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Terre sainte : miroir d’un système-monde aux abois

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Un contexte enraciné dans l’histoire

A l’heure où je rédige ces quelques lignes, l’enclave de Gaza est pilonnée par l’armée israélienne, qui prend pour cible sans distinction civils, femmes, enfants, personnes âgées, blessés, hôpitaux, écoles, campements. Elle adopte une stratégie de l’anéantissement, de la négation de l’autre.

Ce qui se passe aujourd’hui à Gaza s’inscrit dans l’histoire, dans la continuité d’une volonté, d’une stratégie, qui a pour but, non pas d’éradiquer le Hamas, mais de procéder au nettoyage ethnique de la bande de Gaza. Les bombardements incessants qui obligent la population à fuir, à se déplacer, en sont la preuve. Quelle est l’origine de tout cela ? Une occupation territoriale progressive, une volonté de domination, de suprématie, d'écrasement et d’extinction de l'autre. L’« autorité palestinienne » et le peuple palestinien[1] ne sont pas souverains au sein de leur propre territoire, ou du moins de ce qu’il en reste. Dans le cas de figure de l’entité palestinienne, on ne peut parler aujourd’hui ni d’Etat ni de nation, rappelons-le, même si cela paraît être une évidence. La marge de manœuvre de cette « autorité » a, en réalité, toujours été quasiment inexistante, car conditionnée par le bon vouloir de l’Etat d’Israël. « Son » territoire, grignoté au fil des décennies par la politique de colonisation que mène Israël, au mépris du droit international, réduit encore et encore l’espace vital des Palestiniens, qui s’agglutinent dans la promiscuité, de territoires toujours plus réduits dans lesquels ils peinent à respirer aujourd’hui. Ils vivent tassés dans une prison à ciel ouvert, qui reste une prison au sens propre du terme. Aujourd’hui, on leur refuse le droit même de résister face à l’occupant. La détresse dans laquelle vivent les Palestiniens est indescriptible : système de santé qui s’effondre, manque de moyens pour soigner les malades, les blessés, de médicaments, d’eau, de nourriture, de produits de première nécessité, etc. Le blocus territorial a des conséquences humaines désastreuses : morts, blessés, famine, maladies, etc. On cherche à faire plier la population par la peur, la terreur. Inexorablement, l’histoire se répète. Voici ce que pense Edgar Morin de ce qui se passe à Gaza : « Je suis à la fois ahuri et indigné par le fait que ceux qui représentent les descendants d’un peuple qui a été persécuté pendant des siècles pour des raisons religieuses ou raciales, que les descendants de ce peuple qui sont aujourd’hui les décideurs de l’Etat d’Israël, que ceux-là puissent non seulement coloniser tout un peuple, le chasser en partie de sa terre et vouloir l’en chasser pour de bon  ».

Des générations de Palestiniens ont grandi dans cette prison avec tout ce que cela implique comme privations et comme restrictions. Mais l’adversité ne forge-t-elle pas la conscience de soi, de sa raison d’être sur Terre, le caractère et la volonté des individus ? Avec des taux d'alphabétisation et de scolarisation qui avoisinent les 100%, le système éducatif palestinien est un des plus performants de la Méditerranée orientale. Cette région a subi différentes influences et dominations, chrétienne et musulmane notamment. Elle se trouve au carrefour de civilisations, de religions et d’influences culturelles diverses. Elle représente le berceau des trois monothéismes. Cette situation particulière a historiquement engendré convoitises et conflits. Les Croisades sont là pour nous rappeler ô combien la sacralité du lieu a été source au fil des siècles de tensions et de revendications. Les Croisades entreprises du XIème au XIIIème siècle par les chrétiens d’Occident, à l’instigation de la papauté, avaient pour but de libérer les lieux saints alors sous domination musulmane. A l’époque contemporaine, «  on peut s’interroger si le démembrement de l’Empire ottoman qui répondait à l’objectif séculaire des Puissances européennes a contribué à apporter la dignité et le bonheur aux peuples libérés du « joug ottoman » au début du 2Oème siècle. Les Etats successeurs dans les Balkans ou au Proche-Orient ont connu et certains d’entre eux connaissent encore des tragédies de guerres et d’occupations, accompagnées de misères morales, économiques et sociales qu’aucun des protagonistes de l’ordre imposé entre 1918 et 1923 n’aurait pu imaginer  »[2]. Cette région connaît au fil des siècles une alternance entre périodes de paix et périodes de guerres.

Comme le rappelle Alban Dignat[3], l’idée d’un retour physique en terre d’Israël (Eretz Israël) apparaît au XIXème siècle, au lendemain de la Révolution française, dans un contexte de montée des nationalismes et de laïcisation des esprits. Une première colonie de Juifs russes s’installe dans la région en 1882. En 1896, Theodor Herzl publie L’État Juif, dans lequel il promeut la création d’un État juif autonome. Le journaliste publie son ouvrage dans le climat d’antisémitisme que connait la France depuis la condamnation du capitaine Dreyfus (1894). Il réunit à Bâle en 1897 le premier Congrès sioniste. Si Theodor Herzl apparait comme l’une des figures emblématiques du sionisme, l’instrument qui mettra en œuvre cette idée et lui donnera corps, d’autres penseurs avant lui sont les « précurseurs du sionisme ». Alors que planait la menace d’un conflit mondial, les Ottomans cherchèrent la protection des grandes puissances. Rejetés par le Royaume-Uni, la France et la Russie, ils conclurent une alliance avec l'Allemagne. La partition fut planifiée par les puissances occidentales dans plusieurs accords conclus par les « Alliés » dès le début de la Première Guerre mondiale[4]. En 1916, les Français et les Anglais se partagent secrètement les dépouilles de l'empire ottoman au crépuscule de sa vie. En 1917, avec la « Déclaration Balfour » (ministre britannique des Affaires étrangères), le Royaume-Uni prévoit la création d'un « foyer national juif » en Palestine. A l’issue de la première guerre mondiale, les Britanniques, sur les ruines de l’empire ottoman, occupent la Palestine. La Ligue des Nations (ancêtre de l’ONU), accorde au Royaume-Uni en 1922 un mandat sur la région. En 1948, l'État d'Israël est finalement proclamé. Cela provoque de vives réactions chez les arabes. Cette idée, qui bafoue purement et simplement les droits des Palestiniens, trouve sa légitimité dans un attachement historique du peuple juif à cette région.

Henri Lefebvre estime que la réalité palestinienne offre la démonstration par la négative que l’espace est le pouvoir[5]. « Moins il y a d’espace, plus le pouvoir des Palestiniens est entravé. Mais par-delà l’assise spatiale qui fonde l’exercice du pouvoir, Henri Lefebvre avait surtout montré combien l’espace est avant tout une production politique. Or, dans le cas présent, l’analyse des étapes du conflit israélo-arabe révèle une ingénierie territoriale israélienne qui a su utiliser des opportunités, quand elle ne les a pas provoquées, pour amputer progressivement l’espace palestinien au profit de l’espace israélien et de ladite sécurité de l’Etat « hébreu »[6]. Les tensions dans cette région sont notamment liées au fait qu’elle revête une dimension à la fois hautement géostratégique et profondément sacrée. L’instabilité dans cette zone a un impact sur la paix dans le monde tout entier, en entraînant celui-ci dans une crise sans fin. La situation dans cette partie du globe représente en quelque sorte un baromètre de l’état de notre monde et de sa stabilité.

 

Puissances hégémoniques, idéologies de la destruction

Au nom de convictions idéologiques, de considérations économiques, de calculs géostratégiques, on légitime l’inacceptable, l’horreur, un état de violence qui devient norme. Ce qui se passe aujourd’hui à Gaza est révélateur de l’état de notre monde et de notre humanité.

Le sionisme est né à la fin du XIXème siècle. Ce mouvement politique apparait en Europe de l’Est. Il a pour finalité de permettre un retour des juifs en Palestine, condition préalable à la concrétisation de la promesse divine et à la venue du vrai Messie. Il est en ce sens un projet à la fois politique et territorial. La Palestine est alors sous domination ottomane et majoritairement musulmane.

Toute philosophie de domination, qui institue et enracine la haine, institue une économie de la destruction, de l'asservissement de l'homme par la matière, n’engendre rien de bon. Elle s’inscrit dans la continuité des idéologies matérialistes et hégémoniques de notre ère qui ont légitimé le colonialisme en tant que stratégie « civilisatrice ». Ce qui se passe aujourd’hui est révélateur d'une pensée qui ne partage pas, à l’image des puissances coloniales qui aspirent à un asservissement territorial sans partage aucun. On assiste aujourd’hui comme hier, à la loi du plus fort. Qu’elles soient ethniques, religieuses ou territoriales, les motivations de l’oppresseur (colonisation, génocide, nettoyage ethnique), ont toujours des conséquences destructrices d’un point de vue humain. Les discours qui prônent sournoisement la paix tout en la combattant avec acharnement, ajoutent à la souffrance des populations opprimées, à leur frustration et à leur impuissance face à l’injustice. La paix n’est en réalité jamais inscrite dans l’agenda des idéologies qui prônent l’anéantissement de l’autre, à qui on ne reconnait pas la qualité de simple humain, digne d’être considéré et respecté comme tel.

Au nom d’une lutte sans merci contre le terrorisme, des pays comme les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, la France, L’Europe - qui se prétend défenseur des droits de l’Homme - renient leurs valeurs, apportent un soutien inconditionnel à la politique d’un Etat qui se rend coupable des pires crimes. Nous assistons à un nettoyage ethnique qui s’inscrit dans un agenda de l’horreur et de la terreur. Le silence assourdissant de la communauté internationale ne laisse personne indifférent. Le monde se rend en réalité complice de ce massacre qui a lieu sous nos yeux, qui ne savent plus ou ne veulent plus s’émouvoir face à une violence banalisée. On ne compte plus les morts à Gaza et en Palestine : les exactions et les charniers se multiplient. A quel code de valeurs pourrait bien obéir une armée qui cible combattants et civils sans distinction, qui rase des hôpitaux bondés de malades et de blessés, qui institutionnalise la torture, et qui se targue de mener une croisade au nom des libertés et du bien ? Gaza est depuis des années synonyme de prison à ciel ouvert. Les bombardements incessants et aveugles en ont fait une ville-décombres, une ville-cimetière. Depuis longtemps, les Palestiniens vivent sous perfusion, dépendants du bon vouloir de l’Etat hébreu et des aides humanitaires provenant de l’extérieur et acheminées au compte-goutte.

Qui peut encore aujourd’hui se placer en toute impunité au-dessus de la loi, du droit international, de balayer d’un revers de main les accusations de génocide proférées notamment par des Etats souverains tels l’Afrique du Sud ? De plus en plus de voix s’élèvent pour dénoncer une violation du droit international et de toutes les conventions censées garantir la paix dans le monde. Ces exactions répétées années après années s’inscrivent dans le sillon interminable des crimes contre l'humanité perpétrés à notre époque dans les quatre coins du monde : dans les ex-colonies (notamment en Afrique et en Asie), au Rwanda, au Vietnam, au Cambodge, en Birmanie, en Chine où le peuple ouïghour subit au quotidien toutes sortes d'atrocités et d'humiliations.

Les considérations historiques, ethniques, religieuses, territoriales, économiques, géostratégiques et politiques, en toile de fond, qui s’enchevêtrent et s’imbriquent ici, expliquent la violence et servent à la légitimer. Force est de constater que, dans l’histoire, d’un point de vue politique, culturel et économique, les idéologies à visées impérialistes, de domination, n’ont rien engendré de bon. Elles ont pour ambition de dominer sans partage, de soumettre l’autre, par tous les moyens. Elles convergent dans le sens où elles obéissent à une même logique égoïste : servir les intérêts d’une minorité.

Rien ne justifie la violence. Plus généralement, l’injustice, quelle que soit la forme sous laquelle elle se manifeste, s’enracine dans une idéologie du mal, qui annihile toutes valeurs qui sacralisent la dignité humaine. Pour Yakov M. Rabkin, « l'association automatique des juifs à l'État d'Israël est fondamentale pour les sionistes qui, depuis les origines de ce mouvement politique il y a plus d'un siècle, se présentent comme les représentants d'un peuple juif tout entier. En se proclamant « l’avant-garde du peuple juif dans son ensemble », en parlant « au nom du peuple juif » les sionistes renforcent l’association automatique des juifs avec l’État Israël. Cela ne fait qu’encourager l’antisémitisme dans le monde en tribalisant le conflit et en l’exportant hors des frontières d’Israël. Or il est grave que les juifs - minorité avant tout religieuse que la tradition oblige à la pudeur, la miséricorde et la bienfaisance - soient de plus en plus associés aux images de soldats et de colons armés qui remplissent les écrans de télévision du monde entier »[7].

