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Accueil du site > Tribune Libre > Russie, l’effondrement démographique maitrisé

Russie, l’effondrement démographique maitrisé

Il y a exactement 2 ans, je publiais sur Agoravox un article intitulé : "Russie l’effondrement démographique inquiète". Repris le jour même sur Yahoo actualités, cet article était une synthèse de l’évolution démographique Russe, doublée d’un prévisionnel sur la réussite assurée des mesures que l’état Russe avait pris dès 2005 dans le cadre du "plan démographique". Je me basais sur les premiers bons chiffres des 6 premiers mois de l’année 2008.
Voila la suite des évènements, une analyse chiffrée et avec des sources de l’évolution positive démographique Russe en 2008, 2009 et sur les 3 premiers mois de 2010.
 
1/ Feedback : démographie de la Russie, de 1990 à 2008
En 1990 la Russie comprenait 149 millions d’habitants, 145 millions d’habitants en 2001 et 142 millions en 2007. La Russie a perdu 7 millions d’habitants en moins de 20 ans. Le rythme de croisière de disparition du peuple russe était tranquillement lancé, à a peu près 400 000 citoyens de moins chaque année. En face, le pouvoir politique, en totale décomposition, se révélait incapable de faire quoi que ce soit. Les scénarios démographiques russes les plus optimistes envisagent une population de 101,9 millions d’habitants en 2050, les plus pessimistes une population de 77 millions d’habitants, soit la moitié de la population actuelle. Si rien ne changeait, le nombre de jeunes de 15-24 ans devrait être réduit de moitié en 2015. Un tel carnage démographique a fait comprendre aux autorités russes l’urgence d’un plan démographique de très grande ampleur.
En 2005 Vladimir Poutine, alors président, en avait fait la priorité de l’Etat et avait nommé son premier bras droit, Dimitri Medvedev, responsable aux « projets nationaux », notamment le « projet santé » destiné à améliorer la natalité dans le pays. Une batterie de mesures a été prise pour aider à la natalité et aider les jeunes couples à faire un second voire un troisième enfant. Les plus importantes sont des primes financières de l’Etat, des sociétés ou des administrations locales, mais aussi des aides aux crédits et au logement ; certaines régions accordent aux jeunes ménages des prêts pour l’achat de logements qui peuvent être « effacés » à l’occasion de la naissance d’enfants, et prévoient des avantages fiscaux voire même des mesures de « clémence » pour les retards de loyers... Les résultats du plan Medvedev (lancés en 2005) ont été fulgurants, couplés avec une politique migratoire efficace :
- En 2005 la population russe a décrue de 760 000 habitants.
- En 2006 la baisse n’a été « que » de 520 000 habitants.
- En 2007 la baisse n’a été « que » de 238 000 habitants.
- En 2008 la baisse n’a été « que » de 116.000 habitants.
Au début de cette même année 2008, la ministre de la Santé, Tatiana Golikova, s’est engagée à ce que : « le déclin démographique cesse en 2011 avec une population stabilisée et un taux de mortalité égal au taux de natalité (12 ou 13 décès pour 1 000 habitants) ». Toujours durant cette même année 2008 il a été enregistré 1.718.000 naissances, soit une hausse de 107.400 par rapport à 2007. Le nombre des décès s’est élevé à 2.081.000, en augmentation seulement de 600 personnes par rapport à 2007. 
 
2/ L’année 2009 : la stabilisation
En 2009 pour la première fois depuis la chute de l’URSS, la population Russe cesse de diminuer et a même augmenté de 23.300 personnes soit de 0,002%, a indiqué le Service fédéral russe des statistiques (Rosstat) dans un rapport. Le service a rappelé que la population du pays avait reculé de 104.800 habitants (-0,07%) en 2008 et s’établissait donc fin 2009 à 141,9 millions d’individus.
En 2009, Rosstat a constaté un accroissement des naissances dans 70 territoires de la Fédération et la réduction des décès dans 73 territoires sur les 83. L’accroissement naturel de la population a été enregistré dans 25 territoires en 2009 contre 21 en 2008, toujours selon Rosstat. Symbole de cette renaissance démographique, la Sibérie puisqu’entre 2000 et 2009 la natalité y a augmenté fortemen  : en 2000 98.000 enfants sont nés en Sibérie et en 2009 174.000.
(voir Fig1)
 
Selon la ministre russe de la Santé et du Développement social Tatiana Golikova la stabilité démographique s’explique principalement par l’accroissement des naissances : 1,76 million de Russes ont vu le jour en 2009, c’est-à-dire plus de 2,8% que en 2008 : 1,714 million. La ministre a en outre souligné que la mortalité restait encore importante, 1,95 millions de personnes en 2009. Ainsi, bien que légèrement inférieure à la tendance enregistrée en 2008, la décroissance naturelle de la population se poursuit. Toutefois, cette dépopulation a été compensée par l’accroissement des migrants à hauteur de 59%, puisque selon les données fournies par le Service fédéral des migrations témoignent qu’en onze mois de l’année 2009, la citoyenneté russe a été accordée à 333,474 étrangers. Le résultat est une démographie en stabilisation après 20 ans de baisse ininterrompue,suite à la chute du mur.
(voir fig2)
(voir fig3)
 
