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Réforme Couverture Maladie (U.S.A.) : la France citée en exemple et le projet Obama en difficulté

La réforme de la couverture maladie universelle aux Etats-Unis est une question particulièrement difficile.

Pourtant, ce projet n’a jamais été aussi urgent à mettre en œuvre tant cette question est importante au niveau économique et éthique. Rappelons que près de 50 millions d’américains n’ont aucune couverture maladie et que cette situation pénalise la société étasunienne.

Bill CLINTON avait échoué sur ce dossier. La question est posée aujourd’hui sur un éventuel échec du Président américain actuel.

Pour bien comprendre le débat actuel, il faut mettre à mal certains de nos préjugés qui nous empêchent d’analyser en toute impartialité ce grand projet.

Pour ma part, j’ai deux anecdotes à raconter.

En 2002, alors en visite à New-York, j’eu une discussion vive avec un dirigeant d’entreprise (une PME en communication composée d’une douzaine de salariés, quasiment tous cadres). Mon premier propos fut de lui indiquer que j’étais quelque peu surpris négativement de voir si peu de salariés américains couverts par une assurance santé. Le patron me répondit en indiquant qu’il avait proposé à tous ses collaborateurs que l’entreprise cotise pour eux, à un contrat d’assurance santé. Cela représentait environ 400 dollars mensuels à l’époque. Bien entendu, il proposait à chacun de refuser sa proposition en complétant leur rémunération de quelques centaines de dollars pour qu’ils puissent s’assurer par eux-mêmes. Deux sur douze avaient acceptés la proposition du chef d’entreprise. C’est ainsi qu’il me répondit que chaque salarié pouvait ainsi bénéficier d’une assurance santé mais que la plupart semblait plus intéresser par une hausse salariale immédiate.

Retour à fin juillet 2009. Je suis en voyage en Arizona. J’allume le poste de télévision et tombe sur la chaine ABC sur un débat intéressant et dynamique sur le plan santé d’Obama. Et soudain, j’entends clairement plusieurs observateurs déclaraient et approuvaient "en France, la couverture universelle par l’assurance santé, ça marche !". Je ne vous cacherais ma modeste et courte satisfaction de voir que notre pays n’était plus tout à fait vu comme un restant de société soviétique.

Il faut comprendre l’état d’esprit américain pour accepter les sondages actuels qui montre que près de la moitié des citoyens étasuniens sont opposés au plan OBAMA.

Rappelons l’essentiel : aux Etats-Unis, la puissance publique est souhaitable quand elle est réduite au minimum...américain. Cela signifie que l’Etat doit tout faire pour encourager et stimuler l’initiative individuelle et l’esprit d’entreprise. Second point : l’Etat fédéral et l’Etat membre de la confédération doit assurer le plein respect des libertés et la défense des valeurs américaines mises en relief par la Constitution et ses célèbres amendements. D’où un esprit de tolérance exacerbé et une vision de la sécurité des personnes, des biens et des valeurs qui passent aussi bien par l’existence du port d’armes (y compris depuis juillet dernier dans les débit de boissons comme en Arizona) que du débat sur la peine de mort, l’avortement et la fiscalité.

Le 3ème point à prendre en compte est la lutte citoyenne traditionnelle contre les impôts aux Etats-Unis, corolaire au combat contre l’Etat. Le maintien d’une imposition faible, y compris pour les plus riches, est aussi partagée par des parlementaires démocrates centristes et sur ce point les clivages politiques sont bien moins tranchés que pour d’autres questions.

L’appareil étatique est considéré, selon une réaction-réflexe très commune, comme un frein voire un empêcheur de créer et d’agir. Cela n’empêche absolument pas un nationalisme accompagné d’une armée performante dans la mesure où l’outil de défense est l’arme de protection et d’extension des valeurs américaines.

C’est pourquoi, l’annonce d’un plan de santé "couverture maladie universelle" a été traduit et bien souvent dénommé(par manipulation) comme une forme de "nationalisation" (avec développement de la bureaucratie) qui provoque une formidable poussée d’urticaire chez une large majorité d’américains.

