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Accueil du site > Tribune Libre > Race et civilisation : la fin de l’hypocrisie ?

Race et civilisation : la fin de l’hypocrisie ?

Elle est partout et nulle part. Tout le monde en parle mais elle n’existe pas. La race revient, arpès 50 ans d’occultation, voir, d’aveuglement. Conséquences. 

"Historique !" L’élection de Barack Hussein Obama à la présidence des Etats-Unis d’Amérique a été saluée par la presse mondiale - et américaine - comme un événement de proportions bibliques : un Noir, rendez-vous compte, un Noir, vient d’être élu Commander-In-Chief de la première armée du monde ! Sonnez trompettes, chantez rouge-gorges, un monde nouveau commence et l’homme Blanc n’en sera plus le centre : cocorico !

"Dégueulasse ! Nauséabond !" étaient plutôt les adjectifs de rigueur après les commentaires de James Watson, co-découvreur de l’ADN, sur la corrélation entre race et intelligence. "Toutes nos politiques sociales sont basées sur le postulat que leur [aux noirs] intelligence est en moyenne la même que la nôtre - alors que toutes les données semblent dire : pas vraiment." Soudainement, n’importe quel éditorialiste sorti d’une école de journalisme de province devenait généticien honoraire, biologiste moléculaire en chambre, et s’autorisait à donner des leçons de rigueur scientifique. Quel gâteux ce Watson !

"Inacceptable ! Exigeons une condamnation ferme...etc." Avec ce qu’il convient d’appeler désormais "l’Affaire Zemmour", qui par le déchaînement de violence indignée et d’allusions antisémites qu’elle a provoqué (voir l’article de Télérama du 26.11.2008 qui traite Zemmour de "juif" à demi-mots en le renvoyant à son nom d’origine nord-africaine, tout en condamnant, excusez du peu, ses propos "racialistes"), on revient pour le coup à une éthique du lynchage qui charrie des relents d’Affaire Dreyfus, avec Télérama dans le rôle de Je Suis Partout. Le monde à l’envers !

Comment expliquer ces différences de traitement ? La même presse qui pleurait d’extase après l’élection d’un noir - quand même, c’est magnifique, quelle belle preuve d’espoir que quelqu’un de sa race ait réussi, vraiment, si, si on est fous de joie - se fait maintenant Grande Inquisitrice lorsque le même concept, celui de race, est utilisé de façon certes peu rigoureuse mais en aucune manière condamnable par un reporter multi-casquettes habitué des plateaux télé. Mais de qui se moque-t-on ?

La raison de cette schizophrénie est toute simple. La race est le suprême tabou occidental, l’ultime non-dit de la pensée contemporaine et le nexus prismatique de toutes les turpitudes réelles ou imaginaires de l’histoire européenne. Parce que le mot renvoie à une relation psychotique au réel, héritée du traumatisme de la Shoah, entretenue par un gauchisme à large spectre (trostsko-mao-mamèrien) et renforcée par le souvenir cuisant des guerres coloniales (Algérie, Indochine...), la race est inabordable comme catégorie rationnelle et devient le terrain de jeu de tous les fantasmes idéologiques.

Coup de tabac

En 1991 un chercheur américain de réputation mondiale, Samuel Huntington, déchaînait les passions et soulevait l’indignation de l’intelligentsia bien-pensante internationale avec un livre, "Le choc des Civilisations", tiré d’un article publié quelques mois plus tôt dans Foreign Affairs.

Que disait-il ? D’abord que les civilisations existent, et qu’elles sont signifiantes et intelligibles en tant qu’entités historiques. Huntington précisait même qu’en tant que catégories culturelles ultimes, au dessus desquelles n’existait plus d’autre catégorie que celle de l’espèce, les civilisations avaient été le moteur principal de l’histoire de l’homme depuis 6.000 ans. Pour toute une frange du gauchisme mondialisé et de l’humanisme rose-bonbon qui oppose inconsciemment la Civilisation à la Barbarie, l’idée d’une pluralité de civilisations par essence inégales car différentes constituait déjà un motif raisonnable de décapitation.

Mais Huntington allait plus loin. Pour lui, et alors même que ces diverses civilisations s’étaient développées essentiellement de manière séparée, par la distance comme par le temps, l’une des conséquences essentielles de la modernité et de l’intégration du monde serait de mettre pour la première fois ces civilisations en contact intime, au point de parler d’un "Choc’", au sens d’interaction croissante puis de collision générale. Cette simple affirmation, qui reposait pourtant sur les travaux d’hommes aussi respectables que Braudel, Spengler, Toynbee, Bagby, Quigley ou Sorokin, prenait par surprise tous les tenants d’un relativisme absolu en vertu duquel les différences culturelles entre groupes humains excluaient d’une part toute hiérarchie, et d’autre part ne constituaient le plus souvent que des fictions commodes instrumentalisées par les raz-du-bulbe de tous poils pour agiter la promesse de guerres religieuses, ethniques ou nationales. Rappellons-nous que le 11 Septembre n’avait pas encore servi de piqûre de rappel à un Occident qui était à bien des égards encore plus naïf qu’aujourd’hui.

En clair, le concept même de civilisation constituait encore voilà 15 ans un tabou comparable (quoiqu’en moins obsessionnel) à celui qu’incarne la notion de race aujourd’hui. Un concept dont les donneurs de leçon (Jacques Chirac, ancien président de la République Française, s’était fait une spécialité de ce genre de propos) vous expliquaient qu’il était "dangereux", qu’il "attisait la haîne" et "l’incompréhension", et qu’il allait en somme à l’encontre d’une tradition humaniste-relativiste que la France prétendait incarner avec le brio qu’on lui connait. Perdu.

En réhabilitant les civilisations, Huntington nous a redonné les clefs nécessaires à la compréhension du 11 Septembre, de la guerre au Cachemire, des violences au Liban, des massacres soudanais, et même, de l’essor de la Chine. Il me semble clair que ce qui s’est produit pour les civilisations doit, et va, se produire sous peu avec la notion de Race, et que les récentes controverses médiatiques en Europe, comme l’élection d’Obama aux Etats-Unis, en constituent les signes annonciateurs.

Il reste à la Race à trouver son Huntington, qui saura la dépassioner et l’inscrire dans les strictes limites de la rigueur scientifique et de l’analyse historique ; mais lorsque ce travail aura été accompli, que la race et la civilisation auront retrouvé leurs places légitimes dans la grande famille des catégories conceptuelles opératoires, le monde sera à notre avis mûr pour un vaste processus de redifférenciation. La fiction d’une unité absolue de la race humaine qui nierait les différences biologiques et culturelles redeviendra clairement ce qu’elle n’a jamais cessé d’être : une tyrannie intellectuelle et une dangereuse illusion pour ceux qui y croient.

Race et Génétique

Car enfin, ce que les civilisations traduisent de variabilité sociétale, culturelle et religieuse au sein de l’espèce humaine, la race le porte eu égard à la variabilité biologique au sens large : morphologique, histologique, métabolique, et bien entendu neurologique. Il est aujourd’hui de bon ton de professer qu’ "il n’existe qu’une seule race, la race humaine". Or, on pourrait tout aussi (incorrectement) proclamer qu’il n’existe qu’une seule civilisation, "la Civilisation", définie grosso modo par l’agriculture, la domestication animale et l’écriture, sorte de catégorie commune à toute l’espèce ; il n’en demeurerait pas moins que LES civilisations existent bel et bien, souvent très différentes dans leurs pratiques, leurs croyances et leur organisation.

L’objet de cet article n’est pas de convaincre le lecteur de la réalité biologique des races. Les données scientifiques existent et sont accessibles par tous, en grande partie sur Internet. Il me semble néanmoins utile de démolir un mythe répendu et souvent évoqué par les fanatiques antiracialistes qui ont pour habitude, chaque fois que le mot race est prononcé, de commencer la phrase suivante par "la science a prouvé que..."

Dans 90% des cas, l’argumentation de la bonne âme en question ne va pas plus loin. Soit que le vulgus n’en sache pas plus et qu’il ne fasse que répéter automatiquement une phrase mille fois entendue (et guère risquée, avouons-le), soit qu’il n’ait pas besoin d’aller plus avant dans sa démonstration tant ces 5 mots suffisent généralement à lui donner raison aux yeux d’un public ignorant (voir l’Affaire Zemmour). Il arrive pourtant que le bougre poursuive par ceci : "Richard Lewontin a montré que la variabilité génétique moyenne au sein d’un groupe donné (d’un groupe racial par exemple) est supérieure à la variabilité génétique moyenne totale au sein de l’espèce humaine. De ce fait, vous (français, allemand, bantou) avez toutes les chances d’être génétiquement plus semblable à [mettre ici n’importe quelle ethnie improbable, un eskimau par exemple] qu’à votre voisin de palier."

De quoi s’agit-il ? Lewontin, généticien réputé et professeur à Harvard, a fait remarquer que l’ensemble des variations génétiques intra-raciales constituait 85% du total des variations génétiques constatées sur un échantillon génétiquement aussi divers que possible, alors que les variations inter-raciales n’en constituaient que 15%. Cette découverte incontestable a par ailleurs provoqué à l’époque l’étonnement de la communauté scientifique internationale ; pourtant, nous allons le voir, elle ne prouve aucunement que la race n’est pas une catégorie biologique signifiante. Elle prouve encore moins, bien sûr, que "les races n’existent pas et qu’il n’y a qu’une race humaine".

L’observation de Lewontin repose sur l’ensemble du génotype humain, c’est-à-dire l’ensemble des séquences de nucléotides (A,C,G,T) impliquée dans le codage d’éléments informationnels transmissibles (les gènes). Or, on sait bien que seule une petite partie des gènes humains sont codants, le reste étant considéré comme "non-fonctionnel" (note : on ne sait pas à quoi sert cette vaste majorité du génome ni si elle sert à quelque chose ; cela ne veut pas dire qu’elle ne serve à rien.) Cet ADN non-fonctionnel varie de façon aléatoire au gré des mutations, et en un sens, votre ADN non-codant de français de Champagne peut très bien, statistiquement, se trouver très semblable à l’ADN non-codant d’un chinois de Shengzhou. Ce dernier, pourtant, n’aura ni les cheveux châtins, ni la peau blanche, ni les yeux clairs parce que son ADN codant, celui impliqué dans l’expression de ses caractères visibles (phénotypiques), est et restera singulièrement différent du votre. Il en va bien entendu de même pour les gènes impliqués dans la neurogénèse et l’immunité par exemple, comme pour ceux définissant la densité osseuse, la taille relative des membres, la longueur des fibres musculaires, ou le volume crânien.

Une analogie simple pour bien comprendre de quoi il s’agit. Supposez deux groupes de 100 personnes, l’un de ballerines norvégiennes et l’autre de pompiers japonais. Chacune des ballerines et chacun des pompier reçoit 100 pièces de monnaie qui peuvent être de n’importe quelle devise. Pour les 85 premières pièces, les devises représentées sont totalement aléatoires pour tout le monde : dollars, livres, euros, couronnes, yens... Mais pour les 15 dernières, les ballerines ne reçoivent QUE des couronnes norvégiennes, les pompiers UNIQUEMENT des yens. Nous avons donc deux groupes exclusivement définis par 15% des pièces : ceux possèdant 15 couronnes sont des ballerines norvégiennes, ceux possédant 15 yens sont des pompiers japonais.

D’un point de vue statistique, il est possible que les pièces de l’un des pompiers, par pur hasard, soit plus semblable à celles de l’une des ballerines qu’à celles de l’un de ses camarades de caserne : la distribution alétoire des 85 premières pièces le permet. Cela signifierait-il qu’il n’appartient pas au groupe des pompiers japonais ? Bien sûr que non. Du point de vue du critère important, celui des 15 dernières pièces, son appartenance au second groupe ne ferait aucune doute. C’est pour cela que l’homme peut partager 98% de son matériel génétique, de ses "pièces" dans le cadre de notre analogie, avec le chimpanzé : ce sont les 2% restant qui contiennent l’ensemble des différences qui suffisent à constituer les deux espèces comme (radicalement) distinctes.

Le fait que l’on considère les groupes de gènes codants et non l’ensemble du génome rend aisé, au contraire des assertions péremptoires des antiracialistes obessionnels, de distinguer des génomes individuels entre eux sur la base de l’appartenance raciale. Il est particulièrement instructif de considérer les conclusions de l’étude "Genetic structure, self-identified race/ethnicity, and confounding in case-control association studies"http://www.pubmedcentral.nih.gov/articlerender.fcgi?%20tool=pubmed&pubmedid=15625622 (Tang et al., American Journal of Human Genetics 76 : 268-275, 2005), consultable en-ligne, et qui a identifié l’appartenance raciale de 3.700 sujets avec plus de 99% de précision sur la base de 326 marqueurs génétiques. Les résultats prouvent qu’il est possible de distinguer les races d’individus par la seule lecture de ces marqueurs, et même, de faire la distinction, par exemple, entre chinois et japonais pourtant très proches, avec une précision elle aussi remarquable.

On peut difficilement dire de quelque chose d’identifiable par examen scientifique de marqueurs génétiques précis que cela "n’existe pas". C’est pourtant ce que continuent à faire ceux qui persistent à refuser l’existence des races humaines malgré les récents apports des sciences biologiques. Comble du culot, ces mêmes hurluberlus en appellent à la "science" qui aurait "prouvé"... mais prouvé quoi ?

Vers la redifférenciation

L’inévitable retour de la race dans le champ politique, qui selon moi a déjà commencé, achèvera de balayer les illusions que l’Occident cultive depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Illusions, précisons-le, qui ne sont entretenues que par lui : asiatiques, arabo-musulmans ou africains n’ont jamais remis en cause leur vision raciale du monde, qui se définit presque toujours par une opposition (quelqu’en soient les modalités ou le niveau de violence) au Blanc et à sa civilisation. A mesure que le poids relatif de l’Europe recule et que celui de l’Amérique stagne (en termes économiques, démographiques, technologiques et culturels), un Occident incapable de considérer froidement la dimension raciale des questions contemporaines serait comme désarmé face à des races qui, elles, ne prennent pas de gants.

On peut faire deux remarques sur la négation de la race en Occident :

1- elle est extrêmement récente. Ce simple fait est tout à fait remarquable, puisqu’en Europe par exemple, il aurait été extrêmement difficile, voire impossible, de trouver quiconque pour mettre en doute la réalité des races avant 1945, même parmi les chrétiens les plus généreux ou les humanistes les plus sincères. L’hypothèse la plus probable est que ce soudain déni de réalité trouve sa source dans la rencontre entre (A) la mystique chrétienne des hommes tous égaux et semblables car tous à l’image de Dieu, (B) le traumatisme de la Shoah dont la réalisation s’est pour partie appuyée sur des considérations racialistes (C), la propagande d’un gauchisme en quête d’universalisme et prêt à tout pour mettre à bas le modèle capitaliste-industriel occidental, y-compris à enrôler les races non-blanches dans sa croisade, et (D) pour la France au moins, la fiction d’une république aveugle aux couleurs (bien qu’en pratique fondée sur une population entièrement blanche) et soucieuse seulement de ’citoyenneté’.

2- cette négation a eu des conséquences extrêmement graves sur l’évolution du bilan démographique européen, sur les performances économiques du continent, sur la perception que se fait l’Europe de sa propre identité, ainsi que sur la pratique de la liberté d’expression, avec la récente criminalisation "du racisme et de la xénophobie".

Le retour de la race dans le champ intellectuel, donc politique, amènera donc nécessairement à se poser les questions suivantes :

1- Le remplacement d’une population d’une race A par une population d’une race B au sein d’une nation C constitue-t-il une simple substitution d’une population par une autre strictement équivalente, ou bien une remise en cause de l’existence même de la nation C ? En clair, la France peut-elle devenir un pays afromaghrébin et rester la France (républicaine, indivisible, souveraine, laïque, etc.) ? Qu’en est-il des politiques migratoires européennes, et constituent-elles, du coup, un ethnocide ?

2- Compte tenu des différences d’ordre mental ou intellectuel qui sont susceptibles d’exister entre races différentes, est-il crédible que la modification de la structure raciale d’une population n’ait aucun impact sur les structures politiques et administratives, ainsi que sur les performances technoéconomique de la dite population ?

3- La solidarité raciale, comme d’ailleurs la solidarité civilisationnelle, et sans présumer de situations complexes qui pourraient apparaître à l’avenir, ne devrait-elle pas constituer l’un des piliers d’une politique étrangère saine et rationnelle ? Sans que la race, Dieu nous en préserve, ne devienne le SEUL critère d’une quelconque politique ou d’un système de pensée, ne devrait-elle reprendre la place qu’elle mérite dans l’évaluation des politiques publiques, qu’elles fussent sociales, économiques ou culturelles ?

