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Accueil du site > Tribune Libre > Pour une poignée de Vélib’s

Pour une poignée de Vélib’s

J’ai beaucoup lu sur le Velib’ depuis la mise en service effective. Honnêtement, je ne voyais pas ça d’un bon œil, connaissant le comportement habituel du Parisien moyen à vélo. Cependant, avant de critiquer quelque chose, il convient de le tester décemment. A ce niveau, le blocage est surtout psychologique : entre le fait de passer pour un bobo et les désagréments dont témoignent les premiers usagers, l’idée nécessite une certaine maturation.

L’Aventure (avec un grand A) commence donc samedi soir, après force apéros entre gens de bonne compagnie. N’écoutant que notre bon sens (proportionnel, comme chacun le sait, à la quantité d’alcool absorbé) nous décidons alors de nous vélibporter d’Alésia (14e) à Simplon (18e). Le but n’est pas l’économie ni la rapidité, bien sûr, mais plutôt d’effectuer le test dans les meilleures conditions : nuit idéale, pas de vent, peu de voitures.

Nous nous mettons donc en quête de nos montures, non sans avoir fait le plein de « bon sens » pour tenir tout le trajet. Ici, il convient de noter quelques faits : les contrôles d’alcoolémie sont beaucoup moins fréquents à vélo, et le vélib semble disposer d’une relative bienveillance de la maréchaussée (les municipales ne sont pas loin...). En ces temps de prohibition éthylique dans les déplacements, ce sont des critères à prendre en compte. J’apprécie à sa juste valeur la dive bouteille, il me sied donc de n’avoir pas à me soucier des 0,5 g/l fatidiques.

Première étape : station Jean Moulin (14010). Là, c’est Byzance : il y a pléthore de vélos, et en cadeau bonux un technicien en camionnette venant réapprovisionner ! Décidément, la nuit est belle...

Me saisissant de ma précieuse Carte Bleue, je prends le contrôle de la borne. Celle-ci m’ayant délivré mon précieux sésame, je poursuis la procédure. L’automate m’annonce alors qu’il n’y a aucun vélo disponible, niant ainsi l’évidence. Le technicien m’interpelle alors. « La borne ne marche plus, toutes les bornes tombent les unes après les autres... ». Une vague de déception me submerge alors. Point de monture, point de liberté, tout s’effondre. Mais hauts les cœurs, l’objectif de la soirée n’est plus discutable, le rubicond est franchi, si moyen il y a, a vélib la nuit fera. Et puis il y a un technicien, tout est possible, le professionnel a toujours la solution. Et il l’a. Tout du moins, il y croit très fort. « Avec votre carte, vous devez pouvoir débloquer l’un des vélos que je viens de poser ». La situation dégénère alors rapidement. Il me demande en effet de passer ma carte sur la borne. Mais voilà, je ne souscris pas à Navigo (le Big Brother façon RATP). Il ne semble pas comprendre que je ne puisse en être équipé. Il essaye alors de passer successivement ma CB et mon ticket d’abonnement sur la borne sans succès. Je lui explique pendant ce temps que si ma CB était équipée d’une puce RFID « sans contact », je serais au courant. Et qu’un bout de carton fait rarement réagir l’électronique. En s’excusant de ne pouvoir faire mieux, il m’explique que lui et ses collègues sont lâchés sur le terrain sans formation. Le système bug depuis le début, et les bornes se ramassent à la pelle.

Je refuse, je réfute, je m’insurge ! Qu’à cela ne tienne, cette borne me rejette, j’en trouverai une autre. J’enjoins alors mon compagnon de bordée de prendre son abonnement. Or, étant étudiant, le bougre est également indigent. Il refuse donc de payer sans être sûr de pouvoir utiliser.

Nous partons pour la station voisine après consultation de la carte imprimée. En théorie, la borne est capable de l’indiquer sur l’écran, mais icelle sera mauvaise jusqu’au bout. Station des Plantes (14026). Cette station délivre des vélos, et elle est approvisionnée, mais le côté CB ne fonctionne pas. Impossible donc pour mon ami de s’abonner. Station suivante rue du Château (14031), pas de vélo.

Et enfin, mairie du 14e (14032), la délivrance. La borne fonctionne, le deuxième abonnement à la journée est payé, vérification des vélos, retrait, et en route. Nous sommes sortis à minuit à la chasse aux vélib, il est 00 h 41...

Le trajet prévu nous emmène dans le nord de la ville, à proximité du métro Simplon. Le constat est clair : les vélos sont lourds et les trois vitesses limitent la vélocité. La première fait pédaler dans le vide à la moindre descente, la troisième soulage la peine dans les montées, mais sans plus. Cependant soyons justes, si le propos est à la balade d’agrément, c’est bel et bien suffisant.

Arrivés à destination (18022), nous nous amarrons au premier point d’attache qui se présente, et finissons à pieds, pour découvrir une station encore plus proche du point de rendez-vous. Le vent tourne, notre côté optimiste reprend force : on aura peu à marcher pour retrouver un vélo.

