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Accueil du site > Actualités > Economie > Les leçons de la crise financière

Les leçons de la crise financière

Les mécanismes de la crise financière nous rappellent que les principes de saine gestion de nos grands-parents n’étaient pas obsolètes. En particulier, qu’on ne peut faire reposer le fonctionnement de l’économie sur le surendettement généralisé.

Confronté à la plus formidable crise depuis 1929, nos gouvernants font preuve d’un volontarisme d’autant plus prononcé qu’ils s’étaient montrés auparavant passifs, voire suivistes face à la dérégulation financière généralisée qui est aujourd’hui considérée comme responsable de la situation. C’est de bonne guerre même si cela ne les exonère pas de leur responsabilité personnelle.

Cette crise est d’abord celle du crédit trop facile, sans mesure du risque encouru, reposant principalement sur la spéculation immobilière qui a servi de garantie aux sommes empruntées, avant que le marché ne se retourne avec les conséquences que l’on sait.

Mais c’est aussi parce que depuis 20 ans, des masses de capitaux formidables se sont constituées sans que les outils de production dans lesquels ils avaient vocation à se fixer aient suffi à les éponger. Alors les marchés ont inventé toutes sortes d’artifices pour créer des produits financiers censés leur apporter la profitabilité que l’économie de biens de production ne leur assurait pas.

Ces masses importantes de fonds se sont constituées depuis les années 80 en raison de la progression des revenus du capital qui est devenue plus importante que ceux du travail, au point d’en perdre tout rapport.

Parce qu’il fallait quand même favoriser la consommation de masse pour entrainer la croissance, certains pays ont encouragé l’endettement à outrance des particuliers plutôt que d’augmenter les revenus du travail. Le résultat est là.

Désormais, le principal problème posé va être de résorber les immenses dettes publiques et privés des Etats développés, tout en évitant d’entrer dans la récession. La quadrature du cercle ? Il existe pourtant une solution, largement diabolisée par les ultra-libéraux : l’inflation. En augmentant la masse monétaire par la planche à billets, on provoque une inflation qui, si elle est contenue dans des limites raisonnables (7% ?), peut contribuer à abaisser la valeur réelle des dettes tout en stimulant l’économie, à condition que les salaires soient clairement indexés sur l’inflation.

Les perdants seraient alors les détenteurs du capital car l’inflation érode inexorablement leurs biens. On peut alors peut-être en déduire une règle qui mériterait d’être démontrée de façon plus rigoureuse. Pour qu’une économie soit stable dans le temps, il est nécessaire que les revenus du travail suivent de près ceux du capital, faute de quoi une bulle financière se créée, qu’il faut bien un jour purger dans la douleur...


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209 réactions à cet article    


  • morice morice 25 octobre 2008 10:24

     La leçon ? que l’argent ça n’existe pas. C’est une valeur fluctuante.


    • ddacoudre ddacoudre 26 octobre 2008 19:17

      Bonjour morice
      C’est simple et très dur à faire comprendre, car la monnaie régule les désirs en leur définissant une valeur aléatoire en fonction des pressions environnementales. j.M Albertini disait qu’elle répartissait la rareté, de plus les matières premières et les produits non de valeur intrinsèque que leurs propriétés physiques, le reste ne dépend que de la psychologie humaine.

      Cordialement.


    • bob 25 octobre 2008 11:24

      Harf, harf, harf,

      Le gouvernement francais prefera equarir la moitie de sa population plutot que faire perdre de l’argent aux grandes fortunes.
      Les pantomines auxquelles on assiste actuellement (qui sont tres similaires a celles qu’ont adopte les dirigeants americains au lendemain du jeudi noir) sont utilisees pour calmer les grandes fortunes. Amoindrir leur capital ( dont nos sympathiques politicards vereux font partie) est une idee qui leur est a tel point insupportable qu’elle devient suicidaire.
      La question qui se pose alors est davantage comment s’en sortir ( a titre personnel) sans trop de casse que comment sortir la France de ce bourbier.
      Enfin, on a trop souvent tendance a oublier le role des pantoufles. Il s’agit de postes, dans le prive, reserves aux hauts fonctionnaires sortant de leur administration. Ces gens ne connaissent pas le chomage dans ce pays egalitaire qu’est la France. Il va sans dire que la retribution va de pair avec leurs exigeances patrimoniales.
      Cela ajoute au fait que ces individus useront tous les artifices pour ne pas voir s’ecrouler un systeme qui leur est si profitable.


      • Proudhon Proudhon 25 octobre 2008 11:51

        Je suis tout à fait d’accord avec Bob. On peut suggérer toutes sortes de solutions à la crise. Mais croire que les gouvernants actuels pensent à leur peuple ou leur nation est d’une naïvetée extrême. Ils pensent d’abord à enrichir leur classe sociale.

        Cette crise, ils l’attendaient depuis plusieurs années. Ils n’ont fait que la préparer en vue de faire payer les dettes aux Etats. Donc, aux contribuables. Pourquoi pensez-vous que le fameux Bolton soit venu en France l’année passée ? Pour planifier au mieux de leurs intérêts la crise future.

        Il ne faut pas oublier que l’ultra-libéralisme appartient à l’école de Milton Friedman. C’est l’idéologie de la majorité de nos dirigeants actuels. Je redoute aussi qu’ils ne se servent de cette crise pour faire passer des lois liberticides en faveur des patrons et autres nantis et à l’encontre des travailleurs. On en a un petit prémice avec le travail du Dimanche.


        Je citerais encore et toujours le livre de N Klein "La stratégie du Choc !"

        A lire absolument !


        • foufouille foufouille 25 octobre 2008 13:48

          le probleme est que ce travail du dimanche, est souvent devenu force et mal paye
          et aussi non recupere
          apres on va vouloir que les gens bosse durant les vacances
          on est plus a l’epoque ou il s’agissait de gagner plus pour economiser, mais a bosser plus pour bouffer


        • Proudhon Proudhon 25 octobre 2008 14:47

          @guignol sudiste

          J’ai pas de leçons à recevoir de toi bouffon de seconde zone. A le différence de toi, moi je bosse en usine. Donc le boulot, je sais ce que c’est, c’est pas le bureau.

          Et j’ai pas envie de bosser le dimanche comme un con pendant que les connards de cadres supérieurs se doreront la pilule à la mer ou à la montagne. Ensuite, bien-sûr, ils passeront le Lundi, lors de leurs réunions stériles, à discuter du super week-end passé à glander.

          Et pendant ce temps, nous, les productifs mal payés produisont la vraie richesse du pays, pas la virtuelle.

          Oh Sudiste, va jouer aux billes. Même le Dimanche c’est permis !


        • Proudhon Proudhon 25 octobre 2008 16:20

          @Bouffon Sudiste

          J’attends la révolution pour m’occuper des gens comme toi !


        • Proudhon Proudhon 25 octobre 2008 16:54

          Quand au fond d problème du travail le Dimanche. Pourquoi ne pas demander l’avis des français avec un référendum.

          On verra le résultat !


        • ninou ninou 25 octobre 2008 16:56

          Sudiste...
          Je suis d’accord que le dimanche ça fait un peu traditionnaliste quand on regarde rapidement...
          Personne ne s’oppose, évidemment, à ce que des services "d’urgence" ou de "dépannage" soient disponibles ce jour-là. Cependant, les gens qui bossent actuellement le dimanche sont supposés gagner plus (le petit épicier qui vend plus cher, heures sup qui comptent plus que la semaine ou récupérations qui valent double etc...) précisément parce qu’ils font un sacrifice (la vie de famille, par exemple, ce n’est pas rien...).
          Or, que veut-on avec ce travail du dimanche déreglementé ? On veut que ces heures sacrifiées ne rapportent pas plus que celles faites dans la semaine. Normal, puisqu’elles deviennent la norme ! L’hôtesse de caisse, le magasinier qui perdent une journée passée avec leurs enfants (qui je vous le rappelle sont à l’école le reste de la semaine) pour peut-être même pas un temps plein, ne toucheront jamais l’équivalent monétaire (si cet équivalent existe) de leur sacrifice. Voilà les premières victimes.
          On veut que les grands magasins, ces nouveaux temples, soient le nouveau rendez-vous familial du dimanche. La religion consumériste fait déjà des ravages. C’est un des outils principaux de l’hyper capitalisme qui va continuer à nous broyer malgré (ou grace à) "la crise". A tout prendre, moi qui suis athée, je pense que l’église avait au moins un côté spirituel... Les deuxièmes victimes seront les cons sommateurs.
          S’ il n’y a pas de jour fixe où l’on peut prévoir de prendre enfin le temps de parler avec ses enfants, de visiter sa famille, de rencontrer ses amis (ou de cuver ensemble la soirée de la veille...) le lien social déjà si distendu, n’existera plus. Troisième victime : l’homme, animal social.
          Il est faux de croire que l’on va juste demander aux gens de travailler "de temps en temps" le dimanche. C’est un cercle vicieux où l’on vous attrape par le petit bout de l’auriculaire pour vous bouffer un bras entier.
          La réglementation actuelle sur le travail du dimanche est suffisante (à mon avis elle est même déjà laxiste).

          Si vous vous joignez au choeur de ceux qui trouvent triste que la vie semble s’arrêter le dimanche, il va falloir changer de lunettes (ou arrêter la télévision). Ce n’est pas la vie qui s’arrête, c’est le mouvement absurde de la société de production-consommation qui fait de nous tous des pantins.


        • Grasyop 25 octobre 2008 17:16

          (Copie d’un commentaire sur Laïcité, religions et liberté individuelle )

          Dans une société, il est utile d’avoir certaintes conventions. Rouler tous du même coté de la route, utiliser un même calendrier, un même système de mesure, etc. Faut-il appeler ces conventions des dogmes ? Faut-il, au nom de la liberté, autoriser chacun à rouler du coté de la route qu’il préfère ? Je ne pense pas.

          Convenir d’un jour commun, le dimanche ou un autre, où les gens ne travaillent pas (bien qu’il y ait des exceptions) peut être utile à la société, par exemple en permettant aux gens d’organiser un rassemblement ce jour-là. Imaginez que vous vouliez organiser une journée de randonnée avec des amis. Si chacun chôme un jour différent de la semaine, comment allez-vous faire ? Voilà à mon avis une raison non religieuse de s’opposer au travail le dimanche.


        • foufouille foufouille 25 octobre 2008 18:08

          l’important est d’avoir un jour chome qui est commun a une grande partie des gens
          ca pourrait tres bien etre le lundi
          chez moi les cafes ou bureau de tabac font une rotation
          certains sont ouvert le dimanche, d’autre le lundi
          le petit super le dimanche matin
          par contre les grands magasins veulent ouvrir toute la semaine, il y a donc bien, pas de jour de repos. ce travail la est subi, comme pour les travailleurs a temps parteil dont la journee est decoupe en morceaux pour les empecher de rentrer chez eux


        • Jean-paul 25 octobre 2008 20:39

          En attendant la revolution,continue de bosser a l’usine . Les riches ont besoin de toi .


        • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 25 octobre 2008 22:18

          @ sudiste : Est-ce que vous êtes conscient que vous êtes en train de préparer le terrain au bastonnazzo mussolinien, souvent popularisé en périodes de crises.  ? Vous êtes juste deux étapes en deça de la grande philosophie de Damon Runyion "Run as fast as you can, you ain’t running faster than a bullet". L’étape après c’est le pogrom, suivi des incursions types Ethiopie ou Irak... puis du totalkrieg finissant en nucléaire. Essayons de FREINER, au moins, la dérive vers la violence qui arrive avec les bouleversements sociaux comme ceux qui s’en viennent

           Pierre JC Allard
          http://nouvellesociete.org/5144.html
          http://www.nouvellesociete.wordpress.com


        • dom y loulou dom 25 octobre 2008 23:04

          ah non... ce serait plutôt un nephilim, s’il plane au-dessus de toi...

          parce que la source de vie te ferait plutôt battre le coeur, tu vois...

          en tous cas... pour vouloir travailler le dimanche... tu ne dois pas avoir d’enfants.


        • dom y loulou dom 25 octobre 2008 23:09

          tu es payé au moins pour passer autant de temps à défendre la dérégulation du travail ?


        • dom y loulou dom 25 octobre 2008 23:22

          ces commentaires vont au sudiste bien sûr


        • Proudhon Proudhon 26 octobre 2008 17:48

          @u Guignol Sudiste

          Je présume que ton texte de tarlouze m’était destiné. Si t’as un problème tu viens à Saint Etienne, tu cherches le quartier de Montreynaud et tu me demandes avec le même pseudo. Mais tu dis bien que tu me connais sinon, je ne donne pas cher de ta tronche.
          Ensuite je t’expliquerai le Code la la Rue.

          Tu verras vite que tu peux faire 2 m et 150 kg et durer moins de 5 secondes... 
          Les moyens sont nombreux et rapides.. Très rapides !


        • ddacoudre ddacoudre 26 octobre 2008 20:33

          Bonjour le sudiste.

          Le dimanche ne diffère d’aucun autre jour, c’est seulement une convention dont l’origine est chrétienne parce que les chrétiens se réunissaient, ces réunions s’appelaient des églises, avec le catholicisme ces églises sont devenus ce que l’on en connaît, avec la même fonction réunir les croyants.

           

          Mais pour ce faire fallait-il qu’ils ne soient pas au travail et c’est ainsi que le dimanche est devenu le jour consacré au seigneur. Tout ce qui existe a d’une origine, le fait que l’on en oublie la source permet les modifications et les évolutions sociétales, ce sont des choix d’organisation sociale.

           

          La seule chose que je reproche à ceux qui soutiennent l’ouverture des magasins le dimanche, c’est de faire des grands centre de distribution (car ce sont eux qui font pression) des temple de distraction ou les clients iront dépenser leur argent plutôt que dans leurs magasins de proximité.

           

          In fine les ménages de dépenseront pas plus que ce qu’ils ont à dépenser mensuellement seulement ceux qui capteront leurs dépenses se livreront un combat publicitaire.


          Le deuxième point est que l’ouverture de tous les magasins est permise si c’est l’employeur qui le tient.

           

           L’interdiction du travail le dimanche ne concerne que les salariés, indépendamment de toutes les spécificités qui imposent leur présence comme celles que tu cités.

           

          C’est l’histoire d’une longue lutte ouvrière pour disposer d’un repos hebdomadaire. Sur le principe tu as raison, sauf que celles des défenseurs et purement mercantiles et n’a aucun fondement social.

           

          Je ne crois pas que l’existence ne soit qu’un marché et je préfère de loin que les citoyens aillent se promener ailleurs parce que les grandes surfaces sont fermées le dimanche. Ta position me rappelle elle des tenant de la suppression de l’interdiction du travail de nuit des femmes au nom de l’égalité, comme si l’abrogation de ce texte avait améliorait la condition féminine, comme si c’était un privilège que de travailler de nuit avec tous les dérèglements des rythmes biologiques que cela entraîne.