4- L’exhortation au métissage et son objectif avoué de faire fusionner les races existantes ne constitue-t-il pas une atteinte au principe de diversité par ailleurs revendiqué par nos élites ? Outre le fait qu’il reconnait implicitement la réalité des races mais demande leur abolition, cette volonté de les éradiquer n’est-elle pas dangereuse eu égard à la variété adaptive qui, jusqu’à présent, avait garanti la survie de notre espèce ?

5- L’avenir lointain de notre espèce, avec l’inévitable colonisation des fonds marins, des pôles, puis du système solaire, n’implique-t-il pas, au contraire des professions de foi actuelles pour le métissage, une spécialisation des types humains en fonction de leurs futurs environnements ? Ce processus de spéciation, qui tendra à faire diverger radicalement les populations humaines, n’est-il pas incompatible avec le projet de fusion raciale poursuivi actuellement par les élites occidentales ? L’avenir, loin d’appartenir au métissage, ne sera-t-il pas fait par des races toujours plus nombreuses, plus spécialisées, mais jamais moins humaines, car toujours pensantes ?

Ceux qui en tout cas, avaient parlé dès 1990 de l’émergence d’un monde multipolaire, ceux-là présentaient que ces pôles ne seraient plus seulement nationaux, mais civilisationnels ; ils seront, on le sait aujourd’hui, également raciaux. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si les deux cartes, celle de la répartition mondiale des races et celle des civilisations, se superposent largement. Si l’Occident venait à refuser d’accepter cette nouvelle réalité, il est probable qu’il serait en bonne voie d’être submergé racialement (donc biologiquement), puis redéfini culturellement sur la base de valeurs qu’il n’aura pas choisies. Race et culture sont liées, et il est suicidaire de prétendre comprendre l’une sans accepter l’autre.

Il serait intéressant de déterminer si le métissage est toujours pratiqué par ceux-là mêmes qui l’auront imposé aux peuples d’occident. Je doute, pour ma part, que la disparition des blancs fasse disparaitre le racisme ; ce sera plutôt la disparition du racialisme qui aura fait disparaitre les blancs.



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108 réactions à cet article    


  • foufouille foufouille 29 décembre 2008 14:03

    @ philippe
    ca a rien de raciste
    ou alors tres soft


  • masuyer masuyer 29 décembre 2008 14:33

    Phiippe,

    la dernière phrase que tu cites est assez amusante je trouve. En effet, en suivant la logique de l’auteur, ne serait-il pas judicieux, si l’on prend en compte le réchauffement climatique, de sélectionner les individus afin de favoriser ceux qui ont un taux de mélanine plus élevé ?

    Et étant donné la capacité de l’homme à créer des objets pour se protéger de la nature, ne faut-il pas interdire les anoraks qui permettent à un Sénégalais de survivre au nord de la Suède ?

     smiley smiley smiley


  • sisyphe sisyphe 29 décembre 2008 14:56

    Long article d’un imbécile, farci de contre-vérités et de désinformation, dont on s’aperçoit, au bout de deux phrases, qu’il n’est pas la peine de lire plus loin (quel temps perdu !!). 
    Next. 


  • sisyphe sisyphe 29 décembre 2008 15:17

    Et, puisque l’auteur s’abrite sous la "caution scientifique" de James Watson ; regardons y de plus près :

    Il déclara en 1997 à un journal britannique qu’« une femme doit pouvoir avorter si son enfant est testé homosexuel », puis s’était ravisé suite au mouvement de polémique soulevé dans le monde entier[1],[2].

    Le 14 octobre 2007, il a tenu des propos racistes dans les colonnes du journal britannique le Sunday Times[3]. Il y déclara qu’il était « fondamentalement pessimiste quant à l’avenir de l’Afrique » parce que « toutes nos politiques d’aide sont fondées sur le fait que leur intelligence [celles des Africains] est la même que la nôtre [Occidentaux, ndlr] alors que tous les tests disent que ce n’est pas vraiment le cas » [4] et poursuivant sur ses propos, il indique que « son espoir est que tous les hommes sont égaux » mais il répond que « les gens qui ont eu affaire à des employés noirs se sont rendu compte que ce n’est pas vrai »[1],[5]. Le biologiste Steven Rose a répondu dans The Independent le mercredi suivant que si « Watson connaissait la littérature sur le sujet, il aurait su qu’il est en dehors de sa profondeur scientifique » et que Watson était un habitué de tels scandales car il lui connaissait des propos similaires sur les femmes[1]. Il aurait ainsi déclaré concernant les manipulations génétiques que « les gens disent qu’il serait horrible qu’on puisse faire en sorte que toutes les filles soient jolies. Moi je trouve que ce serait super »[6]. Il faut noter également que le 9 décembre 2007, le Sunday Times publiait une étude scandinave affirmant que l’ADN de Watson comportait 16 % de gènes légués par des ancêtre noirs et 9 % par des aïeux asiatiques[7]smiley smiley

    Suite à ses déclarations du 14 octobre 2007, il a été suspendu des fonctions qu’il exerçait dans un laboratoire de l’Institut de recherches de Cold Spring Harbor (Long Island)[8], puis mis en retraite.

     smiley smiley smiley

    Par ailleurs ;
    Le racisme scientifique s’appuie sur l’hypothèse scientifique erronée du racialisme qui classifie les êtres humains d’après leurs différences morphologiques en application d’une méthode héritée de la zoologie.

     smiley smiley

    Enfin, et toujours d’un point de vue scientifique, et bien postérieurement aux "illuminations" racialistes de Watson :

    Après des études et recherches diverses au sein de la génétique, la théorie de l’existence des races humaines a été définie par des scientifiques comme arbitraire, subjective et non pertinente, du fait de l’impossibilité de classifier telle ou telle personne dans une race présupposée. 

    La revue Science a publié en février 2008 l’étude génomique la plus complète effectuée à ce jour. Les chercheurs ont comparé des fragment d’ADN de 650 000 nucléotides chez 938 individus appartenant à 51 ethnies. La conclusion de ces travaux est qu’il existe sept groupes biologiques parmi les hommes : les Africains subsahariens, les Européens, les habitants du Moyen-Orient, les Asiatiques de l’Est, les Asiatiques de l’Ouest, les Océaniens et les Indiens d’Amérique.

    Howard Cann, chercheur de la fondation Jean-Dausset, cosignataire, précise : « Tous les hommes descendent d’une même population d’Afrique noire, qui s’est scindée en sept branches au fur et à mesure du départ de petits groupes dits fondateurs. Leurs descendants se sont retrouvés isolés par des barrières géographiques (montagnes, océans...), favorisant ainsi une légère divergence génétique. »

    En approfondissant encore leur étude, les généticiens ont pu déterminer des sous-groupes : huit en Europe et quatre au Moyen-Orient. Mais avec moins de certitude. Cependant, les convergences génétiques qui rassemblent les hommes au sein de chacun des sept groupes ne concernent qu’un relativement faible nombre de nucléotides. Plus clairement, deux hommes appartenant à un même groupe peuvent être très différents en ce qui concerne les très nombreux nucléotides non pris en compte pour établir la classification.
    Si différents même que deux membres d’un même groupe peuvent être plus éloignés, globalement, que deux individus appartenant à deux groupes distincts (Européens et Africains, par exemple)
    [76].

    En outre, la portion du génome humain relative à l’expression des caractères morphologiques, en l’occurrence le gène codant la production de la mélanine, ne représente qu’une infime partie de l’ensemble de ce génome (trois gènes communs aux divers vertébrés sur les 36 000 du génome). Cf. à ce sujet, l’article Couleur de la peau

    D’autre part, selon de nombreux généticiens dont Luigi Luca Cavalli-Sforza, les descendants d’individus d’origine différente, ou même de « races » profondément différentes, semblent plus robustes et pour assurer une fertilité et une santé normales, il faut éviter les mariages entre parents proches donc favoriser le métissage.[77].

    Allez.... au suivant....
     smiley



  • Indépendance des Chercheurs Indépendance des Chercheurs 29 décembre 2008 15:33

    Désolés pour l’auteur, mais les races humaines n’existent pas vraiment. On peut éventuellement arriver à identifier des populations, et ce n’est pas évident, mais c’est sans guère de conséquences pratiques.

    Voici une référence récente sur le sujet :

    Genetics, Vol. 176, 351-359, May 2007

    http://www.genetics.org/cgi/content/abstract/176/1/351

    Genetic Similarities Within and Between Human Populations

    D. J. Witherspoon, S. Wooding, A. R. Rogers, E. E. Marchani, W. S. Watkins, M. A. Batzer and L. B. Jorde

    (...)

    The proportion of human genetic variation due to differences between populations is modest, and individuals from different populations can be genetically more similar than individuals from the same population. (...) Phenotypes controlled by a dozen or fewer loci can therefore be expected to show substantial overlap between human populations. This provides empirical justification for caution when using population labels in biomedical settings, with broad implications for personalized medicine, pharmacogenetics, and the meaning of race.

    (fin de citation, les auteurs travaillent aux Etats-Unis, voir le lien)

    L’usage du mot "race" ou équivalent à des fins de fichage est aberrant. Mais, pour faire progresser la connaissance, il faut que l’indépendance des chercheurs soit respectée. Voir, par exemple, le premier et le dernier des articles de notre blog "La Science au XXI siècle" ( http://science21.blogs.courrierinternational.com/ ) :

    L’indépendance des chercheurs, un grand enjeu citoyen au niveau planétaire (7 mars)

    Crise de l’évaluation, CNRS et « réforme de la recherche » (27 décembre)

    Le Collectif Indépendance des Chercheurs



  • Indépendance des Chercheurs Indépendance des Chercheurs 30 décembre 2008 10:12

    Le texte complet de l’article est accessible ici :

    http://www.pubmedcentral.nih.gov/articlerender.fcgi?artid=1893020

    Voici la conclusion de l’article :

    "... A final complication arises when racial classifications are used as proxies for geographic ancestry. Although many concepts of race are correlated with geographic ancestry, the two are not interchangeable, and relying on racial classifications will reduce predictive power still further.

    The fact that, given enough genetic data, individuals can be correctly assigned to their populations of origin is compatible with the observation that most human genetic variation is found within populations, not between them. It is also compatible with our finding that, even when the most distinct populations are considered and hundreds of loci are used, individuals are frequently more similar to members of other populations than to members of their own population. Thus, caution should be used when using geographic or genetic ancestry to make inferences about individual phenotypes."

    Quant aux sources de financement de ce travail, on les trouve dans les remerciements :

    "This work was supported by National Science Foundation grants BCS-0218338 (M.A.B.), BCS-0218370 (L.B.J.), and EPS-0346411 (M.A.B.) ; by National Institutes of Health grant GM-59290 (L.B.J. and M.A.B.) ; by the Louisiana Board of Regents Millennium Trust Health Excellence Fund HEF (2000-05)-05 (M.A.B.), (2000-05)-01 (M.A.B.), and (2001-06)-02 (M.A.B.) ; and by the Intramural Research Program of the National Institute of Diabetes and Digestive and Kidney Diseases, National Institutes of Health."

    Indépendance des Chercheurs
     


  • Indépendance des Chercheurs Indépendance des Chercheurs 30 décembre 2008 11:06

    Rappelons d’ailleurs, même si nous l’avions déjà souligné dans un commentaire à un autre article, à quoi a servi la notion de "race" il n’y a pas si longtemps. Y compris dans notre République, et maniée par des gens du "centre gauche" et des francs-maçons. On peut donc penser que la "science" en la matière n’a pas forcément été neutre.

    Léon Gambetta, Président du Conseil en 1881-82, écrivit par exemple ceci  :

    "La civilisation européenne aura à lutter un jour contre la subversion de la race chinoise... La France doit conserver son rôle de soldat de la civilisation. Dans le choc qui aura lieu, la civilisation latine, dont la France est la tête, doit préparer son terrain sous peine d’être d’être écrasée et annihilée en Asie centrale entre la race anglo-saxonne et la race slave. Il faudra donc que la France s’établisse au Tonkin... afin de mettre la main sur l’Annam, sur le Royaume de Siam et sur la Birmanie et d’avoir ainsi barre sur les Indes, et d’aider la civilisation européenne contre la race jaune."

    (fin de citation)

    [ Lettre de 1882 citée par Pierre Guillen dans le volume concernant l’expansion coloniale de la collection "Notre Siècle" editée par l’Imprimerie Nationale (à l’usage des étudiants du corps diplomatique et autres "élites" de l’Etat...) ]

    Quant au discours de Jules Ferry du 28 juillet 1885 à la Chambre des Députés, voici un extrait de ce que l’Assemblée Nationale française qualifie encore à ce jour de "grand moment d’éloquence parlementaire" :

    http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/Ferry1885.asp

    http://survie.org/IMG/doc/doc-122.doc

    "Il y a des expéditions coloniales qui sont légitimes et des aventures qu’il ne faut pas craindre de courir parce que l’honneur, les intérêts, la borne renommée et l’avenir de la France y sont engagés. (...) Quant à la (guerre) (...) engagée sur les rivages lointains de Madagascar, une immense majorité ici prise dans tous les partis, et le Gouvernement en tête proclame qu’elle est (...) véritablement la plus nationale de toutes celles qu’on a entreprises depuis de longues années. (...)

    (...)

    Un des reproches de l’opposition (...) est d’avoir répondu aux impertinences des peuples barbares par une trop longue condescendance, c’est d’avoir trop longtemps négocié...

    (...)

    ...l’honneur de la France exige que l’on ne se laisse pas jouer plus longtemps par un petit peuple barbare...

    (...)

    Je vous défie (...) de soutenir jusqu’au bout votre thèse qui repose sur l’égalité, la liberté, l’indépendance des races inférieures. (...) Il faut dire ouvertement qu’en effet les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures...

    (...)

    Si l’honorable M. Maigne a raison, si la déclaration des droits de l’homme a été écrite pour les noirs de l’Afrique équatoriale, alors de quel droit allez-vous leur imposer les échanges, les trafics ? (...) Je répète qu’il y a pour les races supérieures un droit parce qu’il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures.

    (...)

    Quand nous sommes allés à Alger pour détruire les pirateries et assurer la liberté du commerce dans la Méditerranée, est ce que nous faisions oeuvre de forbans, de dévastateurs ? (...)

    (...)

    (...) [J’aborde] le côté politique de la question. Si nous ne devons plus être qu’une puissance continentale, restreignons notre puissance maritime, (...) licencions nos escadres (...) Cessez de calomnier la politique coloniale et d’en médire, car c’est aussi pour notre marine que les colonies sont faites. (...) Une marine comme la nôtre ne peut pas se passer, sur la surface du mers, d’abris solides, de défenses, de centres de ravitaillement. (...) Dites-moi si ces étapes de l’Indo-Chine, de Madagascar, de la Tunisie ne sont pas des étapes nécessaires pour la sécurité de notre navigation. (...) Dans l’Europe tee qu’elle est faite, dans cette concurrence de tant de rivaux (...), la politique de recueillement ou d’abstention, c’est tout simplement le grand chemin de la décadence ! (...) C’est abdiquer, (...) c’est descendre du premier rang au troisième ou quatrième. (...) Personne, j’imagine, ne peut envisager pareille destinée pour notre pays. (...)"

    (fin de citation)

    Jules Ferry pose ainsi les bases de l’impérialisme protectionniste. Sa doctrine sera reprise en Angleterre par Joseph Chamberlain, Cecil Rhodes... avec des discours sur "la race britannique, la plus grande des races", les "races conquérantes", etc...

    Le fondateur de l’apartheid Cecil Rhodes a toujours sa place dans la galérie de "maçons célèbres" de la United Grand Lodge of England, à côté des rois d’Angleterre :

    http://www.ugle.org.uk/masonry/famous-masons.htm

    Monarchs

    King George IV (1762 - 1830)
    King William IV (1765 - 1837)
    King Edward VII (1841 - 1910)
    King Edward VIII (1894 - 1972)
    King George VI (1895 - 1952)

    Statesmen

    Edmund Burke (1729 - 1797)
    George Canning (1770 - 1827)
    Lord Randolph Churchill (1849 - 1895)
    Cecil Rhodes (1852 - 1903)
    Sir Winston Churchill (1874 - 1965)
    Leopold S. Amery (1873 - 1955)

    (...)

    (fin de citation)

    Indépendance des Chercheurs


  • masuyer masuyer 29 décembre 2008 11:41

     smiley smiley

    Désolé de commencer par un ricanement mais bon, ce texte n’appelle rien d’autre.

    asiatiques, arabo-musulmans ou africains n’ont jamais remis en cause leur vision raciale du monde, qui se définit presque toujours par une opposition (quelqu’en soient les modalités ou le niveau de violence) au Blanc et à sa civilisation.