Quelques heures et verres plus tard, la survie est dans le mouvement. Il est quatre heures du matin passées, la nuit n’est pas finie. En selle, direction Bastille. Je tapote mon numéro d’abonné et j’apprends que mon vélo n’a pas été retourné. Je l’avais pourtant bien enclenché, entendu le bip, vu la loupiotte passer au vert... Nous retournons donc à la station précédente, qui me propose également de parquer mon vélo que je n’ai plus. Je demande de l’aide à cette brave borne et j’essaye trois fois de joindre une assistance en ligne, rien. Je souscris donc un nouvel abonnement, seule solution envisageable à ce stade, et nous embrayons pour Filles du calvaire (11040). Cette fois, je demande un reçu, préférant éviter la souscription d’un troisième abonnement.

Dernière étape, nous reprenons des véhicules PHM (propulsés à l’huile de mollet) pour boucler la boucle. Retour donc à Jean Moulin vers 6 heures pour découvrir une station pleine, mais vraiment. Consultons le plan : une jeune fille nous paye de son pot belge à base de malt et de soda au caramel tout en nous indiquant les stations qu’elle a déjà essayées. Pause cigarette, c’est reparti pour Général Leclerc (14019), Les Plantes (14026), mairie du 14e, pour finir à Mouton Duvernet (? ??), station que je ne trouve pas sur le plan.

Bilan de la nuit : une vingtaine de kilomètres parcourus, un abonnement avec un vélo non retourné, deux demi-heures supplémentaires. Le système est donc loin d’être rodé, tant au niveau technique (les bornes) que logistique (les stations pleines dans un secteur donné), mais pour une poignée d’euros le service est sympathique. Enfin la bobo attitude est accessible à tous !


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40 réactions à cet article    


  • Iceman75 Iceman75 7 août 2007 11:40

    J’ai l’impression que cela empire par rapport à mon expérience en plein jour faites ici en commentaire : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=26696#commentaires Je suis tombé aussi sur un vélo dont la chaine avait sauté une fois. Bref, tout a été fait dans l’urgence : serveur informatique, conception de la borne, formation du personnel, localisation des stations et cela pénalise beaucoup cette idée, plutot bonne.


    • tSbeNjY tSbeNjY 7 août 2007 23:44

      Il est certain qu’une mise en place si rapide, pour un projet si énorme, n’était pas réaliste. Mais ne jetons pas bébé avec l’eau du bain. L’idée est bonne puisqu’elle fait ses preuves ailleurs (Rennes par ex.). Le problème vient peut être aussi du cocktail Politique - Gros sous - Opération médiatique.


    • ripouette ripouette 7 août 2007 13:02

      Dimanche il faisait beau, et beaucoup de Velibs se baladaient dans Paris. Le soi-disant nouveau moyen de transport est surtout un chouette moyen de balade. Du coup des petits gris par ça, des petits gris par là... des petits gris partout ! Et surtout dans les couloirs de bus au rythme de la balade à 3 ou 4 de front, tranquille, en discutant le coup ou comme toi en finissant sa mousse.

      Et derrière... Derrière, un horde de taxis et de bus écumants de rage, klaxonnants pour faire fuir les impétrants, forçants la voie entre les Velibs, leur rappellant de l’avertisseur et du coup de volant qui sont les maîtres des couloirs de bus ! Non mais ho ! C’est pas gagné la cohabitation !


      • tvargentine.com lerma 7 août 2007 13:13

        A l’exception de touristes qui ne savent pas que c’est dangereux de conduire en vélo à Paris,sur des vélos dignent d’un régime soviétique (rustique,lourd,moche,et triste) et que les parisiens d’Ile de France rigolent bien de leur bobine,c’est véritablement l’echec d’une politique bobo de marketing (Velib’s,Paris-Plage...)

        De plus,bon nombre de Parisiens ont déjà un vélo,mais de qualité (lèger,plusieurs vitesses,souple...)

        Au lieu de faire de la politique spectacle,il aurait été préférable de faire des places de parking,afin de permettre aux habitants de l’Ile de France de venir sur Paris.

        Le coté élitiste bobo a décidement un coté réactionnaire du refus de voir des habitants qui ne sont pas parisien venir en voiture à Paris

        Vivement « Le Grand Paris » de Nicolas Sarkozy afin de remettre les pendules à l’heure de la modernité et de la réalité économique.


        • mavilleavelo mavilleavelo 7 août 2007 22:28

          >A l’exception de touristes qui ne savent pas que c’est dangereux de conduire en vélo à Paris,sur des vélos dignent d’un régime soviétique (rustique,lourd,moche,et triste) et que les parisiens d’Ile de France rigolent bien de leur bobine,c’est véritablement l’echec d’une politique bobo de marketing.

          Ah ça c’est sûr, un million de locations en 18 jours, ça sent l’échec... smiley


        • Christoff_M Christoff_M 16 août 2007 09:06

          un million au début, cette manie de citer des chiffres dans le vide !! il y aquand meme beaucoup de problèmes techniques et ce n’est que le début !! voyons dans un mois surtout s’il fait mauvais...


        • alberto alberto 7 août 2007 13:40

          A L’auteur (et Lerma) ne pas oublier, à la fin de l’article, la formule consacrée :« l’abus d’alcool est dangereux pour votre santé ».


          • Mjolnir Mjolnir 7 août 2007 14:18

            @ L’auteur

            Merci de prévenir. L’idée est séduisante mais ce n’est pas encore au point. Même sans ces problèmes techniques, je serais curieux de voir le succès du vélib en hivers.

            HS mais le terme « BOBO » sert vraiment à tout et à n’importe quoi. Il suffit de faire du vélo à Paris ou de critiquer Sarkosy pour être qualifié de « BOBO ». Un mot vide de sens pour masquer la misère argumentaire (je ne parle pas de cet article et je ne vous visais pas, vous l’aurez compris)


            • molvaer 8 août 2007 12:25

              Mais nous sommes déjà en hiver depuis plusieurs semaines !!


            • énrico 7 août 2007 14:24

              Je cite : << Bilan de la nuit : une vingtaine de kilomètres parcourus, un abonnement avec un vélo non retourné, deux demi-heures supplémentaires. Le système est donc loin d’être rodé, tant au niveau technique (les bornes) que logistique (les stations pleines dans un secteur donné), mais pour une poignée d’euros le service est sympathique. >>

              Il me semble que vous faites preuve de beaucoup d’optimisme, Mr. tSbeNjY, lorsque vous écrivez « pour une poignée d’euro ». A lyon, et je ne pense pas que cela soit bien différent à Paris puisque’il s’agit du même fournisseur JC Decaux, le non-enregistrement du retour du vélo’v (ou vélib à Paris), coûte une caution de 150 €.

              Lyon, en plus d’être la capitale des Gaules, est aussi en bonne position pour disputer la première place en ce qui concerne les bugs de son système de location de vélos en libre service, comme on peut s’en rendre compte en parcourant ce forum des utilisateurs du vélo’v à Lyon : http://velov.forumactif.com/Velo-V-c1/Les-bugs-f9.htm


              • tSbeNjY tSbeNjY 7 août 2007 14:36

                Certe, la caution est un problème que je n’ai pas développé ici. En fait, j’ai enregistré 4 cautions ce we. 2 pour moi, la première étant bloquée « retour vélo ». La troisième pour mon ami étudiant. En effet, le débit, même virtuel, de la caution est pris en compte dans le plafond de paiements. Un étudiant n’a pas forcément 300 € sur son compte pour 2 jours de vélib. Dans le cas concerné, en tout cas, le refus de location était clair, montrant ainsi que cette caution virtuelle n’était pas annulée à la fin de l’abonnement journalier. Cela dit, quand on sait comment fonctionnent les banques, c’est normal. Le problème a déjà été soulevé avec les pompes automatiques. Le quatrième abonnement, c’était pour un autre amis étudiant détenteur d’une carte bloquée à 0€, même problème donc. Cela me fait un coquet débit virtuel de 600€, heureusement que mon salaire vient de tomber !

                Pour le problème du retour du premier vélo, j’ai appelé le service vélib qui n’a pas pu me promettre que je ne serai pas facturé pour 12h de service. Il faudra probablement retéléphoner pour refaire la réclamation...


              • mavilleavelo mavilleavelo 7 août 2007 22:47

                >Lyon, en plus d’être la capitale des Gaules, est aussi en bonne position pour disputer la première place en ce qui concerne les bugs de son système de location de vélos en libre service, comme on peut s’en rendre compte en parcourant ce forum des utilisateurs du vélo’v à Lyon :http://velov.forumactif.com

                Vous êtes-il venu à l’idée que les 58 rapports de bugs (qui sont parfois des mauvaises manipulations) que vous signalez correspondent à deux ans de fonctionnement du système Vélo’v et donc à peu près à 11 millions de locations, c’est à dire un problème rapporté, et pas avéré, tous les 189000 locations ? Les prétendus bugs que vous rapportez, sont, statistiquement, inexistants... smiley


              • énrico 8 août 2007 11:58

                Non, Mavilleavelo, ça ne m’est pas venu à l’esprit car ces 58 rapports de dysfonctionnement ne sont que la partie immergée de l’iceberg, puisque le Forum qui en fait état ne touche qu’une infime partie des utilisateurs de vélo’v. Au dire des commissariats de police lyonnais, la quantité de mains courantes déposées par les personnes qui s’apercoivent tout à coup que le raccrochement de leur vélo’v n’a pas été enrgistré par le système informatique, est très importante. Il faudra bien un jour que JC Decaux prenne les mesures nécessaires pour rendre plus fiable l’enregistrement du raccrochement du vélo’v. En attendant, il y a un système en place, que encore trop peu de monde remet en question, (surtout pas vous, je l’avais déjà remarqué...), et qui lui permet d’empocher beaucoup de cautions à 150€ pièce. Pourquoi, dites-moi, s’en priverait-il ? Ces cautions, ça s’appelle « l’argent du beurre » pour JC Decaux !


              • 154 7 août 2007 16:29

                Y’en a marre en effet de cette classification péjorative à tout vent dans cette grande boîte informe que serait les « bobos ». Vivre à Paris est loin d’être aussi planant qu’on veut le dire. Le bruit, l’air dégueulasse, des murs devant, derrière, sur les côtés , en haut et en bas... métro boulot dodo c’est pour tout le monde pareil et de ce point de vue, Velib apporte un peu d’air. Ma fraîche expérience en la matière est totalement positive, et contrebalance la galère du lundi matin pour recharger le pass navigo, le frotti-frotta du métro et j’en passe.