          Le problème est moins la sacralité de cette journée et en cela tu as raison, que de savoir si l’on veut encore avoir des villes et des villages animés par des marchés du dimanche des manifestations populaires ou voir la population séduite par les campagnes de publicité se précipiter dans les grandes surfaces, c’est un choix sociologique qui se pose, comme le choix d’une journée chômée commune pour permettre une activité socio culturelle qui bien sur justifient que d’autres travaillent ce jour là.

           

          Cordialement.


        • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 27 octobre 2008 00:39

          @ Sudiste. Vous etes vraiment inconscient. Votre texte a appelé le réponse de Proudhon :

           " Viens à St -Etienne...Tu verras vite que tu peux faire 2 m et 150 kg et durer moins de 5 secondes... Les moyens sont nombreux et rapides.. Très rapides !


          Ça, c’est bastonazzo moins un. Allez a St- Êtienne et vous y etes. Quand l’un de vous aura eu la tete cassée a coup de triques, ses amis pourront rappliquer avec des flingues : c’est le palier Damon Runyion... Si vous ne saisissez pas encore, vous n’etes plus dans l’inconscience, vous êtes un fauteur de troubles bien conscient comme il est nait en périodes de crise.

          PJCA






            • Adrian Adrian 25 octobre 2008 17:57

              J’vous rassure l’Etat US est (encore) solvable. Parcontre la France...


            • dom y loulou dom 26 octobre 2008 02:25

              @adrian

              ben toi il te faut pas grand chose pour te rassurer... lol... mdrrr... pas faillite ? ben voyons... ils sont juste dans une telle dette qu’elle ne pourra jamais être remboursée et c’est çA qui fait la panique partout. JAMAIS ils ne rembourseront, le gd empire ne vaut plus que les cacahouètes de Carter. Si ça se trouve plus aucune infrastructure ne leur appartient. Tout privatiser mène justement au fait que vous ne savez plus à qui cela appartient. Bush voulait même vendre TOUS les ports mairitmes à ces bons amis saoudiens !!! Le congrès l’en a empêché... ouf ah... mais comme c’est révélateur !!! Mais même tout un système de santé par exemple. Qui met aujourd’hui du fluoride jusque dans NOS eaux minérales ??


              et les gvts endettent les citoyens trouvant cela normal puisqu’ils sont tous nés avec des dettes jusqu’au cou... mais qu’on leur demande un jour de rembourser... alors ça... ils n’y avaient jamais pensé, on leur garantissait des prêts sans limites... encore de la belle mythologie au lieu dhistoire factuelle, après moi la tempête hum ?

              mais les prêteurs eux ? Vous croyez vraiment qu’ils n’y ont pas pensé au remboursement ?
              La FED n’y aurait jamais songé ? Connaissz-vous l’histoire de la FED ? Après tout ils peuvent imprimer autant d’argent qu’ils veulent et faire apparaître d’un coup d’un seul des milliards de dollars ? Quan on vous disait que le dollar est du vent. Plus qu’une bulle, une bulle de néant oui qui éclate là.

              http://fr.youtube.com/watch?v=pXA9S1jAwxI&feature=related

              florissante l’économie des states au fond du gouffre militariste... absolument , ya qu’à dire comme ça.

              Et mr sarkose va décider de la marche de l’économie mondiale à washington. Là-bas ils reçoivent un entonnoir en cadeau de bienvenue, des nanas bien moulées vont leur exposer comment faire transiter les faillites des nations dans un beaucoup plus vaste ensemble bien plus rigolo, n’est-ce pas... isn’t it, appelé globalisation fantastique du père noël qui apportera la joie aux petits enfants d’afrique et restaurer les cités de corail par la magie de l’AMERO nouvelle monnaie émise par la FED sous les aplaudissements des prix Nobel.

              et les coucoupe volantes nous béniront en faisant de la pub au pape et Mme Livni sera l’empereur honorifique du monde dit civilisé dont on lira encore quelque vague trace dans un livre d’école poussiéreux. 
              Mais le joyeux nivellement ne s’arrêtera pas là puisque c’est pour le bien des laborieux... ensuite tous auront en guise de cerveau une capsule qui leur dictera directement les chaînes télé dans les neurones et on apprendra à dire "yes sir" à la caissière qui vous demande d’ouvrir votre sac. Une marque sera tatouée sur les bébés qu’ils devront aduller sept fois toutes les sept heures dès leur naissance, les contrevenants auront des injections léthales de mercure afin de les enrôler dans les souriantes marches du peuple en bleu clair.

              Un monde merveilleux, plus aucun hasard ne saura horripiler les biens pensants, plus une brise déranger leurs perruques sophistiquées et ils auront des machines à faire des hamburgers-maison pour les engraisser avant d’être donés en pâture aux géants transgéniques. Les vents et les tsunamis seront domptés et on fera disparaître par enchantement l’axe du mal par des vagues d’ouragans dirigés et des rayons cosmiques ionisés et on dira "c’est les extra terrestres" et "ils sont extra" etc.

              Tout le monde il sera gentil... parce que sitôt qu’il sera méchant il ne sera plus. Sauf les géants, ils seront les mauvais officiels, comme ça l’empire des new-lumières aura même vaincu le doute une bonne fois pour toutes !!!

              Tel est l’appareillage rêvé de la sécurité pour TOUS !!! 

              sauf évidemment pour ceux qui ne l’apprécieront pas à sa grandiose juste valeur, ces vils ingrats, ces méchants terroristes qui ne songent qu’à exploser tout le monde. Ah les vilains, les enfants bien élevés d’alors diront "Vite il nous faut décimer toutes ces populations-là, elles gigotent encore !". La planète sera appelée caisson galactique et son clignotement atomique sera visible jusqu’aux confins de l’univers, d’ailleurs le spectacle hilarant, vu d’outre-espace évidemment et uniquement faut-il le rappeler) d’une espèce s’auto-détruisant pour se sécuriser est d’un comique qui attire bien des créatures à la ronde. Des habitants de Véga aux nouvellements débarqués à Sirius et déjà revenus... des anges turquoises des pleïades enchantées aux empereus de star-fleet transmissions (j’aimais mieux star-seed tout de même mais bon) ce sera littéralement fantastique alors que les gens s’entretueront pour savoir qui surfera sur la seule planche de kite-surf qui sera autorisée par famille. Le nom de Rockefeller siègera à la gauche du surf et sera tenu en estime éternelle. Du moins tandis qu’il y aura qqun pour brancher les machines à énergie libre qu’on aura adopté dans la grande sagesse d’un monde qui fait appel aux démons de passage et leur demander des technologies savantes tout en les ayant volé à Nicolas. Non pas lui, Tesla. 

              Et puis le but final étant la sécurisation complète de l’humanité, les sages de Sion en transe neurolinguistique auront trouvé la recette reptilienne miraculeuse : nous devons tous mourir, ainsi nous ne souffrirons plus !!!

              ...

              les tubes numériques continueront à clignoter et des voix mécaniques contonueront de donner l’heure et la température ambiante aux rares visiteurs de quelques millénaires plus tard alors que la logique entreprise amènera son ultime perfection, sa plus complète réalisation et réussite : avoir anéanti toutes perturbation bactériologique et asseptisé jusqu’aux chutes du niagara, un grand désert de buildings rutilants et auto nettoyants, comme un musée en plein air luxueux sans personne. Seuls ncore les androïdes de poilice assureront des veilles successivesinterminablement et des aspirateurs yamaha fonctionneront en débitant les mêmes tubes à longueur d’une rotation planétaire. Mai avant ce paysage mille fois souhaitable... il y aura bien des sacrifices à faire que le bon peuple est ravi d’accomplir dans une perspective aussi noble.

              Oui, décidément, ce new world order va sauver l’univers de lui-même en y proclamant l’interdiction de repirer, IL N’Y A QU’UN SEUL BIG BANG !!! et l’expension de ce royaume des justes et des gentils sera une île idyllique où seuls les jeunes et beaux vivront (on ne saura pas où sont les vieux ni qui s’occupe des enfants, les laids ne seront pas autorisés à continuer à vivre, mais c’est le PROGRES ... JUSTEMENT !!! On s’y adonnera, avec les mille vierges pêle-mêle le cul en l’air et les poitrines ruisselantes se dandinant sur des rythmes et des airs aux subtilités de l’île de la tentation et on inventera des hauts faits télévisés pour sécuriser aussi les esprits d’autres dimensions et des mille regards qui font la conscience, un monde fabuleux, le christ lui-même fera la circulation sur les carrefours et les voitures seront en chocolat tandis que la moitié de la vie d’un individu sera consacré à massacrer une autre moitié d’humanité.


              merci pour votre patience, ceci est un message de la cour suprême du imposednightmare, comité suprême planétaire de l’ère nouvelle No 32.

              vous êtes priés de l’enregistrer de manière définitive dans tous vos appareils ménagers, ceux-ci étant propriété du gvt mondial, sous peine de taxation fiscale entraînant l’esclavage de vos enfants. veuillez acclamer le chiffre 564930495867 à 23h47 précises et écouter ce message trois fois de suite, merci de votre coopération, l’extension des lumières aura lieu exceptionellement à 0h00 exactes en vue du bordage présidentiel pour ses bons voeux auc citoyens en l’occasion de la très sainte fête des innocents "









            • L'enfoiré L’enfoiré 25 octobre 2008 13:57

              @L’auteur,

               Si tu veux des leçons sur la crise, va lire le lien et cela n’a rien avoir avec les grands parents.
               Tout est étudié dans le détail, mais il y a quelques failles dans le système global qui marche à merveille dans 99% des cas. Mais ce n’est pas aussi simple que de dire "y a qu’à"
               
               


              • Forest Ent Forest Ent 25 octobre 2008 14:28

                Je ne vois pas en quoi l’inflation serait une "solution". Plutôt que de faire porter le poids sur les seuls prêteurs, on le fait porter sur tous les détenteurs d’actifs. Mais ça crée la récession tout autant que la déflation. Il n’y a pas de solution miracle. L’activité économique était trop importante puisque soutenue par le crédit. Elle doit baisser. La récession est inévitable.


                • L'enfoiré L’enfoiré 25 octobre 2008 15:22
                  Forest Ent,
                   
                   L’inflation n’est pas une solution. Absolument, mais je préfère une légère inflation qu’un stagflation. L’argent est fait pour rouler pas pour stagner dans les banques comme elle le fait maintenant et convertissant les titres en billets.
                   Cela peut-être aider les banques en définitives dans leurs liquidités de tous les jours. Sous forme de titres, c’était impossible. La récession est inévitable, absolument. Tout dépend de la longueur de la période. Ce n’est tenable que sur la période de beaucoup moins d’un cycle.
                  Comme disait Alain Minc « C’est gênant la crise, mais c’est grotesquement psychologique ». Les Allemands et les Anglais sont d’après lui, plus mal en point que les pays latins. Le crédit est la bouteille à encre qui doit servir quand on a besoin d’écrire pas autrement. 

                • ninou ninou 25 octobre 2008 17:29

                  Alain Minc « C’est gênant la crise, mais c’est grotesquement psychologique »
                  Où toute l’humanité compatissante de l’économiste de salon éclate au grand jour.
                  Je suppose, en effet, que tout comme les gens de sa caste, il sera juste gêné. Que dire du quidam au smic qui ne peut plus nourrir ses gamins correctement ? D’aller se payer une séance chez un psy, car la crise, c’est psy-cho-lo-gique !


                • Forest Ent Forest Ent 25 octobre 2008 17:40

                  @ L’enfoiré (sic)

                  Les gouvernements ont de toutes façons déjà fait le choix de l’inflation. La question est "arriveront-ils à créer de la monnaie à la vitesse où elle disparait" ? Il me semble, mais ce n’est pas une certitude profonde, qu’ils sont en train de perdre la course de vitesse.


                • Tzecoatl Tzecoatl 25 octobre 2008 19:33

                  " L’activité économique était trop importante puisque soutenue par le crédit."
                  L’activité économique n’est soutenue que par le crédit. Plus de crédit, plus de monnaie, donc plus d’économie.

                  "Elle doit baisser. La récession est inévitable."
                  C’est bien ce que je pensais, vous êtes un récessioniste.



                • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 25 octobre 2008 21:45

                  @ Forest Ent. Oui. Mais si on implique tous les détenteurs d’actifs on a un climat plus serein pour accepter les mesures qui devront être prises. Je dis encore une fois que le volet de cette crise dont on ne parle pas est l’émergence imminente de gouvernements plus autoritaires "pour faire ce qu’il faut faire". Essayons de limiter les dégats.

                   Pierre JC Allard

                  http://nouvellesociete.org/706.html


                • Dudule 25 octobre 2008 22:21

                  @Tzécoalt

                  Et l’activité soutenue par les salaires, c’est pas possible ?


                • Tzecoatl Tzecoatl 25 octobre 2008 22:47

                  Si biensûr, sauf que le salaire est bel et bien rémunéré en monnaie, donc à l’origine s’exprime en dettes.

                  Genre le particulier qui va voir sa banque pour lui emprunter le montant dela construction d’une maison, monnaie qui constituera le salaire du maçon, entreprise qui investit, donc s’endette pour lancer une activité et payer les salaires, etc.

                  Biensûr, tout système monétaire ne se base pas sur la dette, à l’instar de la proposition de l’auteur.

                  D’ailleurs, face aux objections d’inflation que sa proposition comporte, je voudrais rappeler ceci :

                  - faire tourner une planche à billets dans la limite de la croissance constatée n’est pas inflationniste ;

                  - faire tourner la planche à billets étatique a un effet désinflationniste sur la masse monétaire scripturale, bancaire, encore appelée monnaie d’endettement ou monnaie secondaire.

                  Donc Dudulle, la proposition de l’auteur, permettant de réduire les frais financiers des entreprises ( à hauteur de 25% à 80% d’un produit fini) permettent effectivement d’entrevoir une embellie sur les salaires, et sur l’emploi (sauf le secteur financier, évidemment).


                • Tzecoatl Tzecoatl 25 octobre 2008 22:59

                  @Dudulle :

                  Par ailleurs, une relance directement en augmentant les salaires patirait à l’emploi, du fait de la mondialisation. La rare possibilité d’améliorer notre économie réelle sur sa compétitivité en préservant salaires et emplois est de réduire les frais financiers dont les Holbecq, Allais, Chouard, etc, ont démontré l’immoralité.


                • Dudule 25 octobre 2008 23:18

                  Je me demande pourquoi personne ne parle de la cause réelle de la crise : la compression des salaires. Le salaire, un salaire descent, est nécessaire à la survie du capitalisme. La délocalisation des entreprises industrielles ou de services vers des pays à bas coût et le démentellement du salariat dans les pays industrialisés a laminée la demande globale, en remplaçant des salariés relativement bien payés par des gueux taillables et corvéables à merci.

                  Si encore celà avait été déflationniste, provoquant une baisse des prix, celà aurait pu fonctionner à peu près... Mais les détenteurs de capitaux en ont profité pour se gaver au delà de tout ce qui est immaginable (c’était le but, remarquez). 15% de rentabilité, dans une économie globale qui ne croissait que de 4% par an ! 15%, si on suit la progression géométrique, le chiffre n’est pas choisit au hasard : ça veut dire que l’on double son capital tout les 5 ans les doigts de pied en évantaille, sans rien foutre, tout en exortant les gueux à travailler plus pour gagner plus.