Pierre Stambul rappelle que dans l’interprétation des Evangéliques, « Dieu a fait don de la terre d’Israël et de Jérusalem au peuple juif. Les chrétiens sionistes veulent « restaurer  » les Juifs en Terre sainte et les convertir. Cette conversion est considérée comme un préalable au retour du Christ et à l’avènement de la fin des temps. Ces chrétiens sionistes n’aiment pas les Juifs réels, au contraire. Pour eux, les Juifs qui ne se convertiraient pas doivent disparaître »[8]. S’il existe des juifs qui se réclament de cette idéologie, il existe aussi des chrétiens sionistes, très influents aux Etats-Unis, qui vont d’ailleurs jouer un rôle important dans l’avènement et le développement de celle-ci. En 2019, 125 d’universitaires juifs ont signé en France un appel, suite à la présentation d’un texte à l’assemblée nationale qui assimile l’antisionisme à l’antisémitisme. Cet appel rappelle que « pour les Palestiniens, le sionisme représente la dépossession, le déplacement, l’occupation et les inégalités structurelles. Il est cynique de les stigmatiser comme antisémites parce qu’ils s’opposent au sionisme. Ils s’opposent au sionisme non par haine des Juifs, mais parce qu’ils vivent le sionisme comme un mouvement politique oppressif. Agir ainsi témoigne d’une grande insensibilité et d’une politique de deux poids, deux mesures, sachant qu’Israël nie le droit de la Palestine à exister et mine son existence même.
Il n’y a aucun doute qu’il existe des antisémites parmi les gens qui s’opposent au sionisme. Mais il y a également beaucoup d’antisémites qui soutiennent le sionisme. Il est donc inapproprié et totalement inexact d’identifier de manière générale antisémitisme et antisionisme
 ». Pour Pierre Stambul, « l’État d’Israël et ceux qui le soutiennent inconditionnellement prétendent définir ce qu’est l’antisémitisme et décréter qui est antisémite. Ils s’emparent de la mémoire de l’antisémitisme et du génocide nazi. Ils n’ont aucun droit sur cette mémoire, d’autant moins que l’Histoire nous montre qu’antisémitisme et sionisme ne sont pas incompatibles »[9]. Gideon Levy, journaliste anticolonialiste israélien, a écrit dans le journal Haaretz, le 20 novembre 2016, un article intitulé « Nos amis antisémites  »  : «  Tout à coup, il n’est plus si horrible d’être antisémite. Soudain, il est devenu excusable de haïr les musulmans et les Arabes à condition d'« aimer Israël  ». Les droites juive et israélienne ont décrété une large amnistie aux amants antisémites d’Israël. Et ce sont ces derniers qui vont bientôt exercer le pouvoir à Washington  ».

Penser un monde et une société de valeurs

L’homme moderne, est assailli en permanence par un flux d’images, d’informations, qu’il peine à analyser. Il lui est désormais difficile de porter un regard critique sur la réalité et le monde qui l’entoure. Il n’a plus le temps aujourd’hui de s’émouvoir, de faire preuve d’empathie, de tout simplement écouter l’autre, pris dans le tourbillon des considérations terre à terre, purement matérielles. Les valeurs immuables qui incarnaient nos sociétés autrefois, nos relations au quotidien, se désagrègent au fur et à mesure que progressent sur le terrain les idéologies individualistes, sans âme, qui prônent la haine et le rejet de l’autre. Comment donc replacer l’humain au cœur de l’édifice social, les liens intergénérationnels, le respect de nos aînés, l’éducation, la prise en compte des populations les plus vulnérables, seule voie garantissant une paix stable et durable au sein des sociétés ?

Le modèle matérialiste, qui divinise l’avoir, « valeur » qui a fini par supplanter celle de l’être, abîme l'humain, ce qu'il y a de profondément humain en nous, réduit cette part de vertus humaines, telles la générosité ou l’empathie qui sont innées chez l’homme. Il abîme les relations interpersonnelles, la convivialité, le fait de prendre le temps d'écouter l'autre, de le comprendre, d'approfondir les choses. Il a conduit notre monde au bord du précipice. Ce modèle, contre-nature, présenté comme le summum de la civilisation, vit certainement ses dernières heures. La crise complexe que nous connaissons, qui semble inextricable, trouve son origine dans un système qui a refusé à l’homme le droit de donner un sens à sa vie. L’Occident a quelque part renié ses valeurs profondes, toutes fondées avant tout sur la sacralité de la dignité humaine. L'instantanéité, l'immédiateté, rythment nos vies désormais, nous courons après le temps, nous n'avons plus le temps d'apprécier simplement l'instant présent, les choses simples de la vie. Nous ne sommes plus réellement maîtres de notre propre existence. Comment sortir de ce paradigme destructeur d’une modernité dont la marche est dictée par des impératifs qui riment avec « matière », « avoir », « consommation » et « croissance » ? La France soutient politiquement et financièrement l’occupation territoriale que mène l’Etat israélien, processus qui en est à sa phase ultime, alors que le monde agricole se meurt sous nos yeux. L’Etat de notre agriculture est révélateur d’un système en crise, en faillite, d’une économie sans fondement et sans racines. Ce système qui asservit l’homme à la matière, prône une gouvernance par la peur : peur de la précarité, de perdre son statut, son emploi, son logement, de ne pas pouvoir boucler ses fins de mois. Les classes, les catégories sont mises en compétition. On a institutionnalisé au fil du temps la compétition dans toutes les sphères de la société : monde de l’éducation, du travail, de l’art, etc. Ceci pousse à un état de tension permanent, à la division, à de la défiance.

Quel monde voulons-nous léguer aux générations futures ? Un monde fondé sur des valeurs universelles, qui composent historiquement l’ADN d’un pays comme la France, telles le droit de chacun de vivre en paix et en sécurité, quelles que soient, ses convictions, ses origines ou ses appartenances, la sacralité de la vie ou bien le respect inconditionnel de la dignité humaine ? Ou au contraire, un monde fondé sur le mépris de celle-ci, dicté par la loi du plus fort, une loi qui opprime et qui va jusqu’à annihiler le droit d’exister de ses semblables ? Les idéologies totalitaires du siècle dernier sont là pour nous rappeler cette réalité. Les rapports de force existent et existeront toujours, ils contribuent à l’équilibre des sociétés et permettent aux différentes sociétés qui cohabitent dans notre monde de trouver un équilibre entre elles. Lorsqu’il y a domination sans partage, écrasement de l’autre, asservissement, là nait la souffrance, le déséquilibre, le sentiment d’injustice, l’humiliation et la rancœur.

Il n’y a pire humiliation et violence que celle qui naît de la soumission de l’autre par la force et par le mépris. Toutes les puissances, qui ont régné sans partage, de l’antiquité à la période coloniale, en passant par celles qui ont marqué le Moyen-Age, qui se sont imposées par la force, ont perpétué au fil du temps une tradition qui a institué la violence et a semé la haine ici et là. Il suffit de regarder ce qu’ont engendré les totalitarismes du vingtième siècle comme guerres et massacres pour comprendre jusqu’où peut aller l’atrocité. Au nom d’un devoir « civilisationnel », les pires crimes ont été perpétrés. Toute idéologie qui s’inscrit dans cette tradition de domination, dans ce cortège des puissances injustes qui ont contribué à mener le monde à sa perte, est condamnable au plus haut point. Quelle idéologie peut-elle mener à un tel mépris, à une telle négation, de l’humain, de la vie, en tant qu’être éminemment sacré ?

Les démocraties occidentales, L’Europe, la France, ont-elles renié ce qu’il y a de bon et de meilleur en elles, leur vocation à porter des valeurs universelles immuables, incarnées au fil des siècles par des hommes et des femmes de conviction ? Ces modèles vivants sont là pour nous rappeler la teneur de ces valeurs, leur ADN profond, et que celles-ci ont bien été incarnées par le passé et ne cesseront de l’être par toutes les bonnes volontés. La seule voie de salut pour l’Occident est de s‘exorciser de ses vieux démons tels l’ethnocentrisme ou le devoir de civilisation, et de renouer avec son héritage de valeurs humaines, spirituelles, morales et culturelles. Les choses s’accélèrent indéniablement aujourd’hui, deux visions dichotomiques du monde s’affrontent, qui laissent entrevoir des scénarios opposés, et chacun est amené à choisir son camp.

 

Références

Pierre Blanc, « Palestine : géopolitique d'une violence territoriale », Confluences Méditerranée, 2013/3 (N° 86).

Paul C. Helmreich, From Paris to Sèvres : The Partition of the Ottoman Empire at the Peace Conference of 1919-1920, Ohio University Press, 1974.

Henri Lefebvre, Espace et politique, Paris, Anthropos, 1968, et Henri Lefebvre, La production de l’espace, Paris Anthropos, 2000.

Yakov M. Rabkin, « L'opposition juive au sionisme », Revue internationale et stratégique, 2004/4 (N°56).

https://www.herodote.net/Les_origines_du_sionisme-synthese-323.php

https://www.herodote.net/sionisme-mot-31.php

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-cours-de-l-histoire/avant-l-etat-d-israel-le-sionisme-et-le-peuplement-de-la-palestine-6854025?at_medium=Adwords&at_campaign=france_culture_search_thematiques&gclid=EAIaIQobChMIv8608vTIggMVCZRoCR34UgBYEAAYASAAEgIYvvD_BwE

https://mobile.agoravox.fr/actualites/international/article/le-sionisme-la-declassification-209989

https://www.la-croix.com/Monde/Histoire-Palestine-Romains-creation-lEtat-dIsrael-2023-02-17-1201255672

https://www.contretemps.eu/sionisme-antisemitisme-fascisme-extreme-droite-israel/

https://site.ldh-france.org/ldh66/lassemblee-nationale-vote-texte-assimile-lantisionisme-a-lantisemitisme/

 

 

[1] Selon Léo Durin, « le terme de « Palestine » est attesté depuis le Ve siècle avant J.-C. dans les écrits de l’historien grec Hérodote. L’empereur Hadrien, désireux de punir les Juifs pour s’être révoltés entre 132 et 135, en a même fait le nom officiel de la région au IIe siècle, délaissant l’appellation préalable de Judée. Depuis l’époque romaine, le territoire est passé entre de nombreuses les mains, des Arabes aux Britanniques en passant par les Croisés et les Ottomans, avant que l’État d’Israël ne soit fondé en 1948 ».

[4] Paul C. Helmreich, From Paris to Sèvres : The Partition of the Ottoman Empire at the Peace Conference of 1919-1920, Ohio University Press, 1974.

[6] Pierre Blanc, « Palestine : géopolitique d'une violence territoriale », Confluences Méditerranée, 2013/3 (N° 86).

[9] Ibid.


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84 réactions à cet article    


  • Clocel Clocel 17 février 10:02

    Une terre qui concentre toutes les pathologies, un asile d’aliénés à ciel ouvert...

    A quel moment cette humanité s’est-elle spirituellement égarée au point de s’accrocher à n’importe quelle branche pourrie ?

    C’est amusant de faire démarrer l’Histoire à partir d’une aliénation...

    Qui avait-il avant qui devait être écrasé ?


    • Brutus S. Lampion 17 février 10:07

      @Clocel

      des commerçants concurrents


    • Clocel Clocel 17 février 10:25

      @S. Lampion

      Chez chaque commerçant, il y a une catin qui sommeille, je préfère l’amour non tarifé... 


    • Clocel Clocel 17 février 12:31

      @S. Lampion

      Pas faux... Tu pensais au fisc !? smiley


    • Enki Enki 18 février 05:40

      @Clocel

      La trois fois sainte. Deux religions qui n’ont pas été capables de se créer une divinité, se contentant d’un dieu d’occasion. Sans savoir si elles en sont propriétaires ou simples locataires puisque leur Livre à chacun a gardé les écrits du premier. A défaut de peuple, terre, élaboration culturelle de leurs spiritualités, ces religions prétendent convertir la planète entière au même dieu et format de pensée. Ces sont des rapports incestueux entre ces trois religions et violents entre la tolérance prônée et l’exclusivisme irréductible de leurs croyances. Y-a-t-il eu des guerres de religions bouddhistes, hindouistes, taoistes, des affrontements entre des polythéismes ?

      La construction d’Israël, l’isolement de la Palestine, et le triangle de Karpman mondial : c’est de la géopolitique des trois monothéismes. Les juifs sont forts de leur talisman, l’antisémitisme, qui protège leur délire, confusion entre nationalisme et religion créée à partir de la perte de royaumes effacés par les temps vers un réencastrement pathologique. Ce même talisman qui leur a permis d’enfermer un peuple entier entre des murs, ce qui est sans équivalent sur la planète et même dans l’histoire humaine.

      Ce n’est pas Gaza qu’il faut raser, et ses vieux habitants, mais Jérusalem, la fabrique des monstruosités mentales.


    • Eddie 18 février 09:29

      @Clocel :

       Ce qu’il y avait avant selon « Les chroniques de Girkù » d’Anton Parks.

      Ci-après un rapide résumé des cinq autres livres d’Anton Parks de sa série : Les chroniques du Girkù (Cristal de couleur verte dans lequel différentes personnes auraient consigné des données événements…pendant des centaines de millénaires). Je déconseille fortement la lecture de ces livres à toutes personnes qui se complaisent dans les dogmes des diverses religions, sectes, gouvernements...Il faut une grande ouverture d’esprit pour lire ces livres.

      1) Provenant d’une autre galaxie une mission de reconnaissance des Musidim (Serpents puissants) s’est échouée dans notre système solaire, sur la planète Mars, il y a environ 260 millions d’années. De souche reptilienne, les Musidim disposaient de la régénération des tissus cellulaires et de ce fait disposaient d’une grande longévité, d’une quasi-immortalité. La couleur de leur peau était verte olive foncée. Ils voyageaient en utilisant les portes stellaires qui donnent accès à une gigantesque toile de tunnels lumineux qui relie les mondes dans l’espace infini. Ils empruntent des routes galactiques à travers l’espace et le temps. Les nouveaux individus sont créés par parthénogenèse, ou par clonage dans des matrices artificielles et très peu par naissances naturelles. Ils employaient les mots mâle et femelle.

