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Douce France

Il a raison, Ménard. Y’a des choses qu’on ne peut plus dire... Sinon, c’est la curée. Voilà qu’on te tombe dessus, recta. Voire pis... Mais j’en ai cure, suis une tête brûlée, le « Pappy » Boyington certifié du Net… Or donc, moi itou, je vais donner dans la parole libérée, décomplexée. Même pas honte. Ni peur… Puisque nous voici au point où nous pouvons TOUT DIRE, au nom du sacro-saint « sans tabou », permettez que je me joigne derechef au concert.

Il a 19 ans. Se prénomme Haythem. Vit à Zarzis, dans le sud de la Tunisie... Il a un « rêve ». Que la journaliste [1] qualifie d’« obstiné » : quitter son pays, gagner la France. Et quand on lui demande pourquoi, il répond que « Tout est bien là-bas (…) le travail » tout ça… Alors qu’ici, à Zarzis, y’a rien. Que du chômage [2]. Pas d’avenir. Ou alors, la prison. Un mot de trop, un geste de travers, et hop, t’es bon pour le zonzon. A l’entendre.
Mais… la révolution, p’tit gars, celle qui vient d’avoir lieu ?
Il y croit pas, à la révolution, Haythem : « Rien ne changera » qu’il dit, « Le système restera aussi pourri qu’avant »... Alors, y’a pas d’autre choix, que celui de partir. Pour « vivre », enfin. Et… « Gagner de l’argent ». En France où « tout est bien ».

J’suis ballot. J’aurais dû faire comme Ménard. Lui donner un titre bien plus provo à cet article. Par exemple : « Vive Haythem ! » ou « Vive Les Clandestins ! ». Tant ce sont – apparemment – les derniers au monde à lui trouver du charme, à notre pays.
A croire qu’ils sont pas au courant : Guéant, Hortefeux, mâme Brunel, Le Pen, Raoult, et quelques Valls (qu’on laisse aller – oui, c’est une blague à balles deux, mais c’est pour détendre), ils doivent pas connaître.
« Quand il y en a un ça va. C’est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes » n’a donc pas traversé la Méditerranée. Pas plus que : « Il faut les remettre dans les bateaux ». Ni : « Les français » qui ne se sentiraient « plus chez eux ». Envahis – ne jamais hésiter à utiliser des termes bien guerriers pour faire « super » peur – par toute cette horde de mahométans « occupant » nos rues (moins d’une dizaine) par la prière.
Et je vous passe les saillies récurrentes du multirécidiviste Eric Zemmour. Ou tout autre propos qui, il y a à peine dix ans, en aurait révulsé plus d'un...
Avouez, que ça réconforte de l’apprendre. On aurait pu craindre que l’image de notre beau pays en fût écornée, pour longtemps. Grâce à Dieu – par chez nous judéo-chrétien dans un pays ô combien laïc – il n’en est rien.
Mieux encore : Haythem et ses compagnons sont persuadés qu’en France, il y a du « travail », or donc, qu’on peut « gagner de l’argent ». Bref, que la France est un paradis, la terre idéale, celle de liberté. Entre autres…

C’est rassérénant, n’est-ce pas ? D’être désiré, d’une certaine façon. Qu’il y ait encore, quelque part dans le monde, des êtres humains qui considèrent ainsi notre pays. Aussi haut, aussi beau… Ah ! je vous avoue que je suis tenté par la grandiloquence, tant je suis heureux, fier même – la voilà, la grandiloquencefier d’être Français !
Car comment pourrait-on l’être si nous étions honnis, détestés, que de nous ET de la France, on disait pis que pendre… C’est que, ça compte ; l’image !... Et ça fait chaud dans le cœur, et même ailleurs, de constater, via Haythem, que ni Zemmour, ni Guéant, ni Hortefeux, ni personne, pas même Sarkozy, ne l’auront abimée… Malgré eux, la France conserve son aura. Son attrait…
Imaginez, un instant, que ce ne fût plus le cas. Que la France soit vue comme un repoussoir. Peuplée d’êtres apeurés, recroquevillés, méfiants, trouvant mille maux et autres torts à celui – l’étranger – qu’aurait le toupet de ne point lui ressembler, qui nieraient toute richesse autre que la petite sienne, un peuple coupé du monde, reclus, étroit, d’une mesquinerie sans égale ; mais nous serions, n’est-ce pas, les premiers à prendre un bateau, fût-il radeau, pour la quitter !
Ce qui fait que nous soyons fier de notre pays, ce n’est pas un drapeau, ce n’est pas une armée, à peine son économie, c’est sa grandeur. D’âme… La voilà, la richesse, la seule qui vaille et compte, dans un monde où les salariés de base sont dissous par les lois du marché, essorés par le néo-libéralisme.