Pourtant le Président OBAMA, et Hillary CLINTON a pris de grandes précautions pour éviter cet anathème (la "nationalisation de la santé"). Cette dernière a clairement indiquée "« This is not government- run : there will be no new bureaucracy. You can keep the doctors you know and trust. You can keep the insurance you have, if you like that », soit en français « Ce n’est pas un programme géré par le Gouvernement : il n’y aura pas de nouvelle bureaucratie. Vous pouvez garder les médecins que vous connaissez et en qui vous avez confiance. Vous pouvez garder l’assureur que vous avez, si cela vous convient ».

Ce n’est donc absolument pas une "sécurité sociale à la française" même s’il y a le souci évident que tous les citoyens américains quels qu’ils soient, soient couverts par une assurance santé.

Problème financier aussi car pour assurer les 47 millions d’américains qui ne le sont pas et améliorer la protection des plus démunis (avec les programmes MEDICARE et MEDICAID), on estime à 1000 milliards de dollars à minima sur la prochaine décennie.

Bien sûr, cette somme peut paraitre astronomique et elle l’est mais cela représente le coût de l’intervention américaine en Irak ces 6 dernières années. Alors, tout est une question de proportion et de choix politiques. L’extraordinaire faillite économique, politique, sociale et militaire de la guerre américaine en Irak est à mesurer avec justesse.

Aujourd’hui, l’idée d’un système d’assurance totalement publique semble être mis à mal sous les coups de boutoirs des lobbys conservateurs, de l’industrie pharmaceutique, de certains professionnels de santé, des républicains tous unis en opposition (sans rien proposer) et des démocrates "centristes" qui voient d’un mauvais œil cette forme de "socialisme" et l’augmentation probable des prélèvements obligatoires.

Le Président OBAMA a bien pris la mesure des difficultés tout en montrant sa détermination. Il a toutefois décidé d’engager des discussions avec les plus grandes entreprises pharmaceutiques (Merck, Pfizer et Abbott) pour négocier un allégement du prix de leur produit contre l’engagement de l’Etat à ne pas les forcer à fixer le prix des médicaments.

Alors que de plus en plus de citoyens doutent sur les avantages potentiels qu’ils pourraient tirer de la réforme, les démocrates "centristes" tentent de composer un compromis avec les républicains visant à effectuer un contrôle comptable des dépenses de santé en lieu et place d’une couverture immédiate pour tous.

Cela n’est pas sans nous rappeler le "contrôle médicalisée des dépenses de santé", cette fois-ci bien français, et qui se confond souvent par une maitrise comptable.

Si cette solution devait être, au final, retenue, ce serait une réforme à minima qui ne manquera pas de décevoir la majorité démocrate à la Chambre des Représentants et les dirigeants les plus progressistes du Parti Démocrate.

La question de l’adhésion obligatoire pour tous à un système assurantiel public ou privé ne sera pas débattue tant celle-ci est synonyme d’étatisme diabolique.

C’est pourtant une des questions essentielles, car ma première anecdote en témoigne et montre combien la "liberté individuelle du choix ou du non-choix" est lourde de conséquence pour la santé publique.

Alors que le débat américain montre la force de notre système français malgré toutes ses faiblesses, il s’en trouvera sans doute pour réclamer hier, aujourd’hui et demain, le choix de quitter l’assurance maladie obligatoire pour aller vers la banque-assurance.

Au vu de la crise financière actuelle et des graves disfonctionnements liés à la financiarisation de l’économie et de la capitalisation, cela parait un chemin suicidaire. 

 Rémi AUFRERE

 

 

Crédit photo : Reuters


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19 réactions à cet article    


  • Tzecoatl Tzecoatl 27 août 2009 12:54

    "Au vu de la crise financière actuelle et des graves disfonctionnements liés à la financiarisation de l’économie et de la capitalisation, cela parait un chemin suicidaire. « 

    S’il y a bien un point positif à la crise 2008, c’est bel et bien le coup d’arrêt porté à la privatisation de notre Sécu Du moins cela a freiné l’unique couteau suisse des dernières années, l’inénarrable libéralisme, ingrédient magique de toutes les politiques bonnes à mener, aux dires de nos pédagogues élites.

    Quand aux US, c’est bel et bien révélateur du comportement américain, où, en matière d’argent, ils se comportent fidèlement à la maxime »un tien vaut mieux que deux tu l’auras".

