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Accueil du site > Tribune Libre > Tintin : Les dents de la mer-ique

Tintin : Les dents de la mer-ique

Le rouleau compresseur hollywoodien a allègrement franchi nos frontières culturelles afin de niveler encore un peu plus les cervelles françaises avec une version 3D commerciale de “Tintin”.

Revu, léché, lissé, hight-techisé et surtout boosté à la dynamite made in US, bref consciencieusement américanisé par Spielberg (professionnel de la récupération mercantile des mythes contribuant à l’abrutissement mondial), ce TINTIN-là, comme tout ce qui sort de l’industrie cinématographique yankee, n’échappe pas à sa mission hégémonique : transformer le monde (idolâtre d’images merveilleuses) en vassal de l’Amérique allaitée au coca-cola.
 
Les gogos par millions vont encore se laisser berner par ces spielbergueries qu’on leur présente comme le banquet de mariage -supposé heureux- de la lourde, indigeste, vulgaire Hollywood avec la fine, élégante, spirituelle Belgique.
 
Les esprits faibles ferrés depuis leur naissance par le système cinématographique américain se ruent en troupeaux dans les salles de cinéma pour ne pas rater l’évènement, comme si c’était une perte de ne pas partager ces références entre bovins...
 
Reprendre nos traditions, s’inspirer de notre imaginaire collectif, s’emparer de nos vieux rêves européens, faire revivre nos figures locales en les remodelant à leur sauce ketchup et enfin nous les refourguer avec la caution du “terroir culturel”, voilà le génie criminel du cinéma d’outre-Atlantique !
 
Cette mouture 3D de TINTIN génératrice de produits dérivés en tous genres n’est ni plus ni moins qu’une pierre supplémentaire dédiée à l’édification de l’idéologie américaine (basée sur la consommation primaire, outrancière alliée à la suprématie militaire la plus brutale).
 
Retailler nos statues, les uniformiser selon les critères au rabais du marché international, telle est la spécialité des faiseurs d’images de Hollywood.
 
Pour ça ils sont forts les amerloques !
 
Avec Spielberg la jolie histoire belge vient de tourner à l’horreur du cinéma mondialiste : TINTIN a vendu sa fameuse mèche au diable.
 
Raphaël Zacharie de IZARRA 

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17 réactions à cet article    


  • Strawman Strawman 5 novembre 2011 12:29

    Oh le beau racisme anti-américain primaire et décomplexé... et je suppose que vous préférez les adaptations bien de chez nous (cocorico) des sombres bouses que sont les films Astérix ?


    • raymond 5 novembre 2011 12:32

      « Oh le beau racisme anti-américain primaire et décomplexé... »
      Voilà une belle phrase ; racisme n’a pas sa place ; anti-américain primaire est un oxymoron


    • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 5 novembre 2011 18:10

      ,Je suis un anti-américain primaire, définitif, réellement forcené, je ne m’en cache nullement.

      Mes textes sont assez éloquents à cet égard.

      Et j’assume parfaitement ma position, je suis même un authentique américanophobe revendiqué.

      Mais essentiellement à l’égard de leur cinéma.

      Leur cinéma est, comme bien de leurs femmes : laid, vulgaire, superficiel.

      Raphaël Zacharie de IZARRA

      • Mmarvinbear Mmarvinbear 6 novembre 2011 02:43

        « Leur cinéma est, comme bien de leurs femmes : laid, vulgaire, superficiel. »


        Comme ta rhétorique en fait...


      • Deneb Deneb 6 novembre 2011 06:01

        l’auteur : "Je suis un anti-américain primaire...Je suis un authentique américanophobe..."

        Je suis, je suis ....tiens, un nombriliste ! On vous suit pas forcément dans votre quête identitaire. Ce que l’on est, on s’en fiche un peu, l’important est surtout ce que l’on fait. Et ce que vous faites, c’est d’imposer ses gouts et preférences aux autres sans argumenter votre choix par autre chose que les insultes. Si vous croyez sérvir la cause à laquelle vous vous identifiez avec autant de ferveur, vous vous gourrez lamentablement.


      • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 6 novembre 2011 18:56

        Deneb,


        Aucune insulte de ma part, nulle part dans mes articles ni dans mes réponses. Où voyez-vous des insultes ? Dire qu’une femme est obèse c’est une insulte pour vous ? Affirmer que le cinéma commercial américain est laid, vulgaire et violent, pour vous c’est une injure ?

        Je dis des choses que je pense être vraies, fais des constats, expose des faits. L’injure est par définition stérile, pourquoi userais-je de ce procédé puéril, inepte et imbécile qui ne fait jamais avancer aucun débat ? Vous me sous-estimez prodigieusement ici !

        En outre mon propos est dûment argumenté. J’explique les chose avec simplicité, clarté, netteté, intelligence.

        Je n’ai jamais voulu imposer quoi que ce soit à quiconque, juste exposer mes vues. Ls gens vont s’abrutir s’il le souhaitent, dans les salles de cinéma ça les regarde. Moi je fais juste mon devoir de bel esprit consistant à réveiller les dormeurs, après chacun est libre de mener sa barque comme il l’entend et de se bouche les oreilles ou non.

        Décidément, soit vous faites preuve de total aveuglement, soit de parfaite mauvaise foi.

        Raphaël Zacharie de IZARRA

      • Deneb Deneb 8 novembre 2011 06:45

        à peine : votre dedain envers une culture (les ésprit faibles, les femmes laides....) démontre bien votre immense tolérance et philanthropie. Vous mettez en avant l’origine des gens (américains) pour pouvoir déverser vos torrents de haine, pour pouvoir les traiter de racistes, quand ils s’interrogent sur les pulsions pédophiles de Mahomet. Quand il y en a qui décident d’en rigoler un peu, c’est tout de suite Molotov. Triste bigot, va !


      • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 8 novembre 2011 10:30

        Je ne « déverse pas des torrents de haine » comme vous dites, j’expose des faits objectifs dont peu de gens ont conscience. Ce n’est pas une injure d’affirmer que le cinéma américain a une mission hégémonique, c’est juste la vérité.


        En effet je déteste la culture hollywoodienne, cela n’a rien à voir avec la haine des américains. L’industrie cinématographique américaine est entre les mains d’une poignée de malfaisants, non entre les mains du peuple américain qui lui n’est pas responsable de la politique hégémonique menée par ses dirigeants.

        Pour le reste, quel rapport avec Mahomet ?

        Raphaël Zacharie de IZARRA

      • Brazouzen Brazouzen 6 novembre 2011 10:00

        Bah,je l’ai pas vu,non pas que je n’ai pas envie,mais le bourrage de crane pendant les 2 mois qui ont précédés la sortie du film ma tellement soulé que j’attendrai qu’il sorte en DVD afin de le regarder sans le payer(je vais regulierement au cinema...mais c’est comme mêmepas donné par les temps qui courent).
        Donc,pas d’avis sur le film ne l’ayant pas vu,mais la promo a en vomir,ne fait pas forcement le même effet sur tout le monde.
        Ensuite,des films hollywoodiens y’en a des biens comme des moins biens,apres c’est une question de gouts.Il faut aussi avouer que les amerlocs qui sont capables de faire une magnifique propaguande de guerre a travers leurs films,sont aussi les premiers a dénoncer leurs dérives a travers des films...la ou en France on est encore loin d’oser quoi que ce soit sur le systeme ou la politique....bref...je pense qu’on est assez grand pour apprecier un film hollywoodien sans un etre fan des US..et je vous avoue que les fims francais avec des « blancs »de 4-5 secondes par moment...un peu genre l’inspecteur derrick....en regle général ca me saoule....
        Dernier film que j’ai apprécié,un film allemand:la vague...je le conseille...


        • ilan ilan 6 novembre 2011 12:37

          Avant de donner un avis sur la qualité du film, je pense que qu’il faut effectivement voir l’affaire sous l’angle de l’utilisation du cinéma aux USA, qui est réellement utilisée comme une force de frappe.

