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Accueil du site > Tribune Libre > Un monde de Rosettas, ou l’idéal-type ultralibéral

Un monde de Rosettas, ou l’idéal-type ultralibéral

Par quel miracle les valeurs individualistes, qui bénéficient d’abord aux élites disposant de nombreuses rentes de capital, tendent-elles à se diffuser dans la société ? Corrosif acide de destructuration sociale, elles contribuent à fragiliser encore davantage les catégories sociales qui auraient le plus besoin de voir se renforcer les mécanismes de solidarité.

C’est bien en 1999 que les frères Dardenne reçurent la palme d’or à Cannes pour ce film, Rosetta, déroutant dans son rythme et ses thèmes, salué à sa sortie comme dénonciateur des conditions de vie des plus démunis. Rosetta, « une guerrière qui ne s’avoue jamais vaincue », « une survivante qui vit dans une économie primaire : l’eau, le logement, la nourriture », disait Luc Dardenne. Là ne réside probablement pas son intérêt primordial.

Revenons sur une scène, celle où la jeune Rosetta, dans le but apparent de s’attirer les faveurs professionnelles d’un petit patron, dénonce son ami, le vendeur de gaufres, coupable de quelques magouilles insignifiantes. Ami qui, précisons-le, fut le seul personnage, durant tout le film, à lui témoigner respect et solidarité. Scène clinique, scène tragique, instant de rupture paradigmatique. Prise de conscience artistique de la fin d’un monde. Avant existait une classe ouvrière, dotée d’une certaine cohésion, d’un projet plus ou moins affirmé d’amélioration collective des conditions de vie ; avant prévalaient une solidarité de proximité, faite du sentiment de subir les mêmes difficultés, et la nécessité, pour y faire face, de se serrer les coudes. Ce que des cinéastes, comme Ken Loach ou Robert Guediguian, cherchent encore, à leur manière, à traduire. Dorénavant, ne demeurent qu’un individualisme exacerbé, un monde ouvrier morcelé, en compétition avec lui-même, dans la lutte « naturelle » de chacun contre chacun ; dorénavant, ne subsiste que la course effrénée pour la survie immédiate, ce que la caméra des Dardenne, collant de façon obsédante au personnage de Rosetta, parvient à rendre palpable ; dorénavant, la parole n’existe plus, s’y substituent mutisme renfrogné, hargne latente...

Extrapolons les intuitions de ce film prémonitoire, et regardons la façon dont tend à se stratifier la société, notre société fançaise du début du XXIe siècle. Au sommet, une élite : elle dispose de toutes les formes de capital. Capital économique, capital culturel, capital social et capital territorial (les lieux de résidence deviennent des formes de capital en soi, les processus ségrégatifs en cours de renforcement, accroissant, pour ceux ayant accès aux lieux les plus valorisés, les facilités d’accès aux autres formes de capital, et inversement). En bas de cette « pyramide sociale », un monde de précaires (les Rosettas d’aujourd’hui, les Rosettas en devenir), toujours plus nombreux. La solidarité nationale ne disposerait plus, en effet, des moyens de leur assurer des revenus corrects quand ils travaillent, ni des revenus d’assistance décents quand ils ne travaillent pas. Il serait donc urgent de leur redonner le goût de l’effort en les inscrivant dans des situations où la survie deviendrait le quotidien. Notons que ces discours sont d’autant plus cyniques qu’en parallèle,, se déclenchent des transferts financiers (à titre d’exemple, par les baisses d’impôts) vers les élites précédemment nommées, qu’il ne faudrait à aucun prix décourager... Sinon ? Sinon... Elles investiront à l’étranger, fuiront se domicilier à Londres ou à Monaco...

