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Accueil du site > Actualités > Economie > Obama : retour vers le passé !

Obama : retour vers le passé !

La défaite Démocrate à l’élection sénatoriale emblématique du Massachusetts officialise la désaffection populaire grandissante vis-à-vis du Président Obama et de sa politique économique dans un contexte où les sondages indiquent qu’il décroche en-dessous du niveau de 50% d’opinions favorables.

Pour autant, Obama ne semble toujours pas percevoir - et encore moins comprendre - ces messages fort significatifs émis par une partie de son électorat ayant pour but de l’alerter sur la tournure fâcheuse que prend sa Présidence. Si cet échec - et celui annoncé de sa réforme de santé - n’achevaient pas de lui démontrer qu’il n’est décidément pas Roosevelt à qui il a maintes fois été comparé durant la campagne électorale et après son élection, Obama ne sera qu’un Carter, Président d’un seul mandat...

De fait, le Président et son administration, qui semblent magnétisés par le passé et ardemment désireux de répliquer les expériences de la Présidence Clinton, en arrivent à perdre le sens des réalités. La quantité impressionnante au sein du Gouvernement Américain actuel de transfuges et de rescapés de l’administration Clinton combinée aux priorités actuelles (réduction des déficits, réforme de santé) similaires à celles de l’ère Clinton fourvoient le Président actuel qui tente de faire de 2008 un remake de 1992 ! 

Les conditions de l’accession d’Obama à la Maison Blanche ne vont certes pas sans rappeler la victoire de Clinton sur Bush père dans une conjoncture de crise économique symbolisée par le slogan rafraîchissant :"It’s the Economy, stupid". Néanmoins, les Etats-Unis ne subissent pas aujourd’hui un simple ralentissement de leur activité dû à une surchauffe ou à une sur production. En effet, le paysage économique et financier du pays étant aujourd’hui balayé par un endettement ayant échappé à tout contrôle et par un abus phénoménal d’effet de levier s’étant traduit en une sévère dépression, l’utilisation par Obama des remèdes appliqués par Clinton en 1992 tourne à la catastrophe. 

Les autorités US, qui se bornent effectivement à ressusciter la bulle, misent sur le retour à une prospérité toute superficielle et fragile parce que caractérisée par les mêmes déséquilibres et leur lot d’injustice. Demi-mesures, stimuli mal ficelés, sous estimation de l’impact désastreux des déficits budgétaires des Etats, promesse d’un taux de chômage qui se stabiliserait à 8% alors qu’il dépasse allègrement les 10%, l’administration Obama a déçu par la légèreté et l’absence de vision à moyen terme avec laquelle elle a tenté pouvoir résoudre des problématiques délicates.

En réalité, la tiédeur et la fadeur des mesures d’Obama ont révélé un homme obsédé par le centre, un Démocrate mou et opportuniste à la sauce Clinton. Cette personnalité, décrite par les Républicains pour des raisons purement démagogiques et électoralistes comme un "socialiste", a pourtant perdu son électorat progressiste qui ne voit plus en lui qu’un homme du lobby néo libéral corporatiste. Obama, dont la dépendance à Summers et à Geithner ressemble étrangement à celle de son prédécesseur vis-à-vis de Cheney et de Rumsfeld, raconte - comme Schroeder, Blair et Koizumi - des histoires qui plaisent aux progressistes tout en agissant dans le sens des intérêts supérieurs de la haute finance.

Le plan mis en place à grand fracas dans la foulée de son élection, cet immense stimulus de près de 800 milliards de dollars destiné à sauver le système financier aux frais du contribuable, a certes bien fonctionné car la résurrection des Banques, de leurs profits et des inévitables bonus a dépassé les espérances des plus pessimistes. La générosité Gouvernementale ayant eu pour conséquence l’émergence d’institutions financières encore plus massives, donc plus dominantes, générant des bénéfices complètement déconnectés de la vie réelle. Obama et son équipe ont certes réussi puisque la vie à Wall Street a repris son cours normal...

Il n’en reste pas moins qu’ils ont dangereusement sous estimé une frange importante de leur population en pleine tourmente et dégoûtée de cette éternelle collusion entre la gestion des intérêts publics et privés. 