      2) Leur reine s’appelait Reine Mamta, et sa fille Pistés. Par parthénogenèse la reine Pistés a donné naissance à de nombreuses femelles nommées « Agarins de l’Ombre ». La reine Pistés a disparu lors d’un voyage dans le temps. À son arrivée sur Terre des millions d’années plus tard, avant d’être tuée, elle a donné naissance par parthénogenèse à des femelles « Ama’argi » qui vivent, encore actuellement, dans de gigantesques cavernes souterraines. Leur blason : une épée noire et une épée blanche montées en opposition et entourées d’un cercle, l’épée noire positionnée en haut. Leur reine Dim’mege est Lilith des traditions hébraïques.

      3) Les Kingalam sont les descendants des pilotes Musidim qui ont disparu dans la grande tache de Jupiter et la nébuleuse d’Orion. La nébuleuse d’Orion est en résonnance avec la grande tache de Jupiter. Leurs voyages effectués à travers les distorsions temporelles irradiées de la nébuleuse d’Orion leur ont infligé des mutations irréversibles : ils sont devenus albinos, peau blanche, cheveux blonds-clairs-blancs, yeux bleus-clairs. Ils sont également arrivés des millions d’années dans le futur sur la Terre, et avant Suhia.

      4) Suhia, une Agarin de l’Ombre fille de la reine Pistés, a disparu dans le futur à bord d’une navette d’exploration. Quarante années plus tard, elle reviendra pour créer le projet NUMUM sur la Terre, avec l’aide de deux mille « Matriarches Sombres ou Étoiles Sombres » dont elle a donné naissance par parthénogenèse après son arrivée. Le projet NUMUM visait à implanter des milliers d’espèces vivantes sur la Terre. Puis elle est repartie seule dans le futur et n’est jamais revenue.

      5) Barbélu, une Matriarche Sombre ou Étoile Sombre, fille de Suhia, a également disparu dans le futur longtemps après le départ volontaire de Suhia. Elle a atterri près de la base de Suhia, quelques années après l’arrivée de Suhia. Sur place Suhia, toujours par parthénogenèse, a donné naissance à des Kingu verts (des serviteurs) et des Kingu rouges (des guerriers) pour édifier et protéger sa base souterraine avec l’aide des Kingalam. Les Kingalam ont appris à Suhia que c’était elle qui était à l’origine du projet NUMUN dans le passé. C’est la raison pour laquelle elle est repartie provisoirement dans le passé avec un vaisseau Kingalam. Par parthénogenèse Barbélu a créé la race Abgal (des amphibiens) et à la race Gina’abul. Puis à l’aide d’un Kingalam elle a donné naissance à un mâle : Ia’aldabaut (le grand Archonte chez les gnostiques), le créateur ensuite par clonage des Kingu-Babbar (Babbar : blanc, albinos).

      6) Les Kingu-Babbar ont ensuite crée, dans des matrices artificielles, des esclaves, les Usumgal, pour travailler dans des mines de plusieurs planètes. Bien plus tard, les ouvriers esclaves Usumgal, avec comme chef Abzu-Abba, ont créé par clonage en cachette et aidés par des Abgal leur Reine Tiamata. Puis ils se sont révoltés et ont combattu leurs créateurs Kingu-Babbar. Les Usumgal sont sortis vainqueurs de cette guerre galactique.

      7) La Reine Tiamata et Abzu-Abba ont créé deux mâles : Lahamu et Lahmu. Ces deux mâles ont ensuite créé, par clonage, deux autres mâles : Kisar et Ansar. Kisar et Ansar ont cloné un mâle : An (Anu, Atum-Râ, Yahvé, le bon dieu de la Bible). La Reine Tiamata a créé par clonage des femelles Amasutum et deux autres femelles qu’elle considérait comme ses filles : Mamitu-Nammu (Nuréa, Nut) et Ninmah (Serkit).

      8) Mamitu-Nammu a cloné une femelle : Sé’et qui plus tard sera tuée par le clan de Seth (Entil, Satan). Puis, grâce à la librairie du patrimoine génétique où chaque individu doit déposer ses gènes, un clone parfait de Sé’et, même corps et même âme, a été créé dans la pyramide de Vénus (satellite de l’immense Planète Mulge qui a explosée plus tard et dont les débris forment l’actuelle ceinture d’astéroïdes situé entre Mars et Jupiter). Nota : une des fonctions d’une pyramide est de permettre de réincarner une âme précise dans un corps précis. Le nouveau clone femelle a pour nom Aset (Set, Isis, Hathor, Marie).

      9) Sans rien dire à Mamitu-Nammu, An a cloné un mâle Sa’am (Enki-Ea, Pteh-Asar, Osiris, Samaël « Le Serpent », Joseph). Enki/Asar/Osiris/Joseph est composé de 65% des gènes de Mamitu-Nammu et de 35% des gènes d’An.

      10) An voulait prendre la place de Tiamata. En cachette, et avec l’aide de Ninmah, il a créé une gigantesque armée d’Anunna (progéniture princière) grâce à une grande quantité de matrices artificielles avec l’aide de Ninmah. Ils ont également fabriqué des Kingu rouges : ce sont de féroces guerriers de couleur rouge et dotés d’ailes (gargouilles des cathédrales). Mais Sa’am, qui est devenu l’allié de Tiamata, a découvert l’existence de cette gigantesque armée. Et Enlil, créé par Sa’am avec une matrice artificielle, s’est mis au service de AN. Puis Sa’am, avec l’aide de Mamitu-Nammu, ont assuré la création et la fabrication de guerriers Nungal qui bien plus tard formeront les Shemsu et Urshu d’Osiris et de Râ, les Anges Veilleurs, Guetteurs qui portaient un masque de loup. An ayant subtilisé presque toutes les matrices artificielles, le nombre de guerriers Nungal créés était très inférieurs aux Anunna et aux monstrueux Kingu rouges ailés. Après le déclenchement, il y a environ trois cent mille ans, de la seconde guerre galactique post époque Musidim (il y a eu plusieurs guerres galactiques au temps des Musidim), le restant des troupes en difficulté de Tiamata s’est enfui en direction de la Terre en empruntant une porte stellaire (Diranna), suivi par An et ses troupes survivantes. Depuis lors, ces deux groupes se sont livrés une guerre sans merci pendant des millénaires, en se partageant férocement la Terre et les autres planètes du système solaire. En arrivant sur la Terre, le groupe de An s’est installé dans une région aride et en manque d’eau : la Mésopotamie actuelle. L’unique raison était la présence de la quasi-totalité des portes stellaires présentes sur Terre en cet endroit. Enlil (le Satan de la Bible) était le Grand Sàtam de cette colonie (Sàtam : administrateur territoriel en sumérien). Il a fallu faire venir de l’eau en creusant le Nil et l’Euphrate. Après la grève des guerriers anunnaki (anunna de la Terre, Ki étant la troisième dimension donc la Terre) qui ne voulaient plus faire ce travail harassant, la décision a été prise de fabriquer des Adam, des esclaves humains hybrides (bêtes, animaux, troupeaux en sumérien). De très nombreux lots d’Adam ont été fabriqués par la suite, avec un mélange de leurs gènes avec ceux de l’Homo erectus, sous deux couleurs principales. Ainsi les peuples nordiques (peau claire, aux yeux bleus, avec des traits fins) et les habitants de l’Inde par exemple (peau foncée, yeux foncés, avec des traits fins identiques aux nordiques), se différencient seulement par la pigmentation. Seuls les peuples d’Australie ont été fabriqués en mélangeant leurs gènes avec ceux de Neandertal, ce qui a donné des êtres aux cerveaux beaucoup plus stables, plus évolué psychiquement, plus facilement en contact avec le monde immatériel. Et ces êtres, plus évolués, plus sages, plus parfaits… sont actuellement majoritairement parqués dans des réserves par les diaboliques anglo-saxons !!!


    • Eddie 18 février 09:30

      Suite et fin de mon commentaire.

      C’est le groupe d’An qui a fait exploser, en 9792 av. J.-C, l’énorme planète Mulge conquis par l’autre groupe. Vénus, qui était le satellite de Mulge, est devenue ensuite une comète. A partir de la stabilisation de Vénus dans notre système solaire, et qui marque le début du cycle du Compte Long du calendrier des Mayas selon les inscriptions du Temple de la Croix à Palenque qui est le 4 Ahaw 8 Kumku de l’an 13.0.0.0.0, soit le 11 août 3114 av. J.-C, ces groupes ennemis se sont mystérieusement effacés et ont laissé la gestion des nombreux royaumes à des Homo sapiens au fil du temps. Nota : ces anciens sumériens qui venaient des étoiles et qui avaient un temps essayé en vain de modifier le passé avec leur technologie leur permettant de voyager dans le temps, avaient rapidement renoncé car la « Source » ou « La Source de Toute Chose », qui serait, d’après leur découverte, une sorte d’Hyper-Calculateur, rectifiait toute modification apportée.

      11) Après l’assassinat d’Osiris (Enki, Asar, Sa’am, Joseph) par Seth (Enlil, Satan), Isis (Aset, Set, Marie) a voulu faire renaître son époux à l’identique, même corps et même âme. Pour la réincarnation de l’âme, une pyramide appelée « Bit-Râ-Hem » (Hathor, lumière du roi Heru, et appelée plus tard Bethléem) a été construite par le scientifique Hudili-Zehuti (Djehuti, Thot, Mikaël le Sage, Enoch) juste au-dessus de la gigantesque cité souterraine secrète à sept niveaux où vivent les dirigeants égyptiens, séparés du peuple. Il s’agit de la pyramide de Gizeh. Et Isis/Marie a été inséminée avec les gènes d’Osiris/Joseph pour créer Horus (Mesi-Asar : fait à la ressemblance d’Osiris ou engendré à la ressemblance d’Osiris). Donc Horus, Marduk, Heru, Jésus, Lucifer fait à l’image d’Osiris/Joseph. Puis Horus/Jésus/Lucifer est né, vers la fin du mois de décembre, dans la chambre d’enfantement à l’intérieur de la pyramide Bethléem. Horus/Jésus/Lucifer a vécu, ses premières années, caché dans la cité souterraine pour ne pas être éliminé par Seth (Satan). Le peuple ne connaissait pas l’existence d’Horus/Jésus/Lucifer et les prêtres assuraient la gérance de l’Egypte en attentant qu’Horus grandisse. Mais une fois Horus/Jésus/Lucifer en âge d’assurer son rôle, les prêtres ne voulaient plus rendre leur pouvoir, d’où début des conflits entre Horus/Jésus/Lucifer et les prêtres égyptiens.

       


    • Samy Levrai Samy Levrai 18 février 10:34

      @Eddie
      Le plus drôle étant que les sumériens croyaient que la terre était plate, cela la fout plutôt mal pour les amateurs d’extra terrestres anunnakis.


    • Eric F Eric F 18 février 10:52

      @Samy Levrai

      ’’les sumériens croyaient que la terre était plate, cela la fout plutôt mal pour les amateurs d’extra terrestres anunnakis’’


      il y a toujours, à l’origine, une relation étroite entre religion, astrologie et mythologie, et actuellement la Science Fiction ou la Fiction Historique entrainent parfois une mythologie new age. Au début il y a un sens métaphorique, puis cela devient croyance.

    • alinea alinea 18 février 20:23

      @Enki
      Le bouddhisme n’est pas une religion mais une philosophie puisqu’il n’y a pas de dieu.
      Sinon, c’est exactement ce que je pense, et je pense qu’il se passera : une petite bombe pour calmer les ardeurs religieuses qui n’ont que trop duré.
      Mais le « pousse-toi de là que j’ m’ y mette » est quand même un reliquat du règne animal, mais à la sauce humaine : la cause, la nécessité est abstraite. L’humain invente : j’étais là avant toi, d’autant plus que ce n’est qu’un prétexte pour l’occident soutien de foutre son nez et sa merde en orient...
      rien de neuf hein, même la colère est ancienne mais pas refroidie.


    • Enki Enki 19 février 05:02

      @alinea

      Idem pour le taoïsme. Et pour les polythéismes, les dieux ne sont pas du tout de même nature. Ce sont des forces, puissances, esprits, incarnés qui nous dépassent mais qui sont nécessaires à l’ordre de la nature, au système du cosmos dans lequel on vit et auxquels ils participent. Faire un culte du Soleil ou de Gaïa, c’est faire acte d’allégeance : ce n’est pas régressif de savoir qu’on a besoin d’eux et de leurs bienfaits et qu’eux n’ont pas besoin de nous. Il n’y a pas de « paradis » pour se faire monnayer toutes les frustrations de l’existence : le monde de Taranis ou celui de Shiva sont invivables ! Ce ne sont pas des diables non plus...

