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VÉRITÉS MASQUÉES et TRONQUÉES : cas 3 - Croissances Démographiques et Implosion Planétaire

L'économie est faite pour et par les hommes en tant que consommateurs, profiteurs et/ou producteurs de biens, de services et de richesses : la DÉMOGRAPHIE évaluant le nombre d'hommes et sa variation dans le temps et l'espace est un facteur important dans la production et la consommation des richesses, et dans l'épuisement des diverses ressources planétaires. Si dès sa naissance l'être humain est déjà un consommateur, on peut et doit prévoir que, devenant un jeune adulte, il deviendra une force productrice à intégrer dans l'économie mondiale, pour terminer sa vie en retraité improductif. Les politiques financières, économiques, sociales, familiales et natalistes peuvent s'établir -avec des lustres d'avance- à partir des données annuelles des naissances dans chaque pays et chaque région de la Planète. Mais les MARCHÉS ignorent la DÉMOGRAPHIE, les humains n'étant pas encore "une marchandise" !

Sans être réduits à l'état de marchandises en tant que forces de travail et capacités guerrières, les humains, qu'ils soient esclaves ou hommes libres, jeunes ou adultes, ont constitué des ressources liées à l'importance de leur nombre. Les invasions des temps anciens, les massacres des grandes guerres modernes donnaient la "victoire" au plus grand nombre mobilisé dans les armées et dans les manufactures d'armes. Le nombre de victimes tuées ou fortement handicapées allant de pair avec l'importance des populations : environ un million pour les guerres napoléoniennes, une dizaine de millions pour la grande guerre, une centaine de millions pour la dernière guerre mondiale (en tenant compte des victimes des idéologies dictatoriales toujours en lutte pour leur victoire définitive).

La forte démographie d'une nation, d'une communauté, d'un "peuple", d'une "race", d'une religion, a été longtemps privilégiée et encouragée par leurs propres Autorités, afin d'être plus forts pour se protéger des agressions des autres ou pour étendre son influence ou sa domination sur les autres. Après la seconde guerre mondiale, en France, Michel Debré était le chantre d'une forte natalité en vue d'une France de 100 millions de Français ! Nous sommes déjà passés de 40 à 65 millions d'habitants grâce à une généreuse politique de soutien familial, sans se soucier des coûts publics importants pour élever, éduquer, instruire et former les jeunes "surnuméraires (en moyenne un excédent de plus de 200 000 naissances par rapport aux décès chaque année, avec la nécessité de créer (et de financer les investissements y afférents) des emplois "rentables" correspondant à cet afflux sur le marché du travail). Dans de nombreux pays, le fait d'engendrer une famille nombreuse était gage d'une retraite assurée par le soutien des enfants et même, bien avant, le travail des enfants -au lieu d'aller à l'école- apportait des ressources indispensables à la vie du foyer familial.

Devant l'explosion démographique mondiale, il faut tirer la sonnette d'alarme :

- en 1800 : 1 Milliard humains sur terre

- en 1900 : 1,65 Mdh

- en 1950 : 2,5 Mdh

- en 2000 : 6,1 Mdh

- en 2015 : 7,5 Md habitants sur terre

Depuis 1950 la croissance de la population mondiale croît de 72 à 95 millions/an ! Malgré la politique restrictive chinoise de 1 E/F (enfant par femme) (en fait environ 1,3 du fait d'exceptions (ethnies minoritaires, dépassements illégaux). La croissance française contribuant pour environ 200 000/an (hors effets immigration). Si, en France, pendant le baby boom d'après guerre le taux de fécondité moyen était d'au moins 2,5 E/F (avec un nombre de femmes en âge de procréer inférieur à celui des récentes décennies), le taux de fécondité s'est ensuite stabilisé vers 2,0 E/F (entre 1,8 et 2,1) avec toujours un fort accroissement naturel de la population, contredisant la valeur couramment admise de 2,1 E/F pour stabiliser la population ! Cette valeur de 2,1 tenait compte des religieuses célibataires et des décès de jeunes filles prébubères, et surtout elle n'est valable que pour une population stabilisée depuis plus d'un siècle (et non pas en croissance) avec une durée moyenne de vie invariable.

