Une montée en puissance progressive mais inéluctable
La Grèce, qui dispose donc d’un délai d’une année pour remettre un semblant d’ordre dans ses comptes, ne parviendra certainement pas à respecter les conditions quasi surhumaines imposées par le F.M.I.. Il est vrai que et cette institution et l’Union Européenne attendent au moins quelques progrès concrets de ce pays en terme d’assainissements financiers - comprenant notamment des réformes de son marché du travail et une réduction mesurable de son déficit budgétaire - afin de poursuivre leurs plans de soutien sur le moyen terme. Une restructuration de la dette grecque étant de toute façon inévitable, il est cependant et de très loin préférable que cette autre appellation de la banqueroute intervienne dans des conditions de marché apaisée qui limiteraient naturellement les risques de contamination. Car, comme on le sait, les marchés ont la mémoire excessivement courte...
Néanmoins, il y a fort à craindre que la Grèce ne progresse pas de manière à satisfaire ses bourreaux avec, à la clé et à relativement court terme (fin 2010 au plus tard), une restructuration nauséabonde de sa dette et un impact régional en cascade qui portera le nom de "crise - voire de méga crise - de la dette souveraine" qui finira par atteindre les économies même les plus solides de l’Union avant (ou pendant) une nouvelle (et ultime ?) saignée des marchés financiers globaux... En attendant que l’un de ces deux scénarios évoqués ci-dessus se concrétise, autrement dit faute de visibilité sur le long terme de l’autrefois enthousiasmant projet Européen, il va de soi que les investisseurs (qui dictent leurs lois sur les marchés de la dette) sélectionneront attentivement les diverses obligations convenant à leurs portefeuilles tout en discriminant à l’évidence les papiers valeurs des nations Européennes les moins attractives, c’est-à-dire les moins solvables.
Le projet Européen autrefois porté par le sacro saint Pacte de Stabilité présenté comme la panacée n’est donc pas parvenu à masquer une réalité criante que seuls les responsables Européens se sont obstinés à ignorer ces dernières années : des taux de productivité très différents, voire divergents, entre la majorité des pays de l’Union qui ont été exacerbés par l’inexistence d’un mécanisme qui aurait pu permettre l’harmonisation - ou l’adaptation - du taux d’intérêt Européen unique au sein de nations ayant un profil et un cycle d’activité propres. Cette réalité, aujourd’hui brutalement propulsée sur le devant de la scène à cause de l’aveuglement des technocrates Bruxellois, contraint à des transferts immédiats de richesse vers la périphérie Européenne car la compétitivité économique n’est pas un pli qui s’acquiert du jour au lendemain en dépit de mesures de restructuration drastiques qui pourraient être adoptées sur le très court terme. Les dirigeants nationaux de ces nations en mesure d’opérer ces transferts disposeront-ils pour autant de suffisamment de persuasion et de volonté politique pour convaincre leurs populations, déjà meurtries par plus de deux ans de crise financière et économique, du bien fondé impérieux de ces soutiens financiers aux pays Européens à la dérive ?
Au final, la crise Européenne sera alourdie de conséquences politiques et sociales majeures qui remettront en question l’équilibre fragile et la délicate répartition des pouvoirs et des ressources entre l’Etat, le travail et les entreprises. La paix sociale que les politiques (de droite comme de gauche) ont cru acheter avec les aides, subventions, augmentation des salaires minimum ... au total, autant de sucres jetés à la masse des citoyens pendant que des "happy fews" (gros entrepreneurs et grands spéculateurs) raflaient la mise en s’accaparant les vrais fruits de la croissance... cette quiétude de Gouvernements successifs n’ayant plus eu à gérer de crise sociale majeure depuis une quinzaine d’années est en train de s’effondrer sous le poids d’une interminable récession qui fait des ravages auprès de la classe moyenne conjuguée à un contexte démographique défavorable.
Attendons-nous à des luttes acharnées, fratricides car au sein d’un même pays, entre fractions qui tenteront de redistribuer en leur faveur des ressources toujours plus maigres. Le combat politique et social va redevenir plus que jamais d’actualité...