      Le monothéisme consiste à s’acheter une vie éternelle, selon un règlement théologique prescrit. Grâce à une puissance infinie. Et il ne peut pas y avoir deux puissances infinies : le cerveau ne comprend plus. Ou il devient fou. Je ne pense pas que ce soit le bon logiciel. Avec la loi des extrêmes : une majorité d’athées, en tout cas en Europe qui n’ont « rien » à proposer et les monothéismes consanguins qui font la loi. Vous choisissez les musulmans ou les juifs, pas d’autre choix. Et en Palestine, ce sont les juifs qui décident sans limitations de moyens ni de principes. De toute façon, on ne demande pas votre avis.


    • Gollum Gollum 19 février 08:46

      @Enki

      Il n’y a pas de « paradis » pour se faire monnayer toutes les frustrations de l’existence 

      C’est d’ailleurs cette promesse d’être payé qui a gangrené le christianisme et a attiré à lui tous les mercenaires en quête d’une rédemption (au sens de remise de peine d’un condamné) et donc a attiré à lui toutes les âmes bas de gamme... (un bon exemple sur ce site est le sieur Pascal L qui n’a qu’une chose en tête : survivre)

      Chez Spinoza pas de récompense, la Vertu est à elle-même récompense. Une telle éthique attire les âmes nobles, le christianisme attire les mercenaires, les brigands..

      Relire l’Antéchrist de Nietzsche.


    • Enki Enki 19 février 14:01

      @Gollum

      Je parlais des trois monothéismes consanguins et apatrides, qui façonnent le mental des peuples vers l’animosité entre eux, des plaques tectoniques qui provoquent et justifient les guerres.

      Après, débarrasser ce qui reste du christianisme pour avancer la France islamique, ou le gouvernorat juif de France, voire les deux, ça ne me tente pas non plus.


    • Brutus S. Lampion 17 février 10:06

      "Les démocraties occidentales, L’Europe, la France, ont-elles renié ce qu’il y a de bon et de meilleur en elles, leur vocation à porter des valeurs universelles immuables, incarnées au fil des siècles par des hommes et des femmes de conviction ?"

      Démocraties ? Valeurs ? Convictions ?

      Il n’y a rien ç renier là-dedans. Ce que les états géographiquement européens qui, comme vous le savez très bien sont des oligocraties (1), ont surtout incarné depuis les croisades une forte propension à la colonisation. Ce qui se joue à Gaza aujourd’hui est le dernier spasme des l’empire colonial britannique qui n’a jamais renoncé à son emprise sur les territoires qui lui avaient été attribués quand les états européens se sont partagés les lambeaux de l’empire ottoman qu’ils avaient démantelé en confiant les clés de la boutique à une équipe de franchisés via la déclaration de Balfour, à charge pour eux de bien gérer les intérêts du bailleur et en particulier de ses compagnies pétrolières.

      Le reste est du bavardage.

      Le constat de l’article est juste, mais malheureusement, les positions morales de la conclusion ne correspondent pas à la realpolitik cynique des dirigeants « occidentaux » chargés de veiller au statu quo géopolitique pas les grands lobbies.


      (1) de néologisme me paraît plus significatif que celui d’oligarchie


      • Khermimoun 17 février 22:32

        @S. Lampion, oui, le système dominant, déploie toutes ses forces pour combattre corps et âme un idéal de morale, qui se trouve en réalité aux antipodes de ses principes et de ses objectifs politiques et économiques, et qui signifie pour lui son arrêt de mort.


      • Hieronymus Hieronymus 17 février 15:43

        Vous nous servez là une belle daube

        c’est bien écrit, là dessus rien à dire, mais sur le fond c’est limite enfumage en tout cas une magnifique opération de léthargie collective

        soit vous êtes un agent du système employé à leurrer le public en ignorant les vraies causes des tragédies que nous subissons, soit vous êtes très mal renseigné sur la réalité de ce qui nous entoure et il faudrait sérieusement penser à se dessiller les paupières et « passer la vitesse » en terme de compréhension

        demandez vous un peu ce qu’est l’état profond, on dit plus souvent Deep State

        Qui gouverne, qui décide ? dans ce monde occidental aux si belles « valeurs »


        • L'apostilleur L’apostilleur 17 février 20:25

          @Hieronymus
          « ...Vous nous servez là une belle daube

          c’est bien écrit, là dessus rien à dire, mais sur le fond c’est limite enfumage.. »

          Bien sûr. 

          Les dirigeants israéliens nous l’ont joué comme ça aussi. A partir de vérités indiscutables ont nous glisse des opinions partisanes et/ou fausses, les premières illusionneront les secondes.


        • Panoramix Panoramix 17 février 19:17

          Le terme ’’terre sainte’’ utilisé dans l’article est une appellation chrétienne, les Juifs parlent plutôt de ’’terre promise’’.

          Il est souvent question des ’’chrétiens sionistes’’ qui seraient antisémites (parce qu’ils croient en une conversion des juifs regroupés autour de Jérusalem), or ce mouvement est diffus, mais de manière générale les chrétiens et notamment les protestants imprégnés d’Ancien Testament, considèrent tout à fait naturelle la présence d’un état juif dans le pays de la Bible.

          Le soutien à la politique d’Israël est tout à fait inconditionnel par les Etats Unis, mais il est bien plus critique en Europe et notamment en France.


          • njama njama 17 février 20:51

            @Panoramix
            Les rabbinous ne lisent que les versets qui les arrangent...Les Israélites ont cru être propriétaires alors qu’ils n’étaient que locataires... la Bible n’est pas un acte notarié !
            Il y a déjà longtemps que la « promesse » a été consommée c’est « écrit » !

            SEFARIM (Bible hébraïque) (1 Rois 11- 5 à 13) « Il servit Astarté, la divinité des Sidoniens, et Milkom, l’impure idole des Ammonites. 6 Bref, Salomon fit ce qui déplaît au Seigneur, loin de lui rester fidèle comme avait fait David, son père. 7 En ce temps, Salomon bâtit un haut-lieu pour Khamos, idole de Moab, sur la montagne qui fait face à Jérusalem, et un autre à Moloch, idole des Ammonites. 8 Et ainsi fit-il pour toutes ses femmes étrangères, qui purent brûler de l’encens à leurs dieux et leur offrir des sacrifices. 9 L’Éternel se courrouça contre Salomon, parce que son cœur était devenu infidèle au Seigneur, Dieu d’Israël, qui lui était apparu par deux fois, 10 et lui avait donné ses ordres sur ce point pour l’empêcher de suivre les dieux étrangers ; mais il n’avait pas obéi aux ordres de l’Éternel. 11 Et l’Eternel dit à Salomon : Puisque tu as agi de la sorte, que tu n’as pas respecté mon pacte et les défenses que je t’avais faites, je t’arracherai la royauté et je la donnerai à ton serviteur. 12 Toutefois, pour l’amour de ton père David, je n’accomplirai pas cette menace de ton vivant : c’est de la main de ton fils que je l’arracherai. 13 Je ne lui arracherai cependant pas le royaume entier, je lui laisserai une tribu, en faveur de mon serviteur David et de Jérusalem, ma ville d’élection."


          • njama njama 17 février 20:53

            13 Je ne lui arracherai cependant pas le royaume entier, je lui laisserai une tribu, en faveur de mon serviteur David et de Jérusalem, ma ville d’élection."

            La tribu en question réside depuis des siècles dans le quartier Mea Shearim de Jérusalem en harmonie avec les chrétiens et musulmans palestiniens 

            Torah Judaism @TorahJudaism 9 oct. 2023

            Judaism is Not Zionism !
            Israel is not the state of the Jewish people !
            Israel does not represent the Jews, and does not speak in their name !
            Jews are not responsible for the actions of the State of Israel !
            Anti-Zionism is not Antisemitism.

            https://twitter.com/TorahJudaism/status/1711258885833507129

            Torah Judaism @TorahJudaism 17 nov.2023

            What Zionists cannot tolerate is the friendship between Jews and Muslims.
            Torah Jews were among their fellow Muslims at a rally to protest Israel’s genocide, and Muslims welcomed them very warmly.
            Jews and Muslims are at peace in friendship.
            Muslims are not enemies of Jews.
            #FreePalestine

            https://twitter.com/TorahJudaism/status/1725394869617627235


          • Khermimoun 17 février 22:09

            @Panoramix, effectivement. Et c’est ainsi qu’on légitime l’occupation, qui prend quelque part une dimension « sacrée ».


          • L'apostilleur L’apostilleur 17 février 20:34

            @ l’auteur 

            « ...la France, L’Europe - qui se prétend défenseur des droits de l’Homme - renient leurs valeurs.. »

            La France et l’Europe doivent s’abstenir de s’immiscer entre terroristes et exterminateurs.


            • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 17 février 20:37

              « La Palestine est alors sous domination ottomane et majoritairement musulmane. »

              Non, c’est faux !

              Selon le recensement turc de 1875, les Juifs constituaient déjà la majorité de la population et en 1905 représentaient les deux tiers de ses citoyens.

              L’Encyclopaedia Britannica de 1910 donne le chiffre de Jerusalem de population à 60 000, dont 40 000 Juifs .


              La domination ?

              Les juifs sont sédentaires, les musulmans principalement des bédoins qui vivent dans des maisons en boue.

              Les musulmans pratiquent le commerce dont celui des esclaves. Les terres ne leur appartiennent pas. Le registrre foncier et premier acte officiel a été créé par les turcs qu’en 1858.

              Les terres devienent propriété des riches qui n’habitent pas la Palestine.

              Exemple, les terres de la vallée de Jezreel, vendues aux Juifs par, n’appartenait en 1897 qu’à deux personnes : la partie orientale au sultan turc et la partie occidentale au banquier le plus riche de Syrie, Sursuk « le Grec ».

              57 % des terres de Israel ont été acquises LEGALEMENT, auprès de quelques grands propriétaires terriens arabes, avec les terres acquises auprès du gouvernement, des églises et des sociétés étrangères, le pourcentage s’élèvere à 83%

              Aux locaux les juifs ont acheté selement 17 % du total.

              Les musulmans de Palestine ne possédaienrt pas la Palestine. Il vivaient non déclarés foncier dans des maisons de boue. Ce sont les propriétaires arabes qui les en ont chassés par la vente des terres aux Juifs.


              • njama njama 17 février 21:20

                @Spartacus Lequidam
                Israël n’est rien d’autre qu’une « colonisation de peuplement » voulue par l’Angleterre dès le milieu du XIX°, rien à voir avec l’antisémitisme, avec le roman national sioniste.
                Israël n’est rien d’autre qu’un dominion de l’Angleterre, (des banques anglaises et américaines...) US_UK, une entité coloniale de la même façon que l’Algérie avait été colonisée. Une interprétation plus prosaïque, plus pragmatique, pour expliquer ce colonialisme : 

                L’idée du canal de Suez qui était en germe dans la première moitié du XIX°, Ferdinand de Lesseps... se concrétise entre 1859 et 1869, idée impulsée par le progrès technologique, les premiers bateaux à vapeur, roues a aubes, puis hélices qui vont révolutionner la navigation fluviale et maritime jusque WW2 et permettre l’ouverture de cette Nouvelle Route des Indes et l’essor de la thalassocratie, anglaise, française, néerlandaise,...pour dominer le commerce maritime international.

                Un couloir hautement stratégique était né

                tant pour le commerce international que pour des questions militaires et politiques (empêcher l’émergence d’une grande alliance des pays arabes dans le fil de la Nahda après le démembrement de l’empire ottoman), lequel nécessitait de contrôler la région, de la coloniser pour y mettre son administration. L’ensemble débouchant sur les Accords Sykes-Picot, redécoupage du Moyen-Orient, Palestine mandataire britannique et française... L’histoire actuelle n’en est que le prolongement. Il suffit de voir le soutien indéfectible de l’occident à ce Dominion colonial pour comprendre.

                L’antisémitisme dans tout ça... c’est anachronique et ça vaut pas tripette comme ressorts historiques pour expliquer le genèse de cette « entité » sioniste.


              • Panoramix Panoramix 18 février 09:15

                @Spartacus Lequidam

                ’’Selon le recensement turc de 1875, les Juifs constituaient déjà la majorité de la population’’

                FAUX : voici un tableau de la population en Palestine depuis le dernier quart deu 19è siècle :

                en 1872 les juifs représentaient 4% de la population de Palestine,

                en 1882 : 5%,

                en 1914 : 10%

                en 1931 : 17%

                en 1948 : 33%


              • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 18 février 09:50

                @Panoramix
                Vos sources sont le copié-collé baratin arabe...
                Il n’ya a aucun recensement entre 1875 et 1905.


              • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 18 février 10:04

                @njama
                Les Juifs sous l’empire Ottgoman étaient persécutés et considérés inférieurs comme tous les gens d’autrs religions dans les pays musulmans.

                Les Ottomans après avoir génocidé un demi million d’Arméniens obligeaient les juifs de payer un droit de vivre (la dhimmi) et les Mufti organisaient régulierement des pogroms d’assasinats de juifs.

                En 19219 l’empire Ottoman est démentelé.
                En 1920 le Mufti de Jerusalem organise un nouveau pogrom. Mais cette fois les Anglais s’opposent ! 
                https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89meutes_de_J%C3%A9rusalem_de_1920
                En 1929 les musulmans recommencent, les Anglais a nouveau sont obligés de la protéger.