          Cette vérité a été énoncée par Edward Bernays l’auteur de :« Propaganda:comment manipuler l’opinion en démocratie » (1928), ainsi que par Zbigniew Brzezinski dans la préface de son livre Le grand échiquier : l’Amérique et le reste du monde (1997 : "Aucun autre Etat ne pourra au cours des trente prochaines années disputer aux Etats-Unis la suprématie dans les quatre dimensions de la puissance : militaire, économique, technologique et culturelle."

          Et cette démarche d’invasion, de colonisation est consolidée par cette fameuse phrase énoncée par Jack Valenti, ancien conseiller à la Maison Blanche du temps de Lyndon Johnson (1963-1966), puis président de la Motion Picture Association of American (MPAA) de (1966-2004), je cite :
            "Je décris la relation entre Washington et Hollywood, avec ces mots :
          Washington et Hollywood ont le même code génétique, le même ADN.
          "

          Si on veut réellement s’intéresser à l’histoire des USA, il faut tout simplement aller acheter les livres de ceux qui font l’histoire moderne de ce pays, et vous y trouverez toutes les informations nécessaires pour comprendre leurs intentions, leurs projets ainsi que les outils mis en place pour y parvenir. C’est écrit noir sur blanc.

          ilan


          • ilan ilan 6 novembre 2011 12:44

            P.S : L’arme culturelle et spécialement le cinéma y est assurément la plus redoutable ! A étudier de très très près après la musique !
            ilan



              • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 6 novembre 2011 19:02

                Deneb,


                Aucune insulte de ma part, nulle part dans mes articles ni dans mes réponses. Où voyez-vous des insultes ? Dire qu’une femme est obèse c’est une insulte pour vous ? Affirmer que le cinéma commercial américain est laid, vulgaire et violent, pour vous c’est une injure ?

                Je dis des choses que je pense être vraies, fais des constats, expose des faits. L’injure est par définition stérile, pourquoi userais-je de ce procédé puéril, inepte et imbécile qui ne fait jamais avancer aucun débat ? Vous me sous-estimez prodigieusement ici !

                En outre mon propos est dûment argumenté. J’explique les chose avec simplicité, clarté, netteté, intelligence.

                Je n’ai jamais voulu imposer quoi que ce soit à quiconque, juste exposer mes vues. Les gens vont s’abrutir s’il le souhaitent dans les salles de cinéma, ça les regarde. Moi je fais juste mon devoir de bel esprit consistant à réveiller les dormeurs. Après, chacun est libre de mener sa barque comme il l’entend et de se boucher les oreilles ou non.

                Décidément, soit vous faites preuve de total aveuglement, soit de parfaite mauvaise foi.

                Raphaël Zacharie de IZARRA

                =======



                • himmelgien 7 novembre 2011 04:00

                   Le projet de Spielberg remonte à 1988 !... Cette offensive sentirait plutôt quelques mansardes de retard !... En réalité, je présume que les rapaces de Moulinsart S.A. ont obtenu gain de cause : la vente des figurines comme promotion avec 2 mois d’avance sur la sortie du film m’a appris que les « ayants-droits » ont réussi à obtenir le bénéfice des produits dérivés de cette nouvelle opération de marketing !... Pire, le règlement européen vient de repousser de 20 ans ( 50 à 70 ans ) le retour au domaine public des oeuvres de la propriété intellectuelle !... Ce sont ces sangsues qui avaient fait capoter le projet à l’époque : Tintin devait suivre « la dernière croisade » d’Indiana Jones !...
                   Michaël Craig devait y être non seulement la voix, mais le Tintin en chair et en os !... La nique à James Bond !.. J’ai visionné quelques bouts d’essais qui avaient dû être tournés à l’époque !... C’est vrai que le spectateur n’y a rien perdu : le « magicien » a réalisé à la place « la couleur pourpre » et « L’empire du soleil » , où l’on retrouve la dynamique du « Lotus bleu » ou de « Terry et les pirates » !... Si on ne peut que souhaiter la réussite de Spielberg, j’espère aussi la faillite financière de ces exploiteurs de mythe ... sur lesquels ils n’ont qu’un droit arbitraire ... réussissant la gageure de réunir deux concepts antagonistes !... Bienvenue au XXI° siècle !... 