                  Et ils le trouvaient où le pognon ? Ben, pour augmenter la demande tout en pressant le salarié, en lachant tout sur le crédit ! Et puis en faisant coup double en spéculant en plus sur l’endettement des ménages !

                  Les faits :

                  Croissance nulle dans la zone euro depuis 5 ans si on exclu le crédit des mesures, dixit l’OCDE l’année dernière... Un grand merci au Royaume Uni, à l’Irlande et à l’Espagne, les passagers clandestins de l’Europe. Que donnerait ce type de mesures appliquée aux USA ?

                  Et le pire est à venir parce que la bulle du crédit aux US et au Royaume Uni n’a par encore explosée ! Seul le crédit immobilier a pété au jour d’aujourd’hui. Dans ces merveilleuses contrées où l’Homme Riche (le seul véritable être humain pour les membre de la Secte) est vraiment libre, on a libéré le crédit tout azimuth : libre à vous d’emprunter à une banque pour en rembourser une autre ! Le système de la cavalerie légalisé...

                  A force de considérer le salaire comme économiquement néfaste, la Secte néolibérale l’a comprimé est le comprime encore par tout les moyens possibles. Le salaire est doublement néfaste pour ces cons : il rogne leurs marges et est (peut-être faiblement) inflationniste ! L’horreur, l’inflation ! Tout ce bon pognon que l’on a stocké et qui disparait bêtement, ce qui force à bosser et à prendre des risques, au lieu de rien foutre en regardant son tas d’or grossir tout seul, ce qui est naturellement le sort enviable de l’homme riche, le seul véritable être humain, aux yeux de la Secte. Seul sa liberté compte, pas la vôtre. Sa librerté de faire tout ce qu’il veut avec son fric, ce qui lui donne un pouvoir immense, surtout s’il est entouré de gueux précaires : à quoi bon être riche dans une société prospère, alors que le prix d’un diplôme pour ses nains dégénérés ou d’une pute est très nettement dévalué quand on est (nait ?) entouré de gueux précaires.


                  Leur lutte acharnée contre les CDI, les services publics, les fonctionnaires continue. Sarko en profitre même pour en rajouter une couche ! La situation pourrait-elle être exploité pour thatchériser la France, ce vieux rêve qui mouille les draps des zélotes de la Secte depuis 25 ans ?

                  La compression de la demande globale par le pillage des ressources par le capital continue. Et c’est normal parce que les néo-capitalistes se voient en "winners", et que dans un système comme celui-là, le gagnant gagne tout... et ils se voient tous en gagnant, et accessoirement nous voient comme des gueux risquophobes qui méritent leur sort.

                  "Beaucoup d’appelés et peu d’élus", comme on dit.

                  Oui, c’est vrai, comme dit plus haut, le crédit est un moteur puissant de développement économique... encore faut-il assurer aux (vraies) entreprises et aux particuliers des revenus suffisants pour rembourser à terme ! Les membres de la Secte sont tellement avides, tellement persuadés d’être la crème de la crème, le sommet suprème de l’évolution, qu’ils ont préféré se gaver à court terme, faire péter le système, persuadés qu’ils sont que si tout s’écroule ils s’en sortiront quand même encore plus puissant qu’avant parce que relativement plus riche qu’avant par rapport aux gueux que nous sommes...

                  A nous de leur donner tort.


                • Tzecoatl Tzecoatl 25 octobre 2008 23:45

                  Je suis d’accord avec le fait que les revendications salariales sont un levier pour la croissance. Mais les revendications salariales ne sont effectives que dans une situation de quasi plein-emploi, hormis pour les fonctionnaires.

                  Pour ma part, sans revenir sur l’ouverture des frontières qui serait difficile à renégocier sans rétorsions (28% de l’emploi français est pour l’export, même si cette ouverture des frontières s’accompagne de dumping social, écologique et monétaire), une des rares opportunités qui s’offre à nous est de constater la nullité du traité de Maastricht du fait du non-respect de ses critères, donc de casser la monopolisation du monoploy monétaire par les banques, et de rétablir un environnement favorable (moins de dettes = plus de confiance), au moins en France, pour l’économie réelle, et donc pour l’emploi.

                  Une bonne nouvelle : les hedge funds qui rachetaient des entreprises et qui en réclamaient 15% de rentablité sont du fait de leur abus sur les effets de leviers en train de massivement se casser la gueule.


                • JPC45 25 octobre 2008 23:52

                  15% de rentabilité !! mais pouvez vous citer une entreprise qui fait 15% de rentabilité ? revenez sur terre !! il faut pas repeter betement...


                • Dudule 26 octobre 2008 01:02

                  Ah bon ?

                  Le Crack 40, il était pas à indice 1000 il y a 20 ans, et 4000 l’année dernière ? Oui, je sais, ça fait que 7% (1.07 puissance 20, ne venez pas me donner des leçons de maths). Mais c’est nettement plus que la croissance de l’économie et le gros de cette augmentation vient de la libéralisation de ces 10 dernières années. De plus, les fameux "Hedge Funds" se sont bien toujours vantés de pouvoir faire cracher 15% au capital investi (c’est à dire in fine, aux gueux). Ils ont fermé des tas d’usines pour ça, mais il est vrai que les bourses ne sont pas constitués que de "hedge Founds", toutes choses étant égales par ailleurs.

                  Ce taux de rentabilité a été exigé, proclamé, publié dans moult proclamations et publicités financés éditées par ces requins. Avec l’argument, bien sûr, qu’en exigeant le maximum de rentabilité, ils augmentaient la compétitivité et qu’en fin de compte, ça profitait à tout le monde.

                  Arrêter de nous raconter des conneries maintenant que le bateau coule, les glandeurs libéraux. On a quand même un peu de mémoire.

                  D’ailleurs, vous êtes bien arrogants : par les temps qui courent, si vous fermiez vos gueules (le vous étant collectifs et s’adressants aux "libéraux") ?


                • Forest Ent Forest Ent 26 octobre 2008 02:33

                  @ tzecoatl

                  C’est bien ce que je pensais, vous êtes un récessioniste.

                  Non, aucun "iste". Il y aura récession, quoique les gouvernements fassent désormais, j’en suis certain, et ça n’a rien à voir avec des voeux.


                • JPC45 26 octobre 2008 07:30

                  A dudule et au autres : pour résumer vous ne pouvez citer aucune entreprise qui donne du 15% de rentabilité.

                  Vous n’apporter aucun nom.

                  Pourquoi devrais me taire face à des personnes qui ressortent des choses fausses sur des sujets qu’ils ne comprennent pas ?


                • L'enfoiré L’enfoiré 26 octobre 2008 09:37
                  Bonjour Pierre JC Allard,
                   
                   « Essayons de limiter les dégâts. »
                   
                  >>> Je suis absolument d’accord. Cette fois, nous sommes dans le même bateau. Espérons seulement qu’il sera assez grand pour ne pas devenir le Radeau de la Méduse. Sur un bateau, il y a le capitaine, les sous-chefs, les sous-sous-… et les mousses. Et chacun a sa fonction en temps de tempête. Le sous-marin, je n’ai jamais aimé. Jouer avec un périscope pour voir où on va ? Burk. 

                • Jean Lasson 26 octobre 2008 14:11

                  @JPC45,

                  A dudule et au autres : pour résumer vous ne pouvez citer aucune entreprise qui donne du 15% de rentabilité.

                  Facile, sans même fouiller le Web ni ma mémoire : Microsoft, plus de 20 % et le gagnant mondial toutes catégories : les autoroutes françaises, environ 65 % de marge d’exploitation...

                  Il y en a sûrement bien d’autres encore. Mais en fait, vous avez raison : la plupart des entreprises ne peut cracher une rentabilité de 15 %. Pas grave pour un LBO : la rentabilité est obtenue par le démantelement et la vente des actifs. Les hedge funds ont été infiniment nuisibles. Ils ont été les exécutants de la liquidation de notre industrie.


                • JPC45 26 octobre 2008 14:28

                  Microsoft, d’après borsoramla c’est 1,8% pour 2007 et une prévision du meêm ordre pour 2008 et 2009. On est loin des 20% http://www.boursorama.com/profil/resume_societe.phtml?symbole=MSFT

                  pour les autoroutes françaises (c’est pas une société), 65% de marge d’exploitation !! ce n’est pas un rendement.

                  Enfin, bref comme toujours aucun exemple de concret. 


                • Jean Lasson 26 octobre 2008 15:01

                  @JPC45,

                  Sur le lien cité, je lis : CA 2008 = 41 022 508, résultat net 2008 = 12 004 617 = 29 % du CA.
                  Sans réinvestissement, le résultat net peut être empoché par les actionnaires, non ?



                • Jean Lasson 26 octobre 2008 15:04

                  @JPC45,

                  [...] pour les autoroutes françaises (c’est pas une société) [...]

                  ASF, par exemple, ce n’est pas une société ?


                • JPC45 26 octobre 2008 15:06

                  sur le lien donné il y a bien 1,8% : nous sommes bien d’accord ?

                  sinon une rentabilité se mesure par rapport aux fonds propres et pas par rapport au CA : le rendement pour les actionnaire est donc de 1,8%


                • JPC45 26 octobre 2008 15:07

                  ASF est une sociéte mais les autoroutes franaçaises ce sont des autoroutes (je pinaille)


                • Jean Lasson 26 octobre 2008 15:22

                  Oui, vous pinaillez.

                  Concernant Microsoft, le BNA 2008 représente 9,6 % du prix actuel de l’action...


                • Tzecoatl Tzecoatl 26 octobre 2008 15:26

                  @JPC45 :

                  Non, ce que Dudulle et moi dénonçons après tant d’autres, ceux sont les objectifs de rentabilité que hedge funds, LBO, réclament. Qu’ils y arrivent est une autre paire de manche.

                  Il n’empêche qu’ils s’en approchent en pratiquant la casse sociale, le désinvestissement, etc.


                • Forest Ent Forest Ent 26 octobre 2008 15:32

                  @ Jean Lasson et JPC45

                  Je suis bien désolé de m’immiscer ici, mais j’ai une troisième opinion sur le sujet (exemple Microsoft).

                  La "rentabilité" ne peut effectivement être la "marge", c’est à dire le rapport entre les bénéfices et le CA, qui est indifférent à l’actionnaire.

                  Cela pourrait effectivement être le rapport entre les bénéfices et le capital. Mais comme cette société est cotée, ce capital a changé de mains d’innombrables fois depuis qu’il a été créé. Le plus réaliste comme rentabilité pour l’investisseur est le E/P (soit l’inverse du P/E), rapport entre les bénéfices et le prix d’achat courant du capital. Malheureusement, ce rapport E/P change tout le temps. Il vient de passer de 7% à 10% suite à la forte dégradation des cours de bourse. Il faut l’apprécier sur de longues périodes pour parler de rentabilité, mais ça dépend alors évidemment du moment d’achat dans le cycle et de la période considérée.

                  Pour ce qui est du ’rendement" indiqué (sur Boursorama) de 1,8%, j’imagine qu’il s’agit du rapport entre dividendes et capital, soit une toute petite partie de la "rentabilité dans le cas d’une société en forte croissance.


                • JPC45 26 octobre 2008 15:32

                  Jean Lasson, ce qui est bien c’est que vous sortez les chiifres qui vous arrange même si dela ne correspond pas au rendement (dividente/cours par action) et à ce que touche les actionnaires.

                  en résumé, je n’ai toujours aucune entreprise qui distribue 15% de rendement !!


                • JPC45 26 octobre 2008 15:37

                  Forest ent : vous minimisez la renatbilité d’une entreprise : l’essentiel vient des dividentes, ce qui est normal car les actionnaires attendent des revenus réguliers comme les fonds de pension


                • Forest Ent Forest Ent 26 octobre 2008 15:46

                  @ JPC45

                  Il y a un grand ensemble d’entreprises pour lesquelles le rapport bénéfices/fond propres a été longtemps supérieur à 15% jusqu’en 2006 : c’était ... les banques. Mais ce n’est effectivement pas le rapport bénéfices/prix du capital. Ca a été le cas aussi des hedge funds jusqu’en 2007 : quelqu’un qui en est habilement sorti fin 2006 a effectivement pu gagner 15%/an. Je crois que c’est le cas des fondateurs de Blacktone, qui ont très habilement réussi à coter leur fonds au max en 2006, et ont revendu une grande partie à ... la Chine.

                  De toutes façons, la croissance réelle de l’économie mondiale n’a jamais dépassé 5%/an. Un taux de 10%/an est déjà quelque chose de monstrueusement élevé, sauf si l’on se pose la question de savoir dans quelle monnaie il a été libellé. Amha, plus de la moitié de la croissance de la capitalisation boursière entre 1990 et 2006 est constituée de création monétaire "cachée".


                • Forest Ent Forest Ent 26 octobre 2008 15:50

                  @ JPC45

                  l’essentiel vient des dividendes

                  Ca dépend du type d’entreprises. C’est assez vrai sur des marchés mûrs. Ca ne l’est pas sur les TIC. Mais dans ce cas-là, la rentabilité de M$ serait de 10% + 2% = 12%, pas plus.

                  De toutes façons, c’est très virtuel. Le ration E/P mélange des choux et des carottes. Le terme E décrit les bénéfices courants, et donc pas nécessairement les futurs. Le terme P décrit une appréciation instantanée du marché, qui peut changer beaucoup d’un jour sur l’autre.


                • JPC45 26 octobre 2008 15:53

                  les banques ont fait du 15%, c’est une légende. les renments devait être de 5-6% au mieux


                • Forest Ent Forest Ent 26 octobre 2008 16:03

                  Vérifiable dans le rapport annuel d’activité 2006 par exemple de la BNP.


                • Forest Ent Forest Ent 26 octobre 2008 16:08

                  Ca peut surprendre, mais la BNP avait environ 50 G€ de capital et gérait environ 1000 G€ de crédits. Et ce n’était de loin pas la banque la plus leveragée du secteur.

                  Dans le secteur bancaire, il est très facile d’augmenter la rentabilité des fonds propres en période de croissance en augmentant "un peu" le leverage. Evidemment, ça expose aux chocs systémiques, comme on l’a vu en 2007. Lehman était leveragée à environ 30. Comme LTCM quand il a fait faillite.

                  Un établissement financier leveragé à 30 disparait s’il y a une baisse durable de 3% de la valeur de tous les actifs. Vive l’ingénierie financière. smiley


                • JPC45 26 octobre 2008 16:12

                  Forest ent : je crois que vous parlez de ROE notion mal connue et qui a une signification très particluière surtout pour des établissement bancaires et qui ne coorespond pas à un rendement. j’en sais qqchose pour en avoir calculer moi même.

                  donc je le redis, c’est une légende


                • Forest Ent Forest Ent 26 octobre 2008 16:53

                  vous parlez de ROE

                  Tout à fait. J’ai bien dit /fonds propres et pas /capital, donc ROE et pas ROI.


