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Accueil du site > Actualités > Citoyenneté > Nous ne nous aimons plus

Nous ne nous aimons plus

L’épisode du bousculement de la retraite à 60 ans pourrait bien devenir le prochain canossa citoyen.

2010 annonce un nouveau coup de boutoir des démolitions idéologiques, pour asseoir à nouveau un pouvoir sans scrupules, dispendieux et hautain, qui est le fruit de l’accouplement monstrueux d’un système électoral inique, binaire, antidémocratique et de mémoires molles.

L’extrême de la droite est durablement installée et fait front. Elle est idéologiquement le moteur du véhicule d’un conducteur aux petits pieds. Ce n’est pas Hervé Novelli qui me contredira. Ensemble, ils n’ont pas de limites.

Regardez, la machine à défaire continue son cheminement mortifère. Elle s’est mise en marche aux tables du Fouquet’s mais nous dit que les caisses sont vides. Elle fait de la méthode Coué son premier auxiliaire pour nous recommander « Restez aveugles et sourds ! ».

Ils veulent repousser l’âge de la retraite pour déstabiliser un des derniers piliers égalitaires.

Ils disent que le système de retraite est d’un coût exorbitant dans ses formes actuelles pour la société, quand, préoccupés par la fructification de leurs revenus pharaoniques, ils voudraient dire qu’il n’y a pas de petits bénéfices.

Ils savent que les retraités en puissance n’ont de puissance que par la forme de l’organisation collective de ce droit. Une révision ordonnée du niveau des cotisations mises au pot par les acteurs, salariaux et patronaux, permettait pourtant de pérenniser le dispositif dans ce pays où les profits explosent par implosion des salaires et la précarisation des vecteurs de richesse que sont les salariés, nos familles et nos vies.

Alors, les rapaces, en ascendance à cause de nos résignations, quittant à nouveau le vol plané, ont décidé de fondre. Ils ont trouvé la faille : ils feraient payer la retraite comme on cumule des bons d’achat au super marché du coin. Par l’impétrant seulement.

Mais le dernier des consommateurs en conviendra, il ne fait des emplettes que lorsqu’il a de l’argent. C’est la condition première et essentielle pour cumuler des bons d’achat. Or, l’argent n’est pas au fond des poches de tous.

C’est pourtant ce que vont proposer ces Droites arrogantes aux jeux de rôles et au futurs mêlés : ceux des français qui voudront vivre une retraite se la paieront individuellement.

L’inégalité avance.

Ils n’ont plus de limites ? Ils n’en ont jamais eu. Sauf aux moments d’hommes debout.

A force de ne plus nous regarder, nous ne nous aimons plus. Nos promenades sont traversières.

A ne plus assez marcher ensemble, nos renoncements aux résistances meurtrissent nos genoux.

Alors, l’essentiel se délite en nous. Jusqu’au jour d’horreurs ordinaires.

Leur croisade, c’est la guerre.


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25 réactions à cet article    


  • Charles Martel Charles Martel 25 janvier 2010 10:12

    Ils veulent repousser l’âge de la retraite pour déstabiliser un des derniers piliers égalitaires.

    très drôle effectivement !


    • meschiottes meschiottes 25 janvier 2010 10:52

      ceux qui ont commencé à cotiser en 1968 arrivent donc fin 2009 à 41 années de cotisations (pour les non stop), bref ils commencent l’année 2010 en retraite, tout un symbole.

      sur 41 année de cotisations, ils ont cotisé 4% de leur salaire tous les mois (pour ceux qui n’ont jamais arrêté). Soit, si on ramène ça sur une période de 20 ans et demi (le temps moyen qu’il passeront en retraite) on a 8% de cotisation par mois.

      Question : comment recevoir une retraite presque équivalent à son salaire de fin de carrière en ayant cotisé que 8% sur une base de 20 ans ? à part avoir le taux de fécondité du Niger, pas possible, ou alors : endetter la, voir les, générations suivantes.