                Ils nomment Lord Peal pour trouver une solution.
                Ils proposent une séparation des caumunautés les musulmans refusent et font des emeutes.
                Toute la progression Juive c’est faite sur des guerres défensives.

                La raison est simple. Les musulmans sont une secte ou pour être socialement intégré il faut détester tous les autres, qui ne sont pas croaynt en Allah.

                Les juifs représentent le monde civilisé face aux barbares qui croient que tuer un Koffar va leur donner 72 vierges au paradis.


              • Panoramix Panoramix 18 février 10:14

                @Spartacus Lequidam

                reference https://en.wikipedia.org/wiki/Demographic_history_of_Palestine_(region)#Late_Ottoman_period

                The Ottoman census of 1878 indicated the following demographics for the three districts that best approximated what later became Mandatory Palestine

                Muslim citizens 403,795 86–87% Christian citizens 43,659 9% Jewish citizens 15,011 3% Jewish (foreign-born) Est. 5–10,000 1–2%

                (j’espère que la mise en page s’affichera correctement sous agoravox)


              • Panoramix Panoramix 18 février 10:18

                Muslim citizens..............403,795..............86–87%
                Christian citizens...........43,659................9%
                Jewish citizens...............15,011................3%
                Jewish (foreign-born).....Est. 5–10,000...1–2%


              • njama njama 18 février 11:11

                @Spartacus Lequidam
                Voilà que vous nous inventez le suprémacisme des Juifs... ce qui est tout à fait dans la logique sioniste, ethniciste, raciste... on ne vous avait pas attendu pour s’en apercevoir...
                On rappellera que « l’assimilation » tant réclamée aujourd’hui pour les immigrés par certains n’a jamais été le fort des Juifs au long de leur histoire, dans quelques pays où ils se trouvaient... Certes ils ont été fortement ostracisés sous les latitudes et longitudes chrétiennes durant des siècles, ça n’aide pas...le Vatican s’en est amendé récemment.
                La Russie les (descendants des Khazars) avait d’ailleurs plus ou moins confinés dans les « zones de résidence » en raison de leur culture de l’entre-soi, de leur forte endogamie. https://fr.wikipedia.org/wiki/Zone_de_r%C3%A9sidence
                Aujourd’hui ils sont peu nombreux une quinzaine de millions dans le monde, au milieu d’une bonne demi-douzaine de milliards de terriens, pourquoi, parce que nombre d’entre leurs ancêtres s’étaient convertis au fil des siècles au christianisme, puis à l’Islam plus tard.
                Ça leur tourne la tête qu’ils pourraient disparaître, être engloutis, eux porteurs de l’héritage d’Épiphanies... c’est cette idée d’un possible « anéantissement » (imaginaire, sortir de l’Histoire, tomber dans l’oubli...) qui les obsèdent...
                Une israélienne sortie de la secte Avigail Abarbanel explique très bien cela :

                "Pour vous, « assimilation » veut dire aussi anéantissement. Ils nous ont appris cela à l’école. On nous a enseigné que l’assimilation était à rejeter, de la lâcheté, de la trahison de notre peuple. Si des juifs se marient avec des non-juifs dans leurs pays et quand toute trace de judaïté, quelle qu’elle soit, se dilue, vous vous inquiétez. Vous pensez que c’est la fin. Parce qu’il n’y a pas d’individus, seulement le groupe, et quand le groupe va bien alors les individus vont bien. Vous prenez alors toute menace contre le groupe comme une menace personnelle. C’est pourquoi vous criez à l’antisémitisme si rapidement et par réflexe, dès que vous percevez la moindre menace envers votre secte nationaliste."
                https://arretsurinfo.ch/pourquoi-jai-quitte-israel/
                ses autres articles
                https://arretsurinfo.ch/authors/avigail-abarbanel/


              • njama njama 18 février 15:22

                @Spartacus Lequidam 18 février 10:04
                Vous faites diversion avec les arméniens, les pogroms, le mufti de Jérusalem, les 72 vierges du paradis...
                Pourtant je vous avais taillé une réponse « sur mesure » à votre commentaire du 17 février 21:20

                à l’aune de vos penchants affairistes pour vous démontrer l’intérêt de l’Angleterre et des armateurs européens pour coloniser la région, par le biais de l’établissement d’un dominion en Palestine...
                Un intérêt capitaliste ! s’assurer un monopole du commerce international, la domination politique sur la région riche en pétrole...

                Après les gesticulations sur l’antisémitisme de Theodore Herzl qui se fera maquignon des banques européennes en proposant au sultan Abd El Hamid d’acheter la Palestine pour en faire un foyer national pour les Juifs en contrepartie de l’effacement des dettes de l’empire ottoman... et c’était encore un épisode capitaliste... qui a fait plouf ! ce manant s’est fait éconduire, le Sultan fit répondre par la voix de son conseiller syrien qui l’a reçu, Abd el Hamid a dit : « la Palestine est un Waqf, il n’appartient même pas au sultan de la vendre. »
                Il aurait mérité un coup de pied au cul
                Les pogroms, la Shoah, qui cherchent à donner une sorte de légitimité à cette colonisation de peuplement sauvage c’est totalement anachronique pour expliquer ce colonialisme dont la genèse remonte à la fin de la première moitié du XIX° siècle.


              • Jean Keim Jean Keim 20 février 08:29

                @Spartacus Lequidam

                L’idée – car il s’agit bien de cela initialement – d’être propriétaire d’un territoire était sûrement aussi étrangère aux populations nomades du Moyen-Orient qu’elle le fut aux Amérindiens avant l’arrivée des visages pâles.

                « La propriété c’est le vol. » que l’on souscrive ou pas à cette sentence, elle est une phrase inspirée de l’ouvrage ‘’Qu’est-ce que la propriété ? (1840)’’ du philosophe anarchiste français Pierre-Joseph Proudhon ; tout accaparement d’un territoire a été accompagnée ou suivies de violences.

                Ainsi est né le nationalisme, il est une plaie.


              • Claude Courty Claude Courty 22 février 08:24

                @Jean Keim

                Difficile de concevoir l’intérêt de la possession de territoires stériles, et facile au contraire, de la qualifier de vol  !
                Stériles au point que leurs habitants aient naturellement condamnés à l’errance (nomadisme).


              • Jean Keim Jean Keim 29 février 13:49

                @Claude Courty

                Peut-être que le non attachement à un territoire est inséparable du nomadisme.

                Parfois nous pouvons avoir le sentiment que rien ne nous appartient réellement à part peut-être l’instant présent d’être vivant.

                L’accaparement d’un territoire est bien du vol s’il est habité par des autochtones, la civilisation a inventé le titre de propriété, document sûrement étranger à la mentalité des chasseurs-cueilleurs.


              • Khermimoun 29 février 17:36

                @Jean Keim, on peut se demander si le rapport au territoire, à la propriété, n’a pas évolué, des premiers temps de l’humanité jusqu’à nos jours, avec la croissance de la population mondiale et tout ce que cela implique, et la complexité de notre monde, qui impose quelque part de reconcevoir en permanence notre rapport à notre environnement au sens large. Le souci je pense réside dans l’humain, qui aspire à posséder toujours davantage, à dominer sans partage, à vivre pour consommer, à concrétiser une idée du « bonheur » confinée dans la matière, le matériel.


              • Jean Keim Jean Keim 29 février 19:01

                @Khermimoun

                Ce qui structure notre conscience est son contenu qui est le reflet de notre mode de penser ; adopter directemen une explication qui ne peut être qu’une conclusion c’est passer à côté de l’essentiel.


              • L'apostilleur L’apostilleur 17 février 20:57

                @ l’auteur 

                « ..La France soutient politiquement et financièrement l’occupation territoriale que mène l’Etat israélien.. »

                 ????

                France diplomatie : « ..La France est l’amie des Palestiniens et soutient la création d’un État palestinien, vivant dans des frontières sûres et reconnues, en sécurité au côté d’Israël, avec Jérusalem comme capitale de ces deux États... »


                • charclot charclot 17 février 22:50

                  pour ceux qui citent les textes un petit extrait : Romains 11 17 

                  Mais si quelques-unes des branches ont été coupées et si toi, qui étais un olivier sauvage, tu as été greffé parmi les branches restantes et tu es devenu participant de la racine et de la sève de l’olivier...

                  En se basant la dessus ce qui se disent chrétiens ne sont que les juifs de la nouvelle alliance ... et ainsi donc peuvent également revendiquer la terre d’Israël... Vise le bordel du coup !!


                  • Eddie 18 février 05:34

                    Genèse des hébreux.

                    Moïse, Mosé, Moshé, ou Râmosé était le Vizir de Amenhotep III puis de son fils Amenhotep IV (Akhenaton). Akhenaton a régné de -1348 à -1331 av. J.-C, soit 17 ans. Râmosé était le numéro 2 de l’Egypte, donc un personnage très important. Cinq ans après le début de son règne, Amenhotep IV remplace son nom en Akhenaton (Celui qui plait à Aton) et remet en cause le culte des anciens dieux et le fonctionnement du clergé d’Amon. Puis il décide de construite, au milieu de nulle part à 450 km de Thèbes et à 330 km du Caire, El-Amarna, une cité du Soleil. En deux ans le gros oeuvre de cette gigantesque métropole de 9 km de long sur 1 km de large s’élève à l’écart de tout. Les ouvriers n’étaient pas esclaves mais des égyptiens qui ont travaillé durement et dont beaucoup étaient maintenant malades, épuisés, usés. Il faut savoir qu’il n’y a jamais eu d’esclaves en Egypte, les prisonniers de guerre étaient affectés à des travaux domestiques. Les ouvriers responsables de l’édification de El-Amarna de trouvaient parmi le peuple où l’idée de travailler pour le roi relevait de l’honneur, d’autant que les artisans étaient rémunérés. Très rapidement Akhenaton entreprend l’abandon total du culte d’Amon. Les temples ferment un à un et le nom d’Amon est systématiquement effacé des inscriptions. C’est le plus grand bouleversement religieux de toute l’histoire égyptienne. Râmosé (Moïse), garant des traditions millénaires, observe le rejet de la religion de ses ancêtres. Ses prêtres perdent leurs privilèges et le peuple d’El-Amarna, affamé et malade, travaille durement pour édifier la cité solaire. Akhenaton ne reconnaissait plus le culte d’Osiris, le clergé perçut cette situation comme une exclusion. Akhenaton a démantelé l’ordre sacerdotal des prêtres d’Amon de la 18 ème dynastie. L’ancien clergé d’Amon préparait la fuite de la science cachée vers des terres égyptiennes annexées. Il fallait faire très vite et trouver le soutien d’un homme influent : le vizir Râmosé. Leur esprit conservateur les obligea à quitter l’Egypte avec des objets indispensables qu’il ne fallait surtout pas laisser aux mains de la nouvelle religion d’Aton. Ils sont partis en emmenant un coffre contenant de nombreux écrits sacrés appartenant à l’Égypte et de ses pays annexés (Les paroles divines ou Tables de la Loi, divers objets de culte comme le chandelier à sept branches), la majorité venant d’El-Amarna. Deux « chérubins » ailés surmontent l’objet, il s’agit des représentations d’Isis et de Nephtys, les protectrices des grands secrets. Et Un sarcophage contenant le corps d’Osiris, fondement de la religion égyptienne, également surmonté d’Isis et de Nephtys. En emportant dans leur exil le Yuef (corps) d’Osiris, les notables et les prêtres s’assuraient de garder avec eux les pouvoirs d’Osiris et les anciens codes. Les fuyards étaient composés de notables égyptiens, de prêtres égyptiens et d’ouvriers égyptiens malades d’El-Amarna qu’on appelait les Ubru (désastre, maladie). Râmosé étant maître des archives royales et des prêtres Yahouds, il a subtilisé discrètement tous les textes d’El-Amarna qu’il souhaitait, textes égyptiens, mésopotamiens, et même les deux grands mythes akkadiens inscrits sur les tablettes d’argile, donc de même facture que les Tables de Loi de Moïse. Alors que la Palestine était sous juridiction égyptienne et qu’il ne fallait que quelques jours pour s’y rendre, Râmosé devenu Mosé dès son départ vers l’an VII du règne d’Akheneton, a baladé les fuyards pendant plusieurs années dans le désert du Sinaï pour pouvoir ainsi modeler à sa guise son nouveau peuple (Et surtout tuer physiquement tous les réfractaires à sa nouvelle religion) et pouvoir inventer une nouvelle religion à partir de l’ancienne. En effet, à l’époque d’Akhenaton deux grandes routes marchandes traversaient le désert d’Egypte au pays Canaan. Ces pistes connues de tous permettaient un voyage de quelques jours seulement vers le pays Canaan.

