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Accueil du site > Actualités > Economie > Berlin impose à la BCE une re-nationalisation des politiques (...)

Berlin impose à la BCE une re-nationalisation des politiques monétaires

Hier, la Banque Centrale Européenne a annoncé un nouveau plan pour relancer l’activité dans la zone euro. Il serait temps, alors que la zone n’est pas parvenue à sortir de la torpeur depuis la crise de 2008 et que les prix sont passés en négatif. Mais le plan annoncé est révélateur par bien des aspects.

4ème vague d’assouplissement
 
Le plan annoncé par la BCE n’est pas le premier depuis ces dernières années. Déjà, elle avait eu recours à des mesures non conventionnelles pendant le gros de la crise. Puis, il y avait eu les 1000 milliards prêtés aux banques fin 2011, début 2012. Enfin, à l’été 2012, la BCE avait acheté quelques dettes souveraines des pays en délicatesse avec les marchés pour calmer la spéculation, cassant la montée des taux. Depuis, elle se contente de jouer sur les taux, mais ce levier est plus bien limité que l’utilisation de son bilan, comme le montrent les cas étasunien, britannique ou japonais. L’amplification des pressions déflationnistes, avec la baisse des prix de 0,2% en décembre, imposait une nouvelle réponse.
 
Le montant du programme, pourtant qualifié par des termes très emphatiques, n’est pas si colossal que cela. Après tout, la BCE avait mis 1000 milliards sur la table en trois mois au tournant de 2012. Ici, elle va mettre la même somme en jeu, mais sur près d’un an et demi, et avec la possibilité de ralentir le rythme si elle le souhaite. Ce faisant, en annonçant le rachat de 60 milliards d’euros de bons du trésor par mois, elle réplique le dernier plan de la Fed qui avait racheté jusqu’à 85 milliards de dollars de titres par mois, avant de le réduire devant la reprise économique outre-Atlantique. Ce plan est finalement moins ambitieux que ce que la Fed ou la Banque du Japon ont fait ces dernières années.
 
Un plan plus national qu’européen

Mais par-delà le montant, qui ne devrait qu’apporter un petit stimulus à l’économie européenne, ce sont les détails des modalités qui sont révélatrices, Comme annoncé par Emmanuel Lévy sur Marianne, la BCE a opté pour un plan de rachats des dettes souveraines principalement au niveau national. Seuls 20% des bons du trésor rachetés le seront collectivement, les 80% restant l’étant de manière nationale, la Bundesbank rachetant les bons allemands et la banque grecque les titres grecs. Mieux, les rachats se feront à proportion de la part de chacun au sein de la BCE. En clair, sur les 1000 milliards, ce sont près de 300 milliards qui iront vers les Bund allemands et 20 vers les titres grecs, dont 80% en plus seront achetés par la banque centrale nationale et ne seront pas portés par la collectivité.

En effet, du fait de l’opposition de l’Allemagne et de ses pays alliés, il a été impossible de se mettre d’accord pour un rachat de titres à l’échelle européenne. Alors que les Grecs semblent sur le point d’élire une majorité qui demande une restructuration de la dette qui se solderait par une perte pour les pays créditeurs, il est naturel que ses derniers rechignent à augmenter encore le montant de dettes qu’ils détiennent sur des pays qui pourraient ne pas rembourser tout ce qu’ils doivent. Bref, ce faisant, se produit une renationalisation des politiques monétaires. Et en se prémunissant de toute collectivisation des dettes publiques, Berlin facilite aussi un prochain démontage de la monnaie unique, partiel ou complet.
 
Ce plan, aussi tardif que limité, pourrait, avec la baisse de l’euro, apporter quelques dizièmes de point de croissance, qui ne seront pas un luxe, même s’ils ne changeront pas grand chose. Et les détails du plan démontrent une renationalisation des enjeux de mauvais augure pour la monnaie unique.

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30 réactions à cet article    


  • Le p’tit Charles 23 janvier 2015 10:17

    Cet argent va servir aux banques et aux marchés...pas pour les peuples..Encore un tour de magie de l’UE pour reculer encore un peu l’implosion de la monnaie européenne et de ce fait la fin de l’UE...Avec tous ces milliards gaspillés ça na fonctionne toujours pas..et ça ne fonctionnera jamais.. !


    • colere48 colere48 23 janvier 2015 10:44

      les détails du plan démontrent une renationalisation des enjeux de mauvais augure pour la monnaie unique.

      OUI c’est l’anti-chambre de la fin... j’ai toujours pensé que l’on ne quittera pas l’euro, c’est l’euro qui nous quittera !


