternel !

" J’ai été chauffé par le soleil, bercé par les vents et abrité par les arbres, comme tous les bébés Indiens…" Je fus un valeureux guerrier et l’Histoire peut en témoigner. Je n’ai pas mérité ce sort que les Blancs m’ont imposé : mon crâne et mes os livrés à la profanation et aux rites barbares d’une secte !
Le 17 février dernier, c’était le 100 ème anniversaire de ma mort. Je m’appelle Geronimo ! Je suis mort en 1909 et mon esprit vit enfermé dans une boîte par la volonté des Blancs qui refusent de le laisser reposer en paix. La paix, c’est une chose que les Blancs ne m’accorderont jamais !
"Ils nous ont fait beaucoup de promesses, plus que je ne peux me rappeler, mais ils n’en ont jamais tenu qu’une seule ; ils avaient promis de prendre nos terres, et ils les ont prises." Red Cloud (Oglala)
J’étais un chef de la tribu des Apaches-Chiricahuas. Je suis né à No-Doyohn Canyon. Je me nomme Go Khla Yeh ou Goyahkla. Mais je pris le nom de Geronimo lorsque, en 1858, j’ai vengé le massacre de ma famille par le général mexicain Carrasco. Ma mère, ma femme, mes trois jeunes enfants massacrés sans pitié ! Ce sont ces Mexicains que je maudis qui m’ont inspiré ce nom de Geronimo, parce qu’ils criaient et invoquaient leur saint, Jérôme, sous les coups de l’attaque que je leur portais. Leur saint ne les a pas protégés. Mon bras n’a pas faibli, il ne les a pas épargnés !
J’ai rejoint Cochise, grand chef chiricahua, et combattu les envahisseurs de mon pays apache : Mexicains et Américains. Oui, j’ai semé la terreur et la mort dans vos villages de de Sonora et d’Arizona. Je me suis battu auprès du vieux Cochise et de Coloradas à la bataille d’Apache Pass contre les soldats du général James H. Carleton.
Puis un jour, fourbu, anéanti, je me suis rendu aux Blancs. "Autrefois j’allais comme le vent. Maintenant je me rends, c’est tout… " Je fus l’un des derniers à me rendre. J’ai lutté jusqu’à mes dernières forces. Je me suis rendu au général Miles le 3 septembre 1886 contre la promesse de pouvoir revenir dans mon pays. Les Blancs n’ont pas tenu leur promesse et je suis mort, à Fort Sill, d’une pneumonie le 17 février 1909.
J’ai chanté mes derniers mots dans mon lit de mort. Et ces mots furent : "O Ha Le, O Ha Le". Ces mots veulent dire "J’attends que les choses changent !. Aujourd’hui, dans le grand pays des Blancs d’Amérique, les choses ont changé. Ce changement a pour nom Obama.
Monsieur Obama, vous connaissez les traitrises de l’homme blanc et ses fausses promesse, et ses crimes ! Permettez-moi de reposer enfin près de la rivière Gila, sur cette terre que vous avez appelée "Nouveau-Mexique". Chez moi, dans mon pays apache ! Remettez mes reliques à mon arrière-petit-fils, Harlyn Geronimo, qui me donnera la seule sépulture décente pour un apache. Pour un apache digne !
Laissez mon arrière-petit-fils transporter mes restes et mon esprit dans le pays des prairies et des montagnes, dans le pays apache !
"Et voilà, je suis au milieu de la prairie
De mon grand-père
La prairie de mon grand-père
...
Là où courraient les chevaux
Personne ne me regarde
Personne ne me voit
Je suis indien, je n’existe pas
On ne respecte pas un indien sans ses plumes
Et pourtant, ils sont chez nous mes frères
Ils sont chez moi mes frères..." (Gilbert Bécaud : Aigle noir)
Hommage : "Il s’appellera Geronimo parce que Geronimo n’a jamais reculé "
Le 29 septembre 2001, le navigateur breton Olivier de Kersauson a baptisé son trimaran Geronimo : "Geronimo, parce que dans toute l’histoire de la liberté, des combats, de l’indépendance, de l’amour de la nature Geronimo est exemplaire. Geronimo n’a jamais reculé. "
"Ce nom d’Indien me plaît bien, il correspond à une culture de respect et d’observation de la nature, d’efficacité silencieuse aussi "
Le 17 Février 2002, date anniversaire de ma mort, le bateau de ce courageux marin s’élançait à la conquête du Trophée Jules Verne.
Moi, mon peuple :
Geronimo l’apache.
Sur les pas de Geronimo, extrait du livre de mon arrière-petit-fils
Chants traditionnels de mon peuple
Articles du 20 février dans les journaux des Visages Pâles :
Le Monde
Le Figaro
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84 réactions à cet article
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“Quand le dernier arbre aura été abattu,
Quand la dernière rivière aura été empoisonnée,
Quand le dernier poisson aura été péché,
Alors, on saura que l’argent ne se mange pas. ”
(Geronimo sur son lit de mort)
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Merci et bravo pour ce beau texte, (et ces beaux extraits), en hommage à un homme fier, digne, et debout, jusque dans la nuit des temps.
Hommage à tous ces amérindiens, ces "native americans", que la cohorte de soudards, d’immigrés gangsters et voyous venus d’Europe aura trompé, pillé, massacré, spolié de leurs terres, parqué et exterminé.
"Nous rendons grâces à notre mère, la terre, qui nous soutient. Nous rendons grâces aux rivières et aux ruisseaux qui nous donnent l’eau. Nous rendons grâces à toutes les plantes qui nous donnent les remèdes contre nos maladies. Nous rendons grâces au maïs et à ses soeurs les fèves et les courges, qui nous donnent la vie. Nous rendons grâces aux haies et aux arbres qui nous donnent leurs fruits. Nous rendons grâces au vent qui remue l’air et chasse les maladies. Nous rendons grâces à la lune et aux étoiles qui nous ont donné leur clarté après le départ du Soleil. Nous rendons grâces à notre grand-père Hé-no, pour avoir protégé ses petits-enfants des sorcières et des reptiles, et nous avoir donné sa pluie. Nous rendons grâces au Soleil qui a regardé la terre d’un oeil bienfaisant. Enfin, nous rendons grâces au Grand Esprit en qui s’incarne toute bonté et qui mène toutes choses pour le bien de ses enfants."
Pieds nus sur la terre sacrée. -
Hé ben, mon petit Sisyphe, toi qui défends envers et contre tous les obscurs et les sans-grade, tu devrais te souvenir que ces ’pillards’ étaient tout simplement ceux qui crevaient de faim en Europe, étaient opprimés pour des raisons politiques ou religieuses, ou qui, condamnés à mort pour le vol d’un bout de tissu ou d’un pain, s’étaient vus commuer leur sentence en bannissement dans les colonies. Sans parler des centaines de milliers d’Irlandais victimes de la Famine de 1848, des Allemands exilés après l’échec de la révolution de ’48.
Pour l’esentiel, toute une population pour laquelle ton coeur de gaucho impénitent devrait saigner. Et pou qui l’expansion vers l’Ouest était réellement une question de vie ou de mort.
Mais voilà, dans ton obstination à trouver l’Opprimé idéal, la figure christique que tu pourras parer de toutes les qualités, et qui aura, par définition, toujours raison, tu as préféré l’Indien.
Et si la vérité était nettement moins manichéenne que tu ne le penses ? -
@ Léon : Ou Armand veut simplement nous expliquer qu’on a le droit de génocider quand on a soi-même traversé la terreur. C’est ce que j’ai compris en tous cas.
@ Teepee des Poêtes : Géronimo a de la chance, jolie épitaphe, bravo. J’en veux une comme ça.