                • JPC45 26 octobre 2008 17:31

                  donc si vous parlez de ROE, ça n’a pas beaucoup de signification quand on sait comment il est calculé


                • Forest Ent Forest Ent 26 octobre 2008 18:07

                  Oui, il vaut mieux revenir aux données de base :

                  http://invest.bnpparibas.com/fr/pid541/donnees-clefs.html

                  Ci-dessous les chiffres fin 2003 et fin 2006 pour la BNP, en milliards d’euros :

                  Capitalisation boursière (P) : 45,1 et 76,9
                  Résultat net : (E sauf dividendes) 3,76 et 7,31
                  Rentabilité des capitaux propres selon normes françaises : 15,3% et 21,2%
                  Résultat net/valeur boursière (E-/P) : 8,3% et 9,5%

                  Quelle que soit l’unité de mesure, il y avait un truc qui n’allait pas. Les banques gagnaient trop de sous, tout au moins elles en avaient l’air. En fait, deux secteurs faisaient les 2/3 des bénéfs du CAC40 : banque et pétrole. Ce n’est pas faute de l’avoir dit ici.


                • JPC45 26 octobre 2008 18:12

                  Forest ent : vous reprenez encore le ROE qui comme je vous l’ai dit ne veut rien dire. après libre à vous de continuer à utiliser cette valeur.

                  le ROE ce calcul dans le monde financier en fonction de la marge de solvabilité, c’est à dire qu’en général on multiplie la rentabilité réel par 3

                  cf ce lien http://fr.biz.yahoo.com/02042008/45/groupe-bnp-paribas-resultats-2007-par-pole-fonds-propres-normatifs.html

                  donc je le redis : aucune entreprise ne donne une renatbilité de 15% et utiliser le ROE (alors que l’on en maitrise pas cette notion) me convainc pas.


                • snoopy86 26 octobre 2008 18:22

                  @ JPC45

                  Nous avions déjà eu ce débat....

                  Appelez ça rentabilité des fonds propres, Return On Equity, rendement de l’actif net, peu importe....

                  C’est un critère comptable simple et usité, et les chiffres de Forest sont exacts....

                  Et je ne vois pas en quoi un ROE de 15% serait scandaleux...


                • JPC45 26 octobre 2008 18:25

                  Snoopy : vous comprenez ce que je dit ? relisez : les chiffres sont exacts, oui mais ne mesure pas la rentabilité pour l’actionnaire.


                • JPC45 26 octobre 2008 18:28

                  je le redis : dans la finance le ROE se calcul par rapport à la marge de solvabilité et non les donds propres ce qui multiplie la rentabilité par 3. je dois el dire en quelle langue ? et comment comparer ce 15% des banques avec des ratios ds l’industrie qui n’utilisent pas de marge de solvabilité.


                • snoopy86 26 octobre 2008 18:29

                  Celà le mesure parfaitement pour l’investisseur initial.....ou lorsque la société n’est pas côtée...


                   


                • JPC45 26 octobre 2008 18:31

                  l’investiiseur initial ? mais vous savez ce qu’est une marge de solvabilité pour dire cela ? je ne le pense pas


                • snoopy86 26 octobre 2008 18:31

                  Et regardez les rendements sur capitalisation boursière de Peugeot ou Renault sur la base des cours actuels !!!!


                • Forest Ent Forest Ent 26 octobre 2008 19:21

                  @ JPC45

                  Je ne vois pas où est le souci, j’ai mis les deux. Pour la BNP, le ROE tournait autour de 20% et le E/P de 10%, donc un rapport de 2. Ca fait de toutes façons beaucoup trop dans les deux cas. Toutes les banques avaient un E/P de 10%. Sur un marché supposé concurrentiel, ça ne tient pas la route.

                  Sinon, il n’y a pas de bonne mesure de "rentabilité". Les bénéfices de l’actionnaire sont les dividendes et les plus values. Ce sont des éléments très variables. Les résultats de l’entreprise donnent une idée des revenus futurs possibles, mais ils ne sont pas directement des éléments de valeur pour l’actionnaire. Il est normal de disposer de plusieurs indicateurs différents et plus ou moins concourants pour évaluer une entreprise.

                  Le meilleur, comme on le voit pour les banques, c’est le temps. Mais si l’on pouvait prévoir les résultats de tous les placements, ce serait trop facile. Mon conseil pour novembre : jouer encore la volatilité, le mois pourrait être encore un peu agité.


                • JPC45 26 octobre 2008 19:28

                  le pb c’est que cet indicateur de 20% ne veut rien dire et est souvent utilisé par des personnes ne maitrisant pas ce concept

                  le rendement de 15% ça n’existe pas ou de façon très marginal que l’on peut s’en servir comme argument

                  investissez en bourse et voyez si vous allez atteindre du 15% par an.


                • Jean Lasson 26 octobre 2008 19:48

                  Si je peux me permettre, je crois que la discussion est légèrement décalée par rapport au point que je voulais éclairer : la nuisibilité des LBO pour l’économie réelle.

                  J’ai cru comprendre qu’une partie au moins des LBO a été initiée par les hedge funds. Est-ce exact ? Dans ce cas, le but est évidemment de prendre le pouvoir dans l’entreprise visée. Et donc de réorienter sa gouvernance pour maximiser à court terme sa rentabilité pour les actionnaires. Les moyens pour y parvenir sont évidents et classiques : tailler dans les coûts fixes et variables, vendre des actifs, délocaliser la production, au détriment du développement à moyen et long terme. Dans cette politique de court terme, une rentabilité exceptionnelle peut être obtenue sur un exercice ou deux, souvent au prix de la mort de l’entreprise. Mais le hedge fund se dégage avant.

                  Cette action néfaste concerne des entreprises petites, moyennes ou même grosses, mais pas Microsoft, bien sûr.

                  Voilà pourquoi je considère la décrépitude des hedge funds comme une (trop rare) manifestation de la justice immanente. Et je crois bien ne pas être le seul...


                • Forest Ent Forest Ent 26 octobre 2008 21:40

                  J’ai cru comprendre qu’une partie au moins des LBO a été initiée par les hedge funds.

                  La très grande majorité. Les hedge funds n’investissaient qu’un quart ou moins de la valeur, et les banques prêtaient le reste ... à l’entreprise elle même. D’où le L pour "leverage".

                  Le but est de réorienter sa gouvernance pour maximiser à court terme sa rentabilité pour les actionnaires.

                  Ca dépend des fonds. C’est vrai pour certains. Il y en a qui avaient des stratégies à plus long terme.

                  Les moyens pour y parvenir sont évidents et classiques : tailler dans les coûts fixes et variables, vendre des actifs, délocaliser la production, au détriment du développement à moyen et long terme.

                  Il y a là trois choses différentes. Essayer de diminuer ses coûts est une démarche normale de toute entreprise. Sacrifier l’investissement est une démarche plus suicidaire. Ca s’est effectivement vu. Délocaliser est un sujet plus politique.

                  Ce qui vient de tuer les hedge funds est paradoxalement de n’avoir pas été les pires. Les banques d’invest et assurances ont fait faillite d’abord. Du coup, tout le monde a eu besoin de cash, et a retiré ses sous des hdege funds, ce qui a obligé ceux-ci à liquider dans des conditions catastrophiques.

                  Ca reste quand même les banques d’invest qui ont le plus merdé. Et ce sont elles qui ont permis tous ces LBO en prêtant aux hedge funds. La manifestation principale d’une bulle de crédit, c’est le leverage, et ce sont bien les banques qui en sont à l’origine, pas les funds, qui n’investissaient presque rien. On peut dire que les hedge funds ont été un des nombreux outils par lesquels les banques ont caché leurs vices. Je ne suis pas sûr que cela serve d’incriminer en particulier tel ou tel acteur. Globalement, l’ingénierie financière a pété les plombs et causé un sinistre complet. C’est une corporation unique que l’on retrouve un peu partout et qui a ici été coupable d’endogamie. D’oligarchisme, quoi.

                  Mais il y a un point qui me semble majeur dans la catastrophe actuelle, que vous n’avez pas mis en avant dans la description que vous faites de la gestion "tendue" des entreprises par les financiers. Ils ont poussé les entreprises à avoir le moins possible de capitaux et de trésorerie immobilisés, ce qui est entré dans le calcul de pas mal de LBO. Les économies étaient considérées comme un luxe coûteux et superflu. Maintenant, avec le credit crunch, nous allons voir un paquet d’entreprises couler, et pas des moindres, parce qu’il va leur manquer un peu de trésorerie pour finir le mois. Ca me semble l’effet le plus pervers de l’ingénierie financière sur l’économie réelle, c’est typique du LBO, et je trouve qu’on en parle bien peu. Pour l’instant...


                • Ombre 25 octobre 2008 14:59

                  L’inflation encourage le travail au détriment de la rente. Ce n’est pas nouveau puique la rente perd son côté attractif vis à vis du travail. L’inflation provoque des investissements concrets dans des outils de production. La rente elle, se contente de limiter le risque de l’investissement voir de ne pas investir du tout puisque le capital ne perd pas de sa valeur. L’inflation est l’ennemi du retraité et l’ami du jeune actif.
                  Il faut reconnaitre toutefois que dans une économie globale ou nos salaires sont 10 à 20 fois ceux d’autres, faire fondre le capital pour l’investir dans le travail ne ferait qu’accroitre les délocalisations et assécherait plus vite notre puissance.


                  • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 25 octobre 2008 21:59

                    @ Ombre : Oui. mais certains paiements et investissements doivent être indéxés. Il faut décider lesquels. C’est a ce palier que peut démarrer une révolution.

                     Pierre JC Allard

                    http://nouvellesociete.org/712.html


                  • dom y loulou dom 26 octobre 2008 02:44

                    oui c’est le choix basique qui nous est donné à chacun, choisissez : le pouvoir ou l’amour, prenez l’un et vous perdez l’autre.


                  • Abraracoutrix 25 octobre 2008 16:20
                    Réfléchissons, si nous le pouvons encore…
                    C’est donc la crise. Quelle crise ?
                    Crise financière. Elle a débuté parait-il avec cette affaire de subprimes, mais peut être bien avant quand a commencé la course à la consommation tous azimuts avec son cortège de prêts et autres crédits revolving, vous savez, ces crédits que l’on vous accorde en deux clics de souris et dont vous reconstituez soi-disant le capital par mensualités à votre rythme et au taux…de 20.50% -à ce jour pour 6500 euros empruntés ! J’en connais autour de moi qui ont plusieurs de ces crédits… en portefeuille, en lieu et place d’argent sonnant et trébuchant, et qui sont littéralement étranglés.
                    Les subprimes sont de la même espèce, sauf que là les banques ont joué avec le feu.
                    Panique sur le Titanic de la finance (virtuelle) internationale.
                    Elles ont joué, elles ont perdu, et avec elle les péculateurs (immobiliers) et les assurances.
                    Je ne verserai pas une larme… On nous avait dit que le « marché » réglerait tous les problèmes et que demain serait mieux qu’hier, alors laissons le marché à ses affaires de mauvais maquignons, et récoltons la mise (nous, c’est-à-dire la Nation) en rachetant pour quelques euros symboliques ces soi-disant piliers de la finance et de l’économie, pour en refaire ce qu’elles n’auraient jamais du cessé d’être (les banques), des gestionnaires avisés faisant fructifier les dépôts des épargnants (en soutenant véritablement les entreprises) et rémunérant cette épargne convenablement.
                    Point besoin de centaines de millions d’euros, de dollars, de yens, nationalisations immédiates et définitives, avec sièges éjectables sans parachutes pour tous ces cols blancs sans scrupules.
                    Crise économique. Oui bien sur, si on reste dans la logique de ce marché pourri, si l’on continu dans la voie de la surconsommation et des dépenses hors budgets (vous, moi, tout un chacun). Dans cette logique, il faut sans cesse produire plus (c’est ce que l’on nous dit) pour que les usines fonctionnent et que les travailleurs…travaillent ! Sauf que, en période dite de croissance, les usines délocalisent et les travailleurs sont au chomdu, et que la crise financière entrainant une baisse d’activité, les usines (ce qu’il en reste) ferment, et les travailleurs restant rejoignent leurs copains au chomdu…
                    Sauf que, si l’on sort de la logique du marché et du sauvetage des banques (ne pas le faire, est ce passible d’une procédure judiciaire pour non assistance à personne en danger ?), point d’aide financière, donc plusieurs millions ou milliards d’euros, dollars, yen, roubles etc… à disposition des Nations –et pour partie de ce Trésor, la Nation Française) pour « nos » vieux, « nos » retraités, « nos » ouvriers, « notre » pouvoir d’achat, « nos » écoles, « nos » hôpitaux, « nos » pêcheurs, « nos » chercheurs (et même déclinaison pour les Allemands, les Anglais, les Américains etc , etc…

                    • Proudhon Proudhon 25 octobre 2008 16:22

                      Un article prémonitoire de décembre 2007.

                      Michel Rocard : La crise mondiale est pour demain :

                      http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1511


                      • ninou ninou 25 octobre 2008 17:17

                        Il y a eu plus d’une Cassandre pour avertir le peuple. Rocard en a fait partie.
                        Mais le peuple, qui aurait pu les entendre ces Cassandre, l’économie, ça ne l’intéresse pas. Il n’y comprend rien. Et c’est normal, c’est voulu : on lui a bien dit, bien répété, que c’était technique, ou pire, scientifique... En utilisant, en sus, un joli jargon, c’est facile de ne se faire comprendre que par les initiés (surtout quand on connaît la culture du secret qui entoure l’économisme absolu).
                        Alors le peuple a laissé les "spécialistes" se charger de l’économie, et le bon citoyen est même allé voter en pensant que les politiques ont encore leur mot à dire sur la marche du monde, et qu’avec la décramotie il a encore un petit pouvoir...
                        Le réveil est brutal pour certains.
                        Pour d’autres, il va du temps pour comprendre qu’ils ont été bernés.


                      • finael finael 25 octobre 2008 17:00

                        "Quand le chariot est brisé, beaucoup de gens vous disent par où il ne fallait pas passer !"
                         Proverbe Turc

                        Il n’y a pas de "crise financière", il y a un monde où tout est relié, tout dépend de tout.

                        Depuis des décennies, pour beaucoup de gens, la majorité même si on prend l’échelle de la planête, c’est "la crise" : chômage, pauvreté, faim, soif, dettes, guerres, maladies, ....

                        Penser que séparer, disséminer, atomiser les problèmes permettra de les résoudre est un leurre bien pratique pour cacher la réalité. qui, comme la République Française, est une et indivisible !

                        Tous les outils mathématiques qui engraissent des zexperts et des "professeurs" d’économie, permettent d’attribuer des "prix nobel" qui n’en sont pas car attribués par la banque de Suède et non par l’académie Nobel qui n’a jamais considéré l’économie comme une science, ne sont que des notions creuses permettant à nombre de charlatans de s’engraisser sur le dos des peuples.

                        Dans "Au fond du labo à gauche" (Ed Seui, coll Science ouverte) Edouard Launet décrit, au chapitre "intelligence zéro", comment déterminer au hasard des valeurs boursières sur lesquelles miser donne les mêmes - et parfois meilleurs - résultats que se fier aux "analystes financiers  !

