Mais est-ce la situation à laquelle nous confronte le "Covid-19" ? Avons-nous vraiment affaire à un coronavirus susceptible de provoquer une hécatombe dans toute la population ?
En dépit de la panique qui s'est emparée d'une partie de la planète selon un curieux mécanisme qui mériterait un autre article, dès avant que soit prise en France la décision du confinement, il semblait bien que non. Et chaque jour, depuis, apporte son lot de confirmations. Pour la grande majorité des individus infectés, le Covid-19 est beaucoup moins dangereux qu'on avait pu le craindre au commencement de l'épidémie en Chine, en décembre 2019.
Peu à peu, le voile se lève (ou devrait se lever...) sur une effarante méprise et un scandale sans précédent.
Un virus qui tue moins de 1% des personnes infectées
Une vaste étude conduite en Corée, la plus étendue en la matière, semble démontrer que 80% des personnes touchées par ce coronavirus sont asymptomatiques, et que les 20% restants développent des formes plus ou moins sévères, qui tuent moins de 1% du total des personnes infectées. Les patients décédés sont, dans leur écrasante majorité, des personnes de plus de 60 ans, et les autres présentent, dans la plupart des cas, diverses pathologies. En outre, les individus de moins de 40 ans (enfants, adolescents et jeunes adultes) sont le plus souvent asymptomatiques, et ne meurent presque jamais de cette variété de coronavirus.
Ces constats coréens sont corroborés par ce qui est observé jusqu'à présent en Europe. On peut ainsi lire dans L
e Parisien daté du 20 mars 2020, à propos de l'épidémie en Italie : "
Selon des statistiques de l'Institut supérieur de la santé (ISS) basées sur 3.200 patients décédés et testés positifs au Covid-19, leur moyenne d'âge est de 78,5 ans. (...) L'immense majorité de ces personnes décédées se trouve dans la tranche d'âge 70-79 ans (1134 morts) et 80-89 ans (1.309 morts). Neuf personnes seulement de moins de 40 ans sont mortes : sept présentaient de graves pathologies avant leur décès, précise l'ISS, tandis que les données ne sont pas disponibles pour les deux autres."
Une autre étude, évoquée dans
cette vidéo par le Pr Didier Raoult, directeur de l'IHU Méditerranée Infection, et portant sur les passagers d'un paquebot de croisière mis en quarantaine au Japon, tend à démontrer que la mortalité entraînée par le Covid-19 sur un groupe de personnes plutôt âgées et entrant par conséquent dans la catégorie la plus vulnérable, s'élève à 1%. C'est beaucoup, mais pas tellement plus qu'une grippe classique pour cette catégorie de la population. Et c'est surtout, encore une fois, très loin de la létalité de masse que laissait redouter à l'origine ce coronavirus. Létalité de masse que les politiques comme la plupart des médias continuent, au demeurant, d'invoquer contre toute raison, comme pour alimenter la psychose dans la population et justifier le confinement.
Sans aucun doute, bien des mesures méritaient et mériteraient encore d'être prises pour protéger, soigner et sauver autant que possible les personnes vulnérables : confinement ciblé, mise en observation, tests, hospitalisation dans des conditions dignes pour les patients comme pour les personnels soignants, etc.
Mais rien ne justifie le confinement du pays tout entier. Rien ne justifiait, non plus, répétons-le, de suspendre collectivement les libertés individuelles comme c'est le cas depuis une semaine en France.
De la psychose tactique au confinement
Précisons qu'on ne saurait reprocher outre mesure au corps médical, qui assiste depuis de nombreuses années au démantèlement progressif de l'hôpital public, d'avoir saisi l'occasion du Covid-19 pour tenter d'obtenir tout ce qu'en temps normal il se voit superbement refuser par un pouvoir politique aussi arrogant qu'irresponsable. Face à des gouvernements soumis à la doctrine ultralibérale qui, depuis des lustres, détruisent cyniquement l'hôpital comme, à vrai dire, tous les services publics, il est de bonne guerre de faire feu de tout bois. C'est une tactique compréhensible, de la part du corps médical, d'avoir appelé à un confinement qui, précisément parce qu'il portait atteinte au principe sacré de liberté, permettait de mettre en évidence les conséquences désastreuses et les extrémités calamiteuses auxquelles conduisent les politiques insensées conduites par Macron et ses prédécesseurs.