Quant à déménager les restes, je veux bien, pour le symbole, ou si ça doit rendre de la dignité à sa famillle, mais si elle en est encore là, essayez le créationnisme, ça sera pareil... M’enfin, ne chipotons pas... que ne ferait-on pas pour faire plaisir... Pourquoi pas ?
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par armand (IP:xxx.x04.222.128) le 21 février 2009 à 17H49
Hé ben, mon petit Sisyphe, toi qui défends envers et contre tous les obscurs et les sans-grade, tu devrais te souvenir que ces ’pillards’ étaient tout simplement ceux qui crevaient de faim en Europe, étaient opprimés pour des raisons politiques ou religieuses, ou qui, condamnés à mort pour le vol d’un bout de tissu ou d’un pain, s’étaient vus commuer leur sentence en bannissement dans les colonies. Sans parler des centaines de milliers d’Irlandais victimes de la Famine de 1848, des Allemands exilés après l’échec de la révolution de ’48.
Eh bien non, Armand, je ne défends pas ceux qui, quel qu’ait été leur passé et leurs raisons d’émigrer (et il n’y avait certes pas que de pauvres hères et de blanches colombes), se sont conduits en pillards, en voyous, et ont construit leur nouveau pays en éxécutant ceux qui y étaient nés, et sous la loi des guns.
Comme en Australie, comme en Afrique du sud, comme dans toutes les colonies espagnoles d’Amerique du sud, portugaises, anglaises et françaises ; mais le pire fut bien commis là ; dans ce nouveau monde, où la paix et la coexistence avec les natifs était possible, mais où la cupidité, la bétise, la violence, le désir de domination furent les seuls critères de pouvoir.
Il faudrait réviser mes interventions ; je n’ai jamais défendu des assassins ou des exploiteurs, d’où qu’ils viennent, et quels que furent leurs antécédents.
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@armand ... bon rappel des faits .. et maintenant en Europe les gens font de murs barbelés pour vouloir empecher les migrants de venir ....
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Pauvre Sisiyphe - et Le Manu par la même occasion,
Ce ne sont pas les immigrés qui ont génocidé qui que ce soit.
En revanche, les gentils Sioux Santee en ont massacré 3000 au moins dans le Minnesota en 1862.
Votre prise de position sans nuances est à l’image de votre absence totale de connaissances historiques sérieuses.
Jusqu’au milieu du XIXe siècle, les Indiens des Plaines avaient largement l’avantage mlilitairement sur les colons, et pendant plus de cent-cinquante ans, la plupart des massacres ont été surtout à sens unique.
Si l’on en croit votre logique, un petit nombre de nomades installés sur un continent où il y a de la place à revendre seraient fondés à s’estimer propriétaires (un mot qu’ils n’entendaient pas, d’ailleurs) de l’ensemble ? Et à y interdire toute installation nouvelle ?
Comme je ne peux penser que vous êtes suffisamment bêtes pour perser cela, on peut ensuite discuter des raisons pour lesquelles la cohabitation entre nomades et sédentaires s’est avérée quasi impossible en Amérique du Nord.
Et là, au risque de vous faire hurler, les responsabilités sont partagées. Sans nier, bien entendu, que la politique U.S. envers les Natives n’a été qu’une longue litanie de traités non respectés et d’expropriations illicites. -
la_gata,
C’était bien de soulever cette question.
La différence (de taille) c’est que l’Europe n’est pas un continent en friche, avec de grands espaces vides. Comparez-la plutôt au Mexique et au Pérou avant l’arrivée des conquistadores. Des Etats-Nations urbains, avec une forte densité de population. Dans ces cas-là c’est soit l’assimilation progressive de nouveaux arrivants, soit c’est une invasion en règle.
Mais sur le principe, rien ne saurait interdire à des êtres humains qui meurent de faim de chercher à survivre en allant ailleurs. Il s’agit d’une pulsion de vie normale. Et un être humain qui se laisserait mourir sur place ne mériterait pas le nom d’homme.
En revanche, je ne pense pas que les tribus amérindiennes fussent à même d’encourager des réformes en Europe qui auraient permis aux habitants de rester sur place dans la prospérité et la liberté politique. -
Mais sur le principe, rien ne saurait interdire à des êtres humains qui meurent de faim de chercher à survivre en allant ailleurs. Il s’agit d’une pulsion de vie normale. Et un être humain qui se laisserait mourir sur place ne mériterait pas le nom d’homme.
Ben voyons !
Toutes les caravelles de Pïzarre, de Cortes, tous les envahisseurs de l’Amérique du sud étaient "des êtres humains qui mourraient de faim ", et qui ont "cherché à survivre en allant ailleurs" !
Et vous venez me reprocher ma méconnaissance des faits historique !
La façon de réecrir l’histoire !
Plaisant, Armand, vous êtes un petit plaisantin !
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C’est curieux, je lui trouve un air de famille avec Rockfeller . Ceci pourrait expliquer cela... mais je suis excessivement physionomiste car je lui trouve aussi une similitude de traits avec Kersauzon...
Le destin des Indiens d’Amérique annonçait celui de l’ensemble des habitants de la planète qui assistent impuissants à la destruction de leur environnement, après la confiscation de leur espace et de leurs ressources.La version complète ici : http://www.syti.net/MessageIndiens.html .
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Y fugure cette belle citation apache : "L’homme n’a pas tissé la toile de la vie, il n’est qu’un fil de tissu. Tout ce qu’il fait à la toile, il le fait à lui-même."
Kersauson est breton. Bretons et Apaches sont des peuples très éloignés, même si on sait que les Breton ont toujours été de grands voyageurs... Cependant, votre remarque n’est pas idiote. J’ai quelques photos de vieux bretons du début du siècle qui présentent beaucoup de similitudes dans l’expression et le regard. Même parmi mes aïeux. C’est peut-être lié à l’époque et à la misère.
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Citation indienne, en fait. Rien n’indique qu’elle est apache.
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Remettez mes reliques à mon arrière-petit-fils, Harlyn Geronimo, qui me donnera la seule sépulture décente pour un apache
Y’ a t’il eu une volonté d’empêcher cette sépulture Apache ???
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Oui. Bush s’y est toujours refusé car son grand-père Prescott a lui-même chipé des os de Geronimo ! Le totem doit rester dans la main des Blancs pour montrer qui dirige l’Amérique
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Merci !
Je viens de lire les derniers liens, c’est affligeant. -
Moi je mange de l’argent.
Merci d’envoyer vos plats et victuailles à la modération qui transmettra.
Cartes acceptées. -
Quelles que ce soit vos croyances, je vous remercie d’avoir eu la présence d’esprit d’écrire un tel article en mémoire de Géronimo. En effet, je trouve inadmissible ce manque de respect des valeurs et des croyances, surtout que les Indiens sont non seulement les premiers habitants légitimes des Etats Unis, et qu’en plus ils ont des rites bien particuliers lors des funérailles.
Merci à vous.
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A l’époque, les blancs nous appelaient "sauvages" parce que nous courrions libres dans la grande prairie au milieu des bisons.
Ils nous appelaient "sauvages" et ont tué tous les bisons.
Ils nous appelaient "sauvages" et ont cloturé la prairie.
Ils nous appelaient "sauvages" et nous ont offert des couvertures imbibées de variole.
Ils nous appelaient "sauvages" et ont massacré nos femmes et nos enfants.
Ils nous appelaient "sauvages" et ont volé nos terres.
J’entends que des peuples sont appelés "terroristes" et je vois les soldats bleus arrivés. Les mots changent mais pas les hommes aux coeurs de pierre.
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J’appelle ’hommes au coeur de pierre’ plutôt les illuminés qui brûlent les écoles pour filles, décapitent les mystiques soufis, laissent pourrir des corps mutilés sur les places publiques pour terroriser les habitants.
