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Accueil du site > Tribune Libre > Une politique en faveur des mères, j’y ai cru, M. Sarkozy

Une politique en faveur des mères, j’y ai cru, M. Sarkozy

Je suis maman d’une petite fille de quinze mois, et également webmastrice d’un site qui commence à faire figure de référence sur les modes de garde des jeunes enfants en France : La Pouponniere.

J’ai récemment suivi les différentes interventions des candidats à l’élection présidentielle, et une d’entre elles a retenu mon attention, parce qu’elle commençait juste, mais ne tenait finalement pas ses promesses. J’aimerais bien pouvoir en discuter de vive voix avec certaines figures politiques, afin de leur faire comprendre quel est notre quotidien. Ce texte se veut apolitique, simplement dicté par le bon sens et un sentiment de frustration, le découragement qui nous guette lorsqu’on se rend compte qu’on se bat contre des moulins. 

Cher Monsieur Sarkozy,

en femme avertie et soucieuse de l’avenir de mon pays, de celui de mes enfants, je suis attentivement les interventions des uns et des autres, en cette période de campagne présidentielle.

Jusqu’à présent, j’ai entendu beaucoup de propositions sans intérêt, de politique politicienne, et de discours creux montrant que le monde politique était très déconnecté de notre quotidien.

Couper les cheveux en quatre, pointer du doigt l’insécurité, brandir l’étendard de la répression, expliquer comment vous baissez les impôts sans que les travailleurs s’en aperçoivent... voilà qui me berce d’ennui à chaque apparition de vos comparses ou de vous-même.

Jusqu’à ce jeudi où, somnolant dans mon fauteuil en attendant de constater à quel point notre redevance audiovisuelle était bien mal employée à nous proposer un vide sidéral abêtissant, je vous entends prononcer une phrase qui m’a immédiatement redressée sur mon séant :

« Il faut enfin permettre aux femmes de vivre sans avoir à choisir entre vie professionnelle et vie familiale » (enfin... à peu de choses près, c’était le sens de vos paroles).

Et là je me dis : mais il a tout compris cet homme-là. A-t-il lu la version Off ? » ;-)

Me voici donc, allumant fiévreusement ma cigarette, bien droite devant mon écran, espérant entendre des vérités qui changeraient ma vision de votre microcosme.

Mais hélas, j’ai bien vite déchanté. Que proposez vous ? Encore plus de contrôle et de répression. Imposer l’étude après la classe, rallonger les journées de nos petits pour éviter les errements postscolaires, pour nous permettre à nous, les mères, de rentrer plus tard du travail.

N’avez-vous pas compris le cœur du débat ?

N’avez-vous pas compris qu’il faut placer l’enfance au cœur du débat ? Augmenter le nombre de structures d’accueil pour la petite enfance, mettre l’accent sur la formation des encadrants de la petite enfance, renforcer peut-être le système allocatif pour aider les familles à assumer la charge financière des modes de garde, proposer des loisirs culturels et sportifs...

Je suis d’accord sur le fait qu’il est aujourd’hui nécessaire de renforcer le soutien scolaire, et la présence d’encadrants dans les établissements. Pour cela, il aurait fallu que le gouvernement ne supprime pas les postes d’intervenants parascolaires : surveillants, animateurs, etc., qui avaient un rôle pédagogique fort, et surtout, qui pouvaient assurer une présence sociale alternative à celle des professeurs.

Mais votre proposition m’inspire deux réflexions.

La première étant que tout n’est pas que « culture ». Le bourrage de crâne et les journées à rallonge n’ont jamais fait leurs preuves. A mon sens, nous risquons d’obtenir un effet inverse particulièrement pervers : assommer les enfants, les fatiguer avec un rythme non adapté, et les dégoûter des apprentissages.

La seconde est qu’il ne faut pas faire l’amalgame entre votre discours sécuritaire et les raisons qui poussent les femmes à cesser de travailler.

Non, Monsieur Sarkozy, vous n’avez visiblement rien compris au cœur du problème.

Aujourd’hui, seules 22% des femmes continuent à travailler après la naissance du premier enfant.

Pourquoi ? Trois réponses me viennent à l’esprit.


Il est dans un premier temps question de disponibilité des modes de garde.

Pénurie d’assistantes maternelles. Pénurie de places de crèche. Absence de valorisation sociale des professions de la petite enfance (et donc de reconnaissance). Absence totale ou partielle d’accompagnement et de formation des assistantes maternelles...

Faire garder son enfant est devenu un vrai casse-tête, que ce soit au cours des trois premières années ou ensuite, concernant le périscolaire.

Dans un second temps, et cela découle du premier constat, il est question du coût des modes de garde. Malgré les aides des Caisses d’allocations familiales (prestation d’accueil du jeune enfant, complément du libre-choix du mode de garde...), le budget à mettre en œuvre est considérable, voire écrasant pour les familles au plafond, ou légèrement au-dessus du plafond de ressources. La pénurie engendre la surenchère. Dans ces conditions, une famille qui perçoit moins de 3000 euros mensuels aura plutôt intérêt à bénéficier du congé parental. L’intérêt est bien entendu financier, et pas forcément intellectuel. Et ce n’est pas forcément l’intérêt de l’enfant. La quadrature du cercle est bien connue : un enfant est bien dans sa peau si sa maman l’est aussi, c’est-à-dire si elle peut se réaliser en tant que mère et en tant que femme. Pour certaines, cela passe par la reconnaissance professionnelle et une vie sociale en dehors du foyer familial.

