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Accueil du site > Tribune Libre > Pastoralisme et biodiversité, un problème pour les écologistes

Pastoralisme et biodiversité, un problème pour les écologistes

Cap loup est fier de nous annoncer son nouveau livret dont une analyse de la précédente version a déjà mis à jour les incohérences :

"LOUP, POUR EN FINIR AVEC LES CONTREVÉRITÉS SUR LE PASTORALISME"

 

Le fondement de la stratégie de communication de Cap loup consiste à prôner « l'inutilité du pastoralisme dans nos montagnes », sans toutefois pouvoir le démontrer :

"le pâturage enrichit la biodiversité des montagnes"  : FAUX, SELON CAP LOUP.

Aujourd’hui, nous analyserons uniquement ce chapitre. Libre aux lecteurs de se faire une idée sur le reste du document.

 

Voyons ce que dit le Plan des Nations Unies pour l'Environnement :

« le pastoralisme - la production extensive de bétail dans les pâturages - offre d'énormes avantages à l'humanité et devrait être considéré comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte  »/…./

il constate que : « le pastoralisme durable dans les écosystèmes de grands pâturages libres / …/ préserve la fertilité des terres et le carbone présent dans sol, et contribue à la régulation de l'eau et à la conservation de la biodiversité. Les autres avantages qu'il présente se trouvent sous la forme de produits alimentaires de grande valeur. »

il ajoute : « qu'est important, l'autonomisation des éleveurs à travers le partage des connaissances et le respect de leur consentement préalable, libre et éclairé.  »publié le 9/03/2015

 

A ce stade, est-il utile d'en dire plus ?

CERTAINEMENT car voici EN AVANT PREMIÈRE la vidéo (7mn en version courte) de l’interview de M. Sylvain Plantureux, ingénieur agronome, docteur et professeur à ENSAIA* de Nancy, directeur adjoint de recherche à l'INRA Nancy Colmar, il étudie la biodiversité des prairies :

Version plus élaborée (27 mn), complète et pédagogique pour ceux qui veulent approfondir le sujet :

 

Tout aussi intriguant, voyons ce que cosigne la LPO, partenaire de Cap loup, dans ce livret : « Écologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique. »

Et maintenant voyons ce que dit cette même LPO, toujours partenaire de Cap loup, quand elle demande des subventions pour acheter des brebis sous prétexte d'entretenir la biodiversité :  « Le pastoralisme est aujourd'hui considéré comme une solution durable a l'entretien des milieux en faveur de la biodiversité. Il est également un outil de préservation des milieux contre les incendies. Par ses multiples vocations, le pastoralisme est donc présent dans de nombreux documents de planification territoriale comme les documents d'objectif des sites Natura 2000 mais également les plans départementaux de défense de la forêts contre les incendies. » ( Référentiel pour le redéploiement du pastoralisme LPO)

 

Vous l'aurez compris, le pastoralisme pour les environnementalistes fondamentalistes, est "catastrophique" ou "merveilleux", selon le message à faire passer.

*ENSAIA - école nationale supérieure d'agronomie et des industries alimentaires, Nancy, France -

 


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13 réactions à cet article    


  • jef88 jef88 13 juin 2016 12:15

    « Vous l’aurez compris, le pastoralisme pour les environnementalistes fondamentalistes, est »catastrophique« ou »merveilleux« , selon le message à faire passer. »

    erreur ! il aurait fallu écrire :
    Vous l’aurez compris, le pastoralisme pour les environnementalistes fondamentalistes, est « catastrophique » ou « merveilleux », selon le fric à ramasser !

    • marmor 13 juin 2016 17:07

      Pour en revenir à votre obsession, à savoir le loup, j’aimerais que vous puissiez répondre à une question simple :
      existe -t-il une seule preuve formelle d’un loup ou d’une meute attaquant des brebis ? J’entend par preuve irréfutable une photo, une vidéo prouvant sans ambigüité les coupables de massacres. Photos pouvant être transmises à des spécialistes qui nous prouveraient qu’il s’agit de loups et non de chiens. Je suppose que les loups, ou chiens, laissent également des traces ADN, comme des poils, qui après étude, pourraient ne laisser planer aucun doute sur l’identité des prédateurs.
      Je n’ai pas connaissance de quelque preuve que ce soit à ce propos.
      Un berger se munissant d’un appareil photos équipé d’un zoom de type safari devrait être en mesure de nous rapporter des images incontestables de l’attaque des loups : approche, encerclement du troupeau et passage à l’acte. Or tout ce dont nous disposons, ce sont des photos de brebis après passage des prédateurs, jamais avant ou pendant ??


