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Accueil du site > Tribune Libre > Souveraineté ! La voilà l’identité nationale !

Souveraineté ! La voilà l’identité nationale !

Un débat sur l’identité nationale ? Cette initiative est décidément à l’image de la déshérence intellectuelle et spirituelle de notre démocratie.
 
Notre société française a en effet, comme le disait Claude Lévi-Strauss « cette conviction obstinée qu’il suffit de trancher les problèmes sur le papier pour en être débarrassé aussitôt. »
 
Polémiques en tout genre, lois votées à foison sur tout et n’importe quoi, puis inappliquées, tabous, stigmatisation des mal-pensants, débats sans issue, tels sont les symptômes d’une nation qui ne se projette plus dans l’avenir.
 
 
D’où viennent donc nos difficultés ? Peut-être faudrait-il faire appel à Freud ! Nous évoquions dans un précédent article l’existence de grands tabous qui se sont imposés au prix d’actes de terrorisme intellectuels, et qui sont, à notre sens à l’origine de cette déshérence.
 
Sarkozystes, socialistes, communistes, trotskystes, nationalistes, écolos-gauchistes vont donc s’étriper sur les médias pour savoir si un blanc est plus français qu’un métis ou un musulman, car hélas, c’est bien sur cette question inepte que va s’orienter la discussion.
 
Essayons d’élever le débat, et levons le tabou de la souveraineté nationale, bafouée par les constructivistes européens.
 
En moins de trente ans, sous prétexte de développement économique et de paix, au prix de fausses promesses, mais aussi de menaces, les dirigeants européens ont accouché d’une monstruosité.
 
Quelle est cette monstruosité ? Nous pourrions dire, pour faire simple, « l’Europe », terme habituellement utilisé pour désigner les institutions supranationales ! Nous ne tomberons pas dans ce piège. Cette monstruosité, c’est cet ensemble institutionnel, sans identité, basé à Bruxelles, à Francfort, parfois à Strasbourg.
 
A force de compromis bancals, d’élargissements successifs et du sacro-saint « principe de subsidiarité », cet ensemble supranational a acquis un pouvoir énorme, presque absolu.
 
A tel point que les politiciens nationaux eux-même le disent : ils ne peuvent rien, c’est l’Europe ! Fiscalité, immigration, droit social … tout doit passer par l’Europe.
 
L’Europe, c’est « la nation de l’avenir » semblent nous dire les européistes les plus idéalistes. Ah bon ? Il faudrait pour commencer que tous les peuples européens aient les mêmes aspirations, les mêmes angoisses, la même vision de l’état, la même vision de l’économie... or c’est loin d’être le cas.
 
Il suffit de voir l’indigence des débats dans l’hémicycle bruxellois, un univers aseptisé, où les spécificités de chacun doivent s’effacer pour laisser la place à ce consensus mou contrôlé par les lobbies ploutocratiques.
 
Moins de 10% des députés européens représentent les citoyens français (et encore, nous sommes l’un des peuples les mieux représentés). Dès lors, comment accepter que 80% de notre législation soit votée à plus 90% par les autre peuples européens, qui plus est pratiquement sans débat ?
 
Le résultat ? Des lois, des politiques économiques subies, pour lesquelles personne ne se souvient avoir voté pour ou contre.
 
Coincée dans ce carcan européen, la France ne fait plus rien. Impossible de lancer un programme scientifique international ou une action de coopération sans que la Commission Européenne ne vienne y fourrer son nez (rappellez-vous de l’Union pour la Méditerrannée), avec les échecs que l’on connaît (Galiléo).
 
Dès lors comment le peuple français peut-il se projeter dans l’avenir ?
 
Beaucoup de mouvements politiques ont identifié cette problématique, à gauche (Jean-Luc Mélenchon notamment) et à droite (Nicolas Dupont-Aignan, la partie gaulliste de l’UMP, le Front National).
 
Une autre Europe est possible. Si certains choix sont difficilement réversibles (monnaie unique), préférons au principe de subsidiarité, la notion de délégation de souveraineté, ciblée sur des problématiques précises, avec une durée limitée, sans adhésion obligatoire.
 