Ces mesures déclenchent-t-elles des réactions d’hostilité coordonnées ? Apparemment pas, si l’on excepte l’ancien mouvement des sans-papiers, la révolte des intermittents du spectacle, ou, plus récemment, l’émergence de la « génération précaire ». La raison en est probablement à chercher dans la diffusion des valeurs de l’égoïsme social généralisé. Les élites peuvent prôner un individualisme de combat, elles disposent de multiples filets de sécurité, pour elles comme pour leurs enfants (parachute doré ici, accès aux filières d’excellence là...). Par contre, lorsque les défavorisés le reprennent comme leur, avec la hargne de Rosetta, sans la moindre assurance en poche, s’enclenche un puissant processus de déstructuration sociale, où la haine de celui qui possède peu va d’abord s’exercer vers celui qui possède un peu plus (de vacances, ou d’argent, ou de reconnaissance...), à moins qu’elle ne se tourne vers celui qui possède moins et offre une image dévalorisée de soi.

Logique d’atomisation sociale. Face à cela, quels môles de résistance existe-t-il, dans cette société en marche glorieuse vers la « modernité » (modernité qui, par bien des aspects, ressemble au XIXe siècle, nouvelle frontière du libéralisme sauvage) ? Les classes moyennes, en particulier celles qui, par leur travail ou/et leur formation, ont pu préserver une forme de sens critique, celles qui considèrent que la solidarité n’est pas un terme désuet à exclure de toute urgence du vocabulaire national. Solidarité, cela ne signifie en aucun cas charité, mais conscience que des règles sont nécessaires, que la précarisation des individus constitue d’abord une forme de déshumanisation, que gagner, cela peut aussi signifier gagner en équipe, en s’inspirant des thèses de J. Rawls (c’est-à-dire, l’antithèse de la « logique d’élimination », promue par des jeux comme le « maillon faible »).

Ces comportements peuvent encore se retrouver dans les professions où persiste un sentiment de corps ; dans la fonction publique (éducation nationale, hôpitaux, justice, administrations de l’Etat), mais aussi dans certains services au fort esprit d’entreprise (SNCF, La Poste, France-Telecom, EDF etc...), sans exhaustivité. C’est pourquoi, il est si urgent de les briser, patiemment, les uns après les autres. Ils heurtent les propagandistes du dogme dominant, qui s’indignent quand celui-ci se voit taxer d’idéologie. Ils tiennent à ce que leurs conceptions soient perçues comme simple pragmatisme. Pour les briser, deux techniques sont à la disposition des apprentis-sorciers, toutes deux tendent à la généralisation de l’individualisation : individualisation vers le haut, vers les élites, pour les plus performants ; individualisation vers le bas, par la précarisation, pour les plus fragiles. Rêvons un instant, une telle société pourrait être efficace : plus réactive, plus dynamique, plus créative, plus mobile socialement... Cela ne semble guère se confirmer.

Revenons à Rosetta : parvient-elle à garder son travail, obtenu, rappelons-le, à la suite de la dénonciation de son ami ? Les frères Dardenne nous disent que non. Elle est peu motivée, peu attentive, peu respectueuse des règles à respecter. La précarisation généralisée serait donc non seulement une ineptie sociale, mais aussi une hérésie économique. En attendant que les idéologues ultra-libéraux ne s’intéressent au cinéma et en tirent quelques utiles enseignements, la seule urgence est bien dans la résistance au poison qui nous est instillé avec insistance. Mais une résistance susceptible de lier liberté individuelle et justice sociale. Autrement dit, loin de toutes les recettes passéistes, une résistance tournée vers le futur.


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11 réactions à cet article    


  • Scipion (---.---.51.103) 30 décembre 2005 10:52

    « Par quel miracle les valeurs individualistes qui bénéficient d’abord aux élites disposant de nombreuses rentes de capital tendent-elles à se diffuser dans la société ? »

    Il n’y a pas de miracle. C’est aussi une des conséquences de la multiculturisation et de la pluritehnicisation de la société.

    Les solidarités naturelles, celles qui existaient dans les petites communautés - entre gens qui se connaissaient en étant conscients d’avoir besoin les uns des autres - ont disparu.