                  • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 8 novembre 2011 10:36
                    Le mollusque venimeux de Hollywood
                    Lorsqu’on assiste à une séance de cinéma américain dit « grand public » avec un minimum d’esprit critique, on s’aperçoit que la formidable machine de propagande que constitue le phénomène a durablement modelé la sensibilité dans notre société. Il est évident que la « culture » cinématographique yankee est un produit de consommation universel à hautes teneurs en mensonges, clichés éculés et anesthésiques mentaux, sorte de hamburger cérébral destiné à asseoir l’hégémonie culturelle américaine dans le monde.

                    Les films « grand public » sortant de Hollywood, tissés sur une trame invariable, servent avant tout à conditionner les esprits, à les aliéner insidieusement à la cause militaire, culturelle et sociale de l’Amérique du Nord tout en enrichissant leurs auteurs à la solde des protagonistes hauts placés qui depuis toujours agitent les ficelles dans l’ombre. Les valeurs défendues à travers les productions hollywoodiennes éclatent à chaque scène :

                    - Vive l’Amérique !

                    - Buvez du Coca-Cola !

                    - Achetez-nous encore des films !

                    Gigantesque usine à faire de l’argent, mais également pieuvre « décérébrante » aux infrastructures planétaires tentaculaires répandant le poison d’une pensée unilatérale, asservissante, despotique, le cinéma commercial américain a su exploiter les faiblesses de chaque génération, flatter d’un bout à l’autre la gamme des sentiments humains les plus triviaux. Ressorts grossiers mais efficaces.

                    L’encre du monstre hollywoodien qui dans un vocabulaire bêtifiant écrit sur les écrans de la terre entière ses lois iniques est d’autant plus toxique que, sournoise, elle est inoculée sous forme ludique, formatée, prédigérée : plus la victime en reçoit, moins elle s’en rend compte et plus ses capteurs cérébraux de l’imbécillité, source de béatitude crétinisantes, sont réceptifs.

                    L’image dans ce contexte, paradoxalement, sert d’écran : elle éblouit, assomme, abrutit pour mieux faire avaler le venin. Violence, vice, vulgarité, argent, superficialité, laideur sont la principale esthétique du cinéma issu des studios de Hollywood. Doté de vertus léthargiques et « imbécillisantes » puissantes, le cinéma américain est un produit de consommation courante dangereux.

                    A déconseiller absolument pour la bonne santé morale, mentale et culturelle de tout honnête homme digne de ce nom.
                    Raphaël Zacharie de IZARRA

                    • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 8 novembre 2011 10:37
                      SINGERIES HOLLYWOODIENNES

                      Au cinéma américain les héros tuent leurs semblables avec flegme, ils font même de l’humour tout en massacrant à la mitraillette une douzaine de féroces voyous, font de l’esprit alors qu’ils sont à deux doigts de mourir, qu’ils soient suspendus par une cordelette qui s’effiloche à vue d’oeil à trois-cent mètres de hauteur ou solidement ligotés sous les canons de cinq méchants grimaçant de rage et prêts à appuyer sur leur gâchette... 

                      Quand le cow-boy, parfaitement impassible (vêtu en permanence de plusieurs couches de protections de laines en plus de sa grande et épaisse cape noire, le tout sous un soleil de plomb) trucide au simple révolver quatre hommes en un éclair, aussitôt il retourne tranquillement dans sa chambre d’hôtel, l’arme encore fumante, sous le regard imperturbable du shérif qui ne bronche décidément pas face aux quatre cadavres étalés sur la voie publique.

                      Les cadavres au cinéma sont d’ailleurs toujours étonnement souples même trois jours après le décès. On les transporte aisément avec leurs bras ballants et leurs jambes qui se plient sans difficulté plusieurs jours après la mort... Hollywood semble ne pas connaître le processus biologique à propos de la rigidité cadavérique, complète seulement deux ou trois heures après le décès.

                      Quant aux rampes, portes, fenêtres, tables et chaises que l’on voit dans les westerns, c’est fou comme les menuisiers yankees du XIXème siècle étaient d’une incroyable incompétence ! Les structures des saloons ainsi que leur mobilier volent en éclat à la moindre chute du héros aux prises avec des crapules recevant -et distribuant tout à la fois- des coups de poings magistraux en pleines faces, si sonores qu’ils claquent comme de véritables pétards !

