• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > Economie > Immobilier US : voici comment on rassure les foules... et la vraie (...)

Immobilier US : voici comment on rassure les foules... et la vraie version

Il suffit de mesurer sur un an glissant les prix (en bourse, cet indicateur porte le petit nom de momentum). De la sorte, si la crise dure plus d’un an mais que les prix ralentissent dans le déclin, voire se stabilisent, c’est du pain béni pour parler « positif ». Démonstration en image de la magouille. Ci-dessous, l’indicateur de momentum à un an en bleu. On voit que depuis début 2009, les prix remontent. Il s’agit en fait de la vitesse de la baisse qui ralentit. Franchement, dessous, le graphique inspire confiance non ?
 
 
Regardez maintenant le sacré super rebond des prix immo US…
 

Avec la mise en perspective sur longues périodes, nous pouvons constater que le bourrage de crâne sur la fin de la crise est pour le moins prématuré, surtout, quand on analyse la situation du marché du crédit en parallèle. N’oublions pas que nous sommes au creux de la vague des saisies. Ce relâchement de la pression des défauts de paiement s’est traduit par cette toute petite riquiqui stabilisation. Imaginons maintenant qu’une deuxième vague de crise financière débute comme je m’y attends. A votre avis, les prix immobiliers redémarrent ou rechutent ? Perso, je mise sur la baisse…

Autre exemple de manipulation lourde à souhait

Je vais citer ce que des journalistes français osent écrire malgré la possession d’une carte de presse suite à la publication de ces données… : « BAISSE INATTENDUE des ventes de logements neufs en février qui ont baissé contre toute attente… ». Sérieux, je ne donnerais pas les noms des auteurs. Est ce une manière neutre de s’exprimer ? Bon, maintenant, ci-dessous, voici le graphique long terme.

Les ventes de maisons neuves US

Au plus bas depuis 40 ans, trouvez vous surprenant que les chiffres soient mauvais ? Je trouve cela plutôt normal au regard de la tête des courbes. A priori, il faut être salarié de grands journaux français pour penser le contraire... Nul doute que la situation va empirer en 2011.

J’ai publié récemment un article qui s’intitulait « il est trop tôt pour jouer les vautours en Floride ». Je suis toujours convaincu que les promoteurs sont nombreux à ne pas avoir encore fait faillite au vu des prix qu’ils proposent par le biais d’agents immobiliers anglais. Je vous assure, ces intervenants sont désespérés, mais encore en vie. 2011 va les assomer au niveau des remboursements car ils ont toujours dans leurs mains leurs stocks et ils n’ont pas pu les sortir en 2010 pendant la période d’accalmie. Encore un peu de patience pour nous européens avant de nous acheter le soleil floridien pour une poignée d’euros…

Charles Dereeper


Moyenne des avis sur cet article :  4.81/5   (43 votes)




Réagissez à l'article

18 réactions à cet article    


  • wesson wesson 26 juin 2010 09:36

    Bonjour l’auteur,

    parfaitement en accord avec votre article. J’y ajoute également que les banques ont constitués un « Shadow inventory » (inventaire caché). C’est en fait les banques qui « retardent » la mise aux enchères d’une maison récupérée afin de ne pas faire trop grossir le stock des maisons disponibles, ce qui ferait effondrer leur prix.

    Le nombre de mises aux enchères retardées serait entre 2 et 3 fois plus grand que le nombre de maisons mises en vente.

    C’est à dire que les banques possèdent un stock monstrueux de maisons à vendre qu’ils vont tenter d’écouler petit à petit dans les années qui viennent ...

    Et déjà on recommence à re recevoir du spam pour obtenir facilement un crédit ...


    • millesime 26 juin 2010 18:52

      à propos de crédit, intéressez-vous un peu au projet de loi n° 2165 déposé par Christine Lagarde en décembre 2009 ...
      http://millesime.over-blog.com


    • VivreDifferent VivreDifferent 26 juin 2010 10:01

      Juste pour clarifier : le dernier graphique concerne le nombre de ventes, ou tient-il compte des prix aussi ? (corrigé de l’inflation alors ?) Je suis toujours gêné par ces graphiques sans unités.

      J’aime beaucoup le premier graphique en tout cas. C’est comme les discours des politiques sur « le »ralentissement de la hausse" du nombre de demandeurs d’emploi. Et quand la vitesse augmentera, ils n’auront qu’à dériver une deuxième fois, et pourront parler de la baisse de l’accélération de la chute des prix immobiliers. Je suis sûr qu’il y en a qui oseraient.