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32 réactions à cet article    


  • ASINUS 22 janvier 2010 10:29

    bonjour , lu un article sur la defection de l electorat d obama il semble que pour l instant seul ses electeurs noirs le soutiennent encore massivement pour combien de temps ?
    Comme signalé par mr Santi nous avons été quelques un en pleine hysterie obamaniesque a signaler que ses sponsors dans le parti democrate n etaient pas loin
    s’en faut des reformistes sociaux mais bien le versus lobiyste democrate de l appareil
    economique us


    • stephanemot stephanemot 22 janvier 2010 10:39

      Il y a eu une perte de face totale sur le coup. Low profile en perspective d’ici les elections de novembre.

      en revanche, la frange « liberale » au sens US de l’electorat d’Obama pourrait se ressaisir : d’accord pour signifier son desaccord, mais pas d’accord pour redonner les renes du pouvoir au GOP.

      pour ce qui est du lobbying, il a de beaux jours devant lui : la Cour Supreme vient de lever les limites au financement des candidats... belle semaine pour les Reps.


    • John Lloyds John Lloyds 22 janvier 2010 11:13

      Même la très conne population américaine, qui croyait encore au père noël humaniste il y a un an, même elle finit par comprendre qu’elle s’est faite enflée. Allez la génération hamburger, encore un effort, quand vous la sentirez bien au fond - pourtant elle est déjà presque au taquet, faut avoir de la bonne bouse bien noire dans les deux yeux pour ne pas voir les orgies bancaires sur le dos du délabrement social - alors vous finirez par piger que votre Obama, derrière sa bouille de prix nobel, restera dans l’histoire comme le dictateur ayant mis à sac le pays, ayant couvert la torture, et ayant déclanché le plus de guerres er d’ingérences sous un seul mandat, sous semblant de lutte contre un terrorisme fantôme. Avec une innovation jamais égalée : l’envahissement d’un pays ravagé par un séisme d’une rare violence, sous couvert humanitaire.


      • LE CHAT LE CHAT 22 janvier 2010 11:35

        @John LLoyds

        un âne républicain ( oui oui , il y en a ) se fera élire les doigts dans les naseaux en déc 2012


      • John Lloyds John Lloyds 22 janvier 2010 12:18

        @Au chat
        Avec un bon épouvantail terroriste et un méga budget électoral, nul doute qu’il y aura assez de cons pour poursuivre la farce

        @Chantecler
        Ce qu’il y a de bien avec les moldus, c’est qu’ils excusent n’importe quoi, même les pires saloperies. Pauvre Obama, pris entre plusieurs feux, fait ce qu’il peut. Continuons à discutailler ... Chanteclerc, t’es qu’un rose bonbon, y a rien à discuter, ces mecs là c’est des psychopathes, ils commettent un crime contre l’humanité à chacune de leur respiration, quand ils chuteront - car ils chuteront, aucun régime totalitaire ne s’est jamais maintenu - j’espère qu’on érigera des pics pour leurs têtes.


      • ASINUS 22 janvier 2010 14:23

        @chanteclerc ,bonjour je me borne a rappeler que je me suis fait traiter de raciste au motif qu allant voir sur les blogs et journaux us les supports d obama j ai fais le constat que paradoxalement le lumpen proletariat us « black blanc et latinos » avait plus a esperer
        de h Clinton, il etait evident des l an dernier qu il beneficiait de l appui de l loligarchie
        je me souvient meme avoir disque ces appuis militaire « Fallon Powwels » le verrait jouer rapidement au nouvel Hadrien restaurant l empire , il s agit ici d une agoro ou les boutiquiers et le vulgum pecum peut donner son avis fusse t il bilieux , pour les elites decidant voyez le club de l horloge , davos et un quelquonque think tank us ;
        asinus vulgum pecum QUI L OUVRE SI CA LUI CHANTE !


      • L'enfoiré L’enfoiré 22 janvier 2010 19:06

        John,
         Vous parlez de Bush,là.
         Obama arrive après 8 ans de conneries, ça c’est vrai.
         On ne rattrape jamais le « To big, to fail », par le « Small is beautiful » en un an de présence.


