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Sémantique de l’horreur

On parle depuis plus de quinze jours de l’affaire de la « joggeuse », cette femme qui s’est fait enlever, violer et étrangler par un récidiviste. Une affaire qui a ému : tristesse, peur mais aussi colère. Focus sur le traitement médiatique de cet horrible fait divers.

Parfois, la lecture de la presse ou l’écoute des journaux peuvent engendrer la nausée. Vingt-cinq ans après la découverte du corps du petit Grégory dans la Vologne (le 16 octobre 1984), les médias ont toujours un peu de mal à tracer la frontière entre information et sensation. 
 
Il y a donc eu cette affaire terrible qui s’est déroulée récemment. Une jeune femme de quarante-deux ans qui courait tranquillement pour pratiquer son sport matinal dans la forêt de Fontainebleau se fait enlever par un homme de quarante-sept ans. C’était lundi 28 septembre 2009.
 
Dans le coffre de la voiture du kidnappeur (une Peugeot 106 grise), elle parvient à appeler la police avec son téléphone portable et donne même le numéro d’immatriculation.
 
Deux cents gendarmes s’activent alors à pieds, à cheval et en hélicoptère pour ratisser toute la zone. La 106 est retrouvée. Malgré cela, la femme n’est pas retrouvée et on la considère comme disparue.
 
Entre-temps, l’homme l’a attachée à un arbre puis est parti. La femme a réussi à se libérer mais il est revenu et l’a recapturée.
 
Un peu plus tard, le lundi soir, l’homme est arrêté sur les indications initiales de la femme. On retrouve hélas trop tard, le mercredi soir, sa victime dans la forêt à vingt kilomètres du lieu d’enlèvement. Morte étranglée. Et on apprendra un peu plus tard qu’elle a été violée.
 
Le suspect, il avait déjà violé une fille de treize ans en 2000 et pour cela, il a été jugé en 2002, condamné à onze ans de prison, emprisonné et libéré quelques années plus tard avec les remises de peines, en mars 2007. Il a même réemménagé dans le village dans le Loiret de sa (première) victime (qui a encore peur de lui à vingt-deux ans) après la levée de son contrôle judiciaire en novembre 2008. Il devait aussi se faire soigner pour son alcoolisme.
 
Dès que ce terrible casier judiciaire fut connu, des bouledogues de la vie politique se sont mis à aboyer, à vociférer : castration chimique, peine à perpétuité ou autres mesures pas plus efficaces que ce qui existe dans le code pénal déjà très sévère. Même les juges d’application des peines ont reçu quelques crachats. Apparemment, ça fait du bien aux vociférateurs. Pas à la justice en général.
 
La victime, la femme de quarante-deux ans, les médias l’ont un peu oubliée. Un peu à cause d’une double polémique faisait intervenir un autre viol d’une jeune fille de treize ans puis se transformant en réquisitoire contre le neveu d’un ancien Président
 
Elle est enterrée cependant devant une foule nombreuse de personnes très émues à Milly-la-Forêt le mercredi 7 octobre 2009 (entre mille cinq cents et deux mille personnes). Même le Ministre de l’Intérieur (Brice Hortefeux) est venu mais sa présence ne semblait pas vraiment désirée et il a dû se restreindre à la discrétion. Certains proches de la famille parlaient même de récupération politique. Il a déclaré : « Je suis venu exprimer au nom du Président de la République, au nom du gouvernement tout entier, l’émotion qui est la nôtre et partager la douleur avec la famille. (…) Dans des moments comme celui-ci, la solidarité nationale doit s’exprimer. C’était aussi pour moi l’occasion à titre personnel de retrouver la mère et les deux frères de la victime, qui sont légitimement choqués et très éprouvés par un chagrin qui est le plus terrible qui puisse exister ».
 