Enfin, beaucoup de femmes vous le diront, le marché du travail est un milieu d’hommes. C’est historique, et le poids des traditions est très fort. Une femme qui fait un enfant est forcément moins disponible : terminés les horaires à rallonge, limités les déplacements, finies les annulations de congés... sans compter les maladies infantiles requérant la présence parentale, qui le plus souvent incombe à la mère.

J’ai cru l’espace de quelques secondes qu’enfin une figure politique se pencherait sur la vraie vie, les vrais problèmes des Français. Mais non. Vous vous intéressez aux effets, sans comprendre les causes. Et vous brodez un programme politique sur des arguments techniques, complètement déconnectés des réalités quotidiennes de vos électeurs.

De la poudre aux yeux pour nous expliquer que « non, rien de rien.... » ne va changer...


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38 réactions à cet article    


  • Ben Ouar y Villón Brisefer 24 octobre 2006 11:41

    L’exemple de la Suède est intéressant : les mamans ont droit à 3 ans de congès pour élever leur enfant. Pas trois mois.

    Comment comprendre que dans un pays aussi « évolué » que le nôtre, on demande aux mamans d’abandonner leur enfant à l’âge de 90 jours ? Le confier à une étrangère, une nou-nou qui le verra grandir 8 heures par jour (sa maman 1 heure au réveil, 1 heure avant le coucher en rentrant crevée du boulôt). C’est inhumain tout simplement.

    Il faut ensuite considérer le coût en maladie que les enfants ne manquent de contracter lorsqu’ils sont soumis à un tel stress d’abandon et surtout lorsqu’ils sont sevrés du précieux lait maternel qui leur assurait une barrière immunitaire( le lait de vache n’est pas digeste par le bébé mais par le veau). C’est aussi un enjeu de santé publique.

    Tout ça pour que les mamans puissent TRAVAILLER, au nom de je ne sais quel féminisme mal placé. (être féministe c’est aider la société à considérer les femmes dans leur pleine féminité et non à ressembler à des hommes moins payés).

    Il faut en finir avec le féminisme des années 70.

    Femmes de France levez-vous, vous êtes suffisamment nombreuses pour descendre dans la rue et exiger des gouvernements la mise-en-place d’un CONGES MATERNEL DE TROIS ANS.


    • Khalamity (---.---.208.236) 24 octobre 2006 21:09

      sans rire, vous arrivez à vous convaincre vous même ???

      Pour rétablir les choses, on ne parle pas d’abandon lorsqu’on confie son enfant à une assistante maternelle. Ce serait nier les lois vitales de l’attachement primaire, nier le maternage post natal, et les neuf mois de gestation. Ce serait oublier trop facilement les week ends, les vacances, les nuits (oui, la nuit aussi, un enfant vit, respire, pleure etc...).

      Un enfant a besoin de se séparer de sa mère, et de la voir revenir. c’est ce qui construit sa propre confiance en lui meme.

      Autre chose, et ce n’est pas un féminisme débridé qui me fait vous répondre. J’ai vécu une année complète avec ma fille, 24h/24, avant de reprendre le travail. S’il y a une leçon que je retiens, c’est qu’il est préférable d’avoir une présence de qualité plus que de quantité.

      Enfin, un enfant gardé par une nounou est aussi materné par elle, et noue des attachements secondaires qui lui sont nécessaires également. Il ne tombe pas plus malade qu’un autre.

      Pour répondre à votre tirade sur le féminisme. Je suis fière d’être féministe et de brandir cet étendard. Oui, mon travail me permet de m’épanouir. Intellectuellement et socialement. De plus, j’ai des qualités et des compétences à mettre au service de mon entreprise pour les aider à créer de la valeur, donc de l’emploi, donc des taxes pour nourrir les hommes politiques.. (je plaisante mais à moitié seulement).

      Qui plus est, j’ai aussi une fierté et une dignité. Il serait hors de question que je me fasse entretenir par mon mari, et que je lui quémande mon argent de poche tous les mois.

      Mais j’ai bien conscience qu’il faut etre une femme pour etre convaincue... smiley


    • schumacher (---.---.64.135) 24 octobre 2006 12:06

      sarko est finalement un chrétien allemand pronant les kinder,küche,kirsch (enfants,cuisine,église) !


      • Khalamity (---.---.208.236) 24 octobre 2006 21:09

        ou le travail famille patrie de Vichy ?


      • Christophe (---.---.132.33) 24 octobre 2006 12:23

        L’exemple Suédois est bon, il faut au moins l’admettre. Cependant, en Suède, ce ne sont pas exclusivement les mamans qui gardent trois années durant leur bambin adoré ; il arrive que ce soit les papas et cela ne choque aucunement.

        Pour le principe de l’allaitement, nous sommes d’accord que le lait maternel est bien plus performant pour le développement du système immunitaire des bébés ; mais l’allaitement ne dure pas trois ans.

        Par contre, le travail auquel aspire une femme n’a absolument rien à voir avec un féminisme mal placé. Il me semble que cela est lié au développement de la personne en tant qu’être ; que celle-ci soit de sexe masculin ou féminin.