Le taux de mortalité est lui aussi en baisse, passant de 14.2 /1.000 en 2009, contre 14.6/1.000 en 2008. Cet effet conjoint "baisse de la mortalité + hausse de la natalité" est constant depuis 4 ans. En outre l’espérance moyenne de vie est en hausse, de 69 ans en 2009 dans le pays contre 65 ans en 2000, il est aujourd’hui de 62 ans pour les hommes et de 74 ans pour les femmes.
(voir figure4)
 
La mortalité infantile est tombée en 2009 à 8,1/1.000, ce qui se rapproche de la moyenne américaine de 2007 : 7/1.000. En 2009 2000 enfants ont été assassinés, 2000 sont morts dans des accidents de circulation et 2000 dans d’autres types d’accidents (source).
3/ Objectifs de la prochaine décennie
Désormais, le plan démographique entre dans sa seconde phase, la première ayant été le renouveau de la natalité. Cette seconde phase consistera à faire baisser la mortalité, une baisse de la mortalité annuelle de 5% pendant 5 ans (jusqu’à 2015) étant envisagé nécessaire pour que le taux de natalité actuelle, s’il était stable suffise à ce que la population se maintienne. Il est à noter qu’une troisième phase du plan (encore secrète) est fixée pour la période allant de 2016 à 2025.
Cette seconde phase a pour objectif de stabiliser la population autour de 142 millions d’habitants d’ici 2016 et comprend quelques grandes étapes :
La baisse des avortements
L’évolution de la pyramide des âges en Russie montre une potentiellement inévitable réduction de la quantité de jeunes femmes de 20 à 29 (soit en âge de procréation) qui devrait diminuer de 35% d’ici à 2020.
(figure5)
 