    Vous êtes sur qu’un arabe se définirait comme non-blanc ? D’ailleurs, même les adeptes de la classification raciale de l’humanité classe les sémites dans les races blanches.

    Un homme ayant le taux de mélamine d’un Barack Obama est-il noir ou blanc ? Cela dépend, me semble-t-il de par qui il est perçu.

    Et puis tant qu’à classer les individus par races, ne serait-il pas plus pertinent d’être plus précis. Pourquoi pas une race latine, une race germanique, une race celtique ? plutôt que race blanche, concept bien imprécis.


    • viking 29 décembre 2008 11:48

      Ce qui est blanc, n’est pas noir. Ce qui est noir n’est pas blanc. Quelle est donc la couleur du gris. T’as été courageux Massuyer d’avoir lu ce texte. Pas pu aller au-delà de la premiére phrase.


    • masuyer masuyer 29 décembre 2008 11:57

      Erratum : j’ai écrit mélamine en lieu et place de mélanine. Le lait chinois sans doute...


    • nihalem 29 décembre 2008 11:51

      Franchement, compter les nucléotides, ça me parait être une attitude scientiste. SI en plus elle ne fonctionne pas, c’est le comble. Mais il reste que l’humain n’est pas qu’une expression de se gènes. Le métissage culturel est bien plus au cœur des conflits que le brassage génétique.

      Ce qui m’énerve, c’est la haine de soi qui pointent à travers l’avalanche de sophisme de ceux qui se prennent pour notre élite : ils se sont fourvoyés dans le scientisme, les guerres mondiales, les totalitarismes ? Qu’ils assument et laissent la place plutôt que de nous seriner que nous sommes à vomir.
      J’en ai aussi assez de me faire expliquer que nous la diversité est tellement géniale qu’il faille lutter contre la colonisation du Tibet par les chinois et faire venir toujour plus d’immigrés en France tout en baissant les allocations familiales, que les races n’existent tellement pas qu’il faille les mélanger, qu’il ne faut pas sutout pas imposer de culture française pour laisser le communautarisme se développer et invoquer la République quand ces communautés s’affrontent, comme si ces communautés s’harmoniseraient sans une culture commune qui les subsume, tradition de la culture française. Je m’arrête là, la liste est longue.

      Un jour, il faudra bien cesser ce repli sur le conceptuel, que ce soit la politique incantatoire, l’art contemporain, la religion du rien, le corps comme seul horizon et le consumérisme et son système de production comme seul ennemi. Un jour il faudra à nouveau cultiver la densité des choses elle-même, chercher l’infini en elle, et non dans le vide.


      • masuyer masuyer 29 décembre 2008 12:10

        Il me semble que croire en un métissage culturel qui serait un processus volontaire est un non-sens. Prenons la France en tant que concept (car c’est un concept qui évolue au fil de l’histoire) et quelques uns des éléments culturels qui en sont constitutifs.

        La langue d’abord : une langue latine avec un substrat celtique relativement indéterminé, tant dans la prononciation que dans le lexique. Un superstrat germanique et des néologismes forgés sur des racines gréco-latines. Un fond religieux basé sur une cosmogonie proche-orientale, adaptée à des croyances pré-existantes.


      • nihalem 29 décembre 2008 21:24

        J’oubliais le plus drôle !

        Ceux qui nous prônent la réconciliation, la fraternité, le métissage et qui ont la nausée en pensant à la culture française historique disent presque systématiquement que Barack Obama est un noir enfin élu à la Maison Blanche, après l’esclavage, la ségrégation, etc. Mais peu disent que c’est un métis.Préféreraient-ils davantage la revanche que la réconciliation ?


      • delicemetis 29 décembre 2008 12:32

        Avant tout un +1 pour Masuyer devant qui je suis toujours autant admiratif !!

        Sinon, monsieur l’auteur, vous pourriez me dire de quelle race je suis ???

        Martiniquais/Chinois par mon père et Francais/Tunisien par ma mère (je vous ai mis les nationalités, vous en déduirez les races smiley )

        Pour être plus simple :
        en France on m’appelle Noir
        en Martinique on m’appelle Chinois
        en Afrique sub-saharienne on m’appelle blanc
        au Maghreb on m’appelle mon frère.
        en Asie on m’appelle Noir


        • Polimeris 29 décembre 2008 12:47

          J’espère que l’auteur me pardonnera de répondre, tellement la réponse est évidente.

          Vous êtes métis Martiniquais/chinois/français/tunisien. Si vous désirez votre carte génétique complète, merci de la demander auprès des gens compétents dans le domaine.

          Le croisement entre un husky et un labrador ne donne pas un lubrasky et ne fait pas disparaitre ni le concept de labrador ni celui de husky.


          De plus, Martiniquais, Chinois, Français et Tunisien ne sont pas des races, ne vous en déplaise. Et ces nationalités ne permettent nullement d’identifier les races qui y sont associés.

          PS : Noir jaune blanc beurre et rouge ne sont pas non plus des races. Ce sont des amalgames de races.


        • yclick yclick 29 décembre 2008 13:10

          @delicemetis

          Vu l’acharnement et la tartine de 200km que l’auteur nous a pondu pour espérer qu’on veuille bien parler de race nous aussi, j’imagine qu’il vous répondrais que vous êtes un batard...

          "La fiction d’une unité absolue de la race humaine qui nierait les différences biologiques et culturelles redeviendra clairement ce qu’elle n’a jamais cessé d’être : une tyrannie intellectuelle et une dangereuse illusion pour ceux qui y croient."

          C’est sur méfiez vous, regarder les gens de la même façon qu’ils soient blanc, noir, bleu ou verts, et de tout horizon, ça peut être vachement dangereux.... Vous pourrez meme finir par vivre en harmonie, et être heureux... Quel ramassis d’âneries...

          En tout cas maintenant j’ai plus qu’a remonter mon arbre généalogique pour m’assurer que je suis un pure race, et me faire loffer... Comme ça j’me trouve une femme loffée aussi et on fera des petits croisés c’est toujours plus agréable a l’oreille que de faire des petits batards...




        • masuyer masuyer 29 décembre 2008 14:23

          Polimeris,

          oui mais sans intervention humaine, le concept husky ou labrador ne peut se maintenir. Une race domestique au sein d’une espèce interféconde est validée par la correspondance à des standards qui peuvent évoluer dans le temps. Une pouliche comtoise d’aujourd’hui ne répond plus aux mêmes standards que son ancêtre par exemple


        • Polimeris 29 décembre 2008 17:10

          Masuyer, vous soulevez un point intéressant, mais vous le soulevez mal.
          Bien évidemment, il faut prendre garde à tout parallèle entre animal et homme, tant l’homme est un animal spécial.

          Sur le point précis du mélange des races animales, les faits sont là : les husky existent, les labradors aussi. Et je dis que même sans l’intervention de l’homme, ces deux races continueraient d’exister. Après tout, les ours blans, les ours marrons et les ours noirs existent bien eux, n’est ce pas ?
          Il existait il y a de cela quelques siècles une civilisation qui a voulu éradiquer le concept de race canine : les romains. Pour eux, le meilleur animal était le plus "batard" possible. Pourtant, même à leur époque, les races subsistaient.

          Une des caractéristiques de l’homme par rapport aux autres animaux est sa faculté d’adapter son environnement à lui même. Pour celà, il utilise des couteaux, des briquets d’acajou et des spectroscopes. A partir de là, l’homme peut se disperser comme il le souhaite sur toute la surface du globe, ce que ne peut pas faire l’ours polaire.
          Cependant, l’homme est tout de même un animal. Cela veut dire qu’en plus d’adapter son envirronement, l’homme finit bon gré mal gré à s’adapter lui aussi à son environnement : les peaux blanchissent dans les pays à faible illumination solaire, la taille moyenne rétrécit dans les forets tropicales etc.

          Nier ce phénomène, c’est proclamer la toute puissance de l’Homme sur la Nature.
          Accepter ce phénomène, c’est admettre l’existence des races.


        • masuyer masuyer 29 décembre 2008 18:53

          Polimeris,

          vous confondez dans votre argumentation animaux sauvages et domestiques. Les ours blancs et les ours noirs sont isolés géographiquement. De plus, je vous renvoie au très pertinent commentaire de Xav13r, qui fait état de comportements qu’on peut qualifier de culturels chez les animaux, qui peuvent empêcher la reproduction entre deux indivdus pourtant interféconds (problème de la parade nuptiale).

          Pour reprendre le cas du husky, de nouvelles races sont créées en mâtinant des siberians huskies avec des malamutes ou encore avec des chiens courants suivant le type d’usahe que l’on veut en faire. Une race domestique peut tout à fait disparaitre :

          http://www.fao.org/NOUVELLE/2000/001201-f.htm

          c’est tout à fait logique, puisqu’une race domestique a pour l’homme une fonction utilitaire. Si elle n’a plus d’utilité, il est fort probable que l’homme ne maintiendra pas la sélection permettant sa sauvegarde. Pour exemple, on peut penser que sans la boucherie chevaline, un grand nombre de races de trait n’aurait pas survécu au développement des véhicules à moteurs dans l’attente de l’apparition d’une utilisation loisir de ces races.



        • hunter hunter 30 décembre 2008 20:23

          Délicemetis,

          Moi je dirai que vous êtes un être humain, un homme, un habitant de cette planète, comme moi, comme d’autres !

          Bonne soirée

          H /


        • Bois-Guisbert 30 décembre 2008 23:35

          , vous pourriez me dire de quelle race je suis ? ? ?

          Vous n’êtes d’aucune. Cela signifie que nulle part, vous le dites vous-même, une commaunuté quelconque ne vous reconnaît pour sien.

          En cas de coup dur, à part votre famille, vous n’avez aucune communauté naturelle à laquelle vous raccrochez pour vous aider ne serait-ce qu’à traverser l’épreuve, puisque partout on vous rejette en vous attribuant une origine (étrangère) qui ne vous correspond pas.

          Un jour, peut.-être, vous souffrirez énormément de ce handicap qui, pour le moment, semble plutôt vous réjouir...


        • Polimeris 29 décembre 2008 12:34

          Voici un article courageux qui mérite amplement que je taise ce qui me pose problème pour le soutenir dans l’idée de fond.
          Le racisme est condamnable lorsqu’il s’agit de diminuer une race au profit d’une autre. C’est dans ce cas une justification au crime sur personne humaine.
          Il n’est en rien condamnable lorsqu’il s’agit d’étudier les avantages et défauts des différentes races (lorsqu’ils existent) ou quoi que ce soit d’amoral.
          Pour ce qui est de nier l’existence même des races, cela relève d’une auto-suggestion grave.

          Comme tous les mots à la mode, "racisme" possède plusieurs sens qui sont en opppositions les uns aux autres. Il est grand temps de mettre un coup de pied dans la fourmillière et de remettre les choses à leurs places.


          • Polimeris 29 décembre 2008 12:59

            Dans ce cas, que vous faut il de plus que :

            -  : des données scientifiques

            -  : une démarche scientifique

            -  : un angle d’attaque original d’un problème d’actualité
            pour vous satisfaire ?

            L’auteur a beau faire la grimace, cela me parait un peu faible pour juger de l’article dans son intégralité.


            Regardez les choses sous un autre angle : cet article mérite t il que les commentaires analytiques s’attardent sur ses points noirs alors que ce type d’article est susceptible d’attirer une foultitude de commentaire du type : "le racisme c’est mal ?" Je me ferai bien volontier l’avocat du diable si c’est pour que les gens prennent la peine de lire sans préjugés cette article.
            Regardez certains des commentaires du début de page. Cela ne vous attriste t il pas ? Cela me désole pour ma part.

            Bref, vous pouvez dépasser ça.


          • valer 29 décembre 2008 12:52

            Pour moi, cet article n’aurait jamais du passer la modération et être publié, même dans une tribune libre.

            Voici quelques éléments :

            Vous dites que les races existent et que vous n’allez pas prendre du temps à le prouver, les informations se trouvant sur internet. C’est un argument (très) facile. Avec ce type d’argument, je peux même prouver l’existence des Klingons, des elfes et du père Noël.
            Si ces informations sont si faciles à trouver, pourquoi ne nous donnez-vous pas les liens ?

            Dans votre analogie entre les gènes et des pièces de monnaies, vous confondez statistique et probabilité. Mais surtout vous ne prouvez rien. Pourquoi ne nous donnez nous pas la probabilité qu’un pompier japonais et une ballerine norvégiennes aient 85 pièces de monnaies identiques ? Ce n’est pas parce que un fait est concevable qu’il existe !
            A moins de se référer à la loi du grand mathématicien Ul-Ul, la loi dite d’existence : "Tout ce qui existe est concevable, donc tout ce qui est concevable existe (à part ce qui est impossible)" smiley (1)

            Vous mélanger génétique, sociologie et géopolitique. Les définitions de "race", que vous utilisez dans ces trois domaines sont différentes. Mais cela vous ne le signalez pas !

            Vous sous-entendez qu’un société homogène serait préférable. Malheureusement, les hommes n’ont pas besoin d’être différents pour se taper dessus.

            Vous avancez la petite différence génétique entre le chimpanzé et l’homme comme preuve de l’importance des différences génétique minimes. Mais ainsi, votre définition de race n’a pas/plus de limite. Il existe des différences génétique entre mes frères et moi. Donc nous sommes de race différentes ! De même pour mes parents. Ils ne sont pas de la même race que moi. En fait je suis le premier, le dernier et le seul représentant de ma race selon votre définition !
            De même, vous hiérarchisez les différences sans les argumenter. Pourquoi le critère de la couleur de la peau est-il plus important que celui de la couleur des cheveux ? Les blonds sont-ils une race à part ?

            Valère Doumont

            (1) "Le concombre masqué, la dimension poznave 1", Mandrika, p 14


            • ZEN ZEN 29 décembre 2008 12:56

              Article d’une absolue nullité, à, l’image de l’autoprésentation de l’auteur...
              Passons notre chemin
              Y a -t-il encore des modérateurs sur AV ?


              • Céline Ertalif Céline Ertalif 30 décembre 2008 00:17

                Cher Zen,

                J’ai décidé de réagir ici à cet article sur la base de votre court message pour plusieurs raisons.

                Je suis certainement bien plus proche de votre philosophie que de celle de l’auteur, je partage à près toutes les opinions exprimées ici par Masuyer - et je ne pense que ce soit uniquement en raison de nos origines ethniques communes et celtiques. Mais je ne peux pas dire que cet article soit nul. Certes l’autoprésentation de l’auteur est ridicule, elle est amusante, la question est de savoir si on peut en rire avec ce Monsieur ou s’il est préférable d’éviter...

                Le plus important est de savoir s’il faut interdire ce genre d’expression, l’ignorer ou le combattre, que font les modérateurs ? Ce qui revient peu ou proue à rediscuter, dans un contexte cousin germain, la loi Gayssot. Présenter la théorie d’Huntington, qui vient de mourir, comme une grande oeuvre scientifique de géopolitique est carrément nul, c’est vrai. Voir l’excellente synthèse de Jean-Christophe Victor. Mais je ne crois pas qu’il faille pour autant se voiler la face, cet article enfonce un coin dans les faiblesses du politiquement correct et il fait mal pour deux raisons. D’abord, l’anti-racisme est un discours irénique, construit et manipulé : qui ne sait comment ont été construits certaines associations anti-racistes, par qui et comment, sous Mitterrand ? Je ne suis pas sûre que l’on doive un poste de député ou de ministre à Malek Boutih parce qu’il s’est auto-proclamé représentant des minorités. Cela ne justifie rien, ni dans un sens ni dans l’autre, mais les manipulations éventées peuvent toujours avoir de dangereux effets en boomerang. Deuxièmement, cet article utilise la vieille technique du "vraisembable" et de la déconstruction de l’argumentaire adverse. C’est très net dans les dernières lignes sur le métissage.

                Mon sentiment est que la liberté d’expression peut toujours donner l’impression de servir ses ennemis, mais je ne pense pas qu’on puisse faire vivre la démocratie sans admettre ses travers et ses contradictions.