        Je rejoins notre auteur sur la problématique de garde des enfants. Bien des structures d’accueil sont souvent décrétées par les municipalités (développement de crèches, centres aéré, soutien scolaire en primaire et encadrement en maternelle) ; il y a un sérieux souci d’égalité selon que nous vivons dans une commune ou une autre voisine ; les structures donnant des droits disparates en fonction de votre lieu d’habitation.

        Quant à l’égalité de traitement professionnel, malgré des cadres juridiques, nous constatons, malheureusement que ces lois ne sont guère respectées. Dans ce contexte, quel intérêt de légiférer plus avant si ce n’est pour faire respecter le droit dans un Etat de droit comme se plait à le rappeler le destinataire de votre missive.

        Je ne serais donc pas favorable à un congé maternité de trois ans ! Je prônerai plutôt un congé parental de trois pouvant être attribuer à l’un, l’autre ou les deux pour atteindre une somme globale de trois ans. Il existe en France, des pères qui sont soucieux de l’encadrement parental et souhaitent y participer activement. Par ailleurs, cela peut aussi être un choix économique ! Lorsque dans un couple, la maman a un salaire plus élevé que son mari, pourquoi n’auraient-ils pas la possiblité de faire en sorte que le papa prenne un congé parental pour s’occuper de son enfant ?

        Et je ne me considère aucunement comme féministe ! smiley


        • space_cowboy (---.---.99.47) 24 octobre 2006 16:47

          bien dit...


        • Ben Ouar y Villón Brisefer 25 octobre 2006 11:28

          Bravo, je n’aurais pas dit mieux dans un commentaire que j’ai voulu court.

          Evidemment les hommes sont souvent écartés de la sphère éducative de la Petite Enfance, et en premier lieu par les Tribunaux ! (3 000 000 d’enfants sont tenus loin de leur père par ordonnance judiciaire à la faveur des mères, source SOS Papa)

          Evidemment le libre choix d’activité doit être de mise, il en va en effet de l’accomplissement personnel ; je ne disais pas le contraire. Soyons libéraux.

          Mais, actuellement seules les classes privilégiées peuvent exercer ce libre choix d’activité pour un travail AU MOINS AUSSI PASSIONNANT et EPANOUISSANT que celui d’éduquer ses enfants ; n’en déplaise pas à Madame Khalamity, dont j’observe avec tristesse que, trentenaire, elle véhicule les idées schématiques des soixante-huitardes revanchardes. Elle parle de « négation de l’attachement primaire » alors que ce débat de « l’abandon » (je répète) concerne des enfants de trois mois à deux ans et demi ! La présence maternelle -allaitante ou non- est elle incompatible avec la socialisation des enfants ? Non, bien sûr. Qu’une jeune femme d’aujourd’hui puisse écrire un tel article me désole profondément. Elle confond encore « avancées sociales favorables aux mères » et « aliénation de la femme ».

          Il serait peut-être l’heure de remettre la présence et l’autorité parentale au coeur du dispositif familial (et non l’enfant au centre du dipositif industriel) ; ce ne sont pas les enfants laissés à eux-mêmes dans tous les quartiers difficiles (où j’ai vécu) qui diront le contraire.

          Aussi, pour répondre au commentaire de l’auteur un peu plus haut : Qui ira soutenir que les Suédois, qui ont été maternés pendant trois ans sont des gens qui manquent de confiance en eux-mêmes. Les effets positifs de leur grande sociabilité et leurs résultats sur la société tend à prouver exactement l’inverse.


        • (---.---.3.30) 24 octobre 2006 12:35

          Sans vouloir vous offenser, car j’ai bien apprécié votre co, c’est vous qui n’avez pas bien compris Sarkozy !

          Son seul et unique soucis est de se faire élire président. Lorsqu’on pose cela en théorème, tout est clair. Je dis blanc lundi pour plaire à ceux qui disent blanc, gris le lendemain pour pas froisser ceux qui pensent noir et finalement je propose fuschia fluo le mercredi pour que ça se voit bien !

          Nos enfants, leurs mères, il s’en fout. Regardez bien le documentaire sur A2 lundi et mardi soir. Il a retenu les leçons du patron, dire tout et n’importe quoi et faire son contraire. Même si c’est échec faites croire que c’est une réussite. Vous croyez que la sécurité s’est améliorée en France ? Et puis surtout tuez vos adversaire d’une manière ou d’une autre et trahisez, trahisez, il en restera bien quelque chose, ... si vous survivez !

          pour résumer, c’est un démago de première comme son père spirituel, et il ne faut surtout pas ni le croire ni lui faire confiance.


          • gigi432 (---.---.101.8) 24 octobre 2006 12:45

            bonjour,

            ce que vous dîtes, je le comprend parfaitement. Ma femme a arrêté de travailler pour s’occuper de notre fils, et effectivement, pas de place en crèche, en jardin d’enfant ... et puis effectivement, cette sensation de dévalorisation aux yeux de la société, l’absence de relations sociales au quotidien ... bref, le métier de mère est loin d’être tout les jours faciles ...

            n’attendons pas de nos hommes et femmes politiques de changer la société. La société doit désormais être changée par les français.

            Gigi


            • rolca123 (---.---.75.170) 24 octobre 2006 12:47

              « Et je ne me considère aucunement comme féministe ! »

              Il n’y a pas de honte à cela ! S’il n’y avait pas eu de féministes, les femmes auraient-elles le droit de vote aujourd’hui ? Je ne suis pas sûrE.