Cette tragédie soulève bien des sujets sur la récidive, sur les remises de peine (il y a moins de récidives lorsque la libération intervient avant la fin de la peine), sur les "pulsions" incompréhensibles, sur la faible efficacité des recherches, sur la "castration chimique" (qui est déjà autorisée sur volontariat, mais est-ce le réel problème ?) etc.
 
Il y a, au-delà de l’émotion suscitée et légitime, une chose qui m’a choqué sur la manière quasi-générale de parler de cette affaire dans les médias.
 
Les titres des journaux depuis plus de deux semaines parlent de la malheureuse victime ainsi :
 
« Une joggeuse disparue dans l’Essonne »
« La joggeuse de Milly toujours recherchée »
« Joggeuse disparue : les enquêteurs très inquiets »
« La joggeuse kidnappée en forêt reste introuvable »
« La joggeuse enlevée à Fontainebleau reste introuvable »
« Enlèvement de la joggeuse : le suspect mis en examen »
« Joggeuse enlevée : le suspect déjà condamné pour viol et enlèvement »
« Joggeuse agressée, Hortefeux fait des déclarations jugées irresponsables »
« Le corps de la joggeuse retrouvé sur indications du suspect »
« Le corps de la joggeuse enlevée a été retrouvé »
« Le suspect avoue avoir étranglé la joggeuse »
« Le suspect arrêté avoue avoir tué la joggeuse »
« Joggeuse enlevée : son ADN retrouvé sur le suspect »
« Le meurtre de la joggeuse relance le débat de la récidive »
« Déjà condamné, il avoue avoir tué la joggeuse »
« Joggeuse tuée : le crime aurait pu être évité »
« Le calvaire de la joggeuse »
« Après le meurtre de la joggeuse, la droite relance la polémique »
« Joggeuse tuée : Frédéric Lefebvre (UMP) favorable à la castration chimique »
 
Mais il faut arrêter de parler sans cesse de la "joggeuse" !
 
Elle n’est pas "la" joggeuse du pays, la seule joggeuse du pays.
Elle n’est pas joggeuse professionnelle.
Elle n’a pas eu de diplôme de joggeuse.
Elle n’est pas née joggeuse.
Elle ne doit pas mourir joggeuse.
 
Elle a juste fait son jogging du matin, comme de nombreuses personnes.
Et comme tout le monde, elle a un nom, un prénom, un métier, une famille.
 
Elle s’appelait Marie-Christine.
Elle était assistante maternelle.
Elle était célibataire.
Beaucoup l’appréciaient dans sa commune.
 
Et elle a le droit de ne pas rester "joggeuse" ad vitam aeternam.
Merci pour sa mémoire.
 
 
 
Sylvain Rakotoarison (15 octobre 2009)
 
 
Pour aller plus loin :
 
 
 
 
 

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38 réactions à cet article    


  • morice morice 15 octobre 2009 11:42
    « Il y a, au-delà de l’émotion suscitée et légitime, une chose qui m’a choqué sur la manière quasi-générale de parler de cette affaire dans les médias. »
     

    On n’était pas obligé en effet de parler du viol après l’enterrement : vous avez raison sur ce coup là, Sylvain. C’était à ce stade du voyeurisme, comme d’avoir ouvert le journal de TF1 par cet enterrement !

    il y a bien eu récupération, et de la part d’Hortefeux, qui s’est engouffré très vite dans la faille.

    • morice morice 15 octobre 2009 12:34

      J’aime pas les blonds couperosés en smoking qui racontent des vannes sur les arabes, ça doit être ça, Calmos. 


      • rocla (haddock) rocla (haddock) 15 octobre 2009 16:20

        Morice préfère les rouquins ...


      • lord_volde lord_volde 15 octobre 2009 12:51

        @ L’auteur.

        Comme il est bon de s’émouvoir d’un fait divers tragique mettant en scène des personnes anonymes dont l’une est victime de l’autre dans un rapport de prédation, de possession/dépossession, et de rituel corporel/cérébral mêlant plaisir et masochisme pervers.

