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Accueil du site > Tribune Libre > Si votre médecin généraliste est une femme, vous vivrez plus (...)

Si votre médecin généraliste est une femme, vous vivrez plus longtemps...

Un vieux dicton populaire prétend que pour vivre vieux et en bonne santé, il faut changer de médecin. Hélas, ce conseil d'une grande sagesse ou discutable au cas par cas, restera l'œuvre d'un auteur anonyme. Peut-être était-il docteur et lucide face aux difficultés du métier. Toujours est-il qu'une étude de Annals of Internal Medecine affirme que si votre médecin est un homme, il vaudrait mieux confier votre inestimable santé à une généraliste. Ces messieurs les médecins traitants devraient se poser au moins une question : pourquoi ont-ils la réputation d'une moindre efficacité que les femmes !

Le lecteur assidu de cet article, comme si sa vie en dépendait, va immanquablement s'interroger sur la fiabilité d'une étude dirigée par Yusuke Tsugawa, cadre de la faculté de médecine de Los Angeles. De plus, sans doute est-ce la première fois qu'il entend le nom de ce chercheur inconnu. Pourtant, malgré la contagion virale du scepticisme qui domine l'hexagone, les chiffres parlent d'eux mêmes. 

La recherche portait sur "458.100 patientes et 318.800 patients. En tout, 31% de ces individus avaient une femme comme médecin généraliste."

"Le taux de mortalité des femmes traitées par une femme était de 8,15%, contre 8,38% pour les femmes traitées par un homme."

"Chez les patients masculins, ces pourcentages étaient respectivement de 10,15% (avec une généraliste) et 10,23% (avec un généraliste)."

Votre œil entrainé qui se méfie de ce qui au premier abord paraît louche, comme par exemple les élites politiques, les médias et les professionnelles de santé, ne s'y trompera pas. Car, la différence de mortalité entre les patients traités par les hommes et ceux soignés par les femmes s'avère très faible, probablement trop pour avoir une véritable valeur scientifique. Une autre étude démontrerait peut-être le contraire. 

Alors pourquoi, en France, les femmes de moins de quarante ans, qui représentenrt 65% des généralistes, seraient de meilleurs docteurs que leurs collègues masculins ?

Voici quelques pistes proposées par l'étude :

« Les recherches indiquent que les hommes et les femmes pratiquent la médecine de façon différente, et ces différences ont un impact significatif sur la santé des patients », Des « recherches poussées sur les mécanismes sous-jacents qui relient le genre du praticien et la santé du patient, ainsi que sur la raison pour laquelle les femmes gagnent particulièrement à être traitées par des femmes, ont le potentiel pour améliorer la prise en charge des patients ».

 Selon Lisa Rotensteinla coauteur de l'étude : 

"les praticiennes passent plus de temps avec leurs patients, et s'impliquent davantage dans le partage et la transmission de leurs diagnostics que leurs confrères »

 Les femmes médecins passent plus de temps sur les procédures, et leurs taux de réadmission post-opératoire sont plus bas. Nous devons nous demander comment entraîner et motiver tous les médecins de façon à ce qu'ils prodiguent la même qualité de soin que les femmes.

 Nous sommes tous des patients plus ou moins impatients, et chacun d'entre nous a son ressenti personnel par rapport à son médecin qu'il va visiter lorsque cela devient nécessaire. Par rapport à votre expérience de patient, il serait intéressant de savoir si vous préférez être ausculté par un homme ou une femme, ou si le genre de votre praticien vous est indifférent. Autre question, jusqu'où peut aller votre confiance en celui ou celle qui vous délivre une ordonnance, et suivez-vous toujours religieusement les prescriptions des blouses blanches ?

Voltaire aurait dit « On ne meurt qu’une fois et c’est pour longtemps. »


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43 réactions à cet article    


  • Clocel Clocel 27 avril 11:59

    Voire... Les touchés rectaux sont assurément plus sympathiques ; pour les hétéros en tout cas... smiley


    • gruni gruni 27 avril 14:15

      @Clocel

      Je vais me contenter de faire confiance à votre expérience de la chose...