Mais dire cela, en 2011, parler de « générosité », de « fierté », de « grandeur d’âme », d’Amour même, c’est prêter le flan. C’est, à coup sûr, déclencher la haine, une curée monumentale.
Haythem, ne le sait pas, mais va le découvrir, plus souvent qu’à son tour, cette France dont il a conservé une image enfantine, une du passé, pas si lointain – et puisse que cela continue chez de futurs Haythem – a été prise d’assaut, dans la presse, dans la télé, dans la radio, un peu partout, par d’étranges personnages fustigeant (en échange de juteux émoluments) la – je cite – « bien-pensance » et le « politiquement correct ». Termes putassiers, définitifs, propres à salement couper tout débat digne de ce nom – si tant est qu’il en restât encore.
Si j’osais, je dirais qu’ils « occupent » la France, ces « gens-là ». Leur résister, avec du cœur, de l’Amour, mais aussi, de la force, de la fermeté, de la « détermination » comme l’on dit, c’est se voir, d’emblée, et méprisamment, ô combien, reléguer dans l’univers des Bisounours.
Ces bourgeois, ces « bobos » (car ils en sont, ce sont les premiers d’entre eux ; voyez comme ils vivent grassement, et si loin du peuple) s’ingénient quasi quotidiennement à nous faire la leçon, la Morale, à grands coups de : « Vous n’avez qu’à en prendre un chez vous », « On ne peut pas accueillir toute la misère du monde », et comme la « gauche » - ou supposée – renonce, petit à petit, de plus en plus, à tous ses idéaux, l’idiote ! les voilà qui fanfaronnent d’autant. Vulgairement : ils se la pètent. Et dans la soie…
Ils sont la « nouvelle pensée unique », en vérité, les fossoyeurs de notre pays, de ses valeurs, celles d’humanisme, allant même jusqu’à taire ses errances (ce serait « repentance », qu’ils assènent), glorifiant le colonialisme et tutti.

Et pourtant, malgré eux, toute leur rancœur, tout le moisi, il se trouve encore, dans le monde, des Haythem pour la trouver belle, la France. Et je m’en réjouis. Oh que oui !
Ils ont beau éructer, les Zemmour & Cie, pignon sur rue médiatique qu’ils ont ; prendre la roue des idées de l’extrême-droite, nos politiques de papier obsédés qu’ils sont, et uniquement, à conserver leurs postes de députés, de ministres, de lèche-bottes ; rien n’y fait.
Au fond, seuls sont touchés – et salement – ceux qui vivent ici... C’est que, à force de les entendre baver, on finirait, oui, par croire que nous habitons un petit pays sans envergure, tout miné, tout étriqué, sans âme, un pays à la merci de.

Ce n’est pas ce que pense Haythem. Pas encore… Mais nous devrions l’aider à faire en sorte qu’il continue de le penser. Et longtemps…
Penser que douce est la France, accueillante, ouverte, humaine, et qu’au Diable aillent se faire pendre ses curés de la « nouvelle pensée unique » ! [3]


[1] La journaliste en question, c’est Alexandra Deniau.
Pendant trois semaines, elle a suivi le « périple » de Haytem et de ses compagnons.
A l’arrivée, un reportage intitulé « Les Naufragés De La Révolution » et diffusé en ouverture d’Envoyé Spécial, jeudi 21 avril, sur France 2.

[2] A Zarzis « une personne sur quatre est au chômage » nous apprend Alexandra Deniau, au cours du reportage.

[3] Qui – c’est assez cocasse – se plaignent qu’on ne peut plus rien dire et n’ont cesse, cependant, de dire ce qu’ils pensent. Une pensée rance. Sale image de la France.


