Du paradoxe de l’attitude climato-sceptique
Certains que l’on dénomme climato-sceptiques et qui se réclament du droit de douter comme une condition pour produire la vérité scientifique toujours relative, prétendent tirer du doute la certitude qu’il convient de ne rien faire pour limiter la production de CO2 dans l’atmosphère et refuse radicalement la programme du sommet de Copenhague, au nom de leur doute. Ce qui est un paradoxe logique et pratique pour le moins étonnant.
Démonstration :

- Admettons avec eux qu’il y ait des doutes sur l’origine humaine du réchauffement climatique.
- Admettons que ces doutes puissent être plus tard justifiés ; ce que nous ne pouvons encore savoir avec certitude aujourd’hui.
Cela ne veut pas dire qu’il n’ y ait pas des indications tellement sérieuses du fait mesuré du réchauffement climatique que même les quasi totalité des sceptiques est obligée de l’admettre. Toute la question est donc de savoir si la production humaine de CO2 doit être totalement écartée comme condition parmi d’autres, de ce fait.
Or même Claude Allègre est contraint de répondre par la négative à cette question, au nom du doute scientifique et au regard de la controverse entre spécialistes en cours.
Dans ces conditions rien ne peut et ne doit pratiquement nous empêcher, au nom du principe de précaution, de prendre au sérieux une thèse encore douteuse, comme toute thèse scientifique, mais relativement consensuelle parmi les experts dont la plupart d’entre nous ne sommes pas, afin de préserver nos conditions de vie actuelles et réduire les risques signalée par la majorité des experts, en limitant la production humaine de CO2 dans l’atmosphère.
Le doute, en effet, doit générer la prudence, à savoir la limite dans l’affirmation de la toute puissance du désir, toujours aveugle, et doit obliger à refuser l’imprudence de l’excès, car tout l’excès est potentiellement catastrophique. La limitation du développement aveugle au profit du développement durable et conscient des risques possibles sinon certains, ne peut être nuisible, car elle sera nécessairement bénéfique aux humains et aux espèces non-humaines dont nous avons besoin pour bien vivre. Le "rien de trop" est toujours une bonne chose, ce que savaient déjà les anciens qui en avaient fait une règle fondamentale de sagesse.
Que ceux donc qui prétendent douter, fasse aussi du doute un règle de sagesse. Les adversaires de Copenhague devraient faire un meilleur usage de leur doute en ne le convertissant en contre-certitude, toute aussi fallacieuse, sinon plus, que celle qu’il refuse.
Les soi-disant sceptiques, au nom de leur scepticisme, devraient savoir que, sur le plan pratique et non seulement théorique, ils pourraient être démentis plus tard, ce qui est un argument suffisant à ne pas prendre le risque de l’être, car il serait alors trop tard !
59 réactions à cet article
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Bonjour,
Le climato-scepticisme est surtout une attitude sceptique face à l’arnaque de la propagande ecolo actuelle :
Les états sont aux mains des lobbies agro-chimiques, petroliers, agricoles, miniers,... qui par leur intérêts économiques détruisent l’ecosysteme (un simple exemple : les forêts primaires sont sous pression du soja ogm, de l’huile de palme, prospection pétrolière, commerce du bois... ), évidemment aucune réforme de fond n’est entreprise pour changer le système (qq lois cadres au sein l’UE suffiraient !!), juste un énorme écran de fumée pour culpabiliser (et ponctionner) le gogo d’un système qu’il n’a ni choisi ni cautionné, suivi du marketing green-washing habituel.
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@l’auteur,
Merci pour votre bon sens dans une affaire où les tropismes consuméristes font prendre les vessies pour des lanternes.
Un citoyen à vélo.
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pour compléter, