Professeur exécuté : les deniers de la trahison
Les autorités françaises ont perdu autorité sur certains territoires. Le signal d’alarme a été lancé dès 2002, Mais labienpensance et la correctitude du monde politique, avec la collaboration active des médias, avait alors dénoncé l’amalgame islam-islamisme, et l’islamophobie supposée.
Cela fait au moins 40 ans que le débat est verrouillé. L’Hexagonie qui défend aujourd’hui avec acharnement la liberté d’expression est aussi celle qui a exclu les thèmes brûlants, qui a mis un « cordon sanitaire » autour d’idées, de personnes et de réflexions sur l’intégration et l’immigration.
Pourtant la liberté d’expression est aujourd’hui la Rossinante des faux-culs. On a fait perdre 40 ans au pays en accusant d’islamophobie tous ceux et toutes celles qui osaient ne fut-ce que se demander si une régulation des flux migratoires ne devait pas être envisagée. Aujourd’hui la France paie le prix du déni.
Les Tartuffe de la gauche Mitterrandieuse et Touche-pas-à-mon-potiste ont eu beau jeu de se draper dans une posture morale et Droits-de-l’hominienne. La haine de – en vrac – la France, la république, l’homme blanc, a été longtemps excusée voire considérée comme une revanche normale à cause du colonialisme.
Mais il se pourrait que l’on soit bien plus dans une entreprise de conquête culturelle de l’Europe que dans une revanche. Celle-ci n’a aujourd’hui plus aucune légitimité, à moins de considérer les descendants des colonisés (eux-mêmes anciens colonisateurs sanguinaires et esclavagistes de masse, rappelons le !) comme des victimes éternelles auxquelles on devrait des compensations au parfum de privilège ethno-religieux.
Il faut le dire encore : en France la gauche a noyé le débat et dénié la gravité de la situation. Mais par la grâce de l’enseignant, exécuté par un réfugié islamiste Tchétchène, il se pourrait que le vent tourne.
Aujourd’hui il n'’est plus besoin de s’excuser ou de prendre des tonnes de précautions, du genre Pasdamalgame ou Jaidesamisarabes, pour dénoncer l’islam politique, l’islamisme, la complicité active de mosquées et d’imams, ou d’associations criminelles cachées derrière un pseudo-idéal humanitaire ou confessionnel. Dénoncer le Nazislamisme est à l’ordre du jour.
Des journalistes classiques, dont sauf erreur Christine Okrent ou Ruth Elkrief, font eux-mêmes le lien avec l’immigration et adhèrent à l’idée de régulation des flux migratoires. Cette exposition de leur vertu est un peu trop subite, il faut les suivre sur le long terme pour trier entre la conviction sincère et un possible opportunisme.
Les politiques, Macron en tête, désignent clairement l’ennemi. Il était temps. Ce n’est pas pour dire, mais le parti de Marine Le Pen le faisait depuis des décennies. Mais avant, les thèses politiques de cette droite souverainiste étaient jugées nauséabondes. Aujourd’hui elles sont Républicaines.
Ah les cons !
Tiens, ce mot de républicain, il tourne en boucle dans toutes les bouches autrefois trop silencieuses sur le problème. La nouvelle religion dite républicaine devient une indigestion. Cette orgie républicaine remplace l’ancienne bienpensence. Il faut écouter Sarah El Haïry, Secrétaire d’État à la jeunesse et spécimen typique de La voix de son maître (à partir de 19’40’’).
Bon, mais au moins il devient possible d’accuser l’islamisme, l’islam politique radical, sans plus être illico jeté hors du camp du Bien. On peut dire que les islamistes sont des dégénérés intellectuels, des fachos nouveau style, que les caricatures sur l’auto-proclamé prophète ne sont que le miroir du contenu du cerveau fermenté des chiens hurlants djihadistes, ça passe.
On peut même affirmer sans paraître inutilement provocateur que la gauche-boboland a contribué au problème français par son islamophilie électoraliste et sa prétendue hauteur morale. Par un surprenant renversement de l’Histoire, on peut le dire, c’est maintenant bien vu.
Autre miracle de cet atroce assassinat : des imams prennent on ne peut plus clairement la parole contre l’islamisme, dénonçant cette caricature faite de leur religion. Ils appellent à prier pour le prof Paty. Ils font le boulot : dénoncer sans ambiguïté un discours qui, sous prétexte religieux, n’est que la théorie d’une entreprise criminelle.
Politiques, imams, policiers, profs, philosophes, dénoncent en chœur l’islamisme. Il n’y a donc plus de risque d’amalgame. Par exemple, dire que les islamistes sont des chiens galeux n’est pas islamophobe. C’est réaliste.
Et dire que les musulmans ne sont pas meilleurs que les autres est une simple remarque de bon sens. Pourtant la lycéenne qui a dénoncé le prof – elle a menti en disant qu’elle était en classe, comme on l’a su ensuite – le dit elle-même en vidéo. Elle se plaint d’être maltraitée à cause de sa religion alors que, dit-elle, « les musulmans sont meilleurs que les autres ».
Ce discours, qui n’est que l’expression d’un mécanisme psychologique de compensation, peut néanmoins produire des dégâts dans des têtes qui n’ont jamais appris à penser. Et pendant ce temps on continue à accabler Zemour, qui ne raconte rien d’autre que ce que tout le monde dit aujourd’hui.
Dans cette triste affaire la nébuleuse islamiste, active ou passive, est dévoilée. On découvre des associations musulmanes complices des radicaux. La demi-soeur du père de la lycéenne avait rejoint le Jihad en Syrie : les chiens ne font pas des chats. Un imam connu pour ses propos haineux, Abdelhakim Sefrioui, soutient cette famille. J’ajoute : à suivre, car l’enquête n’est pas terminée.
Pour ma part je continue à penser que la majorité des musulmans ne souhaite que de vivre sa vie en paix, même s’il peut y avoir des vases communicants entre islamistes et non-islamistes en raison de l’islam.
Enfin, on apprend que le tueur a offert de l’argent à des lycéens, 300 euros selon la presse, pour que ceux-ci lui désignent l’enseignant de visu. Selon la presse, ces quelques lycéens en auraient parlé ensemble avant d’accepter. L’un d’eux a en effet désigné le professeur. En quelques pas et un simple geste, il a signé sans le savoir l’arrêt de mort de monsieur Paty. Drôle de samba.
On peut être si ignorant à 15 ans. Et puis, 300 euros, somme reçue par ces lycéens selon la presse, ça fait beaucoup.
Ce sont les euros de la trahison. Ça me rappelle une autre histoire. Un certain Judas, il y a longtemps, avait vendu un certain Jésus pour 30 deniers. 30 deniers, 300 euros, c’est un zéro de différence.
Ce zéro, c’est le QI des islamistes.
Image 5. Monty Phyton, Le vie de Brian.
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