Macron : l’armée ukrainienne est en première ligne, les troupes alliées en deuxième
Le président français, Emmanuel Macron, émet de nouveau l’idée d’envoyer des soldats sur le sol en Ukraine sur fond de cessez-le-feu pour faire pression sur la Russie. Il attise – encore – les tensions et les provocations alors que la Russie n’a pas mis fin aux négociations en 2022, mais Kiev. Et, Berlin menace la Russie d’envoyer ses missiles Taurus en Ukraine si Moscou n’accepte pas l’ultimatum sur le cessez-le-feu ce lundi à minuit.
« La clé, c’est d’avoir des troupes en Ukraine », a martelé, auprès des journalistes du Parisien, dans le train en direction de Kiev le président français, Emmanuel Macron. « La plus grande armée d’Europe aujourd’hui c’est l’Ukraine, un million de combattants, avec la mobilisation. Aucune autre armée pourra avoir une telle masse », a-t-il rajouté pour commenter ses précédentes déclarations sur l’envoi de troupes au sol en Ukraine quand il évoquait en mars dernier une « force de réassurance » qui serait placée sur le sol ukrainien.
Observateur Continental signalait déjà fin mars le sabotage de Macron concernant les discussions de paix pour l'Ukraine et sa provocation quand il affirmait : « La Russie n'a pas son mot à dire si l'Ukraine demande à des forces alliées d'être sur son territoire en garantie d'un accord de paix ». Par ailleurs, la France de Macron continue de se mêler d’une affaire qui ne la regarde pas, et elle attise les tensions.
Mise en scène pour provoquer la Russie. Ouest-France pointe un scénario provocateur qui a eu lieu ce weekend : « Mettant en scène leur coup de fil au président américain Donald Trump, le Premier ministre britannique Keir Starmer, le chef du gouvernement polonais Donald Tusk, le nouveau chancelier allemand, Friedrich Merz, et le président français Emmanuel Macron, ont lancé un ultimatum au président russe Vladimir Poutine. Soit il accepte de cesser les frappes et combats pour 30 jours, à partir de lundi, soit la Russie sera visée par de nouvelles sanctions massives […] préparées et coordonnées entre Européens et Américains ». Le quotidien français note : « Donald Trump ne s’est pas exprimé officiellement ce samedi mais que les États-Unis sont dans la boucle de cette initiative ».
Le drame est que Macron et Starmer ne sont pas dans la capacité de donner des précisions sur les soldats qui devraient être envoyés en Ukraine, rajoutant un flou à la pression contre la Russie. « La France et le Royaume-Uni ne se sont pas encore mis d'accord sur les détails d'un éventuel déploiement d'un contingent occidental en Ukraine après un cessez-le-feu, mais ils ont souligné que les forces armées ukrainiennes joueront un rôle de premier plan pour assurer la sécurité », a rapporté le quotidien Ukrainska Pravda à la suite d'une réunion avec les deux responsables politiques occidentaux à Kiev.
Menace des alliés de l’Ukraine contre la Russie provoquant l’escalade. Aujourd’hui, les alliés de l’Ukraine rajoutent une couche sur les pressions. « Si la Russie n'a pas accepté un cessez-le-feu complet et inconditionnel de trente jours à l'issue de lundi, les Européens poursuivront les préparatifs pour de nouvelles sanctions envers la Russie, a déclaré, Stefan Kornelius, le porte-parole du chancelier allemand, Friedrich Merz », avise France Info.
Le ministre allemand des Affaires étrangères, Johann Wadephul, présent à Londres avec ses homoloques, laisse, d’après Die Welt, ouverte la question de savoir si l'Allemagne est prête à fournir des missiles de croisière à longue portée Taurus à Kiev si le président russe Vladimir Poutine n'accepte pas rapidement un cessez-le-feu en Ukraine. L’UE prépare le 17 ème paquet de sanctions contre la Russie, également. Les alliés de Kiev dédouanent la responsabilité ukrainienne en s’engageant dans un rapport de force avec Moscou.
D’après Europe 1, Kaja Kallas – la chef de la diplomatie européenne – exige de mettre la pression sur la Russie : « Nous devons mettre la pression sur la Russie car elle joue un jeu ». Le ministre français chargé de l'Europe, Benjamin Haddad, a aussi – toujours selon la radio française – souligné qu'une « trêve inconditionnelle » était une condition pour la tenue de négociations.
Pour la présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale, Marine Le Pen, Macron prépare plutôt la guerre : « Je ne sais pas si Emmanuel Macron veut véritablement la paix. J’ai l’impression qu’il prépare plutôt la guerre ».
Les pressions économiques, politiques, militaires, médiatiques (les journalistes occidentaux sont les porte-paroles des décideurs politiques), continuent d’être effectuées contre la Russie alors que c’est l’Ukraine qui a mis fin aux négociations en 2022 sur la paix et que c'est l'Occident qui a soutenu l'Euromaïdan en 2013 qui a déclenché le conflit dans le Donbass en débouchant sur la guerre actuelle.