    Quand à votre article, il est bel et bien là pour rappeler que si l’on est porté à croire que le modèle français s’exporte aux US et en Chine, il ne se fera pas sans certains aménagements conséquents pour s’intégrer au folklore local.


    • Le péripate Le péripate 27 août 2009 13:55

      Avec quelques oublis soigneusement choisis, il est toujours ressassé le mythe d’un système de santé américain qui serait barbare : 16% des américains n’ont pas d’assurance santé. Scandale en République Fromagère !

      Petit rappel (note le total dépasse 100%, certains américains ayant deux assurances)

      Le système public : Medicare pour les plus de 65 ans et les invalides, sans conditions de ressources et Médicaid pour ceux dont le revenu est égal ou inférieur au seuil de pauvreté. Les deux additionnés coûtent environ 4% du PIB.

      Ceux qui sont couverts par l’employeur 60%.

      Ceux qui s’assurent de manière indépendante 10% (ces assurances sont assez chères)

      Ceux qui ne s’assurent pas et qui ne bénéficient pas de l’aide publique.16%. Déjà on peut remarquer que ce ne sont pas les plus pauvres qui seraient autrement couverts par l’aide publique. C’est donc une affaire de choix personnel, qui privilégie d’autres dépenses, pour une population changeante (la durée de non assurance est d’environ 3 ans, pour des personnes plutôt jeunes et en bonne santé).

      Et enfin, ce qui est toujours oublié (comme par hasard), un réseau dense de free-clinics basées sur la charité et le bénévolat, où soins et médicaments sont gratuits.

      L’État Providence existe donc bien au USA. La particularité américaine tient en deux points : liberté individuelle de choisir son assurance ou de ne pas s’assurer ; une place laissée à la charité privée à côté de la charité publique.

      Maintenant, comment est financée la Sécu française. D’abord par de lourds prélèvement sur le travail et les revenus. Et comme ça ne suffit pas, par le déficit, c’est à dire par les générations futures, qui ne se plaignent pas, et pour cause, elles sont futures. Mais ce n’est pas tout : le coût élevé du travail qui découle de ces prélèvements écarte du travail les travailleurs peu qualifiés et les jeunes, qui iront chômer ou èrémiser. De plus la Sécu décide du prix des médicaments (et lesquels, en tout arbitraire), ce qui incite les industriels à se rattraper sur d’autres marchés, comme celui des USA. Ce qui fait qu’à son corps défendant le patient américain se retrouve à financer notre Sécu. On n’a pas de pétrole, mais on a des idées ...lol.


      • Tzecoatl Tzecoatl 27 août 2009 15:47

        Quoiqu’il en soit, le coup de la santé US à 14% du PIB avec un américain sur 6 non couvert pour un coup français de 11%, avec une espérance de vie supérieure, il n’y a pas photo.


      • arturh 27 août 2009 15:51

        Une espérance de vie supérieure ?


      • Tzecoatl Tzecoatl 27 août 2009 15:52

        Déjà le péripate, les seuls vécus proches que je connaisse des cliniques privés françaises, c’est :
        - dessous de table exigés aux patients ;
        - surcharge des actes réellement réalisés  ;
        - opérations uniquement bénignes ou légères prises en charge ;

        Globalement, ce n’est qu’une santé tiroir-caisse, à la charge de ceux que vous utilisez comme argument (je vais verser une larme), les générations futures.


      • Le péripate Le péripate 27 août 2009 16:10

        Rendez votre tombe anonyme, car les générations futures pourraient bien venir y cracher après de tels propos. (sourire, c’est une vanne)
        J’ai subi de grosses opérations dans des cliniques privées, j’y ai été très bien soigné et je n’ai jamais entendu parler de dessous de table, mais on croit les rumeurs que l’on veut, c’est fait pour ça.
        L’espérance de vie n’est pas que liée au système de soins, c’est un truisme que de le rappeler, mais bien plus aux modes de vie, à la structure de la population, etc... De plus il faut rappeler de quelle espérance de vie il s’agit, c’est à dire généralement celle à la naissance, dont la structure peut être notablement différente de celle à 50 ans, etc...

