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Les commentaires de Arnold



  • Arnold Arnold 7 juin 2019 15:51

    Il est désespérant qu’aujourd’hui nous en sommes encore à disserter sur de tel sujet. Si clivant qu’il puisse paraître. On devrait être en mesure de croire que l’être humain, en tant que tel puisse ressentir, une solidarité au nom de laquelle chacun pourrait se trouver co-responsable de toute injustice et de tout mal commis dans le monde, et en particulier des crimes atroces s’agissant de la traite transatlantique, comme il nous arrive de nous retrouver ensemble, sans distinction aucune notamment pour les attentats, voir lors de la coupe du monde de football.

    Karl Jaspers (philosophe allemand) qui décline de remarquable manière « la notion de culpabilité », dont je ne peux m’empêcher de citer :

    « Si je n’ai pas risqué ma vie pour empêcher l’assassinat d’autres hommes, si je me suis tenu coi, je me sens coupable en un sens qui ne peut être compris de façon adéquate ni juridiquement, ni politiquement, ni moralement. Que je vive encore après que de telles choses se soient passées pèse sur moi comme une culpabilité inexpiable. Quelque part dans la profondeur des rapports humains s’impose une exigence absolue : en cas d’attaque criminelle ou de conditions de vie menaçant l’être physique, n’accepter de vivre que tous ensemble ou pas du tout »

    Dés lors, si les blancs n’aiment généralement pas ce qui arrive au peuple noir, ils ont en eux le pouvoir d’y mettre fin ici et maintenant. Nous concernant , nous avons toutes les raisons de les mettre dans le même sac et de les dénoncer collectivement.On peut aussi avancer que les noirs permettent cette situation.

    Pour caresser l’espoir d’un monde meilleur, comme chacun de nous l’aimerait d’autant plus, méditions les paroles de Karl Jaspers, je nous y invite.

     



  • Arnold Arnold 5 juin 2019 10:59

    Il ne s’agit pas d’afficher un banal mépris ou dédain envers les blancs et leur engagement. Il faut pas qu’ils soient les plus à blâmer concernant le sort de l’homme noir.Convenons quand même d’un fait fondamental, qui est d’identifier un groupe d’opprimé, dans un système qui forcerait un autre à se trouver dans une situation de privilégiée. Admettons que la société blanche en général a une dette symbolique, pouvant être matérialisée par un devoir de mémoire envers l’esclavage, si grande qu’aucun de cette société ne doit pouvoir y échapper. Comment encore aujourd’hui peut-on minimiser les terribles survenances qui ont eu lieu pendant l’esclavage.... comment ???

    Le vivre ensemble si cher à nombre d’entre nous n’est envisageable et possible que si d’aucuns voulaient faire se devoir de mémoire, rien ne saurait rendre cela possible incomparablement. 



  • Arnold Arnold 5 juin 2019 10:39

    A lire les commentaires qui foisonnent ici et là, me fait froid dans le dos, à l’orée du 21ème siècle comment refuse t-on encore l’évidence. Est-ce à dire qu’en somme, l’homme noir était devenu un spectre, l’ombre d’un homme, un être totalement vaincu,submergé par sa propre misère, un esclave, une bête de somme supportant le joug de l’oppression avec timidité et contrition. Telle est bien la vérité première, pour amère qu’elle puisse paraître, qu’il s’impose d’admettre avant de pouvoir attaquer un quelconque dessein pour briser le statu quo. Il convient de regarder la vérité en face une fois qu’on a pris conscience du fait que le seul vecteur de changement, ce sont ces gens qui ont perdu leur personnalité, assurément. Ces scélérats ont en grande partie réussi à mettre en place une machine générant, en bout de chaîne, un type d’homme noir qui n’a d’homme que le nom. 



  • Arnold Arnold 4 juin 2019 21:14

    @Alexis
    s’agissant de vos arguments, je les reçois très bien. De prime abord c’est l’essence même d’un échange, arguments contre arguments tout en sachant que moi non plus je n’ai pas la science infuse. Il y a beaucoup d’expérience qui jaillissent de mes propos et, bien évidemment les infos glanées ici et là. Mais surtout les faits historiques qu’on ne peut soustraire, les survenances successives qui composent mon sujet sont avérées et, indéniablement participent à l’état de fait d’aujourd’hui, il y a là une réelle corrélation on ne peut le nier.