      Cela dit, pour moi, cette baisse des prix immobiliers me semble plutôt une bonne nouvelle. Quand l’immobilier vaudra vraiment ce qu’il devrait valoir, alors on pourra peut-être repartir sur des base plus saines, et l’économie repartir (dans une toute autre direction peut-être). J’espère juste que les gouvernements ne s’efforceront pas trop, comme ils l’ont déjà fait, à tenter de ranimer un marché mourant avec notre argent.


      • Cug Cug 26 juin 2010 10:13

         Yep mais en achetant la soleil de Floride, vous achetez aussi des gaz et du pétrole BP smiley

         Je me demande si la fuite perdurant les prix de l’immobilier des régions touchées ne vont pas baisser ?


        • Alpo47 Alpo47 26 juin 2010 18:55

          D’autant qu’au prochain ouragan, et la région en est coutumière, je crains que les millions de tonnes de pétrole qui sont à la surface, vont aller se répandre sur les terres.
          Il y a du boulot en perspective pour nettoyer tout ça et la fuite ne semble pas prêt de stopper.


        • le naif le naif 26 juin 2010 10:43

          @ L’auteur

          Merci pour cet article, à noter également l’augmentation des défauts de paiements volontaires sur les crédits Alt A en effet ceux qui ont acheté au plus haut avant 2008, ont tout intérêt a arrêter leurs remboursements en perdant les premières annuités afin de racheter à meilleur prix un autre bien immobilier plutôt que de continuer à payer une maison qui a d’ors et déjà perdu entre 20 et 50% de sa valeur et qui n’est pas prête de retrouver son prix initial.

          D’autre part la disparition de la prime gouvernementale produit les mêmes effets que la disparition de la prime à la casse pour les automobiles : un arrêt brutal des transactions soutenue très artificiellement par ces mesures fiscales.

          @ Cug

          Tout à fait d’accord avec vous concernant la Floride, si les prévisions les plus alarmistes concernant cette catastrophe se concrétisent, on peut même envisager que l’immobilier et le foncier en général ne vaudront plus rien dans cette région déjà durement touchée par les faillites bancaires http://online.wsj.com/public/resources/documents/info-Failed_Banks-sort.html et un taux de chômage très élevé http://cohort11.americanobserver.net/latoyaegwuekwe/multimediafinal.html sans parler de tous les retraités qui ont vu leurs économies se volatiliser depuis 2008. Le paradis est bel et bien en train de devenir un enfer.

          @ Wesson

          Pour diminuer les stocks, ils ont même utilisé une solution plus radicale, raser purement et simplement les maisons, du côté de Détroit, il y a même des villes dont on a rasé des quartiers périphériques afin de réduire les frais de voirie et autres....

          Il y a eu un choix politique en 2008, sauver les banques au lieu de rééchelonner la dette des acquéreurs subprime ce qui à mon sens était la seule façon de limiter les dégâts...(thèse soutenu par Frédéric Lordon)

          Slts


          • rastapopulo rastapopulo 26 juin 2010 14:20

            ....c’est surtout la politique mené par Roosvelt en créant Feddie&Mac !!!

            J’ajouterais en plus que au USA, les maisons en bois se détériorent vite sans propriétaire.


          • Pyrathome pyralene 26 juin 2010 12:36

            Encore un peu de patience pour nous européens avant de nous acheter le soleil floridien pour une poignée d’euros…

            Oui, dans quelques mois on pourra acheter toute la côte de Floride pour rien, avec vue
             imprenable sur la mer de pétrole, des nuages de sulfure d’hydrogène et de benzène en prime....


            • dom y loulou dom 26 juin 2010 12:39

              après avoir pillé entièrement les americains, le feuilleton « la crise est finie » émis depuis wall street, sous le règne glorieux d’invictus Obama, continue avec la mise à sac de l’europe.

              Bien sûr que les banksters sont ravis.

              Et la foule aplaudit. L’été sera beau, les vacances et les festivals plein de divertissements et les oreilles d’ânes poussent au pays de pinochio. :/-(


              • dom y loulou dom 26 juin 2010 12:56


                le golfe m’apparait maintenant comme une programmation pour la signature du traité au mexique cette année, rebelotte Copenhagen pour instaurer le gvt mondial sous le drapeau très très vert des pétroliers soudainement devenus très écolofautlataxe car bonne (pour al gore et copains) ... (vous avez une autre appellation ? NWO pour les intimes)

                nul doute que la vue du golf mexicain complètement dévasté « invitera » les participants à signer le document instaurant le gvt mondial offciellement, pous « sauver » la planète et la mettre dans leurs belles mains très compétentes et entre leurs dents très blanches.