34 réactions à cet article
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ca va certainement nous mener vers une dictature
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Dailymotion - Une main de fer a saisi l’Europe - Nigel Farage - une vidéo Actu et Politique Dailymotion - Les traders parient sur la chute de la France - une vidéo Actu et Politique
On est déjà en dictature
C’est pas la dictature du prolétariat
C’est la dictature technocratique mais ça vaut pas mieux !!!!-
Oui ; la dictature financière est déjà largement imposée à la planète, et les dirigeants politiques (qui ont cédé entièrement et lâchement ce pouvoir aux puissances financières), se sont privés définitivement d’agir ailleurs qu’en périphérie, pour essayer de colmater les brèches qu’ils ont eux-mêmes créées, depuis 1973,
Mais les « marchés » (investisseurs) n’ont pas seulement la mémoire courte, comme dit l’auteur ; ils ont surtout la vision de leur intérêt à très court terme ; ils ont la vision courte ; c’est tout tout de suite, et ça se jour, parfois, à la nanoseconde...
Alors ; d’un côté ; ils EXIGENT (via les instances, tel FMI et autres « agences de cotation ») la rigueur pour un règlement des dettes, et, d’autre part, si la rigueur entame la croissance... ben, les « notes » des pays baissent encore, aggravant leurs difficultés... Ce qui s’appelle le parfait cercle vicieux, ou les tenailles d’un étau qui se resserre, quelles que soient les solutions envisagées.
De fait, il s’agit d’une manoeuvre parfaitment concertée, dont le but est, évidemment, la privatisation définitive de l’économie et des finances, l’effacement des états, des pays, des nations, au profit d’un système privé globalisé mondial.Et les peuples, lénifiés, anesthésiés, vont sentir, comme de vulgaires batraciens, la température de l’eau monter progressivement, jusqu’à ce qu’ils n’aient plus la force de réagir du tout...
Effectivement, à moins d’un sursaut de révolte civile, civique, révolutionnaire, la montée en puissance des forces de l’oppression, de la privatisation du monde, de sa mise en coupe réglée au profit de quelques uns est inéluctable...
A part l’insurrection, il reste la volontaire marginalisation, le développement de circuits parallelles, par le biais d’associations de citoyens, de consommateurs, de coopératives, de réseaux de distribution, d’organismes parallelles aux banques, le « pas de côté » pour sortir de l’oppression ; ce sera de plus en plus difficile, de plus en plus fliqué, mais la force du nombre est infinie ; il suffirait de vouloir se rassembler, et être solidaires...
Le seul combat perdu d’avance est celui auquel on renonce...
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On demande que ça, se rassembler et agir mais comment lancer la machine ?
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La vrai défi est d’accepter la valorisation des actifs des banques au prix du marché et donc la faillite de celle-ci.
Tout le monde a croquer dans la finance et ça ne sera pas facile de passer du court terme au long terme.
Pour moi c’est un travail d’éducation : c’est quoi le court terme anglosaxon, quelles sont les opposants historiques à cette impérialisme dit mondialisme maintenant et surtout qu’est ce que l’économie politique (quand le politique dicte le long terme aux marchés).
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et surtout qu’est ce que l’économie politique (quand le politique dicte le long terme aux marchés).
En retard d’une guerre (perdue) mon vieux...
Il y a belle lurette que c’est la finance qui dicte sa loi ; et à l’économie, et aux politiques ; faut se tenir au courant un minimum...
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Oui oui suivons plutôt « tes » conseils :
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Première ERREUR !!! fondamentale une 1. de ce langage de dénommer((investisseurs)« Mais les »marchés« (investisseurs) n’ont pas seulement la mémoire courte, comme dit l’auteur ;ce n’est point des »(investisseurs) !!!! mais des joueurs de cassinoune !!!ce qui ne sert point l’économie LOIN là !!!et la ruinequi déstabilise de la sorte les entreprises P.M.E = chôm - paille- age retraitedans le seul but de faire du fric à court termetout cela orchestrer et à la demande des politiques ! instigateursdés le débutde ce cirque qui ruine les nations !!l serait temps de savoir dans quel monde on vit et arrêter de dormir !!! -
http://www.youtube.com/watch?v=ywYv3phLjYk&feature=related
cette vidéo est poignante, choquante, et quand on écoute çà , on a vraiment envie d’y « aller ».
Oui la force du nombre est infinie mais pas spontanée malheureusement.
Pour qu’elle s’exerce, cette force , il faut la canaliser, c’est compliqué, car les leaders , souvent, tirent leur épingle du jeu. C’est bien ce qui se passe dans le monde aujourd’hui.
Sauf apparemment en Amérique latine et plus spécialement au Vénézuela avec Hugo Chavez. -
Les fruits de quelle croissance, Monsieur Santi ?