Influence de l'accroissement de la longévité sur les taux de renouvellement et de fécondité

En Occident depuis 1950 la durée de vie augmente d'un trimestre chaque année (1 an tous les 4 ans) du fait des progrès des conditions de vie et de la médecine alors que dans les pays en développement, la forte baisse de la mortalité infantile, la réduction des famines et des épidémies et les progrès de l'hygiène, ont entraîné une plus forte augmentation de la durée de vie ! Toutefois aux USA, avec les méfaits de l'alimentation et de l'agriculture industrielles et des pollutions chimiques, entraînant des maladies dues aux excès de sucres, de matières grasses et de sel, telles que l'obésité, le diabète, les accidents cardiaques et cérébraux et les dégénérescences du cerveau, la durée de vie, en moyenne, tend à se stabiliser et même à se réduire : il y a une compensation entre les maladies dues à la société industrielle et les progrès efficaces des sciences de la vie.

Pour une durée moyenne de vie de 80 ans (mortalité infantile et centenaires inclus) le taux de stabilité pour la natalité serait de 1/ 80 chaque année soit 1,25 % chaque année. L'augmentation de la durée de vie est de 0,25 an chaque année, d'où, tant que la durée de vie augmente à ce rythme il suffirait chaque année de 0,75 enfant par 80 personnes, soit 0,94% au lieu de 1,25% , donc une natalité de 0,94 % par an est suffisante, soit un taux de fécondité de 1,5 E/F (au lieu de 2,0) à 1,58 E/F (au lieu du 2,1 idéalisé).

Évolution en cours des recherches sur la longévité

La longévité fait l'objet de nombreuses études en diététique, en activités physiques, en stress, en biologie cellulaire, en assistance informatique et robotique, en génomique,... pour concevoir un homme augmenté et sélectionné, objet du transhumanisme. La durée de vie est appelée à beaucoup augmenter pour certaines catégories de population - les plus riches !- tandis-que la grande masse des pauvres et des classes inférieures restera condamnée à la malbouffe, aux pollutions et pesticides, et aux médicaments de qualité douteuse et aux effets secondaires néfastes. Autour de parcs résidentiels de haut de gamme, des murs sont déjà construits et en construction pour isoler les riches d'aujourd'hui et les surhommes en devenir de la plèbe misérabiliste. Les progrès en génomique sont galopants : des chevreaux ont été conçus, en éprouvettes à partir de cellules IPS prélevées sur un mâle et sur une femelle pour être révélées et cultivées en spermatozoïdes et ovules dits "biologiquement artificiels" : les ovules ont été fécondés par les dits spermatozoïdes, puis un blastocyte ou oeuf a été introduit dans l'utérus d'une mère porteuse. Un chevreau, au minimum, est né normalement, il y a deux ans, et il est plus que probable que d'autres chercheurs biologiques vont tenter d'étendre la recherche aux humains !!! Et comme de plus on effectue des recherches sur un utérus artificiel, dans quelques décennies le renouvellement de la population pourra se gérer en exclusivité dans des laboratoires : l'acte sexuel ne sera plus qu'un acte de plaisir partagé, un lien social dans le groupe comme pour les bonobos et autres hominidés ! Est-ce un progrès ou une régression vers l'animal ? Avec des mesures modernes, telles la vasectomie, les stérilisations physiques et/ou chimiques etc... le contrôle des naissances et de la démographie planétaire seront, hélas ou heureusement, réalisables !

Influence de la robotisation, de l'automatisation et de l'informatique sur la démographie

A priori les influences ne sont pas évidentes : on ne voit pas en quoi le monde des machines et des logiciels intelligents serait un acteur d'évolution de la démographie. Cependant, un bon suivi généralisé de son état de santé par des systèmes informatisés (différents capteurs de données physiologiques, leurs couplages aux réseaux et des logiciels de traitement de l'information) devrait accroître la durée de vie globale et surtout de la vie en bonne santé, d'où pour un même taux de fécondité ou de renouvellement, il y aura un supplément de croissance démographique. Dans le domaine de la santé et en particulier dans l'assistance aux retraités ayant une dose de dépendance, la robotisation et les systèmes informatiques pourront se substituer à une part de suivi et d'assistance par des personnels humains de service, d'où une réduction de la dépendance à la masse des personnes actives de la société. Ce transfert des tâches humaines vers les prestations automatisées des robots est en train de se développer dans l'industrie et même dans les services : alors soit les emplois vont diminuer avec un moindre besoin de maind'oeuvre, soit il faudra inventer de nouveaux besoins consuméristes pour l'homo économicus noyé sous des addictions créées par le système du "big brother" !