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21 réactions à cet article    


  • Strawman Strawman 27 avril 2011 10:58

    Mettre sur le même plan les politiciens Sarkozy, Hortefeux, Guéant face à des polémistes comme Zemmour ou Ménard me laisse perplexe. Les premiers font semblant d’être contre l’immigration, ils surjouent, à chacune de leurs interventions on se croirait devant une mauvaise pièce de théâtre de boulevard. Mais quand on se renseigne un peu, on découvre que Sarkozy (vous savez, l’homme au karcher, la terreur des immigrés, le mangeur de petits enfants roms) a fait davantage pour favoriser l’immigration de remplacement que tous les socialistes présents au pouvoir (présidents ou premiers ministres) ces cinquante dernières années. 200.000 immigrés légaux par an, plus que sous Jospin !
    Si on rajoute à cela les mesures prises en coopération avec l’UE pour rendre virtuellement impossible l’expulsion de clandestins (ou alors dans des proportions homéopathiques, juste assez pour passer à la télévision, filmer la gauche en train de verser une larme et faire croire qu’il existe encore un multipartisme en France), le bal des gros bras n’est plus une pièce de théâtre, mais un pathétique numéro de clowns.

    En revanche, Zemmour et Ménard sont nettement plus crédibles dans leurs critiques, ils se renseignent, ont les chiffres, tapent là où ça fait mal, et surtout mettent au grand jour la mascarade qui veut nous faire croire que la France sera toujours la France quand plus de la moitié de sa population indigène aura été remplacée par des Africains (à l’horizon 2060-2070 selon les projections démographiques les plus optimistes, 2050 selon les autres), dans un esprit colonialiste (dans ce sens-là c’est autorisé) qui ne s’embarrasse d’aucun complexe, et plus outrageant encore cherche à faire culpabiliser les autochtones.
    Raison pour laquelle ils sont à la fois encouragés à venir sur les plateaux de télévision (les Français aiment la vérité, et ça fait gonfler l’audimat) et ostracisés par les associations anti-racistes orwelliennes (pléonasme) qui guettent chacun de leurs mots dans l’espoir d’y trouver quelque chose de répréhensible. Et même quand ils ne trouvent rien, ils les poursuivent en justice quand même
    Que les deux camps se rassurent, ni les défenseurs de la Vérité, ni les terroristes de la pensée unique ne seront oubliés. Internet n’oublie jamais.


    • Emile Red Emile Red 27 avril 2011 16:02

      Vous croyez vraiment ce que vous écrivez ?

      Alors comme ça les deux zouaves des médias auraient les chiffres ?

      Je ne suis pas matheux mais si je compte, à 200 000 entrées légales, il faut 10 ans pour arriver à 2 millions, soit 100 ans pour 20 millions et nous ne sommes pas encore arrivés à 50 % de la population locale qui en même temps progresse aussi...

      Comme quoi quelques multiplications font des trouilles populistes un véritables siphon à la bêtise humaine si peu française mais si bien partagée universellement.

      Et puis, quand bien même, la France ne vous appartient pas, comme elle n’appartenait pas à tous nos prédécesseurs qui furent envahis tour à tour par ceux qui devinrent siècle après siècle nos ancêtres.

      En plus je trouve particulièrement étrange qu’un Français qui se voudrait défendre nos pseudo valeurs nationales prenne un nom qui flaire bon la vraie et insidieuse invasion anglo-saxonne, vous savez celle de Waterloo et de Trafalgar, de Microsoft et du football...

      Toujours est-il qu’entre perdre son temps devant votre pantomime ras du front qui va baver d’aise demain devant la perfide couronne Britannique et un bon couscous partagé entre amis sans souci du bronzage de l’un ou des coups de soleil de l’autre avec comme dessert une bonne pétanque soulignée d’éclat de rire, le choix est sans aucune équivoque, pour un être sensé, raisonnable doué d’un minimum de sociabilité, en bref pour un Français digne de ce nom...

      La seule chose qu’on peut vous accorder est que les Français aiment la vérité, ce qui revient à vous exclure de fait de cette collectivité, mais celle des clowns pathétiques vous reste entièrement ouverte.


    • Emile Red Emile Red 27 avril 2011 16:13

      Superbe article, M. Sage, qui me laisse jaloux de ne pas avoir su l’écrire.

      D’un autre côté, donner de l’avoine aux cochons, au prix du marché, est plus qu’un geste humanitaire, mais la feinte candeur a cette qualité qui rend toute cette fraicheur incompréhensible par la noria des esprits bardés d’œillères.

