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Accueil du site > Tribune Libre > Une dignité cher payée : « L’affaire des Irlandais de Vincennes - (...)

Une dignité cher payée : « L’affaire des Irlandais de Vincennes - 1982-2007 - ou l’honneur d’un gendarme »

Le livre que, ce 19 mars 2008, le lieutenant-colonel honoraire de gendarmerie Jean-Michel Beau publie sur « L’affaire des Irlandais de Vincennes ou l’honneur d’un gendarme » (1) est dédié « aux jeunes officiers de police judiciaire pour qu’ils tirent les enseignements qui s’imposent ». Ils le feront et avec eux tous les lecteurs, ou ils ne le feront pas. L’expérience, il est vrai, est chose si difficile à transmettre. Mais Jean-Michel Beau aura mené à bien son projet : laisser trace de la machination d’État qui le broie depuis un quart de siècle pour tenter, sous couvert de la raison d’État, de sauver la mise à des individus sans honneur investis pourtant des plus hautes fonctions dans l’appareil d’État.

Il met tout sur la table et raconte avec gravité, verve, humour et minutie, sous la forme d’un journal passionnant, la conduite indigne de nombre de personnalités qui, depuis ce fatidique 28 août 1982, jour de l’arrestation irrégulière des Irlandais de Vincennes, n’en ont pas moins continué à jouer les premiers rôles aux postes les plus élevés, tant politiques et administratifs que judiciaires, comme si de rien n’était.

Déjà peu de gens savent ce qui s’est réellement passé, tant l’affaire a été embrouillée à plaisir pour que nul ne s’y retrouve. Sans ce témoignage d’un témoin capital, véritable héros de cette affaire, on imagine aisément ce qu’en auraient su les générations futures : l’Histoire est écrite en général par les puissants et leurs scribes, et rarement par leurs victimes.

I - Un premier cas d’école : LA POLITIQUE DU MENSONGE

1- Le mensonge et le leurre

Car les décisions essentielles sont orales et non écrites pour ne pas laisser de trace. C’est ce qui permet aux puissants de mentir comme arracheurs de dents. « L’affaire des Irlandais de Vincennes », suivie de « celle des écoutes téléphoniques de l’Élysée » qu’elle a pour partie engendrée, est d’abord celle du mensonge, ou mieux du leurre en politique, dans la ligne du Prince de Machiavel. Elle est devenue à cet égard un cas d’école pour qui réfléchit sur l’information. J-M. Beau relate à ce sujet trois scènes symboliques donnant au passage une idée de l’humour qu’il a su garder tout de même malgré la tragédie vécue.

1- L’une montre, le 26 février 2005, le président du tribunal, exaspéré d’entendre Paul Barril nier, malgré des faits accablants, ses responsabilités dans la diffusion des copies d’écoutes téléphoniques élyséennes : «  Mais Monsieur Barril, s’écrie-t-il, vous êtes cerné !
- Peut-être, mais ze ne me rends pas ! », réplique, imperturbable, l’accusé au zézaiement bien connu.

2- Deux ans plus tard, le 5 décembre 2006, vers 20 h 30, alors que les journalistes ont regagné leur rédaction, c’est au tour de la présidente de la Cour d’appel d’être excédée par le colonel-préfet Prouteau, ancien conseiller technique du président Mitterrand. Il louvoie depuis deux heures à la barre sur l’origine de l’affaire des Irlandais de Vincennes : « Mais enfin, Monsieur Prouteau, s’indigne-t-elle, vous saviez que Barril avait déposé les armes ?
- Oui, Madame, Paul a chargé la mule  ! » Voilà vingt-quatre ans qu’obstinément il soutenait le contraire : il n’avait rien su de ces armes apportées par son second au domicile des Irlandais pour être sûr de les confondre !!!
Tout est dit de la duplicité des deux instigateurs de « l’affaire des Irlandais de Vincennes », tenue pour avoir été « le moteur » de la seconde affaire, celle des « écoutes téléphoniques de l’Élysée ». Ces forfaitures laissent sur les deux présidences mitterrandiennes une marque d’infamie indélébile.

3- Car Prouteau et Barril n’ont fait que suivre l’exemple de leur maître du moment, le président Mitterrand lui-même : ne jamais rien avouer ! Au printemps 1993, il avait effrontément montré le chemin en démentant comme arracheur de dents toute écoute devant les journalistes de la RTBF, la Radio télévision belge francophone : « L’Élysée n’écoute rien ! martelait-il indigné. Il n’y a pas de système d’écoutes ici et moi personnellement je n’en ai jamais vu une seule - Il se contentait de les annoter - (...) Si j’avais su qu’on allait tomber dans ces bas-fonds, concluait-il, je n’aurais pas accepté l’interview ! » (2)
On peut en croire l’expert : dans ces deux affaires, le plus haut sommet de l’État républicain s’est vautré dans les « bas-fonds ». Diffusée le 25 janvier 2005 devant le tribunal, raconte J.-M. Beau, la vidéo a soulevé « l’hilarité générale ». Du moins, les turpitudes humaines mises en scène restent-elles bien toujours le ressort essentiel de la comédie dans la tradition de Molière et de Beaumarchais.

2- Salir et détruire l’homme honnête qui dérange

Mais cette comédie, qui soulage de l’indignation par un rire libérateur, ne masque pas ici pour autant la tragédie qui se joue : les libertés individuelles et les droits de la personne ne sont rien quand le pouvoir est entre les mains de gens sans foi ni loi, sinon celles de leur propre vanité. Car s’ils se décorent entre eux à tout-va des plus hautes distinctions honorifiques, - ils ont un impérieux besoin sans doute de se convaincre de leur honneur - il leur faut encore, pour sauver la face, tenter de salir les hommes dignes et honnêtes qui se mettent en travers de leur route. Jean-Michel Beau a été un de ceux-là, comme Bernard Jégat « emporté par le chagrin  » à qui le livre est aussi dédié.

Après l’attentat antisémite de la rue des Rosiers dans le Marais à Paris, le 9 août 1982, le président Mitterrand assure le pays à la télévision de sa détermination à traquer le terrorisme. Pour preuve, il installe un conseiller technique et une cellule antiterroriste à l’Élysée et en confie la direction au commandant du GIGN, Christian Prouteau. Et celui-ci n’a rien de plus pressé que de prouver son efficacité. Dans les jours qui suivent, le 28 août, trois Irlandais sont arrêtés par son second, Paul Barril, et son équipe à Vincennes. Ils sont présentés comme de dangereux terroristes.

Appelé à prendre, en décembre 1982, le commandement de la section de recherches de la gendarmerie de Paris, J-M Beau est sollicité dans l’heure par Prouteau et Barril pour superviser les actes de procédure de police judiciaire lors de cette arrestation. Or, il voit bien tout de suite que la procédure est violée : le GIGN est entré avant lui dans les lieux et la perquisition s’est faite en l’absence de l’occupant de l’appartement. Mais la certitude de tenir des terroristes est plus forte que tout : il s’y décide en conscience ; il ferme les yeux sur ces violations pour ne pas compromettre le fond de l’affaire : l’arrestation de terroristes dangereux. DU JAMAIS VU ! Un communiqué de l’Élysée salue d’ailleurs ce coup de filet magistral.

Or, tout dérape du jour où les violations de procédure sont révélées et exploitées légitimement par les Irlandais incarcérés depuis plusieurs mois. La ligne dictée par C. Prouteau et l’Élysée est de s’en tenir à la négation de ces violations. Toujours convaincu de la dangerosité des Irlandais, J-M Beau s’y tient et demande à ses subordonnés d’en faire autant, jusqu’à ce que ça ne soit plus possible et qu’il décide d’avouer les irrégularités, mais en prenant sur lui toutes les responsabilités pour en exonérer ses hommes et ne pas mouiller Prouteau et l’Élysée.

Il en est bien mal récompensé. Puisqu’il s’accuse seul, il devient dans les mains de Prouteau et de Barril le bouc émissaire tout désigné pour clamer leur innocence. Ils le traînent donc joyeusement dans la boue sans état d’âme : contre toute vraisemblance, ils dénoncent son ignorance des règles de procédure. Peu importe pour eux qu’il soit un officier de police judiciaire dont la compétence en la matière est unanimement reconnue ! Barril y va même du coup de pied de l’âne : il ose soutenir que, venu à l’hôpital du Val-de-Grâce lui rendre visite, il l’aurait vu sanglé sur son lit ! Autrement dit, Beau ne va pas bien du tout ! Rien d’étonnant qu’il ait fait foirer le travail des valeureux combattants de la liberté de l’Élysée contre le terrorisme ! Tant qu’à piétiner l’honneur d’autrui avec le sien, autant y aller franco !

Mais le pire est à venir, quand J-M Beau découvre en juin 1985 après une secrète enquête personnelle qui vaut le détour, que les armes ont été apportées au domicile des Irlandais par Paul Barril lui-même pour mieux les confondre par une découverte simulée. Le leurre de l’information donnée déguisée en information extorquée fonctionne à merveille : qualifier les Irlandais de terroristes est une information donnée peu fiable ; mais elle devient une information extorquée plus fiable dès lors qu’on offre comme preuve la découverte d’armes chez eux. Qui va imaginer qu’un officier de gendarmerie peut violer les devoirs de sa fonction ?

Mesure-t-on l’émotion qui ébranle alors J-M Beau au plus profond de lui-même quand il tient la preuve de la machination ? C’est peu de dire que le sol se dérobe sous ses pieds ! Comment des camarades ont-ils pu se moquer de lui à ce point ? Non seulement ils l’ont amené à couvrir des irrégularités de forme pour une prétendue raison d’État, mais ils se sont servis de lui pour cacher la forfaiture qu’ils ont commise. « Lui pardonnerai-je jamais, écrit-il de Prouteau, de m’avoir trahi, d’avoir sali mon idéal de la gendarmerie et bafoué les principes de toute une vie ? » Mais Prouteau et Barril ont sous-estimé Jean-Michel Beau ? C’est normal : ils n’ont, eux, aucune idée de l’honneur et de la dignité. Comment pouvaient-ils prévoir que ces sentiments soulèvent un homme au-dessus de lui-même pour y rester fidèle ?

II - Un deuxième cas d’école : LA JUSTICE ENTRAVÉE

1- Les roueries judiciaires

Dès cet instant, J-M Beau n’aura de cesse d’obtenir une explication publique pour que chacun assume ses responsabilités que lui, au moins, ne fuit pas. Et, en démocratie, c’est seulement devant la justice qu’elle peut avoir lieu, à condition qu’elle ne soit pas aux ordres et que les magistrats ne soient pas prisonniers d’une culture de soumission. Aux scandales politique et administratif va donc s’ajouter un scandale judiciaire !

1- Une inertie d’un quart de siècle
Que ce combat judiciaire dure depuis un quart de siècle suffit, en effet, à prouver l’inertie que l’appareil judiciaire a opposée à l’obstination de J-M Beau pour obtenir justice. Il reconnaît volontiers ses deux fautes : 1- avoir couvert, pour une raison d’État jugée alors légitime, des irrégularités de procédure, mais en toute ignorance de la machination montée par Prouteau et Barril au domicile des Irlandais ; 2- avoir suborné ses propres subordonnés pour faire tenir dans un premier temps, comme il en reçoit l’ordre de Prouteau, la version officielle d’une procédure irréprochable. Mais « le chantier » - montage frauduleux dans l’argot des gendarmes -, il n’y est, lui, pour rien ! Il veut donc un procès qui établisse les responsabilités de chacun.

2- Un arsenal d’astuces
Mais l’inertie n’est pas la seule arme de la justice : elle a plein de cordes à son arc quand elle ne veut pas juger. Interviewés ici et là à ce sujet, certains magistrats osent encore en sourire pour leur honte !

1- Le plus simple d’abord est de refuser d’entendre le principal suspect, Paul Barril, que nombre d’indices désignent pourtant comme l’auteur du « chantier » avec C. Prouteau.