                        Dans plusieurs de ces ouvrages J. Stiglitz parle des coûts non pris en compte par l’analyse économique.

                        Etc, etc ..

                        Alors par pitié arrêtez vos "explications". Tout système où le travail fourni enrichit d’autres personnes que celui qui exécute le travail, ou ne contribue pas au bien commun, finit par aller dans le mur ... et c’est ce qui se passe aujourd’hui.


                        • ninou ninou 25 octobre 2008 18:32

                          @ l’auteur,
                          Sauf erreur de ma part, les états européens n’ont plus le pouvoir de battre monnaie pour leur compte. Ils doivent passer par la BCE donc... emprunter.
                          C’est un peu curieux d’emprunter pour réduire ses dettes, non ?
                          Mais bon, je suis nulle en économie...


                          • dom y loulou dom 26 octobre 2008 02:55

                            tu es juste tout à fait lucide ninou !!!

                            tu vis dans le monde réel toi, pas dans les abstractions financières et je trouves, par les temps qui courent, que c’est un vrais honneur pour toi.


                          • chmoll chmoll 25 octobre 2008 18:51

                            au départ il y avait une crise financière (qui était prévus),d’jà un manque de confiance des investisseurs

                            les ricains se sont quand bouger l’cul en une semaine avec l’plan paulux,mais bon

                            en europe que dalle, ils en sont au dizièmes sommet de je n’sait pas koi. j’vais pas parler d’notre routard des airs national

                            comme ils ont laisser la crise financière continuer, résultat on arrive dans la recession,là plus aucune confiance des investiiseurs,tout est en train de s’écrouler,si j’ajoute ques les produc de pétrole vont diminuer leur produc

                            fanch’ment j’vois pas comment, la situation vas s’améliorer

                            c pas avec des G4-9-15-20, et je n’sais koi encore, que ça vas s’arranger

                            fin je l’espère,là j’pense à ces millions de personnes qui vont perdre leur emploi

                            tin une quouestion a s’te bande d’andouille,vous avez du pognon pour renflouer les banques
                            vous avez prevu un emploi de rechange pour ces millons de chomeurs qui arrivent ?


                            • dom y loulou dom 26 octobre 2008 02:00

                              aux states le super plan Paulson fout littéralement 10’000 personnes à la rue tous les jours.


                            • ZEN ZEN 25 octobre 2008 19:18

                              Malgré les réserves que je pourrais faire sur certaines des positions de l’auteur , j’ai trouvé cette analyse remarquable


                              • Dudule 25 octobre 2008 22:23

                                Houla !

                                Alain de Benoist, le gars du Club de l’Horloge, la droite de la droite... C’est vrai qu’ils ne disent pas toujours que des conneries.


                              • miguel34 25 octobre 2008 19:33

                                Article court mais efficace ! Vive l’inflation (dans des limites raisonnables), mais celle qui vient de la planche à billets, pas celle qui vient du surendettement à la japonaise.

                                Vous dîtes en quelques phrases ce que je dis en plusieurs pages (sur AgoraVox d’ailleurs, et depuis plus d’un an).

                                Votre proposition est parfaitement sérieuse, mais elle risque de paraître farfelue à ceux qui n’ont que des notions très approximatives, et par exemple qui se souviennent de la "stagflation" (inflation + stagnation économique et chômage) de 1980. Mais c’était déjà une inflation basée sur la montée de l’endettement, l’État avait déjà enterré sa planche à billets depuis plusieurs années (1973 pour être exact).


                                • Roche 25 octobre 2008 20:38
                                  on en est a la récession mondiale et vous parlez d’éviter d’entrer dans la récession ... l’inflation ne sert a rien, c’est le meme principe que la défaltion qui a déjà fait son oeuvre !

                                  savez vous que les effets de la récession commence a faire leur effets !!! Bush appellerait à la patience pourquoi, s’il ne connaissait pas les finalités de cette crise contre laquelle plus personne ne peut rien a moins de revoir tout le système parce que les marchés continuent de dégringoler...

                                  la nouvelle c’est l’Italie ouvre la marche à la révolution contre l’ultra libéralisme de Berlusconi… Diantre, deux millions de personnes dans les rues de Rome, c’est pas rien quand même !,reste à savoir si N. Sarkozy croit encore en l’invisibilité des manisfestations, surtout lorsqu’il y a risque de contagion ! Il parait que, ce mois courant, les libraires françaises ont connu la vente fulgurante du ”Capital”… Et dire que Bush prône toujours qu’ il ne faut pas abandonner les politiques de libre-échange, comme il est naif !, y aurait il une “gauchisation” des esprits à son insue ?

                                  • Roche 25 octobre 2008 20:41

                                    Forest Ent (

                                    je n’avais pas lu votre post mais je vous rejoins lol


                                  • Croa Croa 25 octobre 2008 20:40

                                    Encore un article aussi naze que politiquement correct.

                                    Comme toujours beaucoup d’esbroufe mais il n’est dit nulle part, par exemple, que les banques prêtent un argent qui au départ n’existe même pas !


                                    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 25 octobre 2008 21:55

                                      @ Croa : plus personne ne pense que cet argent existe ou ait jamais existé. C’était le problème AVANT. Maintenant le probleme est uniquement la CONFIANCE.. alors que justement il n’y aucune raison d’avoir confiance. La confiance imposée, c’est la dictature

                                       Pierre JC Allard

                                      http://les7duquebec.wordpress.com/2008/09/29/la-crise-dans-le-miroir/


                                    • Jean-paul 25 octobre 2008 21:36

                                      En France ce sont de banques de depots
                                      Aux USA ,UK des banques d’ affaires .
                                      La difference ????
                                      Allez demander de l’argent a votre banquier francais pour ouvrir votre entreprise !!!!!!!


                                      • Roche 25 octobre 2008 22:43
                                        @ Jean-paul
                                        un article qui va surement vous conforter ...

                                        http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2278
                                        « Les USA ont pillé les richesses du monde grâce à la domination du dollar », accuse une tribune publiée par le Quotidien du Peuple.



                                      • Roche 25 octobre 2008 22:47

                                        par ailleurs on oublie toutes ces banques qui ont nourrit tout les huissiers qui s’en sont foutus plein les fuilles, combien de surendettés se sont retrouvés devant les tribunaux et ont été saisis de leur salaire, leur bien, mais c’est tout un système qui est en cause aujourdh’ui, pas seulement l’économie !


                                      • Jean-paul 25 octobre 2008 23:30

                                        @ roche
                                        restons pratique a notre niveau .
                                        Allez demander de l’argent a votre banquier pour ouvrir votre PME  !!!!


                                      • foufouille foufouille 26 octobre 2008 11:20

                                        essai aussi de demander un petit credit immo


                                      • Abraracoutrix 26 octobre 2008 16:31

                                        Les banques dites d’affaires n’ont pas un sou dans leurs coffres. Elles creent de toute pièce des lignes comptables basées sur les prêts qu’elles font aux péquins qui en font la demande. Ces prêts engendrent en principe des intêrets, lesquels permettent le remboursement inter-bancaire, sauf que lorsque le péquin débiteur ne peut plus payer, il n’y a plus ni capital, ni intêrets et tout s’effondre. Et, comme les banques préteuses se sont assurées, les assureurs prennent le choc pleine poire... Vous me direz que les banques comme les assureurs pourraient vendre leurs beaux immeubles et autres sièges sociaux et que les PDG aux bureaux aussi vaste que des terrains de golf pourraient mettre la main à la poche, mais ça c’est une autre affaire !
                                        Des affaires, non des magouilles !


                                      • Booz Booz 25 octobre 2008 22:53

                                        Mon ami jacques !



                                        Ecris des articles sur les hôpitaux ou sur la pénicilline, mais pitié évite de te prendre pour un économiste ou un spécialiste des marchés à deux balles.

                                        Voici un quelques exemple d’âneries que tu ne devrait pas dire si tu avais quelques notions d’économies et d’histoire politique :


                                        "Il existe pourtant une solution, largement diabolisée par les ultra-libéraux : l’inflation."

                                        Qui a combattu en France le plus vivement l’inflation ? Beregovoy. Et pourquoi ? Parce qu’il avait compris que l’inflation pénalise avant tout les "travailleurs" et pas le capitaliste car quand les prix doublent le capital détenu par le capitaliste double aussi alors que le salarié doit négocier avec son patron pour que son salaire suive l’inflation et quand il y parvient ce n’est jamais assuré que l’augmentation soit du même ordre que l’inflation et quand bien même elle l’est il subi un décalage d’au moins 6 mois car l’inflation effective en á m (m=mois) n’est constaté par l’INSEE qu’à m+3 ou 4.

                                        Par ailleurs cette politique de l’inflation pour alléger la dette est comme une drogue (vu ton job cela devrait être facile à comprendre pour toi), on commence par une inflation à 7 % (comme tu le propose dans ton article , on se demande d’ailleurs bien comment tu as trouvé que ce niveau était "raisonnable" peut-être que le chiffre 7 est symboliqueou magique pour toi ; "les sept mercenaires", "Blanche neige et les ..."), on s’y habituerais et comme les problèmes persistent on se dit qu’en poussant à 10 les choses vont s’améliorer et comme cela ne s’améliore pas on passe à 20, puis 50 puis 100...et on finit á 1.000 par mois comme au Zimbabwe ou en Allemagne dans les années 30 ..on sait comment cela se termine.

                                        Enfin pour qu’il y est forte inflation il faudrait que la banque centrale soit très accommodante (dans le jargon financier cela veut dire qu’elle émette beaucoup trop de monnaie comparé à la création de richesse) ce qui est l’opposé de la mission qui lui a été attribuée par les pays de l’UE. Bien sure on peut changer sa feuille de route, mais dans ce cas il faut rassembler l’unanimité des pays de l’Europgroupe ...et à part un pays ; la France, qui voterait pour, je ne connait pas d’autre pays qui ait envie de s’engager dans cette folle aventure (pardon il y a peut être l’Italie ou la Grèce)

                                        Avant de pondre un article sur un sujet monétaire demande á ton syndicat de te payer une formation en économie monétaire.



                                        • Romain Desbois 25 octobre 2008 23:34

                                          @booZ
                                          "quand les prix doublent le capital détenu par le capitaliste double aussi alors que le salarié doit négocier avec son patron pour que son salaire suive l’inflation..."
                                          ce n’est qu’après la désindexation des salaires (de l’inflation). Hélas faite par la gauche. D’après l’OCDE, Les salaires ont perdu plus de 30% par rapport à l’inflation. 3O% de salaires, c’est autant de cotisations Chômage, retraites, sécu en moins.

                                          Indexer totalament ou dexindexer totalement, on est passé du tout au tout. peut-être aurait -il fallut trouver une situation intermédiaire.

                                          Par exemple rendre progressives les cotisations et autres charges et ne plus augmenter au pourcentage les salaires mais en somme fixe égale pour tous les salariés d’une entreprise (cela favorise les bas salaires tout en gardant le même écart en numéraire entre les salaires (actuelment l’écart est maintenu en %)


                                        • logan 25 octobre 2008 23:45

                                          Le PS a été infecté par les théories libérales à cette époque ...

                                          Mais en réalité les seuls que l’inflation dérangeaient c’était bien les rentiers, pour les gens tant que les salaires suivaient, n’ayant pas ou peu d’économies, l’inflation ne les concernait pas.

                                          Aujourd’hui, ils ont gelé l’augmentation des salaires, l’inflation est certes faible mais elle continue de grimper, et c’est ainsi qu’on se retrouve avec un sérieux problème de pouvoir d’achat ...


                                        • JPC45 25 octobre 2008 23:55

                                          parmi les rentiers, citons les retraités, ça fait beaucoup de monde !!


                                        • Antoine Diederick 26 octobre 2008 00:13

                                          oui, et puisqu’on parle d’Attali plus bas ds ce fil , l’attila des personnes de plus de 65 ans qu’il faut zigouiller car plus rentables pour la société....j’ai bien compris....faut les flinguer....

                                          Au fait quel âge Attali ?


                                        • Antoine Diederick 26 octobre 2008 00:17

                                          a Booz, je vous propose ceci, qu’en pensez-vous ?

                                          essentiellement, l’inflation est érosion monétaire...

                                          ya pas de renchérissement sur le capital....pige pas ce que vous voulez dire.

                                          si vous voulez faire une évaluation de l’inflation prenez les fluctuations de la valeurs des biens durables...ou l’investissement de long terme....(par exemple)

                                          ensuite l’érosion monétaire est temporisée en principe par la politique des tx, mais c’est tout relatif puisque les tx ont une influence sur l’investissement justement en biens durables ou d’investissements de long terme...

                                          on peut déduire théoriquement les tx, du taux d’inflation pour se rendre compte d’un taux réel.

                                          Il ne s’agit pas d’adapter les salaires à l’inflation, cela n’a pas de sens, mais d’adapter le revenu au cout de la vie...cad au px des biens et services produits qui en principe ont déjà agrégé, et l’inflation et les couts de capital nécessaires à la production des biens et services.

                                          donc on recherche plutot un indice de cherté pour adapter les salaires à la réalité economique...par exemple un panier de la ménagère en base 100 à n années 0


                                        • Dudule 26 octobre 2008 00:19

                                          Lorsqu’on avait une inflation raisonnable (inférieure et autour de 10% par an) en France on avait le plein emploi et une croissance soutenue et durable. Pas seulement en France d’ailleurs mais un peu partout.

                                          Le chomage a vraiment commencé sa croissance ininterrompu avec Barre et sa politique déflationniste... politique ininterropue depuis. Je sais pas pourquoi, j’y vois comme un rapport de cause à effet... Il y avait eu le choc pétrolier avant, mais il en a rajouté une sacré couche...

                                          Même les socialos en 81 on tenté de bloquer l’inflation alors qu’ils augmentaient la dépense publique en bloquant les salaires er les prix. Politique débile qui a discrédité la gauche sur le plan économique, discrédit mondial qui a assuré la victoire du camp d’en face (Thatcher-Reagan) : fallait lâcher sur l’inflation. L’initiateur de cette géniale politique déflationniste dans un contexte inflationniste était un certain J Attali. Il avait l’oreille de Mittérand et est connu aujourd’hui comme étant un membre actif de la Secte. Alors que Mauroy ne cessait de réclamer à Mittérand qu’il lâche sur l’inflation. Mais c’est Attali qui à eu le dernier mot. Je dis ça juste comme ça, en passant.

                                          A noter que Keynes (qui revient heureusement à la mode) avait théorisé la nécessité d’une "monaie fondante", qui bloque l’accumulation du capital en forçant les riches à investir et consommer, ce qui est exactement l’effet d’une inflation raisonable sur laquelle les salaires sont indexés... bref, la situation économique "Trente Glorieuses". Cette situation qui coûte beaucoup d’effort à la Secte... et l’oblige donc à l’émission d’un bruit blanc permanent (parution de bouquins et d’articles, lancement de formules reprises par des titres de bouquins comme "Les Trente Piteuses", etc.).

                                          En fait, la Secte a réussi à populariser une analyse économique complètement abhérente : l’inflation serait un effet pervers et terriblement néfaste des politiques keynésiennes.

