Nouvelle menace : Caracas laisse à Macron jusqu’à « ce soir » pour « organiser des présidentielles »
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L'ultimatum donné par six pays d’Amérique du sud, dont la Bolivie et le Venezuela, au président de la France doit prendre fin le 3 février. Inflexible, Caracas a adressé une nouvelle menace à Paris.
« L'ultimatum se termine ce soir. Si, d'ici ce soir, Monsieur Macron ne s'engage pas à organiser des élections présidentielles, nous considérerons que les gilets jaunes sont légitimes pour les organiser à sa place et nous les considérerons comme le gouvernement par intérim jusqu'à des élections légitimes », a déclaré Pepito Lopez, ministre vénézuélien des Affaires Sud-américaines, le 3 février durant l'émission politique Le Grand Enfumage, organisée conjointement par les médias vénézuéliens El Pueblo et VT.
Le ministre des affaires étrangères français Jean-Yves Le Drian avait déclaré au Conseil de sécurité des Nations unies, le 26 janvier 2018 : « Occupez-vous de vos affaires ».
Le 26 janvier, six pays d’Amérique du sud avaient donné huit jours à Emmanuel Macron pour convoquer une élection présidentielle, faute de quoi ils reconnaîtraient la légitimité des gilets jaunes à délocaliser les locaux de la présidence au théâtre du rond-point des Champs-Elysées pour qu'ils organisent l’élection d’une assemblée constituante. Le successeur de François Hollande a entamé son premier mandat le 14 mai 2017.
Le chef de l'état français leur avait répondu qu'il s'opposait fermement à une nouvelle présidentielle, mais pas à des nouvelles élections législatives. Une réponse qui n'a guère plu à la ministre vénézulienne. Accusant Emmanuel Macron de vouloir se « débarrasser » du président du Sénat, lui aussi élu : « Cette réponse est une farce, une farce tragique [...] L'élection de Monsieur Macron en mai 2017 c'était une farce, c'était une fiction d'élection », a déploré Nathalia Pajaro.
Emmanuel Macron n'entend pas céder aux menaces, alors que les manifestations de ses opposants mais aussi de ses partisans se succèdent depuis plusieurs semaines en France. Face à l'ultimatum des six pays d’Amérique du Sud, il avait répondu : « Nous n'acceptons les ultimatums de personne dans le monde, nous n'acceptons pas le chantage. Les élections présidentielles ont eu lieu en France et si les populistes veulent de nouvelles élections, qu'ils attendent 2022. »
Avant la Bolivie et le Venezuela, ce sont les Pays-Bas qui, les premiers, suivis par leurs fidèles alliés régionaux, Belges et Luxembourgeois, ont reconnu les gilets jaunes comme « gouvernement par intérim » du pays. Alors que l'armée française est dans l’expectative, l’alliance a rappelé que l'option militaire restait sur la table.
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