2- Ensuite, elle « saucissonne » l’affaire en plusieurs informations pour n’avoir pas à la juger en bloc : J-M Beau est ainsi renvoyé devant le tribunal correctionnel pour subornation de témoins. C. Prouteau qui l’a conseillé, finit par l’être aussi. Bernard Jégat, l’informateur de Barril qui lui a transmis les armes appartenant aux Irlandais, est poursuivi à part pour détention d’armes illégale sans que jamais les armes « trouvées » par Barril ne lui soient présentées : s’il les reconnaissait, la politique de l’autruche ne serait plus possible.

3- La justice tarde ensuite à accomplir les actes d’instruction nécessaires au point d’exposer les poursuites à la prescription.

4- Et puis, il y a aussi le temps qu’on perd et donc qu’on gagne en demandant la déclassification de documents classés « secret défense » : ça prend un temps infini.

5- Il arrive même, - et c’est à pleurer ! - que la partie civile y mette aussi du sien : la procédure engagée par les Irlandais pour attentat aux libertés en 1995 a été purement et simplement annulée en 2003 parce qu’ils avaient déposé leur caution le 41e jour après le dépôt de plainte alors que le délai légal est de 40 jours ! Voilà envolée la dernière chance de voir l’affaire des Irlandais de Vincennes venir devant la justice.

3- Un record de France de vitesse de jugement en appel
Mais ce qui est confondant d’indignité c’est sans doute, quand un puissant est menacé, la soudaine capacité de la justice à sauter du tortillard au TGV pour accélérer à tombeau ouvert la procédure. Condamné pour subornation de témoins en septembre 1991 à une peine de 15 mois de prison avec sursis non amnistiable, J-M Beau va voir son appel examiné par la Cour deux mois après, alors que le délai d’attente entre les deux instances est en moyenne de 18 à 24 mois ! À cela une raison : M. Prouteau est dans le même bateau : il y a urgence, il faut « sauver le soldat Prouteau », titre un chapitre du livre. Un dessin humoristique saignant, diffusé sur France 3 le 21 septembre 1991, avait montré « Prouteau déconfit dans une cabine téléphonique » : « Allo Tonton ? geignait-il. Beau ! Beau !  » Plaisante justice que le pouvoir tient en laisse !

2 - Les médias comme aiguillons

Pour tenter, cependant, de faire avancer le bœuf de la justice qui autrement reste couché, J-M Beau dispose d’un admirable savoir-faire qu’il tient de sa formation dans le renseignement. L’une des techniques est le recours aux médias pour organiser des fuites qui contraignent la justice à bouger. Il y parvient souvent. Mais celle-ci est solidement tenue au pied. Jamais « l’affaire des Irlandais de Vincennes » et la forfaiture qu’a constitué le dépôt d’armes au domicile des Irlandais ne sera instruite ni jugée. Après 8 mois de détention provisoire, les Irlandais obtiendront tout juste le franc symbolique de dommages et intérêts. Leur plainte pour attentat aux libertés, on l’a dit, a été annulée par suite d’une bévue impardonnable. La paix survenue en Irlande du Nord permettra d’éclairer partiellement leur rôle véritable. Mais jamais « notre Barril national  », comme l’appelle ironiquement J-M Beau, ne sera interrogé ni surtout poursuivi à raison de son montage.

3 - Une limite inattendue tout de même à l’arrogance

Convaincu d’ailleurs d’être intouchable, il se paiera le luxe de poursuivre en diffamation en 1992 et 1993 le journal Le Monde et son journaliste E. Plenel pour une enquête qui l’a mis en cause. Mais cette fois, il tombera sur un bec ! Il sera débouté. Le tribunal juge que l’enquête incriminée est « un travail sérieux, parfait, complet et très documenté auprès de sources incontestables ». Surtout, il tance Barril, en lui rappelant que « l’absence de poursuites et de jugement sur des faits qui lui sont clairement imputables ne saurait lui valoir pourtant "un brevet d’innocence" » ! Ne pas confondre « présumé innocent » et « présumé intouchable » !

4 - Les écoutes téléphoniques ? Une faute personnelle !

Seule la procédure ouverte en 1995, sur plaintes déposées par les nombreuses victimes des écoutes téléphoniques de l’Élysée, conduira Paul Barril devant le tribunal avec la bande des « écouteurs de l’Élysée mitterrandien ». J-M Beau s’est forcément retrouvé écouté tant étaient redoutées les informations compromettantes qu’il détenait.
Mais le procès n’a eu lieu... qu’en 2005, dix ans après ! Parmi les accusés, Paul Barril a été condamné à 6 mois de prison avec sursis et 5 000 euros d’amende pour « recel de documents nominatifs relevant de la vie privée ». On appréciera à sa juste saveur le fait que le parquet ait demandé sa relaxe !

Toutefois, sur appel interjeté par quelques-unes des victimes seulement dont J-M Beau et l’actrice Carole Bouquet, la Cour a provoqué la surprise, le 13 mars 2007 (3) : non seulement elle a confirmé le jugement, mais elle a estimé que MM. Ménage, ancien directeur de cabinet du président Mitterrand, Prouteau, Barril, Esquivié, Gilleron et Charroy avait commis non pas « une faute de service  », mais « une faute personnelle » : « aucune disposition légale, a estimé la Cour, ne leur imposait une obéissance inconditionnelle à des ordres manifestement illégaux du président de la République.  » Ceci signifiait que ces gens devaient payer de leurs deniers leur condamnation. Et la logique légale voudrait qu’ils remboursent à l’État les frais considérables exposés pour leur défense au titre de la protection statutaire, quand J-M Beau payait les siens de ses propres deniers. Ils se sont empressés, on le comprend, de saisir la Cour de cassation.

UNE FABLE POUR L’AVENIR

La grandeur du livre de J-M Beau, on l’a peut-être compris, est de s’élever au niveau supérieur de la fable par la portée des leçons qu’il illustre.
1- La première est évidemment inspirée de ce qui est à l’origine de l’affaire : le non-respect des procédures que J-M Beau a assumé crânement dans les conditions décrites plus haut. Bien sûr, une procédure peut-être utilisée par les procéduriers comme une technique d’obstruction ou d’entrave. Mais on voit aussi qu’une procédure permet de garantir les libertés : accepter que l’on pénètre dans un domicile hors de la présence d’un officier de police judiciaire, ouvre la porte à toutes les manipulations, comme l’a montré Paul Barril.

2- Une seconde leçon intéresse l’exercice du pouvoir. On ne le répétera jamais assez, la démocratie court les plus grands dangers avec un pouvoir qui s’affranchit non seulement de la morale, mais de la loi et qui n’a d’autre objectif que sa conservation. Tout moyen lui est bon qui y contribue : le mensonge, la calomnie, la traque policière. Adieu les libertés individuelles !

3- Ce type de dérive d’un pouvoir arbitraire aux apparences démocratiques est rendu d’autant plus aisé qu’il ne rencontre aucun contre-pouvoir. C’est une troisième leçon. En démocratie, on le voit, la défaillance de l’appareil judiciaire est désastreuse quand, renonçant à toute indépendance, il se plie au caprice du pouvoir et multiplie toutes les astuces pour que justice ne soit pas rendue et que soient avalisées des méthodes de voyous.

4- Une quatrième leçon est une confirmation des conduites que tant d’hommes et de femmes adoptent face au pouvoir : la règle est la soumission aveugle à l’autorité et l’abandon de toute responsabilité personnelle qui exigerait de revendiquer le droit de vérifier la conformité des ordres avec la loi et mieux encore avec la morale. Elle a pour corollaire la lâcheté qui pousse à tourner le dos à l’ami d’hier pour ne pas se compromettre.

5- La fonction de contre-pouvoir que les médias remplissent, peut servir de cinquième leçon, mais à condition qu’ils s’attachent à livrer des faits une représentation fidèle. Crimes et délits pour se commettre ont besoin de l’ombre et de la discrétion qui les « (assurent) d’un plein secret  » ; c’est dans la dissimulation qu’ils s’épanouissent : « Tout le mal n’est jamais que dans l’éclat qu’on fait, / dit Tartuffe de Molière. Le scandale du monde est ce qui fait l’offense / Et ce n’est pas pécher que pécher en silence. » Les mettre en lumière au vu et su de tout le monde, c’est faire tomber le masque respectable de leurs auteurs qui trompent leur monde et débusquer dans la clairière même de la démocratie la jungle toujours renaissante.

6- Il est, cependant, une sixième leçon vivifiante qui étonnera toujours : dans l’adversité, sous les tombereaux de boue déversés, malgré les obstacles divers et pervers qu’on dresse devant eux, il se trouve toujours des hommes qui peuvent plier, mais sans rompre. Un ressort tendu au cœur d’eux-mêmes les tient debout contre toute raison : jamais on ne les voit renoncer à leur honneur et à leur dignité. Jean-Michel Beau est de ceux-là. Ils forcent l’admiration, inspirent l’estime et nourrissent l’espérance quand ceux qui ont voulu les piétiner ne méritent que la honte et le mépris.
En somme, ce livre d’une vie est un livre de vie à méditer et à offrir. Paul Villach

(1) Jean-Michel Beau, L’Affaire des irlandais de Vincennes - 1982-2007 - ou l’honneur d’un gendarme, Éditions Fayard, Paris, 2008, 644 pages. Prix 28 euros.

(2) Voir la vidéo :

(3) « « Les écoutes de l’Élysée » : la Cour d’appel de Paris à l’écoute... d’une nouvelle civilisation  », article paru sur Agoravox le 19 mars 2007.


Moyenne des avis sur cet article :  4.53/5   (60 votes)




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104 réactions à cet article    


  • tvargentine.com lerma 18 mars 2008 09:27

    Voila un rappel historique qui s’imposait

    Imaginez si cette histoire se déroulait aujourd’hui sous la présidence de Nicolas Sarkozy ????

    Cette histoire n’a pas été incluse dans le droit d’inventaire du PS et c’est dommage

     


    • Alberjack Alberjack 18 mars 2008 09:42

      Dans le genre, il y a l’affaire Clearstream ou Sarkozy n’est pas franchement tout blanc. smiley


    • Alberjack Alberjack 18 mars 2008 12:11

      Je ne comprends pas ce que vous me dites.

      Mon propos n’était pas de défendre de défendre l’indéfendable, ni dans cette affaire ni dans celle du Rainbow Warrior.

      Dire que Sarkozy a instrumentalisé l’affaire Clearstream ne fait pas de moi un socialo (ce que je ne suis pas d’ailleurs).

      Quant au ton de votre commentaire permettez moi de vous dire qu’il est très agressif.


    • Nobody knows me Nobody knows me 18 mars 2008 15:13

      Quant au ton de votre commentaire permettez moi de vous dire qu’il est très agressif.

      C’est rien, ça lui arrive quand on médit sur son idôôôôôle des jeunes.

      Un peu d’humour, Calmos, que diable !!! En tant que zozo, vous devriez montrer l’exemple.


    • Nobody knows me Nobody knows me 18 mars 2008 15:20

      Imaginez si cette histoire se déroulait aujourd’hui sous la présidence de Nicolas Sarkozy ? ? ? ?

      Et bien on lui tomberait dessus à bras raccourci PARCE QUE les moyens de communication sont légions et que maintenant, on ne pourra plus nous empêcher de diffuser ce qu’on a à dire !!

      Rien à voir avec un bord ou l’autre.



    • morice morice 18 mars 2008 10:18

      a rapprocher de l’incroyable listing d’ordis volés visible ici... http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=35037


      • alberto alberto 18 mars 2008 10:37

        Pas mal, M. Villach :

        Dans ces affaires politiciennes, l’attitude de la Justice est exaspérante !

        Tant que le présumé responsable d’un scandale est aux commandes des affaires du pays, tous les artifices de procédures sont utilisés pour dissoudre le corps du délit.

        Mais que le même responsable soit politiquement en difficulté ou retiré des affaires : alors ressurgissent des placards les vieux fantômes des affaires oubliées... (Je me demande d’ailleurs si une vieille histoire de compte bancaire au Japon, entre autre, ne serait pas en train de...Mais je rêve !)

        Reconnaissons aussi qu’à cet égard les septennats mitterrandiens ont été riches de tirpitudes !

