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Accueil du site > Actualités > Economie > Pandémie de panique boursière pour la troisième grande secousse économique (...)

Pandémie de panique boursière pour la troisième grande secousse économique depuis 1973

1973 fut l’année du choc pétrolier, annonçant l’achèvement des Trente glorieuses, marquées par un progrès social et économique tangible, avec un Japon lancé dans le productivisme et des Etats-Unis au sommet de la civilisation industrielle fondée sur les chaînes de production et l’automobile avec l’american way of life comme résultat social. Pas le temps de se reposer, les pressions économiques et géopolitiques eurent raison des aspirations à la douceur de vivre. Hantés par la crainte du déclin, les gouvernements Reagan et Thatcher ont voulu forcer la machine économique au risque de la casse sociale qui en découla. Le Royaume-Uni voulait en finir avec l’ère industrielle et passer à un dynamisme plus conséquent, alors que les States savaient pertinemment que l’URSS était en perte de vitesse mais pas l’Allemagne et encore moins le Japon, nation étonnante qui du point de vue financier, était considérée comme une menace par les Américains. Bref, après le choc pétrolier se dessina un second choc pétrolier sur fond de crise iranienne, une instabilité économique marquée par l’inflation, un Japon lancé comme une locomotive. Cette instabilité des années 1980 a engendré une grande secousse qui comme toutes les crises, a duré quelques années. Et d’ailleurs, l’économie n’a jamais été stable si bien que depuis 1973, trois secousses importantes ont mis à mal le système économique qui n’a jamais connu de dépression, tout au plus des récessions assez courtes et souvent sectorielles.

I. La secousse de 1985-1987 fut causée par les politiques étasuniennes et japonaises, avec une accumulation impressionnante de richesses financières par un Japon très offensif et conquérant, jouant d’un nationalisme économique le poussant à dominer la zone Asie, avec comme autre fond un dollar surévalué qui chuta suite aux accords de Plaza en 1985, pour reprendre de la valeur après les accords du Louvre en 1987, le tout orchestré par le G-7. Et au final, un krach boursier à Wall Street qui perd 20 points en une seule séance, marquée par trois fois plus de transactions qu’en un mois boursier. Puis, rapatriement des capitaux au Japon, bulle en 1989, dégonflement progressif et croissance molle. 20 points, c’est ce que viennent de perdre Paris et Frankfort ces derniers jours. La crise de 1985-1990 a été suivie par une guerre en Irak et en Europe, une morosité, une fin de mandat calamiteuse pour la gauche, laminée par les législatives de 1993, avec un chômage massif, une petite récession, et pour finir, la grosse crise sociale de décembre 1995. Sans oublier le désordre des monnaies du SME en 1992.

II. Les secousses multiples de 1997-2001. J’aurais tendance à mettre dans un même panier la crise asiatique de 1997, encadrée par les crises successives et locales au Mexique (1994), en Russie (1998), en Argentine (2001). Pour finir avec le dégonflement de la bulle des nouvelles technologies. Ces secousses ont des contours et des contextes distincts mais on trouve comme points communs des disparités dans l’accumulation de richesses, des désordres liés aux monnaies et aux dettes, des mouvements spéculatifs. Des analystes ont pensé que l’économie de l’Amérique du Sud, Brésil en tête, pouvait être coulée par l’effondrement financier de l’Argentine mais il n’en a rien été. Auparavant, la crise asiatique a fait craindre un effet domino sur les bourses mondiales mais ce n’a pas été le cas. Bien au contraire, les bourses européennes et surtout américaine ont continué à s’apprécier en se surévaluant et se sont coulées toutes seules avec le krach de la nouvelle économie. Ces événements permettent de relativiser la crise de la dette grecque qui, même ajoutée à celle de les banques irlandaises et de la dette portugaise, ne pèse par très lourd sur l’euro, comparée à la faillite de l’Argentine ramenée à l’économie de la zone sud-américaine. Pour la petite histoire, rappelons que la crise asiatique a touché les tigres, pays ayant eu une très forte croissance, puis s’est propagée aux dragons, ce qui représenta un pan important de l’économie d’Asie, puis par effet systémique à la Russie, un peu au Brésil et Inde, bien plus en Argentine ; mais pour Bill Clinton, ce ne fut qu’un simple écueil. En tous cas, la crise asiatique fut bien plus sévère que les pirouettes de la dette grecque et de la note américaine dégradée. D’ailleurs, il n’y a que 18 pays qui bénéficient de la note AAA, beaucoup étant de petites économies comme l’Autriche ou la Norvège. Pour être un peu plus complet sur ce volet de la « bulle internet » en 2000, notons que l’économie occidentale fut sensiblement affectée les années suivantes, avec une croissance très molle (légère et courte récession), un dégonflement très substantiel des indices boursiers, deux guerres, en Afghanistan et en Irak. En France, le marasme s’est traduit dans l’énorme secousse politique du FN au second tour lors de la présidentielle de 2002.