    On peut toujours essayer de ressusciter des solidarités - désormais artificielles -, il restera que nous côtoyons chaque jour des gens qui, culturellement, nous sont aussi éloignés que pourraient l’être des Martiens.

    Je suis très loin d’être seul dans ce cas, mais à la différence du plus grand nombre, j’assume en pleine lucidité.


    • Sylvain Reboul (---.---.123.112) 30 décembre 2005 11:16

      « En attendant que les idéologues ultra-libéraux ne s’intéressent au cinéma et n’en tirent quelques utiles enseignements, la seule urgence est bien dans la résistance au poison qui nous est instillé avec insistance. Mais une résistance susceptible de lier liberté individuelle et justice sociale. Autrement dit, loin de toutes les recettes passéistes, une résistance tournée vers le futur »

      Résister, certainement, mais comment ? Dans le cadre d’un capitalisme mondialisé dans lequel les médiations collectives et de solidarité nationales, les organisations syndicales nécessaires pour organiser les luttes et les mettre en cohérence non corporatistes s’affaiblissent nécessairement, dès lors que les salariés ne sont plus protégés par des institutions nationales ou politiques suffisament efficaces, c’est tout simplement impossible et l’individualisme qui n’exclut pas nécessairement la solidarité vire alors implacablement « au chacun pour soi ».

      Une seule voie , si l’on exclut le retour au protectionisme national devenu rigoureusement impossible, sauf cataclisme économique, social et politique d’une économie administrée par l’état, me semble tout à la fois, extrèmement problématique et pourtant répondre au défit : celle de la cogestion généralisée de l’économie capitaliste et de l’internationalistion des forces syndicales, à commencer en Europe ; il s’agit moins pour l’instant de construire par en haut une Europe sociale homogène que de construire les forces syndicales et associatives qui rendront cette construction non seulement possible mais politiquement nécessaire dans un cadre constitutionnel adapté.

      La solidarité nationale(iste) des employés doit donc être recadrée dans une solidarité internationale(iste) qui reste à inventer, en dépassant le social-nationalisme dépassé (et que Marx déjà considérait comme fallacieux) pour l’adapter à l’évolution future de capitalisme de plus en plus post-industriel et globalisé, en vue de lui imposer les régulations qui prennent en compte les deux exigences indissociables de liberté et de solidarité et donnent l’impression aux plus expoités ou exclus qu’un avenir de progrès est possible aussi pour eux et que les luttes peuvent aussi payer sur un plan mondial.

      Le problème est que le capitalisme va toujours plus vite que sa régulation sociale et que le type de luttes et d’organisations qui est susceptible de la promouvoir..


      • Scipion (---.---.51.103) 30 décembre 2005 11:51

        Quand les vieilles utopies s’effondrent, il convient, en effet, de les remplacer par des chimères encore plus mirageuses.

        J’attends avec impatience - et gourmandise smiley) - le parti de gauche qui annoncera une baisse des salaires de 50 % afin de réunir, en urgence, les fonds structurels indispensables, dans le tiers monde, pour la couverture des seuls besoins essentiels (alimentation, eau potable, santé, enseignement et formation).

        Parce que c’est ça, la vraie solidarité internationale, à l’échelon planétaire...


      • Sylvain Reboul (---.---.123.112) 30 décembre 2005 12:51

        Baisser les salaires dans les pays développés ?

        Pourquoi pas si cette baisse est accompagnée d’une baisse des prix du fait de la mondialisation, donc du maintien du niveau de vie ; mais il y a aussi une autre voie, complémentaire : la hausse des salaires dans les pays nouvellement développés ou en voie de développement. Selon moi de toute manière le capitalisme a impérativement besoin de nouveaux marchés de masse solvables. Et d’autre part il n’ y a pas de raison, du point de vue même de la logique libérale bien comprise (relire A.Smith sur ce point), que les revenus du travail baissent pendant que les revenus du capital continuent à croître. Et cela du point de vue même du capitalisme qui peut économiquement mourir d’un excès de pouvoir du capital spéculatif mondialisé, irresponsable et prédateur. Quant à la question du chômage, il n’ y a pas d’autre solution que de partager le travail comme la capitalisme l’a fait sous la pression des luttes sociales depuis l’origine et aucune raison économique ne peut permettre d’affirmer qu’il ne sera pas nécessaire sur la plan mondial, ne serait-ce que pour favoriser l’économie des loisirs, y compris pour les populations des pays nouvellement développés..

