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Accueil du site > Actualités > Economie > La CORRUPTION est l’ÂME du Capitalisme néolibéral

La CORRUPTION est l’ÂME du Capitalisme néolibéral

La corruption des personnes physiques et morales s'infiltre et pollue de plus en plus de secteurs des activités humaines. En ÉCONOMIE la mythique loi des marchés dans un monde de libre concurrence est obsolète ou fausse : la recherche de profits et d'avantages concurrentiels devient une préoccupation essentielle n'hésitant plus à faire un usage systèmique de la CORRUPTION.

La corruption des personnes dans le but d'obtenir des avantages est un phénomème ancien prospérant dans de nombreux domaines : rares sont ceux qui en sont préservés.

La corruption se fait à différents niveaux :

- le plus plus élémentaire c'est celui des petits cadeaux en espèces, en nature, en flatteries pour inciter quelqu'un à faire quelques efforts au bénéfice du corrupteur.

- le plus systèmatique, dans certains pays aux administrations débordées, avec des responsables et/ou du personnel sous payés (ou s'estimant tel), c'est de glisser un "pourboire" pour faire remonter son dossier en haut de la pile et ainsi accélerer son traitement (au lieu de sombrer dans l'oubli du fond de la pile) : c'est regrettable si le dossier est ensuite traité équitablement selon les directives en vigueur. C'est condamnable si le traitement du dossier, de la demande, déroge aux règles de justice et d'équité et abouti à une décision "frauduleuse". C'est criminel si, de plus, la décision prise enfreint les règles de sécurité les plus élémentaires et peut provoquer des sinistres : dans ces graves atteintes, les "pourboires" peuvent atteindre des sommes énormes, ce sont des corruptions dites maffieuses.

- Parfois dans le domaine politique, pour financer les campagnes électorales et les trains de vie des membres dirigeants des partis, ce sont les corrompus bénéficiaires qui "exigent un soutien financier" et qui, ensuite, une fois élus, accorderont des avantages indus aux "corrupteurs soudoyés" : par exemple, les marchés "truqués" en Ile-de-France dans le BTP ont alimenté les caisses des partis essentiellement gaullistes, pendant des décennies.

- les plus sournoises, enrobées parfois de bonnes intentions, sévissent dans les milieux des affaires : celui des commissions et rétrocommissions sur les ventes d'armes était et reste florissant en matière de corruption, même si parfois il y a des vélléités d'assainir ces marchés. Ici nous portons toute notre attention sur le monde "policé" des affaires, soi disant bien réglementé !

 

La corruption au coeur du monde des affaires

Dans ce monde pas de place pour les bisounours, pour les idéalistes de la fraternité universelle et locale : la règle d'or c'est de faire des profits, beaucoup de profits pour la grande satisfaction de ses dirigeants et de ses actionnaires. Sans pour cela être sûr de ne pas se faire avaler ou racheter par des concurrents ou par des affairistes, des rapaces de la finance. La recherche du profit est prioritaire devant la satisfaction des clients, des usagers et devant la bonne santé des fournisseurs. Cette recherche n'a aucune obligation humanitaire ou sociale envers les employés de l'entreprise, envers les clients et envers les collectivités publiques.

L'ancien monde, celui issu de la révoltion industrielle

Depuis l'antiquité, la puissance d'un riche entrepreneur était directement liée au nombre d'employés (esclaves) sous son emprise, puis, en complément, à la valeur et à l'importance des équipements dans ses usines, ses magasins et ses mines. L'exploitation de la main d'oeuvre était source de création de richesses : l'augmentation des profits résultait d'une MO plus productive, sous payée et de réglementations peu regardante sur la protection des travaillleurs et de l'environnement. La bourgeoisie d'affaires tenait les rênes des banques et de la Politique, les améliorations sociales ne résultaient que de révoltes ouvrières car le monde politique était sous l'emprise du monde des affaires. Cependant la production de masse de voitures et autres biens a poussé des industriels d'avant-garde à augmenter les salaires du monde ouvrier pour que ces derniers deviennent des consommateurs : Ford est un pionnier de cette politique socio-économique, peu partagée en Europe. En France c'est le Front Populaire puis le Conseil de la Résistance qui ont enfin instauré des avancées sociales, qui se sont développées pendant les Trente Glorieuses.

Pendant cette période de reconstruction et de développement du potentiel industriel, le financement du monde politique par le monde des affaires allait de soi : la face émergée, dite de participation à l'expression démocratique, était bien perçue ; comme exemple souvent cité, un grand chef d'entreprise comme Marcel Dassault, faisait distribuer régulièrement des "enveloppes" aux représentants des partis politiques y compris le PC, le chantre de l'anticapitalisme ! Mais leurs montants étaient relativement faibles devant ceux des commissions frauduleuses dans les marchés publics, surtout de BTP.