        Il arrive, parfois, que la ténacité, et le savoir faire, de victimes de cette broyeuse judiciaire, tel M. Beau, finissent par obtenir reconnaissance, si ce n’est réparation et ça soulage, un peu...

        Enfin, M. Villach, un (petite) critique : Mettre, SVP, la leçon N° 2 en N° 1.

        Bien à vous.

         

         


        • Gazi BORAT 18 mars 2008 10:55

          Cette affaire pose le problème général de la raison d’état..

          S’il est communément accepté par l’opinion que des militaires soient sacrifiés au combat, dans des conflits aux motivations parfois contestables ou du fait parfois de l’incompétence avérées de stratèges haut-gradés.. ne doit-il pas en être de même lorsque les intérêts de la Nation sont en jeu ?

          Cela n’a pas été le cas dans cette affaire des Irlandais de Vincennes mais, pour prendre un exemple connu toutes les offensives de 1914-1918 n’étaient pas, non plus, ni pertinentes d’un point de vue stratégique, ni ne se plaçaient dans le cadre de la survie de la Nation...

          Où commence et où finit-elle, cette raison d’Etat ?

          gAZi bORAt


          • Paul Villach Paul Villach 18 mars 2008 11:19

            @ Gazi Borat

            Vous commettez une erreur en estimant que l’on est en présence d’une "raison d’État". Il n’y a qu’une machination déguisée en "raison d’État" pour masquer des comportements délictuels voire criminels d’individus sans scrupule. Je vous renvoie au livre de J.-M. Beau qui parle du prétendu "blanc manteau de la raison d’État", quand il ne s’est agi que d’ "une serpillère" pour cacher des forfaitures. Paul Villach


          • Emile Mourey Emile Mourey 18 mars 2008 11:05

            Le lieutenant-colonel Beau a toute mes amitiés et tout mon soutien. Son cas est un véritable cas d’école. C’est le cas classique du jeune officier épris de justice et d’idéal que des "camarades" - qui pensent avant tout à leur avancement - essaient de compromettre à son insu dans une aventure "aventureuse" et qui, ensuite, fuient leurs responsabilités.

            C’est un cas d’école qui devrait faire réfléchir la justice, ce qu’elle ne semble pas encore avoir fait.

            C’est un cas d’école qui devrait faire réfléchir le politique... idem (car c’est un scandale).

            Enfin, c’est un cas d’école qui devrait faire réfléchir les médias et le public (ce qu’ils ne font pas vraiment, autre scandale).

            8 votes seulement, 6 réactions seulement à cet article d’Agoravox. Là aussi, il y a un problème.

            E. Mourey,

            ancien officier de carrière.


            • Nobody knows me Nobody knows me 18 mars 2008 15:16

              pourquoi défendre des salopards de droite pour des forfaitures de salopards de socialos ? ? ? ?

              Parce que Calmos et les zozos, eh ben ILS SAVENT !!!!


            • hihanhihanhihan hihanhihanhihan 19 mars 2008 14:52

              - E. Mourey,

              - ancien officier de carrière....................Evidemment !

              - Et ancienne barbouze également ?

              - Dis moi Villach, évite de supprimer les posts toi avec ton site "citoyen". Tu me feras plaisir !


            • haddock 18 mars 2008 11:20

              Me fait penser àJacques La Fontaine ,

               

              Le loup et l’ agneau .

               

              Moralité , avec les loups faut louvoyer .


              • cti41 cti41 18 mars 2008 11:43

                Il est évident que, dans ce scandale, les responsables ont utilisé la "raison d’état" pour se dissimuler et qu’ils n’ont pas hésité à trahir un homme qui leur faisait une confiance aveugle dans le seul but de protéger leurs carrières et leurs interêts personnels. A noter le comportement de certains magistrats (aux ordres) qui ont entravé la justice. Le montage des irlandais de Vincennes qui a été le moteur des écoutes de l’Elysée est une véritable histoire à épisodes.En lisant le livre on voit que les jugements des affaires qui se sont succèdées ont apporté à chaque fois des éléments de preuves sur les autres affaires qui avaient fait l’objet des jugements précédents.


                • tchoo 18 mars 2008 11:50

                  Dans le marigot les crocodiles s’entre-dévorent.

                  Je veux bien que M Beau, soit un héros, mais si il n’avait pas été complice dès le départ,l’affaire aurait pu être différente.

                  Et si, après il eut été épargné, aurait-il réagit.

                  le sens de la justice et de l’idéal est à géométrie variable.


                  • hihanhihanhihan hihanhihanhihan 19 mars 2008 14:40

                    Tiens tiens !

                    - Voilà résumé en quelques mots ce que j’ai été obligé de démontrer avec 50 posts !

                    - Il n’empêche que malgré tous les articlesde presse fournis, les bornés de ce fil -à commencer par Villach- considèrent toujours Beau comme une victime !


                  • lerenard lerenard 18 mars 2008 11:55

                    oui et si.... on reparlais de l’affaire arranda ?

                    que lui est t’il arrivé qu’est ce que l’on en a fait ?

                    il avais collectionné des photocopie de quoi faire sauter le gouvernement

                    et.......

                    on en a plus jamais entendu parler !!


                    • CAMBRONNE CAMBRONNE 18 mars 2008 12:02

                      Paul Villach bonjour .

                      J’ai lu avec attention votre article qui résume bien le livre de mon camarade Beau .

                      Il se trouve que je connais deux des pricipaux protagonistes de cette affaire Beau et Prouteau . Il ne faudrait pas pour sauver l’honneur du Lt colonel Beau salir la mémoire de christian Prouteau .

                      Les faits sont indéniables : Il y a eu magouille de Barril et cette magouille a été couverte par Son chef de l’époque Prouteau .

                      Je ne nie pas les faits et je soutiens et j’admire le camarade Beau pour son courage sa rigueur et sa ténacité .

                      Cependant je voudrais mettre" l’affaire Prouteau" en perspective . Prouteau est le créateur du GIGN , il a avant de devenir le chouchou de Tonton accompli des missions exceptionnelles où il a montré un courage largement au dessus de la moyenne ainsi qu’une efficacité incontestable .

                      Tout auréolé de gloire il a été distingué par le président de la république qui a été très gentil avec lui .

                      Les soldats sont souvent des êtres simples et ils se font baiser dans les grandes largeurs par les politiques qui eux ne sont décidemment pas des êtres simples .

                      Voila le bémol que je voulais apporter au débat sans enlever leur responsabilité à ceux qui ont laissé un camarade dans la merde pour s’en sortir .

                      j’ai déja dit sur ce site qu’officier d’active j’avais beaucoup de camarades qui avaient opté pour la gendarmerie et que je ne regrettais pas de ne pas les avoir suivi . Cette arme est trop liée au pouvoir à mon gout .

                      L’histoire des paillottes en corse en est un autre exemple .

                       

                      Voila chers amis ce que je voulais dire et aussi saluer la sortie de ce livre.

                       

                      Vive la république quand même .


                      • Paul Villach Paul Villach 18 mars 2008 12:20

                        Cher Cambronne,

                        Vous avez bien compris qu’il ne s’agit ici que de "L’affaire des Irlandais de Vincennes" suivie des "écoutes de l’Élysée" et de la conduite, dans cette affaire seulement, de celui qui, dans cette affaire, après 24 ans de dénégation obstinée, finit par avouer devant la Cour que "(Paul) avait chargé la mule" sans égard pour celui qu’on avait chargé à mort pour se disculper à peu de frais.

                        Les conduites, malheureusement, ne sont pas comme les disciplines dans les examens : elles ne se compensent pas. Paul Villach

                         


                      • CAMBRONNE CAMBRONNE 18 mars 2008 12:32

                        Mon cher Paul

                        Vous avez raison . Je voulais tout simplement apporter des circonstances atténuantes à mon camarade de promo Prouteau qui en dehors de tout ça est un type sympa .

                        Il a eu tort c’est certain mais il a été circonvenu par un mec diabolique . Je répète que les soldats sont de grands gamins tout contents d’être remarqué par Dieu .

                        Bien à vous .


                      • Sandro Ferretti SANDRO 18 mars 2008 14:39

                        Je crois que c’est en effet le problème de fond.

                        Quand les Gendarmes cherchent à jouer les policiers, plus experts qu’eux en coups tordus, cela donne les irlandais de Vincennes et les paillotes corses. Pathétique.


                      • maxim maxim 18 mars 2008 15:48

                        salut Cambronne .

                        ton analyse sur ce que l’on demande au soldat ,qui lui ne demande qu’accomplir sa mission à bien ,reflète parfaitement ce qui est la déontologie de l’armée ,il ne faut pas chercher à comprendre ,chercher à comprendre c’est commencer à désobéir .....

                        les ordres viennent d’en haut ,point barre !

                        j’ai tellement d’exemples de ce que j’ai vécu avec mes camarades ,dans un corps spécial expert en coups tordus ....souvent on s’est demandé ce qu’on foutait là !

                        je voudrais ajouter que j’ai un grand respect pour la Gendarmerie ,ayant moi même un de mes fils officier dans ce corps ....


                      • CAMBRONNE CAMBRONNE 18 mars 2008 17:54

                        Salut Maxim

                        Je suis en train de lire un livre de Deodat du Puy-Montbrun :" l’honneur de la guerre " Cet officier qui est un des pères de l’ALAT a fait 40 , la résistance, l’indo et l’Algérie . Il y a quelques belles réflexions sur le métier des armes et sur celui de la politique ;

                        Pour être clair j’avais repris quelque gout à la politique mais je sens que je vais sortir de cette période plus écoeuré que jamais ;

                         Une certitude : Le soldat est un instrument de la politique et c’est au politique de respecter et de défendre son serviteur souvent le plus dévoué . Le plus dévoué car il croit servir la patrie ou l’etat alors qu’on lui fait parfois servir des causes tordues . Ce qui fut le cas dans l’affaire dont nous parlons aujourd’hui .

                        Salut et fraternité .

                         

                         


                      • hihanhihanhihan hihanhihanhihan 18 mars 2008 23:35

                        Monsieur, des officiers supérieurs et subalternes se sont grandis en refusant des ordres iniques.

                        - Beau a été partie très prenante au montage de cette carambouille. Il n’a rué dans les brancards que très longtemps après, lorsqu’il a compris qu’il pourrait plonger seul.

                        -Ne pas confondre Officier et agent de renseignements s.v.p

                        - Et puis, par curiosité, intéressez vous aux manipulations dans Wiki.

                        - Je vous salue très réglementairement !
                         


                      • lerenard lerenard 18 mars 2008 12:11

                        il à été traité comme un espion en fait il voulait faire chanter chalendon mais apres l’affaire il à disparu on ne sait plus rien en prison pas en prison on ne sait pas ça fait parti des mystères de la république

                        et les suicidés de mittérant ? autre mystére de la république

                        ha ! si on savait tout peut être que nos gouvernant gouverneraient mieux par la peur du scandale

                        quand une personne sait qu’elle serat obligatoirement impuni elle fait comme elle veut

                        mais si tout se savait comment ferait elle pour magouiller ?

                        ben elle ne le pourait pas tout simplement

                        donc je propose moi un contrôle populaire sur les action bonne ou mauvaise de nos gouvernant

                        je sais c’est de l’utopie

                         

                         


                        • el bourrico 18 mars 2008 12:22

                          "Dans l’art des turpitudes et des dérives présidentielles....N, Sarkozy a un sacré bout de chemin a parcourir avant d’éspérer pouvoir un jour égaler le Mitteux...." MOUAHAHAHA, une autre, une autre !

                          Encore un qui croit au monde binaire, d’un coté les gentils, de l’autre les méchants... allez gamin, tu apprendras un jour que c’est bien plus compliqué que ça la vie.


                          • Nobody knows me Nobody knows me 18 mars 2008 15:28

                            Dans l’art des turpitudes et des dérives présidentielles [...]

                            D’ailleurs, je dirais que cet art est une nécessité dans le milieu de la politique.

                            De plus, constatant comment Mr Sarkozy a dévasté le PS (avec l’aide de qqs agents infiltrés et de nombreuses bourdes et non-interventions), je dirais qu’il a fait ce que personne n’avait réussi auparavant, à savoir détruire plusieurs partis politiques en une érection pestilencielle (FN, PS, MPF).