Surtout, il ne faut pas craindre le terrorisme intellectuel, les invectives lancées par les fédéralistes (voir les blogs de donneurs de leçons tels Les coulisses de Bruxelles ou Taurillon).
 
La sortie de ce bourbier technocratique sera longue et difficile, mais en reprenant le pouvoir qui lui a été confisqué, le peuple français, comme les autres peuples, reprendra confiance en lui, et aura rémédié à une bonne partie de sa crise identitaire.
 
 
 

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19 réactions à cet article    


  • Phil Phil 7 novembre 2009 09:35

    J L Mélenchon Pourquoi pas ?
    En voila un qui en a des c.....s, quitter la douce chaleur du ronron gauchiste IL EN FAUT


     


    • jaja jaja 7 novembre 2009 13:28

      Mélenchon qui aux Régionales reviendra dans les jupes du PS allié au PC de MGB, après avoir joué au gauchiste depuis sa récente sortie du PS « socio-libéral ». Il aura bien servi à contrer le NPA naissant. Maintenant il va retourner à la soupe comme tous les politicards de son espèce pour qui seuls les sièges comptent...

      Donc pas très crédible cet ex-ministre soi-disant « couillu » du gouvernement Jospin. On ne l’avait alors pas entendu gueuler contre les privatisations « de gauche », tout comme MGB d’ailleurs...

      Comme il est facile de manipuler les gens !


      • jaja jaja 7 novembre 2009 13:55

        Privatisations qui je le rappelle sont le crédo numéro 1de l’école de Chicago de Milton Friedman, fer de lance de l’impérialisme Américain et responsable de ce que Naomi Klein qualifie justement de « capitalisme du désastre »....

        Alors comme champion de l’indépendance nationale Méluche, qui est resté plus de 30 ans au sein du PS pro-américain, il vous faudra trouver mieux ...

        Quand à Dupont-Aignan et Le Pen là on atteint le ridicule...


      • Tythan 14 novembre 2009 10:08

        Je trouve votre réaction, jaja, un peu outrancière à l’égard de Jean-Luc Mélenchon. Rien ne vous permet de dire que Jean-Luc Mélenchon ira à la soupe une fois les régionales passées. Bien sûr, il a annoncé son intention de participer à la direction des régions chaque fois que ce sera possible, avec des conditions très strictes (et notamment un anathème lancé sur le modem... Je trouve extrêmement dommage qu’il n’arrive pas à se sortir de ce clivage imbécile droite-gauche).

        S’il peut contribuer à contrer le NPA, ce parti extrémiste et populiste, ma foi, rien ne me fera plus plaisir.

        Sans être un spécialiste du parcours de Jean-Luc Mélenchon, il me semble toutefois qu’il a toujours défendu ses idées avec obstination et courage (parfois très contestables, notamment sur la Chine et le Tibet).

        Enfin, je suis particulièrement choqué que vous associez Nicolas Dupont-Aignan, gaulliste social irréprochable, avec l’extrême droite et Jean-Marie Le Pen.

        Nicolas Dupont-Aignan n’est en aucun cas ridicule...


      • Montagnais .. FRIDA Montagnais 7 novembre 2009 13:37

        Vous exprimez une vision d’ensemble assez libre, nouvelle, indépendante.. Mais qui ne peut plus désormais se traduire en action, encore moins en résultats.

        Votre travail épistémologique ne va pas jusqu’à remettre en cause des notions et des concepts déjà profondément métamorphosés.. Prostitués.

        Peuple ? Qu’en reste-t-il ? Largement esclavagisé par la toute puissante industrie de la réclame et du sprectron.

        France ? Son sort a été réglé depuis longtemps, de Gaulle dernière illusion.. Le traité de commerce en 800 pages qui se faisait passer pour un constitution a mis un terme définitif aux derniers espoirs.

        Démocratie ? Elle sert de déguisement à l’oligarchie.

        Seul subsiste un improbable archipel de la dissidence, peut -être capable d’enrayer le royaume tout-puissant du Veau. Une grève générale de la surconsommation le 8 février 2010 ?


        • Axel de Saint Mauxe Nico 7 novembre 2009 13:56

          Montagnais, vous avez sans doute raison...

          Mais reveiller les esprits « esclavagisés » comme vous le dites si justement est pour moi déjà un premier pas.