Pour atténuer ce "choc", le ministère de la santé Russe souhaite réduire le nombre d’avortements, qui est un des plus élevés du monde : en 2008, pour 1,714 million de naissance, ont été recensés en Russie près de 1,234 million d’avortement, soit un taux de 72 avortements pour 100 naissances, à, comparer au 20 avortements pour 100 naissances en 2008 aux états unis. Selon tatyana Golikova, une réduction drastique du taux d’avortement est essentielle pour contribuer à régler le problème démographique futur que peut rencontrer le pays. Néanmoins le taux d’avortement est en baisse conséquente et n’a jamais atteint des sommets comme dans d’autres pays comme la Roumanie par exemple.
(figure6)
En effet, le nombre d’enfants de moins de 18 ans est passé de 38 millions en 1995, à 33,5 millions en 2000 et à 26,5 millions en 2008. En outre le ministère de la santé à fait valoir que si le nombre d’enfants déclarés "invalides" à la naissance est passé de 555.000 en 1995 à 506.000 en 2008, 37% des enfants nés en 2008 sont malades à la naissance ou rapidement après la naissance, contre 28,5% en 1995. Cette information est néanmoins à prendre avec précaution car pour des raisons culturelles la Russie n’a pas un taux de natalité élevé dans la tranche d’âge > 28 ans. Or c’est le cas de la plupart des pays industrialisés qui ont une démographie réputée bonne, comme la France notamment en rose sur le schéma ci dessous.
(figure7)
Baisse de la mortalité
Le taux de mortalité étant trop élevé (lire ici les répartitions), plusieurs axes sont visés :
* la baisse des maladies cardiovasculaires : baisse de 4,6% en 2009 par rapport à 2008.
* la baisse de décès causés par la Tuberculose :7,8% de baisse en 2009 par rapport à 2008.
La baisse du taux de mortalité sur les routes qui est déjà flagrant, en 2009 la police a enregistré 26.084 décès pour toute la fédération, contre 33.308 décès en 2007.
* La lutte contre les morts par consommation de drogues : 70.000 morts / an en 2008 sont liés à l’usage de stupéfiants et 30 à 40.000 directement d’overdoses. La Russie comptant autant de consommateurs de stupéfiants que toute l’Europe occidentale.
* La lutte contre les décès dus à l’alcool : la mortalité du à des intoxications à l’alcool frelaté a diminué de 32%. Le gouvernement à dans la partie sanitaire du plan 2020 comme objectif de diminuer par deux la consommation d’alcool par habitant d’ici 10 ans, l’alcool étant responsable de la mort de 500.000 personnes par an.
Il est à noter qu’en 2009 les jeunes mamans ont seulement pu commencer à bénéficier du « mat-kapital » (la et la), ces différents avantages que le pouvoir a mis en place pour favoriser la natalité.
(figure8)
Une immigration choisie, et naturelle ..
L’embellie démographique de 2009 à été due à 59% par l’immigration, a annoncé le directeur du Service fédéral des migrations (FMS) Konstantin Romodanovski. Selon lui, cet indicateur atteignait à peine 4% en 2003 et 22% en 2006. 
Si l’on étudie les migrations liées à la Russie on peut constater que depuis 1999 (fin du mandat Eltsine), le taux d’émigration des Russes (soit de départ de la Russie) est en constante baisse, d’une émigration de 250.000 personnes / an en 1998 et 1999 on est passé en 2008 à moins de 20.000. En comparaison le taux d’arrivants, après avoir baissé de 1998 (500.000) à 2004 (120.000) est remonté mais stable depuis 2007 à 280.000 personnes.
Cette immigration est nourrie par la diaspora des Russes de l’étranger, ou des habitants de la CEI pour sa très grande majorité, rappelons que 20 millions de Russes vivent encore dans l’ex URSS et près de 10 millions "à l’étranger". 
Les plus grandes diasporas russes vivent dans les anciens États soviétiques, comme l’Ukraine (environ 8 millions), le Kazakhstan (environ 4 millions), la Biélorussie (environ 1 million), l’Ouzbékistan (environ 700 000), Lettonie (environ 700,000), Kirghizistan (environ 600 000) et la République de Moldavie (environ 500 000). 
Il y a aussi de petites communautés russes dans les Balkans principalement en Serbie (environ 5000), dans les nations de l’Europe centrale et orientale comme la République tchèque, et dans d’autres régions du monde, comme en Chine et en Amérique latine. 
Un nombre significatif de Russes ont émigré au Canada, en Australie et aux États-Unis d’Amérique. Brighton Beach, dans le district de Brooklyn de New York, est l’exemple d’une grande communauté d’immigrants Russes récents. 
Le Kremlin a lancé depuis 2 ans un ambitieux programme de rapatriement de ses compatriotes partis à l’étranger, visant ainsi la quasi-totalité de ses citoyens à l’étranger, soit près de 25 millions d’éligibles (lire cet exemple fort intéressant), depuis 2 ans 22.000 Russes de l’étranger en ont bénéficié mais ce mouvement risque fort d’être amplifié par la crise économique qui touche moins la Russie que ses voisins et donc devrait avoir pour conséquence d’augmenter le retour de Russes de l’étranger en Russie (c’est déjà le cas par exemple en Lettonie..) mais également d’attirer des migrants économiques en Russie, d’Asie centrale bien sur sans doute également d’Ukraine ou d’Europe.
L’année dernière, près de la moitié des étrangers qui ont émigrés en Russie étaient d’origine Ukrainienne soit près de 3,6 millions de personnes, mais comprenait également un grand nombre de Russes ethniques des d’États d’Asie centrale et du Caucase. Cette main d’œuvre étrangère représentait en 2009 10% de la main d’œuvre du pays.

4/ Prévisionnels sur 2010
Les données pour le premier trimestre de 2010 sont accessibles la, il s’agit d’une synthèse en Russe des naissances et décès sur la période de janvier - février - mars 2010, recensées par l’institut fédéral d’état (Федеральная служба государственной статистики).
Les données pour le premier trimestre 2010 sont bonnes, elles maintiennent les tendances constatées en 2008 et 2009 et démontent les affirmations trop répandues selon lesquelles la hausse de la natalité ne serait du qu’aux craintes de licenciements des jeunes filles Russes, se servant de leur grossesse pour protéger leur emploi (la loi Russe permet un congés maternité jusqu’à 3 ans pendant lequel l’emploi est protégé.
* Janvier 2010
Janvier 2010 a vu 132.371 naissances contre 137.503 en janvier 2009. 
Janvier 2010 a vu 176.316 décès contre 185.479 en janvier 2009.
(source
* Février 2010
Février 2010 a vu 135.015 naissances contre 133.343 en février 2009
Février 2010 a vu 160.701 décès contre 157.744 en février 2009.
(source
* Mars 2010
Mars 2010 a vu 160.950 naissances contre 151.027 en mars 2009.
Mars 2010 a vu 178.600 décès contre 174.100 en mars 2009. 
Quel est donc le bilan du premier trimestre 2010 ?
La hausse de la natalité est maintenue, elle est de 1.53%, puisque dans le Q1 2010 sont nés 428.336 enfants contre 421873 dans le Q1 2009.
La baisse de la mortalité se poursuit, elle est de 1,02% puisque 515.638 personnes sont mortes dans le Q1 2010, contre 526.371 dans le Q1 2009.
Il est également intéressant de noter que si les morts naturelles stagnent, par rapport à 2009 les morts pour raisons externes elles sont en baisse de 6%, les suicides/meurtres de 15 à 20% et les morts par empoisonnement de 10%. Les morts dans les transports elles ont baissé de 20%.
illustration à Moscou (hausse des naissances de 7% sur les 3 premiers mois de 2010) et autour de Moscou (pod moskovie) ou la hausse a été de 4%.
Le solde migratoire pour le premier trimestre 2010 est lui également en très légère hausse : il est rentré en Russie 7.100 étrangers de plus que l’année dernière, soit une hausse de 1,9%. 
Les pays dont les ressortissants sont de façon significative plus nombreux sur le Q1 2010 que sur le Q1 2009 (plus d’entrées en Russie ) sont notamment :

