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Obama-gay

Obama fustige, écrit Le Point, "la Russie et l'Afrique" parce qu'elles mettraient à l'Index "l'homosexualité". Sauf qu'il ne faut pas mélanger la position russe et par exemple "ougandaise". Cette dernière en effet voudrait appliquer la sentence qui a déjà cours en… Arabie Saoudite, et dans nombre de pays musulmans sans que Obama s'en offusque outre-mesure. Mais comme en Ouganda ce n'est pas au nom de l'islam que les homosexuels sont menacés de mort pas de pitié pour les faibles !…Qui viendra défendre l'Ouganda ?…alors que l'on décapite sans souci en Arabie...Par contre s'agissant de la Russie l'amalgame est osé car quoiqu'en dise le Laure d'Act-UP qui aimerait que tout le monde lui ressemble il se trouve qu'en Russie le pouvoir en place n'en veut pas… "Il" ne veut pas de quoi au fait ? Que l'homosexualité soit considérée comme un choix obligatoire pour prouver que l'on est "progressiste" et que cela devienne de fait en sourdine de la propagande chez les mineurs.

Avez-vous en France déjà feuilleté un dépliant d'éducation sexuelle visant à prévenir du sida ? Les positions homosexuelles sont présentées au même titre que les positions hétérosexuelles comme si elles étaient toutes interchangeables, comme si c'était des choix sans conséquences pour des adolescents à la psyché en formation alors qu'il n'est pas vrai que l'on puisse indifféremment passer de l'un à l'autre, sauf au Carlton de Lille peut-être ou à Act'Up sans doute avec Monsieur Laure. Sauf à réduire l'autre à n'être qu'un sexe, et à effacer l'amitié, cet amour platonique.

En fait cette demande d'égalité à tout prix est totalitaire comme on le voit si bien en France ou aux USA.

D'ailleurs il n'est pas étonnant que le soit disant refus de l'unilatéralisme avec Obama revienne par la fenêtre sur "la" question homosexuelle qui devient ainsi la nouvelle idéologie dominante à prétention universaliste. Ce qui aurait bien faire rire à Sodome ou dans la Rome de Caligula. Car il ne s'agit évidemment pas du sort des homosexuels qu'il faut prendre en compte si l'on est démocrate (et il ne sert à rien de faire l'amalgame avec quelques skins en quête de boucs émissaires). Il s'agit de cette homosexualité posée comme seule sexualité possible, comme sexualité supérieure comme semble bien l'affirmer un Bergé qui amalgame sans doute avec raison pensée gauche et pensée vantant la fierté homosexuelle non plus comme sexualité mais seule vraie sexualité digne de ce nom. La Russie s'y connaissant dans ce domaine préfère plutôt prendre les devants en matière de totalitarisme en germe, contrairement à ce que clame Le Figaro en soulignant certains écrits de Pouchkine. Car le problème n'est pas là.

Le problème est que son côté "pride" cherche à s'imposer comme genre aux côtés du masculin et du féminin, ce qui n'est pas rien ou la volonté de créer un troisième sexe. Vous voyez par ailleurs déjà la tournure totalitaire prise en Occident où c'est devenu une maladie que d'être contre : "homophobie", punie même par la loi, excluant donc toute critique de l'homosexualisme, ce que voudrait aussi atteindre certains islamistes. Ce qui renforce d'ailleurs l'intégrisme religieux.

D'où le silence de certains qui se disent que pour parer le nihilisme patent de l'idéologie du genre la montée en puissance de cet intégrisme pourra l'en empêcher. Ce qui est un très mauvais calcul.

Parce que les nihilistes sont prêts à faire des compromis avec les intégristes, on le voit ces temps-ci à propos du voile universitaire à l'Université (alors que sa présence n'est pas anodine). De tels compromis pousseront vers le communautarisme à terme. Pourquoi en effet imposer une non neutralité pour tous ? Autant permettre à chaque représentation du monde son éducation sa formation et bientôt son droit…Après le fractionnement des territoires voici venu le temps des fractionnements spirituels.

Reposons alors une énième fois le problème : Si l'homosexualité est seulement un choix, une envie, et non une tendance en quelque sorte imposée par des structures bio-psychiques il n'y a aucune raison de la considérer comme un élément morphologique du même rang que l'égalité homme/femme, et entre ethnies. Autant dans ce cas reconnaître également des droits aux sado-maso et aux polygames.

Par contre si l'homosexualité est une tendance en quelque sorte non voulue, des droits peuvent être concevables en régime démocratique, mais pas au détriment d'autres catégories d'humains comme les enfants qui ont le droit d'avoir un père et une mère, même si ce n'est pas le cas en cas de divorce, décès, etc ; et même si père et mère ne sont pas de "bons" pères et mères, le problème n'étant pas là mais dans la présence ineffable d'une altérité qui nourrit psychiquement par delà le bien et le mal.