              • Christophe (---.---.20.115) 24 octobre 2006 16:42

                Désolé si j’ai laissé planer un doute en ce sens ; ce n’était nullement l’intention.


              • gem (---.---.117.249) 24 octobre 2006 14:38

                bon, en somme, en femme avertie vous défendez votre bout de gras... Pourquoi pas.

                Simplement, la façon dont vous poser le problème me semble assez perverse.

                Si s’occuper des enfants est un travail, ça DOIT couter, et même couter cher vu l’importance de la chose. « yaka » subventionner, faire payer par d’autres en somme. OK. En pratique, ça revient à dire que M. et Madame Kha ayant un ou plusieurs gosses, vont tous les deux bosser en les faisant garder par madame La, qui sera payée par M. et Mme Mi, sans enfants.

                Et là je dis : au nom de quoi M. et Mme Mi sont-ils embringué dans cette affaire ? Parce qu’ils n’ont pas d’enfants ? Alors que peut-être, justement, ils n’en peuvent avoir ou n’en veulent pas, pour différentes raisons regrettable ou respectables (par exemple : ,nombre excessif d’humains sur terre) ? On s’en fout, le fait demeure : Mme Khalamity veut faire payer M. et Mme Mi. Sous différents prétextes, et surtout parce que c’est SON souhait, son intérêt à elle.

                Normal, quoi. A ce stade il n’y a plus qu’à citer F. Bastiat : « L’État, c’est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde. »

                Allez, bonne chance dans vos AUTRES activités, Mme Khalamity, votre joli site et les autres. Sans oublier vos enfants. Mais pas votre lobbying, votre, aller, osons le mot : votre racket bienveillant.


                • space_cowboy (---.---.99.47) 24 octobre 2006 16:53

                  grrrrrrrrrr... voilà encore un « j’paye que pour moi » !

                  Complètement idiot !

                  Je fais partie des gens qui paient sans retour aucun... et j’en suis fier...

                  Alors les egocentriques, égoïstes et autres pendant lamentables des sociétés neolibérales, cassez vous à Hong-kong on vous attend là-bas...

                  A la question « êtes-vous heureux ? », c’est le danemark qui répond oui à une écrasante majorité, et pourtant c’est le pays ou on paie le plus d’impôts et de taxe... alors le bonheur faut surement aller le chercher ailleurs ! si le tien c’est à hong-kong ou ches les ricains, tu y seras heureux... aux dépends des autres !


                • gem (---.---.117.249) 24 octobre 2006 18:26

                  Pas de bol pour toi, tu vois, mon portefeuille il y gagne, dans le système que je dénonce. Mais c’est pas parce que j’y gagne qu’il devient juste !

                  Trop dur à comprendre pour toi ? Pour toi, la justice passe forcément par l’intérêt ? Alors des leçons d’égoïsme c’est toi qui peux les donner ! distribuer le pognon, donc le travail, des autres, c’est pas de la générosité, c’est de l’esclavagisme.

                  Mais tu peux rester en France, va, c’est pas moi qui te dirais d’aller te casser au Danemark ou en Corée du Nord pour arrêter de nous faire chier et nous pourrir la vie. Et surtout la vie de mes enfants, parce que c’est eux qui payeront tes conneries (si ils ne se sont pas barrés d’ici-là ... à Hong Kong ? J’espère pas, c’est loin quand même)


                • Bof (---.---.94.51) 24 octobre 2006 19:57

                  Donc si je comprends bien, on ne paye plus d’impôts locaux pour financer les structures communales et régionales (écoles, bibliothèques, par exemple, mais ce n’est qu’un exemple) sous prétexte que vous Gem vous n’avez pas d’enfants et ne voulez pas payer pour ceux des autres. D’accord. Mais alors ne payons plus non plus les charges sociales et pour votre retraite comment ferez vous ? La manche ? Peut-être faites vous partie des gens qui gagnent suffisemment leur vie pour avoir des placements. Mais par pitié cessez donc de prendre votre cas pour une généralité. On a le droit d’être maman, de vouloir travailler, de ne pas être à temps partiel et de vouloir progresser dans sa carrière professionnelle. Pourquoi vouloir rester dans un pays qui VOUS assomme d’impôts en tous genres et dont VOUS vous complaignez avec délice ? Tout en invectivant les autres personnes de faire ce dont vous êtes incapable ? Investissez vous donc en politique pour faire bouger les choses dans votre direction. Vous verrez donc à quel point vous êtes POPULAIRE. smiley


                • Khalamity (---.---.208.236) 24 octobre 2006 20:52

                  Cher Gem, je ne peux que rebondir sur ce que vous écrivez. Je n’ai en aucun cas sollicité le systemes allocatif. J’explique qu’en raison de la pénurie d’assistantes maternelles (ou nounous), les nounous pratiquent dans certaines régions des tarifs prohibitifs. Il y a d’ailleurs un effet pervers desdites allocations, puisqu’elles masquent pour une partie de la population le cout réél du mode de garde.

