« La gouvernance mondiale s’impose aux États » tel est le titre de l’article de Michel Pébereau dans le magazine Challenges d’octobre dernier [1].
Le président de BNP Paribas y déclare que "jamais le besoin d’une gouvernance mondiale n’a été aussi manifeste" et que "tout cela suppose que les États acceptent certains transferts de souveraineté. Les opinions publiques n’y sont guère préparées. Dans ce domaine, l’Europe a un savoir-faire à proposer, qui a permis la création de la BCE et de l’euro, deux indéniables succès".
Vous avez raison, M. Pébereau, l’Union européenne, dont l’un des "pères fondateurs" est le banquier Jean Monnet [1], a une expérience incontestable pour manipuler les Citoyen(ne)s, dissimuler les enjeux et bafouer les souverainetés populaires.
La construction européenne se fait sans les peuples, mais plutôt dans le secret des clubs de "réflexion" [2] tels que l’Institut Aspen dont vous êtes le président. Lors du séminaire du 22/01/08 organisé par votre club, vous aviez invité Frits Bolkestein pour qu’il vous apporte son regard sur la "ré-invention" de la France [3]. Ce dernier avait-il anticipé le fait que sa directive serait transposée en catimini deux ans plus tard dans la législation française [4] ?
M. Pébereau, étant donné que vous êtes un ancien enseignant de l’I.E.P. de Paris et l’actuel président du conseil de direction de cet établissement [5], il est utile de vous rappeler -pour l’amélioration des cours-, l’article 25 de la Déclaration des Droits de l’homme et du citoyen de 1793 : "la souveraineté réside dans le peuple ; elle est une et indivisible, imprescriptible et inaliénable".
"Quelque chose doit remplacer les gouvernements, expliquait David Rockefeller, fondateur du Groupe Bilderberg et de la Commission trilatérale. Le pouvoir privé me semble l’entité adéquate pour le faire." [6] Michel Pébereau, faîtes attention, vous êtes de plus en plus influencé par vos ouvrages de science-fiction.
Devant le monticule des dettes, en particulier celles des États, rien de telle que la gouvernance mondiale de l’oligarchie financière avec à sa tête Michel Pébereau et ses acolytes !
Michel Pébereau a produit un rapport [7] à la tête d’une commission sur l’évolution de la dette publique de la France en 2005. La dette publique, une affaire rentable...pour les banquiers. C’est amusant de constater que vous étiez conseiller technique auprès du ministre de l’économie et des finances, Valéry Giscard d’Estaing, lors de la promulgation de la loi déterminante du 3 janvier 1973 [8] qui a transféré le droit régalien de création monétaire de l’État sur le système bancaire privé, aboutissant à cette phénoménale dette de l’État.
Mais "le propre d’un banquier, répond, ironique, Pébereau, c’est de savoir garder le secret." [9]
Pébereau est un sinistre sire, un libéral glacé au cynisme bien ancré.
Extraits d’un récent discours : "Il reste donc à faire de nombreux efforts structurels. Il faut rétablir
la confiance dans les banques, sauver les entreprises menacées,
renforcer les contrôles mais ne pas les rendre trop contraignants,
autrement dit les repenser.« »Le système de l’organisation monétaire internationale doit aussi
repenser ses missions d’origine. De plus, il faut lutter contre les
tentations protectionnistes (la plupart des plans mis en œuvre l’ont été
dans un cadre national, non mondial). "La poursuite de la mondialisation est
notre avenir" affirme Michel Pebereau, qui voit là le plus sûr
moyen d’équilibrer l’économie, car la mondialisation, malgré ses
difficultés ou ses inconvénients, est le gage d’une croissance
économique. En conclusion, il explique qu’il convient de croiser la
volonté de coordination des politiques économiques et monétaires avec
l’esprit de coopération par des accords internationaux.« http://www.podcastjournal.net/Le-bilan-de-la-crise-par-trois
Pébereau voit surtout dans la mondialisation le moyen de poursuivre sa course au fric. On cherche en vain dans ses discours le mot »social« . Un de ces gestionnaires glacés et calculateurs, comme les affectionnent les groupes d’actionnaires.
Sinon, on peut se demander pourquoi Pebereau parle de »gouvernance mondiale". C’est pas en période de crise qu’on reforme le système, mais ce genre d’idée doit courir dans les milieux d’affaires que fréquente exclusivement le-dit Pébereau. Mais il se garde bien de dire en quoi consisterait cette gouvernance mondiale, et surtout à quoi elle servirait et quel serait son programme. Quand on cache soigneusement ce genre de chose, c’est que ca doit pas être très avouable.
C’est là où on voit d’où viennent en réalité les idées de mondialisation, de déreglementation. Du monde financier. Pébereau est tres introduit dans le milieu politique, et nul doute qu’il trouve des relais pour passer son message. Nul doute aussi que Pébereau ne voit dans cette gouvernance que l’intérêt de son monde, celui de la finance et de certaines élites. L’histoire a prouvé que les intérêts des peuples sont fondamentalement antagonistes avec ces intérêts-là. La crise actuelle le démontre abondamment, si il y en a qui veulent encore croire que les puissants aient à coeur l’intérêt des gens.
