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Une éducation de qualité

La problématique d’une éducation de qualité est une question tous les jours d’actualité dans les pays soucieux d’une meilleure formation des citoyens nationaux. Etant donné le caractère permanent d’un tel centre d’intérêt dans les discours officiels, il est de bon ton que l’on veuille bien se demander quel contenu approximatif constitue le socle d’une éducation de qualité.

 Malgré la grande diversité des chaînons constitutifs d’une éducation modèle, l’on peut se permettre une certaine sélection, qui reste bien sûr perfectible. Parmi les éléments caractéristiques d’une éducation qualitative, l’on peut donc ainsi s’intéresser aux cours de remise à niveau, à l’usage de la chicotte, aux évaluations, à la condition de l’Enseignant, etc.

 C’est l’activité à laquelle le Parti (politique) de l’Esprit d’Avril 48 (P.E.A.48) a choisi de se livrer en ce mois d’avril 2011.

1- LES COURS DE REPETITIONS 

C’est une activité pédagogique déjà bien ancrée dans beaucoup d’établissements scolaires de nos jours.

i)Ces cours peuvent être organisés individuellement par chaque professeur, au sein de l’établissement. Cela passe alors après accords entre les partis, élèves, professeur et parents.

ii)Ils peuvent être organisés par un groupe de professeurs de l’établissement dans les matières de base, selon les séries, et avec plus de considération pour les classes d’examens qui sont le principal baromètre de mesure des performances des établissements scolaires. Ces cours particuliers peuvent de préférence s’étendre sur toute l’année scolaire (les mercredis après midi et les samedis), ou à défaut se dérouler pendant les congés de Noël et de Pâques.

Leurs coûts peuvent varier d’un niveau à l’autre, mais ils devraient être accessibles à la majorité des parents d’élèves. Ces frais de cours particuliers, lorsqu’ils ne sont pas payés la veille du départ en congé, ils peuvent être exigés aux parents en même temps que les frais d’inscription, à la rentrée, en début d’année scolaire.

 L’impact de ces cours, où l’on traite uniquement des travaux dirigés et des épreuves est indéniablement la véritable justification des bons comportements de beaucoup d’établissements scolaires aux examens officiels. Il n’ya qu’à en faire l’expérience, puis apprécier ensuite la variation du taux de réussite (dans le sens de l’augmentation) qui s’en déduira.

2) L’USAGE DE LA CHICOTTE

 Cette évocation ici pourrait surprendre plus d’un. En fait, de nouvelles appréhensions pédagogiques de nos jours, trouvent en l’usage de la chicotte, une violence, une atteinte aux droits de l’enfant, et prônent activement le rejet de la bastonnade en milieu scolaire.

Cette vision qui suggère des méthodes disciplinaires dites ‘’ douces’’ n’a pas convaincu déjà en occident même, où les élèves sont devenus au fils des années de bons délinquants gracieusement protégés par les droits de l’homme. Pour s’en faire une meilleure perception, il suffirait de chercher et de lire par exemple, les nombreux messages et pétitions véhiculés tous les jours sur internet par le syndicat enseignant français S.O.S Education, en faveur de la restauration d’une vraie discipline à l’école.

Toutefois, s’il convient donc de se prémunir contre ce danger qui profile à l’horizon des systèmes éducatifs africains, il est question de préserver la bastonnade, mais une bastonnade responsable (Voir code de bastonnade ci-joint).

 La chicotte reste un outil pédagogique efficace contre l’indiscipline scolaire, sans égard à un continent ou une race en particulier. Essayez- la simplement, pour ceux qui en douteraient encore.

3- DES EVALUATIONS

Chaque enseignant qui conçoit une évaluation à passer pourrait faire des réglages de manière à obtenir des taux de réussite socialement acceptables, c’’est à dire, par exemple compris entre trente (30) et quatre vingt dix pour cent (90%).

En fait un taux inférieur à trente pour cent (30%) de réussite peut s’interpréter comme une annulation des efforts collectifs des élèves, des parents et des professeurs, sur les plans psychiques, financiers ou physiques. De façon analogue, un taux de réussite supérieur à quatre vingt dix pour cent (90%) peut être entendu comme fruit d’une formation complaisante, ou d’une formation au rabais, sans une compétitivité suffisante.

Donc, une certaine normalisation du taux de réussite peut être indispensable, au contraire de la libéralisation qui jusqu’ alors semble être la politique la plus courante.

Aussi, des évaluations assez permanentes sont fondamentales dans l’accès à une éducation qualitative.

4- DE LA CONDITION DE L’ENSEIGNANT

a) Une école de qualité veille à bien rémunérer les enseignants, question de leur booster le moral

b) En partenariat avec l’administration scolaire, l’association des parents d’élèves (A.P.E) peut toujours améliorer la valeur de la prime de rendement ou encore augmenter le contenu du paquet minimum (paquets de stylos à bille, blouses de travail, boites de lait, etc.) par enseignant.

c) En retour, l’enseignant se doit d’être suffisamment exemplaire, à savoir s’efforcer à être un bon enseignant (voir article y relatif sur panafrique.e-monsite.com).