      • ouragan ouragan 13 juin 2016 17:54

        @marmor toujours formé pour désinformer ?

         cet article parle de la biodiversité et des bienfaits du pastoralisme sur la Biodiversité pour expliquer l’obsession des écologistes qui consiste a dire que le pastoralisme nuit à la Biodiversité en niant toutes les études de terrains et des scientifiques. .
        Donc pour en revenir à votre obsession comme quoi les loups n’attaquent pas les troupeaux, en niant les études de terrains et les témoignages de bergers non équipés de zoom, vous devriez postuler chez l’ONCFS pour faire les constats et aussi aux

        (1) UR-EPR (soutenue par l’INRA), Enita Clermont, BP 35, 63370 Lempdes
        (2) SUAMME, 35 av. Vincent d’Indy, 30100 Alès
        (3) CRA Franche-Comté, Valparc, Espace Valentin Est, 25048 Besançon cedex
        (4) CERPAM, Route de la Durance, 04100 Manosque
        qui ont fait une étude de la prédation par les chiens hors zone a loup et dont la conclusion ne vous convient évidemment pas : «  Pour un troupeau, La fréquence d’attaques de chiens est en moyenne de 0.20, soit une attaque tous les 5 ans. Le taux annuel de prédations s’établit en moyenne à 0.26%, soit 1 victime par an pour un troupeau de 400 têtes. Ces attaques sont essentiellement diurnes et les chiens sont repérés et identifiés dans près de 89% des cas. »

        Il vous faudra aussi expliquer quelles sont les meutes de chiens qui massacres nos chiens de défenses, nos chevaux et nos bovins, et aussi pourquoi l’europe a fait une étude des attaques de loups sur les bovins et les équins en Espagne depuis la reconversion des éleveurs ovins qui ont arrété l’élevage de brebis, et évidemment comme il se doit traiter de menteur les bergers qui témoignent avoir vu les loups attaquer :

        mais surtout, pourquoi nous obliger à rentrer les animaux la nuit, chose inutile avant l’arrivée des loups ? à mettre en place des mesures de protections dont nous n’avions nul besoin avant l’arrivée des loups ? A garder et a prendre des chiens de protection dont nous n’avions nul besoin avant l’arrivée des loups ?




      • marmor 14 juin 2016 16:07

        @ouragan
        Vous ne répondez pas à ma question.
        Je répète : pourquoi n’existe-t-il aucune image de loups en action de prédation sur les troupeaux ?
        Ca existe avec toute la faune sauvage : lions, tigres, panthères, ours, etc... Rien pour les loups ! et pourtant ils ne sont pas bien loin.



      • sls0 sls0 13 juin 2016 20:49

        Comme d’habitude ouragan renvoie toujours sur son site et non sur le document incriminé.
        Le livret je l’ai cherché on peut le trouver ici, ça permet de juger directement.

        Si j’ai le temps et surtout l’envie je le lirai plus tard.
        Depuis le temps qu’ouragan nous distille sa haine du loup et tout ce qui est protégé*, on connait sa méthode.

        Pour ceux qui ont du temps à perdre le livret fait 12 pages, je l’ai survolé en allant voir leurs références qui paraissent sérieuses.

        Elle doit être triste la vie d’ouragan si elle n’est guidée que par de la haine.

        * Il y a eu un article assez violent sur les tigres.


        • ouragan ouragan 13 juin 2016 21:08

          @sls0
          Allez donc jusqu’au bout slsO


          De plus le lien vers le livret de cap Loup est tout simplement en ligne sur mon article dés le début du texte dés la 3eme ligne. 

          Je tiens aussi à préciser que l’Inra m’a envoyé un mail de remerciement pour avoir publier cette mise au point !

          Mais bon pour un philosophe qui se targue de dénoncer les arguments fallacieux, il ferait mieux de regarder dans son jardin et surtout de changer ses sources si sa capacité de raisonnement anéanti par l’idéologique des ensauvageurs le lui permet ? 