- Les moldaves (3.824 entrées en Q1 2010 contre 3.613 entrées en Q1 2009)

- Les ukrainiens (10.357 entrées en Q1 2010 contre 10213 entrées en Q1 2009)

- Les américains (132 entrés en Q1 2010 contre 109 entrées en Q1 2009)

- Les Chinois (621 entrées en Q1 2010 contre 138 entrés en Q1 2009)

- Les baltes des 3 pays (393 entrées en Q1 2010 contre 344 entrés en Q1 2009)

- Les Finlandais (41 entrées en Q1 2010 contre 33 entrées en Q1 2009)
Etrangement, ces pays sont également ceux qui ont le taux de sortie le plus faible, leurs ressortissants semblent donc rester en Russie et ne pas être des migrants saisonniers, ou provisoires. 
Les pays dont les ressortissants significative moins nombreux sur le Q1 2010 que sur le Q1 2009 (plus d’entrées en Russie ) sont notamment

- les georgiens (1.510 entrées en Q1 2010 contre 1.795 entrés en Q1 2009)

- les kazakhes (7.494 entrées en Q1 2010 contre 11.279 entrées en Q1 2009)

- les israéliens (131 entrées en Q1 2010 contre 178 entrés en Q1 2009)

- Les Arméniens (7.491 entrées en Q1 2010 contre 7.813 entrées en Q1 2009)
On constate que les ressortissants d’Asie centrale (18.839 entrées en Q1 2010 contre 21.271 entrées en Q1 2009), quand aux ressortissantes du Caucase non Russe ils sont également moins nombreux (12.275 entrées en Q1 2010 contre12.571 entrées en Q1 2009). Le solde de la CEI est donc globalement en baisse : 53.650 entrés en Q1 2010 contre 60.288 entrées en Q1 2009
En revanche, augmente considérablement l’immigration d’autres pays du monde : 828 entrées en Q1 2009 contre 1111 entrées en Q1 2010.
Conclusion :
On peut donc imaginer que le graphique ci-dessous qui prévoit un arrêt de la baisse de la population dès le premier semestre 2011 (soit dans un an) soit totalement réaliste. Pour 2010, une projection de 1,9 million ou 2 millions de morts et 1,8 ou 1,9 million de naissances est envisageable, soit une quasi stabilisation naturelle de la population, sans immigration, et une inversion des tendances à la mi 2011.
Evidemment cette année 2010 verra une augmentation plus fort de la population de part le taux d’immigration qui devrait être maintenu, on peut imaginer que 300.000 étrangers seront naturalisés, et que donc la population augmentera de 200.000 âmes cette année.
(figure10)
Pour information : comparaison Allemagne et Russie (1945-2010)
Le comparatif de l’évolution démographique Russie (rouge) - Allemagne (orange) - Allemagne de l’ouest (vert) - Allemagne de l’est (rose) est un indicateur intéressant. L’involution démographique Allemande se poursuit de façon continue depuis les années 2002, 2003 alors que depuis la même époque la remontrée démographique Russe est entamée. Phénomène intéressant, la natalité en Allemagne de l’est qui s’est écroulée de 1980 à 1995 remonte considérablement depuis 1995 et égale aujourd’hui (2010) la natalité en Allemagne de l’ouest. En 2010 le taux de fertilité devrait être en Russie de 1,6 contre 1,3 en Allemagne.
(figure11)
 

Documents joints à cet article

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21 réactions à cet article    


  • kedjey 29 mai 2010 13:32

    Article intéressant

    Avez vous plus d’info sur les 2000 enfants assassinés ? Quelles en sont les causes ?


    • eric 29 mai 2010 19:27

      Du point de vue de la démographie en tant que science, cet article n’a pas beaucoup de sens ;
      Attribuer à une politique, débutée récemment, des naissances supplémentaires et des décès en moins, est faire preuve d’une grande malhonnêteté intellectuelle. Il suffit de regarder la pyramide des âges.
      Sont dans l’âge ou elles enfantent des classes particulièrement nombreuses. Donc de toute façon, même en valeur absolue, même avec des taux infèrieurs éventuellement à d’autres cohortes, elles ont plus d’enfants que les 30- 45 moins nombreux.
      Sont en train de mourir ceux qui ont survécu à plus 80 ans de socialisme et deux guerre mondiale. Idem, il suffit de regarder la pyramide pour comprendre pourquoi la mortalité est en baisse. Cela va aller en embellissant quelle que soit la politique, parce que les 60- 70 ans sont particulièrement peu nombreux.