Mais si ce sont pour vous de gentils opprimés que notre soldatesque vient malmener alors n’hésitez pas, allez leur témoigner de votre sollicitude. -
Armand, vous avez encore mangé du lion !
Allez hop ! Ritaline ! -
@La taverne des poètes,
Excellent ! Que de belles paroles pleines d’esprit (d’esprits ?)...
Il y a des sagesses qu’il ne faut pas oublier, même si ceux qui les véhiculaient ne sont plus de ce monde.-
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J’en profite pour rappeler que 2006, qui a vu l’election de Morales a la presidence de la Bolivie, fut une année à marquer d’une pierre blanche.
A part une exception, encore en Bolivie, au début du XIV° siècle, enfin un Américain au pouvoir en Amérique...
L’autre pierre (blanche !!!) c’est 2008 et l’election d’Obama.
Evolution... quand tu nous tiens.... -
"Comment pouvez-vous acheter ou vendre le ciel, la chaleur de la terre ?
L’idée nous paraît étrange. Si nous ne possédons pas la fraîcheur de l’air et le miroitement de l’eau, comment est-ce que vous pouvez les acheter ?
Chaque parcelle de cette terre est sacrée pour mon peuple.
Chaque aiguille de pin luisante, chaque rive sableuse, chaque lambeau de brume dans les bois sombres, chaque clairière et chaque bourdonnement d’insecte sont sacrés dans le souvenir et l’expérience de mon peuple. ...
..
La terre n’est pas son frère, mais son ennemi, et lorsqu’il l’a conquise, il va plus loin.
Il abandonne la tombe de ses aïeux, et cela ne le tracasse pas. Il enlève la terre à ses enfants et cela ne le tracasse pas. La tombe de ses aïeux et le patrimoine de ses enfants tombent dans l’oubli. Il traite sa mère, la terre, et son frère, le ciel, comme des choses à acheter, piller, vendre comme les moutons ou les perles brillantes. Son appétit dévorera la terre et ne laissera derrière lui qu’un désert. Il n’y a pas d’endroit paisible dans les villes de l’homme blanc. Pas d’endroit pour entendre les feuilles se dérouler au printemps, ou le froissement des ailes d’un insecte. Mais peut-être est-ce parce que je suis un sauvage et ne comprends pas. Le vacarme semble seulement insulter les oreilles. Et quel intérêt y a-t-il à vivre si l’homme ne peut entendre le cri solitaire de l’engoulevent ou les palabres des grenouilles autour d’un étang la nuit ? Je suis un homme rouge et ne comprends pas.
L’air est précieux à l’homme rouge, car toutes choses partagent le même souffle.
La bête, l’arbre, l’homme. Ils partagent tous le même souffle.
L’homme blanc ne semble pas remarquer l’air qu’il respire. Comme un homme qui met plusieurs jours à expirer, il est insensible à la puanteur.
Qu’est-ce que l’homme sans les bêtes ?. Si toutes les bêtes disparaissaient, l’homme mourrait d’une grande solitude de l’esprit. Car ce qui arrive aux bêtes, arrive bientôt à l’homme. Toutes choses se tiennent.
Nous savons au moins ceci : la terre n’appartient pas à l’homme ; l’homme appartient à la terre. Cela, nous le savons. Toutes choses se tiennent comme le sang qui unit une même famille. Toutes choses se tiennent.
Tout ce qui arrive à la terre, arrive aux fils de la terre.
Ce n’est pas l’homme qui a tissé la trame de la vie : il en est seulement un fil. Tout ce qu’il fait à la trame, il le fait à lui-même.
Où est le hallier ? Disparu. Où est l’aigle ? Disparu.
La fin de la vie, le début de la survivance.
Chef Seattle, 1854
http://fr.wikipedia.org/wiki/Seattle_(chef_am%C3%A9rindien)-
Même pour ce célèbre discours, ce n’est pas si simple :
http://www.synaptic.bc.ca/ejournal/wslibrry.htm -
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@la taverne,
Merci pour ce billet,
J’ai sur mon blog un poème amérindien life-in-the-dead.over-blog.com/ dans la marge de gauche un peu plus bas dans la page d’accueil.
Les amérindiens avaient très bien compris que leur sort était en partie lié à leur envirronement ainsi qu’avec l’arrivée des Blancs annonçaient la fin de leur civilisation.-
Merci pour cet article. Voir la déchéance des Indiens aujourd’hui aux USA, vivant dans des réserves et parfois rongés par l’alccolisme, fait vraiment mal. Johnny Depp a traité le sujet de la misère des Amérindiens aujourd’hui aux USA dans un film où il est à la fois acteur et réalisateur : The Brave. (1997) Il y joue le rôle d’un indien vivant dans la pire misère dans un bidonville, obligé d’en arriver à des extrêmités pour faire vivre sa famille. Ce film est très dur, mais il est magnifique. Les critiques ont pourtant été très mauvaises, si mauvaises au USA que J.Depp a décidé de ne pas le produire là bas...
Le sort des Indiens me fait un peu penser à celui des Aborigènes d’Australie.-
Merci Taverne pour cet article.
Quelle tristesse. Ne pas laisser à la famille honorer leur ancêtre selon leur culte est d’une grande cruauté. Je ne suis pas étonnée outre mesure. Il faut savoir que certains actes passent par delà le temps ; les indiens y croyaient mais il n’y a rien de pire qu’un sauvage qui se croit civilisé, ce cher Prescott doit maintenant savoir ce dont je parle.-
breizhnana 21 février 2009 15:38Beau papier, merci la Taverne, et noble idée, en voilà un sujet que j’aime...
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Je vois que le mythe du ’bon sauvage’ a de beaux jours devant lui !
Bien entendu, les Indiens des Plaines ne se sont jamais fait la guerre, n’ont jamais massacré, torturé, pillé la nature (en fonction de leurs moyens). Il ne se sont jamais exproprié leurs terrains de chasse mutulemment, jamais volé leurs femmes, jamais exterminés... Ils vivaient comme des Hippies de l’âge d’or dans l’Ardèche.
Et bien entendu, utilisant une formulation qui, s’il était appliquée ailleurs, serait d’un racisme inacceptable, les Blancs sont collectivement parés de tous les méfaits.
A quand une même saillie pour conspuer les Romains et encenser le Gaulois. Ah, mais il y a Asterix pour ça !
Lisez plutôt James Welch, cet auteur Natinve American prématurément disparu voici quelques années - les Indiens ne nous demandent pas de les idéaliser, mais de les considérer comme les autres peuples, avec leurs qualités et leurs défauts.
D’ailleurs, cette absence totale de nuances, où la mythologie se combine avec une ignorance crasse de la vérité historique, est assez caractéristique de la France. Les Indiens eux-mêmes sont infiniment plus mesurés que les posteurs les plus excités de ce fil.-
Et ça y est ; Armand vient nous la rejouer défenseur acharné de la soldatesque !
C’est plus fort que lui ; il voue une passion indéfectible à l’armée, quelle qu’elle soit, d’où qu’elle vienne, et quelles que soient les atrocités qu’elle peut commettre.
Le voilà, de nouveau, sur ce fil, qui rend un légitime hommage aux natives americans qui ont été, tout le monde le sait, parqués, trompés, pillés, exterminés, parqués, avilis, corrompus, venant de nouveau emboucher les trompettes de la cavalerie, et dénoncer les méchants nindiens qui se battaient entre eux, gnagnagna.
A force, vous vous renez ridicule, mon vieux.... -
Désolé sisyphe (je suis assez grand pour le dire...)
Je n’avais pas encore lu ta réponse à mon premier post, plus haut.
Ce qui explique la violence de ma réaction.
Mais comme tu sais si bien pratiquer l’invective, tu ne men voudras pas de t’avoir assaisonné...
