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Accueil du site > Tribune Libre > Plan B ? La baffe !

Plan B ? La baffe !

Après le Fafa qui jubile au printemps, c’est le Fafa qui déprime à l’automne. Laurent Fabius avait triomphé avec la victoire du « non » lors du référendum européen ; il prend une gamelle, avec sa motion, lors du vote interne des adhérents du PS, à une semaine du congrès du Mans (18-20 novembre).

Pour décomplexer les électeurs français et les encourager à rejeter le projet de constitution de l’Union européenne, l’ancien premier ministre de François Mitterrand leur avait promis juré que la Commission de Bruxelles avait un "plan B" dans ses tiroirs. Il n’y en avait évidemment pas, et l’Europe est durablement en panne...

Mercredi, les adhérents socialistes lui ont présenté la facture de sa "trahison". Ils ne lui ont visiblement pas pardonné d’avoir tenu pour négligeable leur vote majoritaire pour le "oui" à la Constitution européenne.

Quelle est, cette fois, le plan B de Laurent Fabius ? Bartolone, Claude, son fidèle lieutenant, qui crie à la fraude...  :-))) Pauvre Fafa qui se croit en Biélorussie ! Va-t-il appeler Bush et ses boys à la rescousse pour imposer la démocratie au PS ?

Il est un peu comme l’Europe, Fafa, en panne d’idées...


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6 réactions à cet article    


  • L’autre monde (---.---.149.25) 10 novembre 2005 12:51

    Hier soir, les militants du Parti Socialiste étaient appelés à se prononcer sur les différentes motions en vue du prochain congrès, le but final étant de définir la ligne politique du parti mais aussi qui doit conduire cette ligne. François


    • Pascal (---.---.166.19) 10 novembre 2005 13:00

      Votre jubilation est à la hauteur de l’événement ! Nous devons traquer la funeste imposture !


      • JBath (---.---.31.193) 11 novembre 2005 13:37

        Très sincèrement...

        Laurent FABIUS récolte en ce moment les fruits de sa campagne et des résultats de son « NON à L’EUROPE ».

        Beaucoup d’électeurs, notamment parmi ceux qui ont voté NON et spécialement chez les jeunes estiment avoir été dupés.

        Difficile ne pas constater, aujourd’hui, vu les résultats de ce vote : europe en panne, prix fort payé par notre pays, etc. que Laurent FABIUS, pourtant intelligent et auparavant européen convaincu (du moins apparamment) a berné une partie de ses partisans dans le seul but de se placer en vue des présidentielles.

        Aujourd’hui sans doute plus qu’hier il convient de parler vrai et de réviser certains dogmes.

        L’évolution des technologies, la généralisation du marché (mondialisation) et vieillessement de la population constituent des défis qui ne sauraient trouver leurs solutions dans la démagogie.

        La construction de l’Europe pouvaient être l’autorité susceptible d’œuvrer pour surmonter ces immenses défis et non celle « d’états isolés, ou scotchés à des dogmes dépassés, ou à fortiori nationalistes ». Laurent FABIUS a probablement trompé, surement déçu et reçoit aujourd’hui une baffe méritée.


        • Manu (---.---.77.234) 12 novembre 2005 11:58

          J’ai voté non à la constitution européenne en ayant conscience de l’absence de plan B . Il n’était pas nécessaire pour moi pour refuser cette constitution.

          Arrêtons de crier à la fin de l’Europe et acceptons que le référendum était une consultation, et pas une injonction.

          Certes, il n’y pas de plan B. Et alors ! J’espère qu’au moins ce signal aura un influence sur les futures orientations ou propositions de nos décideurs. N’est-ce pas le sens du mot démocratie ?


          • Calb (---.---.159.74) 17 novembre 2005 22:38

            quand on voit comment se sont passées les soi-disant votes pour les différentes motions au PS, n’en déplaise à ce farouche combattant du « non » au referendum qu’est Alain Hertoghe, force est de constater que la démocratie a encore des progrès à faire au PS. Pour exemple : Haute-Corse 100% de participations (si, si, ça existe !) et Corse du Sud : 45% : cherchez l’erreur ! Fabius n’est pas la panacée, compte tenu de son passé, c’est clair mais enfin, soyons sérieux avec le plan « B ». Il nous faudra du temps pour accoucher d’un programme citoyen, démocratique et fédérateur en Europe ! Dire « non » à la constitution signifiait juste dire « non » à ce que l’Europe était devenue et ce qu’elle promettait de devenir. Est-ce un crime de vouloir changer les choses quand elles vont si mal ? enfin, pour certains elles vont bien, voire très bien, c’est une évidence ! n’est-ce-pas Monsieur Hertoghe ?


            • Calb (---.---.159.74) 17 novembre 2005 22:39

              pour en finir avec Fafa : sa défaite était plus que prévisible et jusqu’à nouvel ordre, ce sont les électeurs qui font les élections, pas les militants !

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