                                          Alors qu’en fait, l’inflation dans une économie keynésienne n’est pas une conséquence néfaste d’un laxisme financier, elle est (et était) volontaire et controlée.


                                        • Antoine Diederick 26 octobre 2008 00:22

                                          maintenant, ce que je viens d’écrire , vu ce qui se passe maintenant, n’a pas bcp de sens, mais c’est un autre débat...


                                        • Antoine Diederick 26 octobre 2008 00:27

                                          en effet Dudule, un peu d’inflation est bon a prendre, mme un peu plus....qu’un peu...c’est pas mauvais....

                                          cela permet un politique des tx plus restrictive et de jouer la durée des investissements de long terme, ce qui est plus sain...

                                          cela permet de ralentir les depenses de court terme et de perenniser un peu plus....


                                        • Antoine Diederick 26 octobre 2008 00:31

                                          mais ce n’est pas ce que demandent les marchés et les entreprises qui veulent de l’immédiat en terme de croissance du revenu !


                                        • Croa Croa 26 octobre 2008 08:02

                                          « Qui a combattu en France le plus vivement l’inflation ? Beregovoy. Et pourquoi ? Parce qu’il avait compris que l’inflation pénalise avant tout les "travailleurs" et pas le capitaliste » Tu as bien appris ta leçon, bravo !

                                          Il s’agissait de propagande mensongère bien sûr. Nous étions là à une transition entre le système étatique gaulliste et la mise en oeuvre du libéralisme Européen parfait d’après Maastrich.

                                          Une inflation raisonnable est mille fois préférable à l’endettement : Dans l’ancien système un éventuel déficit était payé en temps réel. Avec l’actuel système nous ne pouvons que nous enfoncer toujours plus dans la dépendance financière. A ce jour la charge financière sur l’économie réelle (prélevée par les banques en direction d’un trou sans fond) a dépassé celle des taxes et charges sociales utiles (utiles = taxes et charges brutes moins la part qui finira en charges financières.)


                                        • R.L. 26 octobre 2008 17:35

                                          "Qui a combattu en France le plus vivement l’inflation ? Beregovoy..."
                                          Beregovoy, un socialiste ? C’était juste écrit sur le front de ce fayot alors !
                                          Allez jusqu’au bout des faits : qui a supprimé l’indexation des salaires sur l’inflation -ce que rêvait de faire la droite, sans l’oser encore- ? La gauche (PS) dès 1982 !!!
                                          Qui a commencé à l’argent déréglementer la finance et la bourse en France ? Votre Beregovoy !
                                          Vous avez beau jeu ensuite de dire que -DANS SES CONDITIONS- l’inflation pénalise AUSSI le salarié.

                                          Mais il faut aussi parler du NAIRU, soigneusement évité dans les médias, par tous les journaleux incultes et/ou inféodés et les économistes. Quant aux politicards...
                                          Le Non Accelerating Inflation Rate of Unemployment (NAIRU) est le taux de chômage minimum qui n’accélère pas l’inflation.

                                          Après William Phillips (1958 : quand l’emploi se fait rare, les salariés sont sous pression et modèrent leurs velléités. La menace du chômage rend plus docile... ), en 1968, pour Milton Friedman (mort une seconde fois avec la crise actuelle), il y aurait dans la société un taux de chômage en dessous duquel les gouvernements ne devraient pas essayer de descendre, car alors, leurs efforts seraient vains et ne conduiraient qu’à relancer l’inflation.eraient vains et ne conduiraient qu’à relancer l’inflation.

                                          Le NAIRU tel qu’on le connaît (et le cache) est introduit en 1975 par Lucas Papademos et Franco Modigliani. Il vise à priori à nuancer la brutalité du "mur de Friedman". A un niveau élevé, on pourrait lutter contre le chômage, mais en se rapprochant du NAIRU, les risques augmenteraient de voir l’inflation se relancer.
                                          Il est devenu l’obsession de la BCE notamment. Celle de Trichet, vous savez, celui qui ne déclarait pas son employé de maison, place des Vosges, alors qu’il bénéficiait d’un grand logement de fonction...

                                          Dans les années 60 et surtout 70, les profits des entreprises sont érodés par une inflation qui augmente et un rapport de force en leur défaveur (encore accru après les mouvements sociaux posts 68). Les détenteurs de patrimoines et les prêteurs de capitaux sont pénalisés par une inflation à deux chiffres. L’offensive du courant économiste libéral (à partir de la fin des années 60) va arriver à point nommé pour renverser la vapeur.

                                          Le NAIRU et le chômage qui l’accompagnent vont devenir une variable d’ajustement permettant de faire pression sur les conditions du marché du travail. Celui-ci redevient globalement défavorable aux salariés en même temps que le chômage augmente, en particulier au cours des années 80 et 90. En 20 ans, la part de la richesse nationale qui revient aux salariés recule en France de 10% par rapport à celle allant aux détenteur de capitaux. Les conflits du travail (grèves principalement) diminuent de 86% en 20 ans. Le chômage et la précarité créent de la peur et modifient les termes de la négociation employeurs-salariés. Sur la même période, l’inflation officielle a chuté considérablement... pendant que le chômage augmentait non moins considérablement !

                                          Le NAIRU est aujourd’hui extrêmement utilisé. Sur Google, tapez NAIRU et vous obtiendrez plus de 170 000 pages. Allez sur le site du Sénat, et vous y trouverez en effectuant une recherche plusieurs dizaines de documents utilisant ce concept. L’Organisme de Coopération et de Développement Économique (OCDE) qui est une institution éminemment influente de par ses recommandations économiques, réalise de nombreuses estimations du NAIRU. Sur le site de la Banque Centrale Européenne (BCE), gardienne de l’Euro, pas moins de 200 documents avec ce terme vous seront servis. Normal car la BCE a pour UNIQUE OBJECTIF la lutte contre l’inflation (c’est défini dans ses statuts) [Pas étonnant lorsqu’on sait que c’est un organisme non démocratique, dirigé, comme toutes les banques centrales, par des partisans de l’ordre conservateur et donc chargé de naviguer au plus près du NAIRU...]. Selon l’OCDE et et BCE, le taux de chômage qui stabilise l’inflation en Europe serait aujourd’hui de l’ordre de 10%... En 1997, les NAIRU estimés pour chaque pays pouvaient être considérables (jusque 19% de la population active en Espagne !)

                                          ET POURTANT, EN AVEZ VOUS DEJA ENTENDU PARLER ?

                                          L’essor au cours de la dernière décennie de la sphère financière a renforcé l’obsession de la lutte contre l’inflation. Les profits financiers sont allergiques à l’inflation, car celle-ci érode la valeur de l’argent... de ceux qui en détiennent beaucoup !

                                          Ceci explique notamment que le NAIRU soit un concept aussi présent dans les travaux et les recommandations des économistes, surtout lorsque ceux-ci exercent des fonctions importantes au sein d’établissements financiers privés...

                                          Le chômage est toujours présenté comme un "Fléau", un "Cancer", contre lequel tous jurent de mener combat. L’emploi est la priorité du gouvernement, cela fait des décennies que nous entendons cela. Mais un phénomène aussi durable et massif dans le temps ne peut exister sans un choix délibéré. L’explication selon laquelle le problème serait un manque de croissance est fallacieuse. Celle qui vise actuellement à stigmatiser les chômeurs en les rendant en quelque sorte responsable de leur sort est cynique... En laissant supposer que le chômeur est un fraudeur et un profiteur, on renverse la charge de la preuve et on fait diversion en dédouanant le système de toute responsabilité, et encore plus de toute intentionalité.

                                          La régulation de l’économie par l’inflation a été remplacée par une régulation par raréfaction de l’emploi. La croissance potentielle visée par la BCE inclut dès le départ l’hypothèse d’un taux de chômage supérieur au NAIRU. Le volant statistique de chômeurs correspondant au NAIRU est dès le départ exclu, il est considéré comme "non mobilisable" puisque priorité va à la lutte contre l’inflation.

                                          Le chômage un Fléau ? Sans doute pour ceux qui le vivent ainsi que pour les salariés qui en ressentent la pression. Mais cette enquête sur le NAIRU montre que le chômage est avant tout un outil de pression sur le marché du travail. Un chômeur travaille pour ainsi dire, et à son insu, à tirer l’inflation vers le bas. L’utilisation opérationnelle du NAIRU lui attribue au moins ce rôle, sans le lui reconnaître officiellement bien sûr. Car le NAIRU n’est pas vraiment politiquement correct. Ce qui explique sans doute son absence du débat public qui contraste singulièrement avec son omniprésence dans les travaux des économistes.

                                          Affirmer que le chômage est voulu et planifié est sans doute "hérétique". Pourtant, les indices réunis ici constituent un faisceau de preuves très dense et cohérent. Par ailleurs, quand c’est un des créateurs du concept de NAIRU, prix Nobel d’Economie, qui le déclare et le dénonce, c’est qu’il y a sans doute quelque vérité dans cette hérésie. Ceci implique certainement un changement radical de nos représentations et l’impératif de demander des comptes à nos dirigeants et représentants ainsi qu’à ceux qui les conseillent et orientent leurs politiques.

                                          Après William Phillips (1958 : quand l’emploi se fait rare, les salariés sont sous pression et modèrent leurs velléités. La menace du chômage rend plus docile... ), en 1968, pour Milton Friedman (mort une seconde fois avec la crise actuelle), il y aurait dans la société un taux de chômage en dessous duquel les gouvernements ne devraient pas essayer de descendre, car alors, leurs efforts seraient vains et ne conduiraient qu’à relancer l’inflation.eraient vains et ne conduiraient qu’à relancer l’inflation.

                                          Le NAIRU tel qu’on le connaît (et le cache) est introduit en 1975 par Lucas Papademos et Franco Modigliani. Il vise à priori à nuancer la brutalité du "mur de Friedman". A un niveau élevé, on pourrait lutter contre le chômage, mais en se rapprochant du NAIRU, les risques augmenteraient de voir l’inflation se relancer.

                                          Dans les années 60 et surtout 70, les profits des entreprises sont érodés par une inflation qui augmente et un rapport de force en leur défaveur (encore accru après les mouvements sociaux posts 68). Les détenteurs de patrimoines et les prêteurs de capitaux sont pénalisés par une inflation à deux chiffres. L’offensive du courant économiste libéral (à partir de la fin des années 60) va arriver à point nommé pour renverser la vapeur.

                                          Le NAIRU et le chômage qui l’accompagnent vont devenir une variable d’ajustement permettant de faire pression sur les conditions du marché du travail. Celui-ci redevient globalement défavorable aux salariés en même temps que le chômage augmente, en particulier au cours des années 80 et 90. En 20 ans, la part de la richesse nationale qui revient aux salariés recule en France de 10% par rapport à celle allant aux détenteur de capitaux. Les conflits du travail (grèves principalement) diminuent de 86% en 20 ans. Le chômage et la précarité créent de la peur et modifient les termes de la négociation employeurs-salariés. Sur la même période, l’inflation officielle a chuté considérablement... pendant que le chômage augmentait non moins considérablement !

                                          Le NAIRU est aujourd’hui extrêmement utilisé. Sur Google, tapez NAIRU et vous obtiendrez plus de 170 000 pages. Allez sur le site du Sénat, et vous y trouverez en effectuant une recherche plusieurs dizaines de documents utilisant ce concept. L’Organisme de Coopération et de Développement Économique (OCDE) qui est une institution éminemment influente de par ses recommandations économiques, réalise de nombreuses estimations du NAIRU. Sur le site de la Banque Centrale Européenne (BCE), gardienne de l’Euro, pas moins de 200 documents avec ce terme vous seront servis. Normal car la BCE a pour UNIQUE OBJECTIF la lutte contre l’inflation (c’est défini dans ses statuts) [Pas étonnant lorsqu’on sait que c’est un organisme non démocratique, dirigé, comme toutes les banques centrales, par des partisans de l’ordre conservateur et donc chargé de naviguer au plus près du NAIRU...]. Selon l’OCDE et et BCE, le taux de chômage qui stabilise l’inflation en Europe serait aujourd’hui de l’ordre de 10%... En 1997, les NAIRU estimés pour chaque pays pouvaient être considérables (jusque 19% de la population active en Espagne !)

                                          ET POURTANT, EN AVEZ VOUS DEJA ENTENDU PARLER ?

                                          L’essor au cours de la dernière décennie de la sphère financière a renforcé l’obsession de la lutte contre l’inflation. Les profits financiers sont allergiques à l’inflation, car celle-ci érode la valeur de l’argent... de ceux qui en détiennent beaucoup !

                                          Ceci explique notamment que le NAIRU soit un concept aussi présent dans les travaux et les recommandations des économistes, surtout lorsque ceux-ci exercent des fonctions importantes au sein d’établissements financiers privés...

                                          Le chômage est toujours présenté comme un "Fléau", un "Cancer", contre lequel tous jurent de mener combat. L’emploi est la priorité du gouvernement, cela fait des décennies que nous entendons cela. Mais un phénomène aussi durable et massif dans le temps ne peut exister sans un choix délibéré. L’explication selon laquelle le problème serait un manque de croissance est fallacieuse. Celle qui vise actuellement à stigmatiser les chômeurs en les rendant en quelque sorte responsable de leur sort est cynique... En laissant supposer que le chômeur est un fraudeur et un profiteur, on renverse la charge de la preuve et on fait diversion en dédouanant le système de toute responsabilité, et encore plus de toute intentionalité.

                                          La régulation de l’économie par l’inflation a été remplacée par une régulation par raréfaction de l’emploi. La croissance potentielle visée par la BCE inclut dès le départ l’hypothèse d’un taux de chômage supérieur au NAIRU. Le volant statistique de chômeurs correspondant au NAIRU est dès le départ exclu, il est considéré comme "non mobilisable" puisque priorité va à la lutte contre l’inflation.

                                          Le chômage un Fléau ? Sans doute pour ceux qui le vivent ainsi que pour les salariés qui en ressentent la pression. Mais cette enquête sur le NAIRU montre que le chômage est avant tout un outil de pression sur le marché du travail. Un chômeur travaille pour ainsi dire, et à son insu, à tirer l’inflation vers le bas. L’utilisation opérationnelle du NAIRU lui attribue au moins ce rôle, sans le lui reconnaître officiellement bien sûr. Car le NAIRU n’est pas vraiment politiquement correct. Ce qui explique sans doute son absence du débat public qui contraste singulièrement avec son omniprésence dans les travaux des économistes.

                                          Affirmer que le chômage est voulu et planifié est sans doute "hérétique". Pourtant, les indices réunis ici constituent un faisceau de preuves très dense et cohérent. Par ailleurs, quand c’est un des créateurs du concept de NAIRU, prix Nobel d’Economie, qui le déclare et le dénonce, c’est qu’il y a sans doute quelque vérité dans cette hérésie. Ceci implique certainement un changement radical de nos représentations et l’impératif de demander des comptes à nos dirigeants et représentants ainsi qu’à ceux qui les conseillent et orientent leurs politiques.


                                        • R.L. 26 octobre 2008 17:43

                                          Mille et une excuses pour avoir doublé mon texte !