                  Quoiqu’il en soit, si l’état pouvait avoir un rôle régulateur, ce serait le suivant : proposer des centres de formations spécifiques pour les métiers de la petite enfance. (pour rappel, la majorité des centres de formation sont privés, payants, et en nombre limité). Encadrer d’avantage les assmats une fois sur le terrain (la solitude de ces personnels est un facteur de dysfonctionnement certain). Ainsi, plus de formation, plus d’emploi... plus d’enfants gardés et plus de mères sur le marché du travail = CREATION DE VALEUR SUR LE TERRITOIRE NATIONAL...

                  Et pour vous répondre, oui, s’occuper des enfants est un travail. Avez vous des enfants Gem ? Avez vous passsé une journée complete à vous occuper de 2 voire 3 enfants de moins de 3 ans ? Les gestes quotidiens (change, nourriture, ....), la pédagogie, les apprentissages fondamentaux, les activités d’éveil... tout cela pendant 10 heures par jour. 10 heures pendant lesquelles vous ne pouvez JAMAIS relacher votre vigilance. 10 heures pendant lesquelles vous ne parlez à aucun adulte, et au cours desquelles vous pouvez etre confrontés à des situations difficiles sans aucun soutien de collègue ou d’une hierarchie proche...

                  Alors oui bien entendu, c’est un travail. Un travail que peu d’entre nous aimeraient faire. Un travail nécessaire, utile... mais ne preche-je pas dans le vide ?

                  En tout état de cause, un pays qui ignore trop la petite enfance, la future force de demain, est un pays qui s’auto-mutile.


                • gem (---.---.117.249) 24 octobre 2006 21:48

                  @bof

                  vous ne comprenez rien, tellement englué que vous êtes dans vos préjugés ridicules. Je répondrais bien à vos exemples à la con, mais ça me semble bien inutile, vu la façon dont vous lisez ce que j’écris (par exemple le fait que j’ai des enfants)

                  Aucune loi n’interdit d’être maman et travailleuse à temps plein. Par contre la réalité, montrée par l’horloge, s’y oppose, et aucune loi humaine, aucune subvention aussi délirante soit-elle n’y changera rien. Vous confondez votre DROIT et vos ASPIRATIONS contradictoires. C’est un mal fort fréquent, le syndrôme « jièdroa-yédroa » ; pas de traitement connu, hélas, mais des rémissions spontanées sont parfois observés.


                • gem (---.---.117.249) 24 octobre 2006 22:41

                  @khalamity

                  « tarifs prohibitifs », ... Sérieusement : le minimum c’est, officiellement, 28,125 % du SMIC (sachant qu’en plus elles n’ont pas le droit de garder plus de 3 gosses à la fois, ça leur fait « royalement » un salaire minimum à 84,375% du SMIC !). Qui peut sérieusement dire que c’est cher payé ? même en tenant compte des autres avantages du boulot (pour caricaturer : la possibilité de faire le ménage chez soi ; super, n’est-il pas ?...)

                  OK, c’est un minimum ; dans une grande ville ça sera plus, et encore plus à Paris.

                  OK, si vous payez ça et que vous avez un boulot lui-même au SMIC ou guère plus, il ne va pas vous rester grand’chose... Mais ça n’a rien de scandaleux pour autant ! c’est quand même bien les parents qui profite du service, c’est bien à eux, et à eux seuls, de le payer... ou de faire les autres sacrifices qui vont avec à la place. Et si c’est trop, si le boulot rapporte tant, c’est un de ceux qu’il est le plus facile de prendre

                  Un enfant c’est du boulot, c’est un plaisir, c’est un luxe. Incompatible avec le boulot, avec une carrière. Jusqu’à l’âge scolaire (là, çà peut rouler cahin-caha).

                  (oui, j’ai gardé mes deux enfants petits, une fois ou deux. Non, c’était pas la mort, c’était plutôt un plaisir... à consommer avec modération quand même, parce que oui, c’est exigeant)

                  Je ne suis pas convaincu qu’on manque d’assmat ; d’ailleurs c’est un « métier » qui ne requière pas une super-technique, ni une formation lourde. Mais si c’est la cas, plus d’encadrement par la PMI, déjà bien chiante et inutile si j’en crois les 2 assmats que j’ai employé, ça va plutôt aggraver le problème que le résoudre... Le seul progrès qui me semble possible, ça serait de permettre à quelqu’un en congé parental de faire, en parallèle, un boulot d’assmat sans perdre les autres avantages de ce congé.


                • (---.---.94.51) 25 octobre 2006 08:22

                  Débutant sur agora, je ne vous « connais » pas, êtes vous un homme ou une femme Gem ? Depuis combien de temps n’avez plus gardé d’enfant ? Je maintiens ce que je dis, vous n’êtes pas la majorité, ne pouvez-vous donc pas entendre ou mieux écouter les situations des parents d’aujourd’hui ?

                  Toutes mes félicitations d’avoir gardé vos enfants, vous avez réussi, tant mieux, ce n’est pas aussi facile pour tout le monde.

                  PS, à l’avenir, pour être crédible, évitez les insultes, ce sera plus agréable pour tout le monde. Avec le même point de vue ou non. Il me semblait que la politesse en ces lieux était de mise, sans doute pas pour vous qui vous permettez de traiter mes exemples de cons plutôt que d’essayer d’expliquer en quoi ils sont « cons » mes exemples car, moi (je suis peut-être butée) mais je ne voie pas en quoi ils sont neuneu. Ne vous plaigniez-vous pas de payer trop pour les autres ? Je n’ai fait, il me semble, que prolonger votre raisonnement avec les impôts. Mais peut-être n’aviez-vous pas réfléchi jusque là ? Le système social français est sans doute défaillant, mais il est plus qu’utile. Mais ceci est un autre débat, qui semble-t-il vous échappe.


