Mémoire
La mémoire est active, elle n’est pas ces cartons au grenier que l’on dérange de temps en temps histoire de dépoussiérer l’atmosphère, les temps se conjuguent en notre cerveau, c’est pas chacun son tour, chaque chose en son temps : l’individu est indivisible, et son monde est un. Certes, complexe, formé de tant d’éléments que les plus cons s’y perdent, mais enfin, nos élites ne sont-elles pas choisies pour leur intelligence suprême ?
J’ai trouvé cette vidéo extrêmement bien faite et dans ces temps où la violence d’État a trouvé exutoire en instillant la peur… de la Nature – remontant en cela dans les temps anciens, ceux de l’Ancien Régime politique que nos poudrés ( ce n’est pas un hasard !!) veulent faire revivre !— je pense nécessaire de remettre les pendules à l’heure, et ne pas oublier.
Beaucoup de Gilets Jaunes ont eu peur aussi, mais après, et d’autre chose, beaucoup d’entre eux s’ils attrapent un rhume aujourd’hui disent : j’ai le COVID… même s’ils l’ont déjà eu !
Mais notre chef est non seulement pas très intelligent qui ne sait régler aucun problème hors séduction ou répression, mais il a l’air de n’avoir pas le moindre instinct de survie, à se représenter aux élections.
À ce sujet, une réflexion : ceux qui font la force vive de ce pays, jeunes, travailleurs, qui ont une famille et assez d’intelligence pour avoir des centres d’intérêts, ne sont informés que par la radio dans leur voiture et éventuellement la télé au Journal du soir si toutefois ils l’ont. C’est dire si les forces vives de notre pays sont tout à fait désinformées.
Vives ou retraitées, d’autres ne font pas la différence entre le maghrébin – genre Zeneb - et le petit imam de banlieue et ses adeptes, ou bien les trafiquants de coke ou autres joyeusetés. On nous inonde de nouvelles insignifiantes dans lesquelles nous faisons perdre sens aux choses importantes. Dans la surabondance tout se vaut, et ne vaut rien.
On peut quand même constater que l’épisode COVID fut un bienfait pour les gouvernements de tous les coins du monde où ça commençait à coincer… de la à prétendre qu’il y avait volonté…
Les Canadiens qui ont été parmi sinon les plus contraints et humiliés du monde, se rebiffent… comme c’est bizarre ! Il y avait là-bas des alerteurs, des groupes, des réseaux de résistance très puissants, qui avaient des tentacules dans le monde entier, francophone en tout cas. Les Français suivent, et des rassemblements, des marches autotractées sur Paris sont organisées : pour arriver le 11 et le 13 à Bruxelles.
Notre société est si déliquescente et débile qu’on se demande bien si on pourra s’en sortir ; l’optimisme c’est que la Vie est la plus forte mais quand même :
- La libération de la femme ? La femme était en prison, malheureuse elle ne disait rien, au bout de deux mille générations elle décide de se libérer, et que fait-elle ? Elle se venge , des méchants garçons qui l’ont enfermées pendant des siècles, elle les accuse, elle les exploite et veut leur piquer leurs sous.
- La pauvreté du peuple ? Le pauvre serf ne mangeait pas de la viande une fois par mois, il mangeait ce qui restait dans le jardin, pain noir et saindoux parfois. Une fois désappauvri par le progrès, il se venge : il mange de la viande, ou charcuterie, trois fois par jour, peu importe d’où elle provient.
-La vie était dure, les tâches quotidiennes étaient ingrates ; le progrès a facilité les choses, on n’a plus envie de rien foutre, c’est tout juste si on trouve justifié de sortir sa poubelle, alors se rendre compte que ça fait beaucoup de déchets, les siens multipliés par des millions, faut pas déconner.
-Ça fait presque cent ans qu’on a des vacances, mais c’est comme si c’était neuf, tout récent, on a pas de mesure, on n’a pas d’originalité, on va tous à la mer l’été à la montagne l’hiver ; la neige artificielle, ça ne nous gâche pas le plaisir et les plages bondées, les embouteillages, la côte archi bétonnée ne gâchent pas la vue de notre bungalow en arrière cour !
Bref ; la force d’inertie du goûtage du luxe de bazar même médiocre, ça n’a pas l’air de vouloir se dépasser ; pas l’air de devoir s’arrêter. Dans ma bêtise hébétée je pensais qu’il ne faudrait pas cinq générations pour qu’on se rende compte qu’on a été couillonnés et que tous ces artifices sont des foutaises.
Quant à la consommation, il n’y a même plus assez de pauvres en nos contrées pour absorber toutes les fringues données, les meubles, les machines à peine démodées ; les déchetteries débordent mais IKEA continue de déboiser et de vendre des voluptés abordables.
On ne peut pas sortir de chez soi cinq minutes sans voir l’absurde gaspillage, pollution, enlaidissement, partout, partout. Il n’y a pas de raison que chacun ( puisque dorénavant on vit chacun seul en sa demeure) n’ait pas sa petite villa entourée de grillage, avec une route bétonnée jusqu’à la cuisine pour pas salir le pavé… !
… je ne vais pas faire la liste exhaustive de l’impossible vulgarisation du luxe même au rabais des riches ! Allez-y la graisse de coco c’est tellement bon à la santé, et les avocats, et le chocolat, et le café… personne ne pense un seul instant à l’impossible production, locale mais pas de chez nous, de ce à quoi vous avez bien droit !
Personnellement, j’en ai la nausée. Et ma frugalité bien inefficace n’est pas un sacrifice !
Alors, la révolte des Gilets Jaunes, sur quoi elle pourrait bien déboucher si personne n’a conscience de là où il faut aller ? Si on ne fait que vouloir plus, encore plus, plutôt que vouloir mieux ? Moins, mais mieux. Ou plus pour ceux qui ont encore aujourd’hui moins. Si on a les mêmes tactiques qui ont prouvé leurs limites et même leurs dangers ? Si on n’a pas bien saisi la profondeurs des couches superposées, de l’apparence aux secrets de la psyché, et si on n’en a pas bien saisi la signification ?
La seule chose qu’il faut savoir, pour décoder, c’est que quand on ignore mais qu’on s’accommode de la réalité sans savoir exactement ce que l’on brime en soi, on rejettera celui qui voit, qui sait si toutefois il s’en venait à vouloir l’expliquer ! Et que celui qui voit le sache : il sera toujours rejeté.
À partir de là on devine la difficulté et la lenteur du chemin, voire son impossible destination.
La crise économique qui débute et nous pend au nez, nous obligera à la consommation locale, modeste, bien gérée, partagée… et c’est ce qu’il nous faut préparer.
Bon, c’est pas le tout, je vous laisse un peu de temps pour regarder, écouter cette vidéo ; elle m’a redonné confiance ! Elle nous redonne confiance en l’humain parce qu’il est impossible que l’inhumaine stupidité gagne.
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