Si nous avons dû emprunter pour maintenir les privilèges corporatistes, c’est précisément parce que leur poids a lourdement grévé notre capacité de croissance. En France, comme en Grèce, les Etats ont cherché à compenser le chômage par des emplois publics financéspar le secteur privé. Et plus l’Etat a recruté, plus il a accordé de privilèges à ses protégés, puisque leur poids électoral augmentait proportionnellement.Le résultat a été contre productif, la charge des emplois subventionnés sur le secteur productif a induit un chômage récurrent, les entreprises n’ayant d’autre choix qu’investir sur la productivité du capital pour survivre. La sécurité d’une minorité a été financée par l’insécurité de la majorité.Il est l’heure de faire les comptes, et nous allons tous cette fois payer l’addition d’un clientélisme qui aura duré tant qu’il aura pu. Pour avoir voulu imiter les républiques bananières de la Franceafrique, nous allons en subir la même humiliation, passant par les fourches caudines du FMI.Un bien triste destin pour un pays qui fut, il y a 200 ans, une locomotive mondiale. Nous sommes aujourd’hui condamnés à nous arrimer à d’autres locomotives, à défaut de moteur pour nous propulser, il ne nous reste que des wagons.-
Il est mensonger de dire que l’état a utilisé l’emploies fonctionnaire face au chômage. Tout comme il est mensonger de dire que les entreprises se sont tournées vers la finance pour survivre. Le fait est que, grâce à la finance, la part du capital dans les revenues à fortement progressé. Au passage, les pays comme les USA, l’Angleterre ou encore l’Irlande ne se portent pas mieux que nous, alors qu’ils ont eu une politique sociale quasiment inexistante (il ne fait pas bon d’être pauvre là bas). Vous
Les entreprises se sont tournées vers la finances à cause d’un mélange d’appât du gain, d’effet de mode, d’irresponsabilité et d’inconscience.
Nos gouvernants ne sont pas terribles. Nos chef d’entreprise sont 10 fois pires, et c’est là tout le problème de l’occident à l’heure actuelle.
Nos fonctionnaires, au passage, ne sont pas improductif. Si les gouvernement de droite ne bradaient pas nos réussite (Cf les autoroutes, Thomson), on en serait pas là. Nos fonctionnaires ont développés des technologies comme les TGV ou encore les centrales atomiques « à la française ». Nos chercheurs sont extrêmement présent dans la plus part des conférences et revues internationales (mais encore faudrait il que nos entrepreneurs lisent ces revues ou envoient leur ingénieurs assister à ces conférences... ). Nos hôpitaux reçoivent des gens venues du monde entier. Il est simple de dire que les fonctionnaires pèsent sur la croissance. Mais eux font vraiment quelque chose de productif. Contrairement aux rentiers, qui ont vu puissance et niveau de vie s’accroître durant ces dernières années.
Les gouvernement ont été irresponsable sur divers point, notamment la gestion des retraites, en refusant de prendre la seule mesure à ce sujet qui ne grève pas le futur des jeunes : tout les retraités au minimum vieillesse sans un centime de plus. Mais recruter des fonctionnaires n’a jamais été une erreur. Augmenter les salaires à l’ancienneté en est une, par contre, qu’il faudrait corriger.
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oui, d’accord avec vous : une bien triste fin pour ce beau et grand pays...
et finalement, nous n’avons que les dirigeants que nous méritons et qui nous mènent droit dans le précipice -
Autrement dit toujours plus de « libéralisme » !
Bien que les résultats de la « libéralisation » des économies commencent à être montrés du doigt par les mêmes instances (Banque Mondiale, FMI, ...) qui les avaient préconisées, voire imposées, vous en êtes toujours à prôner la disparition des états (sauf quand il s’agit de renflouer les banques qui ont outrageusement profité de cette « libéralisation »).
Tout est de la faute des états n’est-ce pas. En oubliant bien sûr que l’accroissement le plus spectaculaire des richesses nationales a eu lieu à une époque de réglementations, de plans étatiques (les « 30 glorieuses »). Alors que le « libéralisme » s’est traduit par un ralentissement de la croissance, une explosion du chômage et des inégalités.
Je me demande si quelque fait avéré que ce soit pourrait vous enlever vos œillères ... probablement pas. Vous ne raisonnez pas, vous essayez de propager votre foi, votre dogme, aussi réaliste qu’un quelconque dogme religieux.
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disons que à la base pour unifier les économies le recourt à du crédit inflationnistes pour couvrir des frais de fonctionnement devrait être interdit car il appauvrit réellement et dévalué est un aveux de faiblesse (bien nécessaire comme maintenant avant que les banques refiles ça aux citoyens nuances).
Pour le reste à mort le court terme anglosaxon : privatisation, délocalisation, immigration de masse,...
Mais pour la lutte contre l’inflation, c’est du long terme si il y avait une véritable politique industrielle derrière.