      J’invite ceux qui me répondront « on a qu’à placer le pactole en bourse », à regarder les évolution du CAC40 depuis 10 ans, ou mieux regarder l’état des fonds de pension US.

      Mathématiquement les retraités ne devraient quasi rien recevoir, car nous sommes dans un système où la génération qui travaille cotise pour l’ancienne, et avec un taux de chomage énorme + une cotisation à 4 % + un papy boom, le gâteau est petit, les parts de plus en plus nombreuses.

      On est déjà à 2 générations de dettes, est-ce que la génération 68 pleine de bon sens social va endetter ses arrières petits enfants pour une retraite confortable ?


      • Charles Martel Charles Martel 25 janvier 2010 11:00

        ce qui est d’une insanité rare également c’est que ce sont les mêmes qui veulent repousser l’âge de la retraite qui balancent des préretraites à tours de bras et n’embaucheront jamais un senior de plus de 50 ans pour un poste.


      • Internaute Internaute 25 janvier 2010 14:09

        J’ai pensé la même chose que vous mais votre conclusion, qui sous-entend que le système par répartition est mauvais, est fausse.

        Regardons les grosses masses. Supposons un salaire unique pour tout le monde. Une personne commence à travailler à 20 ans et termine à 60 ans. Elle fait donc 40 ans de salaires. Elle prend sa retraite à 60 et meurt à 80. Elle touche donc la retraite pendant 20 ans.

        Je résume : 40 ans de travail = 20 ans de retraite.

        Dans le système par répartition on demande aux actifs de payer pour les retraités du moment. Si pendant 40 ans on doit mettre de côté de quoi faire vivre à l’identique quelqu’un d’autre pendant 20 ans il faut mathématiquement porter la cotisation retraite (par salariale + patronale) à 33% du salaire net payé à l’employé.

        Dans le système par capitalisation on demande aux actifs de placer leur argent à un taux tel qu’ils puissent financer leur retraite. Pour obtenir le même résultat, en supposant un placement à 3% par an il faut mettre de côté 16% de son salaire. On remarquera que le 3% doit être hors inflation, en gain réel de pouvoir d’achat !

        C’est tout simplement irréalisable par quelque bout qu’on prenne le problème.

        Je vous laisse deviner les conséquences.


      • Raphael JORNET Raphael JORNET 25 janvier 2010 11:05

        très exact,  Charles Martel !


        • Waspasien 25 janvier 2010 11:40

          debut :
          Retraite : TOUCHE PAS !! sinon je sors le canon de 75, les grenades à fragmentation, le bazooka et les mines anti-personnel.
          Pour « Seschiottes », ce sera un peu d’eau de javel...seulement.

          Qu’on se le dise...

          De 16 piges jusqu’à 40, j’ai gagné trois francs six sous en faisant carrément les trois/quarts du boulot des anciens qui gagnaient une fois et demie mon salaire en en branlant pas une au bureau.
          C’était la « loi » jeunots/anciens de l’époque : on n’avait pas le choix.
          J’ai accepté sans broncher en pensant que de toute façon j’aurais un retour d’ascenseur plus tard : réciprocité oblige...

          De quarante à cinquante, je me suis fais bouffer la laine sur le dos par des jeunes chiards juste « post-ado » à qui on a dit qu’ils étaient des rois, je leur ai mis le pied à l’étrier en acceptant qu’ils rentrent dans mon monde avec le même salaire que moi (mais pas la même envie de bosser que moi quand j’avais leur âge).

          Quelques années plus tard, Jeune-Chiard" me jette à la rue comme une vieille serpillère parce que je gagne trop et que l’expérience, ça ne sert à rien, le recul et la raison étant des faiblesses plutôt que des qualités.

          GOTO debut.

           


          • Marc Bruxman 25 janvier 2010 19:41

            Mais lol !

            D’une part la tonte quand on est jeune n’est jamais obligée ! Il y a des société ou on vous payait bien et on vous filait même des stocks options si vous faisiez bien votre taf’. Pourquoi attendre la réciprocité dans le futur alors qu’elle peut venir de suite ?