Depuis les révolutions industrielles, les machines simples, puis évoluées avec une dose croissante de programmateurs électro-mécaniques et d'automatismes électroniques puis numériques, ont libéré des "forces humaines" de travail pour les affecter à d'autres tâches utiles dans l'industrie et les services et aussi malheureusement comme "forces militaires" de conquêtes, de défense, donc de destructions et de massacres ! Cette politique trouve ses limites maintenant car les "forces de travail humain" donc de création de richesses et de valeurs, ne sont plus que des "forces de consommation" (à bon pouvoir d'achat) et des "charges sociales et publiques" pour tous les exclus du marché de l'emploi, des "coûts" pesant sur l'activité économique. Que va-t-on en faire lorsque les ressources planétaires vont se raréfier ?

Les effets néfastes et dévastateurs de la croissance démographique

Les surfaces cultivables sur la planète terre sont limitées malgré des défrichements catastrophiques pour la stabilité des sols et pour la pénétration des pluies vers les nappes phréatiques. Les zones semi désertiques (Sahel, Mongolie) n'ont pas résisté à l'explosion démographique et à la surexploitation agricole : l'Afrique est passée de 0,15 Mdh en 1900 à plus de 1 Mdh en 2000 (taux multiplicateur de 8 et la croissance continue, les 2 Mdh et même 3 Mdh étant prévus pour les prochaines décennies !). Les croissances en Amérique centrale et du sud, et en Asie (Iran, Pakistan, Inde, Indonésie, Vietnam, etc...) sont globalement plus faibles qu'en Afrique mais restent trop importantes(surtout au Pakistan).

La première menace vient des famines dues à des calamités climatiques ordinaires (sécheresses, inondations) et à des conflits armés. Tous les individualistes et égoïstes que nous sommes, peuvent déclamer que le partage de toutes les ressources en nourriture existant après la généralisation de l'alimentation végétarienne, en supprimant les gâchis, pertes et destructions de récoltes, permettrait de nourrir 10 Mdh, cela ne se fera pas : l'Amour "partageux" pour son prochain, ami ou ennemi, qu'a prêché le Christ, est antinomique de la nature humaine, il ne se fera pas ! Chacun se doit de conserver un potentiel de ressources au moins pour sa famille, son groupe et son pays.

La deuxième menace viendra des bouleversements climatiques dus au réchauffement de l'atmosphère. En plus des tempêtes et des fortes irrégularités en température et pluviométrie, s'ajoutera l'élévation du niveau des océans, noyant des terres et des villes, et provoquant des déplacements de populations.

Une troisième menace découle de la gestion des marchés mondiaux de produits agricoles par des marchés financiers tenus par des spéculateurs dits "investisseurs" dont la motivation est la génération maximale de profits. La bonne et juste répartition des ressources de nourritures ne les concerne pas. De plus, l'utilisation de productions agricoles pour des usages industriels vient en concurrence, (carburants, produits biochimiques...) ; ainsi que l'usage des sols pour cultiver des végétaux pour fabriquer des tissus (coton, lin), du papier... ; ces cultures industrielles, hors circuits alimentaires peuvent être à base d'OGM de toute sorte, avec l'emploi massif d'engrais chimiques et de pesticides stérilisant les sols.

Une quatrième menace est l'augmentation des diverses pollutions générées par l'activité humaine. Avec 1,3 Mdh la Chine a profondément pollué ses lacs et cours d'eau, ses sols et l'atmosphère de ses agglomérations est souvent irrespirable. Sans sa rigoureuse politique de limitation de naissances la population chinoise serait proche des 2 Mdh, d'où des pollutions encore aggravées. En Inde, avec 1,2 Mdh et une moindre industrialisation les pollutions de l'air, des sols et des eaux est très préoccupante. Pour ces deux pays les effets sur la santé et la durée de vie sont sensibles. Si des actions imposées de force par des gouvernements peuvent atténuer et réduire certaines pollutions de l'air et des eaux, et parfois même régénérer biologiquement les zones dégradées, il n'en va pas de même pour les océans pour les pollutions aux métaux lourds, aux matériaux radioactifs, aux hormones, aux diverses molécules chimiques et biochimiques, au DDT etc...