      Il est vrai qu’il y a un « rapatriement » de russes des républiques. c’est un movement de fond qui a commencé sous Brejnev ( Voir Alain Blum : naitre vivre et mourir en Urss.) Il est sans doute très différent des statistiques, car de nombreux russes ethniques se sont fait faire des papiers russes notamment pour avoir des retraites russes, sans que cela présage de l’endroit où ils vivent actuellement. Il est sans doute infèrieur à ce qu’il pourrait être, parce que la bureaucratie dantesque qui prévaut ici, fait qu’il est extrêmement difficile pour un russe né de parents russe et s’etant trouvé dans une république au moment de la séparation, d’obtenir des papiers.
      Quand à l’immigration en générale, non russe, en provenance des républiques elle est à coup sur supérieure aux statistiques pour les mêmes raisons. Mêmes avec les pots de vins nécessaires, l’autorisation de travail est tellement laborieuse à obtenir que la plus part s’en passent, assurant par les amendes qu’ils payent, les fins de mois d’une police facilement « compréhensive » ;

      Ce qui est vrai, c’est que toutes ces affirmation font partie de la communication officielle russe.

      Les reprendre telles quelles, c’est à mon avis faire preuve d’un grand manque d’esprit critique mais surtout d’un manque d’amour pour la Russie. Si vous aimez ce régime, mais surtout ce pays vous devriez au contraire lui dire que les mesures de politique familiale et de santé publique sont notoirement insuffisantes, de court terme et ne suffiront pas à enrayer le vrai et inquiétant déclin continu que connait la Russie.

      Il va aller en s’accélrant dans les 15 20 ans qui viennent, il suffit de regarder le nombre de 5 15 ans et de 45-60 pour le comprendre et ce quelle que soit la politique.


      • inès 30 mai 2010 00:00

        Eric

        1/ Quand à l’immigration en générale, non russe, en provenance des républiques elle est à coup sur supérieure aux statistiques pour les mêmes raisons.

        En provenance de quelles républiques  ?

        2/ Quand à l’immigration en générale, non russe, en provenance des républiques elle est à coup sur supérieure aux statistiques pour les mêmes raisons.

        En provenance de quelles républiques  ?

        3/ Il est vrai qu’il y a un « rapatriement » de russes des républiques. c’est un movement de fond qui a commencé sous Brejnev

        De russes des républiques (lesquelles) ?

        4/ Il est sans doute infèrieur à ce qu’il pourrait être, parce que la bureaucratie dantesque qui prévaut ici, fait qu’il est extrêmement difficile pour un russe né de parents russe et s’etant trouvé dans une république au moment de la séparation, d’obtenir des papiers.

        Vous êtes en totale contradiction avec les propos de l’auteur qui précise que la Russie fait tout au contraire pour le rapatriement des russes même qu’elle est accueillante avec les descendants des russes blancs.

        5/ Si vous aimez ce régime, mais surtout ce pays vous devriez au contraire lui dire que les mesures de politique familiale et de santé publique sont notoirement insuffisantes, de court terme et ne suffiront pas à enrayer le vrai et inquiétant déclin continu que connait la Russie.

        Vous parlez de régime ? Ce pays a une constitution, lisez la :

        http://www.constitution.ru/fr/part1.htm

        Pour le reste, votre critique n’est pas accompagnée d’une solution plus adéquate et n’est que pure rhétorique.

        6/ va aller en s’accélerant dans les 15 20 ans qui viennent, il suffit de regarder le nombre de 5 15 ans et de 45-60 pour le comprendre et ce quelle que soit la politique.

        Il suffit que la Russie s’attelle à faire des bébés pour que la pyramide se rééquilibre. Pour le moment, l’auteur le précise, l’effondrement est maitrisé. Il n’y a pas le feu au lac ! 

        Je n’irai pas jusqu’à vous dire que vous tenez un langage russophobe ?




      • Alexandre Latsa Alexandre Latsa 30 mai 2010 10:00

        @ Eric


        merci de vos remarques.

        Oui le nombre de femelles en âge de va baisser (comme c’est marqué dans l’article) mais cela peut être largement compensé par une immigration choisie comme c’est marqué dans l’article également.

        Mon article a pour but de montrer la réussite sur 4 ans de la politique natalité et les objectifs pour les années à venir ...
        Je referais un article dans 2 ans, on verra bien ou on en est ...

