Une énième potion d’Harry Potter : la coupe est pleine !
Impossible d’ y couper, même par temps de Coupe du monde de football, au lancement dans les supermarchés et les médias du nouveau DVD « Harry Potter et la coupe de feu » ! La coupe n’est pas pleine pour tout le monde. Rien ne paraît devoir arrêter cette incontinence. Il faudra la boire jusqu’à la lie.
Médias et éducateurs ne cessent pas, en effet, de se faire les hagiographes de cet insipide personnage, Harry Potter. Les raisons d’un tel engouement laissent pantois : le nombre de fans, de livres et de DVD vendus, le coût de réalisation des films ou encore le nombre de spectateurs, suffisent aux médias comme arguments, comme s’ils attestaient la qualité d’une œuvre ! L’avis du grand nombre est-il une garantie ? Les éducateurs, eux, font valoir la découverte du plaisir de lire chez des jeunes dont on sait qu’ils ne lisent pas, ou encore le plaisir du rêve qu’ils trouvent dans ces aventures. Seulement doit-on lire pour lire ? Mange-t-on pour manger ? Surtout peut-on manger ou lire n’importe quoi ? Une promesse de plaisir n’est-elle pas un leurre parfois employé pour faire passer une pilule ? Sait-on même quelle pilule fait avaler Harry Potter ? Quant aux rêves, sont-ils tous des incitations à la création ? Certains ne sont-ils pas maladifs, d’autres stériles ? Dans quel type de rêve plonge-t-on avec Potter ? A-t-il vraiment fallu attendre cet énième potion pour y répondre ? Dès le premier tome, Harry Potter à l’école des sorciers, on savait déjà à quoi s’en tenir, mais, comme toujours, la force de frappe d’une campagne publicitaire invasive frappe les médias d’une perte soudaine de discernement.
Pourtant, à l’exception des 30 à 40 premières pages où l’humour associé à une observation assez aiguë des relations familiales ou sociales (Cf. l’oncle Vernon qui aime se plaindre de choses et d’autres : « Les gens qui travaillaient avec lui, Harry, la municipalité, Harry, son banquier et Harry constituaient quelques-uns de ses sujets préférés. »), la lecture devient vite un pensum !
I- Un stéréotype
- On reconnaît tout de suite le stéréotype du héros de conte de fées : l’enfant abandonné, destiné à être maltraité par sa famille d’accueil, de façon caricaturale ! Il en découle une distribution manichéenne des rôles élémentaire, entre d’un côté les méchants, la famille Vernon avec « les Moldus » (ceux qui ne comprennent rien à la sorcellerie), et la gentille victime innocente, Harry et bientôt ses amis sorciers. On déclenche facilement les réflexes voulus, comme la compassion avec la larme à l’oeil quand l’enfant découvre dans le miroir sa famille disparue...
- Le stéréotype se reconnaît aussi dans l’école des sorciers où l’enfant est initié : ses activités spécifiques sont conformes à l’image conventionnelle de la sorcellerie : l’apprentissage de la baguette magique, de la potion, etc.
- L’attente générale ménagée ne peut être, du reste, qu’artificielle, puisque la partie n’est pas égale : d’un côté se trouvent les nuls, sans pouvoir surnaturel, « les Moldus », de l’autre, les « aristocrates » (au sens étymologique, les meilleurs) doués de pouvoirs défiant toutes les lois de la physique. Sans doute y a-t-il un combat entre les bons et les mauvais sorciers, mais l’issue ne fait aucun doute : Harry ne peut pas perdre. Reste la façon sans doute dont il se sortira d’affaire : en fait, c’est déjà entendu, vu qu’il a ces fameux pouvoirs qui règlent tous les problèmes, sauf quand il oublie son attirail, sa cape invisible, c’est vrai ! Alors là, quelle attente fébrile ! On en a les mains moites : le livre tombe des mains !
- Enfin, L’exhibition du malheur d’autrui ou des menaces que font peser des monstres divers ou encore les peurs des héros complètent le stéréotype du conte de fée : le réflexe de voyeurisme peut être stimulé, mais chez l’enfant de maternelle. On sait qu’à partir du primaire, des exhibitions plus saignantes lui seront offertes à la télévision, puisqu’on s’accorde à reconnaître qu’un adolescent de 15 ans a déjà assisté à des milliers de meurtres dans les fictions qu’il a pu voir.
- Il n’est guère que l’invention de néologismes, dans le champ lexical de la sorcellerie, qui sorte du stéréotype, - et encore ! - mais pour en devenir indigeste. Combien de fois n’est-on pas tenté de sauter des lignes, voire des passages, pour y échapper ? Les reportages de matchs de « Quidditch », ce rugby aérien sur un manche à balai, sont aussi passionnants que ceux qu’effectuaient sur TF1 les duettistes Thierry Roland et Jean-Michel Larqué ! Les adorateurs d’Harry Potter poussent-ils la dévotion jusqu’à supporter ce fatras ennuyeux, mot à mot, sans rater une seule ligne ? On a peine à le croire !
II- Six idées archaïques
Ce stéréotype serait sans importance s’il ne s’accompagnait pas d’idées archaïques et dangereuses. On en observe au moins six .
- La première est une croyance en la prédestination : on naît supérieur - ici avec des dons de sorcier ; Harry porte la marque à son front d’une cicatrice qui reste la trace de sa résistance, tout bébé, aux forces du mal qui ont emporté ses parents. Autrefois, on naissait noble ou manant, et rien ou presque dans la vie ne pouvait rien y changer. Est ainsi ignoré qu’on peut développer son intelligence ou non par son travail, puisqu’en somme, on est (on naît) intelligent comme Harry ou on ne l’est pas ! Pas question de le devenir !
- Une seconde idée archaïque est la promotion de la célébrité sans acte méritoire qui la justifie : Harry Potter est connu de tous avant même qu’il ait accompli le moindre exploit. C’est la même idée qui est propagée par la « Télé-réalité », où les individus les plus frustes, sans qualités particulières, sinon une complexion physique sexuellement attirante, elle aussi innée, acquièrent une notoriété du seul fait qu’ils ont été vus à la télévision. Que vaut cette notoriété ? Quel profit les spectateurs peuvent-ils bien retirer de ce « savoir », en dehors d’une identification et d’une vie fantasmée par procuration qui leur font oublier leur médiocrité quotidienne ?
- Une troisième idée archaïque est la banalisation de méthodes d’éducation destructrices. La punition vise, par exemple, à inspirer la terreur chez l’enfant qui a transgressé la règle : autrefois, on le menaçait des cabinets avec les rats (et l’enfant n’osait plus aller aux toilettes avec les conséquences qui s’ensuivaient) ; ici, l’enfant est emmené dans « la forêt interdite » où vivent les monstres les plus effrayants. Ou encore, les enfants sont répartis en équipes (les quatre maisons) et une concurrence effrénée est stimulée, assujettissant chaque élève à la pression du groupe ! Quelle éducation !
- Une quatrième idée archaïque est la croyance en l’existence d’une distribution manichéenne des rôles dans le monde entre les forces du Mal et les forces du Bien (comme le croyait Manès, au IIIe siècle) qui agiraient sur les hommes transformés en pantins. C’est un leurre de guerre fort prisé depuis toujours qui a le mérite de clarifier les choix en faveur de ceux qui en usent. La réalité, on le sait, est plus complexe. Le mal et le bien se définissent, au contraire, par rapport à des objectifs qu’une société, des groupes ou des personnes se proposent, dans le cadre général de l’univers des vivants : ainsi peut-on soutenir qu’est un mal tout ce qui attente à la vie, avec les réserves qui découlent des circonstances particulières où se trouvent une personne ou un groupe quand ils doivent se défendre pour assurer leur propre survie.
- Une cinquième idée archaïque consiste à « faire rêver » sur les moyens illusoires de défense dont une personne peut disposer : chacun souhaite faire disparaître menaces et ennemis d’un coup de baguette magique ou devenir « invisible » en revêtant une « cape » spéciale. C’est même ce que fait très bien, paraît-il, l’autruche, en enfouissant sa tête dans le sable : on nomme même cette technique « la politique de l’autruche ». Où mènent ces puérilités ? Ce ne sont pas des rêves qui préparent à affronter les relations sociales où les hommes se font la guerre, avec plus ou moins d’intensité ! Seules la connaissance des rapports de force, celle du droit, et la détermination à assurer sa dignité ou sa survie sont des moyens raisonnables et parfois efficaces.
- Une sixième idée archaïque, enfin, donne surtout une représentation fictive de la sorcellerie, telle qu’elle s’exerce encore dramatiquement aujourd’hui en France. L’ethnographe, Jeanne Favret-Saada, l’a décrite dans Les mots, la mort, les sorts (Gallimard, 1977). Des esprits fragiles croient être prisonniers des paroles d’une personne qu’elle soupçonne de malveillance à leur égard. Ils n’attendent leur salut que de l’intervention de « sorciers » auxquels ils attribuent des pouvoirs de désenvoûtement. Il est hors de question de tenter avec eux, comme a essayé de le faire l’auteur, de réfléchir « scientifiquement », de l’extérieur : car la relation de sorcellerie engage tout participant dans un camp (l’ensorceleur) ou dans l’autre (l’ensorcelé) ; il n’y a pas de position neutre. Cette approche de la sorcellerie, du reste, peut aider à comprendre « la relation d’information », car, à vrai dire, on ne parle jamais pour ne rien dire ; tout signifie quelque chose pour peu qu’on y réfléchisse, y compris « l’information indifférente » que sont les nouvelles de la santé, le temps qu’il fait, a fait ou fera, le sport, les stars, et bien sûr... Harry Potter ! Cette "information indifférente" peut avoir, en effet, trois fonctions différentes selon les besoins : elle sert à établir ou à maintenir la communication pour éviter les sujets qui fâchent ; elle permet habilement de faire diversion et donc de pratiquer la censure ; et, enfin, elle offre, sans en avoir l’air, des modèles à imiter.
Un livre ou un film qui se résume à un stéréotype chargé d’au moins six idées archaïques doit-il être recommandé à des adolescents, fût-il déjà lu ou vu par des millions d’entre eux, selon les médias de masse qui leur en rebattent les oreilles ?
- Doit-on tirer son plaisir de ce qui peut vous nuire ? Doit-on rêver de ce qui vous égarera à coup sûr ?
- En laissant Harry Potter, on songe au conte de Daudet, "La chèvre de M. Seguin", dans Les lettres de mon moulin. Trop maternée par M. Seguin, dans son pré carré d’herbe tendre, Blanquette n’a aucune idée de ce qui l’attend quand elle saute la barrière. Et de fait, face au loup, elle aura beau jouer de ses cornes toute la nuit, avec courage, elle se fera dévorer au petit matin.
- Il est à craindre que des enfants nourris d’Harry Potter et autres fadaises de même farine, ne puissent compter sur aucune baguette magique pour résister aux agressions qui seront l’ordinaire de leurs relations sociales à venir. Paul VILLACH
92 réactions à cet article
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Comme vous je suis abruti par les déferlantes médiatiques (en ce moment, le foot et Harry Potter, ça déborde), et sidéré par la passivité révérencieuse des médias à leur égard. Mais je trouve que vous y allez un peu fort quand même. Harry Potter n’est pas plus nocif que ne l’étaient en leur temps :
- Le Club des Cinq : cinq jeunes pré-ados dont une à la sexualité mal définie (Claude le garçon manqué), enquêtent sur des malfaiteurs et font le boulot de la police
- Oui-Oui : un pantin qui parle et un nain de jardin, on est en plein déni de réalité, les ptits nenfants risquent de croire que leur nounours va se promener la nuit parler avec des pantins
- Mickey et Minnie : une souris célibataire qui élève des neveux à la filiation mystérieuse et qui se fait envoyer bouler régulièrement par une éternelle fiancée qui ne rêve que de luxe (de fric, quoi)
- Tinin et le Capitaine Haddock : un adolescent prolongé, qui a un emploi qu’il n’assure pas (vous l’avez déjà vu écrire UN article ?), rêvant de son ami de toujours, un beau jeune garçon chinois (Tchang) court après les bandits sans relâche, on ne sait trop au nom de quoi, et se repose en habitant chez un vieil ours alcoolique et misogyne, leurs relations ne sont pas claires non plus. En plus, les représentants de la police belge (les Dupondt) sont deux crétins patentés
Le tout sans parler des contes et légendes : Barbe-Bleue (un sadique), le Petit Poucet (des enfants abandonnés dans la forêt et encore un ogre sadique qui mange les mineurs), j’en passe. Quant à la mythologie grecque : du sang, du sexe, des viols, des meurtres, et attention, ce sont les Dieux les pires.
Alors oui vous avez raison de souligner les vices cachés du récit, mais enfin, ça n’est pas pire que précédemment, et c’est même plutôt rigolo. Bref, JK Rowling, la petite fée des maisons d’édition, n’a pas vraiment innové, mais elle a sorti plusieurs bons gros livres honnêtes, marrants et sans prétention. Si les gosses aiment ça, tant mieux. Ils ne seront pas plus esquintés que nous-mêmes après les lectures ci-dessus méntionnées.
En revanche, la machine à vendre mondiale, elle, est insupportable. D’abord, parce que si le premier tome ne s’était pas vendu tout seul, personne n’aurait misé un kopeck sur Harry le Dépoteur, mais maintenant, on applique à outance le mantra « si ça s’est vendu, tout ce qui y ressemble se vendra » : deuxième ou n-ième tome, figurines, films, dessins animés, pantoufles, recettes de cuisine, que sais-je encore. On étouffe, de l’air !
Ensuite, la révérence transie de nos critiques et élites médiatiques est tragique : devant le chiffre, la masse, toute réflexion s’arrête, on suit tête baissée, comme pour le foot, d’ailleurs. Et ça c’est désolant, je suis d’accord avec vous.
Mais est-ce la faute du pauvre Harry ? Ou même de JK Rowling ? Je ne crois pas.
FM.
PS : en revanche, il y a un truc qui me gêne vraiment, c’est le côté « génétique » de la sorcellerie, avec tout le baratin sur les sang-mêlés « qui sont des gens très bien quand même ». En tant que Moldu je me sens impuissant et révolté devant cette prédisposition inique qui m’écarte de la voie royale des super-pouvoirs. C’est comme pour les X-Men, c’est pas juste.
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Ouaf !
Harry Potter, il joue dans quel équipe de foot ? Domenech l’a-t-il sélectionné ?
Houba houba !
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Sortez ! Sortez ! Braves gens du commun, et brûlez-là, la sorcière Rowling, elle et ses ouvrages maudits qui pervertissent nos jeunes. Quoi ? L’honnête citoyen se voit refuser les pouvoirs des sorciers à cause de sa naissance ? C’est une parabole en faveur de la noblesse !