Implosion planétaire

Une implosion est un repli sur soi, un retour violent aux conditions initiales accompagné de pertes et de destructions. Une implosion démographique sera la conséquence logique et inéluctable de l'explosion (croissance) démographique actuelle. Certaines espèces animales savent gérer l'adaptation de leurs populations aux ressources alimentaires disponibles : en période de disettes il y a beaucoup plus de naissances de mâles que de femelles, et en période de vaches grasses, la communauté se fortifie avec plus de naissances de femelles que de mâles. Les humains ne savent pas faire cette gestion naturellement, et inconséquence humaine, les religions dans leur ensemble sont contre les mesures de régulation et de contrôle des naissances : elles en sont restées à l'accroissement bénéfique à la prolifération heureuse de la population au sein de leurs communautés quitte à faire la guerre et à massacrer les membres des autres communautés religieuses concurrentes. Les Autorités religieuses, au cours des millénaires de l'histoire, ne se sont pas privées de bénir les velléités de massacrer, et de condamner diverses catégories d'humains au nom de leur Dieu. L'humanité actuelle est toujours victime de ces pratiques criminelles (sacrificielles ?).

Plus vite les ressources à partager se réduiront, plus forts, plus nombreux et plus intenses seront les guerres et les massacres entre les humains, avec les victimes concentrées quasi exclusivement chez les pauvres, comme toujours !

La démographie comme arme de conquête de territoires, en rasant les récoltes, en détruisant les édifices, en massacrant les populations ou en les transformant en esclavage, avait un sens dans un monde autrefois illimité (planète plate), puis sur une planète peu peuplée disposant de grands espaces, et de ressources biologiques et fossiles illimitées. Aujourd'hui, cela est révolu, les ressources fossiles sont limitées, la terre est déjà surpeuplée et de nombreuses espèces animales et végétales disparaissent chaque jour : c'est déjà la politique de la terre rase ou brûlée en absence d'invasions massives d'immigration de conquête. Si ces dernières devaient se produire sous un étendard idéologique ou religieux, les massacres par centaines de millions (si ce n'est par milliards pour libérer la planète de ses prédateurs insatiables et proliférants), seront couplés avec des guerres de destruction massive en priorité biologique et chimique et même, in fine, le chaos nucléaire !

 

La régulation douce et consentie des naissances vers une décroissance démographique mondiale est la seule solution HUMANISTE à mettre en oeuvre. Sinon, si les humains continuent à se complaire dans leur crimes de l'humanité envers leurs semblables et envers la biosphère planétaire, les populations humaines imploseront dans d'effroyables douleurs !


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11 réactions à cet article    


  • jacques 20 mai 2017 11:14

    Bonjour, un article qui va plaire à Claudec. Vous évoquez le problème de l’augmentation de la population mondiale (il n’est déja pas assuré que ce soit réellement un problème) mais pour ce « problème » il n’y a pas de solution, donc si pas de solution il n’y a alors pas de problème.


    • jacques 20 mai 2017 17:50

      @Etbendidon
      Bonsoir, bien sûr la contraception... doit on en rire ? déja en France c’est difficile à faire comprendre, mais dans beaucoup de pays (que je citerais pas) c’est quasiment impossible.


    • hugo BOTOPO 20 mai 2017 13:13

      Si un problème n’a pas de solutions ou plutôt si on n’en trouve pas c’est qu’il faut le poser autrement dixit Einstein !
      C’est effectivement un problème et par principe ou par aveuglément on ne veut pas voir ce problème ! Les croyances, surtout sur fond de religion, refusent d’aborder les problèmes rationnels.et donc les nient malgré leurs existences !