                • gem gem 25 octobre 2006 21:43

                  @ IP:xxx.x36.94.51) le 25 octobre 2006 à 08H22

                  débutante ? pas la peine de le dire, ça se voit. Ca c’est pas grave

                  - vous n’avez pas pris de pseudo, alors que c’est tellement pratique, facile et sans engagement (suffit de remplir une case avec quelques lettres aux choix, et c’est tout !)

                  - vous posez des questions normales dans un espace de chatche, mais pas ici (sexe, demande de renseignement sur les activité en vue de vérifier la crédibilité), tout en emmetant un jugement déplacé (même sous forme de « félicitations » peut-être sincères, tout en possible...). C’est profondément impoli, et même insultant.

                  - vous m’insultez et vous vous étonnez que, sur le même ton (plutôt plus mollo, en fait), je vous déclare que vous pouvez rester dans votre bocal puisque manifestement vous ne voulez pas en sortir.

                  - et vous remettez une bonne couche d’insulte, en plus, à coup de leçons stupides sur la « crédibilité », et de remarques à la con genre « peut-être n’aviez-vous pas réfléchi jusque là ? » et autre « qui semble-t-il vous échappe ». Et vous croyez que ça va faire une perche pour le dialogue ???

                  Allez en paix, vous pouvez continuer le credo officiel à la gloire du « système social français », si... « utile », comme vous dites. « utile » ... faudra que je la replace, celle là, elle est excellente : là, pour le coup, je dois vous féliciter, parce que c’est une belle leçon de « casse » en un seul mot smiley


                • (---.---.109.8) 24 octobre 2006 15:12

                  faire garder ses enfants (quand on a les moyens) est un accroissement de la richesse et non un racket, les cotisations sociales (retraite, maladie, etc.) générées par l’emploi de la garde de l’enfant et l’emploi de la mère ne sont pas perdues pour les caisses de l’état, c’est à dire pour tout le monde. Enfin c’est un point de vue...


                  • gem (---.---.117.249) 24 octobre 2006 16:10

                    Le racket ça n’est pas de faire garder ses enfants : vous avez raison, tout ce que vous payer librement de votre poche pour libérer du temps dont vous pensez avoir un meilleur usage, tout cela augmente la richesse et le bien-être. Si vous payez vous-même !

                    Le racket c’est de faire payer ça par d’autres gens qui s’en foutent voire qui sont contre ; et ça, cotisations sociales encaissées ou pas, ça reste un racket et une destruction de richesse, à hauteur de la satisfaction perdue par ceux qui financent.


                  • space_cowboy (---.---.99.47) 24 octobre 2006 16:54

                    Point de vue ! et seulement point de vue !


                  • gem (---.---.117.249) 24 octobre 2006 18:32

                    space-cowboy, tu as parfaitement choisit ton pseudo, il te va comme un gant. space...

                    Et un bulletin dans l’urne aussi c’est qu’un point de vue. Alors poubelle ? Ou on examine ça rationnellement, sans jeter à la mer ni l’urne, ni les principes encore plus fondamentaux sans lesquels l’urne n’est rien ?


                  • DEALBATA (---.---.166.140) 24 octobre 2006 16:02

                    @l’auteur

                    « Me voici donc, allumant fiévreusement ma cigarette, bien droite devant mon écran, espérant entendre des vérités qui changeraient ma vision de votre microcosme. »

                    Aïe ! Une fumeuse qui regarde la télé ! On est loin de la douceur et de la soumission tant espéré qu’un homme est en droit d’attendre d’une femme. Commencez d’abord par éteindre votre cigarette, allez vous occuper de vos enfants et de votre homme et laissez tomber votre boulot insignifiant qui fait de vous un objet indépendant et inutile par rapport à ce qu’une société digne de ce nom attend de vous. Les conséquences sont simples : la natalité augmentera et la cellule familiale retrouvera un certain équilibre (Complémentarité des rôles hommes/femmes, les bons petits plats contre le fast-food-obésité, etc ...) et toute la société y gagnera. Laisser tomber votre pauvre petit boulot aliénant qui vous fait croire que vous existez mais qui détruit le rôle merveilleux et magique que vous avez et dont nos sociétés modernes ont perdu le sens : donner la vie.


                    • space_cowboy (---.---.99.47) 24 octobre 2006 16:56

                      Rajoutez à ça quelques encycliques catholiques, une petite touche pro-allaitement, un terrorisme intellectuel antiavortement et nous y sommes... le pen au deuxième tour !


                    • Bof (---.---.94.51) 24 octobre 2006 20:09

                      Et allons-y encore un pour qui TOUS les maux de la Terre sont à cause des femmes... on condamne le féminisme des années 70 ? Okay, mais que faire des biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip de ce genre qui nous sortent à longueur de journée : « le chômage à cause des femmes qui travaillent », « la malbouffe ? Les femmes bien sûr ces biiiiiiiiiiiiiiip rentrent crevées du boulot et ne cuisinent plus », « la délinquance ? mais les femmes assurément, au lieu de travailler elles devraient pondre à répétition et surveiller la marmaille », « pas de reprise économique ? Mais voyons si ces biiiiiiiiiiiiiip faisaient du shopping au lieu de bosser alors plus de problème »... Mais aujourd’hui dites moi concrètement, combien de ménages pourraient VIVRE CORRECTEMENT avec un seul revenu ?