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Avant d’utiliser des mots aussi calomnieux que mensonge, je vous invite à aller éplucher les rapports de la cour des comptes, Mycroft : http://www.ifrap.org/La-Cour-des-comptes-confirme-l-augmentation-du-nombre-de-fonctionnaires,11452.html. L’insulte ne peut avantageusement compenser votre paresse.
Nous avons le triste record mondial du nombre de fonctionnaires par habitant, et tous ne travaillent pas dans la santé, ce totem porté par les fétichistes de la dépense publique pour se donner bonne conscience. Les excès sont désormais à trouver dans l’administration territoriale, de la région à la mairie, avec les conséquences que l’on sait sur l’explosion des taxes locales. Combien de postes redondants entre région, département, cantons, communauté de communes, communes. C’est 3.5 millions d’Euros sur 50 ans que chaque recrutement à vie coûte à la collectivité, 4 fois le seuil de l’ISF !Ce ne serait pas un problème si les effectifs s’ajustaient aux besoins, mais l’élasticité est très peu réactive à la baisse, comme le montre les effectifs de l’éducation nationale (emplois à vie oblige) et par contre extrêmement sensible à toute hausse conjoncturelle.Les pays du Nord de l’Europe, bien que démocraties sociales, ont montré leur capacité à adapter la charge salariale de l’Etat à la conjoncture, nous en sommes totalement incapables par manque de pragmatisme et de courage politique. Nous avons par exemple un taux de fonctionnarisation deux fois plus élevé qu’en Allemagne, qui, elle a constitutionnellement banni la spirale de la course à la dépense publique.Il n’y a rien de dogmatique a vouloir pérenniser nos systèmes sociaux. La seule façon de le faire, c’est d’adapter nos dépenses à nos recettes, et donc de remettre en question privilèges et statut pérenne d’un emploi public. Ce modèle était adapté aux 30 glorieuses, il y a près d’un demi siècle, il n’est plus financièrement soutenable aujourd’hui.Votre exemple de Thomson est symptomatique. Voila une entreprise sur un marché international concurrentiel qui a été maintenue en activité par l’Etat à coups de subventions. Le résultat, une faillite spectaculaire. L’entreprise s’appelle aujourd’hui Technicolor. Etait ce bien la fonction de l’Etat de subventionner des emplois privés dans un secteur où nous n’avions aucun avantage comparatif sur les producteurs asiatiques ? Quel gaspillage d’impôt qui aurait pu servir à investir sur l’avenir... -
Vous déformez mes propos, je n’ai jamais prétendue qu’il y avait peu de fonctionnaire en France. Juste que ce « triste record » n’est triste que pour les gens comme vous, qui veulent une loi de la jungle qui les favorise. L’augmentation du nombre de fonctionnaire répond à un besoin, pas à une volonté de réduire le chômage. Si l’administration territoriale voie ses effectifs augmenter, cela vient du fait que ces domaines d’activité deviennent égalements plus vastes.
L’organisation peut être optimisée ? Peut être. Mais ça fait un moment que les état essaient de faire ces économie de fond de tiroire. Etrangement, ça ne mène pas à grand chose. Sarkosy voulait le faire, mais au final, ça ne donne rien. Simplement parce que ce n’est pas réaliste de croire qu’on peut économiser de l’argent aussi facilement.
Vous affirmez sans vous gêner qu’un fonctionnaire n’est pas productif. Où sont vos preuves, si ce n’est dans vos fantasmes. Pas dans le lien que vous donnez, en tout cas, qui ne fait que commenter des fait en montrant que notre pays est le seul a ne pas être tombé dans la mode anglo saxon qui vise à tout privatiser. La cour des comptes donne des chiffres fiables. Ces commentaires, par contre, n’engagent qu’elle.
Vous oubliez de préciser que si l’argent utilisé pour payer des fonctionnaire était laissé aux rentiers, comme cela se fait dans les pays du type USA, la situation serait pire. L’argent serait dilapidé en luxe stérile, produit financier favorisant l’impunité de ceux qui magouillent, et autre gaspillage. Les administrations gaspillent elles autant que les entreprises ? Il va falloir le prouver. Si on compare aux banques, clairement pas.
Quand à l’exemple de Thomson, c’est surtout l’exemple d’une société que la droite à voulu vendre pour un franc symbolique alors qu’elle a pu, quand la décision n’incombait pas à des traitres à la patrie, être céder pour un prix plus avantageux.