Non mais franchement, quel article inutile !! Décompressez, monsieur ! De toute évidence, vous n’avez lu que le premier tome de cette excellente série. Loin de moi l’idée de vous faire un cours sur Harry Potter, mais chaque épisode se veut représentatif de l’âge de son héros, lequel a 10-11 ans au départ. Logique, donc, que le ton soit enfantin et l’histoire badine, voire simpliste. Si vous vous appliquez un peu et laissez de côté votre sceptissisme, vous pourriez bien être surpris, tout comme moi, à la lecture des aventures toujours plus « âgées » du jeune sorcier anglais.-
Quel article inutile ; rien ne vous oblige à lacheter ou à lire Harry Potter, que diable !!!
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Bon, c’est stéréotypé, mais pas pour des enfants (et pas plus que ton discours) ou des jeunes qui, par définition, sont ignorants. De plus ce sont aussi des stéréotypes anglais, donc ca ouvre leur esprit aux gosse à l’autre.
« Harry ne peut pas perdre. Reste la façon sans doute dont il se sortira d’affaire : en fait, c’est déjà entendu, vu qu’il a ces fameux pouvoirs qui règlent tous les problèmes »
En fait, les pouvoirs de Harry, on ne les a pas encore vu une seul fois. Ils sont plus virtuel qu’autre chose. De plus il semble que ce qoit plutôt le pouvoir qui posséde harry, que Harry qui posséde le pouvoir..
« Est ainsi ignoré qu’on peut développer son intelligence ou non par son travail, puisqu’en somme, on est (on naît) intelligent comme Harry ou on ne l’est pas ! Pas question de le devenir ! »
Bof, rien ne prouve qu’on « développe son intelligence par son travail » (Rappel : tous se joue avant 3 ans).
« Une seconde idée archaïque est la promotion de la célébrité sans acte méritoire qui la justifie : Harry Potter est connu de tous avant même qu’il ait accompli le moindre exploit. »
Et ? Les Juifs aussi sont connus, parqu’ils ont survécu à Hitler, c’est pareil pour Potter, qui est un survivant (vous avez raté un épisode ou quoi ?).
« Une troisième idée archaïque est la banalisation de méthodes d’éducation destructrices. les enfants sont répartis en équipes (les 4 maisons) et une concurrence effrénée est stimulée, assujettissant chaque élève à la pression du groupe ! Quelle éducation ! »
Bienvenu dans l’éducation Anglo-saxonne ! Ca n’a rien du tout de destructrice comme méthode. Et oui, on forme des individus compétitifs qui ont l’esprit de groupe et se responsabilise eux même.
En plus tu oublis le fais que certains sont désigné pour surveiller le groupe, sans adulte, car le groupe se surveille lui même, et que les enfants responsable disposent de priviléges (Par ex : salle de bain séparé). Quelle inégalité, hein ? Ah AH AH !
« Le mal et le bien se définissent, au contraire, par rapport à des objectifs qu’une société, des groupes ou des personnes se proposent, dans le cadre général de l’univers des vivants : ainsi peut-on soutenir qu’est un mal tout ce qui attente à la vie, »
Si on te suis, on ne voit pas du tout en quoi le fait d’attenter à la vie serait mal. Est-ce que tuer des allemands à jamais été mal ? ! Et si une société décide de tuer tout les Juifs, les Bourgeois, les Koulaks, c’est Bien ?
« Une sixième idée archaïque, enfin, donne surtout une représentation fictive de la sorcellerie, »
C’est sur, c’est vachement grave, ca, de donner une mauvaise idée de la sorcellerie ! Arf !
Vous oubliez votre dernier argument : à cause de son talent et de harry potter, l’auteur est passé de pauvre à plus riche habitant de son pays. Quelle scandale ! Ca donne une trés mauvaise image aux enfants qui doivent surtout apprendre à vivre pour partager leur travail et rester dans la main de l’Etat.
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Le plus ridicule avec Harry Poter ce n’est pas tant que les enfant lisent ces aventures et aiment ca... Mais que les adultes aussi...
Bienvenue dans le siecle de l’infantilisation des masses consommatrices... remarque ca protege des veleites protestatrices et guerrieres...
S
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J’adore Harry Potter.
Si vous n’ètes pas content, c’est le même prix.
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Avoir après voulu manier les ciseaux dans le Guide Vert, le volià qui veut censurer Harry Potter ; heureusement qu’il n’est pas au pouvoir, il ne resterait plus grand chose à lire.
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Si, KARL MARX & Co.
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Après avoir pris des vacances, Adolf recommence ses facéties...il s’est mal reposé !
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Ouaf !
Des mecs comme Adolphos ne devraient jamais prendre de vacances. Ce sont des luxes de fainéants de fonctionnaires !
Houba houba !
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Un fonctionnaire est en vacance presque toute l’année de toute façon...
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Dis moi coco, vu que tu es toute la journé sur Agora, j’ai la nette impression que t’en branle pas une au boulot, tu es fonctionnaire ?
Tu devrais faire gaffe, ton patron va te vider pour prendre un gars qui bosse vraiment.
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Mr Jo
non adolphos n’est pas fonctionnaire, car entre les cinq pauses-café de la journée plus les pauses-ragots-de-couloir ( elles sont importantes, elles maintiennent la cohésion de l’édifice fonctionnarial ) si si les fonctionnaires travaillent puisque vous avez votre carte grise, votre cate d’identité, votre déclaration d’impôts etc...etc...
Adolphos est en congé longue maladie pour bêtise chronique
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Ça y est, on a droit au facho franchouillard qui vient nous faire sa crise de jalousie contre Harry Potter.
C’est un truc pour enfants. Que cette femme fasse de l’argent qu’est-ce que ça peut faire ? Personne ne nous oblige à nous y intéresser. Ras le bol de la mesquinerie érigée en valeur morale dans ce pays (merci au dogme socialiste !). On se croirait en URSS tellement les gens sont aigris et envieux. Qu’il est petit cet article, ça sent la jalousie de comptoir, c’est minable !
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je me demande pourquoi les succes populaires ont toujours une mauvaise critique. Il faut admettre qu’il y a d’autre talents que le votre.
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Y’en a qui savent pas à qui s’en prendre et qui n’ont rien à foutre que balancer des tirades pareilles...
Oui, j’ai lu tous les Harry Potter à 33 ans(et en 1 semaine en plus, et même que je trouve le dernier un rien vide) et pourtant je me tapais Guerre et Paix à 10 ans... Quelle dégringolade !!!...
Je vois pas l’intérêt d’un tel article... Déjà faut pas confondre les livres et les films (que j’ai pas vu, d’ailleur) ; et puis, y’en a d’autre des daubes (Rohald Dahl, vous m’excuserez, on a vu mieux...)...
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franchement cet article est d’un ridicule profond ! faire une analyse qui a pour but de démonter l’oeuvre de Jk rowling ! nan mais y’en qui ont que ça à faire ! le commentaire de Roger n’engage que lui, il ne vous est pas demandé d’adhérer à Harry Potter à ce que je sache ! soit disant qu’une oeuvre est un succès commercial, alors ceux qui en sont fans où l’apprécient vraiment n’auraient pas le droit de lire ce qu’ils veulent parce qu’au sinon l’opinion de certains serait que tous le monde veut la conso de masse !
De plus la critique est aisée car vous même faites de l’audimat en critiquant purement et simplement une oeuvre avec énormément de subtilités ! sachant que les critiques sont appréciées de bcps, donc vous même faites ce que vous critiquez ! (je parle du rédacteur et non plus de Roger).
Les oeuvres fantastiques seraient dans tous les cas critiquables, les gens de nos jours seraient-ils forcés de se morfondre dans des polars ou des documentaires qui noircissent tous pour ne pas être pris pour des niais ?
Ce que vous faites est tous simplement de la censure et une critique des fans de romans fantastiques, des gens qui désirent oublier les tracas du quotidiens et qui désirent voyager dans un autre univers ! qui croyez-vous êtres pour critiquer ainsi ?
Vous dîtes que les romans Harry Potter et romans fantastiques n’aident pas à mieux affronter la vie, c’est vrai dans certains aspects de la vie mais cela aide à suspendre le temps et oublier les tracas du quotidien pendant un certains temps ! beaucoup de gens se suicident après avoir ressasser ce qui ne vas pas dans la vie et dans la société actuelle ! CELA n’aide pas du tout ! et dans aucuns aspects de la vie à faire avancer les choses !
Vous vous permettez de critiquer les gens mais les conaissez vous assez pour juger de ce qui est bon ou pas pour les lecteurs !
Ps : si vous le voulez bien je voudrais que vous rebondissiez sur ce commentaire ou me répondiez personellement car il est inadmissible de critiquer les autres ainsi sans les connaître !
Les gens vous critiquent - ils pour ce que vous lisez et si c’était le cas seriez vous content ? car si la critique des lecteurs de romans fantastiques est sous entendue elle est largement comprise !
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Mon seul but, cher lecteur, est de tenter de faire entendre quelques arguments différents au milieu de la polyphonie publicitaire reprise en choeur par les médias, qui tient lieu de critique, et du consensus mimétique qui en résulte. Mais voyez les réactions ! C’est quasiment impossible ! Ce ne sont qu’injures ou dérision pour n’avoir pas à répondre aux objections avancées. Cette stratégie de défense, tout en révélant la vulnérabilité de celui qui en use, ne fait pas avancer d’un pouce le débat, puisqu’ainsi c’est le débat qui est refusé. Mais que ça plaise ou non, les arguments demeurent sans être réfutés !Cordialement, Paul Villach.
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- Oui, cher Démian, il est difficile d’ignorer ce livre... Cette approche est intéressante, mais n’interdit pas de poser les questions que j’essaie vainement de faire entendre dans cette polyphonie publicitaire de subornation des esprits.
- Il est d’ailleurs amusant ou consternant de voir que la dérision et l’injure sont agitées frénétiquement devant les arguments que je développe, ... comme une baguette magique ! Malheureusement, il n’y a que dans la série Harry Potter que cette conduite magique est efficace ! N’est-ce pas déjà un effet de cette « mal-bouffe » culturelle ?Cordialement, Paul Villach.
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A Demian
Une grande différence cependant : ce sont les ados qui lisent le plus Harry Potter alors que les contes de fées s’adressent aux très jeunes. Bettelheim (très décrié cependant pour la Forteresse Vide) les situe à un niveau initiatique.
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Je n’ai pas lu Harry Potter et rassurez-vous...je n’ai pas l’intention de le lire , contrairement à tous ces nouveaux lecteurs d’aujourd’hui , fans de soi-disant héros , par manque peut-être de culture , de gôuts personnels affirmés ou tout simplement d’éducation au sens critique et qui ne savent plus faire la distinction entre leur propre choix et le choix « imposé » par les médias. Il est vrai que ,lorsqu’on peut disposer des moyens médiatiques promotionnels actuels ,le résultat semble assuré , et cela aux dépens de la qualité littéraire d’autres ouvrages ,souvent méconnus et donc pas vendus et pas lus. Je pense que votre analyse devrait être utilisée par des professeurs de lettres dans les collèges ou lycées.. Dommage encore une fois que certains internautes ne soient pas capables de réfléchir réellemnt à ce genre de problèmes. Pas étonnant.... s’ils ne lisent qu’Harry Potter ou Da Vinci Code...
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« .je n’ai pas l’intention de le lire , contrairement à tous ces nouveaux lecteurs d’aujourd’hui , fans de soi-disant héros , par manque peut-être de culture , de gôuts personnels affirmés ou tout simplement d’éducation au sens critique et qui ne savent plus faire la distinction entre leur propre choix et le choix »imposé« par les médias. Il est vrai que ,lorsqu’on peut disposer des moyens médiatiques promotionnels actuels ,le résultat semble assuré , et cela aux dépens de la qualité littéraire d’autres ouvrages ,souvent méconnus et donc pas vendus et pas lus. »
Quand on sait que le plus grand succé de librairie des « Lumiéres » (Mouvement contestataire aritocratique du XVIIIéme siécle) n’a fait que 5000 exemplaires, on relativise le baratin sur les média et consort...
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« Avoir 20 ans, vivre à l’époque la plus grandiose de l’Histoire Humaine et faire le zazou physiquement, moralement, avec Harry Potter... quelle décrépitude, quelle déchéance ! »
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ça devient navrant votre fixation sur la médiatisation du livre, que l’on n’aimes pas ce genre de lecture,soit mais n’en dégoutez pas les autres.Pour ma part, c’est en classe de 5ème que j’ai connus HARRY POTTER par mon professeur de FRANCAIS qui nous la fait étudier avant ce succés médiataique en 1999.Pour certain cela leur permets de lire,c’est toujours mieux que le programme télé.
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Voila, harry potter n’est pas sain pour la jeunesse, comme Tarzan en son temps, interdit en France par le Parti Communiste.
Franchement, on est d’accord que Rowling recycle pas mal la culture Européenne, mais de la à y voir une pourriture de l’esprit des enfants...
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je suis particulièrement d’accord avec Serge et Sylvain entre autres
Harry Potter, avec ses formules magiques allure latine, a donné à l’une de mes filles l’envie d’apprendre le latin, et la suivante prenant sa soeur pour modèle a fait de même.
Harry Potter fait rêver toute une génération, et ce n’est pas faire de la psychologie de bazard de dire que sans la capacité de rêver le coeur et l’esprit se déssèchent.
Vous êtes à la retraite et bien plus proche de la fin de votre vie que de son début, vous avez perdu cette aptitude magique, c’est triste pour vous, ne la déniez pas aux autres.
je vous en pris monsieur Villach essayez de faire un article qui me permette d’améliorer l’opinion que j’ai de vous.
Albert Einstein à l’âge des cheveux blancs savait encore faire le polisson et tirer la langue
Faites comme lui je suis persuadé que cela pourrait ouvrir uen petite porte dans votre coeur et vous emmener au pays magique ou les rêves sont des tapis volants sur lesquels vous voyagerez à l’infini.
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Pour tout dire en lisant cet article et quelques commentaires j’ai l’impression que vous brassez du vent... Merci de m’apprendre que je suis naïf et instrumentalisé. C’est rassurant de voir que des gens comme vous sont là pour m’ouvrir les yeux, ce petit air de supériorité est vraiment agaçant. Cet article aura au moins eu le mérite de me faire réagir, c’est d’ailleurs bien son seul mérite. Quelle littérature conseillez vous aux enfants ?
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1- « (Je) brasse du vent », dites-vous. C’est vite dit, cher lecteur ! Vous n’avez pas vu les arguments avancés : la série Harry Potter est fondée sur un stéréoptype qui diffuse au moins six idées archaïques. À vous de me démontrer que ces critiques sont infondées, sinon c’est vous qui vous exposez à brasser du vent. 2- Quant à vous conseiller des livres, pour quoi faire ? Puisque, quand je vous présente des arguments, vous les ignorez. C’est une posture de défense, sans doute, mais qui révèle tout de même la solidité des arguments qu’on ne veut pas affronter. Cordialement, Paul Villach.
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par Totis (IP:xxx.x3.102.41) le 19 juin 2006 à 21H12 [...] Pas étonnant.... s’ils ne lisent qu’Harry Potter ou Da Vinci Code...