    • Clocel Clocel 27 avril 15:04

      @gruni

      Comment !? Vous ne vous êtes pas laissé topographier les Grandes Jorasses intimes !? 

      Allez... Allez Gruni ! Position du petit chien ! 

      Vous ne voudriez pas qu’on vous détecte tardivement une champignonnière mal placée ! smiley


    • Seth 27 avril 15:31

      @Clocel

      pour les hétéros en tout cas...

      Ya pas mal d’hétéros qui ne sont pas contre le titillement de leur prostate... smiley


    • Clocel Clocel 27 avril 15:55

      @Seth

      Certes... Mais il ne faut pas en faire un plat de résistance.


    • Aristide Aristide 27 avril 12:02

      Corrélation n’est pas causalité !!!!


      • Fergus Fergus 27 avril 12:42

        Bonjour, gruni

        « la différence de mortalité entre les patients traités par les hommes et ceux soignés par les femmes s’avère très faible, probablement trop pour avoir une véritable valeur scientifique »


        En effet.

        Cela dit, je préfère systématiquement avoir affaire à des femmes, que ce soit comme médecin, dentiste, kiné, et même pour me faire couper les cheveux. smiley


        • Fergus Fergus 27 avril 12:47

          « jusqu’où peut aller votre confiance en celui ou celle qui vous délivre une ordonnance »

          Mon tempérament me pousse à avoir confiance. Je ne vois d’ailleurs pas sur quels critères je devrais a priori être défiant.

          « suivez-vous toujours religieusement les prescriptions des blouses blanches ? »

          Très rarement car elles ont souvent excessives.


        • gruni gruni 27 avril 14:07

          @Fergus

          Bonjour Fergus

          « je préfère systématiquement avoir affaire à des femmes... »

          Moi de même et nous ne sommes certainement pas des exceptions smiley


        • gruni gruni 27 avril 14:13

          @Fergus

          Euh, en ce qui concerne les médicaments je suis les prescriptions de ma docteur.
          Par contre, je suis de ton avis sur les excès d’analyses et d’ordonnances pour visiter un spécialiste. J’ai sans doute tort, car mieux vaut prévenir que guérir.


        • Fergus Fergus 27 avril 14:29

          @ gruni

          Lorsque j’ai mentionné des prescriptions « excessives », j’aurais dû préciser que cela ne concerne pas les médocs de lutte contre les infections bactériennes de type antibiotiques ou équivalents pour les pathologies virales  sur ce plan je m’en remets aux prescriptions , mais les sirops, les pommades utilisées en traumatologie, ou bien encore les antalgiques dont je ne fais quasiment jamais usage.


        • Aristide Aristide 27 avril 14:35

          @gruni

          je suis les prescriptions de ma docteur.

          Là tout de même, ma docteur !!! Ma doctoresse ou docteure !!! Non ?


        • Aristide Aristide 27 avril 14:42

          @Fergus

          La sécu vous met à disposition un zigue formé après huit ou neuf années, des années de pratique… Et vous voilà à piocher dans ses prescriptions…

          Il me semble qu’il n’est pas interdit d’en discuter justement avec le médecin, de connaitre la raison…, Les médecins, surtout le traitant, vous connaissent et tiennent compte ou pas de vos réticences…

          En fait, je ne manque jamais de discuter de la prescription, essayez de la comprendre avec lui, interroger… 


        • gruni gruni 27 avril 14:47

          @Aristide

          « Dit-on le ou la docteur , pour désigner une femme médecin ou une femme titulaire d’un doctorat ? Le mot docteur reste-t-il masculin, ou bien s’emploie-t-il aussi au féminin ? Les deux sont possibles ! On dit aujourd’hui la docteur (écrit aussi docteure ) ou le docteur , pour désigner une femme qui porte ce titre. »

          Dictionnaire Orthodidacte 


        • Seth 27 avril 15:41

          @Fergus

          Pour les sottises anti-bobo je suis d’accord. On disait autrefois chez moi que le meilleur remède contre les petits tracs, c’était « l’endure ».