Ces même privatisations/trahison sont légions dans l’histoire récentes. Et sont responsables, en partie, de la nécessité, pour la population, de se sacrifier pour maintenir l’état à flot, alors que si les gouvernement successifs avaient choisis de garder ce qui est rentable (autoroutes, par exemple) et de vendre à bon prix ce qui ne l’est pas (il y a toujours pas mal de gogo dans le privé, toute personne ayant bossé en SSII vous le dira), notre situation économique serait bien plus viable. -
Le jour où vous pourrez m’expliquer pourquoi un Français a besoin de deux fois plus de service public qu’un Allemand, pays à forte préoccupation sociale (démocratie chrétienne), ou qu’un Suisse, vous aurez su me convaincre que notre exception est un exemple pour les autres pays.
En attendant, un jeune Allemand a souvent un niveau culturel supérieur à un Français, maîtrise les langues étrangère de façon indéniablement plus naturelle, et ce avec beaucoup moins de présence scolaire qu’en France (les après midi y sont généralement libres). Leur formation y est beaucoup plus orientée sur l’entreprise, avec une formation en alternance très développée. La différence est surtout culturelle, le travail y tient une place centrale.Dans tous les pays européens, les fonctionnaires sont passés en majorité sous contrat, et non sous statut, tout simplement parce qu’un emploi à vie ne se justifie pas au rythme des évolutions des métiers aujourd’hui. Seul la France continue à employer 80% de sa fonction publique à vie, et à la rétribuer à l’ancienneté plutôt qu’au mérite. Une rigidité à la source de cette inefficience publique si coûteuse en prélèvements obligatoires.La loi de la Jungle, Mycroft, s’impose lorsque l’Etat, en faillite, n’a plus les moyens de financer ses services. Et c’est parce que je ne souhaite pas à mon pays un destin similaire à la Russie ou à l’Argentine qu’il me semble impératif d’équilibrer nos comptes sociaux en modernisant et rationalisant notre fonction publique. -
un jeune Allemand a souvent un niveau culturel supérieur à un Français, maîtrise les langues étrangère de façon indéniablement plus naturelle, et ce avec beaucoup moins de présence scolaire qu’en France (les après midi y sont généralement libres). Leur formation y est beaucoup plus orientée sur l’entreprise, avec une formation en alternance très développée. La différence est surtout culturelle, le travail y tient une place centrale.
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L’Allemagne est en train de remettre en question son système scolaire , qui ne fonctionne plus de manière satisfaisante -
fifilafiloche
exactement bien !!!! hélas !!!!« Etat a recruté, plus il a accordé de privilèges à ses protégés, puisque leur poids électoral augmentait proportionnellement. »et j’ajouterai ceci !!qui de surcroit divise les citoyens du privé pour mieux régnerle pauvre fonctionnaire trois fois + que de besoin ( les multi-feuilles administratives )ne voit que sa place sur et ses avantages le reste !!!oup et ouple nez dans le guidon et ne voit que son salaire et planquepar les temps qui courent !!! c’est tantent !! j’en conviensmais nous ne pouvons faire n’importe quoi sous pretexte pour avoir un /ou/du travailsurtout si c’est de cette façonmagouille électoraleet voila une des causes de ce malaise fait par les politiquesMais pour comprendre il faut être capable de sortir sa tête du bonnet d’aneCEPENDANT n’en déplaise à d’autres !! mais c’est une réalité c’est doublement dommageil ne faut pas être démago à tout prix pour faire des belle phrases et vouloir plaireen voulant défendre le travail ! -
Prétendre que l’Allemagne est un pays qui ne sacrifie pas quasi complètement le coté social, quand on voit le sort réservés aux chômeurs Allemands, c’est ni plus ni moins que du foutage de gueule. En plus d’avoir à trouver un emplois, les gens ont à bosser pour moins de 500 euros par mois. Dans un pays aussi cher que l’allemagne. On ne peut pas vivre avec si peu sans bosser, alors en bossant...
Ce n’est pas parce que certains pays cèdent à la volonté de s’éloigner toujours plus du modèle des trente glorieuses que la France doit faire de même. Les conditions de vie de leur habitants se sont dégradés, surtout celle des plus pauvres, et l’impacte sur les conditions de vie de leur voisin est également conséquent.
http://lapecnaude.unblog.fr/2010/05/08/le-chomage-en-allemagne-est-ce-un-bon-exemple/
L’allemagne est l’exemple, au contraire, d’un pays d’égoïste qui refuse de plus en plus l’entraide. Un pays comme les autre pays occidentaux qui n’a pu comprendre que la société de consommation doit faire place à une société moins accès sur le travail, et également moins accès sur la propriété. Un pays qui sacrifie une partie de sa population sur l’autel de la croissance.