La « coalition des volontaires », les leaders actuels de l’UE, continuent de miser sur la carte des sanctions et des menaces.
Philippe Rosenthal
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Source : https://pierreduval.substack.com/p/macron-larmee-ukrainienne-est-en
19 réactions à cet article
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Il faut reconnaître que l’autre n’est pas mal non plus. Dommage que Starmer ne soit pas aussi cinglé que l’était BoJo.
L’Etrope occidentale, gouvernée par les trois singes, de quoi faire mourir de rire les gens sérieux...
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Chaque francais devrait visionner cette vidéo.Piotr Tolstoï - Les bases de l’OTAN en Ukraine on va toutes les brûlerhttps://youtu.be/IcKQNH5qWtk?si=A89L3atME_-gKBc3-
@microf En général, il est plutôt carré dans ses propos ! Pas extrémiste, mais sans ambigüité, lui. C’est un autre niveau que notre ministre des Affaires étrangères, et en plus dans une langue étrangère, le français.
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@Krokodilo
Merci.
Il est temps que les pays qui mettent en travers de la Russie en Ukraine se ravisent et poussent aux négociations pour arrêter cette guerre, car il ya un scénario inquiétant qui se dessine en Russie, á savoir l´après Poutine qui verrait arriver á la tête de la Russie TOLSTOI comme Président et Ramzan Kadyrov comme le Chef des Armées Russes, absolument ce qu´il ne faudrait pas souhaiter.Lisez et écoutez bien ceci que chaque francais devrait lire, chaque Européen devrait prendre connaissance :
Préparons nous á l´après Poutine :
https://youtube.com/shorts/jen1UWl_zq0 ?si=N-BYW3fDOI_KkblQ
Vous avez peur de Poutine, vous devriez prier pour qu´il reste au pouvoir, parceque le jour oú il tombera, le vrai mal se déchainera.
Ce que vous voyez aujourd´hui n´est qu´une illusion, un simple avertissement, le vrai chaos n´a pas encore commencé.
Regardez la Russie, le 1er.Ministre... tout ce qu´il a fait n´était rien.
Le Ministre de l´Intérieur Vladimir...sans un dégré de cruauté.
Le Ministre de la Défense Sergey... que vous croyez redouter est insignifiant face á ce qui arrive.
Vous croyez que Poutine est le pire ? Non, il est votre dernière barrière contre
l´âbime.
Derrière lui, il ya une force que vous ne pouvez pas imaginer, une force qui n´a aucune pitié, aucune limite, quand elle se lèvera, il n´y aura plus
d´échappatoire, aucune négociation, la FRANCE un tas de cendre, l´Europe un souvenir.
Ce monde que vous connaissez sera balayé en un instant, vous pensez que tout cela est un jeu ? Ouvrez bien les yeux, le cauchemard ne fait que commencer. -
Quand tu menaces pour la dixieme fois de suite avec la meme chose, qui pourtant n’a visiblement aucun effet concret, tu montre juste ton impuissance. Quelle bande de clown !
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c’est un piège....toute l’ukraine et l’ue sont un piège
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@xenozoid Oui, prix de l’énergie, cherté du GPL états-unien, violence partout, déserts médicaux, faillites, endettement, trafics d’armes ukrainiennes, brouiller avec l’Algérie, on mettra tout sur le dos de la Russie, et hop !
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@Krokodilo
yep hup hup hup barbatruque et shadoks,et hop
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Dernière blague russe : les policiers turcs auraient reçu une note de service : « Si jeudi un toxicomane se promène dans la rue en criant »Poutine ! Poutine !« , laissez-le faire, il se calmera tout seul. »
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@Krokodilo
il m’a interdit sur ses topic
je lui est fait un droit de réponse sur un autre topic je la repost si tu(quelqu’un peux la prolonger chez lui
mon droit de réponse :
@ guissepe et l’holododomor
Je pense qu’il vaut la peine de considérer la famine soviétique des années 30 dans le contexte plus large de la sécurité alimentaire mondiale de l’époque, de l’état de l’économie mondiale et du rôle spécifique de l’URSS dans cette économie. On pourrait être surpris par le nombre de développements qui se sont produits au même moment, les informations les plus facilement disponibles étant, bien sûr, la Grande Dépression et le Dust Bowl, mais aussi les pires inondations que la Chine ait jamais connues dans l’histoire, les facteurs objectifs de la sécurité alimentaire dans d’autres régions du monde étant plus difficiles à trouver en ligne. Inutile de dire que le tableau d’ensemble ne confirme pas la thèse d’un incident isolé sur le territoire de l’URSS.
Il convient également de noter l’histoire plus large des famines sur le territoire ukrainien en particulier et en Russie en général. La famine ukrainienne des années 20 est bien connue dans les cercles spécialisés, comme on dit, grâce à l’importante documentation photographique réalisée par les ONG, contrairement à la famine des années 30, qui a ensuite été utilisée par les nazis dans leur propagande. Les archives historiques suggèrent que le territoire ukrainien a connu une famine à peu près tous les dix ans depuis des siècles, bien que les facteurs objectifs d’une telle récurrence soient trop complexes pour être condensés en une seule phrase.