                     Donc Râmosé a organisé le vol des différents objets qu’il dissimulera dans deux Arches. Avec cette connaissance que l’on nomme le code de l’Alliance ou les Tables de la Loi, Râmosé a pu fournir aux exilés, épurés de tous les réfractaires ayant été assassinés, leur future doctrine et enseignement. La récupération des divers fragments du Yuef (corps) d’Osiris éparpillés dans les temples connus du seul clergé d’Amon. La tête du dieu Osiris était à Abydos. Avant la conquête du pays Canaan par les futurs hébreux, la Mésopotamie était divisée en citées-Etats farouchement attachées à leur indépendance. Il n’y avait pas d’unité entre les cités. Sous Akhenaton, la Palestine et donc Urushalim (Jérusalem) était sous juridiction égyptienne avec comme seule langue diplomatique l’akkadien. Le chef d’Urushalim (Jérusalem) et les chefs locaux disposaient de scribes compétents capables de lire et écrire de l’akkadien pour communiquer avec l’Egypte. Puis les fuyards, les exilés égyptiens de Râmosé ont conquis le pays Canaan vers -1300 av. J.-C. Et les Ubru sont devenus les hébreux. Plus de 500 ans auparavant, Babylone, une ville de faible importance, deviendra la cité millénaire grâce à l’impulsion du roi Sumuabum (-1895 à – 1881 av. J.-C). Babylone conservera sa suprématie près de 1500 ans, jusqu’à sa défaite contre Cyrus II de Perse en -539 av. J.-C. En -598 av. J.-C le roi Babylonien Nabuchodonosor (-605 av. J.-C à -562 av. J.-C) a conquis Jérusalem et il est reparti avec seulement des otages, sans saccager la ville. Mais les juifs se sont ensuite réarmés et devenaient menaçants, alors en
                    - 587 av. J.-C, soit 11 ans plus tard, les babyloniens sont revenus, ont encore battu les juifs, puis ont saccagé, pillé Jérusalem et déporté cette fois-ci la population pour les punir et empêcher toute nouvelle révolte future. Les juifs ont recouvré leur liberté en l’an -539 av. J.-C lorsque Cyrus II de Perse s’empare de Babylone et, par-là, de tout son empire. Soit 58 ans de déportation à Babylone. Une partie est restée à Babylone où beaucoup se sont bien intégrés. D’autres sont partis à Jérusalem Les babyloniens ont le même passé que les égyptiens. Ce sont des descendants des sumériens qui se sont ensuite séparés en deux clans qui ne s’entendaient plus. Puis avec le temps, ces deux clans se sont divisés en de nombreux autres clans plus ou moins ennemis entre eux. Les anciens hébreux connaissaient donc parfaitement la mythologie égyptienne et mésopotamienne. En sachant que les archives égyptiennes et babyloniennes racontaient la même histoire passée.  L’Ancien Testament a été rédigé ensuite par les ex déportés juifs de Babylone, en compilant les archives amenées par leurs ancêtres égyptiens lors de leur fuite d’Egypte en -1341 av. J.-C et les documents qu’ils ont ramené de Babylone à leur retour en -539 av. J.-C.

                    Ce qui me choque beaucoup est le fait que tous les peuples actuels de ces régions sont des cousins tous issus des sumériens, mais que les diverses religions actuelles, qui ont remplacé toutes les anciennes religions d’alors, ont transformé tous ces cousins en ennemis mortels. Chacun est formellement convaincu que sa religion est la meilleure et l’unique créée par un dieu et que toutes les autres sont des fausses religions adorant un faux dieu.

                    En résumé : Les futurs hébreux étaient des égyptiens qui ont fui l’Egypte à la septième année du règne d’Amenhotep IV pour cause de changement de la religion d’Amon vers la religion d’Aton. Ils ont fui l’Egypte en l’an -1341 av. J-.C précisément pour arriver en Palestine où il y avait déjà des populations. Puis la Palestine a encore été conquise, par la suite, de nombreuses fois par d’autres peuples. Donc le vrai pays des hébreux (seulement 1% des juifs actuels, les 99% autres étant des convertis à la religion juive), descendants des ouvriers UBRU (Malades) par la construction d’El-Amarna, est l’Egypte, pas la Palestine.


                    • Khermimoun 18 février 08:48

                      @Eddie, le souci vient-il des religions ou plutôt de leurs dépositaires, qui, en dévoyant, en détournant les textes et leur interprétation de leur essence première, ont conduit l’humidité au désastre ?


                    • njama njama 18 février 09:07

                      @Eddie

                      les Hébreux (Habirous) n’ont jamais vraiment quitté l’Égypte, puisque la Terre de Canaan était sous la domination égyptienne, et qu’un peu plus au nord était l’empire des Hittites :
                       Carte : la situation géopolitique du Moyen-Orient après les conquêtes hittites de Suppiluliuma Ier, Mursili II et Muwatalli II, vers 1275.

                      Ils se sont simplement éloignés du pouvoir de pharaon dans un royaume vassal voisin ... (cas classique de réfugiés politiques) et ont probablement déserté la ville de Tell el-Armana en passant non pas pas le Mer Rouge, légende absurde car impossible, sauf par bateaux, mais par la Mer des Joncs (ou Mer des Roseaux)

                      Les secrets de l’Exode, l’Origine égyptienne des hébreux
                      de Messod et Roger Sabbah
                      https://www.amazon.fr/Les-Secrets-lExode-lorigine-%C3%A9gyptienne/dp/2865531406

                      Ceci dit peu importe vraiment les détails de l’Exode, la métaphore est belle ... le mosaïsme qui s’éloigne du pouvoir politique de Thèbes ... laissez à César ce qui revient à César dira un autre Juif devenu fort célèbre 


                    • Eddie 18 février 09:12

                      @Khermimoun :

                      Les religions.

                      -D’après le test d’obéissance du psychologue Stanley Milgram, toute population mondiale est constituée de 65 à 67% d’obéissants à n’importe quelles autorités : religions, gouvernements, partis politiques, groupes de personnes... Et entre 23 à 25% de moins obéissants mais qui peuvent également obéir en employant plus de pression. Et seulement environ 10 % de réfractaires à toute autorité. C’est la raison pour laquelle toutes les populations mondiales croient en toutes les religions qui leur ont été imposées, via d’abord leurs parents puis tous les religieux qui prennent ensuite en main rapidement leur endoctrinement religieux.

                      -Mahomet (571-632 apr .J.-C) est le fondateur de l’Islam, donc au 6 -ème siècle après J. -C. Si on retranche 6 siècles à notre époque actuelle cela fait environ 1400 ans, soit vers la fin de l’époque du Moyen Âge (476 à 1492 apr. J -c). Situation de l’Eglise catholique au Moyen Âge : les chrétiens au Moyen Âge avaient un sentiment de supériorité et des dogmes despotiques et aliénants. Les prêtres : des inquisiteurs fous de Dieu et de la bonne parole qu’il fallait imposer à tous les peuples conquis par la contrainte extrême, les armes..., et bien sûr obligation formelle pour ces peuples conquis de renier toutes leurs croyances ancestrales (Peuples des Amériques, d’Afrique, d’Asie...). Avec la création de l’Islam 600 ans après la chrétienté, de nos jours beaucoup d’imams musulmans sont au même niveau que les prêtres chrétiens moyenâgeux, d’où conflits actuels dans tous les pays chrétiens à fortes populations immigrées musulmanes.

                      -La création du livre Saint chrétien « Le nouveau Testament » a été imposée par Constantin (280-337 apr. J.-C), l’empereur des Romains qui deviendra le premier empereur romain chrétien (https://le-livre.org/2014/09/15/est-ce-que-constantin-a-corrompu-levangile-et-la-bible/?gclid=Cj0KCQjwjOrtBRCcARIsAEq4rW6T_jX3qJZeLAcMQ3VmudGJbQPa26Hm-O-fzf7WXF1xR-QHckgJLIIaAioFEALw_wcB). Le but des Romains était d’établir une unité de croyance afin de sauver le restant de leur empire. Il existait plus de quatre-vingts évangiles à l’époque, dont les évangiles gnostiques qui retraçaient très fidèlement l’histoire passée sans rien occulter, même l’apparence reptilienne des Dieux y était décrite. Mais, lors du concile œcuménique de Nicée (Turquie) en 325 apr. J.-C, seulement quatre évangiles, sans intérêts majeurs, ont été retenus : évangiles de Marc, Matthieu, Luc et Jean. Tous les autres évangiles, qui étaient très importantes pour connaître notre véritable Histoire passée, ont été tout simplement écartés et appelés évangiles apocryphes.

                      -Le dogme de la virginité de Marie a été proclamé en 431 apr. J.-C lors du concile d’Ephèse, les pères conciliaires ayant cédé à la piété populaire (https://croire.la-croix.com/Les-formations-Croire.com/Histoire-de-l-Eglise/Petite-histoire-des-grands-conciles/Le-concile-d-Ephese/Le-concile-d-Ephese).

                      - Les trois religions, juive, chrétienne, musulmane, ont remplacé les anciennes religions axées sur le culte d’Osiris/Joseph, époux d’Isis/Sé’et/Marie, parents d’Horus (Yshu, Yeshoua, Jésus, Lucifer...). Tous les Livres-Saints de ces trois religions ont été créés à partir de compilations d’anciens documents provenant des anciennes religions. Des centaines de milliers de tablettes sumériennes, akkadiennes retrouvées retracent la vraie histoire passée d’environ trois cent mille ans avant les créations de ces trois nouvelles religions. De nombreux auteurs, tels que Pierre Jovanovic, Anton Parks et bien d’autres, ont écrit des livres d’après la traduction de ces tablettes en argile bien antérieures à nos religions actuelles. Le résultat est que les compilateurs des divers Livres Saints de nos religions n’ont absolument pas traduit convenablement les anciens documents ayant servi à créer leurs Livres Saints. Souvent leurs traductions ont même inversé le sens premier, comme Enki qui a transmis aux femmes (qui éduquent les enfants) les secrets de la métallurgie pour fabriquer des outils, du tissage pour faire des vêtements et qui est devenu « le serpent tentateur », lui qui a aidé les esclaves humains en se mettant à dos tout son clan qui ne voulait surtout pas que les esclaves humains acquièrent les secrets de la métallurgie qui ouvrent la porte au début de la civilisation ! En plus toutes ces nouvelles religions semblent s’être entendues pour cacher la vraie histoire de l’Humanité et aussi d’accabler les femmes, par exemple du péché originel qui n’a jamais existé.

                      L’auteur Anton Parks a fait des recherches extrêmement poussées sur l’histoire de l’Humanité qui est complètement cachée par toutes les religions. Je mets les titres de ses livres qui dévoilent tout, sans rien censurer.

                      - Eden.

                      - La dernière Marche des Dieux.

                      - Le Testament de la Vierge.

                      - Corpus Deae (Les découvertes des Templiers en Palestine).

                      - Le Chaos des Origines (Différences entre les écrits des tablettes sumériennes et les livres Saints).


                    • Eric F Eric F 18 février 09:44

                      @Eddie

                      Les chiffres que vous indiquez sur le pourcentage de ’’suivistes’’, de ’’modérément critiques’’ et de ’’réfractaires systématiques’’ sont très intéressants, et se rapportent aux religions ou idéologie dominante dans chaque société, et aussi à la relation au pouvoir politique (on l’a vu lors de la crise covid).

                      -----

                      ’’les Livres-Saints de ces trois religions ont été créés à partir de compilations d’anciens documents provenant des anciennes religions’’


                      C’est en effet la base de départ, sur laquelle se sont greffés des éléments spécifiques (saga nationale, enseignement de prophètes..). Les théologiens de chaque religion ont ensuite peu à peu façonné le dogme de manière parfois assez éloignée du texte fondateur (ésotérisme ou au contraire rationalisme, adaptation à la philosophie de l’époque)

                      ’’

                      Mahomet .. est le fondateur de l’Islam .. au 6 -ème siècle après J. -C.

                      Si on retranche 6 siècles à notre époque actuelle, cela fait environ 1400 ans, soit vers la fin de l’époque du Moyen Âge .. Situation de l’Eglise catholique au Moyen Âge :....’’

                      La question n’est pas l’ancienneté d’une religion, mais l’état de développement de la société/civilisation à chaque époque, et la position de la religion par rapport à cette société. On ne peut donc pas faire de parallèle entre le christianisme du moyen âge avec l’islam d’aujourd’hui.

                      Donc l’islam d’aujourd’hui, comme le judaisme d’aujourd’hui et le christianisme d’aujourd’hui, peu importe leur ancienneté relative, sont à rapporter à l’état de la science (par exemple la création en quelques jours n’est plus défendable), à l’état de progrès philosophique et humanisme (égalité de valeur entre hommes et femmes, de tout peuple).


                    • L'apostilleur L’apostilleur 18 février 09:49

                      @Eddie
                      « ..Une partie est restée à Babylone où beaucoup se sont bien intégrés... »

                      Avec des limites.. les hebreux étaient en conflit à propos des mariages qu’ils refusaient avec les babyloniens.


                    • L'apostilleur L’apostilleur 18 février 09:58

                      @Eddie
                      « ..Les anciens hébreux connaissaient donc parfaitement la mythologie égyptienne.. »
                       Oui voir les juifs d’Eléphantine qui sont restés longtemps polythéistes unissant les dieux « Anat-Bethel (divinité égyptienne) et Ashim-Bethel  (fils de Yahweh et d’Anat) »
                       

                      https://onenpensequoi.over-blog.com/2021/09/des-israelites-polytheistes-a-elephantine-impregnes-de-la-culture-egyptienne.html


                    • Eddie 18 février 10:22

                      @Eric F

                      Concernant « l’état de développement de la société/civilisation à chaque époque) » : vous semblez oublier que la religion musulmane a carrément « gelé » toute avancée civilisationnelle pendant 1400 ans ! La plupart des pays musulmans étaient, il y a peu, au même niveau qu’en l’an 600 !!!