                      Les crapules sont d’ailleurs bien crapuleuses dans l’Ouest américain vu par les cinéastes... Irascibles, impulsifs, d’une susceptibilité à fleur de peau, ils n’hésitent pas à tuer pour un mot, un regard de travers, une légère bousculade ni même à exterminer une armée entière -et avec le sourire !- pour faire main basse sur un trésor. 

                      Ils n’ont aucune morale, pas de remords, ignorent le sens du mot scrupule. 
                       
                      D’une fourberie inconcevable, obsédés par l’or, capables de faire preuve du plus sordide égoïsme, incapables de montrer la moindre parcelle d’altruisme, prêts à trahir sans nulle hésitation leurs alliés pour garder le butin en leur logeant une balle dans le dos dès que celui-ci sera enfin trouvé, ces desesperados fumant cigarillos du matin au soir et ne s’abreuvant que de whisky sous 45 degrés Celsius à l’ombre semblent être en perpétuelle quête d’hommes à descendre et de lingots d’or à déterrer.

                      Ils font la loi eux-mêmes et celle-ci se résume à ces deux choses que je viens d’évoquer : tuer des gens et s’emparer d’un fabuleux mais introuvable trésor.

                      Bref, je ris beaucoup en regardant certains films américains que d’autres regardent avec une comique gravité.

                      Raphaël Zacharie de IZARRA

                      • Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 8 novembre 2011 10:38
                        L’Amérique hollywoodienne est la plus fameuse productrice d’inepties filmiques calibrées à l’image près pour plaire au maximum d’abrutis moyens que compte la planète. Des films à énormes budgets et à minuscule envergure (exemple type : « Le Titanic ») sortent des studios de Hollywood pour « arroser » les salles de cinéma du monde entier, et ce afin de mieux aliéner les esprits aux normes de la pensée américaine.

                        Ces films sont des produits de consommation rapide dont les ressorts essentiels sont basés sur la vulgarité, la violence, la laideur : le parfait reflet de l’Amérique moyenne contemporaine.

                        Vulgarité, violence, laideur : voilà exactement ce qui plaît à la racaille. Les fabricants de films jetables l’ont bien compris. Bruce Willis, ce héros de celluloïd au charme épais et vulgaire rapporte des millions de dollars à son pays (le plus sous-développé sur le plan culturel). Rapporter de l’argent à brève échéance est le but premier et avoué de ces films américains. Accoutumer, puis gaver les foules avec les glucides mentaux que constituent ces productions est également important, sans être avoué. Pour mieux les assujettir à longue échéance.

                        Ces marchands de coca-cola psychique inoculent aux foules le goût du film américain afin de les ramener régulièrement devant les écrans de cinéma et ainsi mieux asseoir l’hégémonie culturelle et économique de leur pays, les modèles de la vie américaine étant habilement inculqués à travers les images. Les stars standard fabriquées à Hollywood sont les ultimes maillons de l’usine à abrutir les masses, les derniers rouages de l’énorme machine à décérébrer les peuples, les plus flatteurs et indolores colporteurs de la religion hollywoodienne.

                        Dans cette société de veaux avides de granulés cinématographiques, les apôtres de la vulgarité sont récompensés, tandis que les adeptes de la Beauté sont méprisés. Dans ce monde peuplé de ruminants capables de payer au prix fort des billets de cinéma pour brouter placidement des productions filmiques américaines à caractère commercial, la place des artistes n’est plus que sous les ors des beaux esprits dont je me réclame.

                        A l’heure où la rue est envahie par les archétypes américains, à présent qu’elle est devenue le déversoir des déjections pestilentielles pondues par les studios de Hollywood, les salons sont devenus les derniers asiles des gens distingués.

                        L’on s’y entretient encore de madeleines et d’art roman, de chastes amours et de songes olympiens. Le salon est le toit du poète, le gîte de l’inspiré, le refuge de l’esprit.
                        Raphaël Zacharie de IZARRA

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