III. La secousse de 2008-2011. Deux éléments marquent le déclenchement de la crise financière amorcée en 2007 avec la chute de l’immobilier américain alors que les indices boursiers étaient à nouveau au sommet (surtout le Dow Jones, un peu moins les indices européens et pas top pour le Japon). Premièrement un produit financier nommé subprime, deuxièmement un événement marquant, la faillite de la banque Lehman Brothers. Puis la panique cette fois, dans les pays avancés, la crainte de l’effet domino, la perte de confiance. Des mesures de rafistolage qui ont lissé les fluctuations financières et économiques. Et à nouveau, la seconde secousse avec la crise des dettes, dans les pays faibles de l’Europe mais aussi aux Etats-Unis dont la note vient d’être dégradée. Pourtant, les fondamentaux de l’économie ne sont pas si dégradés mais force est de constater le déclin industriel continu des States, de l’Europe et même du Japon. Quant aux éventuels défauts de paiement des grandes et petites nations, leur impact sur les épargnants est largement supportable. La crise actuelle est due essentiellement à une économie en décalage. Il existe en effet une force tectonique séparant les désirs cupides de profits et la capacité économique à produire des richesses. De ce fait, les désirs cupides des plus aisés ont été réalisée par une finance factice, artificielle, découplée de l’économie réelle qui produit bien et service, une économie qui ne fait plus entrer assez d’argent pour assurer les besoins sociaux et public d’Etats dont la mauvaise gestion ne fait qu’accroître le problème. Ces Etats qui, malgré les dépêches médiatiques et les louanges de circonstance, n’ont rien résolu depuis 2008, aggravant même les problèmes au point de voir ressurgir la secousse financière sous forme de crise des dettes. Finalement, la secousse est derrière nous, avec la plongée des indices début 2009 et en 2011, la réplique moins intense de la première secousse.

IV. Déductions. Le déroulement médiatique de cette seconde secousse boursière montre une chose, c’est la sollicitude connivente des médias, des analystes, des décideurs économiques et politiques, envers les épargnants. Par contre, peu se soucient des dégâts occasionnés sur les travailleurs licenciés qui perdent beaucoup, leurs revenus et leur dignité. Le monde de la finance est abject, cupide mais il est assez subtil pour propager les peurs et contraindre les citoyens à fermer leur gueule. Seuls, ceux qui n’ont rien à perdre se révoltent. On le voit en Angleterre actuellement. Des événements qui ne sont pas sans lien avec la secousse économique de 2008-2011. Nul ne sait ce que l’avenir nous promet. La guerre en Libye semble en connivence cachée avec les événements financiers. On ne sait pas qui est le chef d’orchestre de tout ce marasme planétaire ni s’il y en a un. Le cours de l’or signe la déraison d’un système qui préfère placer son argent dans un investissement qui ne produit aucun bienfait économique. Une pyramide de Ponzi est même envisageable, comparable à celle des subprimes. De la monnaie est détruite. C’est plus inquiétant que la dette grecque mais l’économie survivra dans les limites de la résilience sociale qui pour l’instant, est assez bien contrôlée par les maîtres médiatiques jouant sur les peurs, ce qui maintient les classes laborieuses et moyennes dans un état d’acceptation d’autant plus efficace qu’il est basé sur l’ignorance économique des masses.