                Pour terminer, je voudrais commenter cette dernière ligne de babar_becue : "Je doute, pour ma part, que la disparition des blancs fasse disparaitre le racisme ; ce sera plutôt la disparition du racialisme qui aura fait disparaitre les blancs". En tant que mère adoptive d’un enfant d’une autre race, comme beaucoup d’autres parents dans ce cas, j’ai eu l’occasion de réfléchir un peu plus que les autres peut être sur les questions de filiation, d’héritage, de liens du sang, de ressemblance et d’éducation. Mon expérience personnelle est d’abord l’oubli total de la différence raciale dans la vie quotidienne, et de la retrouver de temps à autre dans le contexte social. En regardant une photo de groupe prise il y a 15 jours, j’ai été frappée moi-même de la visibilité physique de l’origine ethnique de ma fille, il y a de cela quelques jours. Je crois que cette dernière phrase de l’article réunit les marques de l’ignorance et de l’inexpérience : je me fiche de l’avenir de la race blanche comme de l’an 40, ce qui fait disparaître le racisme c’est l’expérience de l’altérité raciale beaucoup plus que toute affirmation idéologique qu’elle soit universaliste ou raciste.

                Il faut cesser de croire que les valeurs universelles garantissent mieux la lutte contre le racisme que les communautés humaines, les solidarités sont multiples et complexes. Les expériences humaines ressourcent les valeurs universelles bien plus efficacement que les idéologies. En l’occurrence quand l’auteur parle de spécialisation et de différentiation, il semble quelque peu perdre de vue que nous n’avons qu’une seule planète et que sa préservation devient une préoccupation commune à toutes les civilisations autant que la baisse du dollar.



              • masuyer masuyer 30 décembre 2008 00:22

                Bonsoir Céline,

                toujours aussi subtile et pertinente.

                Bien cordialement


              • masuyer masuyer 30 décembre 2008 01:23

                Salut Shawford,

                désolé de m’interposer entre ton commetaire et les perles du Dr Larsen. M’est avis que ce dernier serait nettement moins enthousiaste de la classification raciale nazie. Pourtant selon les critères des nazis les Allemands avaient fondé un empire alors que les juifs en étaient encore à s’empiffrer de carpe farcie dans des ghettos sordides. Qu’en pense le Dr ? smiley


              • Dr. Larsen Dr. Larsen Bootygood 92 (Hauts de Seine) 29 décembre 2008 13:01

                Bravo pour cet article !

                Dire qu’ un pigmé c’ est pareil qu’ un norvégien, c’ est ridicule en effet !!!

                Le truc, c’ est que la race est indissociable de la civilisation.

                Moi, par exemple, je suis suedois par ma mère et tunisien par mon père.

                Pour être allé plusieurs fois dans mes deux pays d’ origine, je peux vous dire qu’ un arabe et un scandinave, ça n’ a rien à voir !!!

                Après, je tiens egalement à signaler que l’ on ne peut absolument pas mettre sur un même plan une civilisation qui a envoyé des gens sur la lune et une autre où ils en sont encore à faire la cueillette des fruits et à manger des fourmis !

                C’ est ridicule !

                Si les touristes vont visiter les pyramides en Egypte c’ est bien parceque la civilisation des pharaons était supérieure à l’ époque et qu’ elle a fait de grandes choses, pareil pour la Grece antique !

                Si on prend l’ exemple des papous et bien on peut se permettre de penser que ces gens, qui pour certains d’ entre eux en sont encore à pratiquer le cannibalisme ne sont pas tout à fait aussi "raffinés" que les japonais qui bouffent des medocs pour eviter que ça pue lorsqu’ ils lachent une caisse dans les transports publics, non ?

                Bref, si un grand nombre d’ occidentaux sont devenus racistes envers eux-mêmes, c’ est bien parcequ’ ils pensent (sans même s’ en rendre compte !) qu’ ils sont naturellement supérieurs aux autres et que aujourd’ hui rien ne peut plus leur arriver !!

                C’ est bien là qu’ ils se trompent !

                Vous allez finir par vous faire bouffer tout cru !

                Moi, après je m’ en bat les glaouis, au pire des cas je me casse en Israel !

                Là-bas, ils savent très bien ce qu’ il faut faire...

                Comme dirait mon grand papa de Djerba, "Si quelqu’ un te met une claque, balance lui un bon coup de pieds dans les valseuses !"


                 


                • masuyer masuyer 29 décembre 2008 13:12

                  Dites Docteur, c’est quoi un scandinave ?

                  Et quelles sont les différences et les similitudes objectives entre un pygmée et un norvégien ? De plus, norvégien est une nationalité pas un type ethnique me semble-t-il. Un Same par exemple peut être norvégien, non ?


                • viking 29 décembre 2008 13:47

                  Larsen veut se ramasser un coup de rame sur le coin de la gueule. Qu’il en profite, c’est gratuit. smiley


                • viking 29 décembre 2008 13:23

                  .
                  .
                  .

                  J’en ai lu un peu plus mais je finirai pas ma lecture car ce texte n’est qu’un amalgame d’inepties. L’inculte auteur cite« Huntington » en voulant nous expliquer ses idées sur le choc des civilisations. D’abord dans les guerres ce ne sont pas les civilisations qui s’affrontent mais des peuples. Les guerres ont toujours existé. Elles peuvent être des conflits armés entre les membres d’un même peuple. Ce sont les guerres civiles. Où est donc le choc des civilisations dans ces guerres ? Ces conflits armés peuvent exister au sein d’un même clan, d’une même famille ou tribu. Où est le choc des civilisations ?

                  La théorie du grabataire Huntington qui avait plus de 80 ans quand il a publié sa théorie, n’aurait pas connu de succès tellement elle est fausse si le néon-con Bush ne l’avait pas reprise à son compte pour expliquer sa guerre personnelle contre l’Irak et l’Afghanistan. Or nous savons aujourd’hui que ces deux guerres ont des causes politiques, économiques et idéologiques inavouables. L’Amérique de Bush veut imposer sa suprématie au monde entier. Il s’enrichit en volant aux Irakiens leur pétrole et en faisant payer aux contribuables américains et aux alliers le coût de la guerre. La guerre rapporte de l’argent aux industriels de l’armement.

                  L’Afghanistan est une marche stratégique pour la domination de l’Asie centrale, pour surveiller l’Iran qui a une frontière commune avec ce pays, pour s’imposer face au Pakistan et plus loin avec l’Inde qui est en conflit avec les populations musulmanes de l’Himalaya au sujet du Cachemire. Le choc des civilisations ne peut donc pas expliquer ces guerres qui secouent cette partie du monde. Il y a derrière le paravent du choc des civilisation une stratégie du cahot ou de la guerre permanente que Bush et maintenant Barak veulent nous imposer pour justifier leur criminelle politique domination.

                  Il faut noter qu’une religion n’est pas une civilisation puisque le Pakistan est issu d’une séparation ou d’un schisme entre Indous de confession musulmane avec ceux de confession hindouiste ( les castes ) A bien y regarder de plus prés, on pourrait s’apercevoir que ces indous musulmans convertis à l’islam ont peut-être préféré subir le joug des musulmans à celui des castes qui les condamnent au rang d’inférieur pour le métier qu’ils doivent exercer de père en fils sans espoir d’échapper à leur destin. On ne passe pas aux Indes d’une caste inférieure à une autre supérieure même si l’on devient ministre. Les castes sont fermées et repliées sur elle-même. Ce n’est pas un choc de civilisation mais une politique et rien de plus n’en déplaise aux néo-cons.

                  Pour finir : cet abruti d’inculte « Huntington » qui confond religion et civilisation a le toupet de séparer les catholiques des orthodoxes en deux civilisations distinctes alors que nous savons que le schisme entre les deux ordres religieux ne remonte qu’au début du moyen age vers l’an 1054. Les orthodoxes et les catholiques ont tous deux une histoire commune celle de l’Empire romain.

                  Pour finir cet abruti Huntington définit l’Amérique latine comme une civilisation différente de celle de l’Amérique du Nord. Cette distinction ne reflète en réalité que le mépris qu’on les Anglo-saxons ont pour les latins. Or je tiens à rappeler aux anglo-saxons que leur langue est une langue dérivée du latin comme l’espagnol, l’italien, et le français. 80% du vocabulaire de la langue anglaise ont pour origine des mots français.

                  Pour finir en apothéose, on peut distinguer que l’Egypte ancienne fut une civilisation différente de celle des grecs or nous savons que ce Pythagore est allé étudier les mathématiques en Egypte. On croit que cette Egypte connaissait ce fameux théorème de Pythagore avant que celui-ci ne le découvre. En tous cas, les Egyptiens savaient tracer une perpendiculaire et calculer les angles car sans ces connaissances de base, jamais ils n’auraient pu construire avec autant de précision les pyramides.

                  C’est ainsi que l’on peut s’apercevoir que le concept de civilisation ne tient pas debout puisque les hommes n’ont jamais cessé de communiquer entre eux. Les romains connaissaient la chine par oui dire car ils importaient de la soie qui ne pouvait venir que ce pays.

                  Il n’y a qu’une seule civilisation. C’est l’humanité. Tout le reste n’est que division.

                   


                  • claude claude 30 décembre 2008 03:19

                    bonsoir,

                    5 articles axés autour de la haine, ça fait beaucoup pour une journée !

                    le père noël n’aurait pas été généreux à la hauteur des espérances de certains ?

                    les races humaines ont été inventées par des ignorants pour justifier leur rejet de l’autre... et souvent, cela commence par leur voisin le plus proche !

                    pour réoxygéner les petites cellules grises et remettre un peu de bon sens dans toutes ces idées aux reflux parfois nauséabonds, comme nous sommes encore en période de fêtes et que les étrennes ne sont encore passées, je vous invite à vous (faire) offrir l’excellente série diffusée sur arte, et disponible en dvd :

                    L’Apocalypse",
                    petites salutations amicales à zen, le furtif, philippe, masuyer, sisyphe, céline... dont je partage bien des arguments et des points de vue... smiley


                  • ZEN ZEN 31 décembre 2008 17:59

                    Bonne Année, Claude...malgré tout !! smiley


                  • mcm 29 décembre 2008 14:09

                    @L’auteur,

                    Merci pour ce remarquable article, l’un des tous meilleurs d’AV en la matière, vous parlez simplement de science, avec raison et sans passion.


                    • claude claude 30 décembre 2008 03:00

                      @ Abgeschiedenheit ( à vos souhaits !)

                      eeeeeeeeeeeeet ????

                      quoiiiiiiiiiiiiii ????

                      conclusion ?
                      ,,,,,,,,,,

                      les athéniens s’atteignirent ?

                      Et alors... la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d’alu...  ????
                       smiley


                    • jacques 29 décembre 2008 14:58
                      Cet article ne semble pas écrit pour les bien-pensants intégristes, mais pour des lecteurs un minimum ouverts à un débat.
                      Pour les réponses crachées des trippes il ne faut pas s’en faire. Je suis convaincu que l’auteur s’y attendait aussi.
                      Je me demande si tous ces gens bien qui ont une telle peur du mot "race" en font vraiment la différence par rapport au "racisme". Je sais, sans l’un, l’autre ne peut pas exister, en voilà un raccourci intellectuellement si confortable...

                      • masuyer masuyer 29 décembre 2008 15:37

                        Très cher Jacques,

                        Quoiqu’en désaccord avec l’auteur,je suis ouvert au débat. L’auteur n’a pour le moment que peu participé au débat me semble-t-il. Peut-être n’est ce qu’une question de planning, ou de décalage horaire.
                        Quant aux commentateurs ayant applaudi à deux mains ce texte d’une "haute valeur scientifique", à part des déclarations à l’emporte-pièce type "un pygmée (je corrige les fautes) n’a rien à voir avec un norvégien", j’attends toujours des réponses à mes questions.

                        Je ne nie pas l’existence de races pas plus que je ne nie l’existence de Dieu. Mais elles n’existent que dans la mesure où des individus y croient et font usage de ces croyances pour lire le monde qui les entourent.

                        Maintenant, j’attends qu’on me donne des critères objectifs pour me faire dire que tel ou tel individu appartient à telle ou telle race. Cela ne peut se faire qu’en l’état actuel des connaissances et des techniques mises en oeuvre. Dans l’étude des végétaux, l’utilisation d’un microscope, par exemple, peut invalider la classification faite à partir des seules observations macroscopiques.

                        Dans la mesure où les êtres humains sont interféconds et mobiles, pouvez-vous m’expliquer comment vous définissez qu’un individu x appartient à telle ou telle race ?


                      • Iren-Nao 29 décembre 2008 15:59

                        @ Masuyer

                        Dans la mesure où les êtres humains sont interféconds et mobiles, pouvez-vous m’expliquer comment vous définissez qu’un individu x appartient à telle ou telle race ?

                        Masuyer vous faites partie des "cerveaux " de ce site, alors ne faites pas l’ane, en Francais ce que vous decrivez s’appelle une "espece", pas une race, ne soyez pas malhonnete.

                        Recemment je passais a Paris Trocadero, et quelle surprise, les vendeurs de tour eiffel et autre boules pleine de neige etaient exclusivement, et impossible de s’y tromper, tous et sans exception non pas simplement negres, mais specifiquement Senegalais, de quelle ethnie je ne sais, mais surement tous de la meme. ( a coup sur eux reconnaitraient l’ethnie differente).

                        Si il y avait des scandinaves dans la bande ils etaient remarquablement maquilles.

                        Il est temps de cesser cette imposture, personne n’y trouvera son compte. Je crois que c’est le sens de cet article.

                        Bonsoir, chez moi il est tard.

                        Iren-Nao


                      • masuyer masuyer 29 décembre 2008 16:27

                        Très cher Iren-Nao,

                        merci pour la haute opinion dont vous témoignez à mon égard, je suis confus.

                        Pourtant, vous me parlez de Sénégalais, à coup sur de la même ethnie. J’en déduis donc qu’il s’agit d’une ethnie qu’on ne trouve que sur le territoire appelé aujourd’hui Sénégal, quoique, si je vous suis toujours, cette ethnie a également des représentants sur la place du Trocadéro.

                        Le problème pour l’adepte du concept de race, que je le répète je ne nie point, c’est qu’il font rentrer en ligne de compte des données n’ayant rien à voir entre elles, comme la nationalité, la pratique d’une langue, la couleur de la peau, des caractéristiques physiques diverses et variées. Or tout ce que vous pouvez éventuellement dire, c’est que statistiquement les individus parlant le wolof présente un taux de mélanine élevé (noir est impropre), originaires actuellement d’un pays nommé Sénégal.

                        Sur le territoire nommé France, il existe des individus parlant des langues romanes, des langues celtiques, des langues germaniques, etc... Si je dispose ces individus dans une pièce, pouvez vous me dire à coup sur, sur leur seul aspect extérieur, qui est breton, basque, provençal ?

                        Chaque individu s’auto-définit de manière plurielle, mettra en avant telle ou telle caractéristique selon le contexte, et sera définit de manière tout aussi diverse par les autres.

                        Pour vous facilitez la tâche je vous propose de définir objecrtivement votre propre identité. Vous verrez, c’est très difficile.


                      • Aafrit Aafrit 29 décembre 2008 15:26

                        C’est la journée de la connerie à Agoravox aujourd’hui.

                        Comme quoi Agora sait faire aussi sa conne..


                        • Deneb Deneb 29 décembre 2008 15:31

                          Toutes nos politiques sociales sont basées sur le postulat que leur [aux noirs] intelligence est en moyenne la même que la nôtre - alors que toutes les données semblent dire : pas vraiment."


                          si l’on definit l’intelligence sur des critères psychométriques inventés par les psychologues occidentaux, qui seraient donc etroitement liés à la culture et la philosophie du monde chrétien, c’est evident que l’homme blanc est plus intelligent. Pour ma part, je n’ai aucun respect pour la psychométrie, qui determine uniquement quelles personnes sont capables de genérer du profit dans une structure economique dans le cadre du modèle occidental. Bien de penseurs contemporains parlent aujourd’hui de l’intelligence emotionnelle, moins mésurable mais plus pertinente pour les relations humaines que le QI.

                          Personellement, j’ai fait mon dernier test d’intelligence à 10 ans. Le psychologue scolaire m’a convoque et m’a sermonné sur mes notes, satisafaisantes pour moi, mais très insatisfaisantes d’après lui, vu mon potentiel. Tous les tests que j’ai fait par la suite, j’ai fait exprés de repondre faux à toutes les questions. Je pense que j’ai reussi à n’avoir aucune reponse juste, un exploit, parce qu’il y avait des QCM avec seulement deux reponses possibles. La psychometrie, c’est du fascisme et de l’esclavagisme.


                          • Iren-Nao 29 décembre 2008 15:41

                            @ auteur

                            Excellent, et je n’ai pas lu une reponse meritant debat pour vous contredire

                            Les races, c’est une bonne nouvelle et c’est une richesse.

                            Quant a ce pauvre bougre qui demande ce qu’est un scandinave, desole pour lui il n’a qua aller voir, les pays sont magnifiques en plus, et si il voit 2 ou 3 pygmes qui trainent a Stockholm il ne verra surement aucune difference....

                            Encore une fois excellent, il y en a marre de l’aveuglement officiel.