          Je reste persuadé que faire en sorte que systématiquement le corps n’ait pas à se battre tout seul est la meilleure manière d’affaiblir sa résistance.

          Mais dans les pharmacies actuelles, outre la para, il y a les anti ceci et cela en vente libre qui s’achètent en quantité énormes (à commencer par le Doliprane) de sorte qu’on a maintenant mis à disposition de la clientèle des petits paniers genre supérette pour qu’ils puissent faire leur marché.

          Sylvie Joly l’avait très bien illustré icismiley


        • Fergus Fergus 27 avril 16:09

          @ Aristide

          « vous voilà à piocher dans ses prescriptions »

          Pas du tout lorsqu’il s’agit de médicaments qui soignent une pathologie !
          Comme je l’ai indiqué, je me passe en revanche des antalgiques et des médocs qui n’ont pas pour objet de soigner directement ladite pathologie, mais des symptômes associés ou des désagréments mineurs. Et je n’ai jamais eu à me plaindre de cela.
          La Sécu non plus qui n’a pas eu à prendre en charge des traitements destinés à se périmer dans un tiroir. smiley

          « Les médecins, surtout le traitant, vous connaissent »

           smiley Peut-être, quand on les voit régulièrement. Mais tel n’est pas mon cas : je reste des années sans voir un médecin.
          Et le médecin traitant n’est pas une garantie à toute épreuve : ma mère a failli mourir de l’aveuglement de son médecin traitant qui a été incapable de suspecter la maladie cardiaque dont elle souffrait. Jusqu’au jour où elle a été retrouvée inanimée sur le sol ; peu après elle était opérée du coeur à Henri Mondor.


        • gruni gruni 27 avril 16:21

          @Fergus

          « Et le médecin traitant n’est pas une garantie à toute épreuve »

          Le risque avec le médecin traitant peut survenir avec un patient qu’il voit régulièrement, il tombe dans la routine. Il est vrai également que personne n’est infaillible, pas plus un médecin qu’un autre, surtout lorsque la salle d’attente est pleine, la fatigue arrive vite et augmente le risque d’un mauvais diagnostic.


        • amiaplacidus amiaplacidus 27 avril 17:26

          @Aristide :

          « ...Là tout de même, ma docteur !!! Ma doctoresse ou docteure !!! Non ?... »

          Le féminin de nom de métier se terminant par *teur se fait par *trice :
          facteur ⇾ factrice,
          acteur ⇾ actrice,
          auteur ⇾ autrice (pas courant, je le reconnais),
          agriculteur ⇾ agricultrice,
          moniteur ⇾ monitrice,
          etc.
          La logique de la langue voudrait :
          docteur ⇾ doctrice.

          Cela dit, docteur n’est pas un métier, mais un titre académique.
          Le métier, c’est médecin. Alors, je pense un médecin, une médecin. Parce que « une médecine », serait ambigu.


        • amiaplacidus amiaplacidus 27 avril 17:32

          @Seth

          Mais le Doliprane, c’est quand même bien utile en cas de crise d’arthrose (les années d’ovalie, cela laisse des traces).


        • Aristide Aristide 28 avril 10:31

          @amiaplacidus

          Le féminin de nom de métier se terminant par *teur se fait par *trice, sauf 
            monteur 
            chanteur
            porteur
            planteur
            acheteur
            auteur
            dompteur
            traiteur
            gouteur
            lutteur
            etc...

          Ce document est très clair sur le sujet : La féminisation des noms de métiers


        • Seth 28 avril 12:22

          @amiaplacidus

          J’en souffre (cervicale en particulier donc bras, dos) mais je ne prends que très rarement du doliprane (ou autre chose) et uniquement en cas de douleurs intenses.

          Les crises d’arthrose ne sont pas quotidiennes ni éternelles. En plus je préfère l’aspirine au doliprane. J’en prends déjà une très faible dose quotidiennement, il me suffit de passer au 1000 pendant quelques jours en en prenant le moins possible et en arrêtant très vite.

          Allez savoir pourquoi je pense qu’on peut vivre avec des douleurs modérées mais que trop y remédier est un cercle vicieux où tout devient insupportable.