Oui, la France est un peu seule contre tous, dans cette marée de stupidité. Ce n’est pas parce qu’on se trompe à beaucoup qu’on a pas tord. Le travail à vie est indispensable au bien être des travailleurs. Si les gens du privée ne veulent pas être les dindons de la farce, qu’il arrêtent de bosser dans le privé. Le publique aussi peu devenir productif. Il suffit de mettre en place des gouvernement qui ne cherchent pas à le saboter.
Mais attention, ça impliquera aussi des salaires plus bas, surtout pour les gens qualifiés. Parce que c’est ça, aussi, l’état et la solidarité. Plus de sécurité en cas de coup dur, moins de gain en cas de bonne période.
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Mycroft, quand vous dites : « . Le fait est que, grâce à la finance, la part du capital dans les revenues à fortement progressé »
quelle est la source, Mr le Thesard, svp ? merci
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L’éternel refrain libéral contre les fonctionnaires, gnagnagna, avec, au mileu, cette perle : (je cite fifilafiloche) :
Ce ne serait pas un problème si les effectifs s’ajustaient aux besoins, mais l’élasticité est très peu réactive à la baisse, comme le montre les effectifs de l’éducation nationale (emplois à vie oblige) et par contre extrêmement sensible à toute hausse conjoncturelle.
Quand on sait qu’en moins de 4 ans, plus de 65.000 postes ont été supprimés dans l’Education Nationale ! (avec les résultats brillants que l’on peut constater ; avancée de l’illetrisme, échecs scolaires, insécurité dans les lycées)
En revanche, dans le privé, fifilafiloche nous dira que tout va bien :
Près de 600.000 emplois détruits en France avec la crise
Ca, pour être réactif, c’est réactif, le privé !
Le problème, c’est que ça fait autant de chômeurs... et donc, que ça coute une fortune à l’état, tellement stipendié par ailleurs...
C’est plus des oeillères qu’ils ont, les libéraux, c’est un total conditionnement de la pensée, qui les amène à un déni du réel absolu, par pure idéologie...
Des êtres foncièrement nuisibles ; à mettre hors d’état de nuire, dès que possible..
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Camarade Sisyphe, la dictature du prolétariat, avec l’élimination systématique de toute pensée dissonante, on a déjà connu en Europe.
Je ne hais pas mon pays au point de lui vouloir un destin similaire au bloc soviétique. Allez donc interroger nos cousins slaves sur les bienfaits du tout Etat. Ce n’est pas un hasard si les gouvernement les plus résolument libéraux en Europe se trouvent dans ces pays qui ont eux déjà payé le prix des idéologies communautaires « qui ne voulaient que leur bien ».-
Le chien qui danse 31 mai 2010 19:43Ha, parceque l’ultralibéral-capitalo-financier veut votre bien, si vous le croyez et si vous vous croyez libre vous avez du soucis à vous faire.
Bientôt vous serez vous aussi à poil et là vos amis ne viendront pas pour vous aider mais plutôt voir s’il n’y a pas des restes exploitables d’un ex-qui-y-a-cru-et-s’est-fait-bananer-profond.Je ne hais pas assez mon pays pour que ces ravages continuent, alors révisez vos sentiments et soyez un peu moins bornés ça vous ouvrira l’esprit, pile poil ce qu’il va falloir pour se relever.
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vote : -1
Par fifilafiloche (xxx.xxx.xxx.174) 31 mai 17:54Camarade Sisyphe, la dictature du prolétariat, avec l’élimination systématique de toute pensée dissonante, on a déjà connu en Europe.
Libéral fifilafiloche ; non ; on n’ a jamais connu la dictature du prolétariat ; ni en Europe, ni ailleurs.
L’élimination systématique de toute pensée dissonnante, oui, et sous bien des régimes ; nazi, fasciste, stalinien, militaire... ; rien à s’envier de ce côté là...
En revanche, on connait de plus en plus la dictature de la ploutocratie, des puissances financières, partout dans le monde, et on voit ce que ça donne.
On a compris que c’est celle qui vous convient, que vous soutenez ; pas besoin de faire un dessin...
Ben oui, mais nous, on continuera de lutter contre, et de dénoncer ses soutiens, tel que vous, parce qu’ils sont nuisibles.