Je crois tout simplement que tu manques de connaissances historiques en la matière. -
C’est ça !
Le Mexique, le Perou, et toute l’Amérique du sud, n’ont été colonisés que par des pauvre gens mourrant de faim, et cherchant à aller ailleurs pour survivre !
Et c’est moi qui manque de connaissances historiques !
Je peux te conseiller quelques bouquins intéressants, si tu veux lire autre chose que les rapports militaires !
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Sisyphe,
LIS mes posts au lieu de démarrer au quart de tour.
Je parlais justement de la différence entre l’Amérique du Nord et l’A. centrale, et du Sud. -
@armand,
Bonjour, nous avons déjà débattu sur ce thème sur agora suite à un billet d’un certain Custer qui voulait se faire de la promo pour ses CD etc....avec l’aide d’un pseudo historien sur le dos des peuples premiers et vos propos étaient quand même un peu plus nuancé il est vrai que depuis il y à eût GAZA et que vos thèses se rapprochent curieusement de ceux du peuple élu.-
Bonjour,
Les analogies sont périlleuses. Si on va par là, on pourrait plutôt comparer les Juifs à des Indiens qui conquis, spoliés, et réduits à la portion congrue sur leurs terres, auraient eu la possibilité de prendre leur revanche.
La tragédie des Amérindiens est forcément très complexe - on en a débattu par ailleurs, effectivement. La réalité, c’est qu’il était possible d’accomoder tout le monde sur le continent nord-américain (je ne parle pas du sud, ou de véritables empires, états, villes ont été anéantis par les Espagnols.) Que les Indiens en A. du N., à la différence de ceux du Sud, ont longtemps tenu en échec les colons, et que les USA entretiennent depuis des rapports très ambigus avec leurs Indiens, tour à tour vilipendés puis encensés, et parfois les deux à la fois.
J’ai rencontré un certain nombre d’écrivains et de militants Native - ils sont nombreux à adopter un regard nuancé, comme ils entendent que les Blancs soient conscients du mal qu’ils ont fait. -
En 1871, le gouvernement américain renonce à la politique des traités - systématiquement violés -, qui tendait à concentrer les Indiens sur certaines terres, et affiche à la place une volonté d’assimilation. Elle se traduit par le massacre des bisons et les ravages des épidémies et de l’alcool introduits par les colons parmi les Indiens. Dans les années 1880, les deux derniers grands chefs indiens, Sitting Bull et Geronimo, sont contraints de se rendre. Au terme d’un dernier massacre de quelque 200 Sioux par l’armée, la « pacification » du territoire américain est terminée.
www.herodote.net/histoire/synthese.php-
En même temps, le général Miles a tenté durant toute sa vie (et il a vécu très vieux) d’obtenir des compensations pour les survivants de Wounded Knee...
Exemple d’une fausse bonne idée - faire des Indiens des citoyens américains à part entière (ce que vous appelez l’assimilation). Il s’est passé la même chose que lorsque les citoyens russes ont obtenu des ’bons’ représentant leur participation dans les entreprises collectives - des magnats les leur ont rachetés pour une bouchée de pain - ou un peu d’alcool.
Donc, plus de terres tribales, et plus de propriété privée non plus. Et une masse de ’citoyens’ désormais privés de tout. -
@armand,
Vous avez raison de dire que les analogies sont périlleuses mais elles ont le "mérite" d’exister ainsi ne faut il pas les dénier ni les détourner.
En tant que minorité ethnique et culturelle, les Amérindiens se trouvent toujours dans la situation d’un peuple colonisé, et ceci est particulièrement évident dans le Grand Nord canadien. L’écocide, l’ethnocide et le génocide demeurent les grands principes du "développement" capitaliste face auquel les premiers habitants de l’Amérique opposent une philosophie écologique, une éthique de la survie.
Le cimetière des Indiens du lac Babine, à Burns Lako, bourgade des montagnes Rocheuses canadiennes, en Colombie britannique, est situé le long d’une ligne de chemin de fer, aujourd’hui désaffectée, qui reliait Prince George à la côte pacifique. Les tombes sont couvertes de "toits" en bois ou on verre elles sont ornées de fleurs artificielles, et sur les plaques est parfois gravé l’animal-totem du défunt. Les Indiens, ici, sont très pratiquants ; les missionnaires, surtout catholiques, sont venus assez tôt dans la région. Une grande partie de l’histoire de la communauté est lisible sur ce lopin de terre qui n’est pas la propriété des Indiens. On leur vole même leurs morts disent-ils.
Dans cette réserve vivent sept cent cinquante Indiens Porteurs. Voici une vingtaine d’années, ils résidaient plus au nord, au bord du lac Babine, chassant et pêchant dans un pays d’eau et de bois. Ils se sont déracinés et agglutinés, aux limites de la ville, sur une terre qu’une pluie fine et froide transforme souvent en boue. Sont-ils venus de leur gré ou les a-t-on incités ? Aujourd’hui, ils sont là, dans des logements construits à la va-vite, désœuvrés.
Car on peut ainsi aligner les chiffres, tous situent la population autochtone du bas des différentes échelles d’évaluation du bien-être" : l’espérance de vie d’un Amérindien canadien est de vingt ans inférieure à celle de la moyenne nationale ; le taux de mortalité néo-natale est de 60% supérieur à cette moyenne et de six fois celle-ci pour la mortalité post-natale[1],
Lorsqu’on parcourt d’est en ouest le territoire canadien, de Toronto à Vancouver par exemple, suivant l’inévitable route trans-canadienne, on passe, de temps à autre, un panneau indiquant que l’on traverse une réserve indienne : Spanish River, Garden River, Pays Plat Indian Reserve, etc. Certes, le décor change quelque part entre Kenora, dans l’Ontario, et Winnipeg, capitale du Manitoba, la forêt dense laisse progressivement place à la prairie, et, au-delà de Calgary, dans l’Alberta, on atteint les contreforts vallonnés des montagnes Rocheuses, mais, d’un bout à l’autre, les réserves Indiennes - là où vivent environ les deux tiers des
Amérindiens du Canada - présentent un même spectacle auquel tout observateur de bonne foi sera enclin à associer les idées de misère, de pauvreté, de sous-développement, etc.
ÉCOCIDE ET ETHNOCIDE
A Dryden, dans l’ouest de l’Ontario, les usines de pâte à papier de la compagnie Reed évacuent leurs excréments en un petit ruisseau jaunâtre qui se déverse dans la rivière Wabigoon, un mot algonquin qui, ironiquement, signifie quelque chose comme "la rivière des fleurs". L’odeur est épouvantable. En aval, dans la réserve indienne de Grassy Narrows, les gens mangent le poisson qu’ils continuent de pêcher dans les eaux
polluées par la compagnie Reed. Ces eaux contiennent du mercure, un poison lent qui s’accumule dans l’organisme de ceux qui l’absorbent, les poissons, puis les hommes[2]. Il y a déjà assez de mercure dans la rivière pour l’empoisonner cent ans et plus. Des tests effectués en 1976 sur les Indiens de Grassy Narrows et de Whitedog, deux réserves ojibwas, ont montré que trente et un des quatre-vingt-sept cas examinés présentaient des symptômes qui pouvaient être ceux de la maladie de Minamata. Contre l’avis de spécialistes japonais venus sur place, les docteurs canadiens déclaraient que "les symptômes pouvaient être dus à d’autres troubles neurologiques, alcoolisme ou malnutrition, aussi bien qu’à l’empoisonnement par le mercure". Une façon de rejeter sur les
victimes la responsabilité du crime...