        • ouragan ouragan 13 juin 2016 21:11

          @sls0

          « Depuis le temps qu’ouragan nous distille sa haine du loup »
           j’attends toujours que vous me citiez une phrase ou j’en parle.

          Bonne recherche ! 

        • sls0 sls0 13 juin 2016 21:24

          @ouragan
          Non pas une phrase, ça transpire de vos articles, de votre site.
          Il y a déjà un bout de temps je suis allé sur votre site, ce n’est que propagande anti-loup, pour éviter la nausée, j’évite. Vous êtes tellement aveuglé par votre haine que vous vous rendez même pas compte des contre-vérités que contient votre site. C’est un site pour haineux et j’en ai pas le profil.


        • ouragan ouragan 13 juin 2016 21:43

          @sls0
          mais citez donc une incitation à cette haine. Citez moi un phrase ou je met en cause directement le loup.

          Je vous fait grâce d’évitez mon site, les 500 visiteurs qui s’y aventurent chaque jours sont certainement pas de votre profil. 

          Pour le lecteur désireux de connaitre la bible de slSo, c’est ici : 

          Allez monsieur le comique de service, le ridicule ne tue pas heureusement pour vous !
          Voici un lien ou vous trouverez de quoi vous faire une idée du niveau d’analyse démagogique et manipulatrice de slSo : http://www.agoravox.fr/commentaire4321073
          Et la réponse pour remise à l’heure : http://www.agoravox.fr/commentaire4321164

           

        • Amarok 19 juin 2016 09:57

          @ouragan

          Non en effet, SlsO est trop sérieux pour venir sur votre site, essentiellement composé de personnes qui viennent se marrer en lisant la prose délirante d’un Don Quichotte assis verticalement sur un manche de pelle...

           smiley


        • ouragan ouragan 13 juin 2016 22:25

          Le CNRS me communique un texte qui illustre bien mon article et la turpitude des écologistes :

          À travers ses pratiques, les « perturbations » qu’il apporte, l’homme est qu’un élément, souvent déterminant, de la dynamique du système complexe auquel appartient la biodiversité. Il s’avère même très créatif (Hladik et al., 2002). De nombreux travaux montrent qu’un écosystème qui co-évolue avec l’homme depuis des siècles, ce qui est, à des degrés différents, le cas de presque tous les écosystèmes terrestres, ne devient pas plus divers ou plus durable parce que l’on retire les hommes. Au contraire il perd de sa biodiversité, devient plus sensible à la catastrophe, par exemple à l’incendie, et moins résilient en cas de perturbation. Un des exemples les plus spectaculaires est peut-être celui des parcs australiens de Kakadu et d’Uluru (Ayers rock) dans lesquels la mise en défens et l’expulsion des aborigènes a entraîné une réduction drastique de la biodiversité végétale et animale, jusqu’à ce que les responsables du parc redonnent, en 1980, la gestion du parc aux aborigènes qui y reprirent, avec succès, leur système de feux séquentiels.
           (Lewis, 1989). cf  Georges Rossi Professeur à l’Université de Bordeaux III UMR CNRS ADES, 12, esplanade des Antilles, 33607 Pessac Cedex. georges.rossi.at.u-bordeaux3.fr,
          et Véronique André Maître de conférences à l’Université de Bordeaux III UMR CNRS ADES, 12, esplanade des Antilles, 33607 Pessac Cedex. v.andre.at.ades.cnrs.fr

          J’avais aussi ça sur l’Australie : Au cours des 20 dernières années, le gouvernement australien a acheté plus de 11 000 hectares de terres agricoles dans le nord de l’État de Victoria, afin d’arrêter le pâturage des moutons. Ils se sont aperçus que la biodiversité a été mise à mal, avec par exemple la baisse inquiétante des effectifs de certaines espèces animales comme le « Plains-wanderer », une espèce d’oiseau proche de la caille et certaines espèces végétales qui ne peuvent pas rivaliser avec des graminées dominantes et envahissantes. Ils ont donc fait machine arrière, encourageant le retour des ovins.

          • Amarok 19 juin 2016 10:01

            Nature et vie sauvage, une haine incurable pour Ouragan.

             smiley

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