      • zygzornifle zygzornifle 20 mai 2017 13:19

        les pauvres des pays pauvres font des gosses a la pelle et quand rien ne vas plus ils embarquent pour l’Europe ou on les accueilles quitte a fabriquer de nouveaux pauvres parmi la population .... A un moment cela ne pourra plus durer faute de moyens et tout s’écroulera comme un château de cartes ....


        • Esprit Critique 20 mai 2017 20:09

          D’abord merci pour le rappelle de toutes ces réalités.

          Ce n’est pas « un » problème, C’est « Le problème » Actuel de l’espèce Humaine.

          Il est GIGANTESQUE !, Il y a aussi L’Islam (Une idéologie totalitaire) que je place en seconde position,

          Le problème de la faim ou de la pollution ne sont que de modestes conséquences solubles. Tout comme les changements climatiques, seul la maitrise drastique de la population peut agir sur ses causes « Humaines » pour les autres causes, si la croissance dermographique continue, nous crèverons tous avant d’en avoir compris tout les mécanismes .... 


          • René 03 René 03 20 mai 2017 20:32

            @Esprit Critique 
            En effet, c’est Le problème, encore faut-il ouvrir les yeux pour le voir.


          • teysseire 20 mai 2017 22:37
            Cet article parle d’une évidence qui devrait crever les yeux de tout citoyen mais c’est un sujet qui reste éminemment politiquement incorrect ! L’association Démographie Responsable est la seule en France à alerter sur ce sujet depuis bientôt 10 ans !
            Oui, il faut arriver volontairement et par des moyens respectueux des droits humains à une progressive régression de notre population . Pour toutes les raisons qui sont énoncées dans cet article et pour l’avenir des générations futures !





            • Hubu Hubu 21 mai 2017 03:12


              L’auteur oublie qu’on peux nourrir 10 milliards d’hommes UNIQUEMENT grâce aux énergies fossiles qu’on surconsomme et dilapide à une vitesse faramineuse.

              Le déclin pétrolier sera bien plus grave que de l’essence plus cher à la pompe.

              Une forte implosion de la population mondiale est très plausible avec l’effondrement des états et des vagues migratoires hyper-massives qui feront passer ce qui se passe en ce moment pour une gentille plaisanterie.

              Nous mangeons du pétrole

              Sujet qui ne seras pas près d’être abordé un jour sur France 2 Beaufs et TF0 !!


              • teysseire 21 mai 2017 08:19

                @Hubu Oui, mais je rajouterai qu’il ne s’agit pas seulement de nourrir les hommes. Il faut aussi préserver une planète vivable, ce qui ne sera pas le cas si nous nous entassons dans des mégapoles, si les espaces naturels disparaissent, si la biodiversité s’effondre ( 60% des animaux ont disparu en 50 ans !), si le climat se réchauffe trop vite etc...


              • hugo BOTOPO 21 mai 2017 11:37

                @Hubu
                "L’auteur oublie qu’on peux nourrir 10 milliards d’hommes UNIQUEMENT grâce aux énergies fossiles...
                L’auteur connait parfaitement cet ÉLÉMENT de LANGAGE de MONSANTO et autres multinationales de l’agrochimie, des OGM et pesticides, poisons par essence et par nature. C’est effectivement un système basé sur les énergies fossiles d’hydrocarbures. C’est surtout un système de production qui pollue les sols, les stérilisent biologiquement, pollue l’atmosphère et les ressources en eau, détruit industriellement et définitivement chaque jour de la biodiversité. Et qui induit des maladies chez l’homme (et les animaux) : c’est tout bon pour l’industrie pharmacologique et les décès prématurés !
                Vous avez le droit de soutenir vos amis et de préconiser une politique à la UBU, mais surtout ne l’imposez pas à l’humanité.
                Lorsque vous aurez nourri, comme des bestiaux à l’étable ou dans des parcs, vos 10 Md d’humains, qu’en ferez-vous ? Quelle éducation ? quels emplois ? Quelles consommation d’énergies fossiles induites ? etc...

                Une agriculture biologique, d’agro-foresterie, de recyclage des produits organiques par les bactéries, .... permet d’assurer la survie et la régénération de la planète, à la condition d’oeuvre à la lente décroissance démographique.


              • Esprit Critique 21 mai 2017 17:08

                @Hubu
                C’est sur Hubu , vous avez trop bu , et pas que du pétrole.

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