          Merci de m’avoir lu et d’avoir commenté cet article.


        • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed 7 novembre 2009 14:41

          Bien sûr les erreurs historiques des Républiques antérieures y sont pour quelque chose ;

          Bien sûr, « l’Europe » y est pour beaucoup mais le malaise est tellement profond !

          Depuis l’étouffement du dernier sursaut national en 2002 exprimé démocratiquement par le peuple français en choisissant le Front National ; depuis le complot du sorcier CHIRAC qui a mis un terme au processus républicain en abrogeant notamment l’hymne  national pour le remplacer par les honteux refrains scandés par une jeunesse manipulée «  J’ai honte d’être français » ; depuis l’avènement de la République zéro qui n’appartient ni au passé ni à l’avenir et dont la petitesse politique ne s’applique à l’intérieur ni ne s’exporte à l’extérieur que par la corruption tant est grand le besoin de se faire applaudir pour se sentir exister ; la France est devenue une coquille vide et le Français un fragment anonyme ; point d’universalité et point d’amarrage national ! La France éprouve ainsi le besoin essentiel de faire le point  !

          Vivement le débat sans tabou !

          Mohammed.


          • Axel de Saint Mauxe Nico 7 novembre 2009 17:44

            Je partage votre avis, merci Mohammed.


          • jaja jaja 7 novembre 2009 15:28

            Avec votre avatar et votre « guerre des civilisations » c’est l’impérialisme américain et ses guerres d’agression que vous défendez plutôt que l’« identité de notre culture » que vous seriez d’ailleurs bien en peine de définir....

            D’ailleurs « notre culture » n’existe pas. La votre et la mienne diffèrent totalement. Nous n’habitons que physiquement le même pays...


          • Axel de Saint Mauxe Nico 7 novembre 2009 17:46

            « C’est maintenant qu’il faut affirmer l’identité de notre culture car c’est bien de liberté qu’il s’agit, la notre. »

            Et comment comptez-vous faire ?


          • Loan 7 novembre 2009 15:59

            L’identité nationale présuppose l’existence d’une Nation. Or toutes les élites corrompues au pouvoir et les merdias à leur solde ne cessent depuis des décennies de dénigrer la France et tout ce qui s’y rapporte. La notion de nation est indissociable de celle de patrie.
            « La patrie, c’est ce qu’on aime »(Fuston de Colonges). Nos gouvernants n’aiment pas la France . Comme les envahisseurs.


            • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed 7 novembre 2009 16:18

              Idéologie islamique, dites vous ? Un autre concept après celui du « Terrorisme islamique » ?

              La petite république française et son hypocrite et pseudolaïcité ne représente rien devant la libre et laïcité musulmane !

              Qui ne veut pas l’Islam, l’Islam ne veut même pas le considérer, vous voyez comme c’est simple !

              « Droits des femmes dites-vous » ? Dans le plein de la civilisation pornographique qui depuis 1968 a transformé la femme en chèvre !

              « Maghreb berbère » ? Barbare vous mêmes !

              Oui vous avez raison, c’est au niveau européen qu’il faut débatre pour mettre un point final aux fausses origines indiennes d’une europe qui n’arrive pas à définir ses frontières et à s’occuper uniquement des ses basse-cours !

              Mohammed.


              • herve33 7 novembre 2009 16:24

                Excellent article , cette histoire d’identité nationale n’est qu’un moyen de divertir les gogos et plaire à l’électorat du FN .
                Pendant ce temps là , on oublie les problèmes , la bulle financière et monétaire qui va nous plonger dans les abymes d’ici la fin de l’année 2009 et le début 2010 , le chomage qui va prendre des proportions catastrophiques , les déficits publiques qui font que nos enfants vont devoir payer pendant des décennies pour les conneries de la finance etc ...

                Pendant ce temps là on noie le poisson avec l’identité nationale , dont on se fout car c’est pas ce qui va améliorer le quotidien de millions de français .

                Bref , on attise les bas instincts de la population , avec des principes nationalistes qui sont hors d’époque . Le fait d’etre français d’origine à la révolution , c’est de défendre la liberté , la fraternité et l’égalité , non pas pour les seuls français , mais pour tous les hommes .