      • L'enfoiré L’enfoiré 22 janvier 2010 19:11

        John,
         Et si vous vous présentiez comme président aux US ?
         Il faudra seulement prendre l’accent américain.
         Vous êtes un humaniste, c’est connu, sans couverture....
         smiley


      • L'enfoiré L’enfoiré 24 janvier 2010 20:21

        Tiens, on n’entend plus John...
        Aurait-il pris l’avion pour parfaire ses connaissances en anglais ?
         smiley


      • Arafel Arafel 24 janvier 2010 23:44

        Le syteme doit déja avoir un autre candidat de rechange, faut pas se faire d’illusion...d’autant qu’il faut bien l’admettre, le peuple est quand même relativement con.


      • Arafel Arafel 24 janvier 2010 23:59

        Tant que tu auras des gens qui vont voter pour des candidats pour des raison telles que « parce que il est bien habillé », comme je l’ai entendu hier sur mes infos régionales, des gens comme les Obama, Sarkosi et compagnie, ont de beaux jours devant eux.

        Et après tout, pourquoi ne pas profiteraient-ils pas de la bétise humaine ?


      • ddacoudre ddacoudre 22 janvier 2010 13:31

        bonjour michel

        " l’espèce d’oppression dont les peuples démocratique sont menacés ne ressemblera à rien de ce qui l’a précéder. je veux imaginer sous quel trait nouveau le despotisme pourrait se produire dans le monde, je vois une foule innombrable d’hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs dont ils emplissent leur âmes. chacun d’eux retiré à l’écart, est comme étranger à la destiné de tous les autres, ses enfants et amis particuliers forment pour lui toute l’espèce humaine, quant au demeurant de ces concitoyens il est à côté d’eux, mais il ne les voit pas, il les touche, mais ne les sent point , il n’existe qu’en lui même et pour lui seul...
        Au dessus de ceux-la s’élève un pouvoir immense et tutélaire, qui se charge, seul, d’assurer leur jouissance et de veiller sur leur sort . Il est absolu, détaillé, régulier, prévoyant et doux. Il ressemblerait à la puissance paternelle, si comme elle il avait pour objet de préparer les homme à l’âge viril, mais il ne cherche au contraire qu’a les fixer irrévocablement dans l’enfance , il aime que les citoyens se réjouissent, pourvu qu’il ne songent qu’à se réjouir." Alexis Toncqueville.

        l’évolution de la démocratie, nous en sommes toujours là et il est mort en 1859, triste constat.

        c’est le comportement typique qui a fait élire Obama, nous tournons en rond eux depuis plus longtemps que nous, nous les français depuis que nous avons adopté leur organisation commerciale. les français ont essayé toute les alternances des grands parti sans succés, et ils y reviendront au prochaine élections, car l’infantilisation dont parle Tocqueville est toujours prégnante.

        cette étude le démontre en tout point..

        CEVIPOF_Baro_principal.pdf (Objet application/pdf)

        cordialement.


        • ASINUS 22 janvier 2010 16:47

          @frere voiture bonjour , « seul les noirs ect...me suis exprimé trop succintement dans l electorat d obama la frange représentée par les noirs est pour l instant moins volatile et de toute façons moins encline a voter republicain il semble que l electorat noir ayant voté
          pat reflexe de classe et aussi reflexe » identitaire’ n en deplaise a certains voie s emousser son reflexe de classes mais perdurer pour l instant son reflexe identitaire ce en quoi il se trompe mr obama n etant ni blanc ni noir mais un civis americanus au service de l oligarchie us qui se refait une santé a peu de frais et dans la mesure ou il remplis parfaitement son role a l exterieur en veillant sur les limes us pourrait lui donner un coup de main interieur en lachant quelques prébendes


        • Imhotep Imhotep 22 janvier 2010 14:23

          Avant de tenir des conclusions définitives attendons l’issue du bras de fer entre Obama et les banquiers. La bourse, pour l’instant, donne Obama vainqueur.


          • LE CHAT LE CHAT 22 janvier 2010 15:02

            @imopète

             La bourse, pour l’instant, donne Obama vainqueur.

            évidemment il fait tout pour satisfaire ses sponsors de la finance et des lobbies ! pour que son représentant se fasse étaler sur le siège des kennedy , faut vraiment qu’il ait terriblement déçu ses électeurs qui vont finir par comprendre que aux states comme en france les partis dit de gouvernement font la même politique au service des nantis !