                      Et la mysogynie au quotidien, pourquoi ne la condamne-t-on pas ? Je suppose que vous travaillez sous les ordres d’une de ses dragons femelles et que votre « tendre moitié » (si toutefois une femme accepte votre personnalité) vous enchaîne à la maison pour vous faire faire les tâches ménagères ? Ben non peut pas les faire, elle travaille peut-être ? Vous êtes navrant de bêtises à l’aube des élections, oui on le tient ce second tour le pen sarko. Bravo et merci de votre collaboration, puisque l’on revient sous Vichy avec des gens comme vous.

                      Juste pour l’exemple, les gros pollueurs en voitures, les 4x4 ce sont principalement les hommes au volant. Quelque chose à compenser peut-être ? smiley Qui a besoin de la plus grosse montre ? de la plus grosse bague ? du plus beau portable ? du plus bel écran plat ? Et qui est le plus tarte dans un stade de foot ? (je ne limite pas aux fan du PSG ou de l’OM) smiley


                    • pingouin perplexe (---.---.27.244) 24 octobre 2006 22:14

                      attendre d’une femme la douceur... certes smiley

                      Mais pour qui souscrit à l’idée d’une complémentarité entre les deux sexes, comment pourrait-il être question de soumission ?

                       smiley


                    • (---.---.94.51) 25 octobre 2006 08:34

                      Serait-il possible que les vieilles notions religieuses résistent encore et toujours à la modernité ? La religion catholique qui a baigné notre pays, et le reste de l’Europe, pendant des siècles imposait aux femmes de ne pas avoir d’activité, de laisser les hommes décider de tout et de leur être soumise... Il a fallut attendre le XXème siècle et deux conflits mondiaux pour reconnaître l’utilité de l’activité professionnelle féminine à l’échelle d’une nation. Jusqu’à il y a encore 20 ans une femme devait avoir l’accord de son père ou de son époux pour travailler, ouvrir un compte bancaire etc... Toutes les institutions ont été dirigées par des hommes dont certains ont très mal « digéré » de se voir supplanter par des femmes.

                      En tant que femme, j’apprécie de pouvoir travailler, je sais que je dois faire mes preuves et que le « combat » pour la parité n’est pas fini, mais je ne milite pas pour « des femmes partout », les personnes telles qu’Isabelle Alonso par exemple m’écoeurent car elles en font trop. Malheureusement beaucoup trop d’hommes concidèrent que les femmes sont un poids pour la société, justement car devenue maman elles ne sont plus aussi disponibles. C’est dommage.

                      Juste un petit détail pour finir, y-a-t-il plus d’hommes ou de femmes sur la planète ? Si les femmes devenaient aussi vaindicative que certains de ces messieurs, la population masculine serait bien plus réduite smiley) Il semble que la complémentarité homme-femme ne soit pas encore au goût du jour, mais ça viendra. Plus vite si certains hommes arrêtent de penser avec leur sexe. ptdrrrrrrrrr


                    • (---.---.162.15) 24 octobre 2006 16:58

                      Une femme qui fume, c’est vraiment désolant... Un homme aussi, d’ailleurs.

                      [rédigé avant de lire le message précédent de Deabalta, mais c’est vrai que cette remarque dans l’article m’a dissuadé de lire le reste, comme si ça le décrédibilisait... Une mère ne devrait-elle pas, par l’exemple, dissuader ses enfants de fumer ? Et ne pas les enfumer... Même si y’a bien pire, oeuf corse...]

                      Am.


                      • KHalamity 24 octobre 2006 17:02

                        VOus avez raison concernant la cigarette, mais cela ressort du cadre privé, et je n’enfume pas mes enfants.

                        Quant à répondre à Béata... gentil béotien, le silence est sans doute la réponse la plus diplomate. smiley


                      • Bof (---.---.94.51) 24 octobre 2006 20:11

                        lol bien envoyé !!! smiley


                      • DEALBATA (---.---.166.140) 25 octobre 2006 09:05

                        Petite mise au coin ...

                        @bof

                        « mais les femmes assurément, au lieu de travailler elles devraient pondre à répétition et surveiller la marmaille", »

                        Premier rôle essentiel dans la société (Cf. le taux de fécondité des sociétés modernes). Surveiller la marmaille, oui bien sûr, et ne pas laisser ses enfants à l’abandon dans une crèche comme on laisse un animal au bord de la route lorque celui-ci devient un obstacle à son confort tant matériel que existentiel. Encore une fois, l’individualisme et l’égalitarisme exacerbés de nos civilisations en manque de repère font vivre à nos concitoyens des situations contre nature.

                        « Mais aujourd’hui dites moi concrètement, combien de ménages pourraient VIVRE CORRECTEMENT avec un seul revenu ? »

                        C’est le problème du salaire de la femme au foyer qui est en question. Et pourquoi pas ? Les différentes tâches dont elle s’occupe constituent et représentent bien plusieurs corps de métiers. (Le sien en plus ... non, je plaisante !) Mais ne sommes nous pas là encore dans un des nombreux travers que produit notre société moderne : Jusqu’où allons nous sacrifier l’essentiel pour l’accessoire et le paraître ?