                          • cti41 cti41 18 mars 2008 12:23

                            A l’intention de Cambronne

                            je ne suis qu’un sous-officier , j’aurais aimé servir sous les ordres de PROUTEAU et même de BARRIL à l’époque de leurs exploits qu GIGN, comme la majorité des gendarmes (y compris BEAU) je les ai admirés. Ceci n’émpêche pas qu’ils ont eu un comportement de lâches lorsque non contents d’abandonner BEAU (qui leur a servi de fusible) ils n’ont pas hésité à lui appuyer sur la tête. M. le Préfet PROUTEAU grand protègé de MITTERAND a participé au montage du "chantier" des irlandais de Vincennes avec BARRIL et s’il est peut-être moins retord que son camarade il n’en reste pas moins qu’il est loin d’avoir les mains propres.


                            • hihanhihanhihan hihanhihanhihan 19 mars 2008 15:01

                              La règle générale dans ce genre de métier c’est "en cas d’échec on vous lâche" !

                              - Beau a accepté les règles du jeu, il en assume les conséquences.

                              - Tanr qu’il était un grand homme pour détenir la raison d’Etat, il a participé aux coups tordus

                              - Après il s’est révolté.

                              - S’il n’avait pas les compétences et le courage de la prise de risques pour jouer les barbouzes, il n’avait qu’à se contenter d’un commandement dans la gendarmerie.

                              - Mais ce sentiment de pouvoir ! Ah, le pouvoir !


                            • foufouille foufouille 18 mars 2008 12:48

                              un coup d’epee dans l’eau, l’article

                              il y a tellement d’histoires de ce genres. elle sont tres peu mediatiser

                              ca se limite pas aux politiciens tous vereux. "juppe est le meilleur d’entre nous"

                              un sous prefet ayant 5000 images pedophile sur son ordi est juste mis a la retraite.

                              alors le reste (chirac)......


                              • hihanhihanhihan hihanhihanhihan 18 mars 2008 23:21

                                T’as raison FOUFOUILLE !

                                - Même que je dirais qu’après 25 ans, y a plus grand monde pour le contredireou s’intéresser à son cas

                                - Sauf Villach qui sait tout et conteste même la presse de l’époque et Wiki

                                - Ah le monde de l’espionnite et du renseignement ! Villach qui cherche à se mettre bien avec les hommes de l’ombre


                              • hand87_5 18 mars 2008 15:35

                                Cet article est en tout point admirable. Il va bien au dela des clivages gauche-droite en mettant en lumière la lacheté des prétendus "puissants", de la contestable "raison d’état" et surtout de la prétendue "indépendance" de la justice.

                                Les 2 premiers points relévent essentiellement de la cupidité et de la faiblesse des hommes. La question de la justice me parait autremement plus grave dans une démocratie comme la notre.

                                Comment peut-on se prévaloir d’une justice indépendante lorsque le Garde des Sceaux ainsi que les principaux magistrats sont nommés par le pouvoir en place ? Il me semble que c’est la une des faiblesses majeures de notre système et que la Justice n’est que le bras séculier de l’Exécutif....


                                • Nobody knows me Nobody knows me 18 mars 2008 15:38

                                  Je trouve qu’il démontre également assez bien que quand on a les manettes, on s’accroche, on s’accroche !!!

                                  Pouvoir quand tu nous tiens !


                                • tvargentine.com lerma 18 mars 2008 15:41

                                  http://www.bakchich.info/article3030.html

                                  A lire en urgence sur le "procès" du SMS


                                  • Nobody knows me Nobody knows me 18 mars 2008 16:25

                                    lerma qui cite bakchich... On aura tout vu. Evidemment, comme il ne lit pas les articles, ça lui arrive de citer tout et n’importe quoi. Faudrait pas que ça joue contre lui.

                                     smiley


                                  • snoopy86 18 mars 2008 15:51

                                    @ Paul

                                    Superbe article...

                                    Issu d’une vieille famille d’officiers, j’imagine aisément le calvaire qu’ont du être ces 25 dernières années pour le colonel Beau.

                                    Cambronne a justement souligné combien les militaires peuvent être naïfs dans leurs relations avec les politiques. Il n’en reste pas moins que c’est un des derniers métiers où le sens de l’honneur soit ancré au plus profond de ceux qui l’exercent. On n’en fera jamais assez pour restituer le sien au colonel Beau.

                                     


                                    • Paul Villach Paul Villach 18 mars 2008 16:29

                                      Cher SNOOPY 86,

                                      Vous avez raison de l’évoquer. Puisque les faits sont établis et les responsabilités identifiées, est-ce que la République ne s’honorerait pas en "réparant" - autant que faire se peut évidemment - par un geste à l’égard du Lt-Colonel Beau ce qu’un Président et une justice indignes ont commis ? Paul Villach


                                    • snoopy86 18 mars 2008 16:40

                                      Je pense comme vous que la République s’honorerait en reconnaissant ses torts à son égard et en reconstituant sa carrière.

                                      Elle l’a fait dans le passé à l’égard d’officiers putschistes qui le méritaient moins et n’en demandaient pas tant...


                                      • hihanhihanhihan hihanhihanhihan 19 mars 2008 15:14

                                        Puis, lentement, très lentement, la vérité va apparaître. D’abord fortuitement, puisqu’en mai 1983 un gendarme, qui avait participé aux opérations de police judiciaire nécessaires lors de l’arrestation, révèle que la perquisition et les saisies n’ont pas été effectuées en présence des personnes interpellées. Mais, surtout, il déclare que les gendarmes de Vincennes présents lors de la perquisition ont été réunis à l’initiative du chef d’escadron Jean-Michel Beau, commandant la section de recherche de Paris-Minimes. Au cours de cette réunion, l’officier leur a ordonné de présenter au juge d’instruction une version concertée des faits pour cacher les irrégularités.

                                        -Le Monde !

                                        - C’est vrai que la République s’honorerait......................


                                      • chmoll chmoll 18 mars 2008 16:52

                                        pour résumer,mettre tous ces vereux sur un baril ..de poudre

                                         


                                        • Christoff_M Christoff_M 18 mars 2008 17:04

                                           une affaire de pieds nickelés couverts par le pouvoir en place, plus tard il y allait avoir l’affaire du Rainbow Warrior ou les faux époux ont trinqué pour couvrir d’autres personnes envoyées la bas....

                                          Mitterrand dans sa monarchie supreme en est venu à semer la zizanie quitte à discrediter Hernu et Fabius en couvrant la cellule à qui il avait donné tous pouvoirs et confiance à Prouteau au sessus des lois....

                                          Il est vrai qu’il y a peu nous avons eu un feuilleton équivalent avec mr Lahoud bien en difficulté d’expliquer son role couvert par son poste chez Airbus.... idem pour Rondot, et d’autres chargés visiblement le juge spécialiste de ces affaires mr Van Ruymbeck....

                                          Quand on sait que mr Lahoud était l’époux d’une Heilbronner tres proche de la famille Chirac.... sachant que son frere est à la direction actuelle d’EADS et que sa femme était en poste au coté de Douste...

                                          Nommé à la direction de EADS sous les ordres de Gergorin, à qui on sait la caballe que lui ont reservés certains..... Il pouvait etre le sucesseur de Lagardère Père, mais il fut purement et simplement expulsé par un cercle proche du fils Lagardère, peut etre moins pointu et plus facile à manoeuvrer avec les remous d’EADS à venir....

                                          Quand à la famille Lahoud, pas anodine non plus, demandons des renseignements à la famille Hariri, eux aussi dangereusement proche de Chirac, au point de susciter haine et meurtre chez certains groupuscules libanais le soupçonnant d’etre un peu trop européen dans ses affaires et la reconstruction du nouveau centre de Beyrouth.... Affaire de pieds nickelés impliquant des milliards qui se solde par un attentat qui emporte la victime avec beaucoup de mystères dans sa tombe....

                                          pour revenir à notre affaire voir aussi l’affaire Schuller Maréchal, qui comporte des points communs dans la manipulation de l’opinion et de la presse.... Mr Schuller mélé à pas mal d’afffaires, bouc émissaire, est sorti en Septembre 2007 de sa prison VIP et depuis plus de nouvelles....

                                          Et depuis nous avons eu l’affaire Elf dont Mitterrand et quelques survivants, blanchis évidemment ont bien noyé le sujet.... point commun entre l’affaire Schuller et l’affaire ELF, les fameuses frégates...

                                          Mais chuuuut l’instruction suit son cours, et ceux qui touchent à ce genre d’affaires se retrouvent avec des batons d’explosif dans les mains !! n’est ce pas monsieur Denis Robert, ou les témoins ont des accidents étranges.... on verra d’ici peu ce qu’il adviendra de monsieur DGS, sur le plateau de Calvi un ancien délégué était inquiet en disant qu’il pourrait bien glisser pour éviter d’avoir à comparaitre....


                                          • hihanhihanhihan hihanhihanhihan 18 mars 2008 17:14

                                            - Beau a couvert pendant un certain temps les malversations de sa hiérarchie. (inculpé à l’origine de subornation de témoins)

                                            - L’article initial sur les Irlandais de Vincennes a disparu de Wikipedia (supprimé le 27/12/2007) et celui sur M. Beau est classé "soupçonné de partialité" sur le site.

                                            - A donc disparu l’historique de l’affaire avec les déroulements des procès y compris les remarques et appréciations du général J.L Esquivié !

                                            - Beau a obtenu gain de cause avec Bouquet en 2007 sur l’affaire des écoutes.

                                            - Beau ne va pas nous prendre la tête pendant 100 ans avec les Irlandais.

                                            - Ca ne l’a pas empêché de faire ses affaires dans le civil.

                                            - En vertu de l’adage à trop vouloir prouve on prouve le contraire, ces excès me paraissent douteux.

                                            hihanhihanhihan


                                            • Paul Villach Paul Villach 18 mars 2008 17:38

                                              @ HiHan...

                                              Au moins, vous, vous ne cherchez pas à trop prouver. Vous ne prouvez même rien du tout. C’est plus simple ! PV


                                            • hihanhihanhihan hihanhihanhihan 18 mars 2008 18:33

                                              Vous êtes autant capable que moi de consulter Wiki...........................et constater qu’il y a eu des suppressions et des suspicions de partialité. Donc ne pas dire que je parle en l’air.

                                              - Que vous soyez un inconditionnel je veux bien. Mais n’essayez pas d’enterrer la vérité, on peut la retrouver même avec la manip de Wiki.

                                              - Beau a longtemps couvert sa hiérarchie.

                                              - Je n’ai pas envie de m’étendre.

                                              hihanhihanhihan


                                            • hihanhihanhihan hihanhihanhihan 18 mars 2008 18:48

                                              "Confié dans un premier temps au parquet de Créteil, le dossier judiciaire aboutira à Paris au cabinet du juge d’instruction Alain Verleene. Lequel finira bientôt par apprendre que les gendarmes qu’il a entendus ont menti sur ordre : le commandant de gendarmerie Jean-Michel Beau, notamment, qui se trouvait à Vincennes avec Barril. Beau, c’est la cheville ouvrière du coup tordu. Celui à qui Barril et Prouteau ont demandé de régulariser la descente de Vincennes ; celui aussi à qui on demandera de se sacrifier lorsque l’affaire tournera en eau de boudin

                                              Beau marchera un moment. Mais il aura de plus en plus de mal à accepter son rôle de fusible et finira par mouiller Prouteau et Barril. Il est vrai que entre-temps, le juge Verleene aura remis les « Irlandais » en liberté le 20 mai 1983. Et en 1985, Jegat ira tout expliquer de A à Z à la DST."

                                              - Le journaliste n’a pas été poursuivi pour diffamation

                                              - Beau a obtenu répartion pour l’affaire des écoutes avec Bouquet. Pour Vincennes..................


                                            • Paul Villach Paul Villach 18 mars 2008 18:54

                                              @ Hihan

                                              Je ne peux que vous conseiller de lire le livre de J.-M. Beau, plutôt que de vous contenter de ses remarques sommaires qui ne rendent nullement compte de la façon dont les choses se sont passées. PV


                                            • hihanhihanhihan hihanhihanhihan 18 mars 2008 19:23

                                              Ecoutez bien Villach, voici en quoi se résument vos références dans votre article dithyrambique sur Beau !