          • Michel Santi Michel Santi 22 janvier 2010 15:05

            Oui je crois hélas qu’Obama cherche tout simplement à rallier une partie de son aile gauche et les indépendants en tenant ce type de discours anti Banques ... un peu comme un certain Président Européen cherche à se rallier son aile droite en débattant sur l’identité...


          • Milou Milou 22 janvier 2010 16:40

            @ Michel Santi

            Pour vous donc, les mesures annoncées hier par Obama (retour au Glass-Steagall Act de facto) sont un leurre ?

            Ne pensez-vous pas que dans la bataille à couteaux tirés que se livraient Summers et Volcker pour obtenir l’oreille du président, ce dernier est en train de l’emporter ?


          • Imhotep Imhotep 22 janvier 2010 18:05

            On verra à qui l’avenir donnera raison. Moi je n’en sais rien et demande à voir.


          • ELCHETORIX 22 janvier 2010 18:36

            C’est tout vu , si Hussein OBAMA dévie des intentions de ses sponsors ( WALL-STEET et le complexe militaro-industriel ) ce dernier sera au mieux remplacé , au pire éliminé .
            JFK , voulant se libérer de ce pouvoir financier et économique pour l’intérêt général l’aurait payé de sa vie .
            En attendant , il suit les directives des ceusses qui l’ont placé , en aggravant la politique extérieure des USA  : rien pour lever le blocus de GAZA , pas de fermeture de GUANTANAMO , soutien du putsch au HONDURAS , extension du conflit de l’AFGHANISTAN au PAKISTAN etc..
            @ l’auteur , bon article !
            Cordialement .
            RA .


          • benevole 23 janvier 2010 03:25

            Monsieur Santi, vous vous trompez. Barack Obama, dès 2005, alors qu’il était sénateur, avait déjà alerté l’administration Bush à propos « des bandits qui vicient la titrisation des subprimes »
            Lire sur agoravox http://www.agoravox.fr/rdv-de-l-agora/article/jean-montaldo-dezingue-les-bandits-58423
            Vous êtes en train de désinformer les lecteurs


          • BA 23 janvier 2010 00:27

            Jeudi 21 janvier 2010 :

            Barack Obama a proposé jeudi une série de mesures pour encadrer davantage les activités à risque des établissements financiers, ce qui a eu pour conséquence de faire dégringoler les valeurs bancaires à Wall Street. Le président américain, soucieux de rassembler son propre camp politique, veut interdire aux banques, ou aux institutions financières contrôlant des banques, de posséder, d’investir ou de soutenir un fonds spéculatif ou un fonds de capital-investissement. Barack Obama souhaite également restreindre sévèrement la pratique des opérations pour compte propre, qui consistent pour les banques à jouer en Bourse leur propre argent plutôt que d’exécuter les ordres de leurs clients. Les actions des principaux établissements bancaires du pays ont dégringolé après ces annonces, entraînant dans leur sillage l’indice Dow Jones.

            http://www.lesechos.fr/info/inter/reuters_00223828-obama-propose-de-mieux-encadrer-les-grandes-banques.htm

            Dow Jones : chute de - 2,01 %.
            Les valeurs bancaires :
            Goldman Sachs : chute de - 4,12 %.
            Morgan Stanley : chute de - 4,21 %.
            Citigroup : chute de - 5,49 %.
            Bank of America : chute de - 6,19 %.
            JP Morgan Chase : chute de - 6,59 %.

             

            Vendredi 22 janvier 2010 :

            Dow Jones : chute de - 2,09 %.
            Les valeurs bancaires :
            Citigroup : chute de - 0,92 %.
            JP Morgan Chase : chute de - 3,38 %.
            Bank of America : chute de - 3,75 %.
            Goldman Sachs : chute de - 4,16 %.
            Morgan Stanley : chute de - 5,25 %.