        J’ai noté, à propos de ton précédent papier déroulant un décadent plaidoyer en faveur d’un touriste sexuel d’habitude assouvissant ses perversions lubriques et fantasmatiques moyennant fric et froc sur des misérables « gosses », que ni l’identité des victimes, ni leur jeune âge, et ni le schéma psycho-économique qui facilite et entretien le système criminel livrant en pâture les corps d’une partie de la jeunesse Thailandaise n’ont eu d’effet sur ton petit cerveau de propagandiste servile.
         
        Tu as beau faire semblant d’avoir été ému par ce drame et par ce qui est arrivé à cette femme sans défense qui a subi la loi de cet homme institué bourreau et usant de sa force physique impitoyable pour l’asservir et lui imposer sa volition sexuelle, rien de ce que tu diras ne saura me convaincre pour la bonne et simple raison que, d’abord, tu as récemment défendu l’innommable dans un esprit purement partisan en niant ou en minimisant les crimes commis par Mitterrand neuneu et Polanski pédo, et qu’ensuite je considère, à l’aune de ta personnalité qui s’est manifestée à travers la défense panégyriste des coquelicots fanés, que le but poursuivi, sous -jacent à cet artcile, consiste essentiellement à se racheter une conduite, à effacer la gifle reçue par ta défense abjecte, et, in fine, escompter un retour gagnant parmi les rédacteurs d’Agoravox. 


        • appoline appoline 15 octobre 2009 13:58

          Bonjour Mylord,

          A admettre l’inadmissible, voilà où le relachement de la justice mène ; la récidive. On s’apitoie sur les bourreaux mais qui se soucit des victimes ? Tant que la pédophilie, les agressions sexuelles, les viols ne seront pas plus sévèrement punis, la décadence continuera.
          J’ai eu l’occasion il y a peu de voir ce qu’il se passait en cours d’assises, je ressortais à chaque fois avec ma colère sous le bras, bien sûr tu dois te douter que la peine la plus lourde venait de la miss et je bataillais sec pour la justifier mais les juges professionnels imposent judicieusement aux gogos tirés au sort, leur manière d’appliquer une pseudo justice. Donc le récidiviste peut récidiver à foison, en plus on va pleurer sur son sort, grâce à la surpopulation carcérale, elle est pas belle la vie ?


        • sissy972 15 octobre 2009 15:03

          bonjour,
          les gogos de jurés sont avant d’en être des gogos, passés en revue par les avocats des deux parties.
          certains sont éliminés d’office, pourrait nuire à l’intérêt soit de la défense soit de l’accusation ;
          D’autres, se demandent ce qu’ils font là, le tirage au sort leur impose de faire leur devoir de citoyen, alors ils feront de leur mieux mais avec des professionnels en robe au milieu d’eux, je suppose que cela ne doit pas être simple d’imposer ses vues.
           


        • Fergus Fergus 15 octobre 2009 17:23

          @ Appolline et Sissy.

          Dans un article publié hier (Violée, humiliée… Détruite  !), je relatais le calvaire enduré par une jeune fille. Témoin de ce procès d’assises (au titre de juré de session) et de quelques autres, je pense pouvoir dire que la sélection des jurés par les parties en présence n’a probablement pas une très grande importance sur la délibération.

          Ce qui en revanche n’est pas dit, c’est la capacité (bien réelle) de manipulation du jury par le président de la Cour. D’un côté, un trio de magistrats dont deux assesseurs subalternes du président, de l’autre neuf jurés tirés au sort et pas forcément habitués à tenir tête au discours professionnel très convaincant d’un magistrat rompu à toutes les ficelles. Le vrai danger d’un verdict orienté se trouve là, à mon avis.

          Personnellement je n’ai pas eu à connaître de tel cas, ayant été juré dans des délibérations conduites en toute impartialité par le président, mais pour en avoir discuté avec des magistrats, je sais que cela ne se passe pas toujours ainsi, particulièrement lorsqu’une affaire est sensible et jugée sous l’œil de la Chancellerie.


