Punaises de lit : danger pour la santé ou pour la société ?
Controverse nationale. Alors que les Jeux olympiques se profilent, les punaises de lit sont devenues un véritable enjeu pour l'économie et la réputation de notre pays. Les punaises font aujourd'hui l'objet de nombreuses interventions, notamment, la plus inattendue, sur leur sexualité, mise en avant par l'écrivain Bernard Werber. Toutefois, il est important de souligner que, d'un strict point de vue sanitaire, ces insectes ne représentent ni un risque ni un danger. N'empêche, c'est un vrai débat et la santé n'a-t-elle pas une acception plus large ?
Réagir
Avec les punaises de lit, il faut réagir ! Sans tarder. Car trop attendre risque d’aggraver le problème dont l’opinion publique s’est emparée. Il est probable que le gouvernement devra intervenir de manière plus visible et radicale.
Un vrai danger ?
Jusqu'à présent, il n'a pas été établi que les punaises de lit transmettaient des germes ou des maladies. Cependant, leur prolifération croissante au cours des dernières années suscite de véritables préoccupations. En témoigne ce dossier complet sur les risques pour la santé des punaises de lit, disponible sur le site de Pierre Luton, journaliste rédacteur santé SEO. Il est important de rappeler que la santé englobe le bien-être physique, mental et social.
Hémoglobine
Dans certaines situations d'infestation sévère, les punaises de lit peuvent causer une anémie, caractérisée par une baisse du taux d'hémoglobine dans le sang, se manifestant notamment par une fatigue persistante. De plus, la présence de punaises de lit dans un logement peut entraîner de l'anxiété, des difficultés à s'endormir, un sentiment d'insécurité et un risque d'isolement.
Qui est touché par les punaises de lit ?
11 % des Français ont signalé la présence de ces insectes dans leur foyer entre 2007 et 2022, indique les autorités sanitaires. Une étude Ipsos pour l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) montre qu'il n'existe pas de corrélation avec l'origine sociale ou économique. Cependant, les familles moins aisées rencontrent souvent davantage de difficultés pour résoudre ce problème, car cela peut coûter en moyenne 856 euros par foyer, ce qui peut contribuer à la persistance de l'infestation. Et c’est le fond du débat !
Boutons, urticaire
Les punaises de lit peuvent provoquer divers problèmes cutanés, tels que des boutons. Certaines personnes peuvent développer de l'urticaire, se manifestant par des plaques rouges sur la peau. Pour d'autres, des réactions allergiques peuvent se produire, nécessitant une consultation médicale. Le ministère de la Santé souligne que la sensibilité d'une personne peut augmenter avec le nombre de piqûres, il est donc essentiel de bien nettoyer les plaies pour éviter toute infection.
Risques chimiques
Il convient de faire preuve de prudence en cas de recours à des traitements chimiques, car des particuliers peuvent s'intoxiquer en les utilisant de manière inappropriée. Par conséquent, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) recommande de privilégier des méthodes non chimiques, comme la chaleur sèche, pour lutter contre les punaises de lit. Les centres antipoison ont enregistré entre 2007 et 2021 un total de 1056 cas d'exposition à des produits anti-punaises. Douze cas ont été classés comme graves et l’on déplore la mort d’un enfant.
Initiatives du gouvernement
Un plan interministériel de lutte contre les punaises de lit a été mis en place le 10 mars 2022, et vous pouvez le trouver en ligne.
Numéro vert ?
En 2020, le gouvernement a créé un numéro vert : 0806 706 806 (au prix d'un appel local), ainsi qu'un site web : stop-punaises.gouv.fr. L'État met vous propose une liste d'entreprises agréées pour lutter contre les punaises de lit.
Photo : Midjourney
10 réactions à cet article
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la photo dessert l’article, (chatgpt ?)
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Pas mal de conseils, un peu partout sur la Toile, pour les combattre une fois qu’elles sont là. Pas beaucoup sur la manière de s’en protéger.
Or, mes chers compatriotes, nous sommes en guerre !-
D’une manière générale, la présence de parasites, qui bien sur se multiplient, voire attirent d’autres espèces, nuit finalement à la santé de l’hôte, quel qu’il soit.
On peut aisément le vérifier, en examinant la santé de l’entreprise France d’un point de vue historique . Depuis qu’elle est parasitée par le système bancaire (infestation de 1973), rien ne va plus et la mise en bière approche .
On met donc ainsi les projecteurs sur les punaises « de lit », manière d’éviter de parler des autres, tout aussi nuisibles, mais contre lesquelles rien n’est fait..
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Merci aux migrands , il nous apportent ( généreusement ) tout ce qu’on redoute !
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@cétacose2
Pas que les migrants, et ça ne date pas d’hier...
Dans les années 70, ma grand-mère qui travaillait dans un petit hôtel en région parisienne, me décrivait déjà la lutte contre les punaises de lit des chambres .
Bon, ce n’était pas le Ritz, alors, forcément, la clientèle pouvait parfois laisser à désirer côté hygiène, d’où le problème récurrent...C’est comme pour tous les parasites, lutter seul ne sert à rien si le voisin vous en ramène gracieusement...
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Le gouvernement Macron est bien pire que toutes les punaises et leurs mutations ....
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Les punaises de lit je connais pas mais je me souviens d’une au lit, oh punaise !
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Pour parler de l’expérience vécue par une proche, elle est durablement traumatisée par ces satanées bestioles. Pendant des mois, elle avait un ennemi invisible qui attaquait la nuit et qui faisait qu’elle se réveillait constellée de piqures, lesquelles bien sûr tendaient à s’infecter.
Quand elle a enfin découvert le pot-aux-roses, toute la procédure de désinsectisation l’a mise sur les rotules et lui a siphonné le porte-monnaie. Elle a dû vider les armoires, soit laver à 60° soit congeler tout leur contenu, son appartement a littéralement été gazé.
Elle en a tellement bavé qu’elle a viré les meubles de sa chambre à coucher et qu’elle en a fait des confettis avant de les mettre à la déchetterie de peur que quelqu’un d’autre ne soit contaminé.
Ces sales bêtes peuvent rester six mois sans manger, elles survivent dans une fourchette de températures allant de -10°à +50°, les œufs sont pratiquement indestructibles et il faut asperger les murs de produits toxiques qui les détruiront à leur éclosion. Ou alors une machine à vapeur à 135 degrés, encore faudra-t-il d’abord trouver leur cachette et ce n’est pas gagné (il paraît qu’il y a des chiens spécialisés pour ça).
Et en plus, pas de chance pour elle, il y a eu récidive quelques années plus tard car un appartement deux étages plus bas que le sien a été infesté et que les punaises ont colonisé cet étage-là et les deux au-dessus (en grimpant par les façades selon le professionnel qui a traité le cas). Un véritable cauchemar. Origine de la première infestation : selon le timing du début des piqures, un train-couchettes international.
Alors, non, les punaises ce n’est pas anodin comme les mouches par exemple. D’ailleurs, sur la photo, je rêve ou on y voit des ailes (que les punaises n’ont pas... et le reste n’est pas plus ressemblant d’ailleurs, que ce soit les pattes ou le corps)
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Punaises dans les lits des citoyens et doryphores au gouvernement, on est bien entourés .....
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Depuis qu’on a été vaccinés de force contre la Covid les cas de punaises ont explosés a se demander si elle ne préfèrent pas le sang ou il y a encore des traces de vaccin .....
Ha je suis un complotiste ....lol
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