Déclaration des Devoirs et des Droits de l’Etre Humain
Article I : Afin de vivre, chacun a le devoir de respirer. Nul n’est donc en droit de lui imposer un air vicié. En conséquence, toute personne physique ou morale qui attenterait à la pureté de l’air, manquerait à ses devoirs et à ses droits.
Article II : Afin de vivre, chacun a le devoir de boire. Nul n’a donc le droit d’attenter à la pureté de son eau. En conséquence, toute personne physique ou morale qui attenterait à la salubrité de l’eau, manquerait à ses devoirs et à ses droits.
Article III : Afin de vivre, chacun a le devoir de manger. Nul n’a donc le droit de provoquer ni d’inciter à sa mauvaise nutrition. En conséquence, toute personne physique ou morale qui attenterait aux vertus biologiques et nutritives de la nourriture, manquerait à ses devoirs et à ses droits.
Article IV : Afin de vivre, chacun a le devoir de dormir. Nul n’a donc le droit d’effectuer des prélèvements forcenés sur son temps de sommeil et de repos. En conséquence, toute personne physique ou morale qui s’attaquerait aux temps de sommeil et de repos, manquerait à ses devoirs et à ses droits.
Article V : Afin de vivre, chacun a le devoir de ne pas mourir. Nul n’a donc le droit de le tuer. En conséquence, toute personne physique ou morale qui attenterait aux battements de cœur de ses semblables, manquerait à ses devoirs et à ses droits.
Article VI : Afin de vivre, chacun a le devoir d’aimer. Nul n’est donc en droit de le haïr. En conséquence, toute personne physique ou morale qui attenterait à l’amour, manquerait à ses devoirs et à ses droits.
Article VII : Afin de vivre, chacun a le devoir de penser. Nul n’est en droit de l’en empêcher. En conséquence, toute personne physique ou morale qui attenterait à l’exercice de l’intelligence, manquerait à ses devoirs et à ses droits.
Article VIII : Les devoirs et les droits précédemment exposés sont vitaux, naturels et biodégradables. Ils sont donc légitimes et irréfutables. Leur évidence est telle qu’il peut paraître superflu de les énoncer. Pourtant les errements irrationnels des sociétés humaines dans lesquelles ils sont perpétuellement bafoués, témoignent de la nécessité de les revendiquer. Les admettre et les respecter relève du bon sens commun.
Article IX : Ces devoirs et ces droits sont communs aux existences de tous les êtres humains. Nos similitudes naturelles sont effectives, quand nos différences culturelles sont relatives. Nos cultures ne peuvent donc pas prétendre à une quelconque primauté sur notre nature. Le respect de ses devoirs qui sont ses droits vitaux, est le fondement du respect de l’humanité. Est donc respectueux, non pas l’acceptation des différences subjectives qui nous séparent, mais la reconnaissance des similitudes objectives qui nous rapprochent.
Article Dernier : Afin de vivre, chacun a le devoir de jouir des libéralités d’une planète nourricière et hospitalière. De fait, chacun est en droit d’en respecter les lois et d’en préserver les fruits. En conséquence, toute personne physique ou morale qui tenterait de s’accaparer en partie ou en totalité la Terre Mère, dégraderait la qualité de vie de ses semblables et manquerait à ses devoirs et à ses droits.
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