                 Mais force est de constater que ces principes ont largement disparus des hautes sphères de la république et si on parle de cette Europe au ordres de Wall Street , cela a toujours le contraire de ces devices qui a prévalu .


                • Axel de Saint Mauxe Nico 7 novembre 2009 16:42

                  Je me pose souvent la question de la nation. Cette notion a été développée pendant et après la révolution... qu’en était-il avant ? Le Roi incarnait la France. C’est par ici qu’il faudrait peut-être creuser pour faire avancer le débat...


                  • Axel de Saint Mauxe Nico 7 novembre 2009 18:54

                    « Il faudrait aller dans ce sens, certainement mais va-t’on nous demander par référendum ?
                     » Etes-vous pour une Europe Fédérale ou des Nations ? « . »

                    Je ne peux répondre à cette question, mais s’il y référendum, je pense que beaucoup ne se feront pas avoir deux fois smiley.

                    Bonne soirée Vilistia


                    • lisca lisca 7 novembre 2009 22:01

                      Nico, au secours ! Le principe de subsidiarité est EXCELLENT et est tout le contraire de ce qu’ils en ont fait !
                      Quel est-il ? Prenons un exemple : la famille avec deux enfants. Le père est le chef de famille. Il assume ses devoirs de pourvoyeur grâce àson travail. Mais voilàqu’il tombe gravement malade. Selon le principe de subsidiarité, la sécurité sociale se substitue TEMPORAIREMENT àlui pour assurer la survie de la famille, éventuellement le placement des enfants en cas de disparition des parents. Dés que le père a repris ses forces, la sécu s’efface. Le chef, c’est le père, pas la sécu.
                      Au départ, le principe de subsidiarité pour les pays d’Europe consistait àlaisser souverain de ses décisions chaque pays, et de substituer une communauté de pays àson autorité uniquement en cas d’impossibilité du pays àassumer une décision propre : par exemple la force armée. En cas de guerre contre Monaco, la Communauté Européenne fournissait la force armée. Et encore, uniquement contre les pays non européens, l’idée de base de la création d’une communauté européenne étant le bien-être, la sécurité et la gloire de l’EUROPE vivante et réelle.
                      Le principe de subsidiarité a été totalement dévoyé, jusqu’àdevenir son contraire et ôter toute souveraineté première et toute décision propre aux gouvernements nationaux : d’où la perte du contrôle de leurs frontières, de leur économie, de leurs marchés et industries, puis de leur expression singulière et libre, avec le suicide que cela représente.
                      De grâce pas de vassalité ! Une communauté de pays différents d’Europe, basée sur le respect mutuel, la constitution d’une armée commune, prise sur l’armée nationale de chaque pays et n’officiant que dans certains cas définis, et jamais (comme dans le cas de la Yougoslavie) contre un pays européen. Diverses institutions communes nécessaires d’échange économique et culturel, et basta.
                      PAS DE FEODALITE ! Sauf pour les notions d’honneur, de bravoure et de courtoisie.
                      Chacun chez soi, un corps commun dédié aux intérêts communs, composé d’un parlement représentatif des nations et d’un exécutif élu par les délégatons et corps de métier des citoyens actifs de toutes ces nations.
                      L’UE nous a tués ! Nous ne lui devons RIEN.
                      Remboursez !


                      • Axel de Saint Mauxe Nico 7 novembre 2009 23:05

                        Cher(e) Lisca

                        Bref, en résumé, pour vous le principe de subsidiarité c’est à peu près ce que j’appelle la délégation de souveraineté.

                        Hormis ce problème de vocabulaire, je vois que nous sommes d’accord sur le fond.


                      • Eric de Trévarez 9 novembre 2009 02:33
                        Identité Française, Principes Républicains, et Economisme Européen.
                        De l’idéal de la Raison et de l’Universalisme à celui du consommateur idéal…
                         
                        On ne peut dissocier l’identité française des principes républicains qui l’ont fortement inspirée. Le problème c’est que l’idéal républicain à la française était très exigeant. Le système éducatif français a complètement oublié ces principes qui sont pourtant la raison profonde de la spécificité de l’Education Nationale Française. C’est vrai qu’il était pratiquement impossible de passer de l’Idéal de la Raison et de l’Universalisme, à celui du consommateur idéal … 
                         
                        Très bon article qui présente une hiérarchisation de la problématique et qui ne se laisse pas entrainer dans les labyrinthes de la technocratie et de la subjectivité.
                        Face aux nœuds du serpent européen lové, qui étouffe avec ses anneaux par strangulation, c’est la tête qu’il faut attaquer, et pincer pour desserrer l’étreinte.