                                        • luvyagal 26 octobre 2008 00:05

                                          ok, après avoir suivit les nombreux articles édités sur ce site, il me semble clair quelles leçons sont à tirer de la crise financière que nous subissons à présent.

                                          Ce sont les mêmes leçons que pour toutes les crises que nous avons connu jusqu’à présent, ainsi que toutes les guerres fabriquées ou autres campagnes électorales théâtralisées : notre société est organisée, ou plutôt dirigée, par quelques individus détenteurs d’énormes capitaux et qui ont envi de les garder (quoi de plus normal ?) et qui sont dotés de très grands moyens pour les garder.

                                          Pour comprendre cela nous n’avons besoin d’être ni économistes, ni spécialistes des techniques martiales ni même politologues.

                                          La grande question reste la suivante : que pouvons-nous faire ? Effectivement après avoir compris les origines de cette crise, quel est notre champ d’action ? Très limité dans le temps et dans l’espace. Nos systèmes économiques et politiques sont bien trop complexes pour être complétement refondus et ce n’est pas quelques protestations par-ci par-là qui vont faire changer les tendances des grands capitalistes. L’évolution se fera petit à petit, d’elle même, naturellement.

                                          Quelques normes de régulations vont être établies, ce qui permettra d’oublier les réformes de l’OMC, du FMI et de la banque mondiale, exit également les réformes environnementales qui sont d’actualité (et qui pourtant forment un tout, écologie-économie même combat dit J. De Rosnay).

                                          Les paradis fiscaux (un exemple qui a beaucoup à voir avec l’actualité : Banque des Règlements Internationaux en Suisse) ne pourront jamais être supprimés ni même leures archives dévoilées sans que le monde du grand capitalisme ne créer des conflits internationnaux conséquents. Je ne suis pas un grand adepte de la théorie de "l’hyper conflit" de Jacques Attali...


                                          • Dudule 26 octobre 2008 00:26

                                            Avant de créer des conflits, le Kapital se contentera de discréditer ou d’éliminer tout les politiques, partis, ou personnalités qui auront l’audace de s’attaquer à lui.

                                            C’est ce qu’il fait avec succès depuis trente ans, il n’y a pas de raison que ça change.


                                            • Antoine Diederick 26 octobre 2008 00:38

                                              là Dudule, je n’y crois pas du tout...que du contraire, cela n’a pas de sens, il faut des assujétis consentants pour ce faire smiley


                                            • Antoine Diederick 26 octobre 2008 00:44

                                              mais, comme de toute façon l’Europe se désindustrialise, nos sous partent à l’étranger....donc, re-industrialisation et protectionisme.....et cela ira bcp mieux.....


                                            • Dudule 26 octobre 2008 01:00

                                              Tout à fait.

                                              Pour avoir des assujétis consentants, on discrédite, on bloque l’accès aux médias de toute les opinions discidentes. Si ça ne suffit pas, on flingue.

                                              Ensuite, et ensuite seulement, on déclenche des guerres.


                                            • foufouille foufouille 26 octobre 2008 11:27

                                              acheter les ploutocrates et les medias est plus rapide
                                              ceux qui derange seront inculpes d’un meurtre commis par la dst
                                              les citoyens manifestants seront fiches, puis mis dans des camp pour trouble a l’ordre public ou errorisme
                                              ensuite les gouvernements se mettront d’accord pour declencher une guerre mondiale


                                            • logan 26 octobre 2008 00:30

                                              Concernant l’article , à mon avis vous avez fondé votre réflexion sur des théories erronées.

                                              La crise actuelle et la situation qui la précédait ont largement démontré que les théories monétaristes des néo libéraux sont tout simplement fausses. L’auto régulation est un mythe, et toutes les mesures qui y sont liées aussi.

                                              La banque centrale indépendante, le taux soit disant optimal de 3% d’inflation, la réduction de l’état et sa non intervention dans l’économie, l’interdiction pour l’état de créer de la monnaie, la liberté bancaire et l’attribution du pouvoir de création monétaire aux banques privées, le libre échange, en 30 ans, quelle révolution ! ( où en ce qui nous concerne on devrait plutôt dire, quelle contre-révolution, parce que c’est tout l’héritage des lumières, l’héritage de la révolution ou encore l’héritage du conseil national de la résistance qui sont enterrés progressivement par la révolution néo libérale ). Pratiquement tout a été scrupuleusement appliqué et pour quels résultats ?

                                              Oh bien sur les néo-libéraux pour se défendre expliqueront que demeurent encore de nombreuses interventions de l’état dans l’économie et que c’est pour cette raison à chaque fois que cela ne fonctionne pas
                                              Mais alors qu’on applique de plus en plus de dérégulations, et que la situation devient de pire en pire, jusqu’à aujourd’hui où nous nous retrouvons dans une crise mondiale majeure, combien de temps allons-nous nous enfoncer toujours plus dans leur délire et refuser de voir la vérité en face ?

                                              Normalement quand nous progressons vers un idéal censé être meilleur, on est censé ressentir déjà progressivement ses effets bénéfiques, on appelle cela le progrés !
                                              Et même si c’était réellement possible que les effets bénéfiques ne puissent se ressentir qu’à un certain niveau atteind dans la progression vers cet idéal ... La transition elle-même vers cet idéal n’est pas acceptable ... Comme on dit la fin ne justifie pas les moyens ...

                                              Bref ... 
                                              Le lien entre inflation et création de monnaie qui était à la base de la théorie de Friedmann s’est révélé innexacte ...
                                              Vous suggérez de faire tourner la planche à billet pour créer de l’inflation, mais mon pauvre, la planche à billet ce sont les banques privées qui l’ont depuis tout ce temps, chaque crédit est de la création monétaire et elles l’utilisent à outrance : la masse monétaire augmentait ces dernières années de 10 à 12% chaque année !
                                              Et pourtant l’inflation est sagement restée autour des 3% ...

                                              Il y a une solution déjà souvent exposée sur agoravox pour en finir avec la dette de l’état. La dette publique est le fruit de l’interdiction pour l’état d’emprunter sans payer d’intérêts auprès de la banque de France ( c’est comme cela qu’il créait de la monnaie ). Depuis ce jour il a été obligé d’emprunter auprès des banques / assurances / rentiers, qui eux exigeaient des intérêts. Ces intérêts font que pour l’état tout ce qu’il dépense grâce à ces emprunts coûte 2 fois plus cher, de plus les intérêts augmentent les déficits qui alimentent eux même l’endettement, c’est un cercle vicieux qui s’auto-alimente, ces deux raisons sont à l’origine de l’explosion de la dette publique de l’état ...
                                              Pour en terminer avec la dette publique, il suffirait de rendre à l’état la possibilité d’emprunter à taux zero auprès de sa banque centrale pour financer ses dépenses d’investissement ( on l’interdit pour les dépenses de fonctionnement histoire de s’assurer qu’elles seront associées à des créations de richesses et donc pour éviter les risques d’inflation )

                                              Les calculs montrent qu’en 23 ans la dette publique serait totalement remboursée et la monnaie créée serait 4 ou 5 fois inférieur à celle qui serait crée par les banques privées si on continuait avec le système actuel.

                                              Le système actuel ne nécessite pas d’être légèrement régulé, il nécessite d’être profondément réformé et totalement repensé ...


                                              • Antoine Diederick 26 octobre 2008 00:36

                                                les plus grande part des néos-libéraux qui ont rappliqués comme hommes politiques sur la scène politique depuis 1980 sont des monétaristes.

                                                vous n’avez pas de tradition libérale en France , c’est historique , en revanche en Belgique oui....et ils ont montré leurs limites, tout comme les socialistes aussi....



                                              • armand armand 26 octobre 2008 01:11

                                                On ne peut pas parler de véritable monétarisme quand il n’y a plus de véritable monnaie...


                                              • luvyagal 26 octobre 2008 01:30

                                                Traité de Maastricht, article 104 plus précisemment... c’est ça le fondement de notre communauté européenne. On comprend mieux pourquoi notre président veux coûte que coûte faire passer le traiter, sans référendum, et pourquoi il sauve nos banque privée. Il veut sauver les bases fondamentales du capitalisme !


                                              • Croa Croa 26 octobre 2008 08:41

                                                Meilleur commentaire de la liste jusque ici !

                                                Précision : « Et pourtant l’inflation est sagement restée autour des 3% ... » Il semblerait que cette masse d’agent ait participé au gonflement du capital : Valeurs immobilières et surtout valeurs en bourses. Actuellement certaines entreprises valent si cher qu’il n’est plus raisonnable de les acquérir pour un placement à long terme : Impossible d’amortir l’investissement ainsi ! En fait il n’y a plus que les spéculateurs qui achètent car ils savent (quoique ?) que la valeur-capital d’une entreprise augmente toujours ! Le but est donc seulement la revente et il y aura donc forcément tôt ou tard un perdant !!! Dans ces conditions l’argent crée va forcément s’évanouir un jour.


                                              • JPC45 26 octobre 2008 08:43

                                                Pouvez vous citer des entreprises qui valent si cher ?


                                              • JPC45 26 octobre 2008 08:45

                                                pour revenir au commentaire de Logan, l’état (hors collectivité locale) dépense très peu pour l’investissement donc la solution proposée ne résoudra rien sur le déficit actuel.


                                              • logan 26 octobre 2008 11:12

                                                JPC45 vous ètes ridicule
                                                l’article 104 du traité de Maastricht que l’on veut abroger ne porte pas cette interdiction que sur l’état mais sur toutes les administrations publiques


                                              • JPC45 26 octobre 2008 11:17

                                                Logan, faites un effort même si cela ne va pas ds le sens de votre proposition : l’état (hors collectivité locale) est très endetté (c’est l’essentiiel de la dette), investit peu (c’est un quart des investissemnts de tête) : comment donc pour cet acteur votre proposition va résoudre son déficit car il investit peu ?

                                                 


                                              • logan 27 octobre 2008 02:16

                                                "l’état (hors collectivité locale)"

                                                enlevez ce qu’il y a entre parenthèse !

                                                notre proposition concerne tous les investissements publiques ... et cela représente l’année dernière 60 milliards d’euro ...


                                              • JPC45 27 octobre 2008 07:07

                                                Logan , ce que vous ne voulez pas comprendre c’est que si une mairie fait un investissement je ne vois pas pourquoi l’état (hors collectivité locale) pourra utiliser cet investissement pour emprunter à taux 0. chacun a son buget et l’état (hors collectivité) c’est seulement 10 milliards d’investissement donc si on suit votre logique il pourra emprunter que 10 milliards à taux 0 : c’est loin de résoudre le problème.


                                              • Dudule 26 octobre 2008 00:55

                                                Ah bon ?

                                                Le Crack 40, il était pas à indice 1000 il y a 20 ans, et 4000 l’année dernière ? Oui, je sais, ça fait que 7% (1.07 puissance 20, ne venez pas me donner des leçons de maths). Mais c’est nettement plus que la croissance de l’économie et le gros de cette augmentation vient de la libéralisation de ces 10 dernières années. De plus, les fameux "Hedge Funds" se sont bien toujours vantés de pouvoir faire cracher 15% au capital investi (c’est à dire in fine, aux gueux). Ils ont fermé des tas d’usines pour ça, mais il est vrai que les bourses ne sont pas constitués que de "hedge Founds", toutes choses étant égales par ailleurs.

                                                Ce taux de rentabilité a été exigé, proclamé, publié dans moult proclamations et publicités financés éditées par ces requins. Avec l’argument, bien sûr, qu’en exigeant le maximum de rentabilité, ils augmentaient la compétitivité et qu’en fin de compte, ça profitait à tout le monde.

                                                Arrêter de nous raconter des conneries maintenant que le bateau coule, les glandeurs libéraux. On a quand même un peu de mémoire.

                                                D’ailleurs, vous êtes bien arrogants : par les temps qui courent, si vous fermiez vos gueules (le vous étant collectifs et s’adressants aux "libéraux") ?


                                                • Dudule 26 octobre 2008 00:57

                                                  Réponse mal placée à JPC45.


                                                • L'enfoiré L’enfoiré 26 octobre 2008 10:21

                                                  Bonjour Dudule,

                                                   Au sujet des indices, tu as raison. Pour les math, je ne suis pas encore sûr.
                                                   Si tu vas lire l’article en URL, tu verras que tout peut s’expliquer par autre chose qu’une explication digne de l’Hara-kiri, bête et méchante.
                                                   Si le Nobel aurait existé au 14 ème siècle quand la Bourse est née, je dirais que celui qui y aurait pensé aurait pu l’avoir. Ce qui est comique c’est que cela vient de Bruges, pas tellement loin de chez moi. La famille Van der Buerse. Ensuite, ce fut à Anvers avec le premier bâtiment dédié, Londres et Amsterdam. Ca c’est pour l’histoire. Mais très mal connue, la Bourse a toujours été mal aimée.
                                                   A cause du potentiel que la Bourse à initié, cela a permis l’occidentalisme et sa force. 
                                                   Ce sont les détournements de l’idée fondamentale qui ont fait dériver l’ensemble dans des excès. 
                                                   Tu parles des Hedges funds, mais il y a bien autre chose. Parce que les gens n’y connaissaient rien et voulaient gagner un max avec le min de risques, on a inventé des Fonds, des Fonds de fonds, des SICAV, et j’en passe pour attirer le maximum d’épargnants. 
                                                   En définitive, on achète et on ne sait plus ce que ces "grands machins" contiennent.
                                                   Ca, c’est le début de la fin, quand on ne sait plus où on met les sous.
                                                   Les Subprimes, les banques ne savaient même plus si elles en avaient dans leur portefeuille, tellement c’était noyé dans la masse. 
                                                   Voilà le résultat aujourd’hui. Vive les Clubs d’investissement 
                                                   


                                                • JPC45 26 octobre 2008 10:29

                                                  L’enfoiré ; si je comprends bien, vous avez bien compris...je cros surtout que vous vez tout mélangé !


                                                • L'enfoiré L’enfoiré 27 octobre 2008 09:27

                                                  JPC, (Je Peux Comprendre)

                                                   Ca c’est j’ai bien compris, en effet, on mélange tout dans cette crise


                                                • goc goc 26 octobre 2008 01:52

                                                  @ l’auteur
                                                  Mais c’est aussi parce que depuis 20 ans, des masses de capitaux formidables se sont constituées sans que les outils de production dans lesquels ils avaient vocation à se fixer aient suffi à les éponger.

                                                  ....
                                                  Ces masses importantes de fonds se sont constituées depuis les années 80 en raison de la progression des revenus du capital qui est devenue plus importante que ceux du travail, au point d’en perdre tout rapport.

                                                  Excusez-moi de ne pas être tout à fait d’accord avec vous. Si votre analyse des conséquences est correcte (a mon avis), je pense que vous vous trompez complètement quand aux causes. En effet il n’y a pas eu de constitution de masses de capitaux, mais création virtuelle d’argent électronique, qui ne repose sur aucun support réel (que ce soit de l’or ou des biens matériels (immobilier , machines, stock, masse salariale, etc..). Et c’est justement cette nécessite de matérialiser cette richesse virtuelle qui a amené a la crise actuelle. Tant que l’argent restait virtuel et qu’il tournait en boucle entre les marchés, tout allait bien, les pertes (tel les pertes du au frottement en physique) étaient compensés par l’arrivé de nouveaux « joueurs », souvent des gogos qu’on plumait en guise de rite d’initiation. Mais cette masse a atteint un seuil critique. Tel un soleil venu à maturation qui explose en supernova, le système financier est en train d’exploser tuant toutes les "planètes" qu’il traverse.