Il en va, en revanche, tout autrement d'Emmanuel Macron. Que le président de la République ait décidé d'un confinement inapproprié faisant bon marché des libertés publiques pourtant théoriquement garanties par les principes fondamentaux de la République dont il est censé être le garant, qu'il l'ait fait par calcul et démagogie électoralistes, tactique politicienne, mauvaise appréciation du danger, ou encore par lâcheté : dans tous les cas, cela le disqualifie et devrait le conduire rapidement à la démission.
Sur ce terrain, c'est du reste toute la classe politique qui, au lieu de jouer son rôle en questionnant l'opportunité de suspendre les libertés publiques, a apporté un précieux soutien à Macron.
Marine Le Pen comme plus récemment
Anne Hidalgo, ont même réclamé une surenchère dans le confinement ! Cet unanimisme a engendré, par imitation, l'unanimisme de la population. Ainsi, c'est toute l'opposition, de Le Pen à
Mélenchon en passant par tous les autres, qui, ne jouant pas son rôle, en ne mettant aucun frein au délire macronien, et pire, en l'appuyant, s'est rendue complice et par conséquent coresponsable du scandale d'un confinement à la fois inapproprié et gravement liberticide. La classe politique s'est donc, elle aussi, discréditée.
D'autant qu'au sacrilège politique, éthique et moral, s'ajoute son coût exorbitant. Ce coût s'élèvera selon toute vraisemblance à des dizaines, voire des centaines de milliards d'euros. Un poids supplémentaire qui accroîtra sensiblement une dette déjà colossale (plus de 2400 milliards d'euros en mars 2020 !), et plombera durablement les finances publiques et l'économie du pays. Une addition dont la facture sera, comme d'habitude, présentée benoîtement au peuple qui n'en pouvait déjà plus, après des décennies de gouvernance calamiteuse et d'incurie tous azimuts.
Cerise sur le gâteau, d'aucuns murmurent qu'il est possible que le confinement provoque, sitôt levé, une reprise de l'épidémie. En effet, la population n'ayant pu constituer d'anticorps faute d'avoir été exposée au virus, elle risque de redevenir vectrice de la maladie. Dès lors, les plus fragiles étant à nouveau exposés au Covid-19, de nouvelles victimes seraient à déplorer, alors même qu'un confinement ciblé les eût épargnées. En définitive, dans cette hypothèse, suprême ironie, le confinement aurait fait le jeu de la maladie...
L'impunité assurée de la classe politique
Sous ces différents angles, l'affaire du coronavirus et de l'absurde confinement pourraient bien compter parmi les plus graves erreurs et scandales que la France ait connus.
C'est pourquoi, après le coronavirus, dans une république digne de ce nom, il conviendrait de réfléchir sérieusement.
Réfléchir sur un Système qui détruit la France et les services publics depuis des décennies, traîne en permanence les Français dans la boue et les abrutit, les méprise et les considère comme des enfants qu'on peut abuser sans limite, maltraite les plus pauvres et les plus faibles d'entre eux, mais aussi foule aux pieds les principes les plus sacrés de République. Sans que personne ne s'en émeuve ; tellement le peuple tout entier, depuis des années, a été intoxiqués et décérébré par les mensonges et les inepties répandues par l'Etat et ses relais médiatiques dûment stipendiés et contrôlés.
Car au fond, c'est ce consentement-là, cette approbation du peuple conditionné à abdiquer sa propre liberté, à accepter et approuver son propre esclavage, sa soumission à un ordre démentiel et collectivement suicidaire, qui est probablement ce qu'il y a de plus dangereux et inquiétant.
Mais pour la même raison qu'ils ont pu confiner la population avec son accord voire son enthousiasme, ni Macron ni la classe politique n'auront jamais à rendre le moindre compte. Leur énorme erreur de discernement qui a conduit au catastrophique et ruineux confinement ne fera jamais l'objet du moindre examen. Tous mouillés donc tous solidaires... A charge simplement pour Macron d'expliquer pourquoi il n'a pas déclenché le confinement plus tôt et selon des modalités encore plus strictes et radicales !
Une belle danse d'hypocrites, de faux ennemis en réalité complices, telle que la prétendue Ve République en a le secret.
Les médias, quant à eux, se chargeront d'amortir toute velléité d'analyse dans le sens contraire.
Et les veaux pourront continuer de gambader joyeusement dans leur pré de plus en plus pelé et rétréci, entourés par de toujours plus beaux barbelés. Jusqu'à ce que mort s'ensuive.