— -En dehors d’un succès certain, quel est le rapport entre ces deux bouquins ??
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Ils sont aussi mal ecrit l’un que l’autre ?
Ils remuent les masses en manque d’imaginaire ?
Ils sont mecaniquement construit probablement avec un programme informatique genre Dramatica ?
J’ai lu l’un (Da vinci) dans les toilettes, l’autre je n’ai pas pu depasser la page 15...
Ils ne laisseront pas de trace litteraire historique et c’est tant mieux...
Ils sont les Bridget Jones (que je n’ai pas lu non plus) des annees 00 ?
Bref, beaucoup de vent pour rien en effet...
S
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Le Da Vinci Code, mal écrit, ça c’est une évidence.
L’autre évidence, c’est que vous n’avez pas lu Harry Potter.
Je me souviens de mon extrême réticence à lire ce bouquin « pour mômes » il y à quelques années. Et puis, le plongeon. Après un premier volume un peu faible, enfantin (comme je l’ai écrit plus haut, chaque tome est le reflet de l’âge de son héros), mais prometteur, l’intrigue ne cesse de s’étoffer et les rebondissements de nous surprendre.
Tous mes amis ont apprécié cette série, qu’ils soient lecteurs assidus ou occasionnels, titulaire du Bac ou d’un master. Et parmis eux, beaucoup ne regardent même pas la télé ! Incroyable, non ? Mais non, ils sont sans aucun doute possible abrutis par les médias de masse... -
je vous invite a relire la decleration des droit de l’homme et du citoyen http://www.justice.gouv.fr/textfond/ddhc.htm
Maintement dite moi en vertue de quelle loi vous fondez vous pour etablir votre plainte public ?
j’ai ma reponse aucune. Ce roman ne contrevienne pas a la loi.
Donc quelle que soit leurs contenue convormement a la loi, je me doit de me le defendre en temps que citoyen. Sinon la premiere choses qu’il faudrais interdit dans le cas d’un loi applicable sur ce roman, serais d’interdire tous les livres religieux, mais voila, je le ne ferais jamais, car cela serais contraire au droit de l’homme.
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Une critique est généralement enrichissante. La votre ne l’est pas ! Il me semble dans le cas des livres « Harry Potter » que vous auriez dû lire les ouvrages avant de les critiquer. Parmi vos arguments (bien que votre article ressemble plus à un brulôt qu’à une critique littéraire) vous citez entre autres la prédestination comme argument dominant. Au cours des volumes, on se rend compte justement que rien n’est préétabli et que des enfants d’apparence moins doués peuvent le devenir. La critique est sévère sur le fait d’être connu malgré soit et on veut justement protéger le personnage de cela au maximum. Le manichéisme des personnages est justement le bon côté des livres de JK Rowling ! Il n’y en a pas (le plus doué des sorciers se trompe, on ignore encore les opinions d’un des personnages principaux) Bref, encore une fois vous êtes tombé dans la critique facile qui dénote l’ignorance totale du sujet dont vous parlez soit parce que vous n’avez lu qu’un des livres, soit parce que vous n’avez vu que les films (qui ont effectivement simplifié une intrigue dont la qualité principale en matière de littérature enfantine est de na pas être simple justement et de permettre le doute, la réflexion personnelle et la remise en cause des acquis.) Cela me fait donc doûter de vos connaissances en matière de livres pour enfants qui bien souvent (je ne parle pas d’auteurs tels quie Murail, Morgenstein, Pennac, Mourlevat connus pour leur originalité) véhiculent toujours les mêmes situations, les mêmes personnages et les mêmes conclusions. Sachez qu’avant Harry Potter, les livres pour enfant les plus vendus étaient la collection (relativement pauvre à mon humble avis) des « Chair de poule » (lecture expresse, intrigue téléphonée...). Vous avez ici affaire avec Harry Potter à un ouvrage d’une autre envergure et je soupçonne que vous faites parti de ces gens très nombreux qui, si le livre n’avait pas rencontré de succès, en aurait fait l’éloge ! N’oubliez pas que Balzac et Dumas ont été décriés avant tout parce qu’ils vendaient et que ça faisait d’eux des escrocs (presque) dans une société française qui pense que le succès n’est pas honorable.
Cette réponse est avant tout pour vous faire part de ma lassitude de voir que vous ne faites que mettre de l’eau dans le moulin des pseudo-intellectuels bien pensants dont je vous soupçonne de faire parti. Navrant malgré tout parce que oui, travaillant dans une école, je vous assure qu’il faut mieux lire n’importe quoi que ne pas lire du tout. Car si c’est en forgeant qu’on devient forgeron, c’est en lisant qu’on devient lecteur...Et rappelez vous, je doûte que vous ayiez commencé vos lectures par Marguerite Yourcenar ou par Dante !
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J’apprécie qu’à la différence d’autres lecteurs qui n’ont que dérision et injures à la plume, vous commenciez par opposer des arguments aux miens.
- Vous tentez de répondre aux trois premières idées archaïques que je relève : la prédestination, la notoriété sans cause, la distribution manichéenne des rôles. Votre argumentation ne me paraît pas convaincante, car elle contredit à l’évidence ce qu’on trouve dans la série Harry Potter.
- Que pensez-vous des trois autres arguments : la politique de l’autruche, une éducation destructrice, une représentation fictive de la sorcellerie, telle qu’elle sévit aujourd’hui ?
- Mon seul but est de faire entendre une voix différente avec des arguments dans la polyphonie publicitaire qui suborne aujourd’hui les esprits au point qu’ils ne puissent concevoir que ce qu’on leur fait adorer, n’est pas si adorable que ça, et qu’ils agitent « leur baguette magique » pour transformer en diable le criminel « désenchanteur » ! Cordialement, Paul Villach. -
Quant à votre assertion sur le côté manichéen, visiblement vous n’avez pas lu les livres. Quasi systématiquement celui qui a toutes les raisons d’être le méchant et de vouloir du mal à Harry est innocent et accusé à tort. Le « méchant » est toujours celui qu’on ne soupçonne pas, alors que les soupçons sont détournées sur un autre. Cela dans la littérature enfantine est suffisamment rare pour être noté à mon avis et sort du pur manichéisme.
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Bon puisqu’il faut en venir à débattre sur chacun de vos arguments :
STEREOTYPE :- Héros de conte de fées : je vous rappelle qu’Harry Potter est une série fantastique. Paradoxalement, toute son enfance se passe dans notre bon vieux monde normal (c’est tellement archétypal !). Et les cas de maltraitance n’y sont pas si rare qu’il soit impossible que ce jeune garçon rencontre quelques difficultés avec sa famille d’accueil. Tout cela avec l’humour de Rowling, ça ne passe pas si mal. Quant à la vision manichéenne... Il est évident qu’Harry ne peut pas considérer les Vernon avec bienveillance. Ce n’est heureusement pas le cas des autres gens « normaux », bien qu’il n’ait pas trop de contacts avec eux. Où est le manichéisme ?
- Ecole de sorcier : oui c’est une école de sorcier. Rowling n’a pas inventé nos vieux mythes européens, mais elle a su les utiliser pour nous les proposer d’une façon qui n’a rien d’archétypale. En effet, on voit des jeunes gens étudier la magie comme nous étudierions les maths, la philo et toutes ces bonnes vieilles matières que nous étudions depuis des dizaines d’années. C’est la première fois que l’on aborde la sorcellerie sous cette dichotomie. Est-ce archétypal, convenu ?
- L’attente : d’une part les moldus ne sont PAS nuls. Leurs inventions sont bien plus terrifiantes que la magie des sorciers. Pas de bombe H dans Harry Potter... D’autre part, les derniers tomes parus sont bien loins de laisser penser qu’Harry Potter sortira vainqueur ET vivant de sa confrontation avec Voldemort. Mais vous ne les avez pas lus, n’est-ce pas ?
- Je ne comprends pas l’argument sur le malheur d’autrui : dans beaucoup de livres (pour enfants aussi), le lecteur est confronté à la nature violente de l’homme, même (surtout) dans Oliver Twist. Pourquoi est-ce mal dans Harry Potter ?
- Il est assez incroyable que vous fassiez référence aux néologismes de Rowling et à ses inventions dans le chapitre sur les archétypes... Si les néologismes prêtent à sourire, je suis assez d’accord pour ne pas être passioné par le quidditch. Cela dit, je suis tout aussi peu passioné par le foot. Les matchs de ce sport de haute voltige sont surtout prétextes à développer certains aspects de l’histoire (dans le deuxième tome notamment avec les interventions de Dobby).
LES IDEES « ARCHAIQUES » :
- Prédestination : on nait sorcier, oui. Mais cela ne signifie pas que l’on est supérieur. Comme on nait blanc ou noir, cela signifie qu’on est DIFFERENT. C’est bien cette différence qui cause bien des problèmes à Harry dans le monde des moldus. Beaucoup de sorciers sont aussi cons et fachos que nos bons concitoyens moldus. Est-ce une preuve de supériorité ? Non, la connerie sera toujours l’apanage des humains, sorciers ou non. C’est la seule prédestination valable. Car il n’y a pas vraiment d’avantage à être sorcier. Ils bossent comme nous, vivent et meurent souvent sans être riche, et sont victime d’un tyran sanguinaire. C’est chouette d’être sorcier.
- La célébrité non méritée : Harry Potter ne mérite effectivement pas d’être célèbre grâce à ses actes (du moins au début de l’histoire, avant d’avoir accompli quoi que ce soit). Il est connu pour être le survivant. C’est tout. Qui plus est, cette situation lui pèse à de nombreuses reprises au cours de l’histoire, et il est souvent l’objet des railleries de ses camarades sorciers (tomes 4 et 5 notamment). C’est chouette d’être célèbre.
- Les punitions destructrices : et oui, on est dans le monde des sorciers, pas dans le monde des moldus. Ici les punitions sont dangereuses. La forêt enchantée est une représentation de la peur de l’inconnu, du noir. Les peurs des enfants... et mêmes des grands. Vos enfants ont-ils peur que vous les punissiez en les envoyants dans la forêt enchantée à côté de chez vous ? Ah, suis-je bête, ça n’existe pas les forêts enchantées, même les enfants savent bien ça.
- La vision du bien et du mal : Voldemort EST l’incarnation des pendants peu glorieux de l’humanité. Orgueil, Désir de pouvoir, Ambition dévorante, Violence, Trahison, Mensonge (Rien d’archaïque là dedans. Saddam est au tribunal et on énonce chaque jour le nombre de ses méfaits.)... De leur côté les « gentils » sont pourtants les premiers à vouloir discréditer Harry Potter lorsque celui-ci annonce le retour du noir sorcier. C’est vrai, c’est très manichéen tout ça.
- Faire rêver : mais en quoi est-ce archaïque que de faire rêver ? C’est et ce sera toujours bon de rêver. Que mes nuits ne se tarrisent point !
- Représentation fictive de la sorcellerie : parce que la sorcellerie c’est réel ? On pensait cela au moyen âge et ça, c’est archaïque.
Ouf...
Merci de ne pas trop poster d’articles aussi nuls car cela me prend beaucoup trop de temps pour y répondre.
Bien à vous.-
- Je constate qu « un article aussi nul », comme vous dites, vous met tout de même dans tous vos états. Vous n’étiez pas obligé de le lire s’il vous rend malade. Évitez l’injure ! Sa seule fonction - magique ! - est d’apaiser celui qui la profère, tout en étant un aveu de faiblesse. Pourquoi vous sentez-vous mis en cause quand il ne s’agit que de dire son point de vue avec des arguments sur une série à succès ? Je ne pousserai pas plus loin l’exploration psychologique.
- Vous avez, en effet, le mérite de répondre à mes arguments. Et je vois que nous ne sommes pas si éloignés l’un de l’autre : vous ne les rejetez pas en bloc.
- Un seul point de désaccord subsiste, toutefois : la représentation fictive de la sorcellerie livrée par cette série. Vous contestez mon jugement et vous renvoyez cette pratique au Moyen-Äge. Vous faites erreur. Je ne puis que vous conseiller de sortir de l’univers factice d’Harry Potter pour apprendre que vos contemporains pratiquent tous les jours une sorcellerie autrement plus préoccupante. Je cite, en fin d’article, l’ethnographe Jeanne Favret-Saada, auteur d’un livre remarquable, « Les mots, la mort, les sorts ». Elle vous montre ce que sont les pratiques véritables de sorcellerie qu’on observe en France. Cordialement, Paul Villach -
Hmmm... mais je viens de vous écrire qu’Harry Potter n’était ni stéréotypé, ni archaïque. Si ça n’est pas réfuter vos arguments...
Et en trouvant Harry Potter nul, vous avez bien écrit un long, long article dessus. Mon commentaire ne fait que réagir à votre première intention. Qui m’a paru tout à fait faussée.
Et la réponse à la question : avez-vous lu les livres ? -
Pourquoi cette haine ?
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Qu’est ce qu’il est chiant cet article... une torture que de resister à sauter plusieurs lignes...
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Très mauvais article. Stéréotypé et archaïque, c’est à dire rongé de l’intérieur par ce qu’il dénonce. On sent que vous avez lu avec des préjugés, et que vous avez, en fait, projeté vos préjugés sur le bouquin.
Moi j’y suis venu à reculons, et je constate que le monde de Mme Rowling est cohérent, riche, pas manichéen pour un sou (voir le personnage de Rogue, particulièrement typique à cet égard), humainement très finement observé. Il n’y a pas un gramme de prédestinination. Potter choisit Gryfondor quand Serpentard semble lui aller « naturellement ». A comparer au fils Malefoy, pour qui l’inscription dans la voie prétraçé semble aller de soi, et qui pourtant ne parvient pas à tuer Dumbledore réduit à sa merci. Par contre, il y a bien (mais c’est très différent de la prédestination !) un enchainement implacable de causes et d’effets, dont le classicisme est plus excusé par sa vérité (car c’est classique, mais c’est aussi très vrai : le tyran fournit des armes à ses ennemis à force de leur nuire). Le héros n’est pas un dieu tout puissant (qui réussirait seul, voire contre tous) il n’est pas non plus un jouet passif du destin : c’est simplement un enfant avec des ressources confronté à des situations difficiles, et qui s’en tire. Pour l’instant : parce que c’est tellement bien fait qu’on en arrive à douter de la survie du héros...
Ajoutons que tout cela est très bien écrit. Mieux que votre critique ridicule. Faut-il ajouter une pointe de jalousie ? Il y a quand même parfois quelques grosses ficelles qui dépasse du décor (par exemple pour maintenir ensemble et tous vivants les 3 personnes principaux, qui sans coup de pouce du « destin » — l’auteur — se serait séparer ou seraient morts), mais ça passe sans soucis (c’est improbable mais pas miraculeux).
Enfin, je ne vais pas en rajouter plus, Zenest en a déjà beaucoup dit.