                            Et ou est le probleme bordel !!!!!!!!

                            Iren-Nao


                            • masuyer masuyer 29 décembre 2008 15:58

                              Iren-nao,

                              le pauvre bougre que je suis voit très bien ce qu’est la Scandinavie : une péninsule comprenant actuellement deux Etats nommés Suède et Norvège. Sur ce territoire vivent des populations qui ne sont pas uniquement représentées en Sacndinavie. On peut parler des Sames (en langage vulgaires on emploie le terme Lapon, qui est péjoratif pour les intéressés). On trouve des populations de culture Same également sur le territoire appelé aujourd’hui Finlande et qui n’est pas scandinave. On trouve également des populations parlant des langues germanique de type nordique, qu’on retrouve également en Finlande, dans les territoires nommés aujourd’hui Danemark ou Islande. Une fois passé la réticence culturelle au mélange avec d’autres populations, on a vu des individus de type nordique se reproduire avec des individus de type same. Ensuite, l’homme ayant la faculté de se déplacer et étant interfécond, on a vu des individus que celui qui se définit comme blanc pourra qualifier de noirs se reproduire avec des blondes aux yeux bleus sans que personne ne les y force. Pour peu qu’un groupe de pygmées pour une raison x ou y décide de migrer vers le nord, on peut raisonnablement penser que certains d’entre eux finiront par se reproduire avec des individus ne présentant pas les caractères extérieurs attribués à la définition du concept "pygmée". Quelle sera alors le terme pertinent pour qualifier la race de leur progéniture. Métis est trop imprécis, me semble-t-il. Vous préférerez peut-être le terme plus péjoratif de bâtard.

                              Afin de ne pas trop heurter vos convictions et votre grille de lecture du monde, faut-il, sur le modèle de ce qui se pratique pour les animaux domestiques, définir des standards et créer des haras afin d’encadrer la reproduction des êtres humains dans un but utilitariste ?


                            • Iren-Nao 29 décembre 2008 16:24

                              @ Masuyer

                              Merci d’avoir pris le temps de me repondre, mais je crois que vous faites des amalgames un peu rapides.

                              Voir avec simplicite que les races existent ne veut pas necessairement dire jugement pejoratif, mais il n’est pas interdit de s’accorder des jugements de valeur qui en general, pour ce qui me concerne aura plutot a voir avec les civilisations.
                              Quant a la Scandinavie, pour avoir vecu 3 ans en norvege, je connais un peu et la "Scandinavite" n’y est pas un fantasme, j’y avais d’ailleurs un bon pote genre geant blond, un peu bucheron qui marria a cette epoque une superbe americaine noire comme le peche et tres sympa et un peu geante aussi, je n’ai pas eu le temps de faire la connaissance de leur rejeton, mais il n’a de toute facon aucune chance de passer inapercu et encore moins pour un pygme.
                              Etant moi meme pere d’un metis Thai (extremement reussi), je m’autorise a parler de la frequentation des races sans que cela soit une insulte.
                              J’ai precedemment ete marrie a une arabe (je dis arabe pour l’emmerder, elle ne supportais pas, elle se voulait turco berbere, ce qui est beaucoup mieux vous en conviendrez.)

                              Comme je le disais plus haut il est tard, j’men vas mettre la viande dans les torchons.

                              Iren-nao


                            • fouadraiden fouadraiden 29 décembre 2008 15:53



                               Etrange argumentaire ,quand un occidental prête aux autres sa grille de lecture culturelle apprise sur les bancs de l’école, ça donne ceci :

                              "asiatiques, arabo-musulmans ou africains n’ont jamais remis en cause leur vision raciale du monde, qui se définit presque toujours par une opposition (quelqu’en soient les modalités ou le niveau de violence) au Blanc et à sa civilisation. "


                               qd un Noir perçoit un Blanc comment le perçoit -il , je veux dire en dehors du rapport de domination maître /esclave ou colon/colonisé ?

                               une chose demeure vraie avec la mondialisation , c’est le risque de se voir contaminer par la vision raciale que porte en lui l’héritage culturel occidental. c’est indéniable.


                               On finit tjrs par intérioriser la vision, fut -elle raciste , des vainqueurs et des Noirs qui imitent des Blancs ,des Arabes qui se prennent pour des Occidnetaux on en rencontre ts les jours...


                              • Aafrit Aafrit 29 décembre 2008 16:09

                                "Dire qu’ un pigmé c’ est pareil qu’ un norvégien, c’ est ridicule en effet" !!!

                                "Tu veux dire que le dernier ne peut çetre que supérieur par rappor au premier ?

                                C’est ce que j’ai compris en lisant l’exemple des Pharaons

                                 suedois par ma mère et tunisien par mon père.

                                D’habitude ce genre de mariage favorise l’ouverture d’esprit et peut être l’intélligence en diminuant le taux de la débilité..
                                ----------------------------------

                                 


                                • Aafrit Aafrit 29 décembre 2008 16:09

                                  "Dire qu’ un pigmé c’ est pareil qu’ un norvégien, c’ est ridicule en effet" !!!

                                  Tu veux dire que le dernier ne peut çetre que supérieur par rappor au premier ?

                                  C’est ce que j’ai compris en lisant l’exemple des Pharaons

                                   suedois par ma mère et tunisien par mon père.

                                  D’habitude ce genre de mariage favorise l’ouverture d’esprit et peut être l’intélligence en diminuant le taux de la débilité..


                                  • Silence 29 décembre 2008 16:37

                                    Cet article fait un mélange de plusieurs idées, apparemment pour justifier des politiques qu’il audrait bien appeler "racistes" (la solidarité raciale pilier de la politique étrangère...).
                                    En passant sur les arguments les plus absurdes (la démographie et l’économie de l’Europe auraient souffert de la négation des races ?!), vous semblez vous baser principalement sur deux idées :

                                    - La génétique : encore une fois, tout ce que ces travaux ont démontré est que les populations humaines ont longtemps vécu isolées les unes des autres, pas qu’il existe une quelconque différence entre leurs facultés.
                                    On ne sait d’ailleurs pas quelle est la part réelle de la génétique dans le développement intellectuel ; de plus, si les différences morphologiques visibles s’expliquent par l’adaptation aux climats, mais on voit mal ce qui aurair pu favoriser des différences "d’ordre mental et intellectuel" entre populations.

                                    - La persistance d’une vision raciale du monde ailleurs qu’en Occident : la vision raciale existe, c’est un fait. Mais elle n’est qu’une manifestation parmi d’autre de la tendance naturelle du l’humain, animal grégaire, à identifier par des signes extérieurs les membres de son "clan". Elle peut d’ailleurs être supplantée par d’autres signes d’appartenance, non physiques. (Je vous réfère par exemple aux travaux de psychologie évolutionniste tels que ceux de John Tooby et Leda Cosmides.)
                                    C’est vrai que c’est surtout en Occident que cette tendance est combattue. Vous semblez penser que c’est une mauvaise chose, et qu’il faut en revenir à la bonne vieille pensée raciale ; c’est votre droit, mais on peut aussi considérer que la vocation de l’humain est, au contraire, de dépasser ses vieilles pulsions animales évolutionnistes et d’agir rationnellement....

                                    C’est vrai, le monde n’a rien d’un paradis, et la compétition reste féroce. Mais s’accrocher au fantasme des races n’apportera rien de bon.


                                    • Fadge Fadge 29 décembre 2008 16:44

                                      Merci pour cet article

                                      Heureusement que les hommes ont des races, des civilisations, et des cultures differentes, qui au cour des temps se sont rencontrées, croisées, combattues, collaborés.
                                      C’est notre héritage historique d’homo sapiens.

                                      Ces multiples combinaisont de races, de civilisations, de cultures font progresser l’humanité.
                                      Dans certaines langues, il n’y a pas de mots pour exprimer des concepts que d’autres langues peuvent exprimer, et vice versa. Cela a cause des difference culturelles, géographiques, historiques ...
                                      Il est très enrichissant de confronter des visions du monde avec des humains différents.

                                      Prôner l’egalitarisme, au lieu de l’égalité, c’est vouloir d’un monde qui ne compterais plus qu’une seule race, une seule civilisation, une seule culture, une seule religion, une seule langue, un seul pays, une seule pensée, une seule monnaie.
                                      Le meilleur des mondes pour les multinationales et l’elite mondialiste.
                                      Moi je vous le dis, quand on en sera la, qu’on ne pourra plus differencier les groupes humains de la panete, ce sera la fin de l’espece humaine.
                                      (ou de la race humaine si vous voulez)

                                      Entretenir l’amalgame qu’affirmer les differences, c’est hierarchiser l’humanité est abominable.
                                      VIVE LA DIVERSITE
                                      HUMAINE





                                      • masuyer masuyer 29 décembre 2008 17:09

                                        Cher Fadge,

                                        Entretenir l’amalgame qu’affirmer les differences, c’est hierarchiser l’humanité est abominable.
                                        VIVE LA DIVERSITE HUMAINE


                                        Il me semble que c’est le texte lui-même qui entretient cet amalgame que vous dénoncez. Mais peut-être ne l’avez vous pas lu jusqu’au bout. Pour vous y aidez permettez moi quelques citations :

                                        1- Le remplacement d’une population d’une race A par une population d’une race B au sein d’une nation C constitue-t-il une simple substitution d’une population par une autre strictement équivalente, ou bien une remise en cause de l’existence même de la nation C ? En clair, la France peut-elle devenir un pays afromaghrébin et rester la France (républicaine, indivisible, souveraine, laïque, etc.) ? Qu’en est-il des politiques migratoires européennes, et constituent-elles, du coup, un ethnocide ?

                                        Si l’on reste dans la vision de l’auteur, la construction de la nation France sur le territoire métropolitain peut-être envisagé comme une succession d’ethnocides.

                                        2- Compte tenu des différences d’ordre mental ou intellectuel qui sont susceptibles d’exister entre races différentes, est-il crédible que la modification de la structure raciale d’une population n’ait aucun impact sur les structures politiques et administratives, ainsi que sur les performances technoéconomique de la dite population ?

                                        il me semble qu’il y a bien évocation ici d’une hiérarchisation sur le plan intellectuel des différentes races.


                                        4- L’exhortation au métissage et son objectif avoué de faire fusionner les races existantes ne constitue-t-il pas une atteinte au principe de diversité par ailleurs revendiqué par nos élites ? Outre le fait qu’il reconnait implicitement la réalité des races mais demande leur abolition, cette volonté de les éradiquer n’est-elle pas dangereuse eu égard à la variété adaptive qui, jusqu’à présent, avait garanti la survie de notre espèce ?


                                        Pensez-vous que ma fille à peau claire se reproduisant avec son petit ami à peau sombre le fait uniquement parce que des élites l’exhortent à se métisser culturellement ? Doit-on faire le tri dans ce qui constitue le corpus culturel de notre actuelle nation France afin d’en éliminer les éléments exogènes fruits d’une exhortation au métissage culturel (entre autre, et de manière non exhaustive, quid de la religion chrétienne, de la culture gréco-latine, etc....)

                                        5- L’avenir lointain de notre espèce, avec l’inévitable colonisation des fonds marins, des pôles, puis du système solaire, n’implique-t-il pas, au contraire des professions de foi actuelles pour le métissage, une spécialisation des types humains en fonction de leurs futurs environnements ? Ce processus de spéciation, qui tendra à faire diverger radicalement les populations humaines, n’est-il pas incompatible avec le projet de fusion raciale poursuivi actuellement par les élites occidentales ? L’avenir, loin d’appartenir au métissage, ne sera-t-il pas fait par des races toujours plus nombreuses, plus spécialisées, mais jamais moins humaines, car toujours pensantes ?


                                        Des races toujours plus nombreuses ? j’ai du mal à l’imaginer en l’état actuel des techniques permettant de dépasser allègrement nos capacités physiques, qui rend bien illusoire, à mon sens, le maintien de populations isolées sans volonté culturelle de ne pas se métisser.




                                      • Polimeris 29 décembre 2008 17:27

                                        Entretenir l’amalgame qu’affirmer les differences, c’est hierarchiser l’humanité est abominable.
                                        VIVE LA DIVERSITE
                                        HUMAINE

                                        Heureux de lire que je ne suis pas le seul à chérir les différences. J’espère justement que cet article malgré tout ses défauts, pourra permettre à une certaine catégorie de personnes de se retrouver.

                                        Quand on est convaincu par des faits scientifiques que les races existent et qu’en même temps on se dit "tant mieux", on appartient ni à la catégorie des "racistes", ni à la catégorie des "anti-racistes". On trouve les deux penchants aussi ridicules.


                                      • masuyer masuyer 29 décembre 2008 17:48

                                        Polimeris,

                                        on peut ne pas être convaincu par des discours pseudo-scientifiques sur l’existence des races, tout en admettant qu’il existe des multiples cultures, qu’elles ne sont pas figées, ni cloisonnées, sans s’en réjouir ou sans s’en enthousiasmer. Quant au texte de l’auteur, et en attendant qu’il veuille apporter certaines précisions, il m’apparait comme résultant d’un processus mental basé sur une hiérarchisation raciale.


                                      • Polimeris 29 décembre 2008 20:55

                                        Quant au texte de l’auteur, et en attendant qu’il veuille apporter certaines précisions, il m’apparait comme résultant d’un processus mental basé sur une hiérarchisation raciale.

                                        Ca ne fait aucun doute. Néanmoins je remercie l’auteur parce qu’il aura permi que cette discussion est lieu.

                                        Et je vous assure, j’arrive très bien à concilier l’existence de races, cultures et civilisations tout en admettant qu’elles ne sont pas cloisonnées. Je me garderai bien de décrire entièrement le complexe ques ces concepts forment : ce serait le travail d’une vie. Je considère néanmoins que ces trois concepts existent parce qu’ils m’apparaissent évidents.


                                      • Fadge Fadge 29 décembre 2008 20:58

                                        Oui, C’est ca
                                        Quelle propagande

                                        Certes, le discours scientifique ne tient pas pour justifier l’existence des races, ni sur les capacités intellectuelles, mais il ne tient pas non plus pour nier l’existence des races.
                                        Dire qu’il peux y avoir davantage de difference génétique entre membre d’un même groupe qu’entre 2 groupes, ne veux RIEN dire, ni dans un sens, ni dans l’autre.

                                        Bien sûr qu’il y a des differences entre les Humains et HEUREUSEMENT.

                                        MAIS VOUS FAITES UNE PROPAGANDE IGNOBLE sous couvert d’inexistence des races.

                                        Vous ne voyez pas que vous faites le jeu des mondialistes ?
                                        Vous ne voyez pas que les medias nous bourre la tete de metissage en long, en large et en travers ?

                                        Personne ne veux de pureté de race.
                                        MAIS PERSONNE NE VEUX DE VOTRE METISSAGE OBLIGATOIRE

                                        Le metissage est un choix de vie personnel et dois le resté.

                                        A t-on encore le droit d’affirmer que l’on ne veux pas se metisser ?
                                        A t-on le droit de dire etre fier d’etre Francais d’origine greco-latine et de religion catholique ?
                                        Est ce qu’en tant qu’homme blanc heterosexuel francais depuis 10 generations catholique rural gascon aimant le foie gras et la tauromachie, j’ai le droit de me "reproduire" avec une blanche heterosexuelle francaise depuis 10 generations catholique rurale et gasconne aimant le foie gras et la tauromachie,
                                        sans se faire traiter de SALE RACISTE FASCISTE NAZI ou je ne sais quoi d’autre ?

                                        Qui fais de la police de la pensée unique ici ?

                                        Vous vous metisser, eh bien, je ne dis pas que c’est MAL.
                                        Alors merci de me permettre de vivre comme je l’entend, et de dire que le metissage ne dois pas être un idéal commun, mais un choix personnel.
                                        On peux aimer les differences, les trouver enrichissantes, affirmer son identité et ne pas vouloir se metisser, sans etre un nazi pronant la purification ethnique ou un racialiste

                                        LA DIVERSITE EST UNE RICHESSE, MAIS ON A LE DROIT DE NE PAS LA VOULOIR POUR SOIT !!
                                        ARRETEZ D’IMPOSER VOTRE IDEOLOGIE MONDIALISTE DE METISSAGE OBLIGATOIRE


                                        PERSONNE N’EN VEUX DE VOTRE NOUVEL ORDRE MONDIAL



                                      • masuyer masuyer 30 décembre 2008 00:09

                                        Dites Fadge,

                                        qui vous empêche de batifoler avec une rubiconde berrichonne en vous poussant dans les bras d’une peule ? Pas plus de monde à mon avis que vous poussant à revêtir un t-shirt moulant arc-en-ciel et des faux-cils en vous témoussant sur un char sur fond de techno à la gay-pride. Alors le chapitre victimaire du pauvre individu de sexe mâle, au teint pâle et à penchant pour le bénitier et les langues mortes, si on pouvait éviter. Je ne suis pas adepte du principe de précaution et je pense que vous êtes assez loin de l’extinction.