Sauf que les partisans de l'égalité totale raisonnent uniquement en juristes positivistes au sens étroit du terme : peu importe ces subtilités, du moment que cette demande existe et qu'il existe des forces pour le soutenir ; autant le reconnaître comme un fait. Comme pour l'avortement. Sauf que cela n'a rien à voir. Dans l'avortement il est question de la liberté de la femme. Dans l'homosexualisme il s'agit d'imposer un genre, et, pour certaines tendances extrêmes il s'agit de l'imposer comme genre supérieur. Or, indépendamment de cette position encore minoritaire cela reste une conception constructiviste du droit au sens où elle ne correspond pas seulement à ce qui a été indiqué précédemment à savoir la liberté d'avoir un père et une mère, mais aussi elle restreint l'accès à la culture qui va avec, une culture de l'altérité, de la diversité, celle de la femme, de l'homme, celle de l'amitié aussi, car il peut avoir de très fortes amitiés entre des personnes de même sexe sans que des pédants clament qu'il s'agit "d'homosexualité refoulée" ce qui est là vraiment réduire l'amour au sexe (alors que l'amour seulement physique s'épuise et cherche toujours du neuf par effet de lassitude).

Les Russes n'en veulent pas donc. Pourquoi les blâmer ? Sauf si l'on cherche à imposer cet idéalisme petit bourgeois que la dégénérescence léniniste veut imposer afin d'imploser croit-elle "le Système" de l'intérieur. Observons que cet idéalisme était également très répandu parmi les idéologies totalitaires adoratrices phalliques de la domination "mâle" réduite à celle de la "puissance" comme Pasolini l'a montré. En fait la place actuelle de la femme est nouvelle. Ce qui dérange.

Et c'est de là qu'il faudrait partir au lieu de s'enfermer dans des études cherchant à prouver qu'elle n'était pas ce qu'elle est maintenant du fait d'une "domination masculine" qu'il faudrait alors contrebalancer par la confusion des genres. Ce qui n'a aucun sens. Les hommes n'ont pas dominé du fait de la "domination" (tautologie) qu'il faudrait dissoudre dans ce cas en même temps que la différence des sexes (!) Les hommes ont dominé du fait de fonctions à remplir qui ne pouvaient être remplis que par eux parce que la technique ne permettait pas de compenser les différentiels de force comme maintenant.

Aujourd'hui une femme peut commander un jet ; elle ne pouvait guère soulever une massue ou une longue épée sauf exception. Que par la suite les hommes aient profité de la situation n'a pas empêché les femmes d'acquérir une place non quelconque, aidées en cela par des penseurs libéraux comme Stuart Mill. Les idéologues queer prennent ainsi pour prétexte une situation très complexe qui pour une part est plutôt liée à la division sociale qu'à la division des sexes, pour s'en servir d'outil de destruction de la structure du soi.

Voilà l'enjeu : Obama, Hollande, Cameron, et consorts tombent têtes baissées dans le piège nihiliste qui alimente en même temps le piège intégriste, cercle vicieux dont les Russes ne veulent pas. D'où leur soutien à Assad d'ailleurs. Et au dissident américain. On se demande d'ailleurs si le récent refus d'Obama de rencontrer Poutine ne vient pas plutôt du premier fait que du second. Chasser le naturel de l'unitéralisme il revient au galop.

Où est la France dans ces divers débats ? Dans la provocation d'un Laure abreuvant de sang ("faux" s'empressent d'ajouter les communicants) ceux qui ne partagent pas sa propagande fallacieuse ? Piètre perspective dans ce cas pour une France qui prétend encore éclairer le monde alors qu'elle l'éteint de plus en plus, s'étouffant par la même occasion. On comprend que la Russie n'est pas envie d'y souscrire. Décidément, Depardieu est de plus en plus un précurseur…


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14 réactions à cet article    


  • Ruut Ruut 8 août 2013 07:38

    La France des débat est morte avec la France démocratique.

    Mais as elle un jour vraiment existé ?
    Rien que notre République est assise sur le sang des vendéens.
    Est ce bien démocratique d’exterminer ceux qui pensent différemment ?
    En France la Liberté d’expression est un mythe.
    Tu peut t’exprimer en public mais sur certains sujets tu finira en prison.


    • Mmarvinbear Mmarvinbear 8 août 2013 14:20

      Ah, ou est le bon vieux temps ou l’on pouvait cloitrer sa femme dans la cuisine, sauter sa bonne et la forcer à se mettre des aiguilles ensuite pour effacer le péché ?


      Ou est ce bon vieux temps ou l’on pouvait sans crainte casser du youtre, ricaner derrière le dos des invertis et se satisfaire de voir le Nègre devoir baisser les yeux en l’appelant Bamboula ?