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Je trouve que vous, Paul Villach, répondez seulement quand vous voulez bien répondre car j’ai lu beaucoup d’argument crédible pesant contre votre article et vous n’y répondez pas sous prétexte que se sont des propos insultants et etc... Il y a aussi une question que vous n’avez jamais répondu et qui sérieusement m’intrigue fortement : Avez-vous lu la série d’Harry Potter ?
En plus de tout ca, vous demandez a ce que l’on lise l’article d’un point de vue plus critique (je crois que c’était ce que vous vouliez dire...) mais par contre, vous n’etes pas très critique envers la plupart de nos propos. Bien que ce message ai été écris par un garçon de 17 ans j’aimerais que vous le preniez avec sérieux.
PS : Je n’ai rien contre vous !
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Je vois que voua avez pris le temps de répondre à mon commentaire, sans doute parcequ’il était court et sans argument, je ne pense pas avoir la qualité d’écriture pour mettre ici ce que je pense réellement... Mais au lieu de vous attardez sur mon pauvre commentaire, je vois de nombreux messages bien construit et répondant point par point a votre argumentation puisque c’est cela que vous désirez... Je suis donc curieux de voir ce que vous avez a y répondre. Et je rejoins d’autres lecteurs pour vous demandez si vous les avez tous lu et en entier ?
PS : Moi non plus je n’ai rien contre vous.
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Vous faites de si nombreux contresens quant à l’oeuvre de l’écrivaine britannique Rowling, que je ne chercherai même pas à les relever. Mais, j’écrirais seulement que le manichéisme vient de la figure de Mani et non de celle de « Manès ». Il en est de même pour votre connaissance de l’oeuvre de J.K. Rowling qui n’est qu’approximative et pleines de préjugés archaïsants au sujet de la littérature.
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Bonjour,
J’ai lu votre article très attentivement (je l’ai même imprimé pour être sûre de ne rien oublier) et je tiens à vous dire que si vous ne parliez pas d’Harry Potter, je serais d’accord avec une grande partie de vos critiques sur la malbouffe culturelle et les dangers de la culture de masse. En fait, le problème, c’est que vous ne vous rendez même pas compte que JK Rowling serait aussi d’accord avec vous, mais certainement pas sur son livre.
Je vais tenter d’opposer vos arguments, mais vu ce que j’ai lu dans vos réponses, je suppose que vous allez vous contenter de me répondre que c’est moi qui n’ai pas compris le livre (oui, je pense que vous n’avez rien compris ! Vous avez une excuse bien sûr si vous ne l’avez pas lu, auquel cas il vaut mieux s’abstenir de critiquer ce que l’on ne connaît pas...).
Premier point, nous n’avons pas lu le même livre pour les deux raisons suivantes :
- Je l’ai lu en anglais et je suppose que vous l’avez lu en français. Malheureusement, malgré le talent indéniable du traducteur (plusieurs personnes de ma connaissance l’ont lu dans les deux langues et ont été impressionnées par la traduction française), un livre perd de sa saveur à la traduction. Pour information, je suis traductrice et je comprends très bien l’anglais. Vous ne pouvez donc pas vous rendre compte aussi bien de la qualité du style de JK Rowling, de la présence continuelle de son humour ‘so British’ et de la richesse de ses « néologismes » que vous trouvez indigestes alors qu’ils sont pour moi un extraordinaire casse-tête linguistique (latin, français, vieil anglais, etc.) et qu’ils sont parfois impossibles à traduire (d’où votre indigestion, mais le traducteur n’a pas de baguette magique lui...).
- Je l’ai lu parce que j’avais ENVIE de le lire. Au départ, j’étais un peu comme vous, je soupçonnais toujours les gros succès commerciaux d’être formatés pour plaire au plus grand nombre. Sans parler du matraquage médiatique qui va avec et qui nous fait passer pour des imbéciles quand « on n’a pas lu le Da Vinci Code !! ». Je ne pensais pas qu’HP allait me plaire mais je voulais comprendre ce que les enfants et certains de mes amis proches y trouvaient. Je l’ai donc lu par envie, pas pour le démolir. J’ai failli arrêter au deuxième que j’ai trouvé pénible à la première lecture. MAIS j’ai fait l’erreur que vous semblez faire : il s’agit d’un livre en 7 épisodes et chaque épisode s’inscrit dans un tout. Je pense que le mieux serait de lire les 7 avant de se prononcer... Lorsque j’ai relu les 5 premiers tomes avant la sortie du sixième, c’était un véritable plaisir.
Deuxième point, vous relevez 6 idées archaïques et dangereuses en prétendant que le livre en fait l’apologie. Vous vous trompez même si, de toute évidence, vous n’êtes pas disposé à l’admettre (j’en veux pour preuve votre réponse méprisante : « Vous TENTEZ de répondre aux trois premières idées archaïques que je relève... Votre argumentation ne me paraît pas convaincante, car elle CONTREDIT à l’évidence ce qu’on trouve dans la série Harry Potter. ») Mais c’est exactement ce que l’on trouve dans la série HP ! Cette personne (que je connais puisque c’est elle qui m’a parlé de votre article) a justement compris le livre comme moi. Zenest (que je ne connais pas) et d’autres lecteurs ont eux aussi compris comme nous. (D’ailleurs je suis d’accord avec les arguments de Zenest donc je ne vais pas les reprendre.) Si nous sommes aussi nombreux à avoir vu que ce livre critique justement ces idées archaïques alors que vous pensez qu’il en fait l’apologie, je pense définitivement que vous devriez relire les livres.
- Prédestination : « on est intelligent comme Harry » - mais JK Rowling n’arrête pas de nous rappeler qu’Harry n’est pas si intelligent que ça, il n’a rien d’un héros surpuissant. Il est nul en potions, il a toujours besoin de l’aide des autres pour y réussir et il ne travaille pas assez. Par contre, Hermione est extrêmement intelligente et elle travaille comme une acharnée pour le DEVENIR encore plus. Moralité : il faut travailler à l’école. Pas mal pour un bouquin pour enfants ! Votre argument ne se tient pas du tout. Si vous voulez un autre exemple, suivez la progression de Neville...
- Promotion de la célébrité : je me demande, comme de nombreux autres commentateurs, si vous avez vraiment lu les livres quand vous osez prétendre que HP fait la « promotion de la célébrité ». Harry subit sa célébrité, elle ne lui apporte jamais rien de positif. JK Rowling elle-même subit sa notoriété et déteste ces tabloïds qui sont rois en GB comme elle le prouve avec le personnage de Rita Skeeter, la journaliste, prête à déformer la réalité pour avoir un scoop. La critique est évidente tout au long des différents livres : à cause des médias, parfois les gens idolâtrent Harry à l’excès, parfois ils le ridiculisent, parfois ils le détestent et le prennent pour un fou dangereux. JK Rowling critique ouvertement ces girouettes qui n’ont pas d’opinion personnelle et qui s’abreuvent de journaux à sensations.
- Éducation destructrice : vous auriez au moins pu citer l’exemple de la plume qui fait saigner la main d’Harry, ça c’est destructeur... Je n’ai jamais vu Poudlard comme une école modèle. JK Rowling utilise le monde des sorciers pour attirer l’attention de ses jeunes lecteurs sur les dangers de la société dans laquelle ils vivent. Il y a les bons profs, les mauvais, les tyrans. Les punitions suivent le même ordre d’idée, je ne vois pas de banalisation. Elle critique au contraire le système d’éducation actuel qui est trop compétitif et si vous ne voyez pas la critique, la plupart des enfants la voient. Le concept même de cette école était la tolérance comme le chante le chapeau au début d’une des années, mais au fil des ans, les 4 maisons se sont opposées et ne collaborent plus comme elles devraient le faire. C’est aussi une critique de notre société individualiste, elle montre à plusieurs reprises qu’on ne peut pas réussir tout seul, on a toujours besoin des autres. Justement, JK Rowling doit penser comme vous : « quelle éducation ! » en voyant ce qui se passe dans le monde réel, puisqu’elle dénonce les travers du système britannique dans cette école de sorciers imaginaire...
- Manichéisme : je ne suis pas sûre de ce que vous voulez dire ici. C’est un fait que Voldemort et ses supporters peuvent paraître stéréotypés, mais pour moi ce sont les fascistes du livre donc je n’appelle ça du manichéisme. Les autres personnages sont beaucoup plus nuancés et évidemment il y a un exemple qui contredit votre argument : qui sait de quel côté est vraiment Rogue ?
- Politique de l’autruche : la cape invisible a moins d’importance que vous ne lui en donnez et Harry se retrouve plusieurs fois dans des situations très périlleuses justement à cause d’elle. Je ne vois pas où vous avez vu qu’on peut tout faire disparaître d’un coup de baguette magique. Au contraire, à cause de sa baguette magique, Harry est lié à Voldemort (si vous ne voyez pas de quoi je parle, lisez le quatrième) et je ne pense pas que ce soit un avantage. La plupart du temps, c’est Hermione qui permet à ses deux acolytes de s’en sortir... grâce à son CERVEAU !
- Représentation fictive de la sorcellerie : je ne sais même pas quoi répondre à cela, il s’agit d’un ouvrage de fiction... Je répète que, pour moi, JK Rowling a transposé les problèmes de notre monde réel dans ce monde imaginaire pour mieux les dénoncer. Son monde de sorciers est loin d’être idyllique, je n’y vois pas de modèles à imiter. Je pense que vous cherchez la petite bête et je doute que vous trouviez de nombreux livres répondant à vos critères redoutables (dans tous les sens du terme...).
Je terminerai ce commentaire épuisant (j’ai essayé de répondre à vos attentes...) par votre plus grosse bourde : ...puisque la partie n’est pas égale : d’un côté se trouvent les nuls, sans pouvoir surnaturel, « les Moldus », de l’autre, les « aristocrates » (au sens étymologique, les meilleurs) doués de pouvoirs défiant toutes les lois de la physique. Mais de quelle partie parlez-vous ???? Ce n’est absolument pas le sujet du livre, il ne s’agit pas d’un combat entre Moldus et Sorciers, mais d’une lutte entre sorciers pour se débarrasser de Voldemort (il me fait personnellement penser à Hitler avec ses arguments de sang pur, lui qui est bâtard). Les Moldus ne sont pas des nuls, ils sont différents. De nombreux sorciers respectent leurs différences, certains leur vouent un culte (Arthur Weasley) et les fascistes de service les détestent et veulent les tuer au même titre que les sorciers au sang mêlé (je crois que c’est ainsi que c’est traduit). Les Moldus font surtout office d’otages car les fascistes peuvent s’en servir contre leurs opposants et certains sorciers sont prêts à risquer leur vie pour les sauver. Une grande leçon de tolérance... Et qui sont les aristocrates dont vous parlez ? Les aristocrates chez les sorciers, pour la plupart, sont pourris jusqu’à la moelle et soutiennent Voldemort. On pourrait même y voir une critique d’une certaine noblesse britannique...
J’espère que vous prendrez le temps de relire HP pour vérifier les nombreux exemples qui vous ont été donnés. Pour vous citer - « Ce ne sont qu’injures ou dérision pour n’avoir pas à répondre aux objections avancées. Cette stratégie de défense, tout en révélant la vulnérabilité de celui qui en use, ne fait pas avancer d’un pouce le débat, puisqu’ainsi c’est le débat qui est refusé. » - ne refusez pas le débat en me répondant que je n’ai pas compris le livre, je risque de finir par avoir quelque chose contre vous...
Pour répondre à tous ceux qui considèrent que les fans d’HP sont des incultes, j’adore Balzac, Stendhal et autres auteurs du XIXe siècle, mais bien sûr ça reste de la littérature de bas étage... c’est du moins ce qui se disait à l’époque (je pense en particulier à la critique sur Bridget Jones - de la part de quelqu’un qui ne l’a pas lu mais qui a sans doute vu le film, c’est pénible...).
Pour parfaire mon image d’inculte, je suis pour le moment en train de lire Da Vinci Code et ça ne me semble pas si mal écrit que cela (c’est peut-être mal traduit). Je ne comprendrais jamais ceux qui se basent sur le point de vue de quelqu’un d’autre, c’est justement ça le manque de personnalité...
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- Je vous remercie d’avoir pris la peine de répondre à mes arguments, même si vous vous en doutez, ils me laissent souvent perplexes.
- Du moins me dites-vous pourquoi ce genre de livres vous plaît et je respecte votre choix argumenté. Avouez que rares sont ceux qui font cet effort.
- Pour ce qui est de la représentation fictive de la sorcellerie, vous ne pouvez pas l’écarter d’une chiquenaude. Vous savez pertinemment que la véritable sorcellerie telle qu’elle se pratique aujourd’hui, n’a rien avoir avec ce carnaval que la série Harry Potter colporte aux yeux de ses lecteurs/spectateurs. -
« Je vous remercie d’avoir pris la peine de répondre à mes arguments, même si vous vous en doutez, ils me laissent souvent perplexes. »
Les objections qui vous ont été adressées sont pourtant beaucoup moins tirées par les cheveux que votre argumentaire à charge...
Refuseriez-vous d’admettre l’évidence : vous n’avez PAS lu Harry Potter et dénoncez ainsi sans connaissance de cause.
« Pour ce qui est de la représentation fictive de la sorcellerie, vous ne pouvez pas l’écarter d’une chiquenaude. Vous savez pertinemment que la véritable sorcellerie telle qu’elle se pratique aujourd’hui, n’a rien avoir avec ce carnaval que la série Harry Potter colporte aux yeux de ses lecteurs/spectateurs. »
Mais c’est une véritable fixation ! Rowling n’a pas à faire allusion à ces professeurs vaudous, ou autres gourous manipulateurs pour vous faire plaisir ! Ce n’est PAS l’objet de son histoire, elle n’écrit pas un documentaire sur la sorcellerie. Ce n’est qu’un roman sur la sorcellerie, nuance. Mais de nuance, vous ne semblez pas en avoir, tout aussi peu que de tact, quand vous ne répondez pas aux questions qui vous sont posées, sinon par des élipses ou par d’autres questions sans queue ni tête.
Vous êtes vaincu. -
Vous dites vouloir exposer des arguments qui dans certains aspects je suis d’accord avec vous sont justifiés mais je pense tous simplement que vous vous foclaisez sur les points sui vous intéressent et favorisent la critique aisée, ainsi vous dites que dans les romans de Jk rowling, par ex on est intelligent ou pas ! cela s’avère totalement faux car comme nous le savons tous Hermione est extrémement brillante mais par le travail !!! celle ci est toujours en train d’étudier malgès 100% de bonnes réponses à ces examens ! Les moldus ( donc nous inclus) sont soit disant tous dépeints comme des nuls et des bourreaux mais il ne faut pas oublier que nombre de sorciers sont dépeints eux aussi comme étant extrêmement cruels, particulièrement Voldemort et ses mangemorts !