      Vous tentez le diable à remettre en cause la novlangue consensuelle des penseurs si moyens de l’aréopage haineux, la frange goéland de notre si belle contrée.

      Bien à vous...


      • cevennevive cevennevive 27 avril 2011 16:32

        Bonjour Monsieur Sage,

        Vous méritez bien le nom que vous portez. Votre article est rafraîchissant et sent bon les fleurs du printemps de notre douce France.

        Je vous ai lu avant tout commentaire, et j’ai pensé « il va se faire lyncher par les commentateurs »... Eh bien non pour le moment. Tant mieux !

        Je suis heureuse de voir que d’aucuns peuvent encore parler ainsi.

        Car dans le discours des médias en général qui se targuent d’être antiracistes et bien-pensants, il y a aussi le même discours haineux et ironique que celui tenu par ceux qu’ils vilipendient. Pas d’idéologie humaine, fraternelle et amicale. Juste des anathèmes. Des propos généralistes, le doigt pointé, accusateur, comme lorsque l’on parle à des enfants.
         
        Vous parlez, vous, d’un humain de chair et de sang, pas d’une horde d’immigrés vengeurs et affamés...

        Cordialement,


        • Annie 27 avril 2011 16:49

          C’est bien de détricoter la langue de ces présumés pourfendeurs de la pensée unique, qui se gargarisent de mots comme bobo, ou encore droitsdel’hommiste, dont ils sont arrivés à faire une insulte, de la même manière qu’ils essayent de dépeindre tout sentiment généreux comme une faiblesse.


          • dupont dupont 27 avril 2011 18:03

            Bon on récapitule :

            On en met 12 chez Sage, 22 chez Red, 14 chez cevennevive, 13 chez Annie, ces braves gens se faisant un plaisir de partager leur toit, leur soupe, leur pactole pour exprimer pleinement leur générosité à des gens qui s’attendent à ce que tout soit bien en France, faudrait voir à voir à pas les décevoir.

            Restera à trouver un peu de place pour les 800 millions de pauvres hères restant de par le monde qui pensent également qu’en France « tout est bien » et qui souhaitent venir. Mais bon suffit de faire une division : 800 millions à caser d’un côté, 18 millions de votes à gauche de l’autre, soit une quarantaine par électeur de gauche et hop, le tour est joué !

            Ca, c’est de la générosité. Sinon couper son manteau en deux un jour de grande canicule pour le donner à un nudiste n’amène pas obligatoirement à la Sainteté.


            • Emile Red Emile Red 27 avril 2011 18:41

              Ah ! Vous nous manquiez, cher Dupont Rabat Joie...

              Je sais que la picole laisse parfois l’esprit embrumé, mais où avez vous vu (lu ?) que notre pays aurait tant d’attraits qu’il ferait se damner l’ensemble de la planète pour obtenir un visa ?

              Quelle prétention pour croire que, même en lisant vos imbitables calembredaines, la planète entière aurait envie de vous côtoyer, croyez moi vous êtes un remède indiscutable à toutes les velléités migratoires, dès lors, aucun risque d’invasion, vous pouvez dormir sur vos deux oreilles...

              Quant à voisiner avec un être, autant qu’il soit humain, ce qui vous correspond très peu...

              Je ne relèverai pas votre entêtement à vouloir attribuer toute la misère aux seules personnes de gauche quand ce sont bien les gens de droite qui favorisent perpétuellement l’immigration pour des raisons purement intéressées...

              Votre B.A. idéologique accomplie, vous pouvez retourner dormir.

              Bonne nuit et doux rêves...


            • dupont dupont 27 avril 2011 19:02

              Bon, y s’est bien défoulé le RED plus RED que RED, mais il est hors sujet là.

              Revenons-en donc à nos moutons : les 22, vous les prenez ou non ? C’est ça la question.
              Sinon va falloir trouver quelqu’un d’autre si on ne peut pas compter sur vous.
              Par contre j’ai bien comris que si un jour j’ai besoin d’un aboyeur pour scander derrière un mégaphone « tous ensemble, tous ensemble : GE-NE-RO-SI-TE », on pourra compter sur vous mais que pour le reste, vous êtes désolé mais ..., vous pouvez pas, quoi
              Guignol n’est pas près de disparaître, la relève est assurée.