            • benevole 23 janvier 2010 02:35

              Monsieur Santi, votre article a eu la malchance de paraître un peu trop tôt.
              Barack Obama n’est au pouvoir que depuis un an et il y est arrivé en pleine tourmente financière, économique et sociale dans laquelle il n’avait aucune responsabilité. !
              S’il avait laissé tomber Wall Street, c’est toute l’économie US qu’il aurait flanqué par terre. Il a donc approuvé le renflouement des banques mais, depuis quelques semaines, il les montre du doigt et prévient qu’il entend récupérer le moindre cent versé par les contribuables.
              Et juste après votre article, il annonce la prochaine réduction de la taille et des activités des banques ainsi que l’interdiction qui leur sera faite de speculer pour leur propre compte.
              Ces décisions sont très courageuses. Kennedy a été assassiné pour moins que ça.
              Vous verrez que les manipulateurs d’opinion de Wall Street vont se mettre à l’oeuvre pour vilipender Obama. Clinton leur avait cédé et il est devenu très riche. Obama reste du côté du peuple et pas seulement du peuple américain. Nous sommes tous concernés et avons tous intérêt à ce qu’il réussisse.
              Le plongeon des actions, consécutif à sa dernière déclaration me réjouit !!! La reprise qu’on nous vantait tant n’existait pas. Lisez les publications agora pour vous en persuader. Seuls les détenteurs d’actions, majoritairement les banques, faisaient des plus-values. L’économie réelle était aux antipodes de la reprise annoncée par les medias. Les politiques, les analystes officiels, les medias traditionnels vous disent toujours que les actions vont monter, jamais qu’elles vont baisser. Or, pourtant, les actions montent et descendent.
              Ce que nous voulons, nous, citoyens, c’est une reprise de l’économie réelle, pas celle des bénéfices bancaires grâce aux produits dérivés et à leurs effets de levier.
              Oui, nous devons soutenir à fond Barack Obama pour échapper à la dictature financière de Wall Street. Pas seulement aux Etats-Unis mais dans le monde entier.
              Si ses réformes ne passent pas, nous avons la faculté de retirer nos avoirs des banques traditionnelles pour investir en or sur bulllionvault ou les placer dans des banques éthiques.
              Et j’ai bien l’intention, à titre personnel, d’avertir Citibank que s’il arrivait malheur à Barack Obama, je cesserais immédiatement de rembourser mon crédit et appellerais le monde entier à se révolter de la même manière. Car Citibank est à l’origine de la dérégulation et en première ligne pour tenter de la maintenir. Et si je l’écris sur un forum public, c’est bien pour que ces criminels contre l’humanité qui dirigent les finances mondiales sachent que la population, du moins celle qui réfléchit, en a ras le bol de leurs turpitudes.
              Toutes les 5 secondes, dans le monde, un enfant meurt de faim. 50 milliards suffiraient à l’empêcher, 50 milliards permettraient également de lutter efficacement contre le réchauffement climatique. 2.000 milliards ont été nécessaires pour sortir les banques de la faillite et on les a trouvés.
              Malgré les nombreuses âneries que j’ai lues sur ce forum, je maintiens toute ma confiance à Obama. Sur tous les fronts, il a rompu avec la politique de son odieux prédécesseur et fait le maximum pour tenir sa promesse relative aux soins de santé. En un an, on ne pouvait pas s’attendre à mieux. Malheureusement les électeurs de Ted Kennedy ne l’ont pas compris.


              • L'enfoiré L’enfoiré 24 janvier 2010 20:18

                Benevole,

                 Je suis tout à fait d’accord avec votre analyse.
                 Le « to big, to fail », y en a marre car on en ressent les effets partout.
                 
                 Comme je le disais sur l’article de Peachy.
                 Décidément, les républicains du centre des USA seront toujours différents des côtes.
                 Si Obama avait été là 4 ans plus tôt, la crise n’aurait peut-être pas été aussi dure en occident.
                 En orient, comme en Inde, la crise ne s’est même pas ressentie.
                 