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29 réactions à cet article    


  • BA 11 août 2011 08:20
    Pourquoi les banques françaises se sont-elles effondrées mercredi ?

    CAC 40 : les valeurs bancaires dévissent, la Grèce en cause.

    En cause, l’annonce par le gouvernement grec d’un possible prolongement du programme d’échange de titres (‘rollover’) auquel ont souscrit les banques françaises. 

    La Grèce envisage d’inclure dans son programme d’échange d’obligations des titres arrivant à échéance « un peu après 2020 », a indiqué mercredi à une radio grecque le ministre des Finances, Evangélos Vénizélos. Jusqu’ici, la restructuration de la dette grecque devait s’achever en 2020.

    Par ailleurs, l’Allemagne a répété mercredi qu’elle n’envisageait pas d’augmentation du Fonds européen de stabilité financière (FESF), alors que tous les observateurs s’accordent à dire que ce dernier n’est pas calibré pour sa nouvelle mission de pompier de la zone euro.

    Les banques françaises sont enfin particulièrement exposées à l’Italie, qui vient d’annoncer un plan de rigueur en réponse à l’inquiétude des marchés sur sa dette.


    La Grèce à l’origine de la panique.

    Première cause de cette panique sur les banques : l’annonce faite par la Grèce d’étendre son programme d’échanges d’obligations pour échelonner ses remboursements. Ce qui pénaliserait ses créanciers privés, dont les banques françaises font partie.

    Mais c’est surtout l’exposition de ces banques françaises en Italie, évaluée à 410 milliards d’euros, qui inquiète. Elles détiennent de la dette publique, mais aussi des filiales (BNL pour BNP, ou Cariparma pour Crédit Agricole).



    • le journal de personne le journal de personne 11 août 2011 09:15

      Plus d’A Plus !

      Il n’y a plus d’A plus !
      Plus rien dans les caisses
      la température monte, et la vue baisse
      Alors ? je saute ou je ne saute pas ?
      si je réfléchis, je ne saute pas...
      si je ne saute pas, je cède le pas !
      et la roue continue de tourner...

      http://www.lejournaldepersonne.com/2011/08/plus-da-plus/


      • chapoutier 11 août 2011 10:00

        avez vous un klennex ; j’ai une larme pour ces vampires qui jettent à la rue et au désespoir des millions de familles


        • Tall 11 août 2011 10:49

          Ouais, ouais, c’est bien tôt la fin du monde, c’est sûr

          En 50 ans, j’en ai vécu à peu près 3750 ( sans compter les Jehova )
          On ne s’en lasse pas .. 

          - Patron ! Une p’tite fin du monde siouplait ... avec un café-cognac et un havane.
          - Certainement, Monsieur


          • Tall 11 août 2011 11:26

            Tu ferais bien de remettre ton tromblon de 1870 et ton casque à pointe à la ferraille

            Chaque fois que tu tires, t’as la tronche toute noire ... ça fait vraiment has been
            T’es bon pour le musée des dinos, mon p’tit vieux

            De nos jours, on flingue avec des ordres boursiers tirés par Blackberry
            Demande à ton p’tit-fils, il t’expliquera

          • Tall 11 août 2011 11:56

            je remplace pas, j’ajoute

            le 6.35, c’est pour défendre le blackberry

          • Pyrathome Pyrathome 11 août 2011 12:25

            Mon bon vieux Tall, le grand soir est en approche, si tu veux pas être nettoyé il va falloir vendre tes billes pour en acheter en or ou en argent, le papier prend facilement feu ces temps-ci...
            Au moins, ton 6.35 te sera utile pour ne pas te faire dépouiller tes bourses de Napoléon..... ah ah ah !..