            • Annie 27 avril 2011 19:13

              Non justement la question n’est pas d’en prendre 22 . L’art de la caricature et de l’exagération servant à déconsidérer tous ceux qui ne sont pas de votre avis est un exemple typique d’un abus de langage. Ou comment ridiculer l’adversaire, mais sans faire de proposition concrète qui traiterait les migrants comme des êtres humains. L’utilisation du mot générosité était une erreur de ma part, il ne s’agit pas d’être généreux, mais de trouver des solutions qui n’enlèvent pas une des dernières choses qui restent aux migrants, leur dignité d’hommes et de femmes.


            • dupont dupont 27 avril 2011 19:55


              Au-delà des grandes déclarations humanistes et des grandes envolées altruistes, revenez simplement sur terre et considérez la situation avec un peu plus de recul et de raison.

              Ces gens sont menacés chez eux ? : non !
              Ces gens ont une motivation sérieuse pour quitter leur pays ? : Non, ils sont dans le rêve !
              Ces gens seront heureux chez nous ? : Non, ils connaîtront le chômage, la misère et l’amertume !
              Ont-ils demandé une autorisation pour venir en France ? : Non, nous n’avons pas à accueillir toute la misère du monde.

              Les accueillir, c’est encourager des transferts de population injustifiés et dépeupler des pays de leur force vive. Deux échecs au final.
              Mais si c’est que vous souhaitez, continuez à militer, pour leur plus grand malheur.


            • Annie 27 avril 2011 20:07

              Que les gens soient menacés chez eux, je ne sais pas et vous non plus.
              Qu’ils soient heureux en France dépend d’eux mais aussi de vous et de moi et des autres. Il n’y a aucune envolée humaniste, simplement le constat que plus en plus de gens veulent émigrer dans des pays étrangers, comme beaucoup l’ont fait auparavant. Ce n’est qu’aujourd’hui que l’on questionne leurs motifs, parce que les ressources ne sont pas inépuisables. 


            • Emile Red Emile Red 28 avril 2011 07:55

              Pauvre Dupont,

              Mais qui parle de ces 22 personnes sinon vous, et d’ailleurs pourquoi 22, quel est votre méthodologie de calcul ?

              Maintenant on va entrer dans le vif du sujet et ne pas rester dans les délires fantasmatiques de la haine.

              1- comme je vous l’ai déjà démontré vos chiffres ne veulent rien dire si tant est que vos bases soient justes et rien ne peut le dire
              2- sur cette population, que je pense largement surévaluée, combien viennent de pays pauvres, combien sont réellement misérables, vous êtes incapable de répondre
              3- sur cette population, combien seront encore sur notre territoire au bout d’un, de deux, de cinq ans, aucune réponse possible.
              4- sur les responsabilités de la droite, vous éludez le problème avec votre entourloupette faux nez consistant à dénigrer l’humanisme.
              5- vous vous posez en moralisateur comptable, juste que vous êtes en dehors des clous de la citoyenneté.
              6- vous ne referez pas la France à votre convenance, elle a des règles constitutionnelles que vous bafouez allègrement, ne vous déplaise, les droits de l’homme sont composants de notre constitution et de notre identité nationale.
              7- si ces règles ne vous conviennent pas, rien ne vous retient, vous pouvez laisser la place aux migrants qui eux seront peut-être plus respectueux de notre nation.

              Vous voyez bien que la prise en charge est possible, que tous ceux qui ne se sentent pas bien chez nous, ici, aillent voir ailleurs... Ça fera de la place, un nouveau souffle et libérera notre pays des vieilles antiennes moisies...

              La bonne conduite n’est pas de vouloir préserver quelque chose qui n’existe pas, qui n’a jamais existé et qui n’existera jamais, hormis dans vos fantasmes, mais de préserver un état d’esprit qui construit une société avec ce qu’elle a de meilleur.

              Alors 22 ou 10 ou 30 forces vives remplaçant 22 ou 10 ou 30 aigris, vieux cons, défaitistes, xénophobes et intolérants, je signe tout de suite....