      C’était si bien avant, quand le Blanc avait tous les Droits et pouvait régenter le monde à sa façon.

      C’était bien d’ailleurs. Espérance de vie à 40 ans, population fragile et dépendante des récoltes pour subsister. Un trop plein de population, une mauvaise récolte ? Les raisons de manquaient pas pour marcher sur le territoire voisin. Une canonnade plus tard, et ceux qui échappaient aux éclats dans les tripes pouvaient rentrer, satisfaits du devoir accompli, les corps des autres fertilisants les champs.

      Nan, c’était vraiment mieux avant...

    • Buddha 8 août 2013 08:56

       l’ amérique doit se taire, question morale elle n’a strictement rien à dire à personne et doit faire ce qu’elle sait faire, la guerre ,détruire des civilisations pour les voler , les mac do, le maccarthysme( la haine d’une société juste) et tout le reste.


      • Mmarvinbear Mmarvinbear 8 août 2013 14:13

        Forcer son opposant à se taire, ce n’est pas faire preuve de grande démocratie non plus vous savez...


      • fcpgismo fcpgismo 8 août 2013 14:51

        La racaille islamiste qui se cache derrière un pseudo doct en sociologie puant ce fachos des bonnes mœurs.


        • Agafia Agafia 8 août 2013 17:49

          Tout à fait d’accord avec vous Actias.
          Un peu de discrétion de la part du lobby gay ça ferait du bien à tout le monde, à commencer par les gays eux-memes.
          Le matraquage propagandiste du lgtb dessert leur cause de la même façon que les femen dessert la cause des femmes.
          Y en a marre.


        • Agafia Agafia 8 août 2013 17:53

          oups smiley correction :

          (...) que les femen desservent la cause des femmes (...)


        • 雛罌粟 雛罌粟 19 octobre 2013 07:37

          Actias : « propagande LGBT chez les ecoliers ».

          Sauf que… ce terme trompeur de propagande — pur « élément de langage » de l’homophobie militante — n’a pas sa place ici ; en effet l’homosexualité ne se transmet nullement par l’exemple.
          Il est notoire que les enfants d’homos ne sont pas davantage homos que les enfants d’hétéros.

          Tout ce qui risque d’être transmis par l’information auprès des jeunes, c’est seulement le respect d’autrui et la dissipation de ces préjugés qui conduisent au rejet et à la haine.
          Exactement ce dont ne veulent pas les homophobes.

        • volpa volpa 8 août 2013 15:59

          Beaucoup de mahométans ne pouvant pratiquer avec des femmes se retournent contre leur compagnons d’infortunes.

          C’est là bas que l’on est le plus pratiquant de la religion sodomite.


          • pjf971 8 août 2013 19:49

            Toute dénonciation de l’homophobie est bonne à faire. Et vos considérations, cher docteur en sociologie, n’ajoutent ni ne retirent rien à cela.

            Dire que « cette demande d’égalité à tout prix est totalitaire comme on le voit si bien en France ou aux USA », ou encore que « Depardieu est un précurseur » disqualifie totalement votre discours.

            Vous avez le droit de penser ce que vous pensez, vous avez le droit d’être contre le mariage gay. Mais le fait de vous présenter comme « docteur en sociologie » ne donne aucune force supplémentaire à votre opinion.


            • eric 9 août 2013 07:25

              pjf, j’suis d’accord sur votre dernier point. Docteur ou pas, ce texte reste remarquable.

              En revanche, je rappelle ma position constante qui rejoint celle de l’auteur : le droit a l’homophobie devrait être reconnu comme un droit de l’homme.

              Une phobie ressort de l’inconscient et vouloir pénaliser l’inconscient est bien une forme de totalitarisme.
              Tous ce que l’on sait de la construction de l’identité sexuelle a l’adolescence porte a croire que c’est en rejetant ses éventuelles propres tendances homo que le jeune la développe et donc parallelement, un refus inconsient de l’homosexualite.

              Si un excite tape sur quelqu’un, on ne voit pas pourquoi il serait plus ou moins condamnable si il le fait parce que l’autre est homo, noir ou riche. Il existe de la richophobie ( voir hollande qui en arrive a aimer les gens ou pas en fonction de leur niveau de revenu, même si la il faut parler de betise sans doute plus que de phobie).
              Ce serait justifier l’idee qu’il y a des violences illégales plus ou moins acceptables, donc plus ou moins inacceptables ce qui revient au même.

              Ce qui donne du poids a l’opinion de l’auteur, c’est qu’il se place au niveau des principes démocratiques et du droit, face a des gens dont la pensée est porteuse de violence et de violation des consciences et des inconsients.


            • 雛罌粟 雛罌粟 19 octobre 2013 07:48

              eric : « le droit a l’homophobie devrait être reconnu comme un droit de l’homme.