Vous avez évité de répondre à certains de mes arguments, notamment le fait que vous disiez que les romans ne rendent pas forcément la vie meilleure mais que je vous réponde qu’ils permettent d’oublier les tracas du quotidien et espérer une vie meilleure, ce qui est déjà énorme !
vous le dites vous mêmes les arguments de Sanfranc vous laissent perplexe et pourtant ils sont indéniables , ainsi si vous refusez de voir la globalité d’une oeuvre mais voulez seulement en voir les points négatifs tant pis pour vous, comment juger d’une oeuvre si l’on est m^me pas capable d’être objectif et voir aussi bien les points forts que les points faibles ( il y en a , moi aussi je le reconnais mais VOS arguments ne sont PAS ou partiellment valables !)
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chers internautes
allez donc lire l’article très subversif de ce même monsieur intitulé « » POURQUOI LES BLEUS SONT-ILS SURTOUT NOIRS ? « » et vous comprendrez qu’il a un gros problème avec le concept « humanisme »
1) il fait partie de ces gens pour lesquels :
les noirs sont trop noirs
les arabes trop bronzés
les asiatiques trop bridés
les slaves pas assez blancs
et bientôt il écrira un article sur les blancs trop blancs
2) il fait partie de ces gens pour lesquels :
les livres à succès sentent le souffre ( de l’argent gagné )
les livres à succès sont une insulte ( à son incompétence et à son insuccès )
les livres à succès sont méprisables ( parce que marqués du sceau du plébiscite public, et que comme lui le sait bien le public n’a aucun discernement )
les livres à succès sont dangereux ( parce que véhiculant des idées de pratiques douteuses, la sorcellerie en l’occurence )
et pour dire la vérité les livres à succès sont la preuve de son incapacité à écrire ne serait-ce qu’un seul article ...à succès.
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Cher lecteur, merci de contribuer à la diffusion de mon article sur les footballeurs de l’équipe de France, bien que visiblement vous prouviez que vous n’y avez rien compris. Apprenez d’abord à lire avant d’ameuter le peuple !
L’interrogation de cet article, je le rappelle, est la suivante : est-ce que le mécanisme de reproduction des élites qui conduit à constater qu’il n’existe aucun enfant d’ouvrier dans une promotion de reçus à l’École Normale Supérieure, se retrouve - mais de façon inversée - dans le processus de sélection qui donne accès à l’équipe de France de football ? En quoi se poser cette question insulterait l’humanisme, dont vous vous drapez avec une autosuffisance affligeante ? Votre coeur s’accommode-t-il donc de cette répartition des tâches : aux enfants des cadres supérieurs, les places de direction, aux enfants des employés et ouvriers, les tâches d’exécution avec pour quelques élus - histoire de faire rêver - le magot réservé aux sportifs professionnels ? Merci de faire tout ce que vous pouvez pour vous élever au niveau du débat ! Paul Villach
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votre article sur les footballeurs de l’équipe de France, posait effectivement l’interrogation sur le mécanisme de sélection des élites qu’elle soit celle d’une promotion de reçus à l’École Normale Supérieure,ou celle d’une équipe de France de football ;
Si je n’ai pas perdu mon temps à approfondir la réflexion quant à votre article, et je sais lire et analyser autant que vous un texte, c’est qu’il apparaît clairement à sa lecture que, au motif de soit-disant présenter cet article au public vous employez ( inconscienment ou délibérément ) un langage visant à orienter la pensée vers une sélection motivée par la couleur de peau.
Je dis bien « inconsciemment ou délibérément » ( à chacun sa lecture ), mais si vous insinuez que je ne sais pas lire alors nous sommes nombreux dans ce cas vu le nombre de réactions abondant dans mon sens ; et je ne suis pas, et de loin, le premier à avoir réagi de même.
je me contenterai d’une seule de vos phrases pour exemple :
« » On sait aussi que des agents recruteurs arpentent l’Afrique à la recherche de gamins virtuoses aux pieds nus dans la poussière de la latérite rouge. Par « immigration choisie », ils sont enlevés de leur plein gré à leur pays d’origine et intégrés à des clubs qui misent sur eux à terme, même s’il existe une marge d’échecs inévitable. « »
combien de membres de l’équipe de France ne sont pas français ?
je persiste dans mon intervention initiale car dès le titre de votre article vous y introduisiez une problématique liée à la couleur de peau ;
alors suite à la quantité de réactions suscitées l’on est en droit de se demander qui ne sait pas lire ; naturellement je n’ai rien compris puisque vous seul comprenez tout
« » Apprenez d’abord à lire avant d’ameuter le peuple ! « »
- je vous réponds « alors apprenez d’abord à ÉCRIRE avant d’ameuter le peuple ! »" si vous n’aviez pas d’intention polémiqueuse revoyez votre style pour qu’il n’amène pas à confusion d’interprétation ;
je ne me drape aucunement d’humanisme et si vous me connaissiez vraiment comme mes amis vous sauriez que l’autosuffisance n’est certainement pas ma pierre d’achoppement
« » Votre coeur s’accommode-t-il donc de cette répartition des tâches : aux enfants des cadres supérieurs, les places de direction, aux enfants des employés et ouvriers, les tâches d’exécution avec pour quelques élus - histoire de faire rêver - le magot réservé aux sportifs professionnels ? « »
- cette dernière partie pourrait faire l’objet d’une discussion à part entière mais, in fine, on revient sur l’analyse de votre réaction relative au succès d’Harry Potter que vous dénigrez : il semble que la réussite des autres vous insupporte.
« » Merci de faire tout ce que vous pouvez pour vous élever au niveau du débat ! Paul Villach « »
- merci de vous élevez, tout court.
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En français oui Harry Potter est insipide : il est victime d’une traduction !! En anglais, vo, il est beaucoup plus interressant car le niveau de langue de Rowling est bon !! Rien que pour ça il faut la remercier : savoir ecrire dans sa langue maternelle est aujourd’hui bien difficile !
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Intéressante diatribe... Mais à la limite du réquisitoire en aveugle. Sans compter que la technique consistant à transformer la réalité de l’oeuvre pour la faire coller à sa subjectivité est relativement éculée.
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merci, votre propos vient à l’appui de l’échange ci-dessus
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Il est vraiment dommage que vous vous soyez arrêté à la lecture du 1er tome pour écrire votre critique. Harry Potter ne doit son succès qu’au bouche à oreille avant même que les publicitaires ne commencent à s’y mettre. Pour ma part, c’est comme ca que je l’ai découvert, à l’âge de 22 ans.
J’attends chaque nouveau tome avec impatience. Cela vous dépasse sûrement, mais quand vous ne comprenez pas un phénomène, essayez de vous pencher vraiment dessus. Ne cédez pas à la facilité en le critiquant à partir du seul 1er livre alors que six ont déjà été écrits. Les choses ne sont pas aussi simples que ce vous dites : les Vernon sont une exception chez les moldus, certains sorciers ont des parents moldus, les sorciers ne sont pas tous soit méchants, soit gentils. Mais vous ne le saurez qu’à partir des tomes 3 et 4. Le tome 6 vous le confirmera. Bonne lecture !
Cordialement, Ginny
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An moins, le segneur des anneaux, c’est plus simple : les moches et les bazané sont les méchants, tout les autres les gentils, et les méchants poursuivent les gentils, parce qu’ils sont méchants.
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Le seigneur des anneaux n’est simple que pour les simplets.
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Faut pas aussi rabat joie ! Harry potter a permis de faire lire des bookins de 700 pages a des ados de 12 ans !!! C’est un véritable exploit de lecture.
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Bonjour,
Je fais des études de cinéma et je ne suis pas vraiment fan de HP. Cela dit je les ai lu et à la demande de fan j’ai fait une analyse filmique des trois films. Puis en lisant les bouquins et en recoupant avec certaines choses des films je me suis rendu compte que l’univers HP était plus riche qu’il n’y paraissait au premier abord.
L’histoire s’articule autour d’un sujet peut-être pas neuf mais intéressant : l’obssession de l’image du père. Avec d’un côté la bonne figure : Dumbledore et de l’autre la mauvaise : Voldemort. cela permet de développer des thèmes et des traits de caractères propres au personnage principal que sont la filiation, le désir de vengeance et aussi, sous-jacent, le désir de parricide. Le tout sous forme de quête. Harry jeune orphelin obsèdé par l’image du père et le non-souvenir des ses parents deviendra un homme quand il se débarrassera de cette image et donc des ces deux représentation Dumbledore(fais dans le 6) et Voldemort.
J’ai trouvé beaucoup de corrélations entre HP et Freud et notament d’un essai de celui-ci qui s’intitule « L’Inquiétante étrangeté ». C’est un sentiment de malaise et de terreur qui sort du quotidien. La menace vient de ce que l’on connais (l’univers de Lynch est là dedans)). Je trouve de ce point de vu HP assez freudien car en effet, ce sentiment intervient plusieurs fois dans les livres. J’en ai même tiré une analyse tellement ça m’avait troublé. Donc vous voyez que cela peut être quand même intéressant de le lire. Surtout que les références à d’autres livres ne manquent pas de Homère à Shakespeare ainsi qu’à l’astronomie (beaucoup de personnages ont des noms d’étoiles comme Sirius qui fait partie de la constellation du....chien)
N’ayant pas non plus une très grande connaissance de l’oeuvre je m’en remets aux arguments de Zenest et Sofranc que je trouve justes et pertinents. Il y a évidemment une réflexion sur l’extermination de « race » et à Hitler via Voldemort et sa haine des « sang-mêlés » et des Moldus ou des « sang-de-bourbes » (sorciers décendants d’un couple moldu). La critique de la société individualiste est bel et bien présente ainsi que celle de la célébrité gratuite. JKR fustige ce monde superficielle de la starification et de la presse à sentation.
Bien sûr à la base c’est le bien contre le mal...mais je dois dire que je ne trouve pas Harry si fréquentable. Sombre, vindicatif, parfois violent et pas aimable, on est loin de l’adolescent modèle. Elle a ainsi humainsé son personnage. Elle dépeint certains traits de caractères et épingles certains faits de société avec pertinence. Une des intéressantes questions posées par JKR dans sa saga est Qu’est-ce que l’on est prêt à faire pour atteindre le pouvoir et/ou pour le garder ? Jusqu’où peu on et doit on aller pour obtenir satisfaction ? Vous parlez de politique de l’autruche. Tout-à-fait d’accord il éxiste chez HP mais de la part du gouvernement qui, en ne prenant pas une menace au sérieux, expose la population (sorcière et moldue) à la violence et à la mort. Ce gouvernement préfère même faire passer Harry (qui a prévenu de la menace) pour un fou dangereux et d’envoyer un de leur membre pour le tenir au silence en le torturant.
Votre argumentation sur la sorcellerie fictive je la trouve très pauvre. « Dans la vie ce n’es pas ça, ça ne se passe pas comme ça donc ce que décrit l’auteur n’est pas bon ». Elle écrit une saga fictionnelle donc je ne vois pas ce qu’il y a de terrible en ce que ça n’ai rien à voir avec la sorcellerie d’aujourd’hui. Vous faites dans le naturalisme facile et bête. Genre : « aujourd’hui la sorcellerie c’est comme ça que ça se manifeste et se pratique donc elle devrait dépeindre et décrire exactement ça. » Ce ne serait pas pensé. ce serait juste une description ultra-réaliste parce que c’est comme ça dans la réalité. Mais JKR ne se reconnait peut-être pas dans ces nouvelles pratiques ou cela ne collait peut-ête tout simplement pas à son écriture peu importe. JKR donne une idée de sorcellerie plus ou moins féérique avec des noms latin, des baguettes magiques etc. c’est son droit et je ne vois pas pourquoi on l’attaquerai là-dessus alors que tout cela sert uniquement à parler d’autres choses plus importantes (politique, individualisme, fascisme, vengeance...) en s’évadant un peu.
Je trouve que les affres de l’adolescence sont dépeints avec justesse et drôlerie, l’action n’est pas mal menée et la psychologie est là. (certains personnages comme Harry et Rogue sont bien torturés quand même). Pour de la littérature dite enfantine je trouve ça pas si mal ! c’est plutôt bien écrit, se lit vite et avec plaisir (enfin pour certain).
Ce qui me gêne dans votre argumentation est que vous avez tenté de rapprocher deux choses qui n’ont pas grand choses à voir : la qualité d’un livre et le battage médiatique fait autour de celui-ci et des dérivés (DVD, jeux...). Vous avez échoués. Vous n’avez pas réussi à nous faire comprendre en quoi l’un dépendait de l’autre ou était en relation direct avec l’autre. Je suis tout à fait d’accord avec vous sur le fait que cette sur-médiatisation est pénible et pas forcément justifiée et que les arguments de vente sont pitoyables ou inconsistants (pour ne pas dire inexistants), en tout cas sans aucune valeure réelle. Tout cette surenchère ne donne d’ailleurs pas forcément envie de lire les livres (donc n’arrange pas vraiment Rowling). Mais ceci n’a rien à voir avec la qualité ou non des bouquins en question.
En fait vos arguments pourraient être pertinents s’ils se basaient sur des exemples précis (ce qui suppose une bonne connaissance de l’oeuvre)et s’ils y étaient flagrants et représentatifs des livres ce qui n’est pas le cas. Par conséquent, tout ce qui ressort, en fin de compte, de votre diatribe c’est votre ignorance de la saga...Avouez que c’est embêtant.
Vous avez raison pour la partie commerciale mais pour le reste....Comme vous ne savez pas vous stigmatisez quelques notions que vous avez noté en lisant le premier. Ce n’est pas suffisant, à mon goût, pour fustiger toute une oeuvre et ces lecteurs.
ps : désolé s’il y a des fautes mais l’orthographe et moi....
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Six idées archaïques de Paul Villach
« La première est une croyance en la prédestination : on naît supérieur - ici avec des dons de sorcier ; Harry porte la marque à son front d’une cicatrice qui reste la trace de sa résistance, tout bébé, aux forces du mal qui ont emporté ses parents. Autrefois, on naissait noble ou manant, et rien ou presque dans la vie ne pouvait rien y changer. Est ainsi ignoré qu’on peut développer son intelligence ou non par son travail, puisqu’en somme, on est (on naît) intelligent comme Harry ou on ne l’est pas ! Pas question de le devenir ! »
Harry a résisté aux forces du mal blabla parce que sa mère s’est sacrifiée pour ce faire. Il n’a pas résisté parce qu’il était prédestiné ou élu ou quoi que ce soit.
« Une seconde idée archaïque est la promotion de la célébrité sans acte méritoire qui la justifie : Harry Potter est connu de tous avant même qu’il ait accompli le moindre exploit. C’est la même idée qui est propagée par la « Télé-réalité », où les individus les plus frustes, sans qualités particulières, sinon une complexion physique sexuellement attirante, elle aussi innée, acquièrent une notoriété du seul fait qu’ils ont été vus à la télévision. Que vaut cette notoriété ? Quel profit les spectateurs peuvent-ils bien retirer de ce « savoir », en dehors d’une identification et d’une vie fantasmée par procuration qui leur font oublier leur médiocrité quotidienne ? »
Harry Potter est connu. Certes. Et donc ? C’est amusant comme il y a quelques années, les esprits médiocres avaient coutume de souiller le sujet de leurs diatribes en le ramenant au Troisième Reich par les moyens les plus capillotractés. Depuis, le procédé ayant été usé jusqu’au ridicule, c’est la télé-réalité qui a pris la place du vieil Adolf !