      • soi même 23 janvier 2015 13:02

        Tous cela est a comprendre dans cette perceptive des futurs accords internationaux, manque de bol tous ne l’entent pas de cette oreille , heureusement d’ailleurs :

        http://www.agoravox.it/Buone-notizi...

        https://stop-ttip.org/

        Traduction française Gogol

         

        ">Pressenza de Londres

         

        L’initiative de l’auto-organisée des citoyens européens contre TTIP (Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement) entre les Etats-Unis et l’Union européenne et la CETA (Accord économique et commercial global) entre le Canada et l’Union européenne, des accords ont pas encore ratifié, a dépassé 1 million et 200 000 signatures.
        ">Https ://stop-ttip.org/

        pour vous reliez vous pouvez voir une carte interactive avec les signatures par pays.

        Malgré le très petit espace sur les médias et le profil bas apparente à des discussions, des millions de personnes en Europe sont opposés à ce nouveau traité sur le commerce « libre », qui renforce en fait le modèle néo-libéral. Ainsi que les pays d’Amérique du Sud se sont opposés à la Zone de libre-échange des Amériques qui ont favorisé la ZLEA et l’ALBA (Alliance bolivarienne pour les Amériques), les Européens se préparent des solutions de rechange qui ne sont pas les banques et les sociétés donnent encore plus de contrôle sur
        ">vie de la population.


        ">Le blog de la campagne présente une nouvelle étude sur les soi-disant ISDS (investisseur-État de règlement des différends, un mécanisme de règlement des différends entre les investisseurs et l’État), qui est une contribution précieuse au débat sur l’inclusion d’un tel mécanisme dans les traités en question.

        Le rapport étudie divers litiges impliquant des Etats membres de l’UE depuis 1994, en tenant compte du fait que les données sont limitées par le manque de transparence à l’égard de ces cas.
        ">La recherche peut alors traiter ce phénomène que de façon superficielle, en analysant plusieurs affaires récentes.


        ">Les trois principales conclusions ajouter à la discussion en cours des éléments importants.


        ">Premièrement, l’expérience passée montre que ce mécanisme met en péril la capacité d’un gouvernement à introduire de nouvelles règles pour la protection des gouvernements et / ou les personnes.

        Deuxièmement, le rapport met en évidence les coûts élevés imposés par les tribunaux pour les contribuables. Le montant le plus important versé par un Etat membre de l’Europe était de 2 milliards de dollars, quand, en 2005, la Pologne a conclu un accord avec la compagnie d’assurance Eureko. Il faut dire que quand un Etat gagne un différend ne est pas exempté de payer pour cela. Les tribunaux peuvent décider de partager le coût.
        ">Selon l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) les frais juridiques et d’arbitrage pour un seul cas de ce type viennent à 8 millions de dollars.

        Enfin, le rapport fait valoir que les États si l’AECG TTIP et seront approuvés de l’Union européenne vont augmenter les différends avec les investisseurs.
        ">À l’heure actuelle il y a un accord commercial entre l’UE et les pays exportateurs de capitaux, alors ces traités seront ouvrir la porte à un grand nombre de poursuites contre les pays européens.

        Traduction anglaise par Anna Polo



        • Armelle Armelle 23 janvier 2015 13:20

          Injecter des liquidités ne réglera pas nos problèmes structurels !!! On repousse juste l’échéance d’un 2008 puissance 10

          On donne de l’argent aux entreprises !!! Ce n’est pas ce qu’elles veulent, elle veulent un carnet de commande plein et pour cela il faut du pouvoir d’achat et les nouveaux crédit n’apportera cela que de manière fictive !!!
          Et puis réglons avant nos problèmes structurels ;
          13 Millions de retraités,+ 5 millions de chômeurs + 6 Millions de fonctionnaires = 24 Millions
          Population= 65 Millions - 25 d’individus de moins de 18 ans= 47 Millions
          47- 24= 23 !!!
          23 millions de personnes pour en faire vivre 24 autres millions !!!!

          Il y aurait bien un souci là !!!




          • Croa Croa 23 janvier 2015 22:53

            La productivité actuelle fait plus de richesses aujourd’hui qu’hier avec moins d’actifs.
            *
             Les fonctionnaires sont aussi des actifs producteurs de biens ou de services comme les autres (payés par les impôts au lieu de l’être sur facture.)
            *
            Il n’y a donc aucun problème potentiel pour que tout le monde vive bien. Les problèmes sont autres : Oui, ce que voudraient les patrons ce sont des commandes... Donc le problème est dans la politique économique, le manque de protection des marchés, bref dans la politique libérale tout simplement !


          • Armelle Armelle 24 janvier 2015 19:12

            « Les fonctionnaires sont aussi des actifs producteurs de biens »

            Ha bon ! lesquels ?

          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 24 janvier 2015 21:04

            Armelle,
            Les services publics sont la forme la plus aboutie de redistribution de la richesse nationale, mis au service de tous : l’école, la santé, les services sociaux etc sont gratuits et accessibles à tous.