  • Arnold Arnold 4 juin 2019 21:04

    @Ruut,
    vous mettez en avant là aussi la mentalité, la morale ce qui dans un sens me sied. Nonobstant en l’espèce cela n’explique pas le fait que c’est bien plus que l’éthique qui fera que ces pays puissent accéder à une indépendance totale leur permettant de mener leur propre politique économique. Les valeurs que vous citez sont aussi présentes dans tous les pays mais n’annihile pas leur croissance



  • Arnold Arnold 4 juin 2019 20:56

    @Ruut,
    vos assertions sont plus que recevables, néanmoins vous dressez la moral de certains africains, cela ne peut participer au fait que nombre de pays sous la zone CFA n’arrivent pas à se développer. Un fait implacable, la majorité des dirigeants en place sont des dictateurs protégés par la France, ce qui n’aide pas 



  • Arnold Arnold 4 juin 2019 12:17

    @foufouille,
    merci foufouille pour ton éclairage, ta démonstration a finie par me gagner. Aussi je m’incline, tu as certainement raison. Dommage que tu sois pas africain tu ferais infailliblement un EXCELLENT chef D’État.
    Bonne continuation !! 



  • Arnold Arnold 4 juin 2019 11:09

    @Alexis,
    pour vous faire part un peu plus en détail des inconvénients liés au franc cfa

    Le principal inconvénient est celui de la dépendance monétaire : le système du franc CFA prête le flanc au procès en néocolonialisme, du fait notamment de l’obligation de déposer 50% des réserves au Trésor français, même si ce dépôt ne rapporte rien à la France, qui les rémunère aujourd’hui au-dessus des taux du marché.

    Peut-on en l’état admettre que, ces dépôts « privent les pays concernés de liquidités » et leur fait perdre une partie de leur « souveraineté ». "Vous imaginez la banque centrale européenne déposer 50% de ses réserves à Washington ? Cela paraît impensable", il s’impose de le reconnaître.

    Autre problème : les gouverneurs de la BCEAO et de la BEAC n’ont pas les coudées franches pour faire varier le cours de leur monnaie, la parité avec l’euro les obligeant à calquer leur politique sur celle de la BCE. "Le sort du franc CFA se décide à Paris et à Francfort. Or les priorités pour l’Europe ne sont pas celles des pays africains", qu’y a-t-il de nazi noir à le dénoncer.

    L’arrimage à l’euro, enfin, fait subir au franc CFA les fluctuations de la monnaie européenne. Avec des conséquences parfois néfastes pour les exportations des pays de la zone, du moins quand l’euro est fort -



  • Arnold Arnold 4 juin 2019 11:00

    @Alexis,
    c’est toujours intéressant d’avoir une contradiction quand bien même qu’elle viendrait à manquer d’objectivité. Pensez-vous vraiment être au fait de ce qui se passe en Afrique sous prétexte que vous y avez été un certains nombre de fois ???
    Si cela suffit pour se faire un opinion des us en place depuis des décennies, alors vous avez certainement raison. Je pense néanmoins qu’il faille dépasser votre vision. Je ne peux vous en tenir rigueur en l’espèce, parce que tout est fait pour vous obscurcir l’esprit et force est de constater que cela fonctionne à merveille, peut-être un peu moins qu’à l’endroit de fouifouille qui me traite de nazi noir, je suis catastrophé de lire ses propos. Cela prouve juste une chose et celle-ci est factuelle, c’est un négationniste définitivement . Pour revenir à notre sujet.

    Créée en 1939, la zone franc est un espace économique et monétaire d’Afrique subsaharienne, où vivent quelque 155 millions d’habitants. Deux sous-ensembles la composent : l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) et la Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC).

    La monnaie commune à cette zone est depuis 1945 le « franc CFA » (signifiant « franc de la communauté financière africaine » dans l’UEMOA et "franc de la coopération financière en Afrique centrale« dans la CEMAC). Le »CFA", autrefois arrimé au franc français, est aujourd’hui lié à l’euro par un système de parité fixe.

    La zone franc comprend 14 pays d’Afrique subsaharienne : 8 membres de l’UEMOA (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo) et 6 de la CEMAC (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée-équatoriale, Tchad). Ces deux zones ont chacune leur banque centrale, basées à Dakar (BCEAO) et Yaoundé (BEAC).

    La zone franc compte par ailleurs un quinzième membre, l’archipel des Comores, dont la monnaie a toutefois une parité différente de celle des 14 autres pays, ainsi que la France, liée statutairement à l’ensemble de la zone.

    Comment fonctionne le système ?

    Du fait de sa parité fixe, la valeur du franc CFA évolue de façon parallèle à celle de l’euro. C’est Paris, à travers un accord de coopération monétaire, qui garantit la convertibilité du franc avec la monnaie européenne, de façon illimitée.

    En contrepartie, les banques centrales de la zone franc doivent déposer 50% de leurs réserves de change auprès du Trésor français, sur un compte dit « d’opérations ». En 2015, le dépôt de la BEAC et la BCEAO dans les coffres du Trésor représentait environ 14 milliards d’euros.

    Comment développer un politique économique digne de ce nom avec de telles assujettissements, vous voyez bien que c’est contrariant à souhait

    Soyons clair, je ne dis pas que tout est la faute de la France, mais bien évidemment qu’elle participe par sa politique envers l’Afrique à capitaliser plutôt ses intérêts qu’à faire en sorte que les pays liés au franc cfa puissent sortir de son étreinte.

     



  • Arnold Arnold 4 juin 2019 09:37

    @foufouille
    voilà une ébauche de vérité que cela vous plaise ou non. Les relations économiques entre la France et l’Afrique sont caractérisées par une pluralité de facteurs liés à l’évolution des économies française et africaine mais
    également au passé historique colonial et postcolonial.
    Elles tendent à se relâcher en relation avec la marginalisation
    économique de l’Afrique et la concurrence des nouvelles puissances asiatiques, et avec la réorientation de la France vers l’espace européen et mondial. En même
    temps, la France reste au cœur de l’Afrique par sa présence militaire, culturelle, géopolitique mais également par ses intérêts économiques et le rôle des réseaux. On observe également un certain découplage entre les
    intérêts économiques et les enjeux géopolitiques dans la tradition de l’époque coloniale où dominait un capitalisme rentier bénéficiant des protections alors que le capitalisme dynamique s’investissait ailleurs. Durant la Guerre froide, la politique économique de la France vis-à-vis de l’Afrique subsaharienne reflétait, dans la tradition gaulliste, l’importance géopolitique que Paris attachait à cette région.



  • Arnold Arnold 4 juin 2019 09:28

    @foufouille,
    vous êtes d’après vos propos beaucoup plus enclin à vociférer des bêtises. Pourquoi croyez-vous que l’état de fait que vous citez existe t-il ??? Soyez pas naïf, je n’y crois pas d’autant plus, à l’opposé vous faites fi de la réalité, vous vous persuadez d’une chose dont vous savez bien qu’elle est plus que farfelue. Vous pouvez avancer d’autres arguments pour justifier ce qui se passe vraiment, mais ne NIEZ pas, cela n’honore pas votre accointance.



  • Arnold Arnold 4 juin 2019 09:21

    @foufouille
    Les blancs auxquels vous faites allusion, participent à annihiler l’économie des pays qui utilisent le FCFA. Pourquoi persistez-vous à nier l’évidence ?? S’agissant de ceux qui n’ont pas le FCFA comme monnaie, leur économie se portent bien mieux de ceux qui l’ont prenez l’exemple du Kenya(https://www.afdb.org/fr/countries/east-africa/kenya/kenya-economic-outlook/
    Relatif à l’uranium, la politique mise en place est justement de payer l’uranium le moins cher possible et non pas au juste prix, c’est à dire au prix fixé par l’état souverain. Pensez-vous réellement que les états africains soient libres de leurs agissements concernant leur politique économique, financière etc..... ???



  • Arnold Arnold 4 juin 2019 08:26

    @Jonas Ne faites-vous pas la nuance entre l’esclavage et le supr ?macisme ?? Est-ce du fait que l’abolition de l’esclavage est intervenue, que celui-ci n’a pas exist ? ?? C’est ce qui ressort de vos propos. Quant au colonialisme il demeure encore aujourd’hui de mani ?re diff ?rente, faut refuser de le voir pour ne pas l’accepter, par ailleurs comment peut-on avancer que le colonialisme ? permis la fin de l’esclavage, avec tout mon respect c’est d’une aberration sans nom.