        • Fergus Fergus 28 avril 17:39

          Bonjour, Seth

          Je partage la même opinion que vous sur les douleurs modérées.


        • zygzornifle zygzornifle 27 avril 14:38

          Bientôt ce sera une IA ....


          • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 27 avril 15:38

            @zygzornifle
             
            ’’Bientôt ce sera une IA ....’’
            >
             Oui, hélas, et c’est davantage le problème des médecins que celui des patients, puisqu’ils sont concernés à double titre.


          • zygzornifle zygzornifle 27 avril 14:39

            Faut éviter Cahuzac et Véran ....


            • Rémy Rémy 27 avril 14:43

              @zygzornifle

              Et tous ces charlatans de plateau qui y ont défilé depuis 4 ans..... 


            • Rémy Rémy 27 avril 14:49

              Pour vivre plus vieux, ne regardez plus la télé, surtout.....


              • Seth 28 avril 12:25

                @Rémy
                ++++ et sortez marcher chaque jour, de préférence hors milieu urbain (chemins de campagne sans voitures ni bruit). Ca devient très vite une drogue et on se sent très bien avec ça.



                • gruni gruni 27 avril 16:06

                  @Brutus

                  Merci pour le lien qui apporte des informations supplémentaires


                • amiaplacidus amiaplacidus 27 avril 17:29

                  Alors, je suis bien parti pour devenir, au moins, centenaire.

                  Parce que non seulement ma généraliste est une femme, assez mignonne même, mais en plus, elle est d’origine iranienne.

                  Cela devrait me valoir un bonus d’années assez confortable.


                  • amiaplacidus amiaplacidus 27 avril 17:35

                    amiaplacidus complète :

                    Je ne vous dis pas ce qu’elle pense du régime moyenâgeux iranien…


                  • Com une outre 27 avril 17:52

                    "Alors pourquoi, en France, les femmes de moins de quarante ans, qui représentenrt 65% des généralistes, seraient de meilleurs docteurs que leurs collègues masculins ?

                    "

                    Effectivement, quand on voit la situation de la médecine générale en France, on peut se poser des questions sur la pertinence de ce déséquilibre frappant de la parité dans la médecine.Tant en terme de qualité que de disponibilité des généralistes. A moins que vous ne trouviez que tout va bien...

                    Cela aurait été plus intéressant de répondre à cela que d’écrire un article digne de Gala, Voici et Cie, et qui abonde dans le sens d’un féminisme nauséabond.


                    • Seth 28 avril 12:37

                      @Com une outre

                      J’ai eu à certaines périodes uniquement des médecins (généralistes et spécialistes) femmes, leur attitude est différente vis à vis du patient, c’est vrai.

                      Qu’elles soient « meilleures », ça me paraît relever du subjectif et de la mode féministe misandre actuelle qui implique que la femme soit forcément meilleure que l’homme en tout.


                    • sylvain sylvain 27 avril 21:00

                      le plus important restant d’arriver a se trouver un medecin, homme ou femme, et c’est pas gagne dans nos campagnes


                      • Fanny 28 avril 01:12

                        Y fait comme le mainstream le coco, il planque l’info intéressante.

                        Les journalistes MS : soit ils ne savent pas (le plus fréquent, ils ne font plus d’enquête, ils recopient l’AFP) soit ils planquent because la ligne édito.

                        Les 0,23 et 0,08, ça donne quoi en espérance de vie ? Les seules données intéressantes. Le reste c’est du blabla MS.

                        J’ai oublié les maths, suis trop vieux, alors au boulot les jeunes.


                        • mac 29 avril 09:24

                          Comme disait Churchill : « une pomme par jour éloigne du médecin, à condition de savoir viser ».

                          Homme ou femme, cette profession a gagné en méfiance ma part, depuis le suivisme aveugle de la majorité de ses membres envers les marchands de piquouses étrangers.


                          • Legestr glaz Legestr glaz 29 avril 10:01

                            @mac

                            @mac

                            C’est toute la médecine allopathique qui a été prise en otage par l’industrie du médicament.