            Quand ils disparaîtront, ce qui est à l’agenda de Bruxelles, n’auront accès aux services que ceux qui auront les moyens de payer.

            Même l’ ONU a fini par convenir qu’une population éduquée et en bonne santé est un atout économique...

          • Armelle Armelle 25 janvier 2015 12:24

            Fifi,

            Tout cela ne me répond pas à ma question.
            Quant à votre démonstration elle est du style réponse de politicien
             « l’école, la santé, les services sociaux etc sont gratuits et accessibles à tous »
            Cessez de rabâcher cet euphémisme débile 
            L’éducation nationale en 2015 coûtera 88 Miiliards d« euros aux français
            Le social ce sera 630 Milliards d’euros  
            Mais là n’est pas le problème. Le problème est que si tous ces services chargés de la redistribution fonctionnaient comme une »vraie" entreprise, chaque français n’aurait pas une dette de 30.00,00 euros.
            Donc ce n’est pas la redistribution mais le coût de celle-ci qui pose problème
            Même la cour des compte l’affirme !!! 
            Donc que l’on me dise que le fonctionnaire produise des services, je veux bien, mais qu’il produise des biens,c’est à mourrir de rire !!! Il vit sur les biens produits par le secteur marchand 
            Donc à l’heure où nos difficultés financières deviennes catastrophiques il serait judicieux de réformer ce statut ! Supprimer cette notion d’emploi à vie qui fait que lasse salariale de l’état devient incontrôlable !!!
            Quand l’état embauche un fonctionnaire, il engage le citoyen sur une dépense de 5.000.000,00 d’euros, et ce, même si son emploi s’avère injustifié à une période donnée !!!
            Si ça ce n’est pas absurde, c’est alors totalement irresponsable
            Tous les pays, TOUS, ont réformé sue ce sujet ! La france ,elle, NON !!! puisue tout va bien, pourquoi donc se remettre en question !?!?!!!!
            La politique de prélèvement de Colbert a su traVerser le temps...    

          • Spartacus Lequidam Spartacus 23 janvier 2015 13:28

            « plan qui n’est pas si colossal que cela ».....1100 milliards


            Les analyses Keynésienen valent leur pesant de ridicule.

            Ils créent une dette de 1100 milliards dont la caution est les états européens, pour acheter des dettes d’états européens, qui empruntent en mettant en caution l’épargne des habitants qui ne leur appartient pas. 

            Ils analysent que le dernier plan, de 1000 milliards n’a servi à rein...Mais cautionnent un nouveau.

            -Les entreprises emprunteraient plus parce que la banque a des sous ? Non les entreprises n’empruntent que si elles ont des perspectives. 

            -Les consommateurs emprunteraient plus parce que la banque a des sous ? Non les consommateurs n’empruntent que si il savent qu’ils auront un business qui leur permettra de rembourser.

            Alors les sous c’est pour qui ?
            1-L’état et les politiciens pharaons irresponsables toujours pret a créer des « machins » et des « trucs » qui ne rapportent rien et coûtent sur la durée à coups de jolis mots mots comme « social » solidaire«  »écolo« ....
            2-Pour l’état et les entreprises liées à l’état. les marchés d’état. Que les libéraux appellent le »capitalisme de connivence".
            3-Les banques, qui préfèrent prêter aux états qu’aux entreprises ou particuliers. 1 client qui dépense sans compter c’est mieux que des millions ou il faut regarder s’ils sont solvables....

            Qui va payer ?
            1-L’état ? Non il y a déjà 2050 milliards de dettes plus 1500 milliards non comptabilisés d’engagements de retraites à payer. En plus la majorité de l’emprunt ne générera aucune recette supplémentaire. L’état finance déja à crédit ses besoin de fonctionnement.

            2-Les entreprises qui obtiennent les marchés d’état ? Non. A part au début. Chantier terminé. Retour à la case départ.

            3-Les habitants ? Oui et non. Déjà que les taxes actuelles ne suffisent pas à payer les dettes passées. Et qu’elles sont les plus élevées d’Europe. On va difficilement faire mieux.

            4-Les générations futures ? Oui et stop. A 30 ans ils n’ont pas encore un job fixe. 75% d’entre eux rêvent de travailler dans l’administration. Le salaire brut DE BRUT est déjà amputé de la moitié en charges sociales incompressibles. Rentabilité faible et poids public élevé à financer rendent les emplois moins compétitifs. Et les ressources du secteur marchand plus aléatoire.