        • Philou017 Philou017 15 octobre 2009 18:03

          Oui, on se demande à quoi sert cet article. On s’en fiche un peu que la victime s’appelle Marie-Christine. On n’a pas eu la chance de la connaitre, et suite au drame, on ne l’aura pas dans le futur. Franchement, il y a des choses indignes dans la presse bien plus graves que « la joggeuse ».

          J’aurais préféré un article sur la précipitation écœurante d’un pouvoir en difficulté à instrumentaliser ce drame au profit d’une hystérie sécuritaire qu’il s’efforce d’entretenir, alors que dans le même temps il fait des pieds et des mains pour défendre le « touriste » Mitterand.
          Le sinistre Hortefeux pense même à faire passer un projet de loi doublant la garde à vue de « présumés » délinquants sexuels, contre toute la logique du code pénal.
          http://www.lepoint.fr/actualites-societe/2009-10-08/ecoutez-ce-serait-une-atteinte-a-la-presomption-d-innocence/920/0/384193

          Tellement facile de restreindre les droits des citoyens pour faire mousser son électorat préféré. Apres les suspects de « terrorisme », les suspects de droit commun pourront être retenus indéfiniment. Bonjour Big Brother.


        • appoline appoline 15 octobre 2009 18:50

          @ Fergus,

          Même s’ils sont convaincus du contraire, car la manipulation par le président et les acesseurs fait l’ouverture du débat, les juges professionnels amènent les jurés là où ils le désirent. Il est impressionnant et ce pendant plusieurs heures de voir ces gens, intruits, compétents, retourner les gens sans même que ces derniers prennent conscience d’avoir été manipulés. Je ne parle pas ici d’un changement d’opinion, qui s’est forgé lors du procès par chacun des jurés, non, il s’agit du ralliement à l’opinion des juges et à la peine décidée par eux bien avant le délibéré. Il est vrai, je vous l’accorde que certains d’entre eux étaient loin d’avoir inventé l’eau chaude ; mais j’étais sidérée d’entendre trop souvent parler du bien-être du détenu, je leur ai dit à plusieurs reprises que le bien=être du détenu était le cadet de mes soucis, la victime méritant plus de considération, bizarre la justice.


        • Fergus Fergus 15 octobre 2009 19:11

          @ Appoline.

          Votre propos me semble trop simplificateur car il n’existe pas deux procès identiques dans leur déroulement et dans la manière dont la peine est établie par le jury. Les débats durant la délibération peuvent être réellement très pointus et donner lieu parfois à des échanges musclés entre certains jurés et les magistrats, ou entre les jurés eux-mêmes. Certains jurys sont passifs, d’autres sont actifs, et rien, à mon avis, n’est jamais écrit d’avance, y compris lorsqu’il existe une forte volonté de la Chancellerie de parvenir à un verdict exemplaire, et par conséquent une tentative de manipulation par le président.

          En ce qui concenne la peine, je rappelle en outre qu’elle repose sur un principe simple : l’accusé étant reconnu coupable, 7 jurés sur 12 (au moins) doivent se prononcer sur une peine identique. S’il n’y a pas 7 votes identiques au 1er tour de scrutin, on élimine la peine la plus élevée et la peine la moins élevée, et l’on passe au 2e tour de scrutin (en général après un nouvel échange). Et l’on continue ainsi jusqu’à obtenir 7 votes identiques...


        • sissy972 15 octobre 2009 22:59

          Bonsoir,
          le procès d’assises de ma fille s’est déroulé à Fort de France et une femme jurée a été vite fait bien fait éliminé, pas la bonne couleur je suppose


        • armand armand 16 octobre 2009 00:55

          philou,

          Le premier droit du citoyen c’est celui d’être défendu par l’Etat (c’est bien la première, et seule, justification de celui-ci). Ou à défaut, de se défendre soi-même.
          Quant on relâche des criminels bien avant l’achèvement de leur peine, et quand on permet à la mère d’un braqueur de poursuivre en justice un commerçant qui a désarmé et rossé son fiston, on est effectivement privé du droit le plus essentiel.