Jean Monnet, Banquier Pébreau conseiller de Giscard. Balladur chef de cabinet de Pompidou. Sarkozy meilleur soutien de Balladur Giscard rédacteur de la constitution de l’UE Sarkozy qui passe en douce le traité de Lisbonne. Commissions Balladur
Les pièces du puzzle s’assemblent. On voit bien le réseau en place. C’est celui des magnats (maniaques) de la finance
L’UE a été fondé par les banques, pour les banques, c’est de plus en plus évident.
si tu souhaites avoir des retours serieux sur tout cela je te conseilles d’aller consulter sur dailymotion l’interview de pierre faillant de villemarest :
Bon écoutez bien les pauvres, si vous êtes pauvres c’est
parce que vous êtes cons ! Sinon vous seriez riche. Alors, moi qui suis
riche, donc intelligent, parce que né le cul dans le beurre avec une cuillère
en argent dans la bouche je vais vous donner à voir l’ultime vérité. are you ready
les débiles ? Bon voilà, vous resterez pauvre mais dans un monde
paradisiaque créé par des enfoirés de notre espèce, pour notre espèce ! Ne
suis-je pas de bon de conseil, moi le Dieu de la BNP ?
je viens de diner et j’ai nulle envie d’argumenter ce vomis qui pourtant est légion d’honneur :
« tout cela suppose que les États acceptent certains transferts de souveraineté. Les opinions publiques n’y sont guère préparées. Dans ce domaine, l’Europe a un savoir-faire à proposer, qui a permis la création de la BCE et de l’euro, deux indéniables succès ».
ce ne sont pas des humains .Je viens de découvrir qu’il s’agit en fait d’êtres maléfiques que l’on pourrait classer comme ’ivraie’ . Il faut empêcher à tout prix que ces crevures de diriger nos destins. Pour celà , mettre en lumière ce qu’ils sont vraiment . Voilà quelques sites pertiants pour comprendre l’incompréhensible :
« Quelque chose doit remplacer les gouvernements, expliquait David Rockefeller, fondateur du Groupe Bilderberg et de la Commission trilatérale. Le pouvoir privé me semble l’entité adéquate pour le faire. »
C’est exactement ce qui s’est passé avec les économies nationales : On crée les blocages, les crises et les pénuries avec la complicités des responsables politiques corrompus et incompétents puis ensuite on proclame la PRIVATISATION DES SECTEURS PRODUCTIFS ET ECONOMIQUES en général.
Le résultat est qu’en ce moment la survie de 80 pour cent des activités rémunérées dépend des humeurs des milliardaires malades devant les épouvantails gouvernementaux et étatiques.
Oui, si on écoutait celui que vous citez, on privatisera tous les gouvernement et même l’ONU et on mettra un misérable accumulateurs de milliards au fond du fauteuil pour décider quel paradis fécal à promouvoir.
Au lieu d’une gouvernance mondiale, moi je propose mieux et plus simple : Il faut juste légiférer la fonction politique et c’est cette législation qui sera la meilleure contrainte pour les politiciens en folie des grandeurs et pour les prédateurs incorrigibles et hors la loi !
Cette officier de la légion d’honneur française veut exporter les pratiques de l’UMP au dela de l’Hexagone : Il veut en finir avec le rêve de la démocratie en supprimant les gouvernements nationaux et les faire remplacer par les prédateurs des économies nationales .
Quelle visée pour une légion d’honneur !
Seule la promulgation de la « DECLARATION UNIVERSELLE DES DEVOIRS HUMAINS » pourra remettre à sa place chaque Etat et chaque gouvernement et du coup sera la meilleure réforme des Institutions internationales qui sont en ce moment un fardeau inutiles pour les économies !
Comme tous les nécons le disent si bien,exemple Monsieur michel Pédereau, Monsieur Baudouin Prot directeur BNP, Monsieur valérie Giscard d’Estaing, eux vivants le système ne changera pas.
Donc il faut que le peuple prenne acte de leurs propos !
On ne fait pas confiance à ceux qui nous ont mis dans la merde pour nous en sortir. Leur gouvernement mondial et leurs fantasmes de pouvoir ils peuvent se les garder.
Michel Pébereau a certainement une opinion sur la gouvernance mondiale très proche de celle de David Rockefeller : une gouvernance par l’entreprise.
Aujourd’hui des grandes entreprises mondiales ont un pouvoir considérable, et peuvent imposer leur volonté à certains pays. Face à cette évolution, le pouvoir démocratique est mal organisé : nous n’avons pas de parti politique mondial (Greenpeace peut-être ?), ni de député mondial, ni de débat politique mondial, ...
Je suis moi aussi un promoteur d’une gouvernance mondiale, mais basé sur la démocratie, en tant que contre pouvoir à l’entreprise.