                Si tous les 30-40 ans de Paris étaient des bobos au sens strict du terme, préoccupés par leur environnement, écolos même sous phénomène de mode et intéressés aux autres :
                - ça se saurait
                - il y a pire comme comportement je trouve.


                • tSbeNjY tSbeNjY 7 août 2007 23:22

                  Hé non, la vie à Paris n’est pas facile. Et pourtant, il y a toujours plus de monde à y vivre. Personnellement, j’ai opté pour les rollers dans un premier temps, mais c’est un mode de transport contraignant dans un cadre professionnel. Je chevauche dorénavant une moto, que j’ai trompée sur une selle de p’tit gris à l’occasion du test ci-dessus. Le Vélib’ ne saurait remplacer la bécane pour mes trajets professionnels, et c’est ce qui véhicule cette image « gadget » ou « mode ». C’est un moyen de ballade, pas de transport.


                • jerome 7 août 2007 20:31

                  @ L ’ auteur : tu as oublié une chose , petit rédacteur amateur de Vélib : non seulement tu dois payer , cautionner avec ta carte de crédit , ça tu le savais ! mais ce que tu oublie de signaler c ’ est que c ’ est toi-meme , contribuable bobo ou pas , qui paye ces bidules à trois vitesses ! et leur entretien ! et leur remplacement ! et le bénef des entreprises - que je ne citerai pas - trop heureuses de faire plaisir à Bertrand ! Au fait , ou peut on trouver les études de marché ? et autres appels d ’ offre , qui logiquement ont du précéder cette sublime opération boboiste ( n ’ en déplaise au dernier contributeur ...) Hein ??? Ca laisse un gout d ’ a peu près , cette opération vélocipédique , commencée au printemps , poursuivie pendant l ’ été , et confirmée lors de l ’ humidité et les froidures de l ’ hiver ??? A voir ... Pour moi , cul-terreux provincial , ça sent , de fait, le bobo écolo , le « gout du jour » , et ça ne règle rien des problèmes de circulation intra-muros , qui devraient etre pris en charge par des spécialistes et non par des démagogues préoccupés avant tout de faire plaisir à leur clientèle en vue de leur (éventuelle !) réélection . Ceci dit , quand je passe à Lutèce , c ’ est en auto : ben oui , didon, chuis handicapé et n ’ peux pas faire de vélo , alors c ’ est la bagnole ET la galère pour parker icelle dans les rues interdites par M.B...D... et sa cohorte de décalés du bulbe - et je suis poli !


                  • tSbeNjY tSbeNjY 7 août 2007 23:13

                    Lorsque j’écris que j’ai pas mal lu sur le Vélib’, je ne parlais pas uniquement des témoignages d’utilisateurs. Effectivement, lorsque l’on s’intéresse à la genèse du projet Vélib’, il y a beaucoup à en dire. Lisez-donc cette page, http://www.liberation.fr/transversales/grandsangles/231968.FR.php , qui apporte des précisions fort utiles.

                    Pour parler environnement, on peut dire que le Vélib’ se paye également en pollution visuelle et agression publicitaire. Non pas qu’elle soit plus grave que la pollution de l’air, mais toutes les composantes environnementales sont à prendre en compte dans des projets de cette envergure.


                  • jerome 7 août 2007 20:49

                    @ l ’ auteur : au fait , ce jour d ’ hui , un cycliste citadin et bien élévé , comme ils le sont tous ... m ’ a coupé la route par la Gauche , dégringolant du terre-plein central d ’ un rond-point . Pas mal , hein ? Bilan : panique à bord , coup de frein , coup de volant , deux pneus flingués sur le trottoir pour éviter d ’ écraser ce c... et une facture de E.443,00 ! Le vélocipédiste a disparu , le marchand de pneu est content , et je pense que quand les cyclistes respecterons le code de la route , je serais plus riche et de bien meilleure humeur !


                    • mavilleavelo mavilleavelo 7 août 2007 22:52

                      On peut dire la même chose des automobilistes et faire des généralités que cela ne fait pas avancer le débat. Au lieu de vous plaindre auprès de personnes qui ne peuvent rien pour vous, portez plainte auprès de la police. Il vous appartient, et pas seulement aux forces de police, de faire respecter la loi, prenez vos responsabilités.


                    • Bulgroz 7 août 2007 22:15

                      Les conducteurs de Velibs sont tous des blancs, vous l’aviez remarqué ?


                      • mavilleavelo mavilleavelo 7 août 2007 22:23

                        >Les conducteurs de Velibs sont tous des blancs, vous l’aviez remarqué ?

                        Oui, les noirs sont effectivement interdits, pour raison de sécurité, ils ne se verraient pas suffisament la nuit. smiley


                      • Philippe Moreau Philippe Moreau 7 août 2007 22:45

                        Bonjour, J’ai utilisé Vélib ce week-end pour la première fois. L’article est très juste. Il m’est arrivé la même chose. Il y a plein de problèmes à régler. Mais Vélib est vraiment très pratique et le succès est fantastique. Il y a des vélibs qui circulent partout dans Paris... C’est une vraie aubaine pour les étudiants, surtout les touristes en ce moment. Le prix d’1 euro d’abonnement pour la journée est inférieur au prix du ticket de métro, pour un aller-retour dans Paris. C’est très démocratique. Et totalement écolo. Deux mots qu’on entend guère en ce moment...