        En attendant la souffrance sociale va croître chez nous, c’est certain. Mais si le pire est probable, il n’est pas certain : des amménagements temporaires restent à trouver dans un cadre plus large que le cadre national, à condition que l’on sorte la gauche et la droite des recettes illusoires et t catastrophiques du social-nationalisme.


        • Scipion (---.---.35.134) 31 décembre 2005 06:35

          Mais ce qu’il faudra, ce n’est pas maintenir le niveau de vie des uns, tout en tirant les autres vers le haut.

          Il s’agira de procéder à une redistribution des richesses créées, et forcément au détriment de ceux qui les créent.

          En parlant de tiers monde, je ne pensais pas aux nations dites « émergentes », comme la Corée, Taïwan ou la Thaïlande, mais à ces pays d’Afrique et d’Amérique latine dont les ressources humaines sont qualitativement médiocres, du fait notamment d’une absence d’esprit d’initiative tellement frappante pour le voyageur « occidental » qui s’immerge profondément dans ces contrées...


        • supéraleur (---.---.146.238) 31 décembre 2005 10:37

          « Au sommet, une élite : elle dispose de toutes les formes de capital. »

          De par la domination de plus en plus totale de cette élite sur le reste de la société, de par l’insuffisance de contre pouvoirs régulateurs (politique syndical..)et le déficit d’alternative politique crédible face à un système économique hégémonique présenté comme seul possible,la soumission des médias et le silence assourdissant de l’intelligentsia face à cet état de fait (voir la complicité des intellectuels ... où sont les ZOLA, les Victor HUGO, les JAURES, les SARTRE d’antan ?)....ne sommes -nous pas entrés dans l’ère de la pensée unique propre à tout système autoritaire ? (d’où la timidité des réactions face à l’instauration de l’état d’urgence dans les banlieues..) La violence sociale est souvent perçue du point de vue des autorités mais la précarité sociale subie(chômage et travail partiel, salaires insuffisants, exclusion, discrimination)ne constitue-t’elle pas en soi une forme de violence extrème ? Dans ce cas n’est-il pas légitime de répondre à la violence par la violence ? Les dernières mesures gouvernementales en matière sociale (allègement de l’impôt sur les hauts revenus, contrats première embauche, apprentissage dès 14 ans), en agrandissant la fracture sociale entre nantis et dominés, ne sont pas de nature à calmer les frustations des clases populaires les plus précarisées. Dans la faiblesse des réactions face à ces mesures anti-sociales, on peut effectivement déceler tout l’égoisme et l’individualisme d’une société désemparée et recroquevillée sur elle-même. Une société où la charité tient lieu de solidarité. (Sur la résistance nécessaire,lire l’ interview de Lucie et Raymond AUBRAC dans « Charlie Hebdo » de cette semaine.)


          • supéraleur (---.---.146.238) 31 décembre 2005 11:33

            "Il n’y a pas de miracle. C’est aussi une des conséquences de la multiculturisation et de la pluritehnicisation de la société. J’attends avec impatience - et gourmandisesmiley) - le parti de gauche qui annoncera une baisse des salaires de 50 %... Il s’agira de procéder à une redistribution des richesses créées, et forcément au détriment de ceux qui les créent."