L’existence de la maladie est aujourd’hui attestée dans de nombreuses régions du Canada et, tandis que les touristes américains continuent leurs "exploits" à la recherche de la "grosse pièce" qui viendra orner leur salon, c’est un mode de vie tout entier qui est menacé. Le mercure, bien sûr n’est pas la seule cause de pollution. Les Ojibwas de Serpent River, au nord du lac Huron près de la ville minière d’Elliot Lake où l’on extrait l’uranium, se sont vu interdire de boire l’eau de la rivière et l’eau de puits à cause du taux anormal de radioactivité. En de nombreux endroits, au Canada, la pêche a été interdite parce que les eaux contiennent des déchets chimiques dangereux pour l’organisme humain, "produits de la civilisation occidentale en marche vers le progrès et une vie meilleure" (citation d’un journal autochtone).
Cette "marche vers le progrès" se traduit toujours par la dépossession des terres indiennes considérant que des "chasseurs-pêcheurs" ne peuvent pas ou ne savent pas "mettre la terre en valeur". Le dernier grand rapt des terres autochtones au Canada remonte à 1975, date à laquelle les quelque six mille Indiens Cri et quatre mille six cents Inuit du Nouveau-Québec ont abandonné leurs droits sur trois cent mille kilomètres carrés dans la région de la baie James pour permettre la réalisation d’un gigantesque programme d’aménagements hydroélectriques. Outre une indemnité financière importante, les autochtones devaient participer aux bénéfices futurs de I’exploitation des ressources hydroélectriques - une façon de les intégrer, malgré eux, au système capitaliste - et on leur promettait le développement et l’amélioration des conditions de vie dans leurs communautés. Comment cela s’est-il traduit ?
Partout où ils le peuvent encore, les Amérindiens continuent de pratiquer un mode de vie qui leur convient, vivant dans le bush (la forêt) une grande partie de l’année, chassant et trappant. Mais la construction de barrages et l’inondation des territoires tendent à fixer les résidents dans des villages construits à la hâte où les conditions d’hygiène sont souvent déplorables : pas d’eau courante, pas de tout-à-l’égout et parfois... pas d’électricité ! L’eau des puits est contaminée et impropre à la consommation dans les communautés, les cas de gastro-entérites chez les enfants se multiplient. En 1980, huit enfants de moins de deux ans en sont morts. La tuberculose dans les villages autochtones du Nord atteint des chiffres qui ne peuvent être comparés qu’avec ceux des pays "sous-développés"-
Les indiens d’aujourd’hui s’appellent palestiniens. Les hommes blancs leur volent leurs terres, les parquent dans des ghettos et cherchent à les faire fuire ou à les exterminer.
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D’ailleurs, cette absence totale de nuances, où la mythologie se combine avec une ignorance crasse de la vérité historique, est assez caractéristique de la France. Les Indiens eux-mêmes sont infiniment plus mesurés que les posteurs les plus excités de ce fil.@ Armand : Bien dit.Étant un étasunien très bercé dans l’histoire des amérindiens, vous me permettrez quelques remarques intéressantes , a savoir que ces gens n’étaient pas très pacifistes entre eux, ils vivaient en tribus parcouraient le continent après avoir exploité au maximum la région qu’ils mettaient a sac,(gibier, arbres) quand les femmes ne volaient pas les enfants d’une famille de passage après l’avoir exterminé ce servais de ces enfants comme esclaves et leur fendais la tête quand vers les 13/14 ans voulaient se sauver pour faire leur vie. En fait il y avait autant de tributs que de familles et deux-cent patois. ……..Pour ce qui est de ceux du Canada, je vous ferait remarquer, qu’en dehors des terrains des sommes d’argent colossales fourni par la province de Québec, Ils ont aussi le droit a l’instruction, du primaire au doctorat sans débourser un sou, ne payent aucune taxes ni impôts. Très peu en profitent. Ce peuple ne tolère aucunement l’alcool apporté par les blancs, de gros dégât chez eux.Ne croyez pas que je soit raciste ou sectaire, J’ai fondé il y a une quarantaine d, années une œuvre caritative pour venir en aises aux très démunis (les réserves), Par contre les descendants d’indiens qui possèdent des entreprises exploites leur semblables comme le fait le capitaliste américain. Je passe sous silence la vraie raison de ces indiens monté dans le nord américain, ca serait trop long.-
@maharadh : Vous dites beaucoup de choses vraies, mais en rajoutez pas mal non plus, il doit y avoir longtemps que vous vous les avez visité. Les sites internet que vous visitez ne doivent pas êtres à jour. Les baraques, beaucoup de vos sdf s’en contenteraient. Pas d’eau ? Ben tien ils revendent la tuyauterie, pour boire de l’alcool malheureusement pour les enfants, qui eux ont le droit a de sacrés raclés, et ne vont pas a l’école. Quand au territoire, 2 093 190 km2 pour 35 mille habitants considéré comme une province officielle, avec un gouvernement, et entièrement financé par le gouvernement fédérale quand mêmes pas un petit cartier. 19 députés (énorme !) à l’assemblée législative. 700 millions de $ canadiens (environ 441,6 millions d’Euros) vos sdf vont êtres jaloux. Bon j’arrête la.-
il fallait finir
en disant "et des jobard violeurs d’enfants ont dérobé mon crane pour des réunions secrètement débile et malsaine"
merci à son descendant d’attaquer en justice Yale et skull and bone(qui censément n’existe pas !)-
Je ne m’en souviens plus, et incroyable, pas réussi à trouver une seule vidéo, comme ça, là, sur le web... je chercherai plus tard...
En attendant il reste le souvenir de Carlos...
Par le grand Manitou...
Euh je voulais dire le souvenir de Red bone...
Goupe pop indien des 70’s -
Ouais.. Redbone a mal vieilli... Je le concède. Mais le rock "native" se porte bien comme en témoigne la vitalité de ce band : N8V (?) de Seattle (hi Jimi !) primé au WCAIMA (West Coast American Indian Music Awards).
Rock de grande qualité à mon goût : je suis en train d’écouter "In Chains" sur leur MySpace et ça me plaît beaucoup. Il y a aussi une video sut YouTube, mais le son est pourri.
Reste que la scène Native Rock je ne le savais pas, est bien vivante et active. Bon crû que ces N8V. -
N’oublions pas aussi que plusieurs chanteurs Country ont chanté les malheurs des Indiens - le groupe les ’Outlaws’ avec ’Oklahoma Wind’, et sans oublier Johnny Cash.
Il ya eu récemment un très bon film sur Geronimo - je ne me souviens plus du nom du réalisateur - reconstitution remarquablement fidèle. On y voyait comment le gouvernement avait brisé sa promesse - on y voit aussi comment l’histoire de l’Ouest c’était de longues périodes d’ennui et de calme plat subitement parcourues de flambées de violence. -
GERONIMO, avait demandé ,a revenir sur ses terres pour y mourir, ce qui lui a été refusé
cétait un grand chef apache, de mème que sitting bull ,chef joseph
des grandes nations oglalas
leur sagesse et leur réalisme, devrait ètre une valeur de référence encore aujourd’hui
dans la nature il ya le ciel, la terre, et l’eau ,j’y ajouterais les ameridiens-
Bois-Guisbert 22 février 2009 10:44"Hommage à tous ces amérindiens, ces "native americans", que la cohorte de soudards, d’immigrés gangsters et voyous venus d’Europe aura trompé, pillé, massacré, spolié de leurs terres, parqué et exterminé.", écrit Sisyphe, l’une des plus sûres valeurs du crétinisme grégaire, parmi les intervenants d’AgoraVox.
En tout cas, ce qui est sûr, c’est que jamais ces Indiens n’auraient posé le pied sur la Lune ni encombré le palmarès des Nobel de chimie, de physique et de médecine, ou encore développé le web.