              • ASINUS 23 janvier 2010 09:33

                Malgré les nombreuses âneries que j’ai lues sur ce forum

                 je maintiens toute ma confiance à Obama
                Ce que nous voulons, nous, citoyens,


                bonjour vous etes citoyen americain ?
                personnellement je ne me sens nullement impliqué dans l election ou la reussite du leader
                de l empire us empire qui je vous le rappelle fait payer au economie européenne et autre
                son deficit budgetaire abyssal empire qui considere tous les autres etats comme des vassaux ou des ennemis , le parangon de vertu qui vous nous vantez fait des guerres plus
                nombreuses que son predecessurs sont budget militaire est en augmentation les effectifs de l us army vont augmenter sous son mandat de 100 000 « combattants » tous
                les connaisseurs vous expliqueront que meme en « privatisant » cela signifie 250000
                h en plus le parangon de vertu que vous nous vantez a laisser en place l appareil legislatif judiciaire et repressifs mis en place lors des precedentes legislature ce qui revient a lui conferer dixit un legiste us autant de pouvoir que lors de la « semie dictature » Lincoln qui se justifait elle par un etat de guerre sur le sol us , l etat de guerre est justifé sur le sol us ? ;
                Je ne place aucunement ma confiance ou ma defiance en M Obama au motif qu’il soit noir ou democrate je place ma defiance en M Obama au seul Motif qu il est un CIVIS AMERICANUS et qu il sert les interets de l empire US qui ne sont pas ceux de la France
                peut etre ceux de la Belgique ? auquel cas je vous trouve fort optimiste.
                Asinus : ne varietur


                • benevole 23 janvier 2010 13:30

                  Monsieur Asinus,

                  Bien sûr que l’empire US fait payer son déficit abyssal par les autres économies.
                  Cela ne date pas d’hier et vous avez raison de le dénoncer.
                  Bien sûr qu’Obama est le président de cet empire depuis un an.
                  Vous pensez qu’il pouvait tout changer en un an sans se faire lyncher ?
                  Sur le plan militaire, il va quitter l’Irak où les Etats-Unis n’auraient jamais dû aller.
                  A l’égard de l’Iran, il a ouvert le dialogue et a choisi de les laisser les Anglais « encourager » l’opposition.
                  En Afghanistan, le problème est différent car les Talibans sont aussi au Pakistan, pays qui a la bombe atomique et l’éventualité d’un coup d’Etat des Talibans dans ce pays fait frémir. Il faut donc les affaiblir mais vous verrez qu’après avoir mis au pas les plus durs, il discutera avec les plus modérés.
                  Le changement de ton des USA envers les autres pays du monde, et notamment l’Europe, est à l’opposé de ce qu’il était sous l’ère Bush.
                  Sur le plan interne, il a dénoncé les tortures sous la précédente législation, est en train de fermer Guantanamo et ne cesse de rappeler que la lutte contre le terrorisme doit être menée dans le respect des valeurs de l’Amérique..
                  Sa réforme des soins de santé est aussi très courageuse.
                  Vous savez bien qu’il risque gros en supprimant lles mesures anti-terrroristes car le moindre attentat sur le sol américain lui serait reproché. Il a une responsabilité à assumer et, lors de l’attentat manqué, il a revendiqué cette responsabilité. Là aussi, il se distingue de Bush qui, pour nier la sienne, a déclaré l’état de guerre et joué avec la peur de sa population.
                  Cet homme est honnête, responsable, crédible et il essaie de tenir ses promesses dans un contexte dont il n’est pas responsable et qui joue contre lui.
                  Bien sûr, il n’a pas vocation de défendre les intérêts des peuples belge et français mais s’il gagne son bras de fer contre Wall Street qui asservit la planète, ce sera bénéfique pour le monde entier.
                  De grâce, laissez-lui le temps. En un an, il ne peut effacer les 16 ans de règne des Clinton et Bush.


                • ELCHETORIX 23 janvier 2010 16:44

                  on aimerait bien que Hussein OBAMA soit aussi perspicace que JFK sur tout ce que vous avez écrit , mais quand -est-il de la situation en Amérique latine , au HONDURAS , en COLOMBIE et au CHILI ou la droite revient au pouvoir ? .
                  Et le blocus économique de CUBA , la stigmatisation du VENEZUELA , pour remettre en question l’organisation des pays de l’ ALBA et enfin ces 20000 GI en HAÏTI , qui entretiens tout cela , sinon cet EMPIRE qui ne veut pas abdiquer malgré l’échec de son emprise économique représenté par la crise financière et la récession économique.
                  RA .