                        « Et la mysogynie au quotidien, pourquoi ne la condamne-t-on pas ? »

                        Le misogyne est celui qui hait les femmes, ce n’est pas mon cas et je tente juste de remettre en place ce que la modernité a dégradé.

                        « Bravo et merci de votre collaboration, puisque l’on revient sous Vichy avec des gens comme vous. »

                        Ces pastilles sont effectivement très parfumées et agréables au goût, mais il vrai que « Travail, Famille, Patrie » est pour moi beaucoup plus réaliste que « Liberté, Egalité , Choucroute ».

                        « Juste pour l’exemple, les gros pollueurs en voitures, les 4x4 ce sont principalement les hommes au volant. Quelque chose à compenser peut-être ? Qui a besoin de la plus grosse montre ? de la plus grosse bague ? »

                        ... et de la plus grosse ... devinez qui ? (et oui j’ai atteint le degré zéro mais c’est tellement bon d’être primaire et sain que sophistiqué et pourri !)

                        @pingouin perplexe

                        « Mais pour qui souscrit à l’idée d’une complémentarité entre les deux sexes, comment pourrait-il être question de soumission ? »

                        C’est de la provoque ! Mais bon on va vers le couple sado-maso. Cette soumission correspond en fait au rapport rôle intérieur et rôle extérieur de la femme et de l’homme (Cf. la symbolique physique). Si la femme doit avoir une attitude de « soumission » à l’extérieur, en société, cette attitude est inversée à l’intérieur, au foyer ce qui permet d’équilibrer les rapports de force homme/femme et non pas de les opposer.

                        @Khalamity

                        « VOus avez raison concernant la cigarette, mais cela ressort du cadre privé, et je n’enfume pas mes enfants. Quant à répondre à Béata... gentil béotien, le silence est sans doute la réponse la plus diplomate »

                        Ce sont peut-être vos idées fumeuses qui vous intoxiquent le plus. Quant au silence que vous proposez, il était jadis de rigueur lorsque la femme servait la soupe de son homme ...


                        • pingouin perplexe (---.---.32.237) 25 octobre 2006 14:02

                          La notion de personne ne vaudrait-elle pas aussi bien pour un homme que pour une femme ? C’est à ce titre que je renvoie dos à dos machisme et féminisme, qui ont le don de s’auto-entretenir mutuellement dans une « guerre des sexes » dont seule la connerie humaine sort victorieuse.

                           smiley


                        • chantecler (---.---.146.11) 25 octobre 2006 11:23

                          C’est amusant :à lire certains qui se cotoient probablement dans le même parti,la France serait trop peuplée et 20 millions d’habitants seraient largement suffisants, et pour d’autres les femmes devraient s’adonner à la maternité stricte et hygièniste.Faudrait vous mettre d’accord.Amitiés à Kalamity.


                          • Susanna (---.---.54.137) 25 octobre 2006 11:46

                            Madame,

                            Je suis une femme et je ne suis pas convaincue. Je n’ai pas de mots. Si vous êtes tellement épanouie dans votre travail, faites faire vos enfants par votre nourrice alors, ou laissez-les à la garderie dès la naissance ! vous faites bien confiance aux nourrices... Les avez-vous vues à Paris lier les enfants des heures dans leur poussette ? Votre article est navrant, car on entend très bien que vous n’avez pas beaucoup d’égards pour les besoins des tout-petits, et qu’au fond vous regrettez votre expérience auprès de votre enfant. Une « féministe » comme vous n’aurait pas dû s’arrêter un an entier ! vous n’avez pas trouvé de crèche, c’est ça ?

                            Je suis bien d’accord avec Brisefer qui propose trois ans de congès de maternité. Je retrouverai mon poste après l’avoir libéré pour un chômeur qui avait besoin de travailler, et je serai heureuse après avoir bien profité de ma maternité jusqu’à ses deux ou trois ans.


                            • Johnjohn (---.---.241.191) 26 octobre 2006 00:37

                              OK pour le constat et le coup de gueule, je regrette simplement la féminisation du prbl. La galère des gardes de nos enfants préoccupe aussi les papas !!!... Il est certain qu’au 21ème siècle, avec les tx de chomages actuels, il est incomprehensible qu’une filière éducative pour former des gardes d’enfants experts avec les moyens financiers associés ne soient pas développée. Comment font nos politiques pour organiser la garde de leurs enfants ??? Un coup de fil et hop une place en crêche smiley


                              • ninette (---.---.46.154) 27 octobre 2006 15:28

                                MONSIEUR SARKOZY dans tous ses discours crie à tout vent :IL FAUT QUE LES FRANCAIS TRAVAILLENT PLUS !alors monsieur le démagogue offrez aux femmes de FRANCE à toutes les femmes aisées,classe moyennes ou ouvriéres le moyen de faire garder les enfants !nous voulons travailler mais tout est fait pour nous en empécher.l’entreprise quelquefois à 50 kms du lieu d’habitation sans aucune garderie dans la commune nous voulons des subventions pour celles -çi des construtions près des entreprises pour faire des crèches ceçi créerait des emplois dans le btp.l’état ne peut pas tout dites vous ceçi serait un retour sur investissements je suis une ancienne métallo non une énarque mais je pense que nous qui avons subit les aléas du manque de tout nous place pour avoir des idées intelligentes !

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