        Je note également que en 2005 peu de gens auraient « crus » de tels chiffres pour 2009 si on le leur avait dit ...

      • Canine Canine 29 mai 2010 19:42

        Article intéressant, qui illustre bien qu’une politique natalité, ça peut marcher.


        • asterix asterix 29 mai 2010 22:43

          Chez nous, la croissance démographique ne se fait que par l’apport de l’immigration. Les russes n’en veulent pas et finissent par reprendre confiance en eux-mêmes. Reprendre confiance, c’est d’abord avoir des espoirs de construire.
          Et ici, faire beaucoup de gosses, c’est faire fonctionner la machine aux allocations.
          Doubler, tripler, quadrupler les allocations jusqu’à deux enfants. Diminuer à partir du 3éme et plus rien après 5. Vous verrez la natalité descendre de manière vertigineuse !


          • anty 29 mai 2010 22:45

            Les russes en 1914 possédait une élite intellectuelle hors pair en Europe

            Une population confiante dans l’avenir de son pays avec une démographie .

            Un niveau de vie et les liberté supérieurs à celui qu’elle a connu dans les années d’après la révolution

            Aujourd’hui 93 ans après la révolution elle essaie péniblement de rattraper son retard sur les annés tsaristes tant décriées


            • anty 29 mai 2010 22:48

              avec une démographie supérieur aux autres états européens...


              • inès 30 mai 2010 00:16

                Anty

                La Russie en 1914 à vous entendre, c’était le paradis avec un Tsar avec toutes prérogatives sur ses sujets, aristos compris. Et surtout une constitution moyenâgeuse, un peuple qui dans sa majorité ne savait ni lire, ni écrire et en majorité paysan inadapté à l’industrialisation naissante de ce pays. 

                Bref, l’Eden selon vous.

                Vous avez raison, il est temps que les russes abandonnent la bougie pour s’électrifier et au mieux, eau froide et eau chaude à tous les étages.

                Il me semble que c’est vous qui était prêt à donner des conseils judicieux à la Russie.

                Je vous fais gentiment remarquer que l’Europe est endettée et que la Russie sera bientôt un pays créancier (Poutine, tu peux pas me prêter un peu d’argent).



                • inès 30 mai 2010 00:24

                  Pour Eric et Anty, je suis le père d’une amie à Ines qui a répondu à vos posts. En tant que descendant russe, vos propos semblent très légers.

                   


                  • eric 30 mai 2010 11:49

                    A canine,n’avez pas regardé la pyramide, non plus que le dernier graphe qui est en russe. Il compare le nombre d’enfants par femme finalement enfantés entre la Russie, l’Allemagne fédérale et l’Allemagne de l’est. Il est intéressant parce qu’en matière de politique de natalité, c’est à peu prêt le seul exemple ou l’on pense que l’on a, peut être, un indice d’une efficacité réelle d’une politique familiale. les courbes des deux Allemagne sont restées très étroitement corrélées malgré deux réalités différentes jusqu’au moment ou l’Allemagne de l’est à mis en œuvre une politique extrêmement active nataliste qui semble avoir eu des résultats. Mais si on regarde la suite, on peut se demander si la politique n’a pas eu en réalité un effet d’anticipation. SI on faisait une régression linéaire, on trouverait sans doute en défintive la même descendance finale pour les deux allemagne.Pour le reste, elle montre bien aussi que les taux de natalités sont très proches. SI la population russe baisse en ce moment aussi vite en tendance, c’est plus par surmortalité que par sous natalité...
                    C’est parce que les vieux sont mal financés, mal soignés et mal traités. L’arrivée à l’âge du décès de classe nombreuses mais ayant bénéficié de conditions de vie dans l’enfance un peu meilleure devrait allonger l’espérance de vie mécaniquement mais aussi le nombre brut de décès.


                    • Alexandre Latsa Alexandre Latsa 30 mai 2010 11:53

                      Eric n’a pas tort sur ce point, la surmortalité est « le » problème actuel, le taux de natalité ayant été ramené à un niveau Européen il faut désormais faire de même avec le taux de mortalité.


                      Mais cela est également précisé dans l’article, la baisse de la mortalité = seconde partie du plan démographique.

                    • anty 30 mai 2010 12:19

                      Pour la russes la vie étaient plus douces sous les tsars (bien que je suis conscient que ce n’étaient pas le paradis) que sous le régime communiste.

                      Le russes en 1914 bien que en retard sur le reste de l’Europe aurait pu rattraper facilement ce retard au fil des années sans cette révolution sanguinaire.


                      • inès 30 mai 2010 13:23

                        Anty dit :

                        Les russes en 1914 bien que en retard sur le reste de l’Europe aurait pu rattraper facilement ce retard au fil des années sans cette révolution sanguinaire.

