Doit-on craindre les répulsifs anti-moustiques ?
Dangereux pour le système nerveux des insectes. Et pour celui des mammifères. Mais pour l’homme ? Des chercheurs révèlent que le DEET, substance chimique utilisée depuis les années 1950 comme répulsif anti-moustiques pourrait être nocif pour les êtres humains. 200 millions de personnes dans le monde l’appliquent sur leur peau.
Il y a trois ans que Vincent Corbel (Montpellier), Bruno Lapied (Angers) et leur équipe de chercheurs internationaux travaillent sur la toxicité neurologique du diéthyltoluamide (DEET). Ils viennent de publier les conclusions de leur étude dans la revue américaine BioMed central biology.
Le DEET se trouve dans la plupart des répulsifs qu’on utilise pour se protéger des piqûres de moustiques, « en particulier, souligne l’étude, quand il est utilisé en combinaison avec certains insecticides (organophosphorés ou carbamate) ».
« Les chercheurs, souligne santé actu, se sont aperçus qu’à des doses moyennes, le DEET provoquait la mort du moustique et des petits mammifères alors qu’il n’est pas censé le faire puisqu’il s’agit d’un simple répulsif ». Ils soulignent que « cette neurotoxicité peut aboutir à la mort du sujet puisqu’il empêche la transmission nerveuse ».
Ils n’en concluent pas que le DEET est dangereux pour l’homme, mais rappellent que « les soldats américains utilisaient des répulsifs anti-moustiques à fortes doses, associés à d’autres produits », mélange qui pourrait expliquer les pathologies neurologiques, « allant de la perte d’équilibre au cancer du cerveau, relève Ouest-France, dont certains vétérans de la guerre du Golfe ont été victimes ».
Vincent Corbel et Bruno Lapied, qui continuent leurs recherches pour établir si oui ou non ces répulsifs peuvent nuire à la santé des être humains, ne poussent pas de cri d’alarme, mais estime qu’il faut rester prudent.
Il y a trois ans que Vincent Corbel (Montpellier), Bruno Lapied (Angers) et leur équipe de chercheurs internationaux travaillent sur la toxicité neurologique du diéthyltoluamide (DEET). Ils viennent de publier les conclusions de leur étude dans la revue américaine BioMed central biology.
Le DEET se trouve dans la plupart des répulsifs qu’on utilise pour se protéger des piqûres de moustiques, « en particulier, souligne l’étude, quand il est utilisé en combinaison avec certains insecticides (organophosphorés ou carbamate) ».
« Les chercheurs, souligne santé actu, se sont aperçus qu’à des doses moyennes, le DEET provoquait la mort du moustique et des petits mammifères alors qu’il n’est pas censé le faire puisqu’il s’agit d’un simple répulsif ». Ils soulignent que « cette neurotoxicité peut aboutir à la mort du sujet puisqu’il empêche la transmission nerveuse ».
Ils n’en concluent pas que le DEET est dangereux pour l’homme, mais rappellent que « les soldats américains utilisaient des répulsifs anti-moustiques à fortes doses, associés à d’autres produits », mélange qui pourrait expliquer les pathologies neurologiques, « allant de la perte d’équilibre au cancer du cerveau, relève Ouest-France, dont certains vétérans de la guerre du Golfe ont été victimes ».
Vincent Corbel et Bruno Lapied, qui continuent leurs recherches pour établir si oui ou non ces répulsifs peuvent nuire à la santé des être humains, ne poussent pas de cri d’alarme, mais estime qu’il faut rester prudent.
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