« Une troisième idée archaïque est la banalisation de méthodes d’éducation destructrices. La punition vise, par exemple, à inspirer la terreur chez l’enfant qui a transgressé la règle : autrefois, on le menaçait des cabinets avec les rats (et l’enfant n’osait plus aller aux toilettes avec les conséquences qui s’ensuivaient) ; ici, l’enfant est emmené dans « la forêt interdite » où vivent les monstres les plus effrayants. Ou encore, les enfants sont répartis en équipes (les quatre maisons) et une concurrence effrénée est stimulée, assujettissant chaque élève à la pression du groupe ! Quelle éducation ! »
Pour autant qu’il m’en souvienne, les enfants en question sont punis parce qu’ils le méritent bien, et leur punition consiste à aider un employé de Poudlard à faire son travail. Les quatre maisons font référence aux collèges qui organisent la vie des public school anglaises, ce qui semble vous passer au-dessus de la tête. Et la concurrence, ben, on est dedans, mon ami, faut vous y faire.
« Une quatrième idée archaïque est la croyance en l’existence d’une distribution manichéenne des rôles dans le monde entre les forces du Mal et les forces du Bien (comme le croyait Manès, au IIIe siècle) qui agiraient sur les hommes transformés en pantins. C’est un leurre de guerre fort prisé depuis toujours qui a le mérite de clarifier les choix en faveur de ceux qui en usent. La réalité, on le sait, est plus complexe. Le mal et le bien se définissent, au contraire, par rapport à des objectifs qu’une société, des groupes ou des personnes se proposent, dans le cadre général de l’univers des vivants : ainsi peut-on soutenir qu’est un mal tout ce qui attente à la vie, avec les réserves qui découlent des circonstances particulières où se trouvent une personne ou un groupe quand ils doivent se défendre pour assurer leur propre survie. »
Vous devriez relire Harry Potter, vous y trouverez moult personnages et situations qui ne se résument pas aux gentils qui combattent les méchants. A commencer par le héros lui-même, imprégné par Voldemort, qui doit choisir son chemin."
« Une cinquième idée archaïque consiste à « faire rêver » sur les moyens illusoires de défense dont une personne peut disposer : chacun souhaite faire disparaître menaces et ennemis d’un coup de baguette magique ou devenir « invisible » en revêtant une « cape » spéciale. C’est même ce que fait très bien, paraît-il, l’autruche, en enfouissant sa tête dans le sable : on nomme même cette technique « la politique de l’autruche ». Où mènent ces puérilités ? Ce ne sont pas des rêves qui préparent à affronter les relations sociales où les hommes se font la guerre, avec plus ou moins d’intensité ! Seules la connaissance des rapports de force, celle du droit, et la détermination à assurer sa dignité ou sa survie sont des moyens raisonnables et parfois efficaces. »
J’aimerais attirer votre attention sur le fait que le premier tome s’intitule « Harry Potter à l’école des sorciers ». Il est question de sorciers. De magie. de sortilèges. Vous n’êtes sans doute pas familier de la littérature fantastique, mais je vous assure que dans ce gerne d’ouvrages, c’est assez commun que les sorciers pratique la magie. Par ailleurs, vous noterez que Harry lui-même n’est pas un sorcier très doué, ce qui lui interdit de « faire disparaître menaces et ennemis d’un coup de baguette magique ».
« Une sixième idée archaïque, enfin, donne surtout une représentation fictive de la sorcellerie, telle qu’elle s’exerce encore dramatiquement aujourd’hui en France. L’ethnographe, Jeanne Favret-Saada, l’a décrite dans Les mots, la mort, les sorts (Gallimard, 1977). Des esprits fragiles bla bla bla... »
Peut-être aurait-on dû inscrire sur la couverture la mention « ROMAN » pour bien signifier qu’il s’agit d’une oeuvre de fiction. Il semble que certains esprits fragiles ont du mal à faire la différence entre la littérature et la réalité. La littérature fantastique consiste à poser d’entrée un certain nombre de postulats a priori absurdes - tels que l’existence de forces surnaturelles - et de développer une intrigue cohérente compte-tenu de ce canevas. La littérature fantastique n’a pas à tenir compte des travaux d’ethnographes distingués.
Il ressort de tout ceci que sous votre plume, une idée est archaïque quand ce n’est pas la votre. Voilà une étrange conception que je ne suis pas loin de trouver moi-même archaïque.
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Harry Potter lui même ( hou rendez vous compte, je midentifie à ce personnage stereotypé ! sorcellerie !) (---.---.165.207) 22 juin 2006 20:48ENFIN c’est une histoire, l’auteur ne cherche pas à faire quoique ce soit d’autre qu’a écrire un LIVRE qui raconte une HISTOIRE. Comprenez vous ? INUTILE d’aller chercher midi à 14h en faisant des analyses et en trouvant des significations ininterressantes et barbantes. Enfin, si ça vous amuse... Vous êtes vraiment compliqués dans votre tête, le charme d’un livre vient quand on se laisse emporter par la magie de l’histoire... Par contre quand on décortique la moindre phrase... ça gache tout.
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Bonjour, J’avoue rester perplexe devant votre texte. La seule chose que je retiens, à vrai dire, est votre souci de contrer la « polyphonie publicitaire », leitmotiv (oserais-je dire slogan ?) que vous répétez 3 fois dans vos réponses aux commentaires. Vous souhaitez être le philosophe qui prend du recul pour tout analyser ; pourquoi pas. Je considère cependant que vous surestimez la valeur de votre texte.
En effet, à la lumière des commentaires, j’ai remarqué que vous étiez prêt à céder (moyennant une certaine perplexité que j’aborderai plus tard) sur tous vos arguments, à l’exception d’un seul, qui situé en dernière position m’apparaît comme votre thèse.
Or, j’ai relu ce paragraphe de nombreuses fois et je ne connais pas cette 6e idée (la pire si on suit votre logique puisque vous adoptez un ordre croissant).
Décomposons le paragrapheUne sixième idée archaïque, enfin, donne surtout une représentation fictive de la sorcellerie, telle qu’elle s’exerce encore dramatiquement aujourd’hui en France.
Vous nous affirmez qu’une 6e produit l’effet tant redouté. Mais vous ne l’explicitez pas.
L’ethnographe, Jeanne Favret-Saada, l’a décrite dans Les mots, la mort, les sorts (Gallimard, 1977).
Référence du texte. L’avez-vous (re)lu récemment ? Conjugué à ces fameuses polyphonies publicitaires, serait-il le simple motif de cet article ?
Bon, je vous accorde qu’il ne s’agit que d’hypothèses ; remarquez l’absence d’insulte.
Des esprits fragiles croient être prisonniers des paroles d’une personne qu’elle soupçonne de malveillance à leur égard. Ils n’attendent leur salut que de l’intervention de « sorciers » auxquels ils attribuent des pouvoirs de désenvoûtement. Il est hors de question de tenter avec eux, comme a essayé de le faire l’auteur, de réfléchir « scientifiquement », de l’extérieur : car la relation de sorcellerie engage tout participant dans un camp (l’ensorceleur) ou dans l’autre (l’ensorcelé) ; il n’y a pas de position neutre.
RAS : Résumé du livre.
Cette approche de la sorcellerie, du reste, peut aider à comprendre « la relation d’information »,
Pouvez-vous préciser en quoi ? Et de quelle approche celle de la sorcellerie parlez-vous ? A mes yeux, la sorcellerie dans Harry Potter ne correspond pas à l’analyse de la sorcellerie qui serait - conditionnel de précaution : ce n’est pas non plus une insulte, c’est simplement que je n’ai pas vérifié, donc je n’affirme pas - pratiquée dans les campagnes françaises. (cf. infra)
car, à vrai dire, on ne parle jamais pour ne rien dire ; tout signifie quelque chose pour peu qu’on y réfléchisse, y compris « l’information indifférente » que sont les nouvelles de la santé, le temps qu’il fait, a fait ou fera, le sport, les stars, et bien sûr... Harry Potter !
B.A.BA. des cours de communication.
Cette « information indifférente » peut avoir, en effet, trois fonctions différentes selon les besoins : elle sert à établir ou à maintenir la communication pour éviter les sujets qui fâchent ; elle permet habilement de faire diversion et donc de pratiquer la censure ; et, enfin, elle offre, sans en avoir l’air, des modèles à imiter.
Si je conclus, cette 6e idée inconnue, archaïque qui plus est, propage un modèle à imiter qui est la pratique de la sorcellerie ; donc Harry Potter encourage la sorcellerie. CQFD.
Conclusion et questionnementOutre le fait que j’apprécierais énormément, pour la progression d’un dialogue argumenté que vous appelez de vos voeux que vous précisiez cette 6e idée, j’ai une seule question à vous poser. Je dirais même qu’à mes yeux cette question est un préalable à toute discussion :
A quel livre de Harry Potter (les films ne sont pas pris en compte) avez vous arrêté votre lecture ?
Merci d’avance de vos réponses.
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waaaahhhhhhh une diatribe sur des livres que vous n’avez, semble-t-il, même pas lu... fort, très fort, ça...
Bon, allez... En master d’histoire et licence de danois, je vis sans télévision dans mon appartement, j’aime Shakespeare, Platon, la philosophie indienne et stoïcienne, la physique. Ah mince, j’aime aussi Harry Potter... encore une victime de la consommation de masse ! C’est bête, parce que j’ai découvert Harry Potter complètement par hasard... j’allais au ciné avec ma soeur et on ne savait pas quoi regarder... et y’avait une affiche Harry Potter, on s’est dit « tu connais, toi ? - Non, et toi ? - non plus, ça a l’air sympa... » bref...
qu’est-ce que je raconte, là ? Tout le monde s’en balance royalement ! Mais ça fait du bien de le dire !
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Cher Moldus, une fois encore l’ignrance de mon histoire ainsi que la magie qui accompagne sa génétrice vous est d’une indifférence absolue. Cependant, je vous rejoins, tout moldu que vous êtes. Probablement perdu dans les méandres sournoises des détraqueurs vous vous laissez emporter par ce que vous appelez le « commerce », ma « publicité » et tout autre phénomène d’ordre marketing qui me transforme en objet profitable et non plus en ce que je suis, un simple enfant. La rose devient belle suite à un long procédé biologique et chimique, sans lequel il lui est impossible d’être. Parfois même, ce procédé est lourdement accompagné par votre main de moldu à l’aide d’engrais et tout autre pesticide de votre création. Dans quel objectif ? la vendre, mais ne demandez pas à vos enfants, de leurs yeux encore bien innocents mais pas na¨fs, de la regarder pour combien elle sera vendue mais plus parceque elle est belle.
Je suis cette rose, que vous, adultes, mettez en avant via tout un tapage médiatique, (je vous rejoins) mais sachez en faire abstraction et regardez au delà des apparences. C’est aussi ca, le message de ces tomes que vous n’avez probablement pas lu, au même titre que moi les votres.
Cordialement à "l’homme qui se tient derrière la machine, France’
HP..
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Une bonne soupe avec des pommes de terre et des haricots verts, il n’y a que ça de vrai, en dehors de ce qui est faux !
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« une énième potion d’Harry Potter : la coupe est pleine »
- 67 réactions
- 90 votes ( donc plus de lecteurs que de réactions )
- 76% de votes négatifs quant à l’interêt de l’article
remarquons, ce n’est pas le pire des scores de PVillach, en mars il avait obtenu 3 réactions avec « » Après Outreau le fait divers ou les médias en questions ? « » la palme de la réactivité étant revenue à son article « » pourquoi les bleus sont-ils noirs ? « » mais ce succès inhabituel, pur incident de parcours était dû à la formulation subversive dès le titre.
conclusion : PVillac n’aura pas le Prix AgoraVox du meilleur article
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À l’évidence, ce sont les « fans » de ce genre de littérature qui ont fondu, furieux, sur cet article « inutile », « nul », « pas intéressant du tout » ! La preuve ? 75 % des lecteurs le disent ! Au secours, Solomon Asch !
La critique de leurs textes sacrés a été perçue comme une violence faite à leur personne. On ne saurait mieux définir la complexion psychologique du « croyant intégriste » avec lequel il est quasiment impossible de débattre, parce qu’il décide seul des règles du débat.
- Puisqu’il se sent mis en cause personnellement, la réplique, du moins celle du « croyant » le plus fruste, est l’injure qui cherche magiquement à anéantir le mécréant. Il ne faut pas minimiser cette réaction : en d’autres temps et d’autres lieux, on a vu que cette volonté de mort n’avait rien de symbolique.
- Ensuite, ce mécréant est par définition un ignorant qui parle forcément de qu’il ne connaît pas : ou il est accusé, par les moins regardants, ne n’avoir pas lu les livres saints, ou, à tout le moins, de les avoir mal lus.
- Car la seule bonne lecture est celle du spécialiste en écriture sainte que le « fan/croyant » se flatte d’être : il voue sa vie à l’exégèse des textes sacrés qu’il explore dans les recoins et essorre pour en extraire « la substantifique moelle » : il n’est pas de turpitude relatée par un texte sacré qui ne puisse, par la révérence et la rouerie dans l’interprétation des symboles, être présentée en objet de vénération dispensateur de hautes leçons.Du point de vue du mécréant, cependant, cet article n’aura pas été si inutile.
- Sans baguette magique, en effet, il aura obligé « les croyants », du moins les plus intelligents ou les plus madrés, à formuler des arguments, les arrachant ainsi à l’engourdissement intellectuel où tend à les plonger l’objet même de leur adoration.
- C’était son seul but ! Il y a belle lurette que les mécréants savent qu’on ne peut convertir « un croyant ». Tout au plus peuvent-ils les aider à présenter leur mythologie sous des dehors moins repoussants. Cordialement, néanmoins. Paul Villach -
Bien évidemment « » ce sont les « fans » de ce genre de littérature qui ont pris le contre pied de cet article « inutile », « nul », « pas intéressant du tout » ! « » parce que vous n’avez pas réussi à les convaincre de façon intelligente et éclairée de la pertinence de votre propos ;
quant à ceux qui n’ont pas jugé nécessaire d’insérer leur opinion c’est bien la preuve par l’abstention que cette descente en flèche d’un genre littéraire ( qui n’a d’autres prétentions que de distraire du quotidien ) ne méritait pas autant votre hargne.
Maintenant transposer l’engouement pour le cycle Harry Potter vers la scène de la religion est une glissade intellectuelle pitoyable pour masquer votre échec à rallier les lecteurs à votre vision et à les féderer sous votre bannière.