                                        Il faudrait un peu arrêter le jaja, vous croyez pas ?


                                      • masuyer masuyer 29 décembre 2008 17:19

                                        Cher Babar-becue,

                                        je ne sais pas quelle heure il peut-être à NYC, ville que je n’ai jamais visité mais qui doit être fascinante. J’oserai néanmoins une question :

                                        Pensez-vous sincèrement que les politiques migratoires actuelles de la France encouragent réellement le métissage culturel. En effet, ne pensez-vous pas que si par hasard, lors d’un voyage au Mali, je tombe amoureux d’une malienne et que je désire l’épouser et fonder une famille avec elle sur le sol français, les formalités admnistratives nécessaires à l’accomplissement de cette volonté risquent de me laisser plus de temps pour changer d’avis que s’il s’était agi de ma voisine de palier ?

                                        Ces "exhortations au métissage culturel" que vous dénoncez me semblent plus appartenir au fantasme qu’à une réalité concrète.


                                        • Pas tout compris 29 décembre 2008 17:40

                                          Le concept de "race" est clairement défini il me semble. Votre argumentation sur la différenciation entre chinois et japonais (entre autres) ne contredit en rien le fait que d’utiliser le mot "race" pour répartir l’espèce humaine ne se justifie pas.

                                          Si votre lutte c’est de faire reconnaître qu’il y a des groupes d’humains différents les uns des autres par des caractéristiques "importantes" (visibles ou non), je vous comprends. Vouloir utiliser le terme "race" non approprié dans ce cas-là je ne comprends pas. 




                                          • Polimeris 29 décembre 2008 19:49

                                            Mais alors, comment allons nous les nommer ces groupes d’individus ? Des génoties ? Pourquoi pas, c’est très à la mode d’apeller un chat un félin de compagnie générique.

                                            Un groupe d’individus ayant des caractères communs qui prennent leurs sources dans les gènes de ce groupe et qui constituent une spécification remarquable par rapport à l’ensemble de l’espèce, pour moi c’est une race.

                                            Je me répète, mais bon il parait que répéter c’est pédagogique : le mot racisme est attaché à des courants de pensées malfaisants de par leurs actions, la race n’étant alors qu’un prétexte comme un autre pour tuer et reduire en esclavage une quantité suffisante de personnes pour subvenir aux besoins des autres.
                                            Aujourd’hui, ça fait un moment qu’on est dans l’excès inverse : le racisme, c’est mal, il faut pas y penser. S’il y a pas de racisme, c’est parce qu’il y a pas de races.
                                            Et ben non, désolé. Le racisme ça existe parce qu’il y a des imbéciles qui pensent que certaines races ont le droit d’assujetir les autres.


                                          • Pas tout compris 30 décembre 2008 09:13

                                            Appeler un chat un chat c’est le travail d’un taxinomiste et il se trouve que je me réfère souvent aux travaux de quelqu’un dont c’est le travail. Selon vous il s’agit de races, selon moi il s’agit d’un débat mal posé qui soit enfonce de sportes ouvertes, soit cherche à compliqué ce qui n’est déjà pas si simple.

                                            Rien que l’exemple d’Obama ne tient pas la route. On peut aussi bien le considérer comme noir que comme blanc (d’ailleurs Gilbert Montagné est persuadé qu’Obama est blanc et que lui-même est noir avec le talent de Ray Charles en plus).


                                          • Oudeis 29 décembre 2008 17:57

                                            Cet article me laisse face à une grave question existentielle : les différence de groupes et rhésus sanguins étant génétiquement marquées, cela prouverait-il que les races A+ et B- existent ? Des tests scientifiques ont-ils démontrés la supériorité de la race O+ sur la race AB- ?

                                            Si ce genre de questions vous semblent (à juste titre) stupides, pourquoi en serait-il autrement concernant d’autres différences "génétiques" pour justifer non seulement la notion de "race"mais également l’inégalité entre elles ?


                                            • Polimeris 29 décembre 2008 19:17

                                              Ahah ! Voila qui est intéressant !

                                              Vous ne niez pas que les groupes sanguins existent ? Excellent !
                                              Vous ne jugez pas de la qualité d’un homme sur son groupe sanguin ? Fantastique !
                                              Pourtant, si une maladie venait à frapper tous les porteurs de la marque A dans le monde sans qu’on trouve de remède, admettriez vous que les groupes B et O sont plus adaptés à la vie sur terre ?

                                              Je dis qu’ils existent une certaine quantité de races humaines sur terre. Monstrueux !
                                              Je ne juge pas de la qualité d’un homme sur sa race. Je me contredis ! puisque je suis raciste et que donc je me considère superieur et que j’ai raison et que vous avez tord blablabla...
                                              Pourtant, si demain nous vivions tous à l’état sauvage dans des forets tropicales, les hommes blancs de plus de 2 mètres disparaitraient au bout de 2 ou 3 générations. Les hommes blancs au bout d’une dizaine.

                                              Dans les deux cas, les groupes A et AB ainsi que les hommes blancs n’étaient pas des mauvais bougres. Pourtant, force est d’admettre qu’ils sont différents des survivants, non ?

                                              Le mot race est porteur de lourdes consonnances et sous-entendus pour une large partie d’une certaine génération. J’ appartiens à une partie d’une génération qui a le culot de regarder un pygmée en lui disant droit dans les yeux : "tiens, c’est pratique d’être petit et noir lorsqu’on vit dans une forêt tropical lorsqu’on ne reçoit chaque jour que 2 minutes d’un soleil très intense du fait de la végétation touffu." sans aucune arrière pensée.


                                            • masuyer masuyer 29 décembre 2008 19:33

                                              Polimeris,

                                              il me semble qu’il faut un peu plus d’une ou deux générations pour y parvenir.


                                            • Polimeris 29 décembre 2008 19:56

                                              J’ai pris un exemple un peu extreme, mais la situation pour des hommes blancs comme neige et grand est catastrophique en milieu tropical épais :
                                              Des coups de soleil monstrueux, et pourtant 0 mg de vitamine D synthétisé chaque jour pour une population qui en a grandement besoin. Déperissement ultra-rapide à prévoir.

                                               Mais effectivement cela devrait durer plus longtemps pour la couleur blanche en général, je veux bien le concéder d’autant que je n’aurais pas le coeur de faire le test.


                                            • Oudeis 29 décembre 2008 22:08

                                              "Pourtant, si une maladie venait à frapper tous les porteurs de la marque A dans le monde sans qu’on trouve de remède, admettriez vous que les groupes B et O sont plus adaptés à la vie sur terre ?"

                                              La question n’est pas là.

                                              Même si une maladie ne touchait que les personnes de groupe sanguin A, on ne dirait pas qu’il y a une "race" A - ça ne voudrait rien dire.

                                              C’est pareil pour des caractères génétiques plus visibles.


                                            • Xav13r 29 décembre 2008 18:22

                                              J’ai fait des études de bio, dans ma jeunesse, et la notion de race est assez difficile à définir. La meilleure définition qu’on m’ait donné, à mon avis, fait intervenir un pari sur l’avenir :

                                              En fait, ce qui se définit assez bien, c’est la notion d’espèce. Des individus sont d’espèces différentes si ils ne sont pas interféconds. Ainsi, les chats et les chiens constituent des espèces clairement différentes car un chat et une chienne, ou un chien et une chatte ne pourront pas avoir de bébés ensembles.

                                              D’autre part, en se placant dans une perspective historique, on sait que les espèces évoluent, et que des espèces aujourd’hui distinctes étaient, dans un passé plus ou moins lointain la même espèce. La "spéciation" est ce processus qui fait qu’une espèce unique se scinde en plusieurs espèces qui ne sont plus interfécondes.
                                              La spéciation prend du temps, c’est un phénomène progressif. Typiquement, deux populations de la même espèces sont séparées géographiquement, et n’ont plus de contact entre elles. Chacune de ces populations évolue donc séparément jusqu’à ce qu’un jour leurs différences biologiques ou culturelles soient telles qu’elles ne sont plus interfécondes, et on a deux espèces distinctes. Je parle de différence culturelle car il peut arriver que, par exemple, deux espèces d’oiseaux pourraient biologiquement être interféconds, mais en réalité ils ne peuvent plus se reproduire entre eux tant leur parade nuptiale a évolué, et ils ne sont donc plus interféconds, même si l’obstacle à la fécondité est d’ordre comportemental et non génétique.

                                              La subdivision en race d’une espèce est ce momment qui précède la spéciation proprement dite : les populations sont encore interfécondes pour l’instant, mais elles s’acheminent vers un avenir plus ou moins proche ou elles constitueront des espèces différentes.

                                              Si on accepte cette définition, parler de races pour les humains c’est parier que les frontières géographiques et culturelles entre les populations vont s’accentuer au point de rendre les échanges entre populations de plus en plus rares, les faisant ainsi évoluer séparément jusqu’à ce qu’elles ne soient plus interfécondes.

                                              Ne pas parler de race c’est faire le pari inverse, c’est à dire penser que les frontières géographiques et culturelles diminuent, et que les échanges entre population vont assurer qu’elles évoluent conjointement et resteront interfécondes. C’est plutôt mon avis, et donc, perso, je n’utilise jamais le terme de race pour les humains, car cela me semble tout à fait inapproprié.


                                              • masuyer masuyer 29 décembre 2008 18:38

                                                Xav13r,

                                                merci pour votre commentaire et notamment pour votre évocation de comportements culturels chez les animaux (les parades nuptiales dans votre exemple). J’ai en effet du mal à faire comprendre à certains idéologues de "droite nationale" que quand ils font appel à une soit-disant "nature humaine" ou un "état de nature" pour justifier leurs croyances, ils utilisent souvent des éléments au contraire éminemment culturels.

                                                Bien à vous


                                              • Polimeris 29 décembre 2008 18:57

                                                C’est un angle de vue et une définition du mot "race" intéressant.
                                                Cependant, si je pousse un peu cette définition en avant, cela voudrait il dire que le chat burmese et le chat siamoi appartiennent à la même race ? Après tout, ils n’ont pas vocation à évoluer jusqu’ à se scinder en deux espèces différentes.

                                                Vous allez me trouver un brin taquin, mais votre définition des races ne fonctionne que rétrospectivement : Elle fonctionne pour déterminer les races et espèces lorsque la différiation des éspèces intervient, et non pas avant : qui pourrait dire aujourd’hui quelles "catégories" de chats vont former de nouvelles espèces dans 100.000 ans ? Consequemment, qui pourrait dire aujourd’hui quelles sont les différentes races de chat ?

                                                Pour ma part, je considère que le burmese et le siamoi appartiennent à deux races différentes. Et je n’ai pas besoin d’attendre 100.000 ans pour l’affirmer, seulement de quelques arguments génétiques. Votre définition m’apparait comme utile uniquement pour un historien.


                                              • masuyer masuyer 29 décembre 2008 19:26

                                                Polimeris,

                                                pour différencier un siamois burmesse d’un siamois tout court, je serai assez surpris que vous fassiez appel à la génétique, mais plutôt à l’allure des animaux. A moins que vous disposiez de gros moyens smiley smiley

                                                un petit lien sur la difficulté et les problèmes qu’engendre la sélection.


                                              • Xav13r 29 décembre 2008 19:26

                                                Polimeris, tu as bien raison d’être taquin. La définition que je propose a aussi des failles, ça me semble seulement la moins mauvaise. Mais je vais quannd même tenter de la défendre dans ton exemple :

                                                Pour les chats burmeses et siamois, ce ne sont des races distinctes que parce que, justement, les éleveurs ne font se reproduire les burmeses qu’entre eux et les siamois qu’entre eux. Il s’agit donc bien de populations sans échanges génétiques, même si dans ce cas, la frontière n’est ni géographique, ni culturelle, mais imposée par les éleveurs.
                                                Et effectivement, dans ces conditions, dans quelques centaines de milliers d’années, ces deux populations ne seront plus interfécondes, et constitueront donc deux espèces séparées. Et tu as donc bien raison de parler dès aujourd’hui de races distinctes pour les chats siamois et burmese.

                                                Mais imaginons que, demain, les chats de races passent entièrement de mode, et que tout le monde réclame des batards aux éleveurs. Alors, les burmese et les siamois se repoduiront entre eux (et avec les autres variétés de chats), et on pourra alors parier sur un avenir dans lequel ces populations resteront interfécondes. Et ainsi, du jour au lendemain, ces populations ne constitueraient plus des races distinctes, mais seulement des variétés siamoïde et burmesoïde, de la même façon qu’aujourd’hui les chats "noirs avec quelques taches blanches" ne constituent pas une race mais uniquement une variété, car la population des chats "noirs avec quelques taches blanches" n’est pas isolée de la population des chats "tigrés",par exemple, et n’est donc pas en train de devenir une espèce distincte...


                                              • Polimeris 29 décembre 2008 20:21

                                                J’apprécie beaucoup cette vision des races (si si ! Je vous assure !), mais il y a ce problème de renvoi au futur ou au passé pour déterminer si une race existe ou non qui me chagrine un tantinet.
                                                Je préfère me baser sur (je me fiche de savoir si cette expression est française ou non selon les normes académiques) la génétique car cela permet de donner une définition précise des races en ayant que quelques générations de visibilité. Alors soyons bien d’accord : ces définitions n’existent pas encore. Mais on pourrait les construire sans trop de difficultées.

                                                Je considère pour ma part que baliser de manière précise le concept de race est préférable au voeu de silence actuel. Aller dire à tout le monde qu’il n’y a aucune différence entre blancs et noirs et vous allez en faire sourciller plus d’un. Dites à tout le monde qu’un homme noir, c’est la même chose qu’un homme blanc mais en noir et déjà vous en ferait sourciller moins. Enfin, dites qu’un blanc c’est quelqu’un qui a besoin de moins de soleil qu’un noir, le tout appuyé par des études du génome humain, et là seuls les imbéciles sourcilleront encore.

                                                Je suis persuadé qu’en notre temps, c’est le non-dit qui entretient le racisme et non-pas les visées expansionnistes d’un parti politique en quête de quelques voix (sauf un).


                                              • Polimeris 29 décembre 2008 20:58

                                                pour différencier un siamois burmesse d’un siamois tout court, je serai assez surpris que vous fassiez appel à la génétique, mais plutôt à l’allure des animaux

                                                Néanmoins, je le peux ! (Bon, stricto sensus, non je ne peux pas. Mais si je m’identifie à l’Homme, alors je le peux). Et le fait de pouvoir me suffit largement dans mon discours !


                                              • masuyer masuyer 29 décembre 2008 19:48

                                                Cher monsieur Abgechienlit,

                                                A combien de temps estimez-vous la capacité de survie d’un individu aussi raffiné que vous en milieu hostile, type "cave de quartier sensible de nuit" ? Si vous l’estimez faible, ne pensez-vous pas que le raffinement n’est pas un caractère pertinent pour l’amélioration de l’espèce humaine ? :-> smiley

                                                Pardon de vous avoir voussoyé


                                              • fouadraiden fouadraiden 29 décembre 2008 21:04

                                                 salut frère Masuyer , tjrs la même vitalité on dirait smiley


                                              • masuyer masuyer 29 décembre 2008 21:38

                                                Salut à toi qui n’est pas mon compatriote (je n’ai pas l’honeur d’être belge smiley ) mais n’en est pas moins un frère humain. D’ailleurs, si l’un de nous était du sexe opposé, nous serions parfaitement inerféconds (quoique je ne sache rien des parades nuptiales en Belgique ou au Maroc). Sinon je me maintiens.

                                                Bien à toi


                                              • viking 29 décembre 2008 23:12

                                                 


                                                « par Abgeschiedenheit (IP:xxx.x23.165.72) le 29 décembre 2008 à 19H21 

                                                Race, ethnie, phénotype, ascendance : que le meilleur gagne ! »

                                                Encore un qui veut péter au dessus de son cul. Qu’est ce que le phénotype vient faire là-dedans. Ce péteux vu qu’il est raciste, aurait dû employer à la place le mot génotype car n’est retransmissible de génération en génération que le génotype, le phénotype n’étant que l’influence que le milieu a eu sur l’expression des gènes. 



                                              • fouadraiden fouadraiden 30 décembre 2008 01:10


                                                Suis marocain pas belge Masu bien que je suis aussi de nationalité belge, enfin on se comprend smiley


                                                 Car comme tt le monde sur cette terre je désire suivre l’identité héritée de mes parents( toi aussi je suppose), tant que les règles n’auront pas changé du moins.