        • appoline appoline 16 octobre 2009 12:41

          @ Fergus,

          Vous décomposez bien le déroulement du délibéré. Le vote, effectivement, n’est pas une mince affaire, mais vous devez vous douter que face à des professionnels et de surcroît compétents, l’influence est redoutable. Quant à la peine, en ce qui concerne les procès que j’ai suivi, n’étaient pas exemplaires, loin s’en faut, plutôt clémentes, certainement dues à un certain fatalisme et surtout à cette fameuse échelle des peines qui consiste à ne pas punir trop sévèrement en début de cession afin de se garder sous le pied des peines plus lourdes pour des affaires qui le sont tout autant.
          Mais ceci dit, je dois admettre que la machine est sacrément bien huilée et que le professionnalisme des juges m’a impressionnée, quelle responsabilité.


        • lambertine 18 octobre 2009 12:56

          Fichez leur la paix, aux victimes.


        • morice morice 15 octobre 2009 13:07

          ah voilà qui se tient aussi.., ma foi. (euh, j’en ai pas, de foi au fait, comme quoi les expressions...).


          • Gazi BORAT 15 octobre 2009 13:17

            « Sémantique de l’horreur »

            Et oui, c’est ainsi dans certaines professions..

            Dans les medias, on devient vite « la joggueuse » ou « la mythomane du RER »

            Dans les hopitaux, en place de votre nom, on prle de vous en désignant « le trauma crânien » ou le « polyfracturé »..

            gAZi bORAt


            • LE CHAT LE CHAT 15 octobre 2009 14:29

              @GAZI

              on voit que tu as beaucoup regardé Urgences et Greys anatomy ! smiley

              Tout est fait pour nous déhumaniser !

              à la brasserie , on devient le jambon beurre à la 4 ...


            • Francis, agnotologue JL 15 octobre 2009 14:15

              Parkway, je crois que vous vous bercez d’illusions : ces gens là sont humains, bien humains, j’allais dire hélas. Il n’y a que les bourreaux qui ont besoin de déshumaniser leurs victimes. Cordialement.


              • LE CHAT LE CHAT 15 octobre 2009 14:31

                @JL

                sur le coup t’as raison , ils sont on ne peut plus humains , du coté obscur de la force !
                comme si l’homme était naturellement bon ! quelle connerie !
                l’homme est un loup pour l’homme .........


              • armand armand 15 octobre 2009 14:17

                C’est très simple, à mon sens, notre société a perdu ses derniers anticorps - dès que le violeur relaché stupidement par ce juge d’application des peines (à qui l’on devrait demander des comptes) a osé s’installer à quelques centaines de mètres de sa victime, les gens du village auraient dû lui faire passer toute envie d’y rester. Au besoin en le suspendant à un lampadaire. Et la malheureuse joggeuse serait encore en vie.

                Quant au criminel, ces histoires de castration chimiques ne m’intéressent pas - j’aimerais simplement qu’on se débrouille qu’il ne passe pas les prochaines années aux frais de la communauté - pour, in fine, être libéré une fois de plus sur l’intervention d’un magistrat irresponsable.


                • Gazi BORAT 15 octobre 2009 18:09

                  @ ARMAND

                  On pourrait tout aussi bien dire, pour toute récidive après une peine de prison ferme, que c’est un échec de la politique carcérale en France.. incapable de rendre les individus qui lui sont confiés aptes à un retour dans la Société..

                  gAZi bORAt


                • appoline appoline 15 octobre 2009 19:01

                  @ Gazi,

                  Ce qui compte, vu que les psychopathes ne peuvent guérir d’une manière ou d’une autre, c’est de les écarter de la société, de protéger leurs éventuelles victimes. Un taré reste un taré, tous les psychiatres sont d’accord là-dessus. Guérir ce qui ne peut l’être, monsieur est marabout peut-être ? Au fait, même ça, ça ne marche pas. Le lampadaire est effectivement la seule solution.