                Si seulement l’europe se sauvait de ces fous furieux en leur tournant une bonne fois le dos.
                .


                • Nicolas 26 juin 2010 13:39

                  Article très intéressant. On y voit que les discours rassurants outre-Atlantique masquent mal une réalité qui risque rapidement de devenir moins bonne. Il semble qu’il y ait aux USA une corrélation entre l’évolution des ventes et celle des loyers, ce qui n’est, d’après mes informations, pas le cas en France. D’où une question, est-ce que la crise économique actuelle et ses conséquences sur les transactions immobilières toucheront la France et entraineront un vrai dégonflement de la bulle immobilière qui date d’une dizaine d’années. 


                  • W.Best fonzibrain 26 juin 2010 14:10

                    Qu’est-il arrivé à la reprise ? Voilà ce que nous dit l’agence Associated Press :

                    « Les ventes de maisons autrefois occupées ont chuté de 2,2% en mai [aux Etats-Unis], démontrant que le coup de pouce des crédits d’impôts pour achat immobilier s’efface plus rapidement que prévu ».

                    « Les ventes du mois dernier ont chuté par rapport au mois précédent, à un taux annuel (avec ajustement saisonnier) de 5,66 millions, a déclaré mardi l’Association américaine des agents immobiliers. Les analystes, qui s’attendaient à une hausse des ventes, s’inquiètent que le marché de l’immobilier puisse décliner une fois que les bienfaits des mesures de relance fédérales auront entièrement disparu, à compter du mois prochain ».

                    « Les ventes ont grimpé de 25% par rapport au taux annuel de 4,5 millions atteint en janvier 2009 — le plus bas niveau de la récession. Mais elles sont encore 22% inférieures au sommet de 7,25 millions en septembre 2005″.

                    Les économistes étaient surpris, selon la presse. Les autorités paient encore 8 000 $ aux acheteurs lorsqu’ils acquièrent une maison. Pourtant, le nombre d’acheteurs baisse.

                    Ce qu’on peut en déduire du marché de l’immobilier US était bien moins intéressant que ce qu’on peut en déduire des économistes, qui semblent complètement inconscients de ce qui se passe. Ils pensent que l’économie se remet. Alors pourquoi ne se vend-il pas plus de maisons ?

                    Meredith Whitney : « il ne fait aucun doute que nous sommes entrés dans un double creux pour l’immobilier ».

                    Eh bien, c’est peut-être une surprise pour les économistes. Et c’est certainement une déception pour la plupart des investisseurs. Mais pour nous, à la Chronique Agora, ce n’est qu’un jour de plus dans la Grande Correction.

                    L’immobilier US n’a pas été corrigé. Il reste encore des millions de propriétaires avec des comptes à régler. Leurs maisons valent désormais moins que ce qu’ils ont payé. Ce n’est plus qu’une question de temps avant qu’ils ne manquent leurs paiements… ou que leur dette soit restructurée.

                    ▪ Mais la Grande Correction a atteint bien plus que le secteur de l’immobilier.

                    « Pour les petites entreprises, la crise du crédit ne disparait pas », déclare un article du Wall Street Journal. C’est ce qui arrive durant une correction. Les banques hésitent à prêter. Elles gardent leur cash. Idem pour les autres entreprises. Et les individus intelligents détiennent eux aussi des liquidités. Peu de gens veulent lancer de nouvelles entreprises ou les financer, parce que les chances de perdre de l’argent sont trop importantes. L’économie réelle ne se développe pas, elle se contracte. Ce qui signifie que les entreprises luttent pour les parts de marché… et pour leur survie. Les banques se disent qu’elles préféreraient mettre leur argent dans un placement sûr — les bons du Trésor US.

                    ▪ Et voilà un autre aspect de la Grande Correction :

                    « Les perspectives de marges bénéficiaires sont extrêmement mauvaises », déclare un article de Bloomberg.

                    Les perspectives sont mauvaises parce que les entreprises ont essayé de protéger leurs profits en réduisant les coûts superflus — dont les employés. Mais on ne peut pas faire l’impossible.