                        • tSbeNjY tSbeNjY 7 août 2007 23:32

                          Bien vu. C’est une vraie aubaine pour les étudiants. D’ailleurs, les deux étudiants qui ont servi de cobayes pendant notre week end de test (on a remis ça le dimanche soir) ont eu des réactions très positives. Cependant, sans ma CB, aucun des deux n’aurait eu l’occasion d’enfourcher la petite reine. Le système de caution et la carte de paiement d’un étudiant moyen semblent structurellement incompatibles.


                        • Zenobie 8 août 2007 00:08

                          Mais si, mais si, il y a des noirs et des arabes qui les empruntent... Je viens d’en dépasser 2 ou 3 qui tentaient de faire un peu de rodéo avec, à minuit moins le quart. Le succès actuel durera-t-il au-delà de l’été ? Ce sera intéressant à observer... Sans doute les usages vont-ils évoluer. En tout cas, certains pensent l’utiliser pour aller d’un mode de transport à l’autre, même pour aller au boulot. Bilan dans quelques mois.


                          • Pak 8 août 2007 00:41

                            Les vélos sont lourds : c’est pour préparer nos jarrets à l’après pétrole ! Les problèmes de circulation existaient déjà il y a plusieurs siècles donc argument ci-dessus non retenu.

                            Bref, une initiative très intéressante dont je suis très curieux de voir le résultat analysé sur le long terme smiley J’espère que l’auteur ne se fera pas piquer les 150 euro, sinon il va devoir conclure que le taxi est moins cher !


                            • Filinte 8 août 2007 00:53

                              Oui bien vu ! 3 gros problèmes avec velib :
                              - Pas de vélo dispo dans les stations les plus convoitées
                              - Plein de stations ne fonctionnant (pas/plus/pas encore)
                              - Pas de place pour le retour.

                              De plus le système informatique ne permet pas de savoir réellement où il y a des vélos disponibles. Bon allez c’est la mise en route, y a des ratés c’est normal.
                              -  Sinon le bobo à vélo c’est un peu simplet comme idée. En fait, le Bobo n’existe pas ! C’est une invention de journaliste. Il y a des gens qui aiment le vélo et d’autres qui n’aiment pas, c’est tout. Comme il y en a qui aiment l’auto et d’autres pas. Après il faut arriver à les concilier, tous ces gens là ! Pas facile. Alors on invente des catégories types désincarnées pour justifier tout un système qui devient explicable. Y a les bobos à vélo, etc.


                              • Tsunami 8 août 2007 01:38

                                Velib n’est pas une innovation mais une pâle copie bâclée dans l’urgence électorale (après divers scandales pécuniers à faire oublier dont les JO, les Halles, le Tram et autres Paris mauvais Plagiats, sans oublier à l’inverse l’incurie, les carences et l’immobilisme ambiant de cette mandature pour rien) d’une expérience rôdée dans nombres de cités en avance, car sans ventre mou de bobos veaux lobotomisés domestiqués, ni parasites caractériels et inconséquents à leurs têtes.

                                Velib est une com-arnaque et, comme telle, destinée à rapporter un max de blé avec un minimum de mise, sous couvert de vertueuses intentions.

                                Même s’il est de bonne guerre de faire croire le contraire par media vendus interposés et propagandes institutionnellement correctes, Decaux ne met pas, et n’est d’ailleurs pas tenu de mettre, les moyens dans la qualité et la maintenance (ce qui plomberait les résultats d’exploitation), car ces pannes et ces dysfonctionnements (trop nombreux et subtils pour être honnêtes) génèrent paradoxalement du chiffre et du profit.

                                Ainsi, même si il n’y a plus de vélos (faussement dispos car buggés avec le système) et/ou de cartons papier (reçus imprimés indispensables pour le code sésame à court terme) dans la borne, votre CB est débitée de son 1 euro journalier voire plus si plantages en cascade.

                                A charge pour vous, de trouver une autre station qui marche pour oser recommencer dans les mêmes ou d’autres vicissitudes hautement lucratives pour Decaux and Co (non content d’hériter sans coup férir, des millions de la pub des majors, imposée aux con-citoyens de la basse cour).

                                Bien entendu, procédure de réclamation bien cachée, fastidieuse et rédhibitoire pour l’utilisateur moyen (le touriste de passage en particulier), même floué : petites pertes insignifiantes cumulées pour la masse des pigeons = abondance de profits records récoltés pour les firmes de faucons. Les ressorts du capitalisme moderne dans toute sa splendeur (Cf. les bienheureux rétrocomissionnaires du passage des prix à l’Euro).

                                Faudra-t-il déposer plainte à la DRCCRF pour faire cesser ces abus dignes des pires bassesses du consortium bancaire ?

                                En attendant, la RATP, autre exemple de service public miné par l’incompétence et l’irresponsabilité de ses gérants, peut pousser un ouf de soulagement, mais soyez sûrs qu’on aura, dans le cahier des charges secret (entre grands comptes prédateurs, on sait se renvoyer l’ascenseur et ménager le stock de vaches à lait), pensé à lui conserver son rang de rentier du transport bétailler.