                • Gazi BORAT 16 octobre 2009 07:05

                  @APPOLINE

                  « Guérir ce qui ne peut pas l’être »

                   ?!?!

                  Et voilà qui condamne tout un secteur professionnel..

                  Les pathologies mentales ne se guérissent pas ?

                  Autant euthanasier tout de suite tous les dépressifs qui encombrent de leur mal-être les salles d’attente des paraticiens..

                  D’autant plus que certains finissent par se suicider et gâchent notre journal de 20h00 !

                  gAZi bORAt


                • appoline appoline 16 octobre 2009 12:58

                  @ Gazi Borat,

                  « Les pathologies mentales ne se guérissent pas  »

                  Et non, certaines pathologies ne se guérissent pas. En psychiatrie, pour faire court, vous avez trois catégories : les névroses, les psychoses et la psychopathie. Pour la première, tout est faisable même pour les névroses profondes rien n’est simple. Pour les psychoses et la psychose c’est la folie, les psychiatres peuvent soulager avec les médocs mais en gros, les carottes sont cuites. Quant à la troisième catégorie, l’individu n’est pas franchement malade au sens stricte du terme, il est tordu, le cristal est fendu, fêlé, il reste le plus dangereux pour la société car il est parfois capable de s’y intégrer et de donner le change. Difficile à détecter, comme le border-line (état limite) qui accumule certaines caractéristiques de la névrose et de la psychose, ils sont des individus dangereux, pas d’interiorisation des interdits, manipulateurs, amoraux et j’en passe ; Les pervers sont des psychopathes, ce sont des prédateurs à écarter de la société, alors si la prison ne peut pas faire grand chose pour eux, au moins elle a le mérite de les écarter de la société, car il recommenceront. La récidive ? Peu d’études la dessus et puis ce n’est pas parce qu’un individu ne se fait pas piquer qu’il n’a pas recommencé ses saloperies.


                • lambertine 18 octobre 2009 12:51

                  A Apolline :

                  Ah bon ?

                  Tous les psychiatres sont d’accord là-dessus ?

                  Nous ne devons pas fréquenter les mêmes psychiatres, alors.

                  Heureusement pour moi !


                • Francis, agnotologue JL 15 octobre 2009 14:27

                  La femme est enlevée le matin. Chasse à l’homme. La voiture est retrouvée, vide. L’homme est arrêté le soir.

                  « Entre-temps, l’homme l’a attachée à un arbre puis est parti. La femme a réussi à se libérer mais il est revenu et l’a recapturée. Un peu plus tard, le lundi soir, l’homme est arrêté sur les indications initiales de la femme. On retrouve hélas trop tard, le mercredi soir, sa victime dans la forêt à vingt kilomètres du lieu d’enlèvement. Morte étranglée. Et on apprendra un peu plus tard qu’elle a été violée. »

                  Entre temps !? Entre quels temps ? Elle a réussi à se libérer mais il l’a recapturée ?

                  Est-ce que c’est sa version ? Ou bien la VO révélée par l’enquête ?

                  Etonnant, non ?


                  • marie 15 octobre 2009 14:56

                    Tout à fait d’accord avec votre article : ce sont les petits gars affranchis de notre presse nationale ; moi aussi j’avais remarqué l’appelation « Joggeuse. » çà doit faire mieux vendre, ont du penser les lumières qui brainstorment dans la profession.

                    Un seul mot et j’espère que des vendeurs-journalistes liront : c’est NUL,. A chier. Pas de coeur, pas de C....rien que des "esprits soi disant affranchis, surtout par rapport aux plus faibles . Pardon pour les quelques uns qui sont pas comme çà.