                    En plus, les réductions de coût ont un effet négatif sur l’économie. Les coûts d’une entreprise sont les revenus d’une autre. Vous voyez où tout ça nous mène. L’un réduit et l’autre doit réduire aussi. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, on a une correction… peut-être une récession… et peut-être même une dépression.

                    Ambrose Evans-Pritchard, dans le Telegraph :

                    « L’IPC central américain a chuté à son niveau le plus bas depuis le milieu des années 60. Contrairement à l’explosion de l’or de l’ère Nixon-Carter, ce rebond ressemble aux années 30. Il annonce la déflation ».

                    « Capital Economics calcule que la masse monétaire M3, aux Etats-Unis, s’est contractée ces trois derniers mois au taux annuel de 7,6%. Le rendement sur les T-Notes US à deux ans est de 0,71%. C’est une économie en proie à la destruction de dette ».

                    « Albert Edwards, de Société Générale, affirme que la région Atlantique est à un pas de la déflation déclarée — ce neuvième cercle de l’Enfer, ‘abandonnez tout espoir, vous qui entrez ici’. Un tel accident peut arriver. L’indicateur avancé ECRI pour l’économie américaine a décliné à son rythme le plus rapide depuis un demi-siècle, chutant à un plus bas de 45 ans. Le dernier chiffre est à -5,70, le niveau atteint fin 2007 alors que Wall Street entamait tout juste son krach. Ni la Fed ni le Trésor US n’étaient alors conscients que l’économie américaine était déjà en récession. Les modèles de croissance officiels se trompaient du tout au tout ».

                    « David Rosenberg, de Gluskin Sheff, déclare que les analystes se sont une fois encore ‘endormis au volant’ alors que le Baltic Dry Index, qui mesure le taux de fret pour les marchandises en gros, s’effondre après un triple sommet classique ».

                    « L’indice des ‘futures ventes’ compilé par la NAHB (Association américaine des constructeurs immobiliers) a chuté en mai pour atteindre son plus bas depuis le creux de début de 2009. RealtyTrac nous informe que les saisies immobilières ont atteint un nouveau record. 323 000 familles américaines de plus ont reçu des notices de saisie le mois dernier. ‘Nous ne sommes de loin pas tirés d’affaire’, a déclaré la société ».

                    Une entreprise vaut ce que les gens sont prêts à payer pour elle. Mais une correction fait baisser les revenus. Les entreprises ne valent pas autant que lorsque les revenus grimpaient. Peu à peu, une mentalité dépressive prend le dessus. Les gens commencent à douter qu’une « reprise » soit juste au coin de la rue. Ils commencent à se demander pourquoi ils ont payé si cher leur maison… ou leurs actions. Ils commencent à se demander comment se sortir de là.

                    Dans le cas de la maison, ils font savoir à leur prêteur qu’ils ne continueront pas à payer quelque chose dont la valeur chute.

                    Et dans le cas des actions, ils vendent.

                    Les actions et l’immobilier continuent de chuter jusqu’à ce qu’ils atteignent le fin fond du désespoir.
                    chronique agora

                    Et le desespoir ultime c’est la guerre.
                    Nous sommes en mode autodestruction et on fait croire aux gens que la crise est bientôt finie, comme sarko quidisait en décembre » moi je vous le dis, l’année prochaine le chomage va baisser, LOL.

                    http://fonzibrain.wordpress.com/


                    • Le vénérable du sommet Le vénérable du sommet 26 juin 2010 18:23

                      Une petite remarque sur le deuxième tableau (les ventes de logements neufs) :
                      On voit que ces ventes sont inférieures en 2008 - 2009 qu’en début de tableau (1963).
                      Donc, petite mise en perspective :
                      Population américaine en 1963 : 191,889,000
                      Population américaine en 2008 : 303,824,640