Je vous cite : « »...La critique de leurs textes sacrés a été perçue comme une violence faite à leur personne. On ne saurait mieux définir la complexion psychologique du « croyant intégriste » avec lequel il est quasiment impossible de débattre, parce qu’il décide seul des règles du débat. Puisqu’il se sent mis en cause personnellement, la réplique, du moins celle du « croyant » le plus fruste, est l’injure qui cherche magiquement à anéantir le mécréant. Il ne faut pas minimiser cette réaction : en d’autres temps et d’autres lieux, on a vu que cette volonté de mort n’avait rien de symbolique.Ensuite, ce mécréant est par définition un ignorant qui parle forcément de qu’il ne connaît pas : ou il est accusé, par les moins regardants, ne n’avoir pas lu les livres saints, ou, à tout le moins, de les avoir mal lus. Car la seule bonne lecture est celle du spécialiste en écriture sainte que le « fan/croyant » se flatte d’être : il voue sa vie à l’exégèse des textes sacrés qu’il explore dans les recoins et essorre pour en extraire « la substantifique moelle » : il n’est pas de turpitude relatée par un texte sacré qui ne puisse, par la révérence et la rouerie dans l’interprétation des symboles, être présentée en objet de vénération dispensateur de hautes leçons. « »
- Ce déplacement du débat avec des mots et des propos incitant insidieusement à faire un parallèle avec la religion islamique est un dérapage pervers visant à pousser vers une polémique plus controversée et plus dangereuse. C’EST UN PROCÉDÉ BAS ET MINABLE.
« » Du point de vue du mécréant, cependant, cet article n’aura pas été si inutile. Sans baguette magique, en effet, il aura obligé « les croyants », du moins les plus intelligents ou les plus madrés, à formuler des arguments, les arrachant ainsi à l’engourdissement intellectuel où tend à les plonger l’objet même de leur adoration. « »
- DEN KONGELIGE SVAMP (IP:xxx.x4.253.86) le 23 juin 2006 à 00H11 qui est en master d’histoire et licence de danois, qui vit sans télévision dans son appartement, qui aime Shakespeare, Platon, la philosophie indienne et stoïcienne, la physique EST DANS UN ENGOUDISSEMENT INTELLECTUEL ?
- champi horrifique (IP:xxx.x4.253.86) le 22 juin 2006 à 16H57 qui fait des études de cinéma et qui n’est pas vraiment fan de HP. qui les a lu et à la demande de fan a fait une analyse filmique des trois films. Puis en lisant les bouquins et en recoupant avec certaines choses des films s’estrendu compte que l’univers HP était plus riche qu’il n’y paraissait au premier abord EST DANS UN ENGOUDISSEMENT INTELLECTUEL ?
sans commentaire pour votre prétendu but qui n’est en fait qu’un alibi, vous êtes passé à des années-lumières de votre objectif parce que vous vous y êtes très mal pris, et vous vous y êtes très mal pris parce qu’il est clair que vos motivations sont d’un tout autre ordre ;
à chacun de vous démasquer. Je renvoie à la réponse de ian (IP:xxx.x12.29.83) le 21 juin 2006 à 10H57
« » Intéressante diatribe... Mais à la limite du réquisitoire en aveugle. Sans compter que la technique consistant à transformer la réalité de l’oeuvre pour la faire coller à sa subjectivité est relativement éculée. http://ianm.free.fr « »
pas de cordialité, seulement du mépris pour les faussaires.
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+1 Claude
Qui plus est, Monsieur Villach ne nous as toujours pas concédé qu’il ne connaît en rien ou alors très superficiellement l’oeuvre de JK Rowling.
Il tombe d’ailleurs dans un travers qu’il dénonçait si bien plus haut : discréditer les opposants à ses idées afin de passer pour le dernier membre intelligent de l’Agora, et n’élevant pas le débat dont il est l’inititeur.
Mettre tous ceux qui ne sont pas d’accord avec lui dans le même panier est quand même assez osé, vu le nombre de ces « intégristes » qui a posément répondu et réfuté chacun de ses arguments, et leurs origines diverses, ainsi que leur inégal degré « d’adoration » pour ces livres.
Ce qui a fait réagir les gens n’est pas tant que vous ne trouviez pas Harry Potter à votre goût, mais bien que vous essayiez à l’aide d’arguments très réfutables de convaincre vos lecteurs sans les inciter à se faire une idée par eux-même (ce qui est très proche d’un credo, vous qui faites le parallele avec la foi, puisque le lecteur se voit obligé d’admettre sans preuve), et que vous émettiez l’hypothèse qu’une telle lecture puisse causer du tort à la jeunesse. Vous menez là une croisade (retournons votre argumentaire), mais c’est vos contradicteurs qui semblent exposer un argumentaire bien moins obscurantiste que le vôtre.
Auriez-vous un peu de courage, vous admettriez votre connaissance approximative du sujet, liriez une bonne foi pour toutes ces maudits bouquins, et reviendriez nous dire si votre sentiment est toujours le même. -
zenest
PVillach ne nous donnera pas le plaisir de remonter dans notre estime en effectuant la démarche que vous préconisez car il est hélas pris au piège de son raisonnement.
pour être rigoureusement honnête avec les internautes qui sont intervenus sur le sujet JE N’AI JAMAIS LU HARRY POTTER
m’a première inervention était donc tout à fait exempte de conditionnement Rowlien et partait du seul contat du résultat positif de la lecture de cet ouvrage sur mes filles ;
par ailleurs plusieurs personnes, dans un éventail d’âge assez large, ont salué l’importance de l’éveil à la lecture pour nombre d’enfants ce qui me semble un résultat positif majeur, et je suis plus que surpris que monsieur PVillach n’ait pas eu le bon esprit de le reconnaître et de le porter au crédit de cette oeuvre, attitude d’autant plus paradoxale qu’il a lui même fait des études de Lettres ( classiques certes ) et qu’il ne peut être sans savoir combien le réflexe lecture est vital.
La suite de mes interventions a été motivée par l’obstination et l’incapacité de PVillach a se remettre en question, attitude qui devrait être celle de tout honnête commentateur, et la bêtise et la médiocrité humaine m’insupportent, les diplômes ne peuvent rien contre celles là.
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Nous avons sous les yeux le résultat de l’agonie des études classiques. Car jadis, celui qui se destinait à étudier les humanités commençait par savoir le latin. L’étude des déclinaisons donnait à ceux qui en étaient naturellement dépourvus la tournure d’esprit permettant de conduire un raisonnement cohérent. Maintenant que les littéraires se dispensent des fastidieuses études classiques, nombre d’entre eux en viennent à ignorer jusqu’à la notion de logique. A défaut d’esprit, ils ne font que jeux de mots stériles et citations plus ou moins à propos. Comme d’autres aiment s’écouter parler, ils aiment se lire écrire.
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Personnellement,
je n’ai pas adhéré à votre article. Car trop intellectualiste, un poil gauchiste et faisant abstraction de toute herméneutique...
Je suis agacé par la pression médiatique autour d’Harry Potter mais, j’aime beaucoup les livres, beaucoup plus fins et beaucoup moins caricaturaux que ce que vous décrivez...
Les adaptations cinématographiques sont plutot bonnes ce qui est rare..
Mais prenons les choses à leur niveau... Et sachons avoir une âme d’enfant et cultiver un peu d’imaginaire et d’émerveillement... Sans intellectualisme et sans suspiscion... Il me semble que tout comme les fans, dont je fais partie, vous n’échappez pas au transfert et à l’identification... Sauf que pour vous elle marche en sens inverse...
Vous n’avez retenu et interprété que ce qui peut servir d’argument à vos idées chères...
Il faut parfois se laisser surprendre et déplacer dans ses convictions...
Enfin, votre critique du système éductif décris dans les livre montre votre méconnaissance grasse de la culture britanninque...
Votre article franco-français est à la pointe de la décadance intellectuelle et culturelle de notre pays : un intellectualisme froid, inhumain, idéologique...
Je vous plains car votre vie doit être bien terne et psychorigidifiée...
Laissez vous surprendre, et faites du sport, cela appaisera peut être la hargne qu’on sent bouillir en vous à travers vos lignes...
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Cher Quidditchman,
Comme vous y allez ! Je voudrais vous rassurer, je ne connais rien des sorts que vous me jetez. C’est dire que sorcellerie et voyance ne sont pas forcément synonymes de clairvoyance. Mais je ne vous en veux pas ! Les adeptes de la sorcellerie, dont vous êtes, ne peuvent se conduire autrement. Ou vous êtes des leurs, ou vous êtes leur ennemi. Je vous invite tout de même à comparer la commisération dont vous êtes si prodigue - et qui doit vous faire du bien -, à celle des croyants de tout poil qui ne peuvent croire que les incroyants peuvent être plus heureux qu’eux, au point de s’échiner à vouloir faire leur bonheur. Ne vous fatiguez pas, continuez votre partie de Quidditch sans moi ; cela vous fait tant de bien ! Prenez garde toutefois à votre manche à balai : l’instrument a de ces facéties...
Ceci dit, il est bon que résonnent quelques notes discordantes qui se veulent réfléchies, si déplaisantes soient-elles, dans le concert guimauve de louanges qui accompagne invariablement tous ces produits fades du marketing. Cordialement, Paul Villach.
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Allez, zou,
j’en remets une couche : Monsieur Villach, avez-vous lu les livres ?
Tant que ce ne sera pas le cas, ce n’est pas « incroyant » que vous serez, mais ignorant, et par là-même ridicule de vous en auto-féliciter. -
reponse a l auteur de cet article :
harry potter est un livre pour les enfants, pour se divertir, pas pour se preparer au monde des adultes. arretez de tout interpreter de travers. votre article est ridicule.
vous avez du avoir une enfance bien malheureuse pour voulir aujourd hui degouter les enfants d un livre qui les fait rever.
et oui, il y a de la pub autour de ce livre. c est par ce moyen que l on arrive a vendre. bienvenue dans la realité.
vous semblez surtout jaloux, c est facile de critiquer un best seller quand on a rien fait dans sa vie.
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Cher Monsieur,
J’ai lu votre excellent article avec beaucoup de plaisir, étant donné que je partage entièrement votre avis ! « Harry Potter » est un livre inutle, où il ne se passe rien de passionnant. Comme vous le dites, mieux que moi d’ailleurs, on peine à croire que des millions de gens attendent avec frénésie chaque sortie du nouveau tome, pour ensuite s’y plonger avec autant de délectation. Cela cache quelque chose de plus grave : cette sorcière de JK Rowling a distillé dans tous ses romans des messages subliminaux afin de les convaincre de jouer à l’apprenti sorcier... Et puis, quelle mauvaise influence ont ces livres sur la jeunesse ! Des études menées par de bons scientifiques, non-lecteurs de Harry Potter, ont montré que lire ces livres poussaient les enfants à lire encore plus d’ouvrages, d’autres auteurs tels qu’Hemingway, Maupassant, Hugo et autres... Non mais vous vous rendez compte ? Enlever les enfants de devant leur télé et leurs consoles pour les amener à LIRE ?!! Quelle infamie !
Comme vous le sous-entendez dans votre brillante introduction, il vaut bien mieux les laisser devant leur écran de télé à s’affaler devant du bon vieux football. Sans oublier les fameuses chips et sodas qui l’ accompagnent. C’est comme ça que les enfants développeront leur intelligence ( en même temps que leur tour de taille) et pourront devenir, plus tard, de très bons journalistes sur le net, à votre image...
Je pense que vous avez deviné, cher Monsieur, que tout ceci n’est qu’ironie visant à mettre en exergue les déficiences de votre article. Neanmoins, j’ai pris le temps de le lire en entier, même si il va à l’encontre de mon opinion. Je vous saurais gré d’en faire de même avec mon commentaire.
Je voudrais me permettre de corriger certains de vos arguments. Dès l’abord, vous dénoncez une distribution manichéenne des rôles élémentaire, entre d’un côté les méchants, la famille Vernon avec « les Moldus » (ceux qui ne comprennent rien à la sorcellerie), et la gentille victime innocente, Harry et bientôt ses amis sorciers."
Il semblerait que certaines subtilités de ces livres vous aient échappé ( à force de sauter des passages ?) Les Moldus ne sont pas dénigrés, voyez par exemple les parents d’Hermione, ayant de nombreuses qualités. De plus, aucun manichéisme n’est présent dans cette oeuvre : que faites-vous de James Potter, le père de Harry, décrit dans le tome 6 (mais peut-être n’êtes-vous pas allé jusque-là) comme un personnage s’avérant cruel, orgueilleux, imbu de lui-même et doté d’un mauvais sens de l’humour... Dans ce même tome, Drago malfoy, l’ennemi juré de Harry, est montré sous un jour nouveau : on le découvre faillible, vulnérable, et il attise notre sympathie. On comprend mieux ses choix, sa situation, et finalement il n’est pas si mauvais qu’on le croie. Et que dire de Severus Rogue, sur qui on pourrait écrire des pages... Personnage-clé de cette saga, il était du côté des « méchants », comme vous dites, à l’origine mais s’est racheté. Il voue sa vie à servir le bien, même si des souvenirs le hantent. Il a plusieurs fois risqué sa vie pour cela, mais rien ne semble l’écarter de la mission sacerdoçale qu’il s’est vu confier... Sa fidélité est sans cesse mise en doute au cours des tomes, il est sans conteste le personnage le plus mystèrieux ( et passionnant) de la saga. Le thème du pardon est évoqué, de la culpabilité, de la confiance. On est loin de la vision manichéenne que vous soupçonnez.
« on naît supérieur - ici avec des dons de sorcier ; Harry porte la marque à son front d’une cicatrice qui reste la trace de sa résistance, tout bébé, aux forces du mal qui ont emporté ses parents. Autrefois, on naissait noble ou manant, et rien ou presque dans la vie ne pouvait rien y changer. Est ainsi ignoré qu’on peut développer son intelligence ou non par son travail, puisqu’en somme, on est (on naît) intelligent comme Harry ou on ne l’est pas ! Pas question de le devenir ! »
Heu, avez-vous lu le même livre que des millions de lecteurs ?? Que faites-vous des paroles de Dumbledore, le directeur, qui affirme que la cicatrice n’est pas le plus important, que ce sont les choix les plus probants. « On est jugé selon nos actes, non selon notre origine »... Harry a failli aller à Serpentard, maison vouée à la magie noire, mais il a demandé à aller à son opposé, Gryffondor. Malfoy lui a proposé ses conseils à son arrivée, mais il a refusé...Ce n’est pas sa cicatrice, mais lui qui est maître de ses décisions et donc de son destin. De surcroît, il est loin d’être le plus intelligent de l’école. Ses notes en divination, histoire de la magie et en potions le prouvent. Hermione, en revanche, est la meilleure élève dans -presque-toutes les matières. Et pourquoi ? As-t-elle des parents célèbres, qui lui ont transmis leurs pouvoirs ? Rien de cela, elle est fille de moldus, dénués de pouvoirs magiques. Mais à force de travail acharné, de lectures ( tient, encore elles ! ) et d’assiduité, elle est parvenue à se isser, par ses seuls efforts, à la première place. N’est-ce pas à l’opposé de ce que vous affirmiez d’un ton si péremptoire ?