                            Aujourd’hui, la grande majorité des médecins est totalement débordée, totalement submergée. Les médecins sont devenus des prescripteurs, c’est ce que « l’académie » leur demande d’être. Les études de médecine présentent aujourd’hui un large formatage des esprits dans le sens de l’industrie du médicament.


                          • Fanny 30 avril 00:15

                            un large formatage des esprits dans le sens de l’industrie du médicament


                            c’est vrai mais il y a une explication : le rapport de force privé/public en matière de recherche-développement. Je ne connais pas le ratio, mais je crois qu’il doit être écrasant en faveur du privé.

                            Même remarque concernant l’IA.


                            • Eric F Eric F 30 avril 10:52

                              L’indication du taux de mortalité de patients sans prendre en considération l’age et la gravité des pathologies ne correspond à rien. Les cas les plus graves ou les patients les plus vieux sont peut être plus nombreux dans la patientèle d’un homme-médecin.


                              • Fanny 30 avril 11:15

                                @Eric F
                                L’indication du taux de mortalité de patients sans prendre en considération

                                Comme dans toute étude statistique, il y a quantité de biais.

                                Par exemple : s’adressent surtout aux doctoresses les messieurs anxieux qui ont besoin d’être maternés, et qui du coup s’occupent davantage de leur petite personne et en tirent des bénéfices (suivez mon regard).

                                Mais ces biais passent à des années lumières au-dessus de la tête de l’auteur comme de bien des commentateurs. Le niveau baisse !

                                D’un côté, le niveau baisse, tout le monde le dit, mais d’un autre, pour être admis à être conformé à l’idéologie dominante à Science Po Paris (l’école de nos dirigeants, ceux qui conduisent le pays à sa perte depuis 40 ans), il faut une moyenne de 18 au bac ! Pas besoin d’IA, on y est déjà avec tous ces robots conformés par l’Educnat, à la cervelle fossilisée par le bourrage de crâne.


                              • Eric F Eric F 1er mai 12:54

                                @Fanny
                                Je ne préjuge pas des raisons de choix du praticien par les patients, mais je suis perplexe sur les indications de mortalité mentionnées dans ces stats qui ne prennent pas en compte les tranches d’âge : eh oui, tous les patients hommes et femmes, finiront pareillement par mourir...

                                De toute façon désormais on n’a guère de choix, encore heureux si on trouve un médecin qui accepte de nous prendre dans sa patientèle, et 6 praticiens sur 10 sont des femmes.

                                Concernant les étudiants gauchistes de science Po, la plupart finiront, comme les révolutionnaires de 68, par réintégrer le libéralisme économique mondialisé, le fédéralisme européen, et l’atlantisme, que ce soit en tant que politiciens, experts, ou cadres supérieurs du privé ou de l’administration.


                              • Fanny 1er mai 14:40

                                cadres supérieurs du privé 

                                C’est probable, d’autant que c’est mon parcours de mai 68 (coffré suite à arrestation pour transport de tracts expliquant comment fabriquer des cocktails Molotov) à cadsup (IIIC) dans l’industrie privée.

                                Parcours un peu grotesque, un peu ridicule quand on pense à cette révolution petite bourgeoise qui a ouvert la porte à la société hyper marchande/publicitaire/économiste que nous connaissons aujourd’hui. Tous nos principes « non marchands » de 68 ont été bafoués : « il est interdit d’interdire ? » Jamais notre « démocratie » marchande n’a été aussi répressive avec ses lois liberticides.

                                D’un autre côté, c’est une formation politique qui laisse des traces. On se rend compte qu’il n’y a pas que l’idéologie sciences po/école de commerce, que le monde est vaste au-delà des Etats-Unis, que le marxisme est toujours d’actualité, que l’Histoire continue.

                                Il est vrai que cette culture politique peut faire des contestataires par nature qui n’ont pas totalement changé (ma pomme) ou des cadsup mieux armés pour baiser le peuple, car mieux à même de connaître leur état d’esprit et le combattre. Au choix. Je crains que les seconds ne soient la majorité.

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