            Le salaire ne doit rien avoir à voir avec l’ancienneté. Il doit être proportionnel au travail rendu dans toute organisation bien gérée.

            Et parfois oui en fait le recul et la raison comme vous appelez ca nuisent à la rentabilité. Et il faut savoir mettre des ornières pour avancer. L’essentiel est d’être conscient de ce qu’on est en train de faire au moment ou on le fait ! ! !


          • Croa Croa 25 janvier 2010 21:59

            Il n’y a pas de problème démographique, mais du baratin et un vrai problème de classes.

            Pour le régler : se laisser tondre smiley ou se re-bêler smiley


          • zelectron zelectron 25 janvier 2010 12:44

            Lorsque en 1982 Mitterrand/Maurois ont décrété la retraite à 60 ans, le pic de mortalité qui a suivi est passé aux oubliettes de l’histoire revisitée par les habitués du genre.
            Je passe sous silence les pré-retraites à 57 ans et même dans certains cas à 55 ans (du régime général et pas du tout les régimes spéciaux du genre militaires, mineurs de fond (surtout ceux qui étaient dans les bureaux) et autres pénibilités réelles ou circonstancielles.
            Les patrons de l’époque étaient ravis : virer des salariés chers pour les remplacer par des débutants inexpérimentés au smic, on connait la suite...


            • Yaka Yaka 25 janvier 2010 13:31

              Tout cela est stupide.

              Nous sommes dans un pays où l’on pourrait répondre aux besoins de toute la population en travaillant beaucoup moins.

              Au lieu de cela ? Le besoin compulsif d’argent de la part de certains nous encourage à produire toujours plus.
              Pour balancer il faut que les gens consomment toujours plus, donc qu’ils travaillent pour gagner de quoi consommer en produisant ...

              Le capitalisme ne sais pas s’arreter, il nous a apporté confort, santé, sécurité, mais maintenant que l’on a tout ca il s’emballe.
              A mon sens, ce système est voué à l’échec, on retiendra quand même les progrès considérables qu’il nous a permet de réaliser.


              • faxtronic faxtronic 25 janvier 2010 16:25

                Helas, ce n est meme pas vrai. Oui il nous apporte le confort, on peut le dire jusqu au annes 80. Mais depuis lors, depuis « l ouverture au monde » liberal et capitaliste, il nous detruit, nous detruit veritablement. Nous allons exploser en vol, je vous le dit. Et il n y a pas d alternative (TINA), ce qui est vrai aussi, helas.


              • Marc Bruxman 25 janvier 2010 19:47

                Depuis les années 80 ? Vous avez gagné un téléphone portable, l’accès à internet, l’accès à de nombreux médias gratuits.

                Le voyage, autrefois un luxe réservé à quelques uns est devenu abordable grâce aux compagnies low-cost. A 30 ans, j’ai mis les pieds au bout du monde ce que mes parents n’ont pas eu la chance de faire quand ils étaient jeunes.

                L’industrie du spectacle a subit une révolution et vous n’êtes jamais autant allé au spectacle qu’avant. La restauration s’est également banalisée.

                Les biens durables industriels (TV, Hifi, Electroménager, Habillement, Chaussures) ont vu leur prix chuter grâce aux importations.

                Tout cela constitue une amélioration sensible de vos conditions de vie. Et ce n’est pas prêt de s’arréter !


              • Croa Croa 25 janvier 2010 22:42

                à Marc,

                Le téléphone portable n’a pas été gagné mais acquit, est-ce un progrès ? A voir... Pareil pour Internet, mais incontestablement un progrès... Qui par accident offre de nouveaux médias gratuits sachant qu’il fut toujours possible de fréquenter les bibliothèques ! Cette gratuité est aujourd’hui fortement remise en cause par divers nouveaux droits de racketer l’usager voire le non-usager (suspect parce qu’il achète un DVD vierge !)