                                              -1) Jean-Michel Beau, L’Affaire des irlandais de Vincennes - 1982-2007 - ou l’honneur d’un gendarme, Éditions Fayard, Paris, 2008, 644 pages. Prix 28 euros.

                                              (2) Voir la vidéo : (Mitterand, quel intérêt !)

                                              (3) « « Les écoutes de l’Élysée » : la Cour d’appel de Paris à l’écoute... d’une nouvelle civilisation  », article paru sur Agoravox le 19 mars 2007.

                                              - Vous auriez pu chercher plus objectif et plus documenté.

                                              - Veuillez trouver des éléments pour contester que Beau a couvert le montage pour les armes et que sa présentation sur Wikio n’est pas soupconnée de partialité et que l’article sur les Irlandais n’a pas disparu !

                                              - Après vous pourrez parler.

                                               - Quant à vous taxer de "reporter" sur l’article de Yahoo.......................

                                               


                                            • Paul Villach Paul Villach 18 mars 2008 19:35

                                              @ Hihan

                                              Manifestement, cet article vous donne de l’urticaire. Qu’y puis-je ? Il prend à rebrousse-poils vos croyances ?

                                              Inutile de vous emballer, Hihan ! Même la citation de Mitterrand vous déclenche un prurit désagréable ? Vous n’en voyez pas l’utilité ? Dès fois que vous ne l’auriez pas remarqué, elle est donnée comme preuve de ce qui est avancé ! Seulement là, vous êtes devant une évidence que vous ne pouvez pas nier. Alors ça vous déclenche une crise d’urticaire géant ! Je comprends, ce doit être douloureux ! !

                                              Qui sait si la lecture de ce livre de J.-M. Beau ne serait pas le bon remède ? Essayez ! PV


                                            • hihanhihanhihan hihanhihanhihan 18 mars 2008 20:28

                                              Vous monologuez Villach ; vous allez mal finir !

                                              - Répondez et portez la contradiction à ce que j’avance au lieu de vous écouter parler.

                                              - Votre "article" n’aurait même pas du être publié. C’est une pub gratuite pour Beau. Et vous fondez votre argumentaire..............................sur le livre de Beau !

                                              - Mais Beau il a ses responsabilités et il les garde

                                              - Ne confondez pas Beau et Seznec M. Villach !


                                            • Christoff_M Christoff_M 18 mars 2008 23:00

                                               Je confirme que sur WIKI des fiches ont été modifiées, notament les fiches sur les pères de Lahoud et Rondot , dont les pères furent ensemble au Liban...

                                              Voyez l’avantage du net, on efface le passé au fur à mesure qu’un évènement facheux survient, d’ou l’intérèt d’avoir des livres...


                                            • hihanhihanhihan hihanhihanhihan 18 mars 2008 23:52

                                              Non Monsieur, Lahoud on s’en moque !

                                              - L’ENORME PAGE SUR L’AFFAIRE DE VINCENNES A DISPARU (27 décembre 2007) ET CELLE SUR BEAU FAIT L’OBJET D’UN SOUPCON DE PARTIALITE ;

                                              - Mais vous voyez, on a beau ne pas être très clair, sur AV on a toujours des supporters

                                              - C’est à se poser des question sur le degré de moralité de certains..............................


                                            • docdory docdory 18 mars 2008 21:14

                                               Cher Paul Villach

                                              Par cette analyse approfondie de l’affaire des irlandais de Vincennes et du livre de Jean-Michel Beau , vous rendez enfin compréhensible une affaire qui tellement duré dans le temps et fait l’objet de tellement de commentaires variés et procédures qu’elle en était devenue totalement insaisissable et absconse pour le commun des mortels .

                                              Evidemment , cette compréhension soudaine s’accompagne d’un surcroît de dégoût vis-à-vis des égarements et autres coups tordus d’une République devenue semi-bananière ...


                                              • hihanhihanhihan hihanhihanhihan 18 mars 2008 22:51

                                                Coup tordu auquel Beau a très largement participé.

                                                - Mis votre intelligence vous fait lire les seuls posts qui vous intéressent !


                                              • Christoff_M Christoff_M 18 mars 2008 22:14

                                                  Je vous conseille le livre "Enquète sur trois secrets d’Etat" Jacques DEROGY, Jean Marie PONTAUT ...

                                                qui parle également de cette affaire entre autres...


                                                • cti41 cti41 18 mars 2008 22:31

                                                  M. Paul VILLACH je ense qu’il est inutile de polèmiquer avec HIHAN, il est apparemment très limité dans ses lectures et, de toute façon, un âne, même si vous lui coupez les oreilles, vous n’en ferez jamais un cheval de course......


                                                  • hihanhihanhihan hihanhihanhihan 18 mars 2008 22:57

                                                    Il semblerait que les coupures de presse de 1991 et les articles de Wiki ce soit toi qui ne saches pas les lire !

                                                    - Alors si tu penses qu’il ne faut pas discuter avec moi, dis au moins pourquoi.

                                                    - Tu auras au moins posté pour quelque chose


                                                  • Christoff_M Christoff_M 18 mars 2008 23:11

                                                    Je crois que Barril est du meme accabit que Sirven, je vous conseille sur tous ces personnages l’excellent site de denistouret.net... un homme jamais réellement inquiété dans ces condamnations par les pouvoirs de droite ou de gauche... la fiche de Paul Barril sur son site vaut le coup d’oeil !!

                                                    Il a monté depuis sa société de sécurité et de gardes et il donne des conseils.... il est consultant !!

                                                    M’es avis que le monsieur connait tellement de choses comme Pasqua et Sirven à une autre époque qu’il ne sera jamais vraiment inquiété....


                                                  • cti41 cti41 18 mars 2008 23:09

                                                    Tout simplement il faut savoir par qui et comment ont été sucrés les texstes sur wikipédia qui se veut une "encylopédie" libre (de dire tout et n’importe quoi).

                                                    Tu as lu les livres de BEAU, de PROUTEAU, de BARRIL ou tu es seulement limité à Wikipédia. Il vaut arrêter de se la jouer "intelo" parceque pour ce qui est de s’écouter parler tu te poses là  !!!!!!!!!!! Tu t’écoutes même "écrire" !!!!!!!! Tu sais lire ???????????

                                                     


                                                    • Christoff_M Christoff_M 19 mars 2008 00:11

                                                       je donne des références d’un autre livre qui recoupe ce que dit l’auteur, je t’invite à aller voir le site de denistouret.net, tu y apprendras bcp de choses et tu verras qu’il n’y a pas que des affabulateurs ici....

                                                      maintenant monsieur c’est bien de dire que tout le monde te saoule !! mais tu n’amènes rien et si tout le monde te saoule ici et que tu t’exaspères du niveau comme beaucoup de nouveaux trolls, on ne te retiens pas !!


                                                    • hihanhihanhihan hihanhihanhihan 19 mars 2008 00:24

                                                      "Confié dans un premier temps au parquet de Créteil, le dossier judiciaire aboutira à Paris au cabinet du juge d’instruction Alain Verleene. Lequel finira bientôt par apprendre que les gendarmes qu’il a entendus ont menti sur ordre : le commandant de gendarmerie Jean-Michel Beau, notamment, qui se trouvait à Vincennes avec Barril. Beau, c’est la cheville ouvrière du coup tordu. Celui à qui Barril et Prouteau ont demandé de régulariser la descente de Vincennes ; celui aussi à qui on demandera de se sacrifier lorsque l’affaire tournera en eau de boudin

                                                      Beau marchera un moment. Mais il aura de plus en plus de mal à accepter son rôle de fusible et finira par mouiller Prouteau et Barril. Il est vrai que entre-temps, le juge Verleene aura remis les « Irlandais » en liberté le 20 mai 1983. Et en 1985, Jegat ira tout expliquer de A à Z à la DST."

                                                       

                                                      - Comme vous semblez ne pas savoir lire, j’ai un peu grossi !

                                                      - Et je répète que le journaliste qui a écrit ça à l’époque, n’a pas été poursuivi pour diffamation  !

                                                       

                                                       

                                                       


                                                    • hihanhihanhihan hihanhihanhihan 19 mars 2008 00:38

                                                       

                                                       

                                                       

                                                      -Modification de Irlandais de Vincennes (?)

                                                       

                                                       


                                                      ATTENTION : Vous êtes en train de recréer une page qui a été précédemment supprimée.

                                                      -Demandez-vous s’il est réellement approprié de la recréer en vous référant au journal des suppressions affiché ci-dessous :

                                                       

                                                      -Jean-Michel Beau -Un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre.
                                                      -Aller à : Navigation, Rechercher
                                                      -Pour les articles homonymes, voir Beau (homonymie).
                                                      Cet article provoque une controverse de neutralité (voir la discussion).
                                                      Considérez cet article avec précaution. (Questions courantes)

                                                      VOUS ETES SOURDS ?


                                                      • Cher Paul Villach,

                                                        Je vous remercie vivement d’avoir rendu compte de mon livre avec tant de lucidité et d’objectivité et surtout en tirant le débat vers le haut. .

                                                        Il semble que, grâce à vous, les amis voxiens qui vous ont lu aient pu prendre la mesure de ce que sont 25 années d’un combat au cours duquel ni l’Homme ni l’Officier n’ont jamais voulu abandonner.

                                                        Vous avez, et c’est bien normal, rencontré quelques contradicteurs ...certains un peu psycho-rigides et probablement pas très neutres dont les références et les renvois aux vraies preuves, sont cependant bien pauvres.

                                                        Je me suis employé à n’évoquer dans ce livre que des éléments avérés et tout ce que j’avance est toujours corroboré par des preuves indiscutables.

                                                        Je prends d’ailleurs des paris sur l’absence de toute action judiciaire contre mon livre car...sauf à être une tête brulée..c’est l’échec assuré !!

                                                        Je ne peux maintenant qu’inviter le public à lire mon livre et à se faire sa propre opinion... et même pour certains à envisager alors d’en changer !!

                                                        Il faut aujourd’hui avoir plus de 50 ans, voire plus, pour pouvoir prétendre à une bonne connaissance de cette affaire judiciaire manipulée de bout en bout. Je pense donc que le plus jeune public qui n’a pas suivi tous les rebondissements de ces 25 dernières années trouvera, là , de quoi s’informer sur une des plus graves affaires judiciaires de ces dernières années. On l’évoque déjà dans les écoles de journalisme et la presse s’y réfère très souvent quand elle cherche à expliquer une affaire plus actuelle.

                                                        Je me propose au besoin de venir ultérieurement au contact des voxiens qui liront le livre , pour débattre avec eux , voire leur donner des précisions et éclairages qu’ils pourraient encore souhaiter.

                                                         

                                                         

                                                         


                                                        • hihanhihanhihan hihanhihanhihan 19 mars 2008 10:42

                                                          J’ai très largement plus de 50 ans Monsieur,et ne vous fiez pas à l’avatar !

                                                          - hihanhihanhihan


                                                        • CAMBRONNE CAMBRONNE 19 mars 2008 10:47

                                                          Salut camarade honoraire

                                                           

                                                          Comme je l’ai dit plus haut , bravo pour ton livre ; Tu as tout mon soutien .

                                                          Pour les autres je crois qu’il faut séparer Prouteau de Barril . Je ne sais pas ce que tu en penses .

                                                          Prouteau a été séduit par tonton au sens amoureux du terme . Je crois que beaucoup de têtesenflent quand un Grand s’interesse à elles . A titre info , aujourd’hui Prouteau est encore un des rares à parler de tonton avec des trémolos dans la voix .

                                                           

                                                          Barril a prouvé par la suite qu’il était un aventurier sans scrupules ; Peut être connais je mal Prouteau , éclaire moi .

                                                           

                                                          En toute amitié .


                                                        • hihanhihanhihan hihanhihanhihan 19 mars 2008 10:58

                                                          Cet article de Villach n’aurait jamais du passer la modération !