Argument suivant : « Harry Potter est connu de tous avant même qu’il ait accompli le moindre exploit ». Oui, c’est vrai. Et il est le premier à s’en plaindre. Comme il le répète fréquemment, être connu parce que ses parents ont été assassinés, ça n’a rien d’agréable. En outre, Harry a fait ses preuves plus d’une fois : il a empêché Voldemort de s’approprier la pierre philosophale, sauvé Ginny de la chambre des secrets et détruit un horcruxe ( ce qui n’est pas rien), libéré son parrain, gagné la coupe des 3 sorciers et échappé à Voldemort et ses dévôts, il s’est battu contre plusieurs mangemorts... Il est davantage célèbre pour ses propres exploits que pour son origine.
Vous continuez ainsi : « les enfants sont répartis en équipes (les quatre maisons) et une concurrence effrénée est stimulée, assujettissant chaque élève à la pression du groupe ! Quelle éducation ! » Ce livre s’inspire de la réalité des faits d’aujourd’hui. Dans une équipe de foot ( puisqu’il semblerait que vous en êtes un fan , chaque équipe ne joue-t-elle pas contre l’autre ? Il y a bien concurrence, non ? De manière plus prosaique, le système des bons points, très ancien, fait également l’éloge de la concurrence, si l’on va par là ! Puisque chaque enfant compare avec ses copains le nombre d’images qu’il a, et fait des efforts afin d’en obtenir davantage. Quelle éducation !
De plus, le directeur met l’accent sur l’entraide entre les maisons, la fraternité qui doit exeiter, les liens qui doivent s’y tisser...Et proscrit toute rivalité, en mettant en garde contre les dangers de la jalousie et des disputes.
« Seules la connaissance des rapports de force, celle du droit, et la détermination à assurer sa dignité ou sa survie sont des moyens raisonnables et parfois efficaces. » Là, il faudrait savoir ! Soit la séparation entre bien et mal est trop visible, soit pas assez... Les rapports de force sont clairs, et il me semble qu’avec tout ce que Harry a fait, il a clairement prouvé sa « détermination à assurer sa dignité et sa survie ».
« Une sixième idée archaïque, enfin, donne surtout une représentation fictive de la sorcellerie ». Effectivement, et je croie que c’est le seul point sur lequel vous soyez dans le vrai concernant Harry Potter : il s’agit d’une fiction. Mais a-t-on besoin d’un article si critique pour le dire ? A l’évidence, « Harry Potter » n’est pas un une encyclopédie en douze volumes des méthodes d’envoûtements et de désenvoûtements modernes. Pour ça, il y a des boutiques spécialisées.
Vous achevez votre article par : « Il est à craindre que des enfants nourris d’Harry Potter et autres fadaises de même farine, ne puissent compter sur aucune baguette magique pour résister aux agressions qui seront l’ordinaire de leurs relations sociales à venir. » Au contraire. La vérité est toute autre. JK Rowling fait découvrir aux enfants des sentiments essentiels à la vie en société, et chaque évènement qui se déroule dans les livres éclaire d’une certaine manière le monde moderne qu’ils auront à affronter. Il s’agit d’une série qui a pour vocation de faire rêver les lecteurs, de leur faire vivre par proocuration des aventures passionnantes et de leur faire découvrir les plaisirs de la lecture. En outre, JK Rowling met en exergue les notions de courage, de fidélité et d’amitié. Mais force est de constater qu’elle ne s’arrête pas là. Elle aborde également les questions de la responsabilité de ses actes, des conséquences parfois lourdes de ses propres choix, du poids de la conscience.
Les problèmes du racisme, de la descrimination et des moyens de s’en prémunir et de les combattre sont des thèmes qui transparaîssent dans ses ouvrages. La pauvreté également, l’ombre de ses parents, le mensonge, la trahison, mais également le pardon, le sentiment d’impuissance, la mort d’un proche, la capacité de continuer à vivre malgré la tristesse...Et pour finir les joies simples de la vie, le partage, un fou rire entre copains, un souvenir émouvant... C’est tout cela que JK Rowling distille dans chacun de ses livres, par un mélange savamment dosé dont elle seule a la recette...
Voilà, j’espère, Monsieur Villach, que vous aurez pris le temps de lire mon avis comme j’ai pris le temps de lire le vôtre. Je respecte tout à fait votre avis et j’accepte que chacun aie le sien, néanmoins il est essentiel qu’il s’appuie sur des arguments solides et sérieux, étayés d’exemples comme j’ai essayé de le faire aujourd’hui.
J’espère vivement avoir votre avis sur ce que je viens d’écrire, c’est pourquoi je vous laisse mon adresse e-mail en attendant votre réponse. Merci beaucoup d’avance !
Angelina
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Etant donné que j’ignore si elle apparaît dans mon article précédent, je poste mon adresse ici : [email protected]
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Tout à fait d’accord avec vos arguments qui sont très bien exposés. Je souhaite que l’auteur vous réponde au plus vite.
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D’après ce que j’ai compris, vous trouvez qu’Harry Potter est nuisible pour tout le monde, car il fait trop rêver les jeunes qui lise ces livres (en gros). Comme l’ont dit plusieurs personnes, des situations parfaitement réelles de nos jours sont fondées dans le décor et l’histoire de la saga : les elfes de maison qui représentent l’esclavage permettent aux lecteurs de réfléchir à ça, prenant soit le parti d’Hermione -qui veut agir pour la libération des créatures -, ou le parti de la plupart des autres, qui trouvent cette situation normales. Cet esclavage de nos jours, n’est pas celui des elfes de maisons, mais n’est autre que les mineurs contraints de travailler dans les pays pauvres, le proxénétisme, les enfants obligés de faire la guerre... L’exemple des elfes des maisons est un exemple parmi tant d’autres. Il y a également le journal de Ton Jedusor, représentant les dangers d’Internet, mais aussi, et ceci est sans doute le plus voyant, le racisme, avec les Sang pur/ Impur.
En fait, le monde de la magie n’est pas aussi merveilleux qu’on le croit. Mais pour cela, il fallait avoir lu les tomes qui suivent le tome 1, puisque ce dernier est une introduction à la série, et ne met pas encore en valeur tout cela. Donc avant de faire un article sur un sujet, documentez-vous bien. Et puis, quand on a un a priori négatif, c’est normal que le bouquin ne plaise pas.
En fait, vous avez raison, c’est mieux pour les enfants de lire Titeuf, qui dit des insultes dans chaque page, que de lire Harry Potter...
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Potter est très prisé par les enfants de La Communauté... faut dire, qu’il leur ressemble tant !
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Pitié M. Paul Vilach je voudrais tellement, tellement, que vous répondiez à la question que tous ceux qui ont lu cet article ainsi que l’horriiiible saga Harry Potter (brr ça fait froid dans le dos rien de prononcer ce nom) se posent : AVEZ-VOUS PRIS LA PEINE DE LIRE LES LIVRES ? Si nous avions enfin la réponse, cela pourra faire avancer le débat. PS : Angelina je ne peux être que parfaitement et totalement d’accord avec toi puisque j’ai lu les bouquins.
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Merci ! J’attends toujours avec espoir une réponse de l’auteur de cet article. De toute évidence, s’il ne répond pas, cela prouve bien qu’il n’a pas pris la peine de lire les livres...A lui de me démentir si ce n’est pas le cas !
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Tout d’abord il est évident que vous avez le droit de vos opinions, comme nous tous en France pour le moment (pourvu qu’ça dure !!), ce forum en est la preuve. Ensuite, me permettre de critiquer votre critique du moins sur un chapître qui me touche particulièrement comme mère d’un enfant de 12 ans : « Il est à craindre que des enfants nourris d’Harry Potter et autres fadaises de même farine, ne puissent compter sur aucune baguette magique pour résister aux agressions qui seront l’ordinaire de leurs relations sociales à venir. » Née en 59 j’ai été nourrie de Disney, du Club des cinq, d’Astérix puis plus tard, avide de lecture, de Jules Verne, de Dumas... mes parents eux l’ont été des contes de Perrault, d’Andersen, de Tintin... Vous-même, quelles ont été les nourritures - littéraires j’entends- de votre enfance : Camus, Sartre.. ? J’ai eu droit au rêve dans mon enfance, cela ne m’a jamais interdit de me battre pour vivre dans le monde réel. Mes parents aussi ont eu ce droit. Vous aussi j’ose supposer... où est le mal ? HP est une saga qui nous fait rêver, enfant ou adulte. A 45 ans je rêve de pouvoir enfourcher mon balai volant, ou de façon plus « contemporaine », de pouvoir me téléporter où je veux. Il ne s’agit que d’un livre, un simple livre (enfin plusieurs) qui permet de rêver un peu. Pourquoi tant de polémique ?
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Vous demandez « Surtout peut-on manger ou lire n’importe quoi ? ». Je me permettrai simplement de citer l’un des droits imprescriptibles du lecteur énoncés par Mr Pennac :
« le droit de lire n’importe quoi »
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Avez-vous vraiment lu tous les Harry Potter pour réagir comme cela ? Il me semble que J.K Rowling fait preuve de créativité et que ses héros sont loin d’être « insipides » comme vous le prétendez : l’oeuvre présente de nombreux rebondissements et elle est plutôt bien écrite ! C’est toute la publicité qui est faite autour qui est reflet de notre époque et c’est peut-être elle qui laisse penser que l’oeuvre est d’une simplicité déconcertante...
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Toujours plus de commentaires.
Toujours la même question : Monsieur Villach, mon cher Monsieur, avez-vous ou n’avez-vous pas lu les livres que vous proposez à l’autodafé ?
Allez, il est parfois salutaire d’admettre son erreur. Cela vous ôterait un poids, vous savez. Qu’après ces lectures, vous n’appreciiez toujours pas la saga, personne ne vous en voudra. Je vais vous faire une révélation : ces « croyants intégristes », comme vous nous nommez, sont assez ouverts pour respecter vos goûts et vos couleurs.
Bien à vous,
Zenest-
Cher auteur, sachez que j’ai lu votre article très attentivement et TOUS les commentaires qui s’en suivent. Je me demande si vous en avez fait autant, vous semblez avoir vomi votre article en ignorance de cause et de plus, vous insultez vos lecteurs qui on prit la peine de vous répondre en leur disant qu’il n’ont rien comprit et en refusant le dialogue. Mais c’est vous mon cher, vous qui n’avez pas lu les livres, qui vous trompez ! Abstenez vous d’écrire si vous n’avez rien d’intelligent à répondre à vos lecteurs qui tente de vous exposez leurs arguments.
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Je viens de lire votre article sur Harry Potter et je le trouve severe.
En fait,il me fait penser aux critiques qu’avait Alexandre Dumas accuse de violer l’Histoire, ralonger ses livres, utiliser des negres et je vous pass les plus insultants. Aujourd’hui il est au Pantheon et il y merite sa place.
Plusieurs choses sur Harry Potter. Ce sont des livres pour enfant, des romans initiatiques (le heros construit son identite par rapport a son environnement et particulierement ses adversaires. Oui tout tourne autour de Harry Potter (comme dans la tele realite) mais il faut s’identifier au heros pour faire un roman initiatique. Et puis tous les romans tournent autour de leur heros, meme Madame Bovary (qui est la aussi une forme de tele realite puisqu’il ne lui arrive rien).
Ensuite, Harry Potter aborde quelques themes importants comme le racisme (sang mele...), la meritocratie (hermione qui est la premiere sorciere de sa famille est la meilleure sorciere de l’ecole), l’importance du collectif (Harry Potter ne gagne janais tout seul). 3 notions politiquement correct qui ne pourront que vous plaire.
Vous dites que le roman divise le monde en noir et blanc. Mais beaucoup de romans le font...doit on tous les interdire ? de plus, il est difficile d’expliquer a des enfants que le monde est gris mais qu’il y a quand meme du gris clair et du gris fonce. Donc commencer par du noir et blanc et donner des valeurs a ses enfants permet aussi d’eviter le relativisme permanent (« tout se vaut ») dont fait preuve aujourd’hui notre societe.
Enfin, Harry Potter vehicule des valeurs anglosaxonnes et c’est cela surtout qui vous enerve mais si vous n’arrivez pas a mettre le doigt de dessus. La conccurence entre les groupes de l’ecole vous insupporte mais elle est motivante. Harry Potter est a la fois individualiste (orphelin, il n’ecoute aue lui) et universaliste (il veut sauver le monde entier). Il se prend de passion pour un sport ; ce que les francais n’ont jamais reussi a faire jusqu’a maintenant (en foot comme ailleurs, nous n’aimons que les vainqueurs et oublions les perdants).
Enfin 2 dernieres choses, Harry potter fait lire les enfants et cela leur permet de se creer un imaginaire personnelle (avec des heros et des monstres definis par eux-meme) et apres de partager leur vues avec les autres. cela aide beaucoup au developpement personnelle.
Ensuite, vous jugez un livre non fini (vous dites qu’il ne peut que gagner). Mais la fin du dernier tome (le 7eme) a ete ecrite en meme temps que le debut du premier. Il y a donc une coherence de l’ensemble que vous ne pouvez juger des a present...Ce qui fort heureusement vous laisse le temps de reviser votre jugemement avant la fin
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Beaucoup n’ont que faire de ce qui sous-tend le plaisir de lire. Ils prennent leur pied à Harry Potter (livre, films, jeux)tout en relativisant sans en faire une affaire d’état ces plaisirs-là de ceux qu’ils vivent avec de grands auteurs. Moi j’aime Gracq, Proust et bien d’autres ; mes récréations « Harry Potter » n’en sont pas moins délicieuses ; et je n’ai surtout pas envie de gâter ces instants en m’embarrassant de jugements « Quâlité » où mes plaisirs plus intellectuels ne gagneraient rien d’autre que sècheresse et étroitesse d’esprit.
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Critique littéraire : « impuissant qui vous explique comment il aurait fallu baiser ». Allais, je crois.
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Cher Monsieur Villach
Etant fan de Harry Potter depuis quelques temps désormais et après avoir lu le dernier tome d’Harry Potter ( Harry Potter and the Deathly Hallows, je me permets de vous poser cette question : allez vous lire ce dernier tome ?
En tout cas je vous le conseille vivement car cela pourrait remettre en question quelques uns de vos postulats, notamment concernant le manichéisme et le fait que le monde des sorciers est perçu comme étant soit blanc, soit noir !
Dommage je ne puisse pas en dire plus par souci de ne pas gâcher le plaisir des autres lors de la parution d’Harry Potter et les Reliques de la Mort le 26 octobre prochain !
Si vous voulez en parler faites le moi savoir. Ps : depuis les derniers posts, j’ai pris le temps de modérer mes propos même si cela ne change rien au fond de mes messages !
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