            Cher SCIPION Je reste confondu par la mauvaise foi voire la stupidité de vos commentaires : 1) le propre de la solidarité humaine est de pouvoir dépasser ses différences qu’elles soient d’ordre culturelle, sociale, sexuelle, raciale... afin de pouvoir s’entraider (ex la résistance, le débarquement américain pendant la seconde guerre mondiale, les luttes sociales...etc 2)Réduire le salaire médian français de moitié... ??? Vous trouvez sans doute aussi, à l’intar d’un Thierry BRETON, que les français vivent au-dessus de leurs moyens... Ce n’est pas de la solidarité mais du nivellement par le bas... Je ne suis pas marxiste mais reconnaissez en toute bonne foi, que le fait de confondre les détenteurs d u capital avec ceux qui créent ce capital, c’est soi de la mauvaise foi, soit de la stupidité.


            • Scipion (---.---.35.134) 31 décembre 2005 14:33

              « ...le propre de la solidarité humaine est de pouvoir dépasser ses différences qu’elles soient d’ordre culturelle, sociale, sexuelle, raciale... afin de pouvoir s’entraider... »

              Alors que je vous parle de solidarités naturelles, qui existent spontanément entre gens d’un même clan, vous me répondez solidarité humaine , vieille fiction professée par ceux qui croient qu’on peut soumettre l’émergence des bons sentiments à la raison raisonnante. Il est clair que nous ne pouvons pas nous comprendre.

              « Réduire le salaire médian français de moitié... ??? Vous trouvez sans doute aussi, à l’intar d’un Thierry BRETON, que les français vivent au-dessus de leurs moyens... »

              Naaannn ! Si l’on en croit les écolo-gaucho-altéro-mondialistes, les Français vivent au-dessus des moyens de la planète. On nous dit même que chaque fois qu’on se goinfre une entrecôte de 400 gr, on retire dix kilos de soja de la bouche de petits Africains rachitiques.

              Ce qui fait que tant que les Français ne boufferont pas leur soja sans le faire transiter par le Charolais, c’est qu’ils gagneront trop, par rapport aux ressources que la planète met à la disposition de chacun.


            • Philippe (---.---.93.175) 1er janvier 2006 11:49

              Une baisse de 50% des revenus n’est pas aussi folle qu’il y parait à première vue.

              Le niveau des revenus est relatif. Relatif aux revenus des autres, relatif au coût des matières premières, de l’énergie.

              Relatif aux revenus des autres : en cela, baisser nos revenus ou augmenter celui des autres revient au même. Notre niveau de vie reculerait, par dégradation des termes de l’échange. Moralement joli, mais grincements de dents garantis !

              Relatif au coût des matières premières et de l’énergie : là, j’avoue que ça me plait bien. Les coûts de dépollution ne sont actuellement pas ou peu intégrés dans les prix des produits, mais sont couverts par des taxes. Eventuellement, il n’y a carrément pas de dépollution. Il me semble qu’il y a du grain à moudre dans ce domaine, au bénéfice de tous.


              • Un vieux serviteur de l’Etat français (---.---.162.122) 2 janvier 2006 06:14

                N’oublions pas le retour aux sources de la République française et de la citoyenneté dont l’essence même est le devoir et le droit de maître nécessairement collectif et partagé de tout car une société qui écraserait le moins l’individu est bien celle où chaque individu en est le maître nécessairement collectif et partagé de cette société même.

                Bien cordialement et avec tous mes respects.


                • parkway (---.---.18.161) 23 mars 2006 13:46

                  Moi j’ai rien compris à ce que vous voulez dire : ça ne m’étonne pas de la part d’« un vieux serviteur de l’état » ; vous devez être un énarque, critiqué par le vénéré Coluche : mettez un énarque dans le désert, 6 mois plus tard, il n’y a plus de sable !

                  Vous avez le droit de vous exprimer simplement ; en tant qu’ancien serviteur de l’état, vous auriez dû comprendre depuis le temps que vous étiez au service du peuple qui n’a pas fait trop de philosophie...

                  mon propos peu vous sembler dur, mais peut-on vraiment pardonner à des gens comme vous qui nous ont mis dans la merde actuelle ! et qui persistent et signent !!

                  Désolé ! plus de pitié !

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