                        Fort possible sans cette cette révolution sanguinaire (la révolution française achevée) mais les russes ont un tempérament qui passe du chaud au froid et inversement. La révolution française s’est arrêtée à la Terreur car le tempérament modéré des français l’a emporté.

                        Remontez avant 1914, il n’y avait rien pour influencer le Tsar Nicolas II à coté de la plaque à part des mouvements sporadiques à poser des bombes sous Alexandre II et III (dont d’ailleurs, beaucoup de filles de l’aristocratie).

                        Le mot « libéral » en Russie de l’époque était considéré comme subversif (gauchiste, c’est pas mal). Il ne fallait pas toucher à la Constitution des Romanoff et pas question de venir vers une Constititution à l’anglaise, idée émise par les Décembristes.

                        Le Tsar a fait tirer sur son peuple. La suite fut rapide à la russe, les mencheviks n’ont pu rien faire.

                         Quant à cracher sur l’URSS sur sa totalité. Non !

                        Le libéralisme (mot qui sert aux girouettes hypocrites) occidental est bien content de trouver des compétences pour délocaliser en Europe Centrale. Plus besoin d’aller en Chine pour certains produits et de mettre nos ouvriers à la poubelle. 

                        @Eric

                        Vous parlez de surmortalité. Bien moi, je parlais de natalité mais enfin passer d’une société trop protectrice à un capitalisme sauvage, cela laisse des dégâts. Et la science de la démographie (selon les critères ESSEC ERIC) me fait toujours sourire.

                        ESSEC, c’est bien ! Mais sûrement que tu n’es pas un ESSEC qui a dû relever les manches avec un ouvrier.

                        Ca va Eric ! 20 ans en Russie et toujours à critiquer la Russie. il faut que tu saches, l’URSS, c’est terminé.

                        Vladimir, le père de Vilistia



                        • eric 30 mai 2010 18:36

                          Je ne sais pas si c’est vilista, vladimir ou Ines, mais en tous cas, même diagnostic même posologie. Ce n’est pas critiquer la Russie que de regarder sa pyramide des âges et d’en conclure que l’information officielle sur la natalité, la mortalité et les mouvements migratoires, c’est de la daube. C’est d’ailleurs dans les chiffres officiels et cela saute aux yeux.

                          En pratique, j’aime assez la tendance russe à préférer des slogans au réel. C’est assez sympathique et donne parfois des résultats étonnant ( St Persbourg par exemple c’est un peu cela)

                          Mais en l’occurrence, vous dites un peu n’importe quoi. L’espérance de vie, la natalité, on commencé à chuter en plein Brejnev, pas lors du passage au « libéralisme et cela se voit aussi sur la pyramide) ; Les mouvements migratoires de russes vers la Russie aussi

                          Je ne comprend pas très bien ce que vous savez de l’étude de la démographie à l’Ined, à l’essec, ou à l’IEP, mais en revanche je connais un peu l’histoire de la science démographique russe. A nouveau je vous renvoie au bouquin d’Alain Blum. Des statisticiens très compétents, mais à la fin des résultats normés par le pouvoir qui explique quel est le bon chiffre et comment il faut l’interpréter. A l’époque, il y en a UN qui a survécu aux purges qui ont suivi la collation de chiffres pas conformes et aucun résultat n’a été publiés. Aujourd’hui on publie des chiffres, on leur fait dire le contraire de ce qu’ils signifient. Au pire, un statisticien qui s’insurgerait aurait des pb de carrière et encore, ce n’est même pas sur. Il y a donc de nets progrés dans les conséquences, pas dans la logique.

                          Maintenant tous cela n’est pas vraiment intéressant. Toute la population russe sait à quoi s’en tenir sur la communication officielle.
                          Il n’est pas très surprenant et pas illégitime que des immigrés russe en France aient tendance à »préférer leur mère à la vérité« .
                          Ce qui est étonnant, c’est que certains français, eux, ne parviennent pas à prendre leur distances. Je comprends à peu prêt ceux qui sont dans ce cas et qui sont très à droite à Moscou. Le Gvt n’aime pas les homo,pense que les femmes doivent enfanter (voir la campagne anti string des nashi) traite énergiquement les »gastarbeiter" et se montre d’une tolérance relative envers les autres religions et notamment l’Islam à condition que celui ci reste à sa place. Il ne croit pas vraiment à la démocratie.
                          Je comprends moins ceux qui à gauche se réjouissent chaque fois que POutine se livre à des rotomontades le plus souvent dépourvues de réalité.

                          Enfin, dire l’Urss c’est terminé pourquoi pas, même si il y aurait beaucoup à dire. N’empêche que la pyramide, qui porte en elle toute son histoire, elle est bien là, et elle n’ pas finit d’illustrer les différents épisodes de l’histoire soviétique.