                Plus de spectacles ??? A Paris peut-être mais les petites villes ont perdu leurs salles de cinémas dès les années 60 ! Qui va tous les jours au restaurant ? Certainement pas les privés d’emploi, plus nombreux que jamais !

                Les biens que tu cites sont de moins en moins « durables » :

                Je t’invite à en trouver d’autres ! smiley


              • Daniel Roux Daniel Roux 25 janvier 2010 15:03

                Le Démolisseur continue son travail de sape.

                Le but : Réduire à néant tout ce qu’avait construit les Résistants du Conseil National lors de la neutralisation provisoire de la bourgeoisie collaboratrice et milicienne.

                Cette bourgeoisie là s’est octroyée toutes les manettes du pouvoir. Humiliés par la défaite de leurs parents en 1944/45, les enfants des collabos savourent leur revanche sur le peuple et les élites intellectuelles humanistes.

                Ils se sentent si puissants qu’ils ne cherchent même plus à sauver les apparences sinon par un habillage sémantique cynique désinvolte qui nomme redéploiement et restructuration la casse de l’Etat et de la solidarité nationale.

                Les riches actionnaires des multinationales qui règnent en sous mains refusent la redistribution des richesses qu’ils accaparent et ne tolèrent plus la concurrence des autres classes sociales. Ils exigent des revenus sécurisés et la perpétration de leur domination pour les générations à venir.

                La liberté est également remise en question et en cours de rétrécissement sous prétexte de lutte contre les déficits, le terrorisme, la pédophilie et maintenant, l’écologie.

                Vous ne voulez pas que cela arrive et vous ne voulez pas le voir mais le fascisme s’installe chez nous, comme en Italie et comme dans toute l’Union Européenne. Tant de convergences ne peuvent être fortuites.

                N’oubliez pas l’extraordinaire et ténébreuse affaire Julien Coupat qui a permis l’enfermement d’un groupe de jeunes anarchistes sur simple dénonciation anonyme. Noubliez pas que le parlement, la justice et la télé sont sous contrôle. N’oubliez pas ce qu’ils ont fait du dernier référendum sur le Traité anti-démocratique.


                • BABAYAYA BABAYAYA 25 janvier 2010 16:43


                  Mouais.......
                  J’ai commencé ma carrière dans le batiment,
                  j’y retourne bientot après avoir fait quelques détours dans d’autres secteurs...
                  Paradoxalement, je n’ai jamais cru au système par répartition,
                  je ne rechigne absolument pas sur ma cotisation que j’estime aller de droit à ceux qui ont eu moins de chances que moi.
                  En revanche depuis mon premier mois de boulot, je me fais deux retraites « complémentaires »... au moins je ne serai pas déçu puisque c’est un pécule que MOI personellement j’aurais géré sans attendre quoi que ce soit des autres.
                  malheureusement voilà le résultat d’un aveuglement et d’une volonté d’immobilisme de certains...
                  Qu’on le veuille ou non, l’espérance de vie augmente, qu’on le veuille ou non, on ne peux continuer à stagner sur l’age de la retraite.....
                  et ce n’est pas une conviction politique, juste une constatation de l’amélioration des conditions de vie qui font que l’on vit plus vieux.....

                  cordialement à tous


                  • titi titi 26 janvier 2010 07:30

                    « demande pas d’y croire, on vous demande de payer »
                    Bah justement.
                    Pourquoi ne pas laisser le choix ?


                  • PhilVite PhilVite 25 janvier 2010 18:26

                    Quoi ?? Avec tout le pognon qu’on vous donne, vous n’arrivez pas à payer vos charges courantes, vos impôts, votre complémentaire santé, la retraite de vos parents, la maison de retraite de vos grand-parents, votre propre retraite par capitalisation, la survie de vos enfants dument diplômés mais chômeurs non indemnisés et donc, concrètement, à votre charge... ??
                    Z’ETES VRAIMENT DES GROS NULS !!!!