        Bref, l’exemple type de l’argument réductionniste, tronqué et trompeur.
        Pour vous en convaincre, j’ai conconcté ce graphe de l’espérance de vie en fonction des dépenses de santé par personne pour les pays du monde entier. Vous y découvrierez des choses surprenantes, notamment l’aplatissement de la courbe lorsque les dépenses de santé deviennent importantes. S’il y a corrélation partielle, à partir d’un certain seuil, d’autres paramètres semblent bien en jeu.


      • Tzecoatl Tzecoatl 27 août 2009 16:12

        @Arturh :

        Vous ne le saviez pas ?
        http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_l%27esp%C3%A9rance_de_vie_par_pays

        France 7ème en 2007 avec 80.97, Royaume Uni 36ème et US 45ème. Même la Jordanie fait mieux que cela.


      • Gabriel Gabriel 27 août 2009 16:56

        Cher Péripate

        Vous avez de la chance et surtout des moyens pour vous offrir une place en clinique privée.

        La majorité des malades attendent qu’un lit se libère à l’hôpital public dont les moyens sont de plus en plus restreints du à la gestion comptable ultralibérale de notre super président !


      • norbert gabriel norbert gabriel 27 août 2009 22:39

        très bien fichu votre graphe, et en effet, intéressant


      • Le péripate Le péripate 27 août 2009 23:27

        Désinformation... autre information, ou, très à la mode, alterinformation.

        Je ne sais à quelle aune technocratique et bureaucratique vous jugez de la « performance » d’un système de santé. Mais, par exemple, savez vous qu’il y a un peu plus de 4 personnes par lit aux USA, et un peu moins de 3 pour la France. Si d’aventure vous vous retrouvez à sonner en pleine nuit et qu’un personnel débordé tarde à venir vous proposez le pistolet qui vous servira à pisser, quel sera votre idée de la « performance » ?


      • Le péripate Le péripate 28 août 2009 11:07

        Oui, du personnel soignant, bien sûr. Maintenant, la composition, je ne sais pas, rien que du classique j’imagine (il faudrait que je retrouve la source, mais je ne note pas tout, ça ne m’a pas paru si important).
        Prenez ça juste comme un argument pour dire que la « performance » ne peut être une valeur unifiée. J’aurais pu tout aussi bien dire qu’un hôpital qui ne connaitrait jamais aucun échec opératoire serait certes performant, mais que si la moitié des patients se retrouvent avec une infection nosocomiale même bénigne, on peut douter de cette performance. Etc....


      • Candide Candide 29 août 2009 18:41

        C’est drôle, depuis que je me fais soigner aux Etats Unis, je ne vois que des cliniques ultra, hyper propres et super bien équipées, que des personnels nombreux, qualifiés et disponibles. Et chose encore plus bizarre, même sans assurance ça me coûte moins cher qu’en France.

        Exemple : mes lunettes de vue en titane, spéciales valaient 590 € net de ma poche en France, ici je les ai payées $ 390 net (je vous parle pas du change, ça fait 210 €). Mes dents idem, super clinique, le chirurgien fait tout les soins d’un coup, ce qui vous évite de revenir deux ou trois fois aux frais de la sécu comme en Fance, et le coût est de $85. Bof, comme dirait l’autre on a le meilleur système de santé oui, mais aux USA ! La preuve en est que nos politiques et riches français viennent ici se faire soigner. Je ne vous parle pas des maladies nosocomiales, domaine où la France est vraiment le champion du monde (4000 morts « officielles » par an) ni des urgences où l’on attend parfois une journée entière dans un couloir sale qu’il y ait une place. Ici il y a plein de cliniques spécialisées pour les urgences, avec du personnel et de la compétence, et de la propreté. Bref, j’arrête là car j’en ai marre d’entendre toujours les mêmes conneries autosatisfaites françaises. Putain, regardez autour de vous !
        Une petite dernière quand même, si les américains citent la France c’est justement pour ne pas faire la même chose en terme de coûts et d’efficacité. Là, la France serait plutôt un repoussoir. Tous mes amis ici me le disent tous les jours et je le vois de mes yeux.
         