Le nouveau monde néolibéral capitaliste

Après la chute du mur de Berlin, les peurs d'un basculement de pays de l'Occident vers le monde soviétique avaient totalement disparues. Dès l'avènement de l'Union de la Gauche avec Mitterrand, les socialistes et les commmunistes, avaient montré l'ancrage des pays de l'Europe occidentale au système capitaliste, libéral et démocratique. Aux USA, bien avant 1981, devant les offensives commerciales des entreprises japonaises favorisées par des coûts du travail très faibles et par le maintien de bons rapports avec le Japon semi occupé par l'armée US, les entreprises américaines pour rester compétitives ou pour gonfler leurs marges se sont mises à délocaliser leurs usines à Taïwan, puis plus tard dans des zones franches sur les cotes chinoises, et enfin dans toute la Chine, le Sud-Est Asiatique, et autres pays à très bas salaires. Les grands entrepreneurs se sont enrichis, beaucoup d'usines américaines ont fermé et le monde politique est resté essentiellement financé par les "dons" des grands tireurs de ficelles du monde capitaliste. Le sort des licenciés sur le carreau restait le dernier des soucis de ces grands entrepreneurs prétendus créateurs de richesses par spéculation sur les coûts de MO. Naturellement avec quelques années de retard, les entrepreneurs européens et surtout français se sont sentis obligés de suivre la voie royale : en France la part des industries dans le PIB a chuté de 25% à 10/12%, alors qu'en Allemagne les entreprises balaillées par le cyclone dévastateur des délocalisations et de la mondialisation ont été remplacées, en partie, par d'autres entreprises dynamiques dans les équipements modernes pour les usines et dans les produits technologiques haut de gamme, comme pour les voitures. La part de l'industrie dans le PIB s'est peu réduite et reste encore à 25%.

Ces profits sur le monde des biens marchands se révélant insuffisants, les cupides néo-libéraux ont fait libéraliser les marchés financiers pour gonfler leurs profits lors de la croissance de bulles spéculatives. Lors des explosions des bulles les petits "investisseurs/spéculateurs" y laissaient des plumes. Mais lors de la grande crise dite des subprimes en 2007/2009, (4000Md$ concernés avec des pertes nettes estimées entre 1000 et 2000 Md$), des banques et des entreprises ont failli sombrer et ont dû leur salut qu'à l'intervention financière étatique d'Obama, (et dans une moindre mesure des interventions des gouvernements d'Angleterre, d'Allemagne et de France) ! Un grand Président US, chantre du néolibéralisme américain n'aurait pas dû intervenir, mais alors quel champ de ruines ! Alors les profits sont restés pour les riches capitalistes et les dettes ont été à la charge des contribuables, avec la bénédiction du monde politique si imbriqué et dépendant du monde des affaires. Beaucoup de modestes investisseurs américains (et européens) y ont laissé des plumes, mais ils ne l'ont pas crié à la cantonade par peur du ridicule sur leur naïveté d'investisseurs plumés.

Les lobbyistes de la finance et des diverses activités économiques (métallurgie, transports, automobiles, aviation, chimie, pharmacie,santé, agto-alimentaire, batiment/TP, téléphonie, informatique....) ont pesé de toutes leurs forces de persuasion (et financières), pour faire sauter les tentatives de "regulation" (en français : réglementation) sur les ratios prudentiels bancaires et sur les normes de contrôle des fabrications et des mises sur le marché de produits de consommation.

Quelques exemples révélateurs de la corruption criminelle systémique

- amiante

Déjà avant 1900 des médecins avaient mis en évidence la corrélation entre l'exposition de travailleurs à l'amiante et la maladie pulmonaire dite "abestose" avec issue fatale à court/moyen terme. Le terme cancer du poumon n'existait pas encore. Et aucune mesure prise pour la protection des personnes exposées. Il a fallu attendre près d'un siècle pour que la communauté scientifique et médicale se sente obligée de reconnaître l'exposition à l'amiante comme cause du cancer du poumon. L'usage de l'amiante a été condamné et interdit presque partout. Cependant le Canada pays producteur d'amiante, pour protéger l'activité de ses mines, refuse de reconnaître le caractère nocif de l'amiante pour ne pas l'interdire et fermer ses mines. En fin de XXième siècle, quelques procès ont reconnu le caractère cancérigène de l'amiante responsable de décès et ont imposé des indemnisations : mais aucune condamnation au pénal des industriels !

- le DDT     
Ce pesticide puissant, insecticide super efficace, aux effets secondaires sur tous les insectes, les animaux, les hommes et certaines plantes et champignons a dû être interdit en raison de sa dangerosité et de trop d'efficacité sur la faune. Il a permis une éradication en Occident du paludisme et du typhus, en détruisant les moustiques, insectes et acariens vecteurs de ces maladies. Il reste toléré par l'OMS pour un usage en très faible concentration à l'intérieur de locaux fermés dans les pays où le paludisme sévit toujours. La résistance des industriels du secteur a permis de freiner les tentatives des états pour interdire le DDT. L'usage immodéré du DDT s'accompagne de l'apparition de moustiques résistants au DDT, par mutation génétique ! Il n'y a pas eu de procès malgré quelques effets sur les embryons et les bébés allaités (le DDT est soluble dans les graisses, donc dans le lait de la mère si celle-ci a été contaminée).

- les organos-chlorés (chlordécone et autres) sont tout aussi dangereux : ils sont théorquement interdits mais obtiennent des dispenses à la demande des utilisateurs et des fabricants. Les lobbyistes sont efficaces.

- les insecticides type gaucho et similaires, réputés pour leurs ravages sur les abeilles et autres insectes pollénisateurs, font l'objet d'un combat mi scientifique, mi judiciaire, entre les fabricants, les pouvoirs publics, les associations de protection de la biodiversité. Il y a une forte résistance des fabricants jusqu'à la mise sur le marché d'un produit de remplacement souvent plus cher pour plus de profits.

