Retraite, changer sa source de recettes
La crise financière a marqué un tournant dans la perception de notre organisation mondiale, ceux qui espèrent un ordre mondial en retourneront, car s’il peut se concevoir la facilité avec laquelle peuvent circuler les marchandises, l’argent et les touristes ce ne sera pas le cas des populations, même si les conséquences de la pollution et l’accroissement de la population mondiale va en déplacer un certain nombre d’entre elles.
Il en est ainsi pour les retraites.
La mondialisation nous ayant importé, je ne vais pas détailler, l’accroissement de la pauvreté, non en masse, mais en écart, aussi surprenant que cela puisse paraître globalement elle a diminué, mais elle est plus grande pour ceux qui en sont touchés et c’est cela que nous voyons, d’une autre manière, il y a des groupes beaucoup plus riches et d’autres beaucoup plus pauvres, faire à mesure que le salaire de référence la définissant augmente.
D’une autre manière nous n’avons jamais produit autant de richesse et au lieu de nous servir, elle nous apporte des crises.
Fort de ceci et incapable de le modifier, nous le faisons rebondir sur tous les sujets que nous traitons et celui du moment est les retraites.
Notre capacité à produire est supérieure à notre capacité de consommation, et en permanence nous ajustons l’une à l’autre pour rentabiliser au maximum l’investissement financier, c’est le seul guide du moment.
Nous n’avons pas besoin de toute la main d’œuvre disponible, et même elle pourrait être réduite car nous avons un taux de robotisation inférieur à d’autres pays de l’UE.
Pour le dire simplement nous sommes en capacité de surproduction et nous n’avons pas besoin du travail de tous, mais ces Tous ont besoin d’un revenu pour vivre.
Et donc les retraites n’y échappent pas.
Construite sur le système de répartissions par cotisations, elles voient leurs postulants augmenter du fait des classes d’âges, et de l’âge de départ, tandis que ses ressources de cotisations diminuent du fait des insuffisance des potentiels cotisants tant en nombre qu’en valeur (moins d‘augmentation de salaires).
Face à ce problème nous entendons toutes les justifications possibles et inimaginables pour justifier une nouvelle forme de régression sociale.
C’est-à-dire au moment ou la quantité de richesse accumulée a généré une crise financière qu’à éponger les populations, les politiciens du CAC 40 expliquent à celles-ci que mathématiquement ils vont devoir renoncer à cette prospérité.
Ainsi après avoir concouru à la plus fabuleuse formation de richesse de tous les temps, ils vont devoir accepter d’être plus pauvres et de travailler plus.
Est-ce qu’à un moment les français peuvent laisser tomber leur télé pour faire ce simple raisonnement de bon sens.
Si les conditions économiques ne permettent plus ce système, alors changeons sa source de financement et transformons les caisses de retraite en un organisme de création monétaire de droit privé à but non lucratif géré par les salariés, se garantissant comme les banques auprès de la banque de France, de sorte que chaque cotisation donne droit d’émettre un crédit de X fois sa valeur.
Alors ne se poseront seulement que des problèmes existentiels et techniques.
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