C’est ce qui permet de proclamer que le bilan des soudards, immigrés gangsters (ça fait tout drôle de lire ça dans la France d’aujourd’hui) et voyous venus d’Europe, est globalement positif et infiniment plus que cela.-
"Ils nous ont fait beaucoup de promesses, plus que je ne peux me rappeler, mais ils n’en ont jamais tenu qu’une seule ; ils avaient promis de prendre nos terres, et ils les ont prises." Red Cloud (Oglala)
Très joli.
Le mensonge et quelques autres bricoles intéressantes c’est ce qui caractérise le mieux la civilisation des "Blancs"
Et contrairement aux Indiens les autres peuples que les Blancs sont venus sonder peuvent s’estimer heureux d’être encore vivants.
Pour les Indiens Visage pâle est venu trop tôt . Hélas. Pour les Noir il était trop nombreux le peuple des forêts africaines pour s’en débarrasser. Pour les autres peuples la civilisation occidentale a lâché ses charognards beaucoup trop tard et c’est pas faute d’avoir essayé , par mer par terre Visage assombri a tout tenté tout invoqué pour justifier ses tueries mais il a trouvé sur son chemin des civilisations millénaires .
Ouf ! encore un peu on y passait tous , quelle sacrée chance on a de témoigner de leur mensonge vivant.
Restons vigilants. Ces gens sont capables de tout au nom de rien.-
Fouad,
Les Indiens son encore là. Et bien là. Et il n’y a rien de plus tendance aux USA que de s’affirmer Indien en partie ou aux trois quarts...
Ce qui fait que certaines tribus ont des banques de données pour décerner des brevets d’Indianité.
Et que les Cherokees ont récemment ’expulsé’ de leur tribu les descendants des esclaves noirs que possédaient lerus ancêtres (hé oui, les Indiens étaient tou aussi esclavagistes que les Blancs... et plusieurs tribus ont combattu du côté des Sudistes...)
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Oh, et j’allais oublier...
Quant aux ’visages pâles’ qui sont aller chercher de la main d’oeuvre en Afrique, j’espère que tu n’oublies pas les Arabes...
Quant à la citation de Red Cloud, sais-tu au moins quelle a été son action ?
Red Cloud a tout bonnement flanqué une raclée à l’Armée U.S. en 1868 et obtenu non seulement l’évacuation du Fort Phil Kearny et la fermeture du Bozemen Trail - objets du litige - mais des garanties très généreuses sur l’intégrité des territoires Sioux.
Trop beau pour être vrai, n’est-ce pas ? En effet, dès 1873, prétendant ne pas pouvoir empêcher des milliers d’immigrants de pénétrer en territoire Sioux, le gouvernement a rompu ses promesses, provoquant une guerre dont le point d’orgue a été le fameux Little Bighorn.
Red Cloud a préféré se tenir en-dehors des hostilités à ce moment là, une visite qu’il a accomplie dans l’Est lui ayant fait voir la puissance des Blancs. Pour cela il a été jugé tantôt réaliste, tantôt traître. -
Armand, comme t’es un pote je ne te souhaite pas d’être-là comme un indien contemporain parmi les Blancs
Vivre sans identité ni fierté ......tiens un peu comme ces guadeloupéens tricolores, c’est une vie. -
Cher Fouad,
Je connais un certain nombre d’Indiens - une de mes meilleures amies, d’ailleurs, qui concentrait sur elle toutes les tares de la précarité aux U.S., santé, boulots à la petite semaine - est décédée il y a quelques mois à un âge encore jeune. Elle était romancière, chargée de cours à la fac, et en même temps travaillait dans un centre téléphonique pour survivre. Son mari était mort un an plus tôt d’une tumeur qui n’avait pas été détectée à temps... faute d’assurance santé.
Et pourtant ils sont tous fiers d’être Américains, même s’ils sont sans appel sur la spoliation dont ils ont été victimes. Normal, puisque ce sont les premiers -
Bois-Guisbert 22 février 2009 12:07"Le mensonge et quelques autres bricoles intéressantes c’est ce qui caractérise le mieux la civilisation des "Blancs"."
Pauvre minable. Je te souhaite simplement de ne jamais avoir besoin des technologies qui permettent de vivre jusqu’à quatre-vingt-dix ans, à des gens qui autrefois mouraient aux environs de leur cinquantième anniversaire.
Je te souhaite de ne pas en avoir besoin, parce que tu ne les mérites pas !!! -
Armand,
c’est un vrai problème et je serai plus prudent que toi .l’autre fois j’en débattais et je me demandais par exemple ds quel mesure ,ou jusqu’où , un noir qui dit être fier d’être américain devait se comprendre.
il faudrait une théorie générale suivant les cas historiques que ns connaissons. -
cher bois
tu t’es senti visé -
Bois-Guisbert 22 février 2009 12:31tu t’es senti visé
Par un issu du tiers monde ? Tu peux toujours rêver !
Je te renvoie à ce que j’ai inséré à 10h44, ci-dessus, en réponse au coruscant Sisyphe :
En tout cas, ce qui est sûr, c’est que jamais ces Indiens n’auraient posé le pied sur la Lune ni encombré le palmarès des Nobel de chimie, de physique et de médecine, ou encore développé le web.
C’est ce qui permet de proclamer que le bilan des soudards, immigrés gangsters (ça fait tout drôle de lire ça dans la France d’aujourd’hui) et voyous venus d’Europe, est globalement positif et infiniment plus que cela.
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donc on justifie toutes ces choses dans l’intérêt de l’humanité, si je pige.
c’est ça ?
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Bois-Guisbert 22 février 2009 12:57L’histoire est un tout dont aucune partie n’est indissociable.
Les Etats-Unis ne seraient jamais devenus la première puissance du monde, si ceux qui les ont amené là où ils sont arrivés n’avaient pas eu les burnes de bousiller tout ce qu’ils trouvaient en travers de leur route !
Et c’est aussi pour cette raison que l’élection d’Obama est un symptôme majeur du déclin dans lequel ils sont engagés !
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Bois-Guisbert 22 février 2009 13:01Oooooooooooooooooooooops !
L’histoire est un tout dont aucune partie n’est DISSOCIABLE.
Désolé -
je connais cette justification, mais peux-tu répondre à ma question simplement par oui ou non.merci. -
Bois-Guisbert 22 février 2009 20:02"je connais cette justification, mais peux-tu répondre à ma question simplement par oui ou non.merci."
Non, je peux pas. Parce que ce n’est pas une question de justification, mais de balance.
Avec deux plateaux, un positif, l’autre négatif, avec au final une appréciation : de quel côté penche la balance ?
La réponse est assez subjective, mais il faut veiller à ne pas être de mauvaise foi. Quitte à être carrément cynique ! -
non, ça ne marche pas non plus et je connais aussi ce type de raisonnement dit le raisonnement du bilan.
pour établir un bilan adéquat il faudrait que nous soyons à la fin de l’histoire et nous en sommes loin pour dresser un bilan capable de comparer objectivement la société indienne avec celle qui l’a remplacée.
ce qui paraître positif aujourd’hui pourrait très bien apparaître dans un futur proche comme totalement négatif et jeter par la meme occasion un éclairage neuf sur la société indienne disparue
les hommes qui ont décidé de massacrer les indiens l’ont fait en pensant que leur projet était meilleur( la France en Algérie pensaient la meme chose). ils donc pris un risque en pensant qu’ils avaient des raisons valables de le prendre.
tt est de savoir comment justifier ce risque. quel est l’argument si l’on écarte celui de la balance qui est une fiction ? -
Bois-Guisbert 23 février 2009 09:30ce qui paraître positif aujourd’hui pourrait très bien apparaître dans un futur proche comme totalement négatif
Ce type de raisonnement représente l’apogée du nihilisme. -
Contre vous c’est l’option la plus valable -
tiens , en parcourant le fil on constate que notre ami Armand défend encore une fois le plus faible
à Gaza il défendait le faible israélien contre les fascistes islamistes ,on s’en souvient. Le revoilà avec les apaches ...