- les désherbants à base de glyphosate dont les effets nocifs sur l'homme ont été enfin reconnus par les tribunaux, font encore l'objet de batailles pour obtenir leur interdiction définitive. Avec le glyphosate, les maladies induites type cancer, souvent léthales, sont traitées dans les tribunaux civils avec des amendes et des indemnisations. Le caractère pénal d'empoisonnement volontaire n'est pas encore avancé et retenu. Le professeur Séralini qui étudiait les OGM résistants au Round Up (glyphosate) dans l'alimentation des rats a mis en évidence que le glyphosate couplé avec des céréales non OGM , ou avec les OGM, était le principal facteur cancérogène ; l'effet OGM pur étant secondaire !

 

Les domaines où les effets mortels des produits ne peuvent plus être cachés

Les produits sont issus de l'industrie chimique (au sens large, incluant la pharmacie), des biotechnologies et de l'agro-alimentaire.

- les industries chimiques sont responsables de la dangerosité des pesticides (insecticides, fongicides, herbicides), des pollutions par les moteurs thermiques des véhicules et de diverses combustions, des émanations des moquettes et autres revâtements, des produits en matières plastiques, des détergents, des métaux lourds.... et des produits de base pour les industries pharmaceutiques. La réglementation européenne REACH concerne l'évaluation de la dangerosité et des risques pour la santé de produits de base. Tout produit additif, dont plus d'une tonne est produite ou importée dans l'UE, doit subir des analyses de risques et dangerosité concernant les pouvoirs cancérogènes, mutagènes, accumulations biologiques persistantes, perturbations endocriniennes... Des produits neutres dans ses présentations ordinaires sont aussi concernés dans leur utilisation en "nanomatériaux" pouvant franchir les barrières des cellules et rester stockés à l'intérieur, surtout pour les cellules neuronales. Cependant cette réglementation est insuffisante, car elle ignore les effets coktails en mélange et de nombreux composants alimentaires provoquant des maladies chroniques. L'usage de nanomatériaux en cosmétique, susceptibles de traverser la peau et de se répendre dans l'organisme n'est pas testé ni réglementé.

- les industries agro-alimentaires qui font un usage immodéré ou caché de produits inoffensifs en petite quantité, mais sources de maladies chroniques parfois mortelles et addictives. Si les plantations de drogues et leur commercialisation sont interdites (cannabis, cocaïne, opium...) ou légèrement tolérées (tabac) d'autres productions agricoles sont autorisées légalement même si les études médicales de santé mettent au jour leurs effets délétères (et mortels à terme) : tels les alcools purs et dilués, les sucres (fructose, glucose, saccharose, hydrocarbones, divers glucides), les matières grasses (huiles et graisses saturées, insaturées, polyinsaturées, hydrogénées...), les sels (surtout de sodium), les agents de sapidité, les exhausteurs de goût, les conservateurs... Tous ces produits ont une part prépondérante dans le développement de cancers, d'hypertension et maladies cardiaques, de diabètes (surtout de type 2), de cirrhoses, de caries dentaires.... Malgré les énormes dégâts sur la santé, l'usage de ces produits est encouragé par des campagnes publicitaires et même les industriels du sucre se veulent être des participants à l'éducation des enfants sur "les bienfaits du sucre" !

En dehors du tabac, aux USA, il y a plusieurs décennies où pour éviter des procès interminables et nombreux, les industriels du tabac ont accepté de verser des centaines de milliard$ aux organismes d'assurance de santé, les industriels des produits (alimentaires et assimilés) absorbés par les humains ne sont pas poursuivis en justice civile et pénale. En France il y a eu cependant quelques procédures concernant les pathologies liées à l'amiante.

Pour les dégâts provoqués par les sucres, les graisses et le sel consommés en excès sous l'influence des publicités payées et diffusées par les industriels de la production et de la commercialisation, ces derniers amasssent les profits : c'est leur vocation première, et laissent les conséquences négatives (traitement des maladies, arrêts de travail, handicaps, décès et chômage...) à la charge des consommateurs, des assurances de santé et de la collectivité nationale. Les organismes publics de santé se préocupent des maladies, des pathologies et de leurs traitements ; les politiques de prévention efficaces et d'éducation des jeunes, des citoyens et des consommateurs restent marginales : il ne faudrait pas tarir les sources de revenus de l'industrie pharmaceutique. Une exception concerne la politique de vaccinations préventives qui a pu éradiquer des maladies comme la variole, mais qui parfois est soumise aussi à la surconsommation.

- les industries pharmaceutiques, entreprises à la recherche de profits comme toute entreprise du secteur économique, mettent trop souvent sur le marché des produits validés par des études éludant certains points de mesure et minimisant les effets secondaires directs et surtout cocktail (en association). C'est dans ce domaine que la corruption des esprits des hommes est une seconde nature  : Il y a une interpénétration malsaine et néfaste entre les chercheurs de l'industrie et des organismes publics, entre des experts du public appointés par les industriels, des experts des organismes de contrôle et d'autorisation, ayant ou ayant eu des intérêts avec les industriels. Il y a aussi des "connivences" de soutien politique qui retardent la mise en place d'interdictions d'usage, de prescriptions et de ventes. Le système judiciaire français a longtemps refusé avec énergie les plaintes collectives concernant un même produit avec un seul ou plusieurs fabricants et autorités administratives : les victimes sont mal soutenues par le système judiciaire qui fait traîner les délais de traitements des dossiers. Pendant ce temps les victimes "trinquent", parfois meurent avant le procès, et la Sécu prend en charge des pathologies sans être indemnisée par les industriels fautifs.