                    • Eric F Eric F 18 février 10:39

                      @Eddie
                      Eh bien on est donc d’accord que ce n’est pas l’ancienneté d’une religion qui importe, mais de savoir comment elle a évolué au fil du temps.
                      L’Islam a connu une période dite ’’d’âge d’or’’ (entre 8è et 13è siècle), comportant certains théologiens éclairés, puis de gel idéologique, et actuellement on observe un courant de régression intégriste, même au Maghreb ou en Turquie, plus éclairés dans les années 70/80.


                    • Eddie 18 février 10:59

                      Mensonge universel sur Lucifer, qu’aucun religieux n’ose rectifier, ni seulement évoquer.

                      Genèse de Jésus et Lucifer.

                      Lucifer n’est pas présent dans aucun texte ancien, contrairement à Satan bien visible dans les premières versions des Bibles grecques (Septantes) et hébraïques. Lucifer se retrouve dans de rare passage de la Bible seulement à partir de la traduction de la Vulgate, la version latine de la Bible produite en 382 à 384 apr. J.-C par Jérôme de Stridon, plus connu sous le nom de Saint Jérôme. Alors que ce sont deux personnages différents, c’est lui qui a transformé Lucifer en Satan dans son commentaire sur Ysaïe. Lucifer est donc apparu dans les traditions chrétiennes seulement au Moyen Âge. Lucifer vient du latin Lux (lumière) et Ferre (porter), traduit généralement par « Porteur de lumière ». En grec : Phosphoros, Phos (lumière) et Phero (porter). A l’origine, les Romains employaient le mot Lucifer pour désigner ‘L’Étoile du Matin », à savoir la planète Vénus. Tout le monde s’accorde pour dire que Saint-Jérôme a introduit le mot Lucifer dans sa version latine en traduisant le mot hébreu « Heylel » généralement interprété en « Le brillant » et « L’Etoile du Matin ». Le mot Heylel n’est pas du tout de racine hébraïque mais purement akkadien, que l’on retrouve également dans le babylonien. Donc c’est une des influences survenues lors des 58 ans de captivités des juifs à Babylone. Les akkadiens, les Assyriens, les babyloniens, les égyptiens et bien d’autres peuples descendent des sumériens. Les significations des différentes racines du mot Heylel sont : briller, être joyeux, dieu suprême, être pur, libre, propre, saint, pur, clair, noble, être haut, au-dessus, en haut… Toutes ces caractéristiques répondent au portrait-robot d’Horus (Bel-Marduk). Heru, Horus, Yshu (l’oint), le Mesi (« fait à la ressemblance de » son père Osiris, Yuef tué par Seth). En Egypte, Meri (« la bien-aimée ») Isis a créé le prodige de l’enfantement sans père, Osiris, Yuef ayant été tué par Seth (Satan). Osiris a subi, après sa mort, le rite royal et hermétique du KERESIT, KRST (funérailles du roi, mise en terre), qui a accordé la capacité à Isis de procréer le Mesi (fait à la ressemblance de) dénommé Heru, Horus. Il est intéressant de savoir que : Heru, Horus, le Porteur de Lumière (Lucifer), se lança dans un combat sans merci contre l’assassin de son père Osiris (Yuef), le dénommé Seth (Satan). Osiris a été assassiné, près de son temple aquatique à Abydos, par Seth (Satan) et 71 complices lors d’une attaque surprise rendue possible par l’intervention de 3 traîtres présents au sein de sa garde rapprochée qui ont ouvert la porte du domaine, comprenant deux demeures royales, entouré de hautes murailles. Dans la littérature égyptienne ce meurtre est attribué à Seth (Satan) et dans la Bible ce meurtre est attribué au clergé hébreu qui n’existera qu’environ trois mille ans plus tard !!! Lors de ce combat contre Seth (Satan), Horus (Lucifer) a accidentellement décapité sa mère Isis vers -4000 av. J.-C. Seth était le grand Sàtam (administrateur territorial en sumérien) de la plaine mésopotamienne. Des millénaires plus tard, dans l’élaboration de la Bible, Osiris (Yuef) est devenu Joseph, Isis la Meri (la bien-aimée) est devenue Marie et Heru, Horus, Lucifer, Yshu, le Mesi, est devenu Jésus. Le mot grec Christos et le mot latin Messias veulent dire « oint ». Le mot égyptien Mesi signifie « fait à la ressemblance de », « le fils qui émerge », et également « le fils de l’huile ou du Chrême », c’est-à-dire l’ » oint » que l’on retrouve dans Christos et Messias. Le nom Jésus-Christ vient de Yshu-KRST « l’oint mis en terre ».



                    • Eddie 18 février 12:05

                      @Claude Courty :

                      Je suis un éternel chercheur de Vérités, j’ai lu beaucoup d’ouvrages intéressants depuis des décennies, et j’ai quand même réussi à trouver des informations importantes et que je déconseille de lire à toute personne se complaisant dans les dogmes officiels. La lecture, entre autres, des livres de Patrick Drouot, de Mikaël Newton et de Linda Bachman, qui ont pratiqué des milliers de régressions dans le passé, et même dans le futur, pendant trente à quarante ans de carrière, m’ont donné à apprendre les information ci-après. Toutes les religions, les sectes…sont des inventions humaines. Pour la Terre, 97 à 98% des âmes terrestres ont été créées par la Source. La Source ressemble à un gigantesque nuage cotonneux très lumineux et intelligent. Toutes les âmes sont en permanences reliées à la Source. Dans l’Au-delà, tout tourne autour de la Source, qui est aidée par des âmes très anciennes qu’on appelle les Anciens, les Sages, ou les Aînés. Il n’y a AUCUNE religion là-haut. Depuis très longtemps, s’incarnent également sur Terre 2 à 3 % d’âmes InterPlanétaires, ou âme I.P. Ce sont des âmes très évoluées, dont l’évolution s’est faite sur d’autres planètes, d’autres galaxies, d’autres mondes. D’après ma compréhension, ces âmes, qui appartiennent à des dimensions plus élevées, et qui n’ont pas de corps physique, s’incarnent dans un corps solide sur Terre pour aider à l’évolution. Mais ces âmes ont beaucoup de difficultés à vivre dans un corps non éthéré. De plus elles communiquent par télépathie. Les personnes ayant une âme interplanétaire ont le profil suivant : introverties, mal à l’aise en présence de trop de personnes, horreur de la compétition, parfois des difficultés à s’exprimer, très légèrement autiste, bienveillante, ont un don particulier, semble indifférent à la Terre… Ces âmes viennent d’un plan interplanétaire, donc créées par d’autres Sources ! Il me reste à découvrir l’organigramme des multitudes de Sources, sachant qu’il y a des milliard de planètes habitées rien que dans notre galaxie, et il y a des milliards de galaxie seulement dans notre monde !


                    • Eddie 18 février 12:39

                      @Eric F

                      À sa création en 2003 je me suis abonné à la revue « Templarium », qui est ensuite devenue « Médiéviste ». J’y avais lu une recherche détaillée sur les raisons de la décadence culturelle des musulmans. Il faudrait que je ressorte des cartons ces revues car de nombreux articles étaient très bien documentés.
                      Pour mémoire, il me semble qu’à un moment donné de l’histoire, plusieurs califes successifs ont ordonné de détruire, de brûler tous les livres, car tout ce qu’un musulman doit savoir se trouve dans le coran. Tous se sont exécutés et tous les savoirs extraordinaires, sublimes des anciennes civilisations ont été détruits, sauf la bibliothèque personnelle du gouverneur musulman de Cordoue, en Espagne. Ce très lettré musulman n’a pas brûlé sa bibliothèque très fournie, malgré plusieurs injonctions lui étant parvenues d’Afrique. À l’époque, avant la Reconquista espagnole, de nombreux savants chrétiens européens venaient consulter les livres de sa bibliothèque. Puis, lorsque que les musulmans ont été chassés d’Espagne, sa bibliothèque de Cordoue a été saisie par l’église de Rome, et les connaissances contenues dans ces livres ont permis l’époque dite de Renaissance.


                    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 18 février 12:52

                      @Eddie
                       
                       ’’. Il n’y a AUCUNE religion là-haut. ’’
                        >
                       là-haut ?
                       
                      Personne ne vous a informé que la Terre n’est pas plate mais sphérique, et qu’elle tourne sur elle-même ?


                    • L'apostilleur L’apostilleur 18 février 13:55

                      @Eddie

                      « ..la religion musulmane a carrément « gelé » toute avancée civilisationnelle pendant 1400 ans !.. »

                       

                      Cet avis est partagé par des intellectuels arabes...

                       AL-MAGHUT : « Cela fait 1 400 ans que nous maudissons les juifs et les chrétiens »

                      https://youtu.be/TIllTnnC1Zs?si=oroNbQTuihUCOgAf


                    • Claude Courty Claude Courty 18 février 14:26

                      Un ésotérisme parmi tant d’autres, ce qui ne devrait convenir à aucun « chercheur de Vérité », l’ésotérisme en étant par définition le contraire.

                      Si toutefois vous en êtes néanmoins un, 

                      je vous invite cordialement à suivre mes liens avant d’en reparler, le cas échéant.


                    • Eddie 18 février 15:19

                      @Francis, agnotologue

                      Je vous sens faussement sceptique !

                      Plus sérieusement, pour comprendre le terme là-haut, il suffit de lire les livres de personnes spécialisées dans la régression tels que le Docteur Patrick Drouot (Nous sommes tous immortels, Mémoires d’un voyageur du temps...), le docteur Mickaël Newton (Souvenirs de l’Au-Delà, Journées dans l’Au-Delà...), Colonel Albert de Rochas d’Aiglun (Les vies successives), le docteur Linda Backman (Âmes descendues sur Terre) et d’autres, pour connaître les récits d’âmes ayant vécu sur Terre ou dans d’autres mondes. La Technique pour les régressions est de nos jours parfaitement connue et maintenant très employée dans tous les pays. En bref il faut hypnotiser le patient. Puis, en faisant varier la longueur d’onde du cerveau, venir trouver les informations des vies passées là où elles sont stockées : dans l’inconscient et dans le sur conscient. Dans l’inconscient on trouve la présente vie et quelques vies récentes. Dans le sur conscient se trouve les vies plus lointaines à très lointaines.

                      Le livre du docteur Linda Backman.

                      Basée sur des données provenant de plus de 10.000 dossiers de régressions par hypnose dans les vies passées de ses patients, le Dr Linda Backman montre dans ce livre que si certains d’entre nous sont bien des âmes « terrestres », d’autres en revanche sont des âmes « interplanétaires ». Cela veut dire que ces personnes ont vécu dans d’autres mondes, voire dans d’autres galaxies dans leur vie passée.

                      L’auteur montre clairement que la mort n’existe pas, parce que notre âme, à sa création, est littéralement programmée pour suivre un cycle d’incarnations constantes afin de progresser « par sauts », autrement dit « de vie en vie » quel que soit le monde d’accueil.

                      Mais le plus stupéfiant avec le travail exemplaire du Dr Backman est qu’elle nous donne des informations hallucinantes sur la vie dans certains de ces autres mondes, qu’ils soient connus ou non de notre galaxie.


                    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 18 février 15:45

                      @Claude Courty
                       
                       ’’Un ésotérisme parmi tant d’autres, ce qui ne devrait convenir à aucun « chercheur de Vérité », l’ésotérisme en étant par définition le contraire.’’
                      >
                       L’ésotérisme est le contraire de la transparence, la limpidité.


                    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 18 février 16:11

                      @Eddie
                       
                       ’’Nous sommes tous immortels’’
                      >
                       Nous, càd la somme des éléments qui nous constituent, ou bien ces éléments ?
                       
                       Pour la première réponse je suis d’accord. Pour la seconde je ne suis pas faussement sceptique : je suis authentiquement sceptique . Cf. ma citation de Marc Aurèle sous un autre de vos commentaires.


                    • Eric F Eric F 18 février 16:59

                      @Eddie

                      ’’Toutes les religions, les sectes…sont des inventions humaines’’

                      Oui, religions, sectes, et toute croyance ésotérique

                      ’’des livres de Patrick Drouot, de Mikaël Newton et de Linda Bachman, qui ont pratiqué des milliers de régressions dans le passé, et même dans le futur’’

                      Extrapolation mystique !

                      ’’...Toutes les âmes sont en permanences reliées à la Source...Depuis très longtemps, s’incarnent également sur Terre 2 à 3 % d’âmes InterPlanétaires...’’

                      Voilà bien un exemple d’’invention humaine’’ fantasmagorique

                      ’’Il me reste à découvrir l’organigramme des multitudes de Sources’’

                      Vous voilà donc devenu ’’inventeur de croyance’’.

                      ou alors vous ironisez au second degré


                    • Claude Courty Claude Courty 18 février 18:57

                      @Francis, agnotologue

                      « Synonymes d’ésotérique : abscons, cabalistique, énigmatique, hermétique, inaccessible, incompréhensible, insondable, mystérieux, obscur. – Littéraire : abstrus, amphigourique, opaque, sibyllin. »


                    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 18 février 19:16

                      @Claude Courty
                       
                       ’ésotérique’ est un attribut relatif à la formulation du message, de l’information émise. De même pour ’transparent’. L’attribut ’vrai’ se rapporte au fond.
                      Un écrit peut être hermétique, une communication amphigourique, ... si on ne comprend pas le message on ne peut pas dire si c’est une vérité, ou un mensonge, ou une erreur.