            5-Alors qui ? Le blackswan. Le jour ou on ne peut plus aller au delà du supportable des impôts. Le jour ou l’on ne peut plus allonger la durée de retraite. Le jour ou l’argent créé a force d’en créer de trop devient monnaie de singe et personne n’en veut plus. 
            Alors retraites, régimes spéciaux cesseront en une journée d’être payé. 
            Alors Livret A, Obligation, assurance vie seront liquidée au profit de l’état et vos économie vaudront ZERO.
            Alors les emprunteur devront rembourser en une journée ou être saisis.

            Vous n’y croyez pas ? 
            Argentine ? Chypre ? Grèce ?....
            Vous avez cru au Keynésiens et la relance par l’état ? 
            Vous êtes tous anti-libéraux contre ces gens qui ne veulent emprunter qu’en fonction de leurs ressource et ne pas trafiquer la valeur de la monnaie ?
            Vous avez cru à Sakozy ou Hollande Keynésien ? 
            Vous croyez a Le Pen ou Melenchon Keynésiens ?

            Le jour du Black-swan pas vous plaindre d’être anti-libéraux. 
            L’exemple Suisse pour vous est vilain, et le Vénézuélien est plus beau. Vous le dites tous les jours.





            • Croa Croa 23 janvier 2015 23:10

              « Le jour ou l’on ne peut plus allonger la durée de retraite.  »
               ???
              Qu’entend-tu par là ? 
              - S’il s’agit du temps pendant lequel est versée une pension celui-ci diminue déjà !
              - S’il s’agit du temps durant lequel nous seront devenu inactif : Il n’y a aucune raison pour qu’il ne continue pas à s’allonger puisque le travail disponible aura toujours tendance à diminuer et donc que de plus en plus de vieux (de moins en moins vieux) seront chômeurs avant l’âge des droits à la retraite.


            • Spartacus Lequidam Spartacus 23 janvier 2015 13:51

              1ère conséquence du QE : depuis 48h, on gagne plus d’argent avec des actions françaises qu’avec son salaire.

              Bien pour les rentiers le Keynésianisme.

              • Armelle Armelle 23 janvier 2015 19:30

                Il y a belle lurette que l’argent est plus rémunérateur que le travail ! Cependant, certains ont payé le prix fort avec des titres impériaux, ; EUROTUNEL et récemment AREVA !!!

                Je me marre !!!
                Pour que des SOROS et des ADELSON gagent des milliards, il faut bien que d’autres « clampins » perdent ces mêmes milliards !!! 
                L’argent est un moyen, pas une fin ! 
                Tout ces gens ne sont donc pas à plaindre ! Moi je plains plutôt tous les français (dont je fais partie malheureusement) qui paient massse d’impôts à l’appel de technocrates limite « psychopates », qui ne font que de la politique de dépense et non d’investissement.
                Mais c’est le résultat du principe de « racket » auquel se livre l’état et dont les valeurs de prélèvements s’envolent littéralement, pour payer ses intérêt de dettes et son troupeau d’assistés que sont toutes ces activités fonctionnarisées, dont d’ailleurs les services rendus sont de moins en moins performants !!! sinon inexistants
                Une grande partie desservices publics devraient être opérationnels quand les citoyens ne travaillent pas c’est à dire à partir de 18 jusqu’à 22h puis samedis et dimanches, En fait c’est comme si les entreprises n’étaient ouvertes que pendant le mois d’août !!!
                Quelle farce !!!
                On marche sur la tête, des solutions sont là mais la volonté politique n’est pas là ! Et quand on aura asséché totalement le secteur marchand ( ce qui ne saurait tarder), nous verrons bien comment vont se débrouiller cette bandes d’abrutis qui visiblement non pas évolué depuis Colbert ! c’est tellement facile de « PRELEVER » , à croire que c’est le seul verbe utilisé à l’ENA.
                Sinon, pour en revenir au sujet, le jour où toutes les actions (boostées artificiellement depuis trop longtemps) reprendront leur vrai valeur (car ce jour là viendra), il sera trop tard. Et en attendant, le pervers narcissique Dragui persiste à faire gonfler cette bulle, devenue déjà gigantesque !
                Mais a t-on réellement perdu la tête ? le bon sens ?

              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 24 janvier 2015 21:06

                Armelle,
                Je vois que vous admirez beaucoup le Bangladesh.


              • Armelle Armelle 26 janvier 2015 12:43

                Vous ne comprenez pas bien mes propos cher Fifi !