Parmi les affaires les plus systèmiques avec des dizaines jusqu'à des centaines de milliers de morts, citons :

- Le Talc Morange,

- la thalodomide,

- le Vioxx, sutout aux USA (+ de 120 000 morts),

- l'Isoméride de Servier, célèbre coupe-faim, entrainant des valvulopathies et de l'hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) (plainte collective de 155000 personnes aux USA), interdit en1997,

- le Mediator de Servier, autorisé et vendu comme complément antidiabétique, surtout avec surpoids, a remplacé l'Isoméride (ces deux produits avaient une forte parenté de leurs formules chimiques), et prescrit "ilégalement" par de nombreux médecins comme coupe-faim ! Et évidemment les effets secondaires de valvulopathies sont apparus, avec des milliers de morts niés par les laboratoires Servier et les experts rémunérés aussi par Servier et par des organismes de santé ! Et finallement reconnus par la Justice et Servier qui a chichement indemnisé un certain nombre de victimes.

 

Quelques dérives de la lutte contre la corruption aux USA avec des pratiques déloyales

Les Administrations judiciaires et financières aux USA, sont à la recherche de quelques dérives chez les industriels européens utilisant le $ dans leurs transactions, pour les déferrer dans une instruction à charge et leur infliger des amendes colossales afin d'éviter les poursuites judiciaires (avec emprisonnement probable). Le but principal étant d'amoindrir ou d'éviter la concurrence faite aux entreprises américaines : c'est un système déloyal et corrompu !

 

Quelques raisons d'espérer

L'UE dans ses mécanismes de restitutions de la TVA dans les échanges intracommunautaires, et dans l'utilisation par des organismes des états, des subventions communautaires, renforce ses moyens de lutte contre la corruption et a nommé comme procureure principale une roumaine qui, procureure dans son pays, luttait avec constance et courage contre la classe politique corrompue, au point de faire emprisonner un ancien premier ministre. Les autorités roumaines, après l'avoir démise de ses fonctions, ont tout fait pour la dissuader de maintenir sa candidature et demander aux "pays amis" de voter contre sa nomination. La France avait aussi un excellent candidat à ce poste de procureur, mais elle a retiré cette candidature pour faire élire cette roumaine symbole efficace de l'anticorruption, et l'UE l'a nommée. Il faut souhaiter qu'elle suscitera des émules dans les autres pays de l'UE où règne une corruption systèmique !

Si depuis des années l'UE et certains pays luttaient contre des entraves notoires à la concurrence (ententes entre fournisseurs, marchés truqués...) le scandale du dieselgate révélé par les USA (et aussi pour contrer l'emprise de l'industrie automobile allemande dans le pays) a obligé la justice allemande à se pencher sur les infractions, à notifier de fortes amendes et à inculper des responsables : c'est une grande première à ce niveau !


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37 réactions à cet article    


  • Attila Attila 28 septembre 2019 10:23

    « les désherbants à base de glyphosate dont les effets nocifs sur l’homme ont été enfin reconnus par les tribunaux »

    Ce ne sont pas les tribunaux qui peuvent décider si une substance est nocive ou pas, c’est du ressort des études scientifiques. Quand un médecin est envoyé devant un tribunal par un patient, le tribunal vérifié d’abord si le patient a été soigné conformément aux acquis de la science.

    Pour le glyphosate, des études scientifiques importantes ont montré qu’il n’était ni toxique, ce n’est pas un poison, ni cancérigène.

    Glyphosate : le nouvel amiante ?

    .

    En disant n’importe quoi sans vérifier, l’auteur sabote son article. La corruption au cœur du néolibéralisme était un bon titre. Dommage.

    Une société qui ne reconnaît plus les preuves scientifiques sombre dans la folie.

    .


    • pemile pemile 28 septembre 2019 10:29

      @Attila "Pour le glyphosate, des études scientifiques importantes ont montré qu’il n’était ni toxique, ce n’est pas un poison, ni cancérigène."

      Ces études ne prennent en compte que les gens qui se protègent, pour les malheureux qui habitent en bordure de champs où se pratiquent l’épandage aérien vous avez quoi comme études ?


    • Attila Attila 28 septembre 2019 10:43

      @pemile
      Argument de merde ressassé par des fanatiques et auquel il est répondu dans l’article que je cite.
      D’ailleurs vous faites l’andouille car nous avons déjà longuement causé de tout cela.

      .


    • pemile pemile 28 septembre 2019 10:48

      @Attila « Argument de merde ressassé par des fanatiques et auquel il est répondu dans l’article que je cite. »

      Menteur !

      Précisez donc il est répondu dans l’article ?


    • Attila Attila 28 septembre 2019 11:16

      @pemile
      "Les cohortes d’agriculteurs étudiées actuellement comportent tous les âges, mais avec une majorité d’anciens qui, si les pesticides en général et ceux à base de glyphosate en particulier étaient si toxiques qu’on le prétend, auraient un surcroît de prévalences de cancers et autres maladies dégénératives nettement supérieur à la population générale. Ce n’est pas le cas. « 
      .
       »Les travailleurs agricoles ne se protègent pas tous avec les équipements nécessaires et n’utilisent pas tous ces équipements de manière adéquate (par exemple entrent dans la cabine du tracteur avec combinaison, chaussures et gants éventuellement souillés). De plus, les cohortes françaises (Agrican MSA) et américaines comportent majoritairement (cf démographie agricole) des travailleurs et retraités qui ont oeuvré avec les pesticides bien avant que les équipements de protection soient « à la mode  »
      Pemile vous êtes un malhonnête et un fanatique.

      .