              Une phobie ressort de l’inconscient et vouloir pénaliser l’inconscient est bien une forme de totalitarisme. »

              Vous êtes à côté de la plaque : personne n’a jamais envisagé ni proposé de pénaliser les sentiments, les idées ou les pulsions. Seulement leur expression publique ou, plus généralement, leur traduction en actes.
              Par exemple vous avez le droit de faire un rêve où vous rôtissez des nourrissons à la broche ; en revanche si vous reproduisez cette action dans la vraie vie, vous serez condamné.
              Quoi que vous en pensiez, nier le droit à griller des bébés, ce n’est pas du « totalitarisme ».

              De même vous avez parfaitement le droit — dans votre for intérieur — de ne pas aimer les homosexuels, les footballeurs ou les Juifs, et personne ne vous poursuivra pour cela.
              En revanche si vous leur refusez un service ès qualités d’homos/footballeurs/Juifs, si vous les dénigrez ou si vous leur tapez dessus pour ces seules raisons, vous aurez beau hurler au totalitarisme devant un juge, ça ne me fera personnellement ni chaud ni froid…

            • franc 9 août 2013 16:05

              Article très alambiqué, touffus et confus, plein de poncifs et de préjugés ,d’affirmations péremptoires et d’arguments fallacieux comme par exemple de dire que la problématique de la différence homo-hétéro n’est pas comparable ou n’ a pas la m^me importance qu’avec la différence homme-femme ou celle entre noir et blanc .Je pense au contraire que l’orientation sexuelle est de nature plus fondamentale qu’une différence physiologique comme la couleur d ela peau ;

              la revendication des homosexuels pour l’ égalité des droits est tout à fait légitime et m^me naturelle voire plus d’ordre transcendantal ou de surnature conformément au sens de l’histoire dirigée par la Raison .

              Que l’on considère que l’homosexualité soit une sexualité supérieure ou inférieure et nonobstant le complexe de supériorité ou d’infériorité des personnes qui jugent ,les principes de liberté et d’égalité doivent être respecté par toute personne qui se réclame des valeurs universelles et rationnelles de la République et plus particulièrement de celles de la devise de la République française .

               

              Quant à Mr Obama ,que l’on soit d’accord ou pas avec lui ,il a parfaitement le droit de dire ce qu’il veut et de penser ce qu’il veut.

              Concernant Mr Poutine avec lequel j’ai de la sympathie , je le soutiens et suis de son côté dans l’affaire des Pussy-riot.Cependant j’ai appris qu’un prêtre a été tué récemment parce qu’il a défendu une Pussy-riot ,ce qui me pose là un problème de conscience ,car m^me une personne avec qui on n’est pas d’accord et m^me en opposition a le droit d’exprimer son opinion ;la liberté de pensée et de conscience est absolue .

               

              Et mr l’auteur devrait montrer un peu plus d’humilité comme l’a montré récemment le pape François lui-m^me en disant :« Si une personne est gay ,que suis-je pour la juger. »

               

               


              • 雛罌粟 雛罌粟 19 octobre 2013 08:08

                Oui, texte indigent au plan intellectuel (et apparemment bâclé).

                Un exemple, parmi d’autres, du n’importe quoi péremptoire de cette bouillie :
                « des droits peuvent être concevables en régime démocratique, mais pas au détriment d’autres catégories d’humains comme les enfants qui ont le droit d’avoir un père et une mère […] présence ineffable d’une altérité qui nourrit psychiquement par delà le bien et le mal. »

                ① Ce droit « d’avoir un père et une mère » est d’invention toute récente, et n’existe que dans l’imagination surchauffée des MPT, Civitas & autres Printemps Français qui ont beaucoup donné de la voix ces derniers mois.

                ② Quant à l’altérité « qui nourrit psychiquement », là encore on nage en plein délire.
                Voir par exemple ce document de synthèse émis par l’American Psychological Association, l’American Medical Association, l’American Psychiatric Association, l’American Academy of Pediatrics & al, où sont cités (p. 14-15) les facteurs importants qui président à l’épanouissement harmonieux d’un enfant, et où il est indiqué que ni l’orientation sexuelle des parents, ni leur genre ne jouent de rôle déterminant.
                Ce sont :
                • la qualité des relations parents-enfants ;
                • la qualité des relations entre les adultes qui élèvent ces enfants ;
                • la disponibilité de ressources (sociales, financières, etc.).

                On y lira aussi (p. 27⋯) en quoi les études prétendant démontrer que les enfants élevés par des parents de même sexe iraient moins bien que les autres sont — au moment où le document est rédigé, soit février 2013 — biaisées et/ou insuffisantes au plan méthodologique (pour ne pas dire malveillantes…).

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