                    • Jean Keim Jean Keim 1er mars 08:11

                      @Eric F

                      Toute civilisation a emprunté des savoirs venant du passé, les tous premiers hommes (hominines ?) que l’histoire ne connaît pas mais imagine, ont probablement commencé à apprendre en observant la nature, au départ il y a fort à parier que le penser était essentiellement tourné vers le concret, les idées religieuses ne sont venues que bien après, les hommes-médecines (les chamans ou apparentés) qui n’étaient pas encore des sorciers, ont également tiré leurs savoirs de l’observation de la nature, par exemple des chimpanzés qui mangeaient une plante particulière ; inexorablement l’ego a commencé à se structurer, le ver était dans la pomme.

                      Ne pas reconnaître que nous avons un héritage commun, dont nous sommes à la fois redevables et victimes, est cause de bien de violences du genre raciste comme se croire un peuple élus, ou autre choses.

                      Bien peu de gens prennent la mesure que peut avoir dans une existence humaine notre mode de penser, autrement dit notre égo, le résultat est catastrophique, nous en vivons je crois l’acmé.


                    • Jean Keim Jean Keim 2 mars 19:04

                      Est ésotérique ce qui est caché aux vulgaires.

                      D’aucuns comme certains des gnostiques ou des francs-maçons pensent (c’est le terme si convient) que la connaissance est réservée à une élite, c’est encore et toujours le jeu de la pensée qui est en action.


                    • zygzornifle zygzornifle 18 février 09:05

                      Ha je croyais que la terre sainte c’était le Panthéon .....


                      • Eric F Eric F 18 février 09:52

                        @zygzornifle
                        le Panthéon est le temple de tous les dieux ; faute de dieux, on y place désormais des héros réels ou présumés


                      • charclot charclot 18 février 21:57

                        @zygzornifle
                        ben y’a un accro au panthéon... 


                      • njama njama 18 février 09:49

                        Si l’on prend les sionistes juifs et chrétiens au mot, la (soi-disant) Promesse de Dieu à Abraham (Alliance en fait dans le Texte...) Genèse 15 /18 est :

                        En ce jour-là, l’Éternel fit alliance avec Abram, et dit : Je donne ce pays à ta postérité, depuis le fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, au fleuve d’Euphrate,...

                        mais la suite est : Gn 15/19 — 21 : le pays des Kéniens, des Keniziens, des Kadmoniens, des Héthiens, des Phéréziens, des Rephaïm, des Amoréens, des Cananéens, des Guirgasiens et des Jébusiens.

                        Une fois encore les rabbinous ne lisent que ce qui les arrangent ! Ce qui signifie très clairement que ces proto-hébreux ou proto-israélites en germe qui viendront de Ur (en Akkad) devront cohabiter avec tous ceux-là ! ce qui, en observant la Loi, et une spiritualité pacifiste devait leur assurer protection divine, comme de prospérer sur tous les plans.

                        En fait cette Alliance s’est réalisée, elle est consommée, puisque cette souche abrahamique, monothéiste qui allait mettre fin aux polythéismes, s’est entée (greffée) au fil des siècles du fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, au fleuve d’Euphrate...

                        souche, parce qu’elle a engendrée le christianisme, puis l’Islam dont le Coran atteste cette filiation et l’Unicité de Dieu
                        Il y avait jusqu’il y a peu, les années 50, d’importantes communautés juives au Liban, en Syrie, en Irak, en Égypte, en Iran... sauf que les récents délires sionistes ont cherché en commettant des attentats terroristes à les forcer à s’exiler de ces pays dans lesquels ils vivaient depuis des siècles pour les faire venir en Palestine, retourner en Canaan, petite région... loin d’être à l’échelle du Plan Divin "depuis le fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, au fleuve d’Euphrate,..."


                        • njama njama 18 février 10:32

                          Une alliance c’est un contrat, un engagement, entre deux parties (pareillement que pour les Traités entre États, internationaux), et, dans la mesure où l’une des deux parties ne respecte pas les termes de l’alliance, celle-ci devient caduque...

                          Dans le cas de figure, on imagine mal Dieu parjure de son Alliance qu’il avait faite avec Abram... qui allait devenir Son Messager (râsul) et Prophète (nabî).

                          C’est donc aux Juifs sionistes plus particulièrement de s’amender, d’être pénitents de leurs égarements dans leurs tribulations millénaires... s’ils veulent ardemment rétablir cette Alliance en souffrance de sa réalisation...

                          L’idée de faire de la Palestine / Canaan le pays du peuple juif (métaphore de la tribu d’Abraham, comme on dit le peuple chrétien, ou la Oumma) c’est tellement trop matérialiste, ça n’a rien de spirituel, de conquérir, de spolier, de coloniser par la force, par les armes... ce sont des mauvaises manières pour faire de la terre un paradis, restaurer Eden...

                          L’idée d’exercer une domination juive  depuis le fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, au fleuve d’Euphrate,...

                          est aussi une absurdité des mondialistes, du suprémacisme des blancs, c’est la grenouille qui veut se faire plus grosse que la bœuf

                          Dieu est Miséricordieux, certes, chaque prière musulmane le rappelle, encore faut-il mériter sa Miséricorde dont personne ne peut en préjuger...


                          • Khermimoun 18 février 11:15

                            @njama, 100% d’accord !


                          • njama njama 18 février 12:42

                            @Khermimoun
                            Merci pour votre appréciation...
                            En fait le projet sioniste va complétement à l’inverse « d’un déploiement » spirituel monothéiste au milieu de nations idolâtres qui s’était fait au fil des siècles au travers de la religion des hébreux, devenus israélites puis juifs, du christianisme par la suite, et de l’Islam...
                            « Je te ferai devenir une grande nation...  » Genèse 12/2... Bible Sefarim
                            verset d’où découle les interprétation rabbiniques de « peuple élu », qui sonne comme un droit d’aînesse, fierté égotique ?
                            La suite du verset « et par toi seront heureuses toutes les races de la terre. »
                            Là on peut dire que c’est raté ! enfin pour l’instant... on en est encore bien loin
                            Pour un peuple qui se devait d’être exemplaire au milieu de peuples matérialistes, superstitieux, idoles de bois..., le sionisme n’apporte pas de bonheur dans la région !
                            Les Juifs seraient-ils devenus nombrilistes ?

                            jaloux d’un prestige de cette élection (qu’ils se sont inventée), d’avoir été choisis (interprétation tardive) au travers d’un seul homme

                            en mal de descendance... pour les guider dans leurs premiers pas.
                            Le sens à l’époque de cette dimension future universelle ne pouvait que leur échapper, un peu comme on ne voit que les étoiles sous nos yeux, juste un bout de la voie lactée, ou la mer, qu’un seul bout de l’océan.


                          • Khermimoun 18 février 18:04

                            @njama
                            De rien.
                            Toute ideologie ou spiritualité sectaires n’apportent effectivement rien de bon sur terre. 
                            Le sentiment de supériorité, l’ethnocentrisme, se trouvent à la racine fu mal. Ils s’inscrivent, comme le colonialisme (fondé notamment sur ces pathologies), dans le même registre du mépris de l’autre et de l’altérité.


                          • Claude Courty Claude Courty 18 février 11:25

                            Concernant la guerre en Palestine, le Hamas et ceux qui le soutiennent doivent comprendre que les Gazaouis dont ils se sont fait des otages ne peuvent leur être utiles que vivants, quand pour Israël c’est leurs vies contre la sienne.

                            Quant au reste, le mal provient essentiellement de la conception erronée, voire négationiste, qu’à l’humanité de sa propre condition, telle que la met en évidence son étude structurelle et la politique surnataliste de tous les États, répondant à des nécessités économiques qui ignore que la prolifération humaine fournit davantage de chair à Canon et à misère, que de chair à câlins.

                            Pourquoi la pyramide sociale

                            https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2023/07/de-la-tour-de-babel-la-pyramide-sociale.html

                            Du binôme économie-population

                            https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/01/du-binome-economie-population.html

                            Schéma sans commentaire

                            https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2015/03/schema-sans-commentaire.html

                            Le syndrome de l’autruche

                            https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html


                            Si ces liens sont inactifs, effectuer un copier-coller dans votre navigateur préféré.


                            • Eric F Eric F 18 février 17:08

                              @Claude Courty

                              ’’la prolifération humaine fournit davantage de chair à Canon et à misère, que de chair à câlins’’


                              Belle formule !

                            • Ilan 19 février 15:32

                              Le Hamas a annoncé à Reuters 6,000 combattants tués sur 28,000 pertes au total, soit entre 3 et 4 civils pour un combattant.

                              Même d’après leurs chiffres, il s’agit d’une réponse proportionnée et bien en dessous des 9 civils pour un combattant en moyenne dans les conflits.

                                

                              Israël estime au moins 10,000 combattants tués, ainsi qu’un grand nombre arrêtés dont les informations aident à la progression.

                              Une nouvelle donnée qui va à l’encontre de l’accusation de génocide.


                              • njama njama 19 février 15:50

                                @Ilan
                                mais oui mais c’est bien sûr ! le Hamas aurait envoyé un mail, un sms ? à Reuters
                                Dans la notion de génocide il y a aussi le critère d’épuration ethnique, qui n’a pas besoin d’âtre total, il peut être partiel comme pour les Juifs déportés dans les camps, qui est, a été, une composante de tous les colonialismes dans l’histoire.

                                Or Israël est le produit d’une intention coloniale de l’Angleterre documentée vers le milieu du XIX° siècle, Herzl, l’antisémitisme c’est le roman national


                              • Ilan 19 février 16:27

                                Ce ratio de 3,8 civils morts pour un combattant tué est faible quand on le compare aux chiffres des conflits dans le monde.

                                En 2022, l’ONU estimait qu’en MOYENNE, il y a 9 victimes civiles pour un combattant tué dans les conflits internationaux.

                                Ninety Per Cent of War-Time Casualties Are Civilians, Speakers Stress, Pressing Security Council to Fulfil Responsibility, Protect Innocent People in Conflicts | Meetings Coverage and Press Releases

                                 

                                En quoi cette comptabilité macabre est importante ? Elle démontre qu’Israël ne vise que le Hamas et tente de préserver les vies civiles par tous les moyens. Elle démontre a fortiori le grotesque de l’accusation génocidaire, pure diffamation


                              • Samy Levrai Samy Levrai 19 février 19:03

                                @Ilan
                                Ton chiffre de 6000 combattants du Hamas est risible et doit prendre aussi en compte les soignants des hôpitaux et les professeurs d’écoles bombardés... comme d’habitude chiffre a diviser au moins par 10...
                                Si on prend l’opération militaire spéciale d’Ukraine sur laquelle je t’ai vu tant baver, nous aurions 500 000 morts militaires et 10 000 civils, que penses tu du ratio ? La Russie bombarde les civils ?
                                quelles sont donc les guerres qui auraient ciblés en priorité les civils ? ne me dis pas que ce sont les guerres américaines !


                              • Jean Keim Jean Keim 20 février 08:42

                                Toute guerre prend sa source dans un mode de penser, tout le reste notamment les considérations géopolitiques viennent après comme une justification.

                                Le racisme et son complice le nationalisme ne sont pas innés ; un père demande à son gamin si dans son école il y a des arabes, des noirs, des chinois... et celui-ci lui répond : « Ben non ! il n’y a que des enfants. »


                                • Khermimoun 20 février 12:34

                                  @Jean Keim, tout à fait. Ce mode de pensée conçoit la guerre comme le garant d’un maintien du système en place, de la « stabilité » sur terre. L’ordre mondial qui a imposé la « force de dissuasion » comme garant de l’équilibre d’un modèle basé en réalité sur la loi du plus fort, sur une course sans fin à l’armement, au potentiel militaire le plus destructeur. 

                                  Le racisme naît effectivement de la bêtise humaine. On éduque les enfants, dès le plus jeune âge, à considérer l’autre comme quelqu’un de différent, d’étranger, d’incompatible avec son environnement, voire de dangereux ou de moins "pur’ que soi. Là naissent les haines et le rejet au sein de la société.


                                • Khermimoun 20 février 12:38

                                  *L’ordre mondial a imposé 


                                  • placide21 20 février 20:45

                                     Dans leur délire ces gens sont hermétiques a toute forme de compromis , la diplomatie leur est étrangère, ils ne peuvent que cracher des invectives appelant à la soumission ,ils n’ont qu’un objectif  : La domination , seul la force peut en venir à bout, un exemple : https://youtu.be/B130-kTFlyQ


                                    • Khermimoun 21 février 15:51

                                      @placide21, le système en place lutte pour sa survie. Deux modèles aux antipodes se présentent à l’humanité : le modèle dominant, présent, qui n’a pour langage que la force et la destruction, et un modèle à visage humain, dont on peut entrevoir les contours, à travers tous ceux qui dénoncent, par la parole et par les actes, l’injustice et la barbarie devenues normes dans les quatre coins du monde.



                                      • placide21 21 février 16:24

                                        Les Nazis faisaient pareil avec leurs ancêtres, nul n’est à l’abri de la barbarie : https://twitter.com/i/status/1741059812517880083 


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