  • Arnold Arnold 4 juin 2019 04:27

    @Alexis, s’agissant du pillage culturel la restitution des ?uvres issues des pillages coloniaux n ?est plus un tabou de nos jours , c’est connu et reconnu. Parmi les annonces du pr ?sident fran ?ais ? Ouagadougou, il en est une qui constitue v ?ritablement une avanc ?e historique. Emmanuel Macron a d ?clar ? : ? Le patrimoine africain ne peut pas ?tre uniquement dans des collections priv ?es et des mus ?es europ ?ens. Il doit ?tre mis en valeur ? Paris, mais aussi ? Dakar, Lagos, Cotonou [?]. Ce sera l ?une de mes priorit ?s. D ?ici cinq ans, je veux que les conditions soient r ?unies pour un retour du patrimoine africain ? l ?Afrique. ? Ceci ?tant dit, cette d ?cision faisait suite ? la campagne lanc ?e par le Conseil repr ?sentatif des associations noires de France (CRAN) en d ?cembre 2013. Depuis lors, le CRAN a publi ? plusieurs tribunes ou appels, pour demander que les tr ?sors africains pill ?s pendant la colonisation soient restitu ?s aux pays d ?origine. Cette campagne a ?t ? pr ?sent ?e au niveau de l ?Unesco et du Conseil des droits de l ?homme de l ?ONU et soutenue activement par Jean Gervais Tchiffi Zi ?, le secr ?taire g ?n ?ral du Forum des rois et leaders traditionnels d ?Afrique. Interpell ? dans ce contexte, le pr ?sident du B ?nin, Patrice Talon, a formul ? une demande officielle de restitution en juillet 2016. Il y a quelques jours, l ?Assembl ?e des rois de C ?te d ?Ivoire a exprim ? une requ ?te semblable, transmise ? l ?Elys ?e par le Cran. C’est tout un symbole qu’il convient de souligner.

    Ces efforts n ?ont pas ?t ? vains. La d ?claration d ?Emmanuel Macron r ?pond clairement ? la demande formul ?e. Comme l ?indiquait Aminata Traor ?, ancienne ministre malienne de la culture, plus de 90 % des biens culturels de l ?Afrique sont en dehors de l ?Afrique. Nicolas Sarkozy avait affirm ? que l ?homme africain ? n ?est pas assez entr ? dans l ?histoire ?, il aurait d ? dire : ? Nous avons vol ? l ?histoire de l ?homme africain ?, ce qui n ?est pas la m ?me chose. Redisons-le clairement : le dialogue interculturel ne peut pas se fonder sur le pillage interculturel. Aucun doute n’est plus permis. Certains objets africains ont ?t ? achet ?s de mani ?re l ?gale et ne sont donc pas concern ?s par la restitution. D ?autres ont ?t ? vol ?s ou pill ?s et doivent ?tre rendus aux Etats africains. D ?autres encore se trouvent dans une zone grise, leur origine n ??tant pas claire. Pour ceux-l ?, il faudra sans doute un examen au cas par cas.99 % des ?uvres d ?art classique africain sont aujourd ?hui hors d’Afrique dispatch ?s ici o ? l ? dans des mus ?es voir chez des collectionneurs.



  • Arnold Arnold 4 juin 2019 03:54

    Pour r ?pondre plus pr ?cis ?ment ? @Alexis, il demeure encore ? ce jour le franc CFA d ?signant la monnaie utilis ?e par plusieurs groupes de pays en Afrique (B ?nin ;Burkina Faso ;C ?te d’Ivoire ; Guin ?e-Bissau (depuis le 2 mai 1997 ) ; Mali (jusqu’en 1962 puis depuis 1984) ;Niger ; S ?n ?gal ;Togo) . Initialement, franc CFA signifie franc des colonies fran ?aises d’Afrique. Cette monnaie avait ?t ? institu ?e dans les pays contr ?l ?s par la France pour faciliter le commerce et les ?changes mon ?taires. Qui fabrique le CFA ??? La France et utilis ? en Afrique. Voici l’une des particularit ?s du franc CFA, aujourd’hui pr ?sent dans 15 pays africains. Cette monnaie est fabriqu ?e ? Chamali ?res, dans une imprimerie de la Banque de France entour ?e de grilles infranchissables. Pourrait-on avec ces faits nier l’ ?vidence ??? ? savoir la main mise sur l’ ?conomie, donc, ne favorise gu ?re la croissance des pays de la zone, ni les ?changes entre eux. De plus, un euro fort qui sur ?value le FCFA par rapport aux monnaies nationales voisines est nuisible aux exportations africaines. Par ailleurs, il prive des Etats souverains de toute possibilit ? de politiques mon ?taires telles les d ?valuations comp ?titives.