                                                  Enfin je persiste a croire que le détonateur de cette catastrophe, est bien l’utilisation massive de la planche a billet pour financer la guerre contre le pseudo axe du mal. Et paradoxalement, c’est justement la rencontre de l’argent virtuel et des dollars "monopoly" qui a précipité la chute du système, car ces billets, même s’ils ont une consistance papier, n’avaient aucun support réel d’existence (toujours la fameuse richesse matérielle, tel qu’immobilier, usines, salariés, etc..)

                                                  A cause de tout cela, la crise financière se transforme obligatoirement en crise économique parce qu’elle détruit tout le système monétaire mondial et pas seulement un portefeuille d’action ou une ligne de crédit.


                                                  • Antoine Diederick 26 octobre 2008 19:25

                                                    pour une fois Kraddock, je suis d’accord avec vous mais...je suis plutot pour la fermeture de l’ouverture , mais pour l’ouverture de la tirette éclair et pour la fermeture de la chasse en automne , tandis que je suis pour l’ouverture du dimanche et la fermeture du samedi.


                                                  • jjwaDal marcoB12 26 octobre 2008 07:56

                                                    Je crois que la 1ère grande leçon de la crise économique actuelle est que le
                                                    plus grand nombre peut voir quels sont les vrais priorités pour nos "élites".
                                                    Jamais elles n’ont envisagé de réunir les 77 milliards de $ (annuellement) qui
                                                    selon Lester Brown auraient permis d’atteindre des objectifs sociaux basiques
                                                    dans le monde (accès à la nourriture et aux soins pour tout le monde, accès
                                                    à l’alphabétisation, la contraception, etc...) bref de résoudre un joli paquet
                                                    de problèmes (notamment la démographie) sans parler du coût humain de l’inaction.
                                                    Jamais il n’a été question de redonner aux salariés une part des profits faits
                                                    par les détenteurs de capitaux depuis au moins 20 ans donc de redistribuer.
                                                    On n’a pas vraiment envisagé de supprimer la dette des pays "en développement"
                                                    qu’on estime à environ 2000 milliards de $ qui pèse sur les plus pauvres.
                                                    On n’a pas envisagé un investissement massif au sud sous forme de partenariats
                                                    mutuellement profitables (je songe à un accord énergie solaire contre nourriture
                                                    et technologie entre l’afrique du nord et l’europe par ex).
                                                    On n’intègre pas dans les recherches de la solution à cette crise, la crise
                                                    énergétique (différée mais inévitable si on ne fait rien) et surtout la crise
                                                    écologique majeure (dont climatique) qui peut survenir à échéance courte.
                                                    On n’a pas compris le danger énorme du "One size fits all", de l’uniformité des
                                                    politiques économiques pronée par tous les principaux acteurs du système (OMC
                                                    FMI et banque mondiale, transnationales, etc).
                                                    Si on s’est vautré à échelle mondiale et qu’il n’existe aucun système alternatif
                                                    à examiner on fait quoi ?...
                                                    On n’a pas digéré le chantage catastrophique perpétré contre nos sociétés par des
                                                    entreprises "too big to fail" qui accaparent l’essentiel des bénéfices et nous laissent
                                                    leurs dettes quand ça va mal.
                                                    Tant de chantiers à ouvrir et une caste autiste aux commandes.
                                                    Nous sommes mal barrés dans tous les sens du terme.


                                                    • michel michel 26 octobre 2008 10:23

                                                       L’absence d’alternatives c’est l’absence d’espoir et donc l’absence de confiance. 
                                                       Le probleme commence là.


                                                    • frédéric lyon 26 octobre 2008 08:58

                                                      Le sujet de cet "article" :

                                                      "Les leçons de la crise financière".........................tirée par......... un pharmacien des hôpitaux.

                                                      Encore une fois bravo à la Rédaction d’Agoravox, qui a eu la bonne idée de publier A LA UNE cet "article" écrit par un expert.

                                                      Nous attendons maintenant avec impatience un article sur la théorie des cordes, écrit par un boucher-charcutier.


                                                      • armand armand 26 octobre 2008 17:09

                                                        Que du mépris !
                                                        Mal placé d’ailleurs - car les grands spécialistes, banquiers d’affaires et tutti quanti ont bien montré leur incapacité à conduire l’économie.

                                                        On disait que la guerre était chose trop sérieuse pour être confiée aux militaires.
                                                        Eh bien l’économie est trop sérieuse pour être confiée aux banquiers.
                                                        Ni aux politiques, d’ailleurs.

                                                        Tant que la monnaie sera un blip lumineux sur un écran, extensible, transférable à l’envi en quelques clics (sauf pour le pékin qui s’en sert pour acheter sa baguette et payer son logement) tant les Etats (surendettement) que les banques feront des conneries, alimentant des bulles qui éclateront à tour de rôle en faisant des dégâts énormes.

                                                        Une vraie monnaie, ’hard money’, arrimée à l’or ou à un ’panier’ de valeurs bien tangibles, impose l’équilibre comptable aux Etats et aux banquiers. Rien d’autre.
                                                        Elle permet aussi aux particulier de détenir des valeurs qui ne dépendent pas du bon vouloir des autorités, susceptibles de révoquer, modifier, dévaluer, et qui, en tout cas, se servent des instruments monétaires actuels pour exercer un contrôle tâtillon sur tous... hormis les grands qui peuvent surfer à leur gré d’un paradis fiscal à un autre.


                                                      • Antoine Diederick 26 octobre 2008 17:46

                                                        Frédéric Lyon est un peu nerveux, passons, parfois il écrit des choses intéressantes, parfois il déblatère....chacun son humeur.

                                                        A Armand,

                                                        J’ai vu votre post plus haut ....quelle monnaie ....etc....

                                                        Je suis d’accord avec vous, c’est dans ce sens qu’il faut aller.

                                                        Nous viendrait-il à l’esprit de faire fluctuer au gré des saisons et des humeurs, la mesure du mètre courant, ces 100 cms qui permettent de mesurer des distances....Je ne crois pas....

                                                        Eh bien, le systeme monétaire parvient a faire varier le mètre courant, pour employer cette image.

                                                        Il serait bien de faire varier la monnaie autour d’un point fixe, avec une tolérance d’écart minime et rattrapable aisement bref, sécuriser la monnaie....

                                                        ensuite, il faut permettre des monnaies locales ou y réflechir ou des monnaires alternatives pour certains types déchanges et hiérarchiser les monnaies d’échange et encore peut être interdire la spéculation sur le spread de change....

                                                        d’accord, dans mes proposition ya un peu de quoi faire "chier" les accumulateurs de monnaie, mais cela leur ferait les pieds smiley


                                                      • frédéric lyon 26 octobre 2008 19:40

                                                        Les sysytèmes de changes fixes n’ont jamais tenu la route !


                                                      • frédéric lyon 26 octobre 2008 19:42

                                                        La monnaie est une marchandise, il est donc normal que son cours, ou son prix, fluctue sur un marché.


                                                      • frédéric lyon 26 octobre 2008 19:44

                                                        Rappelons que cette fameuse "planche à billet" ne fabrique que quelques pourcent de la quantité totale de monnaie qui circule dans l’économie.

                                                        Le reste de la monnaie disponible est "fabriqué" par l’ensemble des acteurs économiques en fonction de leurs besoins.


                                                      • frédéric lyon 26 octobre 2008 19:57

                                                        Vouloir basé la monnaie sur l’or, ou sur toute autres denrées "tangibles", est une ânerie.

                                                        Pourquoi ?

                                                        Parce qu’il n’y aucune chance que la quantité d’or disponible, ou autres denrées matérielles, sur laquelle serait basée la monnaie évoluera comme évoluera la demande de monnaie de la part des agents économiques.

                                                        Il faut que la création monétaire réponde aux besoins économiques à tout instant. C’est le rôle de la banque centrale de surveiller que cette création monétaire se fait de façon correcte et de corriger la vitesse de création de la monnaie lorsque c’est nécessaire, généralement en jouant sur les taux d’intérêts, ou en fournissant, ou retirant, des facilités de crédit aux banques.

                                                        Cessez de parler de sujets que vous comprenez très mal. La monnaie est une marchandise immatérielle, et ce n’est pas la seule. L’information est aussi une marchandise immatérielle.

                                                        Autre confusion faite fréquemment par les apprentis économistes : immatériel ne signifie pas iréel ou virtuel, tous ces mots ne sont pas équivalents. 


                                                      • Antoine Diederick 26 octobre 2008 20:05

                                                        A Lyon,

                                                        vous avez compris mon propos....

                                                        cependant, le systéme monétaire va devoir évoluer et je vois pas trop comment....

                                                        l’or aussi est devenu une matière première comme les autres, a tel point qu’on dit souvent d’acheter la mine d’or plutot que le métal qui en sort.

                                                        la page blanche.....tout reste à écrire...


                                                      • Antoine Diederick 26 octobre 2008 20:12

                                                        a Lyon,

                                                        Actuellement, le retour à l’étalon or serait impossible car :

                                                        1) pas assez d’or pour couvrir les besoins de couverture
                                                        2) la plupart des gisements sont connus a moins d’aller les chercher au fond des océans....très cher en terme d’exploitation et donc....

                                                        alors quel autre moyen de "fixer" la monnaie, je vois pas trop....

                                                        choisir l’approche "écologique" ?

                                                        ou alors encore faire un agrégat panier sur les mantières premières ? Mais elles fluctuent aussi au gré des saisons et sont côtées sur les marchés ’mercantiles’.....


                                                      • Antoine Diederick 26 octobre 2008 20:14

                                                        ou alors choisir la valeur intrinsèque des biens d’équipements ou le stocks des biens durables.

                                                        alors quoi d’autre.....


                                                      • Antoine Diederick 26 octobre 2008 20:21

                                                        ou alors sur base des infrastructures....

                                                        ou bien encore sur des données éthicos-sociales comme par exemple

                                                        (qualitatif-quantitatif)

                                                        la qualité des investissements, la qualité de l’enseignement, la qualité démocratique, la qualité entreprenariale et de management , la qualité sociale, la qualité des retraites etc....


                                                      • Roche 26 octobre 2008 09:30

                                                        Jean-paul

                                                        il n’y a jamais eu de possibilité ici en France, un ami avait pour projet d’ouvrir une discothèque a Bordeaux sur une péniche, jamais sa banque n’a accepté de le fianancer, et je parle de çà il y a quelques années déjà... les banques ne suivent pas le petits mais les "gros", et voilà ce que çà donne ! parce qu’elles se réfèrent au capital, même si les statuts des sociétés ont changés, par exemple les SA au capital de 1€... par contre il y a eu une fultitude de SAS qui ont permis aux grosses boites de fusionner et scissionner le temps d’une super opération, les actionnaires entrent juste pour en tirer profit et reprennent leur bille... il n’y a donc plus de créations d’entreprises mais des opérations fiancières entre société lol

                                                        pour autant que je sache, mon com la haut ne comportait aucune bizarrerie, mais çà vaut bien 2 quelle connerie !


                                                        • Roche 26 octobre 2008 09:46

                                                          marcoB12

                                                          le FMI vient de débloquer 2.6 m d’€ pour l’islande, çà veut tout dire quand même quand on pense a la traque a laquelle cette institution s’était livrée en jouant le role d’huissier dans les pays pauvres... ces pays avaient résorbé le capital de leur dette mais le FMI leurs faisaient encore payer des intérets...

                                                          bref c’est symbolique, quand le monde crie et vit les émeutes de la faim, l’argent est débloqué au compte goutte, mais lorsque les banques commettent des erreurs monumentales qui nous plongent dans le gouffre, il faut absoluement les aider...

                                                          revoir le système c’est reconsiderer les banques comme agent économique lorsqu’il sert la spéculation et non l’économie du pays... en clair DE QUEL SYSTEME BANCAIRE AVONS NOUS BESOIN ? QUI DOIT SUPERVISER LES SYSTEME BANCAIRE ? puisque le FMI n’a jamais joué sont véritable role et que l’ONU a prouvé son incapacité, N’EST IL PAS TEMPS D’INSTAURER UN CONTROLE MENSUEL DU SYSTEME ?

                                                          aujourdui encore le
                                                          La Fédération bancaire française voit les "premiers signaux" de sortie de crise, c’est pas se foutre du monde çà ?? en plus Lagarde qui assure "il y aura des sanctions" envers la Caisse d’Epargne... j’hallucine.. l’intox continue, l’auteur qui nous parle de risque de récession alors qu’on y est depuis un moment et ceux là qui veuleent nous faire croire qu’on a simplement "frolé" la crise, il faut croire que 2 millions de manifestants en Italie çà fait peur quand même...


                                                        • michel michel 26 octobre 2008 10:14

                                                           Simple.


                                                          • laurent 26 octobre 2008 10:22

                                                            Salut Jaco (tu permets que je t’appelle jaco, hein dis ?)

                                                            Bon, sur l’analyse, on est d’accord, rien à dire, l’ancien grand chef de la FED, avec ses taux hyper bas, à bien fait gonfler le gateau et effectivement, la hausse à engendré la hausse, l’appat du gain faisant le reste.

                                                            Par contre, sur la solution, il y a un petit hic... Ce que tu dis est vrai pour la dette interne (ie un état comme l’Argentine qui s’est endetté auprès de ses citoyens peut diminuer sa dette via la planche à billet) mais pour la dette externe, cela ne marche que si le pays s’est endetté dans sa monnaie (vrai pour l’amérique). sauf que le revers de la médaille est que, pour importer ensuite, c’est plus cher. Nos amis américains ont donc deux options :

                                                            - soit arrêter d’importer des produits chinois pas cher en faisant de l’inflation (et y en a a qui cela ne va pas plaire)

                                                            - soit rééquilibrer leurs comptes

                                                            Pour la majorité des pays (l’Islande par ex smiley, l’inflation n’est pas vraiment la solution car cela ne fait que diminuer la valeur de la monnaie (mais tu le savais, non ?)

                                                            La crise, on va s’en sortir, y aura des chomeurs, des mecs à la rue, mais comme tout le monde s’en fout et ne pense qu’à sauver sa télé et son petit chez soi, pas grave. 
                                                            Le vrai problème c’est sur le moyen terme, car des crises, il y en aura d’autres...

                                                            Personnellement, je me trompe sans doute, mais je ne vois que qq axes :

                                                            - arrêter de tout mesurer par le fameux PIB, arrêter de croire que "sans croissance, point de salut" et réfléchir à d’autres façons de parcourir sa vie

                                                            - réguler ce bordel financier (en particulier les produits dérivés)

                                                            - augmenter les impôts des 10% les plus riches car c’est la base de la solidarité, de l’état, de la cité

                                                            A tchao et merci pour l’article
                                                            Lolo

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