    • pemile pemile 28 septembre 2019 13:35

      @Attila « Pemile vous êtes un malhonnête et un fanatique. »

      Non, j’attends toujours que vous me présentiez une étude sur les riverains de champs d’épandage aérien ! smiley


    • hugo BOTOPO 28 septembre 2019 14:39

      @Attila
      « Les cohortes d’agriculteurs étudiés »

      Les seules bases disponibles pour de simples études statistiques sont celles de la Sécurité Sociale Agricole (MSA) qui ne discrimine pas ses adhérents. Elle couvre et mélange dans ses données les assurés des personnels des coopératives de matériels agricoles, les employés des chambres d’agriculture, la cohorte des employés locaux du ministère de l’agriculture (administrateurs, comptables, techniciens, formateurs...), des centres de recherche spécialisés (INSA, Fruits et légumes, Vins et vignobles, eaux et forêts....). Il y a certes les employés déclarés (pas les clandestins et les non déclarés), mais aussi les patrons et leur famille, dont certains vivent loin de leur exploitation agricole.

      Dans ce mélimélo les analyses statistiques de prévalence différent alors très peu de celle des assurés sociaux de la Sécu dans les zones à dominance agricole, incorporant les populations voisines des champs traités.

      Si le glyphosate et les pesticides ne sont ni cancérogènes, ni dangereux pour la santé, alors pourquoi les modes d’emploi préconisent des tenues de protection et livrent des bidons avec le pictogramme de poison ? Pour éviter de « désherber » la « pilation » des humains, de supprimer un marqueur de masculinité ?


    • Attila Attila 28 septembre 2019 17:55

      @pemile
      Personne ne défend l’épandage aérien. De plus, c’est vous le menteur car les produits largués ne sont pas du glyphosate mais des fongicides.
      L’épandage aérien est interdit en France, sauf quelques exceptions. Vous utilisez des pratiques exotiques (Argentine, E-U) pour critiquer le glyphosate ici : c’est un sophisme, un raisonnement pourri qui vous disqualifie aux yeux des gens honnêtes.

      .


    • Attila Attila 28 septembre 2019 18:01

      @hugo BOTOPO
      « Les seules bases disponibles pour de simples études statistiques sont celles de la Sécurité Sociale Agricole (MSA) »
      Manque de pot, l’étude que je mets en lien concerne l’étude américaine qui étudie exclusivement le glyphosate. C’est la preuve que vous ne l’avez même pas lu.
      Cette étude -dite étude de cohorte a suivi médicalement 54000 agriculteurs pendant 20 ans. C’est une étude énorme, elle ne peut pas rater l’augmentation des cas de cancers, de l’avis des spécialistes.

      .


    • Attila Attila 28 septembre 2019 18:07

      @Jeekes
      « Faut juste revendre vos actions Bayer (aka Monsanto) et vous verrez, vous dormirez beaucoup mieux. »
      Accuser ceux qui ne gobent pas vos délires de militants fanatisé d’être payés par Monsanto est un sophisme habituel chez vos coreligionaires.
      Bien entendu, vous ne risquez pas de fournir des preuves : c’est de la diffamation.
      Quand on n’a plus que les sophismes et la diffamation pour défendre son point de vue, c’est qu’il ne vaut rien. Un point de vue valable se défend avec des procédés intellectuellement honnêtes.

      .


    • Un des P'tite Goutte un des p’tite goutte 28 septembre 2019 23:23

      @Attila
      Et une société qui ne vie que par ce qui est prouvé scientifiquement s’autodétruit.


    • pemile pemile 28 septembre 2019 23:50

      @Attila « Vous utilisez des pratiques exotiques (Argentine, E-U) pour critiquer le glyphosate »

      Non, ces pratiques ont existé, et vous avez du mal à reconnaitre qu’aucune étude n’a été faite sur les riverains des champs d’épandage aérien ?


    • Attila Attila 29 septembre 2019 01:25

      @pemile
      On parle du glyphosate. L’épandage aérien, je le répète -avec des gens comme vous on a l’habitude est utilisé pour des fongicides, c’est ce que j’ai lu. Vous essayer encore et encore de manipuler les gens.
      Les études réalisées sur le glyphosate ont été faites sur les personnes les plus exposées : les agriculteurs qui emploient régulièrement les produits concentrés. Comme pour l’amiante, ce sont les professionnels les plus exposés.
      L’épandage ne se fait pas avec des produits concentrés mais avec les produits dilués à 99%. Alors, si les professionnels qui manipulent les produits concentrés n’ont aucune incidence sur leur santé du fait du glyphosate, a plus forte raison les riverains non plus. Cela fait consensus chez les scientifiques spécialistes des facteurs de risque professionnels.

      .


    • nono le simplet 29 septembre 2019 01:25

      @pemile
      où est le temps merveilleux où le Round Up était biodégradable et ne polluait ni la terre ni l’os de Rex  ?


    • Attila Attila 29 septembre 2019 01:33

      @un des p’tite goutte
      D’abord, on n’accuse pas sans preuve. Là, c’est encore pire puisque même avec les preuves scientifiques de l’innocuité, des gens continuent d’accuser le glyphosate.
      Ce sont des extrémistes religieux qui veulent imposer leurs dogmes et leur folie à toute la société.

      .


    • Attila Attila 29 septembre 2019 01:34

      @nono le simplet
      Si vous n’avez plus que les publicités de Monsanto comme argument, votre cause est perdue.

      .


    • nono le simplet 29 septembre 2019 01:48

      @Attila
      bizarrement, sûrement, les lymphomes non hodgkiniens qui touchent 10 000 à 15 000 personnes en France chaque année sont inscrits au tableau des maladies professionnelles des agriculteurs liées à l’exposition aux pesticides


    • nono le simplet 29 septembre 2019 02:13

      @Attila
      Si vous n’avez plus que les publicités de Monsanto comme argument, votre cause est perdue.