                                                          - Aucune bibliographie (à part le livre de Beau dont il fait l’éloge)

                                                          - Aucune référence

                                                          - Aucune documentation (elle ne manque pourtant pas sur l’affaire de Vincennes et sur les écoutes)

                                                          - Aucune citation

                                                          - RIEN

                                                          - Une pub au sens strictement commercial pour un personnage qui, lorsqu’il détenait le pouvoir au nom de l’intérêt supérieur de l’Etat ne s’embarassait pas de scrupules pour inventer des "descentes" et mettre des armes pour faire croire à un coup d’éclat, et qui maintenant veur se faire passer pour une victime.

                                                          - Il faut supprimer cet article qui n’a rien à voir avec un débat citoyen !

                                                          - Vous avez touché combien pour votre panégyrique Villach ?


                                                        • Paul Villach Paul Villach 19 mars 2008 11:16

                                                          @ HIhanhihan

                                                          Pour le coup, vous portez bien votre logo : vous ne cessez de braire et de faire l’âne bâté.

                                                          On a bien compris que mon compte rendu du livre de Jean-Michel BEAU ne vous plaît pas.

                                                          Mais il ne tient qu’à vous de faire maintenant un article sur l’affaire des Irlandais de Vincennes et celle des écoutes téléphoniques de l’Élysée. On jugera sur pièces.

                                                          Vos insinuations calomnieuses montrent déjà - hélas ! - quelles méthodes vous affectionnez ! Elles suffisent à vous juger. Paul Villach.


                                                        • hihanhihanhihan hihanhihanhihan 19 mars 2008 14:09

                                                          Dites moi Villach, je vous fournit tous les articles de presse du Monde et de l’Humanité, je vous prouve les manipultions dans Wiki et vous m’accusez de diffamation ?

                                                          - Dans la mesure où j’ai tout copié collé, voulez vous prendre le risque de répondre devant la justice de votre accusation ?

                                                          - J’attends votre réponse !


                                                        • toutis 19 mars 2008 20:35

                                                          Après avoir lu l’article de Paul Villach au sujet de votre livre sur "L’affaire des Irlandais de Vincennes" , je voudrais , si vous le permettez , vous poser une question un peu personnelle : "Avez- vous , Colonel Beau , reçu pendant cette terrible épreuve , le soutien de quelques collègues (gendarmes ) ou amis éventuels " ?

                                                          Je me promets , par ailleurs , d’acheter votre livre pour en savoir plus car cette histoire me paraît effectivement très complexe et une procédure qui a duré près de 25 ans mérite qu’on s’y attarde avec la plus grande attention .Cela doit être en effet "un cas d’école" à approfondir , pour éclairer les jeunes et les moins jeunes. 

                                                          Cordialement. 

                                                          Toutis.


                                                        • Bulgroz 19 mars 2008 08:42

                                                          Monsieur Villach,

                                                          Je pense que vous devez des excuses aux lecteurs d’Agoravox dans cette lamentable affaire du faux SMS.

                                                          Je suis sur que, ce jour même, vous ne manquerez pas de publier un rectificatif où vous reconnaissez votre incommensurable bêtise dans les 2 articles où vous avez voulu interpréter, citation de Miguel de Unamuno à l’appui, le silence de Mme ex Sarkozy.

                                                          Votre bêtise doit servir d’exemple pour illustrer les dérives du journalisme citoyen que vous avez abusé du haut de vos certitudes. Vous vous êtes permis de faire des réponses musclées, insultantes et dilatoires à vos contradicteurs.

                                                          « La relation d’information est si complexe. Mais si, selon vous, j’ai vraiment péché, je sollicite votre absolution ... sans contrition avec la ferme intention de recommencer. Paul Villach. » Avez vous dit en reconnaissant donc une forme de responsabilité dont vous n’avez rien à branler et la ferme intention de recommencer.

                                                          La rédaction d’Agoravox doit prendre conscience des dommages et de la mauvaise image que vous avez donnée à ce site citoyen.

                                                          Vos excuses ne seront donc pas de trop.

                                                          Ne prenez pas trop de temps pour faire vos excuses, le silence pourrait être mis à votre débit -ilté confondante.

                                                          En attendant, veuillez recevoir, Monsieur Villach, tout mon mépris.

                                                           


                                                          • cti41 cti41 19 mars 2008 11:13

                                                            Qu’un officier Gendarmerie soit aveuglé par la personnalité d’un Président de la République c’est une chose, qu’ensuite on monte, avec un collègue proche, un "chantier" pour se faire valloir, c’ est une autre chose. Qu’ après cela on utilise un collègue officier pour qu’il prenne la responsabilité des erreurs commises afin de cacher le montage ce n’est pas joli mais que,pour terminer, quand ça tourne mal, on appuie sur la tête du collègue en question au lieu de venir à son aide c’est de la lâcheté.


                                                            • CAMBRONNE CAMBRONNE 19 mars 2008 12:07

                                                              Cti41

                                                              Vous avez raison .

                                                               

                                                              Vous devez savoir si vous êtes sous officier de gendarmerie qu’il se passe souvent des choses bizarres dans votre arme . J’ai eu connaissance à plusieurs reprises de mensonges sur ordre . Dans l’affaire Borrel pour ne citer que celle là et puis d’autres .

                                                              Dans la vie il y a des choses qui ne se font pas me disait mon père . Le serment est une chose sacrée et on n’a pas le droit de mentir même pour s’en sortir et encore moins au détriment d’un "camarade".

                                                              Je sais ce que pensent nombre de gendarmes de leur hiérarchie ! Ce n’est pas toujours très flatteur pour eux .

                                                              Je connais bien la mentalité de certains de mes camarades officiers passés en gendarmerie . Ce n’est pas la mienne.

                                                              Je me suis fait l’avocat de mon camarade de promo prouteau mais je suis bien conscient qu’il a sérieusement merdé sur cette affaire des irlandais .

                                                              Prouteau est encore une figure emblématique au Gign . Les anciens le vénèrent , c’est qu’il n’est pas que le mec un peu lache qui s’est défaussé sur son petit camarade .

                                                              Bien à vous .


                                                              • hihanhihanhihan hihanhihanhihan 19 mars 2008 12:55

                                                                Une affaire d’Etat

                                                                Puis, lentement, très lentement, la vérité va apparaître. D’abord fortuitement, puisqu’en mai 1983 un gendarme, qui avait participé aux opérations de police judiciaire nécessaires lors de l’arrestation, révèle que la perquisition et les saisies n’ont pas été effectuées en présence des personnes interpellées. Mais, surtout, il déclare que les gendarmes de Vincennes présents lors de la perquisition ont été réunis à l’initiative du chef d’escadron Jean-Michel Beau, commandant la section de recherche de Paris-Minimes. Au cours de cette réunion, l’officier leur a ordonné de présenter au juge d’instruction une version concertée des faits pour cacher les irrégularités.

                                                                Cette déclaration venait conforter une rumeur persistante depuis le début de l’année 1983, selon laquelle les armes et les explosifs découverts à Vincennes auraient été "déposés " pour faire " tenir " une arrestation hasardeuse opérée dans la précipitation afin de rassurer l’opinion vingt jours après l’attentat de la rue des Rosiers.

                                                                Des armes pour un " montage "

                                                                Le 20 mai 1983, après neuf mois de détention, les trois Irlandais étaient remis en liberté et la procédure menée à leur encontre était entièrement annulée le 5 octobre 1983. Parallèlement, le juge d’instruction, Alain Verleen, signifiait les inculpations de subornation de témoins au major José Windels, officier de police judiciaire de la brigade de Vincennes, responsable de la procédure, et au commandant Beau.

                                                                Devant le juge, le commandant Beau raconte qu’en cachant les vices de procédure, il n’a fait qu’obéir au commandant Prouteau qui lui aurait, notamment, interdit d’informer le parquet de l’arrestation des Irlandais. L’inculpation du commandant Prouteau, devenu entre-temps lieutenant-colonel puis préfet, n’interviendra que... trois ans plus tard, le 29 octobre 1987.

                                                                 

                                                                 

                                                                - Le Monde........................

                                                                - Encore ?


                                                              • hihanhihanhihan hihanhihanhihan 19 mars 2008 13:04

                                                                "L’affaire des " Irlandais de Vincennes " n’en finit pas de finir. Le 24 septembre 1991, soit neuf ans après les faits, la dix-septième chambre correctionnelle de Paris avait condamné Jean-Michel Beau à quinze mois de prison avec sursis. L’ancien lieutenant-colonel de gendarmerie était déclaré coupable de " subornation de témoins " pour avoir participé " à l’élaboration de mensonges " destinés à couvrir les irrégularités commises lors de l’arrestation de trois Irlandais à Vincennes, le 28 août 1982. La même peine était infligée à Christian Prouteau pour " complicité " et à Bernard Jegat pour " détention d’armes ", tandis que l’on remarquait l’absence de poursuites contre le quatrième personnage de cette affaire, Paul Barril.

                                                                Or, si le parquet avait trouvé normal de faire juger les trois hommes lors de la même audience, le parquet général semble au contraire s’être livré à un savant découpage : MM. Prouteau et Beau ont comparu devant la cour d’appel deux mois après le jugement du tribunal alors que le troisième, Bernard Jegat, les a suivis deux mois plus tard et devant une autre formation. Le 15 janvier 1991, la cour avait relaxé M. Prouteau " au bénéfice du doute " alors que M. Beau était condamné à un an de prison avec sursis et 6 000 francs d’amende. M. Jegat, lui, ne demande ni la relaxe ni une diminution de sa peine. D’emblée, il précise que sa présence devant la cour ne s’inscrit pas dans une défense mais dans " une stratégie d’attaque ".

                                                                Trouble et nauséabonde"

                                                                 

                                                                - Le Monde

                                                                - Encore ?


                                                              • hihanhihanhihan hihanhihanhihan 19 mars 2008 13:05

                                                                M. BEAU a probablement été plus maltraité que les autres.

                                                                - Il n’en demeure pas moins que sa responsabilité est fondamentale.

                                                                - Alors, de quoi le réhabiliter ?


                                                              • hihanhihanhihan hihanhihanhihan 19 mars 2008 13:12

                                                                "M. Pineau nous a confirmé s’être fait dérober, en 1995, la copie du registre téléphonique qu’il détenait à son domicile, dans la Somme. « Curieusement, commente-t-il, les cambrioleurs ne se sont intéressés qu’aux archives de l’affaire des Irlandais. Ils ont délaissé les objets de valeur. » Détail d’autant plus étrange qu’une première copie du même cahier lui avait déjà été volée, en 1985. « J’étais alors en poste à la gendarmerie de Bergerac, nous a-t-il expliqué. Quelqu’un a fouillé mon bureau et dérobé l’autre copie du registre. ». Or M. Pineau affirme que le registre contenait la preuve que, le 28 août 1982, jour de l’opération de Vincennes, le commndant Jean-Michel Beau, alors chef de la brigade de recherches de Paris, et le capitaine Barril avaient eu « des dizaines de communications téléphoniques avec Christian Prouteau, qui était alors au vert en Vendée, et avec l’Elysée ».

                                                                - Le Monde !


                                                              • hihanhihanhihan hihanhihanhihan 19 mars 2008 14:05

                                                                Malgré les déclarations de Bernard Jégat à la DST, la justice, dans l’affaire des Irlandais, a, il est vrai, montré bien peu d’empressement. Le capitaine Barril est totalement épargné par l’instruction : seuls le chef de la cellule, Christian Prouteau, le lieutenant-colonel ayant fait, de bonne foi, les premières constatations, Jean-Michel Beau, et son adjoint, le major José Windels, sont, en janvier 1991, renvoyés devant le tribunal correctionnel pour une qualification mineure : subornation de témoins et complicité. Bernard Jégat comparaît, lui, pour détention d’armes et d’explosifs.