      • Emile Red Emile Red 30 août 2009 17:01

        Expérience US à l’hopital :

        « Une fracture du tibia me conduit à l’hopital.
        Après une attente d’une demi-journée dans une salle immense, bruyante et crasseuse au delà du supportable, un homme à la blouse maculée semblant sorti d’une série hollywoodienne de medecine légale, me reçut dans un opulent bureau, la visite rapide et le constat de fracture prirent trois minutes, suivit le problème financier, une liasse de papier débordait une chemise obèse.
        N’ayant aucune assurance, le professionnel me proposa un crédit qui assumerait les frais d’hospitalisation, le traitement et la possible nécessité d’une réadaptation, la calculette en main il broyait mes rêves de chiffres astronomiques....
        .... Depuis douze ans que j’exerçais ce métier, trois visites à l’hopital coutèrent les études de ma fille, ma maison et engendrèrent un lamentable divorce.
         Aujourd’hui encore je paie mon inconscience volage à vivre dans ce pays où la santé est un luxe réservé. »


      • tylhdar tylhdar 28 août 2009 00:05

        soit en français « Ce n’est pas un programme géré par le Gouvernement : il n’y aura pas de nouvelle bureaucratie. Vous pouvez garder les médecins que vous connaissez et en qui vous avez confiance. Vous pouvez garder l’assureur que vous avez, si cela vous convient ».

        Ça veut dire que l’assurance sociale va payer pour l’assurance privé ?


        • gnarf 28 août 2009 10:15

          En France ca marche.... oui a condition de ne pas regarder le gouffre abyssal de la dette du systeme de sante.
          Ca pourrait marcher beaucoup mieux, en cessant par exemple de rembourser les cures...il y a toute une industrie gigantesque qui fonctionne la-dessus, pour un apport de sante extremement faible. On ne sait toujours pas estimer si les cures apportent un plus ou pas (sauf dans certains cas particuliers).

          La sante en France, un bon systeme ruine par le laxisme des legislateurs et le lobbyisme d’un nombre croissante de profiteurs du systeme (villages de tourisme/cures, laboratoires...etc).


          • Annie 29 août 2009 18:58

            Dans le comptage de l’espérance de vie, en plus du mode de vie et des soins, il ne faut pas oublier la prévention. Qui est rarement si ce n’est jamais assurée par les associations bénévoles, mais par les services publics.


            • Tony Pirard 30 août 2009 13:24

               PETITE QUESTION.... ?

              POURQOUI LA FRANCE MARCHE SEUL EN REGARDANT AU MIRROIR DES EUA... ! Elle n’est capable de marcher avec son propre jambes... ! Où se trouve la grande FRANCE d’autrefois.. ! Jusqu’quand les français seront en regardant seulment comme comparraison de leurs acts ce que fait les américains.. !.


              • ZEN ZEN 30 août 2009 17:09

                Il faut rabâcher ici :

                "Aucun pays ne dépense autant (16% du PIB du plus grand pays industrialisé du monde) pour d’aussi piètres résultats en matière de santé. Selon l’OCDE, les Etats-Unis sont au 27e rang pour la mortalité infantile et au 23e rang pour l’espérance de vie. Difficile de faire plus mal avec autant de dollars.« 

                 »Il y a deux systèmes de santé aux Etats-Unis : les HMO et les PPO (Preferred Provider Organization). Avec les premières, vous payez moins, mais vous ne pouvez consulter que les professionnels de la santé affiliés à votre HMO. Le choix est donc réduit. Avec les secondes, il est plus étendu : vous consultez qui vous voulez, mais votre facture mensuelle est bien plus salée.C’est ce système effarant qu’Obama veut réformer. Afin que tout le monde, sans exception, puisse bénéficier d’une assurance maladie. Actuellement, près de 48 millions d’Américains en sont dénués. Mais les Républicains crient au socialisme. Quelle horreur !







                Une santé à deux vitesses

                • ZEN ZEN 30 août 2009 17:11

                  Et encore...

                  -L’assurance maladie aux Etats-Unis, un cauchemar | Rue89 :
                  "...D’après un article récent du American Journal of Medecine, en 2007, les problèmes de santé ont contribué à 62,1% des banqueroutes individuelles. 77,9% de ces victimes étaient au départ assurées ! Les assureurs ne couvrent en effet presque jamais la totalité des dépenses de soins. Et dans certains cas, devoir payer 10% du coût d’un traitement peut vous précipiter dans un abîme financier..."
                  -Système de santé US
                  - Système de Santé : la France au premier rang, les USA au dernier
                  -Vices et vertus du système de santé américain  :

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