                Nous vivons dans une société si peu libérale et soumise à une telle pression de l’état qui vous dit quoi quand et comment faire les choses, que la responsabilité individuelle disparaît peu à peu au profit d’une dépendance immense à cet état providence !
                Les gens ne traversent même plus au passage piéton parce qu’il n’y a pas de voiture mais parce que le feu est vert !!! L’humain mouton en est là !!! et pour tte chose c’est pareil
                Les citoyens alors attendent le bec ouvert que ça tombe tout seul, l’ambition disparaît, l’envie et la création également et pour en revenir au statut de fonctionnaire, celui-ci devrait être ponctuel dans toute vie et NON à vie !!! Il enfonce le sujet dans une torpeur effroyable !!! Normal puisque ça tombe, ça tombe sans se remettre en question, même si le sujet est mauvais et ne fait pas son travail, il touche quand même son salaire. Moyenne annuelle des arrêts de travail 3,5 semaines contre 4 jours dans le privé
                Si vous, vous ne voyez pas de problème, ça risque de devenir le vôtre plus vite que vous ne l’imaginez !!!
                Vous pouvez me dire ce que vous voulez cher monsieur mais mon compagnon a été pendant 15 ans cadre dirigeant dans la fonction publique, ce que j’avance n’est alors pas des élucubrations et il a quitté ce monde d’endormis car trop de honte !!!!!!!!!!!!!!!!!! Et je le comprends

                Et je ne vois pas bien le rapport avec le bungladesh !!!


              • millesime 23 janvier 2015 13:57

                Comme le dit si bien Olivier Berruyer ( www.les-crises.fr)
                1 140 000 millions d’euros
                nombre de ménage en zone euro 150 millions
                soit 7 600 € par ménage
                Mario file le pognon directement aux gens plutôt qu’aux banques, çà marchera mieux.. !!!

                nos dirigeants ne semblent pas vouloir comprendre que la déflation en Europe est avant tout le fruit d’une demande interne déprimée ; On ne fait pas boire un âne qui n’a plus soif !!!

                http://millesime57.canalblog.com



                  • soi même 23 janvier 2015 14:07

                    Les européens aussi :

                    L’initiative de l’auto-organisée des citoyens européens contre TTIP (Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement) entre les Etats-Unis et l’Union européenne et la CETA (Accord économique et commercial global) entre le Canada et l’Union européenne, des accords ont pas encore ratifié, a dépassé 1 million et 200 000 signatures.
                    ">Https ://stop-ttip.org/


                  • elpepe elpepe 23 janvier 2015 14:15

                    le pire est toujours largement en deçà de la réalité, on peut s’attendre en effet a une méga fiesta, open bar avec cocaïne, champagne a volonté pour le Casino de la Finance est a un crash encore plus jolie a venir , un bouquet final extraordinaire pour 2015, oh la belle rouge ...



                      • Daniel Roux Daniel Roux 23 janvier 2015 17:00

                        L’euro est entré en agonie.

                        Il a sans doute rempli les missions que l’on attendait de lui. Les pays de l’UE sont plus divisés que jamais et divorce annoncé ne fera qu’aggraver les choses. L’UE ne sera jamais un contrepoids aux US, et les pays qui la composent resteront des satellites de ces derniers qui ont su joué avec maestria, alliant menaces et promesses, les uns contre les autres.

                        La renationalisation des dettes est un signe qui ne devrait pas trompé les économistes sérieux c’est à dire ceux qui travaillent sur les faits et non pas ceux qui servent la soupe et font des ménages à la télé à coup de statistiques plus truquées les unes que les autres.

                        600 milliards par an de mars 2015 à (au-moins) septembre 2016 mais surtout, 80% des risques nationalisés, et c’est là qu’est le venin. La BCE préparerait la fin de l’euro et la répartition de l’ardoise de clôture qu’elle ne s’y prendrait pas autrement.

                        C’était évident depuis le début. La monnaie unique devait suivre et non précéder l’harmonisation des politiques sociales et fiscales. C’était la logique même. Cette harmonisation n’ayant jamais été mise en chantier, la monnaie unique s’est révélée pour ce qu’elle était, une arme de domination économique des pays du nord, proche des anglo-saxons, contre les nations du sud, autour de la France, comme l’ont été les différents élargissements.

                        Pourquoi Draghi attend-il le mois de mars pour lancer la planche à billets ? Parce que 2 traités interdisent le financement des déficits budgétaires par les banques centrales, que le jugement du tribunal européen sur une plainte déposée contre la BCE et l’outrepassement de ces missions va bientôt tomber et qu’il n’est pas certain, même si c’est devenu impératif politiquement, qu’il entérine l’entourloupe de la BCE sous influence de la FED.

                        Autre signal : Les banquiers centraux suisses sont très proches des banquiers allemands. Si la Suisse a décroché de l’euro c’est évidemment parce que le coup de force de la BCE allait contre ses intérêts mais aussi parce qu’il est probable que l’Allemagne a déjà pris sa décision.

                        Le temps politique n’est pas le temps des marchés. Merkel (ou son successeur) attendra le moment politiquement opportun. Ce pourrait être la sortie de la Grèce ou encore un budget 2016 du conjoint français qui ne respecterait pas, une fois de plus, une fois de trop, les engagements pris solennellement et régulièrement trahis chaque année depuis... toujours.