                                                                - Le 24 septembre 1991, Christian Prouteau, Jean-Michel Beau et Bernard Jégat sont condamnés à quinze mois de prison avec sursis. « Il résulte de l’information et des débats que, contrairement à ce qu’il prétend, Christian Prouteau a été personnellement impliqué dans la préparation et l’exécution de l’opération, note le tribunal. (...) Ces circonstances sont incontestablement de nature à démontrer que M. Prouteau pouvait avoir un intérêt à ce que les irrégularités de la procédure ne soient pas révélées. » Quelques mois plus tard, la cour d’appel de Paris relaxe le chef de la cellule. Les déclarations de M. Beau « sont insuffisantes pour constituer la preuve de l’implication de M. Prouteau dans le processus ayant abouti à la subornation de témoins », note la cour. « PREUVE DÉFINITIVE ET TOTALE »

                                                                Aujourd’hui, Jean-Michel Beau, qui n’a cessé de se battre pour la vérité dans cette affaire et qui fut le seul à payer pour un montage qui n’était pas le sien, reprend espoir. Il espère que les documents découverts à Plaisir permettront de rouvrir le dossier de subornation de témoins et d’obtenir la mise en examen de Paul Barril pour faux témoignage. « Ces notes constituent la preuve définitive et totale que le préfet Prouteau n’a fait que mentir au cours du procès de première instance », nous a-t-il déclaré.

                                                                - Le Monde  !

                                                                - L’optimisme dont M. Prouteau peut se prévaloir sous-estime la détermination d’un homme, le commandant Jean-Michel Beau, celui qui accuse M. Christian Prouteau de lui avoir ordonné de mentir à la justice pour couvrir les irrégularités commises lors de l’arrestation de trois Irlandais à Vincennes, le 28 août 1982. Lutte fratricide, gendarme contre gendarme, démenti contre accusation... Si le résultat du match judiciaire est incertain, la détermination de l’accusateur est totale.

                                                                Il y a belle lurette que la " solidarité gendarmique " n’émeut plus guère le commandant Beau. Depuis quatre ans, il combat seul avec un unique but : " Je ne veux pas quitter la gendarmerie sali. " Son histoire est celle d’un homme dont l’univers entier s’effondre. Ses valeurs sont mises à mal, ses préjugés remis en cause. Depuis qu’en 1983, après son inculpation pour subornation de témoins, il a eu le sentiment d’être, au nom d’une mauvaise raison d’Etat, le lampiste d’une affaire dont sortaient indemnes MM. Prouteau et Paul Barril, ce duo de supergendarmes adulés par les médias, M. Beau est entré en dissidence.

                                                                Auparavant, il n’y avait sans doute pas plus gendarme que lui. " Jugulaire, jugulaire ", le doigt sur la couture du pantalon, entièrement fait au moule de l’obéissance et de la solidarité de corps. Fils d’un officier général de l’armée de terre, sorti vice-major de sa promotion à l’Ecole d’officiers de Melun, il était promis à une fort belle carrière. Quelques semaines après les arrestations de Vincennes, il se retrouvait à la tête de la section de recherches de la gendarmerie de Paris, la plus grosse unité de police judiciaire de la gendarmerie nationale.

                                                                Fin 1982 et début 1983, tout à son ambition, il ne marchanda pas son aide à la cellule antiterroriste de l’Elysée qu’animait alors M. Prouteau. C’était l’idylle, non sans arrière-pensées de rivalité avec la police nationale : Prouteau pour la décision politique, Beau pour les opérations de police judiciaire, Barril pour les " coups " sur le terrain, le trio se voyait déjà accumulant les succès dans la lutte antiterroriste. Chef par intérim du GIGN, le capitaine Paul Barril occupait alors un bureau au 2, rue de l’Elysée, dans une annexe du palais présidentiel.

                                                                Mais voilà qu’en 1983 ce bel échafaudage s’effondre. Le commandant Beau reconnait devant le juge d’instruction avoir couvert les fautes de procédure à Vincennes. Il est inculpé, ainsi que son adjoint, le major José Windels. Profondément déprimé, il fait d’abord le gros dos. Son habilitation d’officier de police judiciaire lui est retirée, à lui qui n’aime rien plus que les dédales procéduriers. On l’affecte à l’ex-sécurité militaire, la DPSD, dans un " placard ". Progressivement, il se remet, psychologiquement et moralement, animé par un féroce désir de justice et de vengeance.

                                                                Guérilla judiciaire

                                                                Il revendiquera ses fautes mais il n’assumera pas celles des autres. Commence alors une guérilla judiciaire. Le commandant accable le juge d’instruction, M. Alain Verleene, de demandes d’investigations complémentaires, multiplie les actes interruptifs, lui déverse sa colère en le soupçonnant de vouloir enterrer l’affaire, s’étonne qu’il attende, depuis mars 1984, des réquisitions du parquet pour inculper M. Prouteau, alors que le juge peut, selon lui, prendre seul cette décision.

                                                                Un comité de soutien lui est acquis à Chinon (Indre-et-Loire), où il fut affecté avant Paris. Des dossiers détaillés sont envoyés à la presse. Il mène son enquête parallèle pour retrouver l’informateur du capitaine Barril, M. Bernard Jégat, qui ne se confiera au juge qu’à l’automne 1985. Il assaille les cabinets ministériels de démarches, se brouille avec son avocat, jugé trop timoré, met ses obsessions juridiques au service de sa cause. Pour obtenir, ces jours-ci, sa première victoire. Victoire amère cependant. Entre-temps, M. Beau, promu à l’ancienneté lieutenant-colonel, a tourné le dos à sa vocation : depuis quelques semaines, il s’est reconverti dans " le civil ".

                                                                EDWY PLENEL

                                                                 

                                                                - Il ne faut pas confondre, se battre contre une injustice, et sa battre parcequ’on est le seul à payer !

                                                                - A l’issue d’un procès, le Général Esquivié l’a ironiquement souligné "ce sont les risques des métiers du renseignement" !

                                                                - Désolé pour la surcharge du fil, mais il a bien fallu compenser l’absence totale de sources par l’auteur de l’article

                                                                - J’en ai terminé.


                                                                • 5A3N5D 19 mars 2008 15:08

                                                                  Ben , désolé, cher Hihanhihan, mais vous ne pensiez tout de même pas que l’auteur de ce billet aurait retranscrit le livre du colonel Beau.

                                                                  Si ? Vous êtes un peu naïf, je crois. Le livre, il faudra le lire, vous vous rendez compte !!! Même que l’auteur pourrait être poursuivi pour la moindre affirmation non fondée.

                                                                  Alors, soliloquez si ça vous amuse. Bon courage.


                                                                • 5A3N5D 19 mars 2008 15:15

                                                                  Si, si, y’a du monde sur le fil.

                                                                  Alors, pour les -11, ils sont parfaitement mérités, dans la mesure où votre commentaire contient des propos diffamatoires (accusation de pot de vin pour faire la claque à un livre.)

                                                                  A peluche.

                                                                   


                                                                • hihanhihanhihan hihanhihanhihan 19 mars 2008 15:27

                                                                  Je ne soliloque pas 5A3N5D, la preuve en est que vous me répondez.

                                                                  - Et avec tout ce que j’ai dit et fourni, il est évident que cet article n’entre pas dans le cadre "d’un débat citoyen" mais de la promotion d’un livre, et que par ailleurs Beau aura du mal à croire qu’il peut prendre tout le monde pour des imbéciles.

                                                                  - Ce n’est déjà pas mal.


                                                                • hihanhihanhihan hihanhihanhihan 19 mars 2008 16:22

                                                                  Alors, pour les -11, ils sont parfaitement mérités, dans la mesure où votre commentaire contient des propos diffamatoires (accusation de pot de vin pour faire la claque à un livre.)

                                                                  - Ho, 5A3N5D ?


                                                                • 5A3N5D 19 mars 2008 16:54

                                                                  Hihanhihanhihanhihanhihanhihanhihanhihanhihanhihanhihanhihanhihanhihan  a écrit (plus haut) :

                                                                  "Vous avez touché combien pour votre panégyrique Villach ?"

                                                                  Continuez tout seul votre bain de boue. Il paraît que c’est très bon pour les rhumatismes.

                                                                  Et, surtout, continuez à vous instruire sur wikipédia.


                                                                • hihanhihanhihan hihanhihanhihan 19 mars 2008 17:36

                                                                  Vaut mieux s’instruire sur Wiki, dans les archives du Monde, de l’Huma etc.......que de ne pas s’instruire du tout et de parler pour ne rien dire.

                                                                  - Car tu ne dis rien mec, ormis des attaques perso et des généralités. Relis tes posts et tu verras.

                                                                  - Conteste et argumente sur les articles de presse que je produis si tu veux avoir l’air intelligent !

                                                                  - Mais attention de ne pas trop solliciter ton pois chiche !


                                                                • 5A3N5D 19 mars 2008 17:56

                                                                  "Mais attention de ne pas trop solliciter ton pois chiche !  

                                                                  Ben, voilà : ça c’est de l’argument ! On cite des sources sans les analyser et on taxe l’autre de débilité.

                                                                  Vous ne voyez même pas que, dans vos commentaires, vous ne faites qu’apporter de l’eau au moulin de l’auteur de ce billet. C’est vraiment triste. Relisez-vous, de grâce !


                                                                • hihanhihanhihan hihanhihanhihan 19 mars 2008 19:42

                                                                  Si j’apportais de l’eau au moulin de "l’auteur", tout le monde ne me tomberait pas dessus,

                                                                  - Si faire état d’une presse qui constate son implication et sa responsabilité pour monter la magouille et vouloir la dissimuler à la justice aux dires même de ses subordonnés, c’est marcher avec Villach alors..................


                                                                • hihanhihanhihan hihanhihanhihan 19 mars 2008 19:49

                                                                  Ah, j’oubliais !

                                                                  - Je n’ai jamais dit que Beau ne faisait pas un (beau) pigeon dans cette affaire.

                                                                  - J’ai d’ailleurs mis en surbrillance des passages qui le soulignent.

                                                                  - C’est l’honnêteté intellectuelle qui me différencie de Villach et de Beau...........et d’autres !

                                                                  - Mais ça n’atténue pas son implication coupable. C’est autre chose.
                                                                   


                                                                • brieli67 19 mars 2008 14:52

                                                                  Human being. Qui a ordonné la mise à mort ? Selon quel scénario ?

                                                                  Une surmédiatisation du crime au profit de qui ? 

                                                                  Pas de procès et pourtant la hiérarchie policière s’est senti flouée.

                                                                   

                                                                  On ne peut en face de ce "chantier irlandais" ne pas penser à un "chantier bling-bling" à Neuilly.


                                                                  • hihanhihanhihan hihanhihanhihan 19 mars 2008 15:08

                                                                    Dis moi Villach, où tu vas les chercher les -11 en 3 minutes alors qu’il n’y a personne sur ton fil ?

                                                                    - T’es en combine avec Revelli !


                                                                    • cti41 cti41 19 mars 2008 15:24

                                                                      hianhian, les copiés-collés de l’enquête d’EDWY PLENEL c’est une bonne façon de faire preuve de sa connaissance du dossier. Ce qui est intéressant c’est de voir arriver dans le débat le Général Esquivié. Barril est parti dans le civil avec le grade de Capitaine. PROUTEAU est passé Préfet hors cadre. BEAU s’en est pris plein la tête et M.ESQUIVIE commandant a son arrivée à la cellule antiterroriste est nommé général de division en 1997 quelle rapidité dans les promotions, il a su éviter les risques du métier dont il parle ( même s’il a été condamné en appel pour les écoutes).


                                                                      • hihanhihanhihan hihanhihanhihan 19 mars 2008 15:41

                                                                        Il s’en est pris plein la tête Beau ? Vous croyez que le métier de barbouze est un métier de tout repos ?

                                                                        - Et çà, c’est un statut de SDF ? Et c’est lui même qui l’écrit dans "sa biographie" !

                                                                        -1988, date à laquelle il demandera sa mise à la retraite anticipée, comme Lieutenant-Colonel après 26 ans de service. Il est donc retraité à 44 ans et sera ensuite Directeur des ressources humaines de plusieurs entreprises pendant 16 ans.

                                                                        - Soutenez plutôt la réhabilitation de Seznec, ce sera plus moral !


                                                                      • Camarade Cambronne je ne te demande pas grand chose : lis mon livre et nous débattrons ensuite et au besoin publiquement.

                                                                        Je comprends que tu sois gêné entre la fidèlité à un camarade de promo et un autre officier que tu connais aussi.