      Monsanto mentait outrageusement dans ses pubs de l’époque, faisant du Round Up un produit sans danger et biodégradable ...
      40 ans après les flacons de glyphosate ont une mention de toxicité ... ce qui prouve sans équivoque le mensonge honteux de Monsanto ...
      pour le reste, Monsanto dit « pas de preuve, pas de responsabilité » ou « des malades ? c’est pas moi, c’est les autres » ... mais commence à perdre des procès ...
      l’amiante (commercialisée pendant plus de 80 ans) ou le Benfluorex (le Médiator commercialisé pendant 35 ans et dont le procès vient de s’ouvrir) sont là pour témoigner de la dangerosité de produits, dangerosité « découverte », ou plutôt « reconnue » après des décennies d’utilisation ...
      alors, si tu n’es pas payé par Monsanto, ce que je veux bien croire, tu devrais au moins fermer ta gueule, pudiquement ...


    • nono le simplet 29 septembre 2019 02:21

      @Attila
      et concernant l’épandage aérien en France il est toujours autorisé même s’il est peu pratiqué et soumis à des autorisations contraignantes depuis 2014


    • Le421... Refuznik !! Le421 29 septembre 2019 09:02

      @nono le simplet
      Mon neveu, ex-maire d’une cité de la Beauce, a fuit la région pour s’installer près de Brive. Pour le coup, il s’est rapproché.
      Il m’a parlé de ces agriculteurs de l’orléanais, dans sa commune, qui voyaient les cas de cancer du sein se multiplier chez leurs épouses, sans compter les autres pathologies diverses et bizarres. Certains venaient se plaindre à la Mairie lorsque les épandages étaient faits de manière déraisonnable.
      Souvent, les premières victimes des phytosanitaires sont les utilisateurs eux-mêmes. Ce qui pourrait être interprété comme une forme de justice !!


    • nono le simplet 29 septembre 2019 09:18

      @Le421
      dans mon entourage agricole le nombre de lymphomes, de cancers du sein est assez important et sans en tirer une loi générale ça reste impressionnant ...


    • doctorix, complotiste doctorix 30 septembre 2019 10:36

      @Attila

      Le principe d’un pesticide tel que le round up est de détruire toute forme de vie en dehors d’une seule espèce végétale, dont les graines sont vendues à prix d’or, dont les fruits sont stériles ou interdits pour les semailles à venir.
      Ce principe est mauvais à plus d’un titre.
      Il crée une main-mise absolue sur un élément vital pour l’humanité, un monopole sur le vivant. Un droit de vie et de mort sur l’humanité par une société privée. C’est déjà très grave.
      Mais les dégats vont bien plus loin.
      C’est aussi la destruction de toutes les espèces végétales qui jusqu’ici enrichissaient la terre, dans leur variété, et leur complémentarité. Celles qui années après années ont enrichi la terre de toutes sortes de composants naturels, la rendant riche et féconde.
      Mais c’est aussi la destruction de toutes les espèces animales qu’elle abritait, en particulier les vers de terre, dont le role d’aération du sol et de fertilisation est vital.
      Cela aboutit à une terre aussi stérile qu’un tas de sable, qui ne pourra donner la vie végétale qu’à coups d’engrais artificiels.
      C’est enfin la perte de ressource pour toutes les espèces aériennes qui se nourrissent des fleurs, les espèces pollinisatrices, ainsi que la perte des insectes qui nourrissent les oiseaux.
      Ce n’est pas un pesticide, c’est un biocide, voire un génocide.
      Vanté un moment comme biodégradable, ce qui a valu à Monsanto une condamnation de 15.000 euros d’amende (une misère) , ce produit a été retrouvé dans 38% des cours d’eau, dans les nappes phréatiques et dans l’eau du robinet.
      Alors Attila, laissez tomber, vous ne nous convaincrez pas.
      Apprenez plutôt à cultiver proprement, de nombreux agriculteurs le font maintenant, et tâchez de rendre la terre à vos enfants dans l’état où vous aimeriez la trouver.
      Parce que cette terre n’est pas à vous, pas plus que l’eau des nappes phréatiques : on vous l’a confiée provisoirement.

    • Attila Attila 30 septembre 2019 12:38

      @doctorix
      « Ce n’est pas un pesticide, c’est un biocide, voire un génocide. »
      Vous êtes complètement ravagé.
      .
      « Alors Attila, laissez tomber, vous ne nous convaincrez pas »
      Qu’est-ce que j’en ait à foutre de convaincre des fanatiques religieux.
      C’est pour l’ensemble des lecteurs que je réponds.

      .


    • doctorix, complotiste doctorix 30 septembre 2019 19:14

      @Attila
      On vous pardonne, parce que vous ne savez pas ce que vous faites.
      Regardez comment vous massacrez vos plus précieux auxiliaires :
      https://www.dailymotion.com/video/xpg41j
      Aussi petit soit-il, le ver est d’une formidable utilité pour l’équilibre de notre planète : à la base de la chaîne alimentaire, il aère les sols, permet à l’eau de s’infiltrer, mange les éléments en décomposition et fertilise la terre. Mais là où les vers de terre grouillaient hier à 250 par m2 de terre, ils ne sont plus aujourd’hui que 50...
      Vous retournez la terre à de grandes profondeurs, vous la tassez avec des engins de plusieurs tonnes, vous recourez a de plus en plus d’engrais pour compenser les éléments vitaux que vous détruisez.
      Vous tuez tout ce qui vit dans le sol et au dessus.
      Vous marchez sur la tête.
      Pourtant il y a d’autres méthodes, et vous le savez parfaitement, serez vous le dernier à les adopter ?
      Et l’ensemble des lecteurs dit comme moi.