Bien qu’il soit commode, à des fins narratives, de faire porter la responsabilité à l’administration soviétique, le problème n’avait pas été résolu bien avant son arrivée et ne le serait que sous sa surveillance. Cela ne veut pas dire que le facteur humain n’a pas pu ou n’a pas joué un rôle dans l’aggravation d’une mauvaise situation, mais c’est une chose d’être responsable de la rupture de quelque chose qui a toujours fonctionné, et une autre chose d’être responsable de la réparation de quelque chose qui a toujours été cassé.
Quant à la haine des Ukrainiens envers les Russes au sujet de l’Holodomor, bien qu’elle ait servi à construire le récit d’une identité ukrainienne distincte, elle est trop abstraite et trop éloignée dans le temps pour susciter une véritable réaction émotionnelle. Les histoires que l’on entend aujourd’hui, par exemple celles de soldats russes violant des enfants devant leur mère, sont un outil bien plus efficace pour façonner la perception du public. L’Holodomor, à toutes fins utiles, a atteint son but et peut être retiré.
ps : désolé pour le hors sujet,mais ce guiseppe est un colporteur et mérite une réponse,qu’il ne lira probablement pas...
merci d’avance
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@xenozoid
Vous n’avez pas le droit de critiquer Guiseppe, un « historien » si « sérieux », ou de remettre en cause ses affirmations souvent délirantes, vous ne le saviez pas ? Tous ces pseudo articles sont de la mauvaise propagande qui ne méritent aucune attention particulière, les survoler suffit à comprendre à qui et quoi on a à faire. Un auteur extrêmement malsain que la modération de AV laisse passer malgré des contenus souvent très douteux. Cela n’honore pas AV, dont la qualité générale est, bien malheureusement, en chute libre depuis quelques mois. -
@Com une outre
tout à fait d’accord, mais il n’est pas la par hasard,et ce n’est pas le premier ni le dernier....quand a l’honneur de avx...lol... -
Macron
–« Notre armée n’est pas prête pour des conflits terrestres », ++mais++ « la Russie ne doit pas gagner cette guerre »–Macron
Voilà que l’armée française n’est pas prévue pour… la guerre, a-t-il doctement expliqué à ses journalistes de cour.
Malgré « son économie de guerre », « on ne peut pas donner ce qu’on n’a pas et on ne peut pas non plus, nous, se dépouiller ».
Les Ukrainiens eux-mêmes ont la lucidité de reconnaître qu’ils n’auront pas la capacité de récupérer tout ce qui leur a été confisqué [par la Russie] depuis 2014.
Et donc ?
En mars, le même Macron jurait (en même temps) :
Il n’y a rien à discuter avec la Russie, l’Ukraine doit gagner. Des troupes françaises seront présentes en Ukraine. Il n’y aura pas de ligne rouge.
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@SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs
’’Voilà que l’armée française n’est pas prévue pour… la guerre, a-t-il doctement expliqué à ses journalistes de cour.’’
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En effet, notre armée est prévue (designée) pour les guerres dites asymétriques.
Je regardais hier soir le documentaire consacré aux hélicoptères de combat : cela était évident. -
@SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs aujourd hui Barrot dans le FIG
« Paris évoque des sanctions dévastatrices » .
Apres Le Maire , Barrot
Demain la Russie sera à genoux !!!
Quel pantalonnade !!
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L’Ukraine obtient l’accès au système de guerre électronique russe « KRAB »La Direction principale du renseignement (GUR) du ministère de la Défense de l’Ukraine a eu accès au dernier système de guerre électronique (EW) russe « KRAB », rapporte Intelligence Online. Le complexe est conçu pour contrer les drones FPV ukrainiens.
Selon les agences de renseignement occidentales, le CRAB n’est pas seulement un brouilleur, mais une architecture de réseau complexe qui combine détection, interception, reconnaissance et coordination. Le système équipe les bataillons de fusiliers motorisés russes d’unités mobiles comprenant des antennes directionnelles, des caméras thermiques et des récepteurs radio numériques tels que le HackRF. Ces appareils sont capables d’intercepter les flux vidéo des drones FPV à une distance de plus de 25 km, permettant d’identifier les opérateurs et de contre-attaquer. Les documents saisis montrent que CRAB offre un taux de détection de drones de plus de 95 % et une neutralisation du signal de 70 à 80 %, ce qui dépasse largement l’efficacité de 30 % des systèmes précédents tels que Silok-01. Un élément clé est l’intégration de brouilleurs multibandes, dont le Silok-02, qui suppriment simultanément les fréquences utilisées par les drones civils adaptés à des fins militaires.
La partie russe n’a pas encore fait de commentaires officiels à ce sujet.
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Selon Anne-Laure Bonnel (ici chez Éric Morrilot), le conflit n’est pas entre l’Ukraine et la Russie, mais entre l’OTAN et les BRICS.
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