                        • Armelle Armelle 24 janvier 2015 12:40

                          « L’euro est entré en agonie ».


                          Avant de parler d’agonie de l’Euro, il serait bien d’évoquer aussi l’agonie de l’état !
                          L’Euro à bon dos !!!
                          Quand nos spychopathes de gouvernants votent de façon systématique des budget en déficit depuis plus de 30 ans, la situation ne peut qu’être difficile !!!
                          De toute façon il est maintenant clair que dès que l’état met son grain de sel dans l’économie c’est une catastrophe ! l’état dépense et dépense, ces décérébrés ne font plus aucune dépense d’investissement, mais j’avoue c’est tellement facile quand on dépense l’argent des autres à travers le racket et tout cela pour faire vivre une gigantesque pieuvre apathique, devenue obèse et totalement inefficace qu’est l’ensemble de ses services.
                          Le secteur marchand qui fait vivre cet immense tas de graisse est lui aussi proche de l’agonie et sa participation sans cesse grandissante ne suffit jamais, donc qu’à cela ne tienne !!! On emprunte !!! ben voyons !!!
                          Depuis 30 ans, et pour faire tourner cette machine obsolette, l’état et ses administrés dépensent de l’argent issu d’un travail qui n’est pas exécuté ! 
                          Mais ?!?!? Comment peut on être con à ce point pour imaginer que ce schéma puisse perdurer éternellement
                          Il faudra un jour payer la note, d’une façon ou d’une autre
                          Et même dans la cas d’une future activité pleine, celle-ci ne suffirait pas à absorber les dépenses réelles que nous tous faisons depuis 30 ans avec de l’argent fictif.
                          Le système de répartition tel que nous l’avons instauré en France est une belle saloperie !
                          Vive le libéralisme, c’est le propre de l’humain, de la vie en communauté, et la nature l’impose par définition.
                          Les autres pensées ne sont que des constructions humaines alambiquées qui, nous devons l’avouer ne fonctionnent pas


                        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 23 janvier 2015 19:54

                          C’est la décision de la BCE qui enclenche la fin de l’euro-zone, car ce QE n’est pas identique aux précédents. Le principe de base de l’Union monétaire de la zone euro était que les pays de la zone pouvaient échanger, au taux de 1 pour 1, de la monnaie en quantité illimitée.


                          Plusieurs différences avec les QE précédents :
                          Cette phrase de Mario Draghi :
                          « Les Banques centrales nationales porteront 80% des risques dans le rachat de leurs dettes, la BCE : 20% » . Fin de l’illusion de mutualisation des dettes, et de l’idée « que l’ Allemagne paiera ».
                          Chacun pour soi & Dieu pour tous !

                          Mais on reste dans le cadre des Traités, ce qui complique les choses.

                          En clair, chaque Banque centrale de la zone euro a de nouveau le droit de battre monnaie.
                          Ce qu’elle va faire en quantité variable selon les pays : fin du dogme de la monnaie commune, la zone euro devient hétérogène.

                          Sauf l’ Allemagne, qui n’imprimera sans doute aucun euro-mark tout neuf, puisque l’une des règles de la Bundesbank est de contrôler la stabilité de la quantité de monnaie qui circule, pour maintenir la valeur du mark.

                          Mais cela n’empêchera pas l’entrée des euros des pays voisins... , puisque le change n’a pas été rétabli. L’article 63 du TFUE, qui interdit le contrôle des mouvements des capitaux, n’a pas été abrogé. Donc aucun retour de change aux frontières internes de la zone euro, les euros vont continuer à naviguer d’un pays à l’autre...

                          Le pourront- ils ? Oui à répondu Draghi. Conséquence :
                          L’Allemagne va chercher un moyen de contrôler l’entrée des euros des autres, afin de pas augmenter sa masse monétaire.

                          Ces rachats de la dette nationale pourront-elles être revendues ?
                          Réponse de Draghi : « Oui, elles sont fongibles ». Conséquence directe :
                          La dette « des pays du Club med » va plomber leur Banque Centrale, et va se transformer en actifs « toxiques », car aucun de ces pays n’est en mesure de rembourser quoi que ce soit.

                          Les Suisses ont pris leurs précautions, ils ont sauvé les meubles en cessant de soutenir l’euro.
                          Ils ont préféré perdre la moitié du bilan de la Banque Nationale Suisse, plutôt que de sombrer avec le Titanic.

                          Analyse du QE par Vincent Brousseau, ancien économiste à la BCE pendant 15 ans.

                          Que vont faire Hollande et Macron ? la suite au prochain numéro.