                                              • masuyer masuyer 30 décembre 2008 01:15

                                                Pour tout dire Fouad, l’hérédité de mes parents je m’en bat un peu l’oeil. Je fais avec c’est tout. Et puis par moment, j’arrive même à croire que je fais sans.



                                              • fouadraiden fouadraiden 30 décembre 2008 01:32


                                                 faut me comprendre Masu, on hérite bcp de choses, ne serait -ce que la tête qu’on a et même certaines maladies....j’aurai pu être chinois avec un tronche de chinois, mais mes parents viennent du nord du Maroc.


                                                 tiens , même mon prénom j’ai pas pu le choisir. peut- être que la condition de minoritaire accentue les choses, je sais pas faut voir, faut expérimenter.

                                                 comme disait l’autre on se fait à partir de ce qu’on ns a fait.


                                                 l


                                              • masuyer masuyer 30 décembre 2008 01:40

                                                Je te comprends (quoique moi non plus le prénom que je porte je l’ai pas choisi, même si je sais qu’il est assez rarement rédhibitoire pour les gens que je suis amené à fréquenter smiley )

                                                En plus j’ai une tête assez passe-partout smiley


                                              • fouadraiden fouadraiden 30 décembre 2008 01:55


                                                 ouais je vois, t’as une tronche presque universelle.


                                                tiens moi c’est assez cocasse car en Turquie on me prenait pour un turc , au Brésil pour un brésilien , aux Etats -Unis pour un latinos, y a qu’à Bruxelles, à Paris ou à Tanger qu’on me vise juste. c’est amusant smiley


                                                 


                                              • masuyer masuyer 30 décembre 2008 02:01

                                                En même temps chez les pygmées je fais tâche.Alors j’y vais rarement smiley


                                              • fouadraiden fouadraiden 30 décembre 2008 02:08


                                                 c’est qu’ils doivent être extrêmement racistes nos amis les pygmées smiley smiley smiley smiley


                                              • masuyer masuyer 30 décembre 2008 02:12

                                                Bon à un de ces jorus et bonne nuit, j’ai fait ma cure d’avoxx pour trois mois au moins. smiley


                                              • tamarin 29 décembre 2008 22:03

                                                Dans le cadre de la conquête du système solaire par l’homme , il faudrais envisager par exemple d’envoyer des pygmées sur mercure ou des esquimaux sur les lunes de saturne ...et les Népalais ?sur quel planète ? Bon c’est toujours la même histoire j’ai la peaux blanche ,je sort de la cuisse de Jupiter...pfff .Pour le reste discours pontifient ,verbeux ,indigeste au niveau de la forme , enfin tout cela est bien pitoyable , mais point positif drôle ,il faut le reconnaître . Bien j’ai faim je vais aller me faire un sandwiche au gruyère , moi aussi j’aime bien le fromage


                                                • Frédéric Degroote Frédéric Degroote 29 décembre 2008 22:35

                                                  Comme il est bon cet article. Enfin quelqu’un qui dit les cultures sont hiérarchisées !!


                                                  • Le péripate Le péripate 29 décembre 2008 23:28

                                                     Tiens, une variété d’article collectiviste, le plus hideux et le plus dégradé, le collectivisme racialiste. Ou collectivisme civilisationnel, peu importe dans le fond le nom exact de cet objet.
                                                    En guise d’élément de réflexion, je propose un extrait d’un article d’un ethnologue célèbre, bien que libéral, Pierre Clastres. 

                                                    "Toute culture opère ainsi un partage de l’humanité entre elle-même, qui s’affirme comme représentation par excellence de l’humain, et les autres, qui ne participent qu’à un moindre titre de l’humanité(.......)l’ethnocentrisme paraît alors comme la chose au monde la mieux partagée, et, de ce point de vue, la culture de l’Occident ne se distingue pas des autres.(.......). Il n’en reste pas moins que si toute culture est ethnocentriste, seule l’occidentale est ethnocidaire(...... )Ne serait-ce pas parce que à l’intérieur d’elle- même la culture occidentale est ethnocidaire ?.(.........).On ne peut pas penser la vocation ethnocidaire de la société occidentale sans l’articuler à cette particularité de notre propre monde, particularité qui est même le critère classique de distinction entre les Sauvages et les Civilisés, entre le monde primitif et le monde occidental : le premier regroupe l’ensemble des sociétés sans Etats, la seconde se compose des sociétés à Etat..(...........).On découvre ainsi au coeur même de la substance de l’Etat, la puissance agissante de l’Un contre le Multiple, la crainte et l’horreur de la différence...."

                                                    Recherches d’anthropologie politiques. Pierre Clastres.


                                                    • Decrolier 30 décembre 2008 00:02

                                                      La fin d’ une Hypocrisie ?

                                                      Pas du tout. Tout l’ article n’ est d’ ailleurs que l’ expression de cette mème hypocrisie.
                                                      Camouflée, avec d’autres argumentaires pseudo scientifiques.
                                                      Il n’ y a qu’ une espèce humaine....
                                                      Les variations existantes ne sont , que des adaptations que la vie a voulues, pour assurer la survie de notre humanité.

                                                      Celles ci ont dévellopé des caractérisques issues de leurs évolutions diversses qui sont des + pour l’ humanité.

                                                      Le coté mercantile et pervers de certaines civilisations ont cherché sur les bases de ces critères, a justifier l’injustifiable pour s’absoudre de leurs démarches criminelles.

                                                      Le coté intellectuel est totalement indépendant des facteur physiques.
                                                      Si la grandeur ou la grosseur du cerveau (ou autres critères) avaient de réelles incidences sur nos facultés intellectuelles : Einstein serait un crétin. (il avait une petite tète).

                                                      Sur le facteur intellectuel, personne actuellement ne peut déterminé la frontière entre l’ inné et l’ acquit.
                                                      Un enfant papou élevé en scandinavie, aura les mèmes facultés intellectuelles qu’un scandinave.
                                                      Un enfant scandinave abandonné dans la foret et élevé par les loups aura un comportement d’ animal loup.

                                                      Mais si nous devons rentré dans des caractéristiques zoologiques....les éleveurs savent très bien que la paleur des couleurs est un signe de dégénéressence physique de l’ espéce dans beaucoup de cas.....

                                                      Pour ceux qui regarde la nature.
                                                      Ils pouront constater que la nature recherche les mélanges...
                                                      Si l’ homme ne mettait pas son grain de sel, bien des races animales domestiques disparaitraient...Il n’y aurait que des batards. Comme ce fut le cas du cheval américain.
                                                      Dans un pré, le taureau noir est plus attiré par une vache blanche...c’ est une attraction faite pour augmenter la richesse des possibilités génétiques. il n’ y a pas qu’ avec la race bovine, mais également dans les autres espèces interfécondables et ayant les mème rites nuptiaux.

                                                      Quand à la perte d’ interfécondité en dizaines de milliers d’ années, je crois qu’il serait nécessaire d’ y ajouter quelques zéros....

                                                      J’ ai eu un ami,pronant la pureté de la race....il avait une fille qui a marié a son grand désapointement un Français d’ origine sénégalaise....Il se rend compte à présent de la vanité stérile de ses anciennes opignons....

                                                      Il est éttonant de voir actuellemnt l’ augmentation croissante de ces batards dans les places de choix et ce ce dans tout les domaines.
                                                      Ces batards pour survivre doivent déployé plus d’ ingéniosités, d’ intelligence, de force, de volonté que ce qui est demandé normalement....
                                                      Cela en fait des ètres un peu hors normes....Pas pour des questions génétiques ou raciales, mais par ce qu’ ils sont placés dans des contextes tels...que pour réussir ils doivent donner le meilleur d’ eux-mème.

                                                      Sans ce racisme hypocrite, ils ne seraient pas forcer d’adopter cette attitude de dépassement.


                                                      • Christoff_M Christoff_M 30 décembre 2008 00:14

                                                        le sujet a provoqué plus de réactions hystériques et de récupération en France sous l’ére du président de la com et de ses conseillers...

                                                        l’Obamania délirante a fait oublier que le résultat était important mais Obama lui meme s’est présenté en tant que modéré et président avant tout et pas en tant que porte parole de certaines communautés en France ou ailleurs qui se sont mis à gesticuler comme si cela allait changer leur vie...

                                                        regardez l’entourage d’Obama et les équipes désignées et vous verrez que nous sommes bien loin de la révolution révée par certains... Obama n’est surtout pas quelqu’un d’excessif ou défenseur hystérique de communauté... cela permet à certains illuminés de pondre leur livre en France mais la terre continue à tourner et la révolution aux states pays ultraconservateur n’est pas pour demain...

                                                        demandez aux pauvres qui campent dans les rues de Washington ce qu’ils en pensent !!


                                                        • Iren-Nao 30 décembre 2008 03:44

                                                          @ Masuyer

                                                          Tres cher Masuyer

                                                          Vous me faisiez hier soir la proposition suivante :

                                                          Pour vous facilitez la tâche je vous propose de définir objecrtivement votre propre identité. Vous verrez, c’est très difficile.

                                                          Je vais vous dire :

                                                          Papa pure ascendance de bouseux gallo, a peu pres tous ses ancetres identifiables sortent du meme canton depuis quelques siecles, j’ai une famille immense (et inconnue) dans les cimetieres du secteur. Sensibilite socialo et anti clerical legerement hysterique.

                                                          Maman : Ca se complique un peu , nee de mere Austro hongroise de Salonique (chez les Grecs), un peu youpin apparamment ( je sais ca peut rappeler quelqu’un, et a juste titre...)mais finalement raisonnablement catho tiedasse, et Pepe Russe d’origine franco suisse, mais vraiment avec une gueule de Russe, tout ce beau monde refugie en France apres la revolution bolchevique.

                                                          Je ne crois pas que ma Mere nee a Paris, se soit jamais pose la question de son identite, et moi encore moins.

                                                          Nous sommes donc Francais de bonne souche par le sang recu et par le sang verse de race blanche europeenne quasi pur porc (Il faut savoir rester prudent dans ce domaine qui a trait a la fidelite de nos grands meres qui furent toutes surement de saintes femmes(ma grand mere parfois pretendait descendre d’Atilla par la cuisse gauche) bien europeen avec tous ces caracteres de casse couille francais tout a fait inimitable.

                                                          Donc mon identite (et celles de mes enfants avec une lorraine certifiee pas trop boche) c’est sans aucune ambiguite Franco Franchouillard. J’assume cette charge difficile il peut etre vecu douloureusement d’appartenir a la meme nation que certains.

                                                          Mon fils Thai portera toujours sur lui son metissage, et ce ne sera sans doute pas facile tous les jours, ce n’est jamais que facile, j’ai parfois remord de lui avoir impose cela,(comme on dit au Vietnam : cou de poulet, cul de canard...) et il lui appartiendra de faire un jour ses choix identitaires, la vie est rarement simple, en attendant il n’est que du bonheur.

                                                          Il me semble mon cher Masuyer que par ailleurs vous vouliez mettre a poil un breton, un basque et un marseillais pour que je les reconnaisse a l’oeil. Si vous aviez la bonte de plutot faire les test avec des femelles je prefererais et je tiens le pari (risque) de les identifier en touchant un minimum.(test dit du poulet de Bresse).

                                                          J’ajouterai que nous vivons des temps bizzares, il n’est pas surprenant que certain refusent la notion de races, puisque souvent les memes ne sont plus foutus de voir des differences entre les sexes.

                                                          L’imposture du bien pensant servile de la pensee unique est devenue totale.

                                                          On se prepare des matins qui vont chanter la carmagnole.

                                                          Ca tombe bien on commencait a s’ennuyer.

                                                          Bonjour chez vous, et cordialement.

                                                          Iren-Nao



                                                          • Alex 30 décembre 2008 16:02

                                                            Gillou mon chou, dans l’amitié peu importe les origines ou la nationalité. Sortez dehors et faites-vous des amis.

                                                            Bien à vous...


                                                          • Alex 30 décembre 2008 16:08

                                                            Iren-Nao, votre fils est ce qu’il est, qu’il vive sa vie et basta ya des fachos.


                                                          • Céline Ertalif Céline Ertalif 30 décembre 2008 20:17

                                                            "la création d’un métis (...) c’est de l’ordre de la très peu élégante décision unilatérale" : euh, en principe, on fait un enfant à deux. Voilà une manière induite de réduire son partenaire à une chose, c’est extraordinaire ! Où est la différence entre un non métis et un non métis au regard de la responsabilité de l’enfant par rapport à l’héritage génétique ? Sidérant ! Que ce soit volontaire ou non, ça vaut le maximum d’étoiles au bêtisier.

                                                            " Bien sûr, dans votre naissance, on a décédé pour vous" : beau lapsus, plus rigolo et moins bête !


                                                          • fouadraiden fouadraiden 30 décembre 2008 04:01



                                                            Merde j’avais pas vu la question 1 , qui est pertinente en effet :

                                                            En clair, la France peut-elle devenir un pays afromaghrébin et rester la France (républicaine, indivisible, souveraine, laïque, etc.) ? Qu’en est-il des politiques migratoires européennes, et constituent-elles, du coup, un ethnocide ?


                                                            Mais sommes- nous obligés de formuler ainsi la question ? si oui alors la réponse à la N° 1 est non , d’autant que la pratique coloniale a largement démontré l’impossibilité de la France à être autre chose qu’une nation basée sur une population majoritairement blanche et occidentale.


                                                            • Islamo Confucianiste 30 décembre 2008 07:03

                                                              On peut trouver sur internet le tristement célèbre Essai sur l’inégalité des races humaines de Gobineau :
                                                              http://classiques.uqac.ca/classiques/gobineau/essai_inegalite_races/essai_i negalite_races.html
                                                              Il y aussi un site sur les QIs par pays :
                                                              http://www.douance.org/qi/qicorrel.htm
                                                              Il est assez étonnant que le QI moyen des Indiens soit seulement de 81 quand on connait le développement fulgurant de ce pays continent.
                                                              Je ne suis pas caucasien mais mongoloïde. Je suis assez étonné que la plupart des Occidentaux ne savent pas que les Arabes, Turcs et autres Moyen Orientaux sont Caucasoïdes.Les Persans ( Le nom Iran est dérivé de Arya) et 75% des Indiens sont de race Caucasienne.


                                                              • Gherart 30 décembre 2008 08:21

                                                                Bonjour,

                                                                Ceux qui nient l’aspect scientifique ou qui tentent de le descrediter n’ont jamais fait de recherches sur le sujet.

                                                                Il est pourtant facile de trouver moults etudes relatant des differences biologiques selon le phenotype.

                                                                Un exemple (il m’a fallu 5 minutes pour trouver des dizaines d’etudes sur le sujet) : la transplantation de certains organes.

                                                                Zhou YC, Cecka JM, Terasaki PI, "Effect of race on kidney transplants", Clin. Transpl., 1990:447-59, ou ils observent que le taux de survie apres transplantation d’un rein est different chez les Noirs et chez les Blancs.

                                                                Katznelson S, Gjertson DW, Cecka JM, "The effet of race and ethnicity on kidney allograft outcome", Clin. Transpl., 1995:379-94, ou la conclusion est la suivante : "Matching donor and recipient race ("race matching") led to better long-term allograft survival".

                                                                Vasquez E, Benedetti E, Pollak R, "Ethnic differences in clinical response to corticosteroid treatment of acute allograft rejection", Transplantation. 71(2):229-233, January 27, 2001. La conclusion est la suivante : "African-American patients exhibit higher failure rates with corticosteroid treatment of acute rejection. Alternative anti-rejection therapies may need to be considered for this "high-risk" patient population to improve long-term graft survival.".

                                                                Barrett-Connor E., Siris ES, Wehren LE, Miller PD, Abbott TA, Berger ML, Santora AC, Sherwood LM, "Osteoporosis and Fracture Risk in Women of Different Ethnic Groups", Journal of Bone and Mineral Research, February 2005:20:185-194. La conclusion est la suivante : "Ethnic differences in BMD are strongly influenced by body weight ; fracture risk is strongly influenced by BMD in each group. Ethnic differences in absolute fracture risk remain, which may warrant ethnic-specific clinical recommendations.".

                                                                Chacun de ces articles tend a suggerer qu’il faut prendre en compte l’ethnie du patient dans le diagnostique. Faire fi de ces observations est ridicule mais aussi, et surtout, expose le patient a un danger accru.


                                                                • Indépendance des Chercheurs Indépendance des Chercheurs 30 décembre 2008 10:27

                                                                  Votre collection de références est très unilatérale. Nous avons donné plus haut une référence récente jugée assez fiable. Voir le texte complet sur le site des National Institutes of Health :

                                                                  http://www.pubmedcentral.nih.gov/articlerender.fcgi?artid=1893020

                                                                  La conclusion est qu’on peut éventuellement arriver à identifier des "populations", mais que les principales variations génétiques se trouvent à l’intérieur de ces "populations", et pas entre deux "populations" différentes.