                        • inès 30 mai 2010 13:31

                          @Eric

                          Surtout, ne dis rien à personne mais le communisme n’est pas mort et réapparaitra en version XXI siècle sans ses défauts. 


                          • anty 30 mai 2010 16:12

                            Le communisme partout où il est apparu à toujours drainé avec lui un flot de misères et d’incompétences et des génocides des peuples qui en général n’ont pas choisies ce type de gouvernance....

                            Souhaiter que les communisme réa paresse

                             autant souhaiter l’enfer sur terre

                            Vous n’avez pas vécu sous le communisme vous ne savez pas de quoi vous parlez....


                          • inès 30 mai 2010 16:30

                            Anty

                            Vous parlez du communiste que vous détestez ,et de quel pays ?


                            • Alexandre Latsa Alexandre Latsa 30 mai 2010 20:15

                              @ eric qui dit


                              «  Maintenant tous cela n’est pas vraiment intéressant. Toute la population russe sait à quoi s’en tenir sur la communication officielle. Il n’est pas très surprenant et pas illégitime que des immigrés russe en France aient tendance à »préférer leur mère à la vérité. Ce qui est étonnant, c’est que certains français, eux, ne parviennent pas à prendre leur distances. Je comprends à peu prêt ceux qui sont dans ce cas et qui sont très à droite à Moscou. Le Gvt n’aime pas les homo,pense que les femmes doivent enfanter (voir la campagne anti string des nashi) traite énergiquement les « gastarbeiter » et se montre d’une tolérance relative envers les autres religions et notamment l’Islam à condition que celui ci reste à sa place. Il ne croit pas vraiment à la démocratie".
                              **
                              En l’espèce les chiffres sont les chiffres et il ne s’agit d’aucune propagande.
                              Le gouvernement a le droit d’appliquer ce pour quoi il a été démocratiquement élu par le peuple russe et de ce que vous citez des nachis, je suis en tant que francais de Russie à 100% d’accord avec eux.

                              • eric 31 mai 2010 05:03

                                A Alexandre, c’est bien ce que je dis, allez demandez aux jeunes filles russes ce qu’elles pensent des domashni trussi et vous constaterez que les 100% russes sont certainement en théorie également 100% parfaitement d’accord et en pratique font exactement le contraire. Cela tombe bien, le soleil aidant, les nombrils apparents refleurissent sur fond de jean tombant, ce qui permet souvent une vérification sur le terrain du degré d’adhésion des populations.
                                La démographie est quelque chose de compliqué, d’un peu mystérieux. Pourquoi les gens font ils des enfants ? Peut on réellement les influencer ? Par la contrainte ? Par l’incitation. Vous avez deux très bons exemples dans vos propres chiffres. Incitation. La génération nombreuse qui enfante en ce moment en en Russie est celle de la politique très fortement nataliste de Brejnev. La pyramide montre qu’il y a eu un effet d’aubaine. Un peu comme les gens qui changent de voiture parce qu’il y a un bonus. Mais tout de suite après il y a une chute manifeste. Au total, la descendance finale par femme est pratiquement inchangée. Contrainte. On voit les effet de la politique Ceasescu. On interdit contraception et avortement , et la première année, il y a un bon conjoncturel de la natalité parce que certain se sont laissés surprendre, mais par la suite, les comportements s’adaptent et l’effet final est nul à part la catastrophe que connaît cette génération sacrifiée.

                                Je persiste à dire que la politique actuelle du gouvernement va certainement dans le bon sens, mais, elle est sans doute très insuffisante. La communication qui l’entoure pose la même question centrale que d’habitude. Est ce que le gouvernement s’auto encense parce qu’il ne comprend pas ses propres chiffres ou par habitude soviétique ( la vie est devenue meilleure, etc...) Est-ce de l’incompétence ou de la langue de bois ?


                              • VivreenRussie VivreenRussie 1er juin 2010 20:10

                                Alexandre, heureusement qu’Eric est la pour nous eclairer sur la propagande du gouvernement russe.

                                Maintenant j’en arrive presque a douter des manifestations de 2008 a Ekaterinbourg.
                                Eric doit sans souvenir s’il suit les actualites sur les medias russes.

                                Pour les autres petits rappel : en 2008 il y avait des manifestations de parents qui se « plaignaient » de ne pas avoir de place en creches pour leurs enfants, l’administration locale a d’abort essayer de se justifer en arguant du « retard » des parents pour les inscriptions mais la realite etait toute autre : l’administration locale s’est vue « depassee » par les naissances et a « oublier » de construire les creches...
                                Ces manifestations etaient relayees dans les journaux et televisons locales.

                                Mais selon Eric tout cela n’etait que propagande organisee...

                                ps : Dites Eric lors des rentrees du 1er septembre dans les jardins d’enfants et les ecoles primaires le gouvernement russe importe des enfants de Mars pour remplir les classes ??

                                 

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