                                C’est cool :

                                http://www.leperroquetlibere.com/Quarante-cinq-minutes-dans-la-peau-d-un-con_a336.html?PHPSESSID=6af7749b2d56b37a82e7c290381b9aaa

                                C’est moins cool (à quand la rubrique des velibs écrasés dans les couloirs de la mort ?

                                http://www.rue89.com/2007/08/06/un-chauffeur-de-bus-ratp-a-t-il-sciemment-percute-un-pieton


                                • arnaudbastille 8 août 2007 10:10

                                  Moi, j’ai loué une dizaine de fois des velibs. J’ai jamais été confronté à ce genre de pb. Quelques fois des stations vides le WE (avec les beaux jours, ca s’esplique). Ca a toujours tres bien marché. Jamais vu de borne en panne. Ai vu par contre beaucoup de gens qui avaient visiblement du mal à comprendre le système tout simplement parce qu’ils ne lisaient pas les intsructions. Il est vrai que le fonctionnement des bornes est un peu complexe mais on comprend quand meme vite le mode d’emploi dans on est à jeun....


                                  • arnaudbastille 8 août 2007 10:32

                                    J’adore les articles ou on prend n’importe quel pretexte pour s’en prendre au Maire de Paris (avec des connotations largement homophobes telles que « Notre Dame de Paris »). Comme tout maire de France et du Monde, le Maire de Paris soigne sa comm, c’est sur ! Velib est une idée sympa, qui ne coute rien au contribuable puisque finance par Decaux. C’est certainement pas la solution à la pollution et aux problèmes de trafic mais c’est sympa et original pour les parisiens. Pourquoi cet espece de mepris des parisiens bobos ? Ca veut dire quoi bobo ? Si c’est préférer rouler en velo qu’en 4x4 dans Paris, alors en effet , y’a pas de honte à etre bobo... Enfin, c’est une idée empruntée à Lyon et à d’autres villes mais étendue à une grande échelle sur Paris. J’ai pas entendu le Maire de Paris dire qu’il avait inventé le concept. Mais aurait-il du ne pas mettre en place Vélib simplement parce que c’etait une idée de Lyon ? J’avoue ne pas suivre le raisonnement ?! Quand quelqu’un d’autre à une bonne idée, y’a pas de honte à s’en inspirer ! Bref, tout ce débat contre Vélib semble surtout etre du à la haine anti-bobo et homophobe de certains incarnée par le Maire de Paris dont toute intiative est interprétée comme une mise en scène et un acte bobo. Y’a quelques couacs au démarrage bien compréhensibles vu le nombre de vélos et de stations. Ca se résoudra au fur et à mesure. En attendant, le système fonctionne et est meme victime de son succès pendant les beaux jours ou en effet, on trouve pas des velos partout !


                                  • tSbeNjY tSbeNjY 8 août 2007 10:40

                                    Ciel, un troll !

                                    Monsieur « Moi je », à la lecture de votre commentaire, je vous imagine avec une opinion très arrêtée sur le Vélib’. Le « Ca a toujours très bien marché » frise le dogmatisme. « Jamais vu de bornes en panne » ? Celle-là est superbe. Pour avoir vu de mes yeux un grand nombre de bornes HS, pour avoir discuté avec un technicien « Decaux », j’arrivais plutôt à la conclusion qu’on ne pouvait PAS ne jamais voir de bornes en panne ! Je n’ai à aucun moment exprimé dans mon texte des difficultés à me servir de l’interface, dès lors qu’elle fonctionnait correctement. Si ma crédibilité est remise en cause par le fait qu’il m’arrive de consommer de l’alcool, il va falloir faire le ménage dans les écoles de journalisme smiley


                                  • Iceman75 Iceman75 8 août 2007 10:46

                                    Hier soir, impossibilité de connexion à la borne à l’aide de mon big brother. Le serveur devait être parti sur la cote d’azur. L’image de JC Decaux en prend un sacré coup et cela doit ruer dans les brancards chez le responsable de l’opération. Pour l’instant la bonne humeur règne et les nouveaux embauchés font ce qu’ils peuvent pour rustiner le système. Cela serait dommage de casser trop vite le « jouet », pas si inutile que cela à long terme.


                                  • arnaudbastille 8 août 2007 19:56

                                    Je ne vois pas en quoi mes propos sont très pro-Delanoë. Je dis simplement que le type, il met en place un truc nouveau et quand meme assez orginal (meme si OK, ca existe deja ailleurs), ca me semble normal qu’il communique et en profite pour faire sa pub. On a jamais vu un homme politique de gauche ou droite faire le contraire. Quand je vois des gens affirmer qu’il n’y a pas eu d’appel d’offre, c’est quand meme un peu énorme et c’est vraiment de l’anti delanoe primaire vu qu’il y a eu appel d’offre et que celui-ci a fait couler pas mal d’encre.

                                    Enfin, revenons sur les précédents maires de Paris. Il est vrai que Tiberi et Chirac étaient super cleans et pas du tout démago et clientélistes.