                • BA 24 janvier 2010 00:14

                  Le budget de la Défense.

                  «  Voici deux extraits de deux chroniques très récentes de Loren B. Thompson et de Winslow Wheeler, deux experts du Pentagone rarement d’accord. Ils commentent les dernières nouvelles concernant le sort du budget du Pentagone : $ 33 milliards de plus pour le budget FY2011, pour le renforcement en Afghanistan (en attendant d’autres factures supplémentaires), pour atteindre un budget nominal de $ 708 milliards ; »

                  http://www.dedefensa.org/article-dans_la_gueule_de_moby_dick__18_01_2010.html

                  Vous avez bien lu : aux Etats-Unis, le budget de la Défense est de 708 milliards de dollars.

                   

                  En 2008, aux Etats-Unis, le budget de la Défense était de 607 milliards de dollars.

                  Les Etats-Unis dépensent 7 fois plus que la Chine.

                  Les Etats-Unis dépensent 10 fois plus que la Russie.

                  En 2008, en Chine, le budget de la Défense était de 84,9 milliards de dollars.

                  En France, le budget de la Défense était de 65,7 milliards de dollars.

                  Au Royaume-Uni, le budget de la Défense était de 65,3 milliards de dollars.

                  En Russie, le budget de la Défense était de 58,6 milliards de dollars.

                  En Allemagne, le budget de la Défense était de 46,8 milliards de dollars.

                  Au Japon, le budget de la Défense était de 46,3 milliards de dollars.

                  En Italie, le budget de la Défense était de 40,6 milliards de dollars.

                  En Arabie Saoudite, le budget de la Défense était de 38,2 milliards de dollars.

                  En Inde, le budget de la Défense était de 30 milliards de dollars.

                  http://fr.wikipedia.org/wiki/Budget_de_la_D%C3%A9fense


                  • Arafel Arafel 25 janvier 2010 21:13

                    Dans le même temps qu’ils dépensent des fortunes colossales pour l’armement, voila un pays qui n’a pas assez d’argent pour la santé, l’éducation, ect....
                    C’est ça l’Amérique....................


                  • Jean-paul 24 janvier 2010 02:47

                    @ELCHETORIX
                    Son premier prenom est Barack .
                    Quant au blocus economique de Cuba ,Les USA attendent d’y voir la democratie .
                    En attendant ce fameux changement les Cubains de Miami peuvent desormais envoyer des colis et de l’argent et peuvent voyager a Cuba quand ils le veulent .
                    Pour le Venezuela ,le seul acheteur de Petrole est l’Amerique .


                    • ELCHETORIX 24 janvier 2010 22:49

                      Paolo , ma liberté est entre-autre d’écrire le 2ème prénom du président US , cela vous dérange ?
                      Cuba , ne sera jamais dans le giron US ( ils se souviennent de la dictature de BATTISTA soutenue par l’EMPIRE US ) .
                      Les USA ne sont qu’une démocratie pour les banquiers de WALL-STREET et leurs valets , hommes politiques , sauf des économistes comme LAROUCHE et d’autres .
                      C’est une « démocratie » pour les «  peoples » de L.A. et les mafieux de tout genre , PAS POUR LES PEUPLES QUI TRAVAILLENT HONNÊTEMENT .
                      ya basta y hasta la victoria , siempre !
                      RA.


                    • Arafel Arafel 25 janvier 2010 21:17

                      C’est clair que les USA sont une démocratie.......2 familles se partagent le pouvoir en faisant croire à de pauvres blaireaux, dont un grand nombre de millions vivent au dessous du seuil de pauvreté, qu’ils peuvent choisir leurs dirigeants.
                      En arriver à tirer au sort qu’elles personnes vont être vacciner, c’est beau la démocratie américaine.....

                      Comme disait un africain lors qu’une émission télé : « nous avons bien le droit de choisir notre dictateur » !!!!


                    • jourdan 24 janvier 2010 16:46

                      Obama a perdu toute crédibilité en jouant les gros bras face à Israel sur le sujet de la colonisation, avant de faire piteusement marche arrière, ce qui a permis aux israéliens d’humiler Hillary Clinton.

                      Sur ce coup là Obama a perdu par KO. Impossible à rattraper.

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