                          • riff_r@ff.93 [email protected] 23 janvier 2015 22:36

                            @fifi
                            1 000 milliards ... de mille sabords !!!
                            L’eurosystème était déjà un vieux rafiot à la dérive en plein milieu de l’océan. Il va bientôt prendre l’eau de toutes parts !


                            • Croa Croa 23 janvier 2015 23:14

                               smiley TANT MIEUX ! smiley


                            • exocet exocet 24 janvier 2015 00:38

                              Moi qui suis loin, très loin d’avoir l’érudition des auteurs de l’article, je vais vous la faire courte :

                              Les Allemands (qui, eux, attribuent beaucoup de valeur au sens du mot « travail » et un peu moins que nous au sens du mot « rente »), sont de fait, les prêteurs de l’Europe.

                              Depuis que la Grèce est en difficultés, ces débiteurs parlent ouvertement de ne pas rembourser leurs dettes, comme pour la France, certains rentiers de l’état, ici sur ce forum.

                              Ce « quantitative easing » revient à extorquer encore davantage de crédit aux pays sains, pour l’attribuer aux brebis galeuses de l’Europe : rappelons que la Grèce a menti sur ses dettes réelles lors de son entrée dans l’Europe, et que depuis, ce pays vivait sur un grand pied à crédit.

                              Pour notre pays, ce n’est guère mieux avec des « réformettes » que nos gouvernants font passer pour des réformes, pourtant, avec 3500 milliards d’euros de dettes, retraites des fonctionnaires compris, l’état français va dans le mur, d’autant que cette dette augmente maintenant de façon exponentielle chaque année.

                              Et là, on entend toujours les mêmes raconter leur chansonnette : les sangsues de l’état, industriels privilégiés par les commandes étatiques, fonctionnaires en fonction ou en retraite, hyper subventionnés divers comme la presse écrite et audiovisuelle, les syndicats...les familles (rappelons le rapport récent de l’OCDE, en france, les 20% les plus pauvres reçoivent 17% de l’aide sociale, le reste va aux familles aisées ou très aisées....).

                              Certains, ici même sur Agoravox cumulent : par exemple patron sous le robinet de l’état, ou bien haut fonctionnaire, avec grande famille, donc impôts payés néant ou presque, allocations familiales et primes diverses, complément de traitement familial confortable, future retraite en or massif, et ce sont eux, qui ne manquent de rien, qui hurlent comme des porcs qu’on égorge si on tente d’écorner un peu leurs mirobolants avantages....

                              Alors, comme d’habitude ceux-ci, tentant de faire oublier celà, et leurs démagogues soutiens, crient haro ! et désignent des boucs émissaires étrangers à la situation : le musulman, peut être terroriste caché, barbu imaginaire, à force de l’humilier, trois fous réagissent, on triomphe, on exulte, on est charlie !
                              l’Allemagne, qui si elle n’accepte plus de se faire saigner, voit ses dirigeants calomnier, ses intentions détournées dans des raisonnements, creux, faux, alambiqués, malhonnetes....


                              • eric 24 janvier 2015 07:58

                                J’ai pas trop regardé, mais juste comme cela, est ce que cela ne revient pas à permettre aux guignols comme Hollande de faire tourner la planche à billet avec de la relance keynésienne, permettant à l’Allemagne d’augmenter ses débouchés en Europe avec ses produits devenus encore plus compétitifs par rapport à des importations extra communautaires ? Il suffirait que l’allemagne arrose peu son économie ( donc peu d’inflation, plus de surplus exportable, etc...) pendant les socialistes ouvrent les vannes non ?


                                • SEPH SEPH 24 janvier 2015 10:29

                                  Tous ces milliards d’euros bien « propres » que les banques recevrons, en échanges de leurs avoirs pourris, iront sur les marchés spéculatifs pour enrichir encore plus les spéculateurs . Bien sur, tous les gains irons dans les paradis fiscaux. C’est dément.

                                  On est gouverné soient par des cons ou soient par des voleurs !!!!!!

                                   Il est temps que les pays européens retrouvent leur souveraineté pour battre monnaie, et leur indépendance en quittant l’U.E. et l’OTAN.


                                  • kéké02360 24 janvier 2015 10:36

                                    Bon les Français avaient voté par referendum contre l’Europe, ce ne sera donc que justice de sortir de cette usine à gaz et à merde qu’est l’Europe ......

                                    Un autre monde est à inventer sans le PS , l’UMP et associés, réfléchissons y, reprenons notre avenir en main, commencer par mettre en place une constituante serait déjà un grand pas vers la justice, la paix ...........................