J’aimerais croire que s’il était du côté des fortsson raisonnement historique serait le même.
Malheurseument ,Armand, il n’y aucune règle sinon celle qui énonce que les forts écrasent tt sur leur passage comme les Israéliens les Américains les Portugais les Espagnolsles Britanniques les Français et j’en passe....bref tous ceux qu’un jour il faudra bien juger.-
Fouad,
Encore une fois, si le sujet t’intéresse - et sans préjugés - lis les ouvrages et tu découvriras que les Indiens d’A. du Nord ont longtemps surclassé et terrorisé les colons. Même quand ils étaient moins nombreux.
Quant aux Apaches, ils étaient rédoutés et haïs de leurs voisins indiens, justement.
J’aime bien les analogies, mais vois plutôt en Afrique du Nord l’opposition entre nomades et sédentaires lors des premiers temps de l’Islam.
Et je vois dans l’opposition Indiens-Blancs en Amérique du Nord plutôt le conflit entre modes de vie irréconciliables qu’antagonisme racial. -
pas une question de race mais de différence. si tu veux et pr aller vite il s’agit du traitement de la différence par la civilisation occidentale. Comment les Turcs ottomans auraient agi...
sinon je serais ravi de lire cette histoire , mais à une seule condition , fo qu’on trouve des livres écrits par des amérindiens -
l’histoire et les references historiques à destination du peuple n’etant faites que par les vainqueurs cela n’ a
aucun interêt..
si,en France,nous apprenions la veritable histoire,pas celle officielle,nous aurions de sacrées surprises... !!-
tts
j’avais pas encore lu ton post que le meme arrivait à Armand.
Armand il croit que les livres ça raconte la vérité
les Français, historiens, pour la guerre d’Algérie, en sont encore à 250 000 tués algériens. de l’autre côté devine à combien ils chiffrent les Moujahidins..... -
@fouadraidenExcusez la couleur rouge, mauvaise manipulation du correcteur.
Voici un livre écrit par un vrai amérindien, aujourd’hui 80 ans, un parmi d’autres, "Le Premier Des Hurons" Max gros Louis. Dont un, je ne me souviens pas du titre, ou il raconte les tueries entre les différentes ethnies amérindiennes." Pas très tendre pour les autres amérindiens. Étai-ce parce que les dit conquérants les voyaient faire qu’ils en firent autant ?,
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j’avais oublié de préciser une chose importante : en général ds ce genre d’affaires on trouve parmi les dominés eux-mêmes des collaborateurs prêt à servir de caution à leurs ex bourreaux.
méthode classique .
c’est comme si pour comprendre la guerre d’Algérie ns ns en remettions aux livres d’histoire écrits par des harkis
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Toute ressemblance avec des évènements qui se pratiquent encore de nos jours, Palestine,Australie aborigènes,indiens guyanneais,antilles etc ......ne sont pas fortuits, un bravo quand même à l’Australie qui à officiellement demandé pardon aux aborigènes .
À la fin du XIXème siècle, l’Amérique du Nord, à l’exception des régions septentrionales, était désormais blanche : le génocide n’était plus vraiment utile, la dictature culturelle – l’ethnocide – pouvait être installée afin de briser les derniers foyers de résistance et d’éradiquer définitivement l’Indianité, autrement dit de supprimer la culture indienne. C’est ainsi que le Bureau des affaires indiennes, créé quelques années plus tôt au sein du ministère de la Guerre, passa au ministère de l’Intérieur, que fut officialisée la politique des réserves indiennes et qu’en 1871, la loi budgétaire indienne abolît le statut souverain des nations indigènes et ouvra légalement la période moderne, dite de politique d’assimilation, qui, par une série de mesures législatives, avait pour objectif de placer entièrement et totalement les nations indiennes reconnues sous l’assistance/dépendance – en fait, la tutelle – du Gouvernement fédéral et d’abandonner à leur sort – à la mort physique - les Indiens non reconnus.
Le même statut fut établi au Canada par la loi sur les Indiens : le ministère de tutelle gérait les fonds et les terres des tribus, l’Indien étant considéré comme un mineur devant être protégé – d’abord contre lui-même et ses penchants naturels à la sauvagerie ! – et pris en charge, l’objectif déclaré étant la disparition des réserves et des collectivités indiennes par l’assimilation individuelle à la population canadienne, la transformation de l’Indien en citoyen canadien.
Les Indiens d’Amérique du Nord ont subi dans leur chair, tués presque jusqu’au dernier, l’ingérence de la civilisation occidentale et de son mode de production capitaliste qui n’a d’autre logique que de produire, quel que soit le prix – humain, écologique, culturel… - à payer – et, pour ce faire, à étendre sans cesse son espace de domination. Un de leurs bourreaux, le général Sherman, le déclarait ingénument dans une lettre adressée à un fameux tueur d’Indiens, Buffalo Bill : "Autant que je peux l’estimer, il y avait, en 1862, environ 9 millions et demi de bisons dans les plaines entre le Missouri et les montagnes Rocheuses. Tous ont disparu, tués pour leur viande, leur peau et leurs os [...]. À cette même date, il y avait environ 165 000 Pawnees, Sioux, Cheyennes, Kiowas et Apaches, dont l’alimentation annuelle dépendait de ces bisons. Eux aussi sont partis, et ils ont été remplacés par le double ou le triple d’hommes et de femmes de race blanche qui ont fait de cette terre un jardin et qui peuvent être recensés, taxés et gouvernés selon les lois de la nature et de la civilisation. Ce changement a été salutaire et s’accomplira jusqu’à la fin.
-
Référence SVP...
Surtout que ce texte comporte des erreurs.
Qualifier Buffalo Bill de "tueur d’Indiens", par exemple. Il s’est contenté de remporter un duel contre un chef Sioux, Yellow Hand, au cours duquel il aurait pu se faire tuer aussi.
Plus tard il a essayé par tous les moyens d’éviter le carnage de Wounded Knee. Et si l’on sourit encore de son spectacle de l’Ouest Sauvage, son attitude, pour l’époque, était des plus favorables envers les Indiens.
D’ailleurs c’était également un grand défenseur des droits des Noirs et des Femmes, partisan du suffrage féminin et célébrant, lors de l’intervention à Cuba en 1898, l’union des ’blancs-noirs-rouges’ (j’ n’invente pas !) au sein des troupes américaines.
Pour répondre à Fouad -
L’histoire est tragique, surtout auand des peuples s’affrontent pour une même terre.
Je te rappelle d’ailleurs, à propos de Gaza, que j’ai qualifié l’attaque israëlienne d’"abomination" (et j’insiste sur ce mot) mais que j’en rendais responsable l’attitude suicidaire du Hamas.
Quant à la conquête de l’Amérique, à moins de considérer que les colons européens, mus par une retenue que même notre époque ne saurait connaître, auraient du rester chez eux en attendant l’aval des autorités d’immigration des Native Americans, elle a été marquée par des atrocités des deux côtés, beaucoup de mauvaise foi de la part des autorités U.S., des malentendus entre modes de vie diamétralement opposés.