                        Face aussi à ce qui reste d’une nation dépouillée par la Raison et l’Universalisme et qui s’est empêtrée dans ses Sophismes, il ne reste plus effectivement que le divan de la psychanalyse. Mais ceci est un problème de fond. Que dire d’un édifice lorsque les problèmes concernent le béton lui-même qui éclate de partout...Une Nation bâtie sur la Raison et l’Universalisme, nécessite des citoyens instruits et éduqués. C’était la qualité du béton de la République Française, qui en fit en son temps la plus belle réalisation des concepts les plus nobles de l’Antiquité. 
                        Quels sont les citoyens qui sont actuellement capables de comprendre la devise de la République : Liberté, Egalité, Fraternité ? La Liberté s’est infiltrée partout dans son sens le plus restreint, le libertisme ; l’Egalité s’est travestie dans le meilleur des cas en égalitarisme face à la consommation ; la Fraternité s’est réduite, au mieux, à sa plus simple expression, au pire, au népotisme. On a oublié, faute de l’avoir appris, que la Fraternité de la République laïque était un concept basé sur l’Amour Chrétien. Il y avait au sein même du concept républicain français des contradictions, que seul l’Altruisme aurait permis de surmonter.

                        Le productivisme, la concurrence et le consumérisme sont en train de venir à bout de tout. Ils ont commencé par détruire l’Ecole qui était le principal outil des principes républicains. Maintenant le dernier barrage est rasé, l’avenue est tracée, elle mène effectivement à Bruxelles. Ce n’est pas tout d’avoir eu pour Principal Idéal de la Nation, la Raison et l’Universalisme, encore fallait-il conserver les moyens d’assumer un idéal aussi exigeant. L’identité française est étroitement liée à l’Idéal Républicain, qui lui-même s’enracine dans le royaume de France qui fut en son temps le plus rayonnant d’Europe. Un passé trop compliqué et trop exigeant que les français ne savent plus assumer, et qui a fini par se brouiller avec trop de politique et toujours moins d’Idéal. Le débat sur l’identité française ne peut pas être celui du café du commerce.
                         
                        Universalisme : Opinion qui ne reconnaît comme autorité que le consentement universel.
                         

                        • Tythan 14 novembre 2009 10:19

                          A l’instar d’autres commentateurs, je crois véritablement que ce vaste débat sur l’identité nationale n’a pour seul but que des visées bassement électoraliste : il s’agit pour Nicolas Sarkozy de se réapproprié l’électorat proche du front national qu’il avait réussi à syphonner lors des présidentielles mais qui est aujourd’hui déboussolé par l’ouverture, l’affairisme et le manque de résultats de la méthode bougiste de l’imposteur.

                          Comment sortir de la triste situation que nous décrit l’auteur ? Je crois pour ma part que les solutions de Jean-Luc Mélenchon ne sont pas viables, se basant sur l’utopie d’une Europe sociale dont personne, à part les français et quelques mouvements ultraminoritaires en Europe, ne veut. Ne parlons même pas de l’absence de solution du Front national qui n’a rien compris à rien et croît benoitement que la solution à tous nos problèmes passe la fin de l’immigration et le repli xénophobe, solutions complètement mortifères.

                          C’est pourquoi j’ai rejoint le parti de Nicolas Dupont-Aignan, qui, s’il ne pèse aujourd’hui que peu, a posé le bon diagnostic et propose des solutions réalistes et innovantes.

                          Enfin, j’invite tous les commentateurs ainsi que l’’auteur à venir défendre leur vision sur les sites adverses comme les coulisses de bruxelles : bien sûr, vous récolterez des insultes, des leçons de morale insupportables. Mais croyez moi, l’évidence est avec vous... Et elle triomphe toujours !

                           

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