  • Arnold Arnold 4 juin 2019 03:28

    @Jonas, Il est plus que d ?plorable de d ?tourner le sujet de mon ex ?g ?te. D’autre part, il semblerait que vous faites dans la n ?gociation sans nul doute, en brandissant l’article de Jacques Marseille. ? l’or ?e du 21 ?me si ?cle d’aucun ne pourrait abonder dans le sens de Jacques Marseille, soutenant la non survenance de la d ?pr ?dation de l’Afrique, d’aucun. Alors de fait, pour vous je serai un supremaciste africain pour la bonne raison que j’expose un article sur la conf ?rence de 1885 et, l’optique dans lequel la fragmentation de l’Afrique entre les puissances de l’ ?poque ? eu lieu. Remettre ce colloque en question, l ? se trouve le supr ?macisme doubl ? de n ?gociationisme n’allant pas douter. Juste pour rappel, il est prohib ? d’en faire ?tat ici. Allons plus en avant, pourriez-vous le cas ?ch ?ant faire montre dans l’histoire de l’humanit ? d’un fait voir d’une ?re pendant laquelle, l’homme noir a asservit l’homme blanc sous son joug au nom d’une quelconque sup ?riorit ? ??? ? contrario, on pourrait passer nombres de jours, de mois, d’ann ?es ? disserter sur le supr ?macisme blanc dont les noirs ont d ? endurer. Juste ? votre endroit Le supr ?macisme blanc (ou supr ?matie blanche) est une croyance portant sur le fait que les blancs seraient sup ?rieurs par rapport aux autres gens ayant une couleur de peau diff ?rente. Parmi les groupes pr ?nant le supr ?macisme blanc, il y a le Ku Klux Klan, une organisation raciste des ?tats-Unis, il y a eu l’apartheid en Afrique du Sud, il y a eu l’esclavage, dois-je ?gr ?ner la liste ??? Sachez qu’il y a bien des points sur lesquels vous pourrez demander caution, ind ?niablement pas sur l’id ?ologie de la supr ?matie



  • Arnold Arnold 3 juin 2019 23:28

    @Alexis,

    Les pays riches ne se contentent pas de consommer dix fois plus de ressources par habitant que les pays pauvres. Cette consommation, d’eau, de minerais, de pétrole ou de produits agricoles, se fait aussi au prix de dégradations environnementales et de violations des droits humains, générées par les multinationales qui exploitent ces ressources. Des entreprises qui ne sont jamais tenues légalement responsables des conséquences de leurs activités, en raison de leur poids économique et politique et de l’attentisme des gouvernements et des populations.


    Pour fabriquer le caoutchouc nécessaire aux pneus, l’entreprise française Michelin exploite des plantations d’hévéas, via une filiale, la société internationale de plantations d’hévéas. Au Nigeria, cette culture, d’une superficie d’environ 3 000 ha, s’est traduite par la destruction de forêts primaires dans l’état d’Edo, au sud du pays, et la dépossession de leurs terrains des populations locales. Or, 20 000 personnes vivent dans cette zone, dont 80 % sont dépendantes de la forêt pour subvenir à leurs besoins.

    Ce pillage se manifeste par la fuite des capitaux, plus exactement les flux illicites. Les flux illicites sont définis comme l’argent gagné illégalement et transféré ailleurs, hors du continent.

    Les chiffres sont sans équivoques : entre 1980 et 2009, l’Afrique a perdu 1200 à 1400 milliards de dollars.

    Cela n’est qu’une petite partie émergée de l’iceberg, car il s’agit d’un système complexe aux mille ramifications.L’Afrique perd au moins 50 milliards de dollars par an du fait des transactions illégales. Le continent aurait ainsi perdu jusqu’à mille milliards de dollars au cours des 50 dernières années, selon l’ONG américaine Global Financial Integrity, spécialisé e dans les flux illicites, chiffre confirmé par la banque mondiale



  • Arnold Arnold 3 juin 2019 23:02

    Bonsoir @Alexis,
    puis-je vous renvoyer vers cet article pour amorcer notre échange
    http://www.imagiter.fr/2016/07/sans-l-afrique-la-france-serait-un-pays-pauvre.html



  • Arnold Arnold 28 mai 2019 17:19

    @Analis Je ne peux que m’incliner devant une aussi ?clatante d ?monstration. Concis, clair et haute en d ?tail. Merci



  • Arnold Arnold 27 mai 2019 18:56

    @generation désenchantée
    Je suis d’accord avec tes arguments, néanmoins comment se dire intellectuellement que l’arme qu’on a chez soi ne peut servir que si on est en danger sur sa propriété. C’est compliqué comme réflexion, les fusillades à l’école sont dans la plus part des cas commises avec l’arme d’un des parents rangé le simplement du monde dans le tiroir du salon. Le simple fait d’en posséder une engendre de facto des conséquences et on le constate. On peut être aussi en danger à l’extérieur de sa propriété et prendre son arme par sécurité. Néanmoins il convient de rappeler que les gangs en font le plus souvent usages, le citoyen lambda lui en subit la plus part du temps les dérives. Quelqu’un l’a relevé plus haut, ceux qui sont à l’origine de la constitution ayant permis cela doivent certainement se retourner dans leurs tombes, s’ils voyaient les effets que cela produits, leurs idées étaient à rebours