          • Tall 11 août 2011 13:22

            profite de la journée au lieu d’attendre le grand soir


          • Pyrathome Pyrathome 11 août 2011 14:00

            T’inquiète, je profite de la vie....
            D’ici quelques temps ,tu te sentiras plus léger... smiley smiley...


          • Tall 11 août 2011 15:33

            tu ne crois pas si bien dire, je viens de regarder le prix des châteaux sur la Loire

            ça va encore me coûter un os, mais bon ... elle y tient tellement

          • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 11 août 2011 12:00

            « ...la sollicitude connivente des médias, des analystes, des décideurs économiques et politiques, envers les épargnants. Par contre, peu se soucient des dégâts occasionnés sur les travailleurs licenciés... »

            C’est exactement ça. La palme revenant au 19-20 de France 3, édition de 19h30, et à la chaîne I-télé qui ont consacré plus d’énergie à faire croire qu’il n’y avait pas de Krach plutôt qu’à en expliquer les raisons.

            Egalement cité à l’ordre du mérite néolibéral, l’émission « C dans l’Air » où l’intervenant du Figaro Yves Thréard a tenté d’expliquer sans rire que « tout ça c’est la faute du Parti Socialiste » ; Marie Drucker, dans son 20h, qui invoque vainement tous les soirs le spectre de son héros Nicolas Sarkozy « qui va faire quelque chose », « qui va agir », « qui prépare certainement quelque chose ».

            Le palmarès ne serait pas complet sans le prix spécial du jury accordé à l’impayable Jean-Pierre Pernaut qui, pour expliquer l’effondrement des valeurs bancaires et des bourses, est allé interrogé... des vacanciers qui se faisaient bronzer sur la plage de Biscarosse.

            Même pendant les congés la maison est bien tenue.


            • Pyrathome Pyrathome 11 août 2011 12:27

              Même pendant les congés la maison est bien tenue....

              Oui, ils continuent de faire le ménage alors que la maison est en feu.... smiley


            • LE CHAT LE CHAT 11 août 2011 15:43

              @PEACHY

              pour ça , dans C dans l’air , ils sont champions pour t’expliquer la pensée unique et qu’il n’y a aucune alternative !


            • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 11 août 2011 16:59

              Salut Le Chat.

              Ils sont même imbattables.


            • PascalR 11 août 2011 16:03

              Et si tout cette panique boursière n’était qu’une vaste manipulation destinée à remplir les poches de spéculateurs très malins.
              Facile : une petite baisse de note par ci, des rumeurs par là, et crac ça s’écroule. Les petits malins achètent et, dans quelques mois, lorsque les marchés auront retrouvé de la vigueur, bonjour les plus-values.
              Mais vous n’êtes pas obligés de me croire ...


              • Tall 11 août 2011 17:47

                Exactly, my friend ... t’as pigé

                Sauf qu’on n’invente pas nécessairement les « causes » de la crise
                Le + souvent, on prend des vraies, mais on en amplifie l’importance pour faire boule-de-neige
                Et comme la rumeur et les ordres boursiers volent aujourd’hui à la vitesse du web, la boule-de-neige grossit très vite
                Et donc finalement, le mécanisme de la « crise » peut devenir un vrai business, exactly

                A noter qu’en 2008, c’était une vraie, vu que le g20 a dû mettre 1.500 milliards sur la table ... quand même.

              • Tall 11 août 2011 20:08

                boris, t’as raison, la cata est inéluctable ...

                alors, comme je t’aime bien, je te rachète tes parts à 20% de leur valeur, et comme ça, toi au moins, il te restera quelque chose quand tout pètera
                tope là ?