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Votre différence avec la Mouche du Coche, Sisiphe, c’est qu’elle a inspiré une fable alors que vous ne faîtes que les conter ;o)
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a tous
je m’aperçois souvent que sur agoravox certain ne réfechisent pas trop en profondeurce qui créait des malentendus souvent !!!!sur les commentaires postés des un et des autresEn effet ILS REAGISENT trop hativement et par facilité intélectuelle taxent les autresde suite qu’ils ont une autre approche q’eux ( de libéraux ou de proletaire ou autres nom de vanité)comme de dire la gauche et la droite des racoursis hatifs !!que de vanité QUE CELAdes maux vide de sens souvent si c’est de produire des ruinesidem pour les religions !!!! pauvre humain !!!bien sur tout cela doit être expliqué et développé et compris dans un ensemble(les politique le savent bien que le peuple ne s’entendent pas tres bienet qui sont divisés pour eux de l’eau bénite) et remplisent leur poches bien jouer !!!et pour fini pour les donner le semblant d’existé on leur donne un jeu de dupele fameux ( A VOTE)JE REVIENS a mes moutons sans jeu de mot bien sur !!SEULEMENT voila pour être bien notés en ++++ des fois d’autres se précipitentdans le jeu emotionel des maux !!! un jeu de dupe et de gaminje sais c’est pas toujours facile mais on y gagnera en qualitéBref simplement il y a des choses qui sont populaires et impopulaires sans pour autant être bien ou mald’un côté bien qui sont bénéfiques à tous et de l’autre du mal qui nuit à tous !!et vis -versaqui des fois sont a tenir en compte pour une bonne règle économique d’une nationpoint - barredommage que les émotions prennent plus vite le dessus que les vrais réflexionsPS:je pense que cela mériterait un bon article sur agoravox pour prendre consciencede ce phénomène social qui est la bas de toute les malentenduet de manque d’union pour lutter contreles vautours de la politico et finance de cette sociétéAlors qui aura le courage de le faire à bientôt mercigimo -
Monsieur Santi.
Deux scénarii... ??? Lequel. Cela n’est pas explicite dans votre article.
Maintenant, par rapport à votre article qui est une bouillie incompréhensible, faites-nous le plaisir de tenir compte qu’une Europe,
même dominée comme d’habitude par les US, sans pouvoir centralisé qui fait à la fois sa force et sa faiblesse, dont le pouvoir rêve d’être conquis par des petits dictateurs comme certains « dirigeants » français, qui va passer à la monétisation comme tout le monde, ...
aura peut-être un peu de mal à « couler ».ET si VOUS l’envisagez,
Merci de précisions chiffrées, explicites, réalistes et objectives.
Bien à vous. Tout en sachant que vous êtes Suisse...
Et que votre monnaie commence à faire peur à vos CONcitoyens....Rassurez-vous, je sais de quoi je parle. Même si je ne voudrais jamais « devenir » suisse...
La honte.-
Combien d’actifs pourris les banques de la zone euro possèdent-elles ?
Selon la Banque Centrale Européenne, les banques de la zone euro ont dans leurs livres 195 milliards d’euros d’actifs pourris.
Vous avez bien lu : 195 milliards d’euros d’actifs pourris.
Ce sont de soi-disant « actifs », mais leur valeur réelle est égale à zéro.
Quand le patron d’une banque européenne vient frimer devant les caméras de télévision, quand il prétend que sa banque est saine, quand il raconte que sa banque est solide, ne le croyez pas.
Les patrons des banques de la zone euro sont des menteurs.
Les banques de la zone euro ne sont plus que des banques zombies.
Contribuables, préparez-vous à payer.
http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE64U0Q520100531
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Une vidéo réalisée par un prévisionniste espagnol qui rejoint votre analyse, Michel.
Nous allons passer par des moments très difficiles en Occident, une crise de longue durée, où tous les actifs vont se déprécier et les systèmes sociaux ne pourront plus être financés. Mais comme le précise l’auteur, il n’est pas normal et soutenable que 20% de la population mondiale ait concentré 85% des richesses pendant aussi longtemps. Nous évoluons donc vers un monde plus équitable, ce qui signifie un meilleur niveau de vie pour nos anciennes colonies et, oui, cela passe par notre appauvrissement relatif, que ce soit au niveau individuel et collectif. Cela ne se fera pas sans violences, le tout est de l’avoir anticipé.-
bonjour
« Attendons-nous à des luttes acharnées, fratricides car au sein d’un même pays, entre fractions qui tenteront de redistribuer en leur faveur des ressources toujours plus maigres. Le combat politique et social va redevenir plus que jamais d’actualité.. »même pas sûr !aux usa les gens ne se révoltent pas par exemple !des veaux complètement lobotomisés .cordialementfélicitation a agoravox pour sa jolie publicité HSBC !!!-
Septembre 2008 : première vague de la crise financière.
Juin 2010 : deuxième vague de la crise financière.