                                    Et je vous confirme avoir loué une 10 aine de Velib : jamais eu de pb de borne, de restitution. Juste eu pb de station pleine à 1h du matin. J’ai trouvé sans pb autre station à 200m. Il est vrai que j’ai attendu quelques jours avant de me lancer. En tout cas, pas eu l’impression que toutes les bornes tombent les unes apres les autres. Mais je suis peut-etre tres chanceux. En revanche, ma carte Visa n’a jamais été débitée... Mystère. Pour info, j’ai vu 2 personnes en Velib se faire verbaliser par les flics pour avoir grillé un feu. A 2 endroits différents. Faut donc faire gaffe.


                                  • cflorian 8 août 2007 10:49

                                    le velib n’est pas encore tout à fait au point, mais avec une mise en place si rapide et un tel succés, il est normal de connaitre quelques bugs. ces problémes de bornes seront vite réglés, l’espérience sert à ça.

                                    pour ce qui est du comportement des cyclistes et de la cohabitation sur la voirie, chaque usager va apprendre à rouler avec les autres. il ne faut pas s’attendre à ce que les vélos respectent le code de la route, un cycliste a un comportement plus proche des piétons que des voitures, on se fie à son appréciation du danger et pas à la signalisation. pour moi il est plus important qu’un cycliste soit visible plutot qu’il s’arrete à un feu dans des rues desertes.

                                    beaucoup se demande si velib aura autant de succés une fois la bise venue, il est évident que le climat joue un rôle dans le choix de notre moyen de transport et dans nos activités. mais c’est la pluie plus que le froid qui est rédibitoire pour l’utilisation de la petite reine (avec le vent, mais paris n’est pas tres exposée de ce coté là), et rien ne dit que les mois qui arrivent seront pire que cet été « humide » que nous connaissons. et il est rare d’avoir des journées de pluies en continue, donc pour une utilisation ponctuelle cela ne pose pas de pb. la rentrée voit surtout le retour de la pleine activité et de la circulation qui va avec. il est sur qu’il sera moins agreable et plus dangereux de rouler en septembre qu’au moi d’aout.

                                    ps : il me semble qu’il n’y a pas de taux d’alcoolémie limite à vélo, les 0.5 g/l ne s’appliquant qu’aux véhicules motorisés. donc les forces de l’ordre ne pourraient que placer une personne ivre en cellule de dégrisement mais ne pourraient pas le sanctionner. à vérifier.


                                    • tSbeNjY tSbeNjY 8 août 2007 11:17

                                      Je me permets ici de citer wikipédia : « Le cycliste doit respecter le code de la route au même titre que les automobilistes, la bicyclette étant considérée comme un véhicule à part entière. De plus, il se doit d’être particulièrement attentif aux piétons. Il doit donc s’arrêter aux feux rouges, ne pas refuser le passage aux piétons, ne pas circuler sur les trottoirs (à l’exception des enfants de moins de huit ans, qui peuvent circuler au pas sur le trottoir). Le non-respect de ces prescriptions est en France une infraction. » http://fr.wikipedia.org/wiki/Cyclisme_urbain .

                                      En roller, je suis un piéton. A moto comme en vélib’, j’utilise un moyen de transport soumis au code de la route. Même si je comprends bien qu’à 1€ la demi-heure supplémentaire, il soit frustrant de s’arrêter aux feux, la cohabitation sur la route doit passer par le respect du code.

                                      Concernant les aléas climatiques, je n’ai pas vu de vélib’ aujourd’hui en allant au travail, mais également moins de deux roues motorisés...

                                      Enfin, si comme vous le soulignez il n’y a pas de taux d’alcoolémie limite à vélo, l’ivresse publique et manifeste peut vous valoir une amende de 150€, soit une caution vélib’ (http://fr.wikipedia.org/wiki/Ivresse_publique_et_manifestesmiley


                                    • cflorian 8 août 2007 11:35

                                      je suis d’accord que le cycliste doive respecter le code de la route, tout comme le piéton. mais en pratique, à pied comme à vélo, pour traverser un croisement on regarde si des voitures arrivent et on passe même si le feu est rouge. on prend alors le risque de prendre une amende, mais logiquement on en risque également une à pied en traversant or des clous. la police reste trés indulgente avec les cyclistes, de toute façon il est facile d’esquiver les controles (attention au délit de fuite !). l’avantage de l’augmentation du nombre de vélos est qu’il suffit d’en laisser passer un devant vous et de voir si il se fait arreter ou pas ! ne pas respecter la loi est possible, il suffit de ne pas se faire prendre (mentalité méditerranéenne !).

                                      quand à l’ivresse publique et manifeste, il devient difficile de faire du vélo à partir d’un certain seuil. mais pour une fin de soirée aprés 4 ou 5 verres, le velib est une solution interressante pour éviter d’alléger son portefeuille dans un taxi.


                                    • Fiwa 8 août 2007 10:58

                                      Je vous donne mon avis, celui d’un utilisateur journalier qui apres presque 3 semaines d’essais a pris environs 30 velib. Je commence donc à avoir une solide expérience en la matière.