                    • curieux curieux 25 janvier 2010 18:29

                      Il faut parler de la retraite de tous ces salopards de politicards, payés à ne rien foutre, juste pour s’empiffrer. Ah ils ne sont près d’y toucher


                      • Marc Bruxman 25 janvier 2010 19:55

                        "On est déjà à 2 générations de dettes, est-ce que la génération 68 pleine de bon sens social va endetter ses arrières petits enfants pour une retraite confortable ?"

                        Si on la laisse faire elle le fera et on ne peut pas lui reprocher. Si elle doit assumer ses choix de vie, elle va en crever. Donc elle se battra pour ne pas crever.

                        Quand aux autres, ceux compris entre 40 et 60, ils vont se battre pour bénéficier aussi de la retraite car ils auront cotisés sans avoir droit à rien ce seront en sorte les vrais cocus.

                        Pour les plus jeunes, le plus urgent c’est que la retraite par répartition cesse, que l’on passe à la capitalisation et qu’on ait enfin le controle de nos vies.

                        Parce que oui ca me fait chier ma cotisation retraite en sachant que je vais l’avoir dans le cul à grande profondeur. Si je plaçais cette même somme, cela sera certe insuffisant pour me garantir une retraite sans aller chouiner à l’aide sociale mais cela sera en tout cas plus que ce que parviendra à me faire gagner le schéma de ponzi actuel. Et rien qu’en affectant cet argent au remboursement d’un crédit immobillier il y a de quoi faire du 4% net d’impot.


                        • Croa Croa 25 janvier 2010 23:00

                          Marc, c’est bien pire....

                          Pourquoi « deux générations de dettes » ?
                           Théoriquement nous sommes endettés pour l’éternité. (En pratique c’est : tant que nous nous laisserons faire.)

                          La génération de 68 ne choisit pas de s’endetter mais subit les désirs des maitres, tout comme toi. Elle aura juste eu plus de chance.
                          Passons les générations... Tes jeunes sont vraiment mal barrés puisqu’en plus tu leurs propose bien des illusions : La capitalisation, laisses moi rire !  smiley


                        • etiennegabriel 25 janvier 2010 19:56

                          Vous avez bien raison et votre article est percutant. Mais les autres peuvent dormir tranquilles, les Français se laisseront tondre.


                          • Marc Bruxman 25 janvier 2010 19:57

                            Quand même, le coup du rouge dont le métier est conseillé du salarié, cela fait réver... Je serai curieux de voir ce qu’il conseille. Oh my god ! Faire grêve ! Shit !


                            • ddacoudre ddacoudre 25 janvier 2010 20:44

                              bonjour raphael

                              je te suis.

                              je te met deux lien d’article qui ne sont pas encore sorti
                              un sur les retraites, l’autre sur le capitalisme bonne lecture
                              http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=68784
                              http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=68735

                              cordialement.


                              • Yohan Yohan 25 janvier 2010 22:40

                                Pas contre de bosser au délà de 60 et même 65. Le système cumul emploi retraite le permet, d’autant que je vois bien que notre système exige un taux d’actif suffisant pour que le système fonctionne. Autant je trouve logique qu’un ouvrier du BTP puisse la solder à 60 ans autant je trouve normal, si j’ai la santé, l’envie et la possibilité, de continuer à bosser pour moi, pour lui, surtout quand c’est pour se faire chier à la retraite. Seulement, après quarante ans de travail, on a besoin de lever de pied et de pouvoir travailler à son rythme.
                                Sarko a permis de faire évoluer le système en permettant le cumul emploi retraite. Il faut au moins lui reconnaître le mérite de l’initiative.


                                • Waspasien 26 janvier 2010 01:32

                                  Faisons bosser les jeunes 45 heures par semaine : ils en ont la santé et ont besoin de fric.
                                  Laissons les anciens descendre progressivement leurs horaires à partir de 55 ans pour enfin partir en retraite à 60 piges.
                                  Que ceux qui ont bossé toute leur vie dans un bureau, ont fait du sports régulièrement et ont bouffé 5 légumes différents par jours , que ceux-ci continuent à bosser tout leur saoul et jusqu’à 80 balais s’ils le veulent.

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