                    • Paul Cosquer 15 octobre 2009 16:37

                      Normalement, un népotisme devait en chasser un autre : l’affaire du neveu de Mitterrand devait faire passer inaperçue la pseudo élection du Prince au sommet de la finance. Mais, c’est ce drame et d’autres drames qui ont été refoulés en toile de fond même sur la toile sans fond.

                      Népotismez-moi !
                      Oui, mais pas trop vite...



                      • Paul Cosquer 15 octobre 2009 16:40

                        Quant à l’abus du qualificatif de « joggeuse », pour une fois que ce n’est pas le joggeur de l’Elysée que l’on met en scène en long en large et en travers des journaux et télés, ne nous en plaignons pas trop !


                      • berlamb berlamb 16 octobre 2009 10:54

                        Pas trés fort..........le sujet est sérieux........Tu mélanges tout pour faire ta propagande..........
                        Mauvais tu es et resteras...........Berlamb


                      • joelim joelim 15 octobre 2009 18:11

                        Le suspect, il avait déjà violé une fille de treize ans en 2000 et pour cela, il a été jugé en 2002, condamné à onze ans de prison, emprisonné et libéré quelques années plus tard avec les remises de peines

                        On se demande si Frédo le thaïlandais n’est pas intervenu...

                        La victime, la femme de quarante-deux ans, les médias l’ont un peu oubliée. Un peu à cause d’une double polémique faisait intervenir un autre viol d’une jeune fille de treize ans puis se transformant en réquisitoire contre le neveu d’un ancien Président

                        C’est odieux de dire « transformer » ! On voit que vous ne comprenez pas ce que vous écrivez, l’auteur. Je ne vous explique pas ce n’est pas la peine.

                        • dom y loulou dom 15 octobre 2009 22:36

                          on dirait un article de la gazette sioniste pourrie qui tord l’esprit des gens tous les matins.


                          • berlamb berlamb 16 octobre 2009 10:50

                            Un beau petit bout de femme......Un crime.....Une honte........il est des jours ou je me demande si la peine de mort pour ces sadiques...pervers....violents....ne serait pas leur rendre service...........Que dire sur ce crime .........Que sa mère và souffrir toute la fin de sa vie.....En fait deux victimes...........Quel gachis...........berlamb......(j’ai mal).....


                            • berlamb berlamb 16 octobre 2009 11:02


                              il est des réactions que je ne comprend pas vraiment............çà fait un peu peur de voir certaines positions que je trouve douteuses............Que voulez vous...il est des indécrottables qui ne changeront rien............berlamb


                              • raminagrobis777 16 octobre 2009 11:40

                                Effectivement, ce torchon est du pipi de chien. Faire diversion pour abonder dans le sens de la sévérité extrême des lois préparés par Naboléon et son équipe de choc. Sylvain Rakotoarison est un agent double au service de la clique Sarkozyste venu sur Ago répandre le fumier de la glose de ses maîtres devant lesquels il courbe l’échine jusqu’à frôler le parterre.


                                • berlamb berlamb 16 octobre 2009 11:55

                                  Donnes toi le courrage de mettre ta photo............ce sera plus clair...........Assumer...........


                                • berlamb berlamb 17 octobre 2009 11:38

                                  Aller....Un peu de courrage........La PHOTO................Petit homme


                                • catastrophy catastrophy 18 octobre 2009 09:35

                                  Il y a quelque chose de vrai dans cet article qui m’a touché.


                                  Encore une victime femme dans un monde de prédateurs.

                                  Un de mes amis me disait : on peut juger une société à la manière dont les femmes sont traitées.

                                  Je sais ce n’est pas tant un problème de femmes, mais de savoir comment règler le cas des agresseurs sexuels.

                                  Ceux qui les relachent dans la nature sans précautions sont des irresponsables.
                                   

                                   

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