                                      Tout d’abord concernant l’usage. Je m’en sert comme complement de moyen de transport. Avant velib je faisais 45 min de metro/RER depuis ma banlieue jusqu’a mon lieu de travail. Aujourd’hui je fais 30 min de velib + 15 min de RER. Ces 15 dernières minutes de RER serai pratiquement impossible à faire avec un velo perso car elle representent un trajet long.

                                      Pour moi velib est donc une revolution, je peux enfin faire du velo à Paris sans aucune contraite de stationnement ou de transport ( il est interdit, et de toute façon quasi impossible, de transporter un velo perso dans le RER aux heures de pointe)

                                      Les 2 ou 3 premiers jour le systeme a très bien fonctionné, puis des bugs en serie sont apparu. Il y a eu un bon 10 jour ou cela etait vraiment un calvaire : Les stations etait souvent vide et quant il y avait des velos il etait impossible de les prendre (diode rouge). J’ai failli abandonné à ce moment la, marre de faire la tourné des bornes du quartier pour trouver un velo.

                                      Mais depuis 1 semaine je dois dire que cela va netement mieux. Des diodes rouges il y en a encore mais bien moins. Et le systeme de « dispachage » de velo commence à se roder, j’ai l’impression que les equipes velib commencent a bien cerner quelle sont les stations à recharger et celle à vider selon l’heure.

                                      Concernant les velo en eux meme. Leur poid est correct, Les freins sont parfois un peu mou et les vitesses pouraient être plus nombreuses. Le confort de la selle est suffisant pour 1/2 heure mais passé ce delai ca commence a faire mal aux fesses. C’est pas des VTT SCOTT double suspension cadre titane equipé en shimano XTR, c’est sur, mais bon dans l’ensemble ca reste correct et assez bien adapté à l’utilisation qu’on en fait. Ils ont l’air bien solide je n’ai jamais eu de problemes de chaines ou de freins. j’ai juste une seul fois pris un velo dont la roue avant etait creuvée.

                                      Concernant les cautions de 150 euros. La somme n’est pas debité et il n’est pas forcement necessiare d’avoir ce montant sur son compte (enfin c’est quant meme conseillé au cas ou). En fait cela ampute juste la capacité de payement de votre carte.

                                      Sur l’utilisation en elle meme des velo je dois dire que mon experience est très eloigné de ce que je peux lire sur Avox. J’ai toujours pu rendre mes velos sans soucis (aucune surfacturation à ce jour) et j’ai toujours trouvé des bornes libres. Je pense que la nuit par contre on risque plus souvent de tomber sur des stations blindées sachant que les employés velib ne font pas de nocturnes.

                                      Les pistes cyclables sont nombreuses à Paris il y en a presque sur tout les grands axes. C’est securisant surtant quant elle sont separé par une plate bande de la chaussée. Il faut faire attention, certes, mais ce n’est pas nom plus dangereux au possible comme certain le laissent entendre.

                                      Au final, et loin de toute considerations polititiennes, je trouve que Velib est une très bonne chose. Il offre un choix supplementaire de transports à Paris. Ce n’est pas la panacée ultime, cela ne va pas regler d’un coup les problemes de pollution, de bouchons ou d’odeur corporelles dans le metro, mais cela offre une liberté en plus et ca franchement c’est génial.

                                      Je ne suis ni un bobo, ni un gauchiste juste un citoyen lambda. Velib me permet de faire du sport regulièrement et de profiter de Paris en transformant une partie de mon trajet souterain en ballade extérieur et cela pour une somme derisoire (29 euros par an). Franchement VIVE VELIB !


                                      • jerome 8 août 2007 11:23

                                        @l ’ auteur : j ’ aimerais bien une réponse ! Qui donc finance ce parc de deux-roues, de bornes , de technicient s ??? Decaux ??? Peut etre , mais alors pas sans comtrepartie je suppose ... Or donc , ou sont les comptes , les appels d ’ offre , les études de marché ??? Hein ? Bertrand aime la com , mais a du mal à communiquer les chiffres , je trouve !


                                        • cflorian 8 août 2007 11:48

                                          decaux finance totalement le systéme velib, service qui est lié aux panneaux de publicité. decaux a donc le marché des affiches et en contre partie fournit un service. l’appel d’offre a eu lieu en début d’année avec deux concurrents et aprés quelques remous, qui ne sont pas totalement réglés, decaux a obtenu le marché. suite à une plainte du battu, le tribunal a été saisi et a autorisé decaux à mettre en place le service. ainsi si des irrégularités ont eu lieu dans le marché, la justice se chargerait de faire respecter la loi.


                                        • tSbeNjY tSbeNjY 8 août 2007 16:26

                                          @jérôme, J’ai laissé un lien dans un comentaire précédent. L’article pointé est assez explicite sur la façon qu’a JC Decaux de répondre à un marché publique. C’est bien Clear Channel qui faisait la meilleur proposition au début de la procédure, c’est pourquoi Decaux a bloqué cette dernière.

                                          Un autre rédacteur a laissé un lien vers le Perroquet libéré, qui a également couvert le sujet : http://www.leperroquetlibere.com/

                                          Comme quoi, même avec une procédure de marché public, il y a toujours moyen de magouiller ou de faire pression.


                                        • jerome 8 août 2007 16:53

                                          @ l ’ auteur : faire pression sur magouille , c ’ est ... affreux, non ?

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