Vivre à deux conserve !
Vivons longtemps, en couple, avec deux enfants.
L’Insee vient de rendre sa dernière statistique publique. La longévité s’accompagne mal de la solitude. Adieu vos rêves de chaussettes ne traînant plus sous le canapé, de dimanches affalés devant le foot ou de calme réparateur.
Pour vivre plus vieux, il nous faut une compagne ou un compagnon. De plus, si notre alter ego s’accompagne de deux rejetons, notre espérance de vie aux alentours de 40, 50 ans, se voit augmenter de deux à trois fois par rapport aux personnes seules.
Par contre, une fois atteint le quatrième, voire le
cinquième age, les personnes n’ayant jamais vécu en couple font exception. Il
est à noter que les décès ou les séparations sont associés à une surmortalité
face auxquelles les femmes semblent mieux résister que les hommes. Mais la
création d’une nouvelle union replace la personne seule dans la même situation
que celle pré-existante. Ce sont généralement les hommes qui refondent un
ménage "en général avec des plus jeunes" (Rachid Bouhia). Les hommes restant seuls se
retrouvent être bien moins résistants que les femmes et voient leur probabilité annuelle de décès de
10 %, contre seulement 5,1 % pour les femmes seules dans la même tranche d’âge.
Les enfants, à condition
d’être deux, sont certes source de fatigue et d’investissements financiers des
parents, mais sont à l’origine de conduites moins « à risques » que les
« sans enfant ». La résultante en est que l’augmentation des
responsabilités va de paire avec l’augmentation de la longévité.
Il faut bien évidemment, en plus, tenir compte des conditions sociales, économiques, de santé et professionnelles dans lesquelles nous évoluons
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