    • doctorix, complotiste doctorix 30 septembre 2019 19:26

      Voici ce qu’en pensent ces agriculteurs qui ont compris où était leur intérêt : laissez donc les vers faire le travail à votre place.
      https://www.youtube.com/watch?v=IKQU7zNowrI


    • Attila Attila 3 octobre 2019 12:13

      @Tous
      Les commentaires du puits de science Doctorix :
      "Tant que vous n’aurez pas intégré les Ovnis et leur mode de propulsion dans vos équations, vous ne serez d’aucune utilité au progrès, et vous resterez un homme du passé.
      Ca ne vous intéresse pas de participer à l’avenir ?
      Le passé est moins fatigant ? Plus confortable ?
      « Lien
      .
       »La piste de l’énergie du vide, qui fournira quelque jour une énergie abondante et non polluante, a l’inconvénient d’aller vers une énergie gratuite, et c’est une voie impensable quand on considère l’énergie non comme un moyen d’aider les hommes mais comme une pompe à fric.
      C’est pourtant notre avenir.
      C’est à l’évidence celle qu’utilisent les ovnis, mais à quoi bon en parler puisqu’ils n’existent pas ?
      " Lien

      .


    • Attila Attila 29 septembre 2019 15:16

      En dehors de s’appuyer plus sur des ragots que sur les recherches scientifiques, l’article est intéressant car il balaye bien l’ensemble des mécanismes de la corruption.

      Pour bien comprendre, il faut avoir une idée de l’extraordinaire puissance financière des très riches. En 1992, le milliardaire Georges Soros a revendu une masse importante de Livres Sterling. Cet afflux de Livres sur le marché a fait baisser son cours. Malgré des rachats massifs, la Banque d’Angleterre n’a pas pu endiguer la baisse du cours. Bras de fer entre un milliardaire et la Banque d’Angleterre, c’est la Banque qui a perdu. Et l’Angleterre n’est pas un petit pays, son PIB est équivalent à celui de la France.

      Les très riches cupides ont une puissance financière équivalente à celle des États.

      .

      Pour préserver leurs intérêts, ils ont petit à petit instauré un système de racket à tous les niveaux :

      1 Rachat de l’ensemble des médias qui comptent.

       Pourquoi racheter des médias alors que les profits sont faibles, voire perdent de l’argent ? Comme les journaux papier grassement subventionnés par l’État (15 millions d’euros pour le Figaro et le Monde chaque année) et les déboires de Bolloré avec Canal plus.

      On a connu investissements plus avisés.

      Parce que cela permet de faire pression sur les décideurs politiques.

      Parce que cela permet de manipuler les électeurs pour qu’ils votent pour des candidats soutenant les intérêts des très riches au détriment de leurs propre intérêts.

      .« On a voté pour lui mais qu’est-ce qu’on a été con ! »

      .

      La possession et le contrôle de l’ensemble des médias leur permet de faire une campagne de publicité massive pour le candidat de leur choix. C’était flagrant avec Macron.

      De plus, le coût de cette campagne de pub n’entre pas dans les comptes de la campagne électorale.

      Médias français : qui possède quoi ?

      .

      2 Financement de leur candidat.

       Contrairement aux « petits » candidats qui doivent ramer pour trouver de l’argent, les candidats des riches ont toutes les finances nécessaires. On sait que Macron a rencontré les financiers de la City à Londres, puis des hommes d’affaire au Liban. En plus du trio Pierre Bergé-Xavier Niels-Matthieu Pigasse, François Hollande a été financé par un groupe américano-israélien, le groupe Elnet. Information révélée par Panamza :

      Hollande financé par un lobby israélo-américain

      .

      When François Hollande was elected president of France

      .

      Il est clair que les candidats des riches doivent réaliser un retour sur investissement : faire passer toutes les mesures législatives favorables à leurs intérêts.

      Pierre Bergé est allé voir François Hollande à l’Élysée, sans doute pour lui rappeler qu’il devait mettre en œuvre le mariage pour tous. François Fillon, s’il avait été élu, aurait accéléré la mise en œuvre du démantèlement de la Sécu au profit des assurances privées de son ami Pdg d’Axa. Macron itou . . .

      Les présidents de la République ne sont plus que des employés des très riches. Ils font là ou leurs maîtres leur disent de faire, ils n’ont plus que le pouvoir de changer la moquette de l’Élysée.

      .

      Les très riches ont également poussé à la construction de l’Union Européenne. La puissance des Traités verrouille la politique économique et sociale des pays membres en imposant le néolibéralisme : destruction du modèle social français issu du CNR, privatisation rampante des services publics, bradage du patrimoine économique de la France au profit d’intérêts privés souvent étrangers (Alstom), destruction de la nation, et surtout, l’appareil de l’État mis au service des intérêts des très riches : police, justice, etc (voir Gilets Jaunes).

      "Du libéralisme « classique » au néo-libéralisme, on transite de l’opposition – l’Etat contre le marché – à une alliance de l’Etat pour le marché et pour son développement. L’Etat, auparavant considéré intrusif et dangereux pour les libertés individuelles devient un acteur fondamental dans l’imprégnation du néolibéralisme au cœur de la société. Ainsi n’est-il pas étonnant de voir l’Etat voler au secours des banques " Lien

      .