                                    • hugo BOTOPO 24 janvier 2015 11:24

                                      Dans ce marigot financier tous les poissons rédacteurs et commentateurs ne sont que du menu fretin pour les crocos qui tirent les ficelles et se goinfrent. A mon tour de balancer des pensées auto-satisfaites, car la vérité est fuyante et relative :
                                      - la monnaie est devenue totalement virtuelle ; c’est une succession de 0 et 1 qui circulent à la vitesse de la lumière dans les fibres optiques à laser. La référence à l’or ou autres richesses matérielles disparait au profit d’une dématérialisation.
                                      - les 1000 Md € de fin 2011 début 2012 injectés par la BCE étaient à court terme avec un maximum de 3 ans. Ils ont servi en grande partie à souscrire aux emprunts d"état liés aux dettes. La BCE via les banques nationales va racheter, aux banques, principalement des obligations d’état au rythme de 60 Md € /mois. Les banques vont d’abord rembourser les anciens emprunts souscrits auprès de la BCE ! Simple jeu d’écriture. Les banques vont à nouveau téter la BCE pour se gaver d’€ pour leurs opérations rentables de marchés et pour souscrire à de nouveaux emprunts d’état : les déficits n’ont pas disparus. Le financement de création de richesses vraiment nouvelles attendra !
                                      - Les jeunes et les générations futures ne sont pas plombés par les dettes des anciens : ils ne naissent pas avec 30 000 € de dettes sur la tête. Depuis leur conception jusqu’à leur pleine et entière formation professionnelle ils vont coûter à la collectivité 200 000 € (frais sociaux et médicaux, frais de scolarité et d’enseignement professionnel comprenant les salaires et les infrastructures -bâtiments, équipements scolaires, sportifs et culturels, fonctionnement, entretien- les diverses allocations familiales, les réductions d’impôts...) sans compter les dépenses des familles pour la nourriture, les loisirs, l’habillement... de leurs chers bambins.
                                      - en passant, la bienveillante Allemagne, modèle de bonne gestion, profite chaque année (en solde positif de mouvements de MO pour compenser le manque de naissances) de l’immigration de 300 000 immigrés élevés et formés aux frais de leurs pays d’origine, soit une économie annuelle de 60 Md €, principalement sur le dos de ses voisins. La France avec ses excédents annuels de 200 000 jeunes a un surcoût de 40 Md € ! et une augmentation du parc de jeunes ou vieux chômeurs à maintenir en survie économique, la stagnation économique ne permet pas de créer des emplois.
                                      - les charges sociales excessives, ne le sont que du fait de dépenses sociales excessives : le budget de l’État doit même venir boucher les trous ! Pourquoi les Français dépensent par personne 2 fois plus en médicaments que les Allemands ou les Hollandais ? Où va l’argent ? De même pour les consultations et la densité médicales en médecins, et pour les hospitalisations qui se rémunèrent beaucoup sur les nuitées. Il y a une connivence entre les Autorités de santé, les industries pharmaceutiques et le corps médical : les clients ou patients subissent les diverses propagandes ! Où sont les citoyens insurgés ? et les pétitions des clients ? et les Indignés ou podémos ? ALORS ???


                                      • Tzecoatl Gandalf 24 janvier 2015 13:56

                                        Le tempo de la BCE n’est peut-être pas si mauvais, en dépis des exigences de réforme de la Troïka qui ont saccagé les indicateurs des pays de l’Eurozone du sud.


                                        Car du fait que les marchés financiers sont sursaturés en liquidités (nombreux indices boursiers aux plus hauts historiques, rendements des bonds du trésor historiquement faibles), l’investissement dans l’économie réelle est plus prometteur, les trappes à liquidité étant théoriquement pleines.

                                        Draghi, en réaccordant en partie la souveraineté monétaire aux états après s’être aventuré à hauteur de 1600 milliards pour sauver le système financier européen, préserve la pyramide sociale intacte mais permet d’entrevoir un désendettement (et oui, plus de monnaie permanente signifie moins de crises d’endettement en monnaie secondaire, de banque privé donc).

                                        Cependant, le secteur privé a sans doute plus d’espoir avec un euro faible et des matières premières aujourd’hui bon marché, de relancer son activité. Le problème est que le prix de celles-çi semblent artificiellement basses.

                                        Quoiqu’il en soit, Draghi a intégré au système monétaire européen les plus fortes critiques à son encontre, probablement afin de taire les revendications nationales et souveraines.

                                        Monétairement, il y a sans doute plus pertinent, ce qui fait penser à la décision du 22 janvier comme une demi-mesure.

                                        Il est évidemment trop tôt pour analyser les conséquences, notamment du fait des inconnues des politiques monétaires étrangères, et du regain de confiance ou non que cela peut engendrer, mais, en l’état des systèmes économiques et financiers irréformables ou presque, il y a sans doute un peu d’espoir à envisager pour l’eurozone.

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