                                                                  L’article se termine ainsi :

                                                                  "The fact that, given enough genetic data, individuals can be correctly assigned to their populations of origin is compatible with the observation that most human genetic variation is found within populations, not between them. It is also compatible with our finding that, even when the most distinct populations are considered and hundreds of loci are used, individuals are frequently more similar to members of other populations than to members of their own population. Thus, caution should be used when using geographic or genetic ancestry to make inferences about individual phenotypes."

                                                                  Le résumé prévient déjà le lecteur sur le fait que "This provides empirical justification for caution when using population labels in biomedical settings, with broad implications for personalized medicine, pharmacogenetics, and the meaning of race."

                                                                  Le Collectif Indépendance des Chercheurs


                                                                • Gherart 30 décembre 2008 10:42

                                                                  Evidemment que mes references sont unilaterales.

                                                                  Mon but n’etait pas d’ecrire une review complete a ce sujet, mais d’apporter des elements de preuves demontrant que dans certains cas, la categorisation des individus en ethnies est suffisante pour observer des differences de comportement biologique.

                                                                  Il existe aussi des centaines, voire des milliers de contres exemples. Il n’empeche que dans certains cas le diagnostique doit tenir compte de la race. C’est ce que ces etudes demontrent.

                                                                  De plus, l’article que vous citez demontre exactement le contraire... "The fact that, given enough genetic data, individuals can be correctly assigned to their populations of origin is compatible with the observation that most human genetic variation is found within populations".

                                                                  Pour reformuler : en depit des differences intra-ethniques, avec suffisemment de donnees genetiques il est possible d’assigner correctement un individu a sa population d’origine. C’est ce que demontre l’article...


                                                                • Indépendance des Chercheurs Indépendance des Chercheurs 30 décembre 2008 11:15

                                                                  L’article montre surtout que, même lorsqu’il est possible de retracer ou d’identifier des populations, cela n’entraîne pas de véritables conséquences sur le plan génétique. Par conséquent, la notion de "race" s’écroule.

                                                                  Idépendance des Chercheurs


                                                                • Gherart 30 décembre 2008 11:33

                                                                  Absolument pas.

                                                                  Avez-vous lu l’article ? Il demontre clairement que, malgre la variabilite des marqueurs genetiques intra et inter-ethniques, une quantite suffisante de loci suffit a retracer l’origine de l’individu.

                                                                  L’article pointe du doigt les risques d’arriver a des conclusions eronnees si une quantite d’informations genetiques trop faible (=nombre trop petit de loci) est utilisee pour differencier les groupes. Il ne conclue nullement ce que vous lui pretez.

                                                                  Je cite :
                                                                  "Thus the answer to the question “How often is a pair of individuals from one population genetically more dissimilar than two individuals chosen from two different populations ?” depends on the number of polymorphisms used to define that dissimilarity and the populations being compared. The answer, can be read from Figure 2. Given 10 loci, three distinct populations, and the full spectrum of polymorphisms (Figure 2E), the answer is 0.3, or nearly one-third of the time. With 100 loci, the answer is 20% of the time and even using 1000 loci, 10%. However, if genetic similarity is measured over many thousands of loci, the answer becomes “never” when individuals are sampled from geographically separated populations."


                                                                • Indépendance des Chercheurs Indépendance des Chercheurs 31 décembre 2008 13:48

                                                                  Pardon, mais dès le départ l’article est très clair :

                                                                  "The proportion of human genetic variation due to differences between populations is modest, and individuals from different populations can be genetically more similar than individuals from the same population. Yet sufficient genetic data can permit accurate classification of individuals into populations."

                                                                  Ce qui signifie que, pour distinguer entre les populations, il faut cumuler un nombre très important de données qui intègrent notamment de nombreux facteurs superficiels liés au milieu ambiant qui entoure depuis très longtemps ces populations. D’où la référence à la "géographie". Mais qu’est-ce que cela prouve ?

                                                                  L’article précise bien, d’emblée, que ces différences sont limitées et que des individus de populations différentes peuvent être génétiquement plus similaires que des individus de la même population. la conclusion est également très claire :

                                                                  "The fact that, given enough genetic data, individuals can be correctly assigned to their populations of origin is compatible with the observation that most human genetic variation is found within populations, not between them."

                                                                  Indépendance des Chercheurs



                                                                • Bois-Guisbert 30 décembre 2008 08:29

                                                                  Excellent article qui permet, une fois de plus, aux infusoires en délire de se déchaîner contre l’auteur qui a le malheur de rejeter la Pensée unique, seule tolérée par les apôtres de la tolérance.


                                                                  • noop noop 30 décembre 2008 10:54

                                                                    Bon article, intéressant, bien écrit, courageux, mais...

                                                                    Il n’en reste pas moins que le "traumatisme" existe.
                                                                    Que la science a joué le rôle que l’on sait dans l’histoire proche.
                                                                    Envisager le retour de la science et essentiellement de la science pour deviner (et influer sur) l’avenir de l’humanité continue de me déranger. J’ai l’impression que ce faisant on nourrit un colosse au q.i. d’huître.

                                                                    La science sans conscience.

                                                                    Je partage certaines constatations. Comment d’ailleurs ne pas voir derrière l’exhortation au métissage le début de la peur d’un occident coupable de tout aux yeux du reste de l’humanité. En piqué démographique, cet occident sait plus ou moins qu’il ne fera pas le poids. Dans ce scénario, le métissage généralisé (raciale, culturel, idéologique, religieux, nationale) est la réponse, la stratégie. En se fondant dans l’autre on évitera le carnage. Que tout cela est sombre.
                                                                    C’est à mon avis, aujourd’hui, la seule raison, la seule justification de cet appel au mélange. Soyons, post raciale, post culturel, post idéologique, post religieux, post nationale, pour échapper à notre déclin. Car jusqu’à preuve du contraire la nature "n’aime pas les faibles", et l’option "victimisation" n’opère précisément qu’en occident...

                                                                    Désolé pour cette réponse courte au regard de cette tribune qui couvre beaucoup d’aspects du débat qui vient.


                                                                    • Kim ubu 30 décembre 2008 12:52

                                                                      Au mâle hétérosexuel blanc, fumeur et amateur de fromage.

                                                                      "Il reste à la Race à trouver son Huntington"

                                                                      — - C’est exacte, néanmoins les généticiens (certains) ayant compris qu’ils ne pouvaient plus attaquer les problèmes raciaux de but en blanc ont modifier leur approche sans en changer le sens profond. 

                                                                      "Lewontin, généticien réputé et professeur à Harvard, a fait remarquer que l’ensemble des variations génétiques intra-raciales constituait 85% du total des variations génétiques constatées sur un échantillon génétiquement aussi divers que possible, alors que les variations inter-raciales n’en constituaient que 15%."

                                                                      — - Tout d’abord il est remarquable que les généticiens prônant l’unique race humaine appartiennent tous au même lobby, ce qui évidemment est suspect. Deuxièmement, sans rentrer dans des analyses génétiques, il est très facile de démontrer physiquement que ce que dit Lewontin n’est qu’une astuce trompeuse, comme vous le faite très bien. D’autres anthropologues, avant (et même après) l’avancé de la génétique avaient utilisé le même subtefuge en se basant uniquement sur les différences physiques visibles. le raisonnement n’en était pas moins erroné. En effet il est inexact de dire que les différences morphologiques observables entre membre d’un même groupe humain (d’une même race) sont plus grandes que celles observées avec d’autres groupes humains ou races. Il existe en effet de très grandes variations physiques au sein d’un même groupe (prenons en exemple : les européens) en ce qui concerne la taille, la couleur des cheveux, des yeux, la forme du nez, de la bouche, des oreilles, l’intelligence, etc...Mais aucun membre de ce groupe n’a les cheveux crépus, le nez épaté, la peau noire, la configuration morphologique d’un africain, pour ne prendre que cet exemple. N’importe quel individu sensé le remarquera, pas besoin d’être anthropologue, de même pour les d’aptitudes physiques ou mentales.

                                                                      "On peut faire deux remarques sur la négation de la race en Occident :1- elle est extrêmement récente. Ce simple fait est tout à fait remarquable, puisqu’en Europe par exemple, il aurait été extrêmement difficile, voire impossible, de trouver quiconque pour mettre en doute la réalité des races avant 1945"

                                                                      — - En effet les considérations racialistes qui ont prévalues en Allemagne pendant la deuxième guerre mondiale et qui eurent des résultats catastrophiques que nous connaissons font qu’aujourd’hui tout est fait pour annihiler l’idée de race. On peut le comprendre mais, est-ce une raison pour biaiser la science à ce point ? Et mettre à l’indexe toute recherche scientifique ou tout propos mettant en valeur l’existence des races, allant jusqu’à des peines de prison. Cette idéologie de négationnisme scientifique aura (a déjà) des conséquences funestes sur l’avenir de nos nations, de nos cultures, sur l’intégrité scientifique de certaines recherches. Nous en somme revenu à l’époque de l’inquisition. N’a-t-on pas récemment vu dans l’affaire James Watson aux Etats Unis un remake du procès de Galilée qui lui fut emprisonné à vie pour avoir osé dire que la terre tourne sur elle-même, et qui aurait murmuré "et pourtant elle tourne". La même chose se reproduit aujourd’hui pour quiconque ose parler de races peut se retrouver en prison et dire "et pourtant elles existent".
                                                                      Un projet de loi qui n’a pas vu le jour à été proposé le 11 mars 2003 pour éradiquer le mot "race" de tout texte législatifs sous prétexte que :

                                                                      "Utiliser, en droit, le terme de « race », même pour prohiber les discriminations entre les êtres humains, ne revient-il pas à admettre, implicitement, leur existence ? Le droit, en raison de son importance normative et symbolique, ne doit-il pas se garder de légitimer un tel préjugé, qui peut engendrer des sentiments et des comportements inqualifiables ?

                                                                      Répondre à ces questions est aujourd’hui nécessaire.
                                                                      Dans le passé, notamment au XIXe siècle, des théories scientifiques conclurent à l’existence de « races humaines », de valeurs inégales. Ce déterminisme biologique devint une arme sociale redoutable, les rapports de domination pouvant ainsi être justifiés par des fondements scientifiques. Il sous-tendait la législation coloniale et la pensée des fascismes européens dans la première moitié du XXe siècle.
                                                                      Ces théories ont été contredites par les travaux récents de la biologie et de la génétique : il n’y a pas de races au sein de l’espèce humaine. Cependant, la référence à cette notion, introduite de façon explicite dans la législation française sous le régime de Vichy, demeure omniprésente.

                                                                      Cette contradiction entre le droit et la science ne peut plus perdurer. En effet, les mots ne sont pas innocents : ils sont une force, un enjeu. Que le législateur se réfère à la « race » sans précaution ou prévention particulière autorise l’administration, les journalistes, les médecins, les avocats, les juristes et les citoyens dans leur ensemble à suivre son exemple : la banalisation de cet usage ne peut que servir les haines et les conflits raciaux, qui s’alimentent de notions scientifiquement fausses et vivent de l’ignorance.

                                                                      De fait, il serait dangereux de croire que le monde d’aujourd’hui est à l’abri d’une résurgence de la barbarie raciste. La « purification ethnique » est encore pratiquée en divers lieux de la planète. En France, les actes de violence à caractère raciste ou antisémite demeurent trop nombreux ; les dernières élections présidentielles ont montré la permanence de l’intolérance et la panne de l’intégration dans notre pays. À intervalles réguliers, les théories raciales, et racistes, élaborées au XIXe siècle, resurgissent sous la plume de prétendus scientifiques, qui placent leurs recherches au service de leur idéologie.

                                                                      Conscient de leur responsabilité, les membres du groupe des député-e-s communistes et républicains, faisant usage de la faculté qui leur est offerte par l’article 48, alinéa 3 de la Constitution, ont demandé l’inscription à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale de la proposition de loi n° 623, qui tend à supprimer le mot « race » de notre législation.

                                                                      Cette loi ne fut jamais voté vu les complications et contradictions que cela entrainerait.

                                                                      Nier l’existence des races concure bien sur à prôner le métissages ce qui résulterait inexorablementr à la disparition de tous les peuples qui font la beauté et l’interet de notre monde avec leur culture, leur génie propre, ce qui à terme ferait de l’humanité en une masse informe, un magma sans colonne vertébrale, taillable et corvéable à souhait sous l’égide d’un gouvernement mondiale. C’est ça l’idée.


                                                                      • Bois-Guisbert 30 décembre 2008 12:52

                                                                        Les races existent, nous disent nos yeux.


                                                                        — Les races n’existent pas, affirme Albert Jacquard, qui aurait vu cela grâce à des microscopes auxquels nous n’aurons jamais accès.

                                                                        Mais, dans l’un et l’autre cas, qu’est-ce que ça change à notre vécu quotidien de gens obligés de côtoyer des voisins qui nous été imposés par des circonstances indépendantes de notre volonté ?

                                                                        Est-ce que les odeurs dûment constatées par un président de la République en exercice, sont moins surettes ? Et les bruits moins lancinants ?

                                                                        A-t-on davantage envie de partager notre biotope avec vingt familles maghrébines et quinze familles subsahariennes ?

                                                                        Les réponses sont : Rien. Non. Non et Non.

                                                                        Alors, dans le fond, toute cette querelle sur l’existence ou l’inexistence des races humaines est plutôt vaine, en ceci qu’existence ou inexistence, cela ne change strictement rien à rien.


                                                                        • masuyer masuyer 30 décembre 2008 14:18

                                                                          C’est vrai Bois-Guibert, on s’en tape.

                                                                          Ce qui est sur, c’est que notre proximité raciale ne te rend pas plus sympathique à mes yeux. Et dis toi qu’il y a pas mal de tes compatriotes qui n’ont pas pas plus envie de proximité avec des gars de ton genre que toi avec des maghrébins. Que veux-tu, y a des tares dans chaque race (elles finissent d’ailleurs par s’accumuler chez ceux qui préfèrent leurs filles à leurs cousines et leurs cousines à leurs voisines). J’appelle ça des "fins de race".

                                                                          Mes amitiés à ta bergère allemande


                                                                        • Bois-Guisbert 30 décembre 2008 14:22

                                                                          Que veux-tu, y a des tares dans chaque race (elles finissent d’ailleurs par s’accumuler chez ceux qui préfèrent leurs filles à leurs cousines et leurs cousines à leurs voisines). J’appelle ça des "fins de race".

                                                                          T’appelles ça comme tu veux... Et tu devrais aller développer tes théories en Islande. Ils sont 300’000 et ce n’est pas chez eux qu’on pourrait tourner un dosumentaire du type "Entre les murs".

                                                                          Ce qui démontre, soit dit en passant, que la proximité de la fin n’est pas forcément où tu crois la voir...


                                                                        • ffi ffi 3 janvier 2009 01:59

                                                                          A propos d’hypocrisie, cet article en est gavé.

                                                                          Malgré toute les démonstrations que ce concept de race n’est pas valide et inutile, il continue d’être utilisé à des fins politiques. Les guerres ne sont pas le fait des peuples mais des oligarchies qui, pour servir leurs desseins glorieux, parfois distillent une pensée raciste (étymologie ratio, catégorie), erronée, afin d’amener par la flatterie la bonne race (sous-entendu la notre) à mépriser la mauvaise race (la leur).
                                                                          Pour preuve, le concept de choc des civilisations de Hugtington, cité par l’auteur, a servi de justification morale aux dirigeants US pour semer le chaos et la désolation au Moyen-orient. Hitler fit de même en son temps en Europe. De même, Jules Ferry, en Afrique lorsqu’il lança la colonisation en théorisant "le devoir des races supérieures de civiliser les races inférieures".

                                                                          "Le choc des civilisations" d’Hugtington, montre un glissement du concept. Ainsi, la race ne serait plus issue de l’hérédité, mais héritées des civilisations. De fait, le religion peut devenir une "race".
                                                                          C’est une pensée extrêmement confuse. Mais cela éclaire bien que la "race", ce n’est rien d’autre que des catégories du passé que l’on plaque sur des personnes à priori, au pifomètre.

                                                                          Ceci est la voie de l’arbitraire. N’importe qui peut mettre n’importe qui dans n’importe quelle race, selon ce qui l’arrange, puis utiliser cette classification arbitraire de la personne pour s’auto-justifier de ses actes à son encontre.

                                                                          Ainsi, le concept de race est une insulte à la vérité. Il est même l’hypocrisie par excellence.

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