              • BOBW BOBW 11 août 2011 20:44

                Et en 1929 combien de gros malins se sont retrouvés avec du beau pq dans leurs mains sales ?? smiley


              • Tall 11 août 2011 20:56

                Bobw

                c’est vrai que le risque est énorme, alors finalement, je te les prendrai plutôt à 10%
                tu fais encore une affaire

              • BOBW BOBW 11 août 2011 21:33

                Ainsi tu n’auras pas beaucoup de virgules à peindre sur les murs de ton W.C. smiley


              • Tall 11 août 2011 22:09

                il ne faut pas me plaindre, j’assumerai ma déchéance avec courage et dignité


                1% ? tope là ? smiley

              • Pyrathome Pyrathome 11 août 2011 23:57

                vu que le g20 a dû mettre 1.500 milliards sur la table ... quand même.

                Comment mettre sur la table 1500 milliards de dollar, t’as intérêt à ce qu’elle soit solide ta table...
                http://www.agoravox.tv/actualites/economie/article/dette-des-u-s-a-comparaison-31109
                et tout ça est sorti du chapeau, ça fait cher le papier avec lequel on ne peut même pas se torcher, rajouter des zéros ça mène à zéro et c’est exponentiel, le QE3 c’est la roulette russe à 6 balles dans le barillet...... smiley .................................. smiley smiley smiley


              • Tall 12 août 2011 00:42

                pyra, tu serais à la soupe populaire s’ils n’avaient pas fait ça

                2009 aurait été pire que 1929

              • Pyrathome Pyrathome 12 août 2011 12:17

                2009 aurait été pire que 1929..

                2012 sera 1000 fois pire que 1929...ah ah ah ah !!


              • easy easy 11 août 2011 18:04

                Cher Bernard,

                Vous confondez « point » et « pourcentage ». En bourse, ce sont deux indications très différentes

                Perdre 20 points sur le DJ ou le CAC, c’est foutaise.
                Perdre 20%, c’est plus conséquent.


                • Marc Bruxman 11 août 2011 19:22

                  Bonjour,

                  Au final ce sont un seul et même choc. Au début des années 70 les américains ont abandonnés l’étalon or.

                  En conséquence, une nouvelle forme de monnaie de réserve a été trouvé : le pétrole. Et en conséquence celui ci est monté car les pays arabes avaient alors un nouveau pouvoir, ils détenaient fort knox sans avoir fait de holdup.

                  Depuis, c’est le reigne de la dette. Entreprises, particuliers, états, tout le monde court à l’endettement. Car on a jamais voulu dire à la génération du baby boom que les bisounours c’était fini.

                  Rapidement le capital ne sait plus vers quoi se porter. L’industrie ne rapportant plus, il se tournera vers la hightech. En 2001, la punition viendra. Puis il se tournera vers du solide, l’immobillier. La punition est venue en 2008. Depuis 2008, il s’est tourné, faute de mieux vers les obligations d’état. La punition arrive.

                  Et cette puniton nous forcera à en finir avec cet endettement, cela va être douloureux mais on va redécouvrir les vrais valeurs.

                  Il reste même dans la bourse de paris, des entreprises comme Rentabiliweb non endettées qui font des bénéfices et qui versent des dividendes.

                  On va redécouvrir les vrais valeur, une action d’une boite saine qui verse des dividendes à ses actionnaires. Pas des foutaises basées sur l’endettement et des bulles.


                  • Winston Smith 11 août 2011 19:41

                    « 1973 fut l’année du choc pétrolier, annonçant l’achèvement des Trente glorieuses, »


                    Nan. Le choc, c’est mai 68, mais il a été dissimulé par une montagne de dette, justement.
                    Montagne qui explose en 79 une première fois, qui fait battre les centristes et recommencer les conneries à toute berzingues pour colmater les conneries faites pour colmater les conneries de mai 68 (vous me suivez ?)..

                    En vertu de quoi, la France est depuis 20 ans (20 ans !) en recession !
                    C’était dissimulé par la dette, justement..

                    Curieusement, l’URSS aussi à été en récession 20 ans avant de mourir..
                    Un signe, pour cette « URSS qui a réussie » ?


                    • lechoux 11 août 2011 20:48

                      La dette gouvernementale est l’outil démagogique qui permet de ne pas augmenter les impôts.

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