                                                                        Essayes de comprendre qu’il es toujours possible qu’un homme ...un officier ait eu à un moment de sa vie un ou des comportements courageux...mais aussi qu’à d’autres il se soit très mal comporté ...et là je pèse mes mots ! 

                                                                        Enfin personne ne te demande un désaveu public de tel ou tel.

                                                                        Fais-toi ta propre opinion et au besoin ne la donne qu’à moi.

                                                                        Ce soir Le monde sort avec un titre très sympa : " Les 25 ans d’obsession du Gendarme BEAU" ...c’est un titre bien valorisant..en résumé ..je suis un obsédé...nous voici bien près de la maladie mentale

                                                                        Mon Honneur ..vaut bien quelques troubles du comportement !! mais c’est quand même désagréable à lire !!

                                                                         

                                                                        SO LONG OLD CHAP !!


                                                                        • hihanhihanhihan hihanhihanhihan 19 mars 2008 16:18

                                                                          -Vincennes.

                                                                          - Je pense une chose mon Colonel, mais probablement que vous vous en foutez :

                                                                          - Le seul terrain sur lequel on puisse vous suivre, c’est celui d’avoir été traité comme un bouc émissaire. Là, moi même je reconnais l’iniquité du procédé.

                                                                          - Pour le reste, vous aviez pris vos responsabilités que je sache.

                                                                           


                                                                        • hihanhihanhihan hihanhihanhihan 19 mars 2008 18:01

                                                                          Pas si méchant que ça l’article du monde !

                                                                          - Tout au plus un peu ironique...................................

                                                                          - Mais bon.................

                                                                          - "Au point de comparer son histoire à l’affaire Dreyfus qui, elle, ne s’est "étalée "que" "sur douze ans", comme il l’écrit à la page 556."

                                                                          - Faut pas donner non plus de bâton pour se faire battre !


                                                                        • CAMBRONNE CAMBRONNE 20 mars 2008 10:44

                                                                          Salut Camarade Beau

                                                                          Je suis d’accord avec toi . Je ne voulais en rien excuser le mauvais comportement de Prouteau à ton égard . Je voulais simplement dire à ceux qui l’auraient oublié que Prouteau n’est pas que ça .

                                                                          L’être humain est complexe .

                                                                           

                                                                          Bien à toi


                                                                        • Gazi BORAT 19 mars 2008 16:26

                                                                          De tous temps les pouvoirs ont toujours eu deux faces : l’une officielle visible et morale, l’autre officieuse, cachée et moins scrupuleuse.

                                                                          Le régime gaulliste en fut un bel exemple, entre les discours soignés de son président et les sombres manoeuvres de polices parallèles dont le SAC, dont le recrutement dans les bas fonds et les fréquentations douteuses n’emp^cha pas l’un de ses responsables de devenir plus tard ministre de l’Intérieur.

                                                                          De temps en temps le pouvoir, tel un industriel de l’automobile plongeant la main dans la caisse de l’UIMM, a besoin de "mettre de l’huile dans les rouages" et pour cela de sortir des règles du jeu que la démocratie devrait le contraindre à adopter.

                                                                          C’est alors le règne des "coups tordus" et des "barbouzeries" en tous genres, que n’a pas inventé - loin de là - le Prézident Méritant (comme on disait parfois en Afrique).

                                                                          La démocratie toujours, le peuple souvent, sont finalement les victimes de ces épisodes où le Pouvoir s’autorise lui-même à sortir de la légalité dont il censé être le gardien. Pour cela, il sait trouver des fonctionnaires zêlés, parfois abusés par une raison d’état masquant des intérêts plus personnels et qui évitent, sous couvert d’obéissance, de trop réfléchir sur la finalité des actions auxquelles ils participent.

                                                                          Ces manoeuvres de l’ombre parfois réussissent mais parfois échouent et, dans ce cas, d’occultes au départ sont alors portées sur la place publique. La presse alors, comme il de règle, ne tarissant plus ssd’indignation sur les "dérives du Pouvoir", ce dernier cherche évidemment à se défendre et pour cela, utilise un procédé éprouvé de longue date : le lampiste-fusible.

                                                                          C’est ainsi le rôle qui fut dévolu au LCL Beau..

                                                                          D’autres peut-être, plus responsables auraient du prendre sa place.. Peut-être..

                                                                          Mais peut-être en s’engageant dans de telles manoeuvres sentant le soufre, n’aurait-il pas fallu dès le départ, se préparer à assumer les conséquences d’un échec et méditer sur le rôle de fusible que l’on serait sans doute appeler à jouer ?

                                                                          Il s’agit d’honneur me direz-vous.. Vertu souvent associé à la gent militaire... mais moins couramment à la police et l’arme ici en cause - la Gendarmerie - ne peut se détacher d’une identité ambigue et de rapports plus direct avec le politique que l’Aviation ou la Marine..

                                                                          gAZi bORAt


                                                                          • hihanhihanhihan hihanhihanhihan 19 mars 2008 16:48

                                                                            "Mais peut-être en s’engageant dans de telles manoeuvres sentant le soufre, n’aurait-il pas fallu dès le départ, se préparer à assumer les conséquences d’un échec et méditer sur le rôle de fusible que l’on serait sans doute appeler à jouer ?"

                                                                            - Vous connaissez des barbouzes qui émargent aux ASSEDIC Borat ?

                                                                            - Mais peut-être que M. Beau (chef de bataillon) n’était pas assez intelligent pour savoir où il mettait les pieds et mesurer les risques de ses attributions ?

                                                                            - Allez savoir..............


                                                                          • CAMBRONNE CAMBRONNE 20 mars 2008 10:49

                                                                            Salut Gazi

                                                                            Bien vu et tout à fait d’accord . La gendarmerie corps militaire exerçant des fonctions de police est un endroit où il faut faire particulièrement attention à soi .

                                                                             

                                                                            Cordialement


                                                                          • à HI HAN....etc

                                                                            Je constate avec plaisir que vous disposez d’une documentation...certes un peu ancienne mais qui montre bien que vous avez relativement bien suivi cette affaire. Votre crédit d’articles sur le site du monde doit être énorme !! Je vous suggère de la compléter un peu par une multitude de pièces nouvelles et une lecture. Après promis ! juré ! je viendrai sans langue de bois répondre à vos légitimes interrogations et vous faire revenir pièces en main sur des points que vous pensez acquis. Si le prix du livre vous gêne cotisez-vous ...ce seront autant de lecteurs de plus !

                                                                            Maintenant si vous êtes déjà auto persuadé que j’ai couvert la machination du pré-dépôt des armes, de l’explosif et des documents découverts nous n’avons d’ores et déjà plus rien ou mieux rien à nous dire.

                                                                            Vous m’avez sur la fin de vos interventions donné un peu l’impression que vous n’étiez peut-être pas si mauvais bougre que cela !! Bien le bonjour à votre ami le général ...ESQUVIE que j’ai habillé pour l’hiver ...preuves en main ..là aussi

                                                                            SO LONG


                                                                            • hihanhihanhihan hihanhihanhihan 20 mars 2008 21:25

                                                                              " Mon ami le général Esquivié" (?)

                                                                              - " Crédit d’articles doit être énorme"..................

                                                                              - Si le prix du livre vous gêne, cotisez vous"...............

                                                                              " Peut-être pas si mauvais bougre"....................

                                                                              - Vous vous y prenez assez mal pour susciter la sympathie. La page 556 de votre "oeuvre" citée par Le Monde dans laquelle vous comparez votre affaire à celle de Dreyfus, montre bien que quelque part il vous manque une case.

                                                                              - Alors je vais vous dire colonel, je vous souhaite la vie la plus longue qui soit.

                                                                              - De sorte que votre obsession vous accompagne le plus longtemps possible.

                                                                              - Comme vous dites, SO LONG.


                                                                            • cti41 cti41 22 mars 2008 12:54

                                                                              Sympa le nouveau logo de hianhian en truie souriante !!!!!

                                                                               


                                                                              • cti41 cti41 26 mars 2008 11:38

                                                                                 Intervention de M. Max GALLO, de l’académie française, sur France culture au sujet du livre du lieutenant-Colonel BEAU.

                                                                                http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/esprit_public/

                                                                                 

                                                                                Retranscription de l’intervention radio :

                                                                                 

                                                                                 J’ai lu le livre d’un commandant de Gendarmerie …enfin…qui l’était en 1982 qui s’intitule l’affaire des irlandais de Vincennes.

                                                                                 Trois militants soupçonnés d’appartenir à une organisation terroriste irlandaise sont arrêtés à l’initiative du groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale le GIGN avec le…celui qui sera donc Préfet PROUTEAU et le capitaine BARRIL…

                                                                                 Et …le commandant BEAU, puisque c’est son nom, le commandant Jean-Michel BEAU, va être choisi, au fond, comme mêlé à cette affaire, il en ignore tout les dessous et il va être choisi comme bouc émissaire puisqu’il s’avère que cette affaire, en effet, est un montage, en terme de communication, par des gendarmes qui sont placés au cœur du pouvoir c’est à dire , en fait, autour de la présidence de la République.

                                                                                 Ce livre c’est le récit, presque heure par heure, jour par jour en tous cas, de ce qui s’est passé entre 1982 et janvier 2008. C’est à dire tous les efforts, passionnés, passionnels, obsessionnels, conduits par Jean-Michel BEAU pour rétablir la Vérité.

                                                                                 C’est en fait comme si à travers ce microcosme d’une petite affaire on découvrait ce que peut-être aussi l’état, la cinquième République sous le gouvernement de François MITTERAND.

                                                                                 


                                                                                • vérité vraie 4 février 2011 19:51

                                                                                  L’AFFAIRE DES IRLANDAIS DE VINCENNES  ? NON !!! PLUTÔT L’AFFAIRE DE GENDARMES A VINCENNES !!!


                                                                                  A l’origine, un faux criminel en écritures commis d’initiative par un directeur d’enquête improvisé ! Habile défausse de l’intéressé en direction de l’Elysée, suivie d’une propagande médiatique éhontée durant des décennies !

                                                                                  Résultat ? Une légende livrée à la postérité sur la base de ces données.

                                                                                  La vérité-vraie est livrée par un témoin direct et donc capital des faits. A découvrir sur son blog Google / Le gendarme Durand dénonce. Le rôle de Christian Prouteau, de Paul Barril, de Jean-Michel Beau, d’Edwy Plenel, etc. y est rapporté. De même qu’est narrée l’affaire des écoutes de l’Elysée.


                                                                                  • vérité vraie 5 février 2011 18:09

                                                                                    Contrevérités suscitant polémique interminable !


                                                                                    Pour connaître les dessous de ces scandales, lire les témoignages, analyses et mises au point via Google et en tapant Le gendarme Durand dénonce.

                                                                                    Un réquisitoire implacable contre les coupables ; une volonté de rétablissement dans leur honneur de gendarmes qui en avaient été dépossédés.

                                                                                    (Major honoraire Robert Durand - ancien de Vincennes)

                                                                                    • Durand 3 juin 2011 09:37

                                                                                      Fin stratège comme il l’est, Beau a su soulever une véritable armée de commentateurs s’exprimant en sa faveur sur ce site. Comme sur bien d’autres, d’ailleurs.


                                                                                      Mais que savent-ils des réalités de l’Affaire des Irlandais ? Rien d’autre qui ne soit issu de la propagande médiatique et de la version mensongère claironnée par l’intéressé.

                                                                                      Pour connaître la vérité vraie sur le coup tordu de Vincennes où il s’est imposé sans droit comme directeur d’enquête procédurale, il y a lieu de se porter via 
                                                                                      Google et de taper Le Gendarme Durand dénonce.

                                                                                      Là, sont livrés non seulement le témoignage précis de ce major en poste à Vincennes lors de l’arrestation des Irlandais, mais de bien d’autres confortant ses accusations, toutes fort bien étayées.

                                                                                      Je crains que la présente « réaction » ne soit censurée tant il est vrai que la lecture conseillée du réquisitoire implacable de Durand contre propagande et imposture risque d’ébranler les convictions exprimées par la meute activée des bernés.

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