      • Ruut Ruut 30 septembre 2019 15:01

        Moralité les agences de protection sont soit corrompues, soit incompétentes, soit les 2….
        Pas rassurant pour le publique qui lui n’as aucun droit ni moyen de savoir la réalité entre propagande, mensonge et vérité.
        Une chose est certaine, la profusion de mensonges de nos organes de protection a brisé la confiance citoyenne qui sera longue et difficile à reformer.
        @Attila La confiance se gagne lentement et se perd très vite.
        Sans confiance rien ne peux exister.
        Il est triste que par incompétence, connivence et copinage, nos organes de protections se soit discrédités.
        C’est comme le traitement du nuage de Tchernobyl qui a flingué de manière durable le respect due aux JTs.

        @Attila aller un verre de glyphosate, vue que c’est inoffensif ?
        Chiche Un verre pour Macron en direct à la TV avec l’UPR en contrôleur de produit (qui prend un échantillon et en lance une analyse publique une fois bue) pour être sûr qu’il boit bien ce qu’il prétend inoffensif.


        • Attila Attila 30 septembre 2019 16:49

          @Ruut
          "Une chose est certaine, la profusion de mensonges de nos organes de protection a brisé la confiance citoyenne qui sera longue et difficile à reformer. « 
          Là, je suis d’accord avec vous.
          .
           »@Attila aller un verre de glyphosate, vue que c’est inoffensif ? "
          Le commerciaux qui ont utilisé cet argument de vente sont des crétins.
          Ce que prouve la science : le glyphosate n’est pas un poison et n’est pas cancérigène.
          Dans les fiches de risques professionnels, il est dit que le glyphosate est irritant pour les muqueuses. Beaucoup moins que la soude mais il ne faut quand même pas le boire. Ce conseil vaut surtout pour les professionnels qui manipulent des quantités de concentré.
          Ou ais-je dit qu’on pouvait le boire ? Vous prenez vos délires pour la réalité. Les dogmes de l’écologie ont pollué votre cerveau.

          .


        • Ruut Ruut 1er octobre 2019 08:50

          @Attila
          Ce qui est inquiétant c’est la concentration actuelle élevée et grandissante dans le corp de l’enssemble de la population, pour un truc qu’il ne faut pas boire et qui visiblement s’élimine mal de notre organisme.


        • Attila Attila 30 septembre 2019 16:52

          Je suis le seul commentateur à parler du sujet, corruption et néolibéralisme : ça n’intéresse personne ?

          .


          • Xenozoid Xenozoid 30 septembre 2019 16:55

            la corruption est l’outil du pouvoir,et le pouvoir c’est l’esclavage


            • Jonas 1er octobre 2019 07:00

              C’est vrai , il n’y a pas de corruption en Chine 

              Pas de corruption en Corée du Nord 

              Pas de corruption au Venezuela 

              Pas de corruption à Cuba, Algérie , etc 

              Si la corruption est l’âme du capitalisme , qu’elle est l’âme de la Chine qui associe le capitalisme et le communisme ? 


              • Ruut Ruut 1er octobre 2019 08:51

                @Jonas
                La corruption est le propre de toutes les organisations qui n’ont pas de compte à rendre sur leurs actions.


              • Jonas 1er octobre 2019 09:45

                @Ruut
                Ils faut reconnaître que les pays démocratiques n’échappent pas à la corruption , cela est vrai, mais dans ces pays , la presse , les ONG, des fonctionnaires , comme les lanceurs d’alerte peuvent dénoncer , la corruption et sont soutenus par l’opinion publique. 

                En revanche , dans les pays , tels que la Chine, la Russie, la Corée du Nord , Cuba , Venezuela etc , l’opinion publique n’existe pas , la presse est sous les ordres et toute tentative de dénonciation est réprimée et ceux qui ont le courage de le faire sont sous les verrous et taxés d’être vendus à l’étranger. 

                Le peuple hongkongais nous donne une leçon , il se bat , pour pouvoir être libre de choisir ses représentants et les dénoncer quand ceux-ci sortent des clous. 


              • Francis, agnotologue JL 1er octobre 2019 10:11

                « Le capitalisme contemporain est devenu par la force de la logique de l’accumulation, un « capitalisme de connivence ». Le terme anglais « crony capitalism » ne peut plus être réservé aux seules formes « sous-développées et corrompues » de l’Asie du Sud est et de l’Amérique latine que les « vrais économistes » (c’est à dire les croyants sincères et convaincus des vertus du libéralisme) fustigeaient hier. Il s’applique désormais aussi bien au capitalisme contemporain des États-Unis et de l’Europe. ... Dans son comportement courant, (cette classe dirigeante) se rapproche alors de ce qu’on connaît de celui des « mafias », quand bien même le terme paraîtrait insultant et extrême ». (Par Samir Amin, économiste et président du World Forum for Alternatives.)

                 

                Mafias corruptrices, quoi de plus naturel ?


                • Attila Attila 1er octobre 2019 10:30

                  Dans le capitalisme de connivence, la corruption au niveau de l’État s’effectue entre pairs : je t’accorde des privilèges et des marchés publics ou non en échange d’argent ou de services.

                  Le néolibéralisme va beaucoup plus loin. La corruption ne s’effectue pas entre pairs, ce sont les très riches qui s’emparent de l’État -ou de la structure supranationale dans le cas de l’UE- et les dirigeants politiques ne sont plus que des employés, des sous-fifres aux ordres.

                  .

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hugo BOTOPO


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