            • dupont dupont 28 avril 2011 09:38

              Pauvre (?) Red,

              Il ne vous a pas fallu longtemps pour tomber dans l’invective et l’insulte. Avec comme bouquet final une démonstration d’intolérance que les pires dictateurs n’auraient pas reniée. Le goulag ? pour ceux qui ne pensent pas comme vous, mais que ne ferait-on pas pour créer un monde fraternel ! Vous n’êtes pas à une incohérence près, Red, sortez de vos slogans et de votre idéologie « prêt-à-porter » et regardez le monde tel qu’il est et non comme vous voudriez qu’il soit, mais dans votre état je crois que vous aurez du mal. Les gens comme vous qui veulent faire le bonheur des autres contre leur gré, ça ne m’inspire pas confiance, mais peut-être ai-je tort ?
              Sinon, si vous êtes encore capable de réfléchir un minimum, posez vous la question de savoir pourquoi Parisot, tout comme vous, est favorable à une arrivée massive de migrants.
              Partageriez-vous le même idéal ?


            • Emile Red Emile Red 28 avril 2011 17:06

              Invective et insulte ? Diable, je me relis et ne vois rien...

              Toujours dans le fantasme. L’intolérance c’est votre jeu, ne renversez pas les rôles.

              Ce que je vous dis est bien que si vous ne vous sentez pas à l’aise avec notre contrat social, rien ne vous oblige à vous y soumettre, vous êtes un homme libre et la constitution prévoit pour vous et pour les migrants la libre circulation... serait-ce ce que vous appelez de l’intolérance ? Vaste blague de mots qui n’auraient plus de sens commun.

              Le seul qui parle de goulag ici, c’est vous, à moins que la planète entière excepté notre petit territoire gaulois soit un goulag sous la botte des méchants communistes et d’une horde de barbares trucidaires. D’ailleurs le mot « goulag » n’est pas innocent, et vous me reprochez une idéologie imaginaire, une fois de plus faites donc votre introspection.

              D’autre part, je n’ai jamais eu l’intention de créer un monde quel qu’il soit, j’en aurai les capacités que je n’en aurait aucune envie et malheureusement pour vous je ne prêche aucune fraternité universelle, ni aucune idéologie, vous devriez apprendre à lire, je dis tout le contraire, alors votre incohérence vous savez où la mettre.
              D’ailleurs le monde je le regarde parfaitement bien et je vois que malgré les rodomontades, les coups de gueule, les diatribes et les offuscations, rien de rien n’empêche les migrations, vous pouvez tirer tous les plans sur la comète, sortir l’armée, la police, les hordes barbares trucidaires et les derniers communistes, les miséreux franchiront ad eternam les frontières quand ils sentiront l’herbe plus vertes ailleurs.

              Avant d’essayer de donner des leçons, regardez l’histoire, regardez autour de vous, regardez partout et citez moi un seul pays, une seule région, une seule île ou la nation serait parfaitement pure, où la terre n’aurait été foulée par aucun autre peuple, où le sang n’aurait jamais été mêlé par amour ou par haine. Ainsi aucun besoin de faire le bonheur de quiconque, la nature est suffisante pour faire son œuvre et vos récriminations tombent piteusement à plat.

              Mieux, vous voudriez que je réfléchisse, étrange donc que vous me compariez à la mère Parisot qui, elle, c’est bien connu, ne réfléchit pas... votre raisonnement sonne bancal et je vais vous dire, si la mère Parisot avait raison, si Dupont avait raison, si le pape avait raison, je n’aurait aucun scrupule à les approuver, l’amour propre est une chose, la triste réalité en est une autre.

              Maintenant, que je souhaite vivre avec des gens conviviaux, sympas, pas casse-bonbon, et affables me semble préférable à voisiner avec des éternels vaincus, renacleurs et gueulards qui sont dans la totale incapacité d’avancer ou de ce projeter.

              Si c’est cela faire le bonheur d’autrui, je vous le concède volontiers, juste que je n’y suis pour rien, que je n’y peux rien et que je n’ai aucune prétention à ce que quelqu’un compte sur moi.

              Voilà ce qu’est la différence entre conscience et inconséquence...


            • dupont dupont 28 avril 2011 20:21

              Vous ne voyez pas, je vais vous aider :

              o Alors 22 ou 10 ou 30 forces vives remplaçant 22 ou 10 ou 30 aigris, vieux cons, défaitistes, xénophobes et intolérants, je signe tout de suite....

              o Vous voyez bien que la prise en charge est possible, que tous ceux qui ne se sentent pas bien chez nous, ici, aillent voir ailleurs... Ça fera de la place, un nouveau souffle et libérera notre pays des vieilles antiennes moisies...

              Vous voyez mieux, là ?