Les banques de la zone euro vont maintenant subir la deuxième vague.
Tsunami ! Tsunami !
Lisez cet article :
Les banques n’en ont pas fini avec les dépréciations, dit la Banque Centrale Européenne.
Les banques de la zone euro risquent de devoir inscrire dans leurs comptes 195 milliards d’euros de dépréciations supplémentaires d’ici la fin 2011, ce qui constituerait la deuxième vague des pertes causées par la crise financière et ses répercussions, estime la Banque centrale européenne.
Dans son rapport semestriel sur la stabilité financière, la BCE ajoute que les finances publiques représentent actuellement le risque le plus important pesant sur la stabilité de la région, les dettes et les déficits continuant de perturber les investisseurs tandis que les émissions massives prévues par les Etats risquent de restreindre l’accès des entreprises et des banques au marché du crédit.
Tout en constatant que des menaces d’interactions défavorables entre le système financier et les finances publiques sont déjà apparues, la BCE note que les nouvelles mesures adoptées pour combattre la crise ont considérablement réduit les risques de contagion.
« D’importants déséquilibres budgétaires demeurent et il est de la responsabilité des gouvernements d’affronter et d’accélérer la consolidation budgétaire afin d’assurer la soutenabilité des finances publiques, non seulement pour éviter le risque d’un étouffement de l’investissement privé mais aussi pour instaurer les conditions permettant une croissance économique durable », a déclaré le vice-président de la BCE, Lucas Papademos.
Evoquant une « deuxième vague » de dépréciations liées à la crise financière, il a précisé que la BCE estimait les besoins de provisions des banques pour couvrir les pertes potentielles à 90 milliards supplémentaires en 2010 et 105 milliards en 2011.
http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE64U0Q520100531
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Le 10 mai 2010, l’Union Européenne et le FMI ont tenté une manœuvre désespérée pour rassurer les investisseurs internationaux. L’Union Européenne et le FMI ont jeté leurs dernières forces dans la bataille : ils ont annoncé qu’ils mettaient 750 milliards d’euros sur la table.
Ce soi-disant « plan de stabilisation » n’a fait illusion que deux jours : le 10 mai et le 11 mai.
Depuis le 12 mai, les investisseurs internationaux ont compris ce qu’était vraiment ce soi-disant « plan de stabilisation » : un énorme coup de bluff.
Depuis le 12 mai, les investisseurs ont compris que les Etats européens ne pourront jamais verser des centaines de milliards d’euros pour sauver le Portugal, l’Irlande, la Grèce, l’Espagne.
Conséquence : les investisseurs internationaux n’ont plus du tout confiance dans le Portugal, l’Irlande, la Grèce, l’Espagne. Depuis le 12 mai, ils demandent des taux d’intérêt exorbitants à ces quatre pays.
Vendredi 4 juin :
- Si l’Espagne avait dû lancer un emprunt à 10 ans, elle aurait dû payer un taux d’intérêt de 4,528 %.
Le graphique des taux d’intérêt des obligations espagnoles est incroyable : les taux d’intérêt espagnols sont en train d’exploser.
http://www.bloomberg.com/apps/cbuilder?ticker1=GSPG10YR%3AIND
- Si l’Irlande avait dû lancer un emprunt à 10 ans, elle aurait dû payer un taux d’intérêt de 5,109 %.
http://www.bloomberg.com/apps/cbuilder?ticker1=GIGB10YR%3AIND
- Si le Portugal avait dû lancer un emprunt à 10 ans, il aurait dû payer un taux d’intérêt de 5,13 %.
http://www.bloomberg.com/apps/cbuilder?ticker1=GSPT10YR%3AIND
- Si la Grèce avait dû lancer un emprunt à 10 ans, elle aurait dû payer un taux d’intérêt de 8,141 %.
http://www.bloomberg.com/apps/cbuilder?ticker1=GGGB10YR%3AIND
Ces taux d’intérêt hallucinants montrent que le Portugal, l’Irlande, la Grèce et l’Espagne vont devoir emprunter à des taux d’intérêt de plus en plus exorbitants.
Le Portugal, l’Irlande, la Grèce et l’Espagne foncent vers le défaut de paiement.
Au contraire, les taux d’intérêt de l’Allemagne deviennent de plus en plus bas.
- Si l’Allemagne avait dû lancer un emprunt à 10 ans, elle aurait dû payer un taux d’intérêt très faible : seulement 2,584 %.
http://www.bloomberg.com/apps/cbuilder?ticker1=GDBR10%3AIND
Cette divergence est intenable.
Cette situation est explosive : la zone euro va finir par éclater.
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