Au-delà de l’enseignant proprement dit, il y a bien sûr les Administrateurs scolaires (Recteurs, Proviseurs, Directeurs, Censeurs, Surveillants Généraux, etc.) qui doivent jouer convenablement leurs partitions respectives. 

5- LE SUIVI PARENTAL

Le parent d’élève modèle

- discute régulièrement des études avec l’apprenant

- feuillette les cahiers de ce dernier même pour la forme lorsqu’il n’y comprend rien,

- achète les fournitures scolaires de l’enfant, tant que les moyens le lui permettent,

- n’hésite pas à prendre attache avec l’enseignant ou l’administration toutes les fois que le besoin s’impose,

- exige le bulletin de l’enfant pour appréciation à chaque fin de trimestre, lorsque l’établissement ne le remet pas directement au parent. N’est-il d’ailleurs pas souhaitable que ce document périodique soit remis au parent plutôt qu’à l’élève comme le font depuis toujours certains établissements ?

- veille spirituellement sur sa progéniture, car actuellement, les milieux scolaires ne sont plus toujours en odeur de sainteté, comme par le passé. La trainée des transes (ou hystéries collectives) qu’on a vécu dans plusieurs pays en est une illustration.

- Se fait assister dans le suivi pédagogique de l’enfant par une tierce personne, lorsqu’il est empêché.

- Contribue à l’élaboration d’un projet professionnel pour l’apprenant, en concertation avec les éducateurs, les professeurs et l’enfant lui- même.

6- DE L’ORIENTATION UNIVERSITAIRE ET PROFESSIONNELLE

Cette notion qui n’est pas très constamment prise en compte en milieu scolaire ne s’avère urgente la plupart du temps que lorsque l’apprenant a décroché un nouveau diplôme.

Certainement qu’il ne faudrait plus en rester là, et intégrer d’avantage la donne. A cet effet, il serait souhaitable, au moins deux fois par année scolaire, d’organiser des forums sur la question, mettant ensemble des élèves des étudiants et des professionnels pour échanges. Mieux encore, avec le soutien des forces vives (A.P.E, élites locales, Mécènes, etc.), la mise sur pied d’une émission radio ou télé hebdomadaire peut faire de l’orientation une activité omniprésente et donc plus utile.

7- DE LA REUSSITE DE LA JEUNE FILLE

Les difficultés scolaires de certaines jeunes filles proviennent en partie de ce qu’elles doivent consacrer souvent plusieurs heures en week-end (ou parfois en semaine) à leurs coiffures. Un temps qu’elles pourraient capitaliser pour leurs études. Ce problème qui serait relativement spécifique à la femme noire peut être résolu en encourageant (ou en imposant) des coiffures à ras pour les filles comme pour les garçons. C’est le choix qu’ont fait déjà certains systèmes éducatifs et que l’on pourrait promouvoir.

Toutefois, une telle option est sujette à des antagonismes et mérite probablement discussion avant une éventuelle adoption

8- UNE BARRIERE 

Un espace scolaire ou universitaire, devrait être entouré d’une barrière question de sécuriser les lieux.

9- DE L’EXCELLENCE

Une éducation de qualité est aussi une éducation qui veille à primer les meilleurs, élèves comme professeurs. De telles récompenses peuvent intervenir en fin de trimestre ou d’année, dépendamment des moyens disponibles.

10- UN CONTROLE DES MEDIAS

 La télévision, par exemple, est un outil important et dangereux à la fois, et donc mérite un certain contrôle tant par l’Etat que par les parents à domicile. L’observatoire national des médias doit veiller en permanence à la bonne qualité des programmes diffusés. Les parents quant à eux, pour ceux qui ne le font pas encore, doivent établir un programme scrupuleux de suivie de la télé par les enfants.

Parallèlement, l’on devra autant apprendre à domestiquer le nouvel outil qu’est l’internet, et dont les effets sur la jeunesse peuvent également être extrémistes. Il en va de même pour les nombreux jeux vidéo qui pullulent de nos jours dans les espaces jeunes.

11- LES PROGRAMMES EDUCATIFS

C’est l’autre substance fondamentale d’une éducation de qualité. Ces programmes doivent être bien conçus, notamment :

- Leurs contenus doivent être fonction des types de citoyens que l’on veut former.

- Aussi, ils doivent être mesurés en longueur, afin de permettre une bonne couverture annuelle aux élèves et enseignants. Dans certains pays dont les programmes sont scellés du Président de la République, cette dernière exigence est difficilement réalisable, et par conséquent, contribue de façon lointaine à défavoriser les taux de réussite. Il est ainsi souhaitable à cet effet, que pouvoir soit attribué aux technocrates de l’éducation (Animateurs pédagogiques, Inspecteurs régionaux et Nationaux), de contrôler souvent la modificabilité des programmes, dans le sens de la réduction ou de l’extension, selon le cas.