            • Emile Red Emile Red 29 avril 2011 09:37

              Je me gausse, la paranoïa est une maladie qui se soigne très bien pour peu d’un bon suivi.

              Donc quand je dis 22, 10 ou 30 personnes, je dis 22 ou 10 ou 30, si vous interprétez chaque mot pour qu’au final la conclusion se rapporte à vous, c’est votre problème mais ne faites pas un procès à chaque fois que votre interprétation prend le dessus sur le sens commun des mots.

              Il ne faut pas avoir les émotions à fleur de peau comme cela, ce pourrait vous rendre malade.

              Maintenant si quoi qui est dit doit se rapporter à votre petite personne, je suis désolé mais pour moi vous êtes peanuts, comme pour vous je suis peanuts, je n’ai aucun intérêt à votre personne comme vous me faites trop d’honneur à en avoir pour ma personne.

              En bref, je vois, je vois même très bien que ce que vous supposez comprendre, lire ou voir n’est qu’une illusion, ce même fantasme qui régit aussi toutes vos analyses sociologiques de comptoir dont je vous entretenais plus haut...


            • non667 27 avril 2011 18:44

              facile d’être généreux avec l’argent,le logement des pauvres (contribuables ou pas , ceux qui sont au rsa le voient diminuer,y en à pas pour tous  !!) !
               les riches ont des boucliers légaux et la suisse !. smiley smiley


              • antonio 1er mai 2011 08:09

                « A zarzis, une personne sur quatre est au chômage »
                Combien dans certaines localités, petites villes et autres banlieues en France ?

                « Accueillons » dons Haythem puisque vous le souhaitez. Qu’il vienne vendre sa force de travail aux acheteurs de chair fraîche, par exemple aux entreprises du BTP qui, chaque jour embauche à la journée des miséreux qui se pressent par centaines dans des lieux de « recrutement », version moderne du marché aux esclaves.
                « Logeons -le » aussi dans d’immondes taudis surpeuplés où vous ne voudriez pas que soit hébergé même un chien.
                Et si Haythem ne trouve pas de travail, qu’on lui permette de survivre avec quelques misérables allocations, crachats de piécettes jetés à sa figure pour lui enlever la dignité qui lui reste, pour le rendre encore plus « flexible » et « employable » par les ogres légaux et illégaux dont la faim n’est jamais assouvie, et qui ont besoin de tant de « petites mains » pour perpétuer les trafics les plus ignobles.

                Votre GENEROSITE me suffoque !


                • ourston 1er mai 2011 14:43

                  A Zarzis « une personne sur quatre est au chômage » nous apprend Alexandra Deniau, au cours du reportage.
                  Haythem va donc venir en France, et se retrouvera dans une zone sensible de banlieue où le taux de chômage des jeunes est ... de 25% (source Observatoire national des zones urbaines sensibles (Onzus)). Et ce chiffre est en augmentation.
                  Bel exemple d’enfumage cet article qui joue la posture de la générosité en s’appuyant sur un déni de la réalité.


                  • Yohan Yohan 1er mai 2011 23:42

                    Pourquoi persister à accueillir des futurs chômeurs, futurs allocataires de notre générosité payée avec des dettes qui nous rapprochent mois après mois du précipice ?. Alors que la France est en faillitte, certains exigent, au nom d’une prétendue dette morale éternelle, que nous fassions toujours plus, au risque de vouer notre pays à une inéluctable libanisation.
                     
                    A l’heure du portable, ces boat people, qui viennent glaner les miettes de nos richesses ostentatoires, savent aussi que leur rêve est possible, sans même travailler. Ils le disent eux mêmes, ils veulent un bagnole, de belles fringues, humer l’air de Paris et dégoter la petite pépée, la fameuse gazelle française, même plus très fraîche, du moment qu’elle peut casquer. Ils savent aussi qu’avec une belle gueule, quelques boulots au black et un zeste de charité sociale à la française ou une gazelle naïve et généreuse, ils vont réaliser ce rêve, tromper leur famille restée au bled et se mentir à soi-même et aux autres.

                    Belle perspective humanitaire !


                    • Oncle Ady 2 mai 2011 00:00

                      "Penser que douce est la France, accueillante, ouverte, humaine,

                      C’est beau l’angélisme.

                      Faudrait voir,Chérubin, à ne pas confondre la France avec maman.




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