John Neihardt, l’auteur de "Balck Elk Speaks", un classique dans le domaine, qui avait vécu longtemps auprès des Sioux, estimait que les deux côtés, dans cette tragédie avaient ’leur’ droit pour eux, et qu’il s’agissait de la dernière phase de la grande migration indo-européenne, partie des steppes de Russie trois mille ans plus tôt. -
Armand,
ce qui est chiant avec toi c’est cette tendance à renvoyer les forts et les faibles dos à dos.ça c’est pas possible pour moi et que l’histoire pousse ds ce sens ne concerne pas mon jugement actuel.
je sais pas si tas lu l’article de Bricmont à propos de Gaza,c’est un modèle ds le genre.va le lire.
un autre truc plus pratique , si tu était du côté des indiens ton raisonnement quel pertinence lui resterait il -
Fouad,
C’est chiant mais justement ça colle de près à la vie. C’est rare que tout soit noir ou blanc. En plus nos critères se modifient avec le temps. Personne de nos jours n’invoquerait le droit de conquête comme critère de légitimité, or toutes les civilisations, il y a à peine plus de cent ans, n’y voyaient aucun inconvénient.
De plus, ’forts’ et ’faibles’ c’est très relatif et ça peut changer - les forts d’un jours sont les faibles du lendemain, et vice-versa. De plus, les ’faibles’ (comme les ’forts’) n’ont pas nécessairement raison ou tort du fait de leur faiblesse - ou de leur force.
Comme je te l’ai rappelé plus haut, tout au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, les Indiens étaient nettement plus ’forts’ que les colons. Ce qui fait que ces derniers vivaient dans la terreur constante d’eux.
Bon, je te laisse avant de te causer une migraine ! -
life-in-the-dead.over-blog.com/
Bon courage il y a 23 textes.-
maharadh,
OK, j’y jeterai un coup d’oeil.
J’ajouterai concernant Sherman (et Sheridan, son âme damnée), que leur politique a été effectivement l’extermination non pas des Indiens (directement) mais de tout ce qui leur permettait de vivre dans l’indépendance - et dans un état de guerre avec le gouvernement U.S.. Camps, bisons, tout était désormais une cible, surtout en hiver.
Horrible, n’est-ce pas ?
Mais on remarquera que ce traitement ne fut pas l’apanage des Indiens, que le duo en question l’avait déjà infligé aux Sudistes à partir de 1864. Destruction de toute la valléed du Shenandoah "afin qu’un corbeau soit obligé de porter ses prores provisions", de la Géorgie, incendies, pillages (les "bummers").
Mais bon, on est plus sensible au sort des Sioux qu’à celui des Sudistes esclavagistes, n’est-ce pas ? -
@ fouad et bois guibert, restez dans vos haines si vous le voulez, quant à moi je préfère échanger avec des personnes non haineuses.
-
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@armand,
Je pense que le terme tueurs d’indiens par l’auteur de mon texte concernant W.Cody est bien adapté à son cas même s’il n’a pas tué directement des indiens , en lisant sa biographie on peut très bien comprendre qu’effectivement il l’a fait de façon indirecte en se rendant complice du massacre des bisons.
Voilà ce que j’ai trouvé sur Mr W.CODY :
Né sous le nom de William Cody, Buffalo Bill tente de faire fortune en découvrant de l’or. En vain. Il prend alors part à la guerre de Sécession, avant de soutenir le général Custer dans sa lutte contre les Indiens d’Amérique. Il poursuivra la lutte même après la mort du général. Il se fait rapidement un nom, qui retentit dans toute l’armée lorsqu’il élimine le chef des Cheyennes, Main-Jaune. Grand chasseur, il joue également un rôle important dans la disparition des bisons d’Amérique. Faute d’avoir réussi dans la ruée vers l’or, il profite de sa popularité et fonde un cirque ambulant, dont il est la vedette. Ses déambulations dans le monde sont un véritable succès.
http://www.linternaute.com/biographie/buffalo-bill/biographie/
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Buffalo Bill, des paines du far-west au plaines d’Abraham
Au printemps de 1897, les gens de Québec apprirent avec plaisir et étonnement que le grand Buffalo Bill ferait un arrêt dans leur ville. Le colonel William F. Cody était alors l’un des grands héros nord-américains. Ancien éclaireur de l’armée américaine, il s’était illustré par ses prouesses de chasseur de bisons, et ces prouesses lui avaient valu son surnom de Buffalo Bill. À son sujet, la réalité et la légende s’entremêlaient. Plus de 1 300 petits romans à dix sous distribués à Québec comme dans tous les coins de l’Amérique racontaient ses aventures et faisaient rêver les jeunes.
www.capitale.gouv.qc.ca/produits-services/publications/publications/ ?ordre=a&p=2
Quand on parle de Buffalo Bill, cela évoque pour la plupart d’entre nous avant tout l’image du célèbre chasseur qui gagna ce surnom en tuant plusieurs centaines de bisons pour le compte d’une compagnie de chemin de fer (afin de fournir en viande les ouvriers de la compagnie Kansas Pacific chargés de construire la ligne entre Abilene et Sheridan). Mais William Frederick Cody, de son vrai nom, est aussi associé au mythe du cow-boy (les hommes chargés de convoyer les troupeaux de bœufs d’un point à un autre sur un territoire), mythe qu’il a en fait contribué à populariser, et ça beaucoup moins de gens le savent. Tout comme le fait qu’il fut tour à tour : convoyeur pour la compagnie Russell, Majors & Waddell (alors qu’il n’a pas 11 ans !), croise les pas d’une autre légende américaine : James B. Hickock dit Wild Bill Hickock, et deviennent amis, chercheur d’or, trappeur, cavalier pour le Pony Express (le plus jeune de l’histoire de cette compagnie car il n’a alors que 13 ans), soldat du 7ème de cavalerie du Kansas au cours de la guerre de Sécession, éclaireur pour différents régiments, chasseur émérite de bisons, un temps même hôtelier, etc,…
lecarnetdeburidan.unblog.fr/tag/buffalo-bill/
William Frederic Cody, dit Buffalo Bill, (26 février 1846 à North Plate, Comté de Scott, Iowa - 10 janvier 1917 à Denver, Colorado) est une figure mythique de la Conquête de l’Ouest.
Son père était un homme du Kansas, blessé par ses adversaires anti-esclavagistes après un discours lors des événements qui précédèrent la guerre de Sécession. Il finit par en mourir en 1857. Le jeune W.F. Cody devint soldat pendant la guerre. Après une vie aventureuse, débutée à 14 ans, où il participe aux guerres indiennes en tant qu’éclaireur et au développement du Pony Express, il entre dans la légende grâce à l’écrivain Ned Buntline qui raconta ses aventures. Son nom en langue indienne (Sioux) était « Pahaska ».
Son surnom provient du fait qu’il fournissait en viande de bison (buffalo en anglais) les employés des chemins de fer Kansas Pacific et qu’il gagna un duel contre Bill Comstock en tuant 69 bisons contre 48 en une journée. Pour l’anecdote, beaucoup de ces bisons tués n’étaient pas consommés. Ils furent juste abattus pour le prestige des chasseurs. Les bisons consommés, par ailleurs, ne furent dépecés que si leurs flancs n’étaient pas en contact avec le sol, évitant ainsi aux chasseurs de se fatiguer à les retourner.
fr.wikipedia.org/wiki/Buffalo_Bill
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Pour la petite histoire. Certains avaient un sens des affaires apres la conquête, Par exemple savez-vous que la ville de Détroit A été créer par un amérindien, (inuit du Canada) du nom de Pontiac trappeur de son état, et un escroc vendeur de fourrure vers la France, dont le nom était le Marquis de Cadillac né dans le limousin. Très très longtemps après qu’une Usine de GM fût construite, il a été donné que des noms français a leurs voitures et encore aujourd’hui, c’est nom existent. Pontiac, Cadillac, parisienne, coupé de ville, et bien d’autres, tout comme limousine du nom de la province ou est né le marquis, pour désigner les voitures de luxes.-
Merci pour cet article et les liens. Geronimo est un personnage fascinant. A signaler une superbe bande dessinée qui retrace sa vie, d’après ses mémoires : Geronimo, mémoires d’un résistant apache, de Lugrain et Xavier aux éditions Delcourt.
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