                      • Remarque-Claire 26 juin 2010 19:49

                        Je ne comprends pas ces tableaux et graphiques mathématiques, mais il me semble que les mouvements boursiers ces derniers temps n’ont rien à voir avec l’économie réelle. Les places boursières poussent aux licenciements économiques, puis font mine de réagir aux chiffres de l’emploi. S’ils montent, ils ne savent même pas pourquoi. La seule chose qui les intéresse est le semblant de légimité de leur esprit de prédation. Si pour cela ils ont besoin de truquer les chiffres du chômage ou des ventes de maison, la seule chose qui compte pour eux est qu’ils aient le moral pour continuer à massacrer le monde (comme les Indiens autrefois peut-être). Ils auraient voulu faire croire qu’ils sont nécessaires à l’économie : ils ne le sont pas plus que les « intendants du roi » de l’ancien régime, qui préssurisaient les populations. Le fait qu’une très grosse part de leurs biens se trouve hors des pays concernés est un élément de plus du caractère faux et manipulés de tout ce qu’ils disent et font. Or, non seulement, ils sont faux, mais ils sont aussi criminels, cet argent caché empêchant le développement de la justice sur Terre, et est directement responsable de la pollution du golfe du Mexique par effet de dumping environnemental. Leur attaque contre la Grèce, l’intitulé « PIGGS » pour désigner l’Europe du Sud, traduit à mon avis leur jalousie. S’ils continuent à organiser le monde, la planète ira certainement à l’autodestruction complète très rapidement. Sur ces sujets, je n’ai plus confiance en Barack Obama, soit qu’il soit vendu, soit qu’il soit impuissant. Pour l’instant, il n’a rien montré d’évident. Dans ce contexte, la soit disant « reprise de l’économie », tandis qu’ils continuent à massacrer l’économie réelle et la nature , semble effectivement relever du bluf.


                        • Magnon 26 juin 2010 20:48

                          Pourquoi ne pas lire la courbe à l’envers ?
                          L’indice était à 75 pendant les années 90, 100 en 2000, 225 en 2006, 160 en 2010 !
                          Hors les coûts qui composent une maison neuve n’ont pas évolué en proportion !
                          Coût des matériaux, coût du terrain viabilisé hors des secteurs en pénurie comme la Californie et coût du crédit.
                          La différence a un nom, celui de bulle spéculative !
                          La stabilisation semble en cours, simplement freinée par la frilosité du crédit.
                          Une fois cette stabilisation acquise, une maison neuve ne sera payée qu’a son coût réel, les maison ancienne à leur état et aussi à leur emplacement, s’il est remarquable, c’est à dire, la seule chose qui peut motiver une durable spéculation !


                          • fifilafiloche fifilafiloche 26 juin 2010 22:46

                            Un article sur les raisons du maintien des prix immobiliers français en haut de bulle aurait été plus intéressant que l’analyse du marché américain, qui ne concerne pas grand monde dans l’audience.


                            Pourquoi l’Etat considère t il équitable de maintenir les prix si éloignés de leur tendance longue. Pourquoi le doublement du budget logement des ménages en 10 ans ne provoque t il pas plus d’empathie que les intérêts capitalistiques des propriétaires ? Est il sain de maintenir le marché hors de son prix d’équilibre en utilisant des ressources fiscales nécessaires au remboursement d’une dette publique devenue incontrôlable ?

                            Autant de questions auquel tous les acteurs du marché, notaires, propriétaires, agences, Etat, collectivités locales, refusent de répondre tant leurs intérêts économiques sont intimement lié au maintient d’une bulle meurtrière à l’origine de la crise du crédit. Tant que les banques continueront à garantir leurs prêts sur des actifs artificiellement surévalués, la confiance ne pourra pas revenir. Chaque nouveau prêt revient à créer de nouveaux actifs toxiques qui devront être socialisés par l’impôt.

                            • VivreDifferent VivreDifferent 27 juin 2010 13:44

                              Questions très intéressantes (et qui contiennent déjà en partie leur réponse). Mais je crois que le marché français rejoindra la même chute qu’aux Etats-Unis in fine. Simplement, la chute sera d’autant plus retardée ou étirée que les politiciens continueront leurs aberrations fiscales et leurs mesures de « relance ». Entretemps, le contribuable moyen aura payé le prix fort pour sauvegarder les intérêts des nantis.

                              Nos dirigeants ne sont pas idiots. ils savent très bien qu’ils sont évalués sur le court terme. Quand les prix sont anormalement élevés, les taxes n’ont pas besoin de monter en %, les revenus fiscaux montent tout seuls. L’Etat comme les propriétaires deviennent plus riches, et on fait croire qu’on s’occupe des pauvres avec des « aides au logement » (bandes d’assistés !), alors qu’en fait cela entretient encore et surtout la bulle immobilière.


                            • robin robin 28 juin 2010 18:24

                               smiley merci pour cet excellent article !
                              Votre analyse est vraiment juste et efficace  : bravo !
                              on comprend mieux pourquoi ils veulent absolument contrôler et censurer internet...

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON







Palmarès