- Les programmes du primaire, devraient s’arrimer sur ceux du secondaire, et ces derniers sur ceux du supérieur. C’est dire que la définition des grandes lignes pourrait provenir de l’enseignement supérieur, et qu’un travail en synergie suive après.

12- DE L’EVALUATION EN FRANÇAIS

 L’évaluation dans la discipline du français comporte en général plusieurs rubriques dont, par exemple, la dictée, les questions, la langue, la dissertation, etc. Cet état de choses fait que l’activité de correction du français soit une tâche relativement ardue qui contribue à décourager l’exercice du métier de professeur de français chez les jeunes aspirants.

Ces constats effectifs sur le terrain, qui immanquablement doivent affecter négativement la qualité du français servie aux apprenants, mériteraient d’être redéfinis, dans l’intérêt de l’éducation nationale et aussi de la francophonie dans le monde.

Cela requiert naturellement l’ouverture de discussions avec les principaux concernés qui n’ont pas souvent manqués de d’évoquer le problème.

 

 Voilà donc livré, une ébauche de contenu à une éducation de qualité. Comme un puzzle, le concept est un tissu de plusieurs données que l’on doit enchevêtrer de manière harmonieuse afin d’atteindre le succès escompté. Il s’agit d’autre part, pour la critique, de dégager d’éventuels chainons manquants ou superflus pour qu’enfin toutes ces contributions viennent à mettre véritablement en lumière l’essence d’une éducation de valeur.

Le P.E.A.48 et son Président National, son Excellence Jean Marc NGOSS vous sauraient gré de bien vouloir tirer le meilleur de l’application de ce programme en vu de la formation de dignes citoyens au Cameroun, en Afrique et dans le monde. Merci.

 

Le S.G. National

KOM Bernard


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6 réactions à cet article    


  • Pol-Adolf Staline Pohl-Adolph Stahline 20 avril 2011 02:11

    "Les difficultés scolaires de certaines jeunes filles proviennent en partie de ce qu’elles doivent consacrer souvent plusieurs heures en week-end (ou parfois en semaine) à leurs coiffures. Un temps qu’elles pourraient capitaliser pour leurs études. Ce problème qui serait relativement spécifique à la femme noire peut être résolu en encourageant (ou en imposant) des coiffures à ras pour les filles comme pour les garçons.« 

    La boule à Z pour tous ! 
    La bastonnade !
    Article hallucinant ! smiley

    Ma conception de l’école idéale, c’est plutôt ça :  »Les enfants de Summerhill"

    Ou ça : L’école du Colibri et la pédagogie coopérative

    Les enfants à la ferme/école Colibri

    Bon, c’est sûr que pour formater de bon petits robots bien dociles, c’est pas le top !
    Et puis c’est des trucs de gaucho-écolo-bobos, hein. Bouh !  smiley


    • KOM Bernard (BEKO) 20 avril 2011 20:27

       Certaines vives réactions à l’évocation de la bastonnade ici ne surprennent plus en réalité. C’était attendu.
       De même, demain, les discours officiels diront, par exemple : Au nom de la Démocratie, des Droits de l’Homme, ou encore d’ un truc du même genre, plus d’emprisonnement de citoyens, et certains trouveront cela « politiquement correcte ». Et tout le monde fera ce qu’il voudra, au nom de la liberté d’expression. Hum !!!


    • Pol-Adolf Staline Pohl-Adolph Stahline 20 avril 2011 02:29

      "Le P.E.A.48 et son Président National, son Excellence Jean Marc NGOSS vous sauraient gré de bien vouloir tirer le meilleur de l’application de ce programme en vu de la formation de dignes citoyens au Cameroun, en Afrique et dans le monde.« 

      Vous savez ce que je lui dis au PEA et à son »exellence« smiley ?

      ZÉRO POINTÉ ! Recalé mon kiki !  smiley

      Le pro-fesseur KOM :  »Pohl-Adolph, vous êtes décidément incorrigible ! Si ça continue comme ça, tout mon salaire va passer dans les chicottes ! Tournez-vous et baissez votre pantalon !"


      • KOM Bernard (BEKO) 20 avril 2011 20:34

        Si vous contestez par écrit, c’est un droit, mais sachez que d’autres acquiescent simplement, du fonds du cœur, cette appréhension de la bastonnade. Merci.


      • french_car 20 avril 2011 10:36

        Si l’on excepte le délire à propos des coiffures et l’inacceptable « recours à la bastonnade » tout cela est plein de bon sens et pourrait inspirer les pédagogistes français.


        • KOM Bernard (BEKO) 20 avril 2011 20:45

           Délire !!! L’on pressent la naïveté habituelle qui consiste à s’accrocher aux méthodes disciplinaires dites douces et visiblement sans résultats convaincants en milieux scolaires. 
           Ce monde moderne soi-disant avancé ressemble fort bien à une machine infernale trop imbue d’elle même, pour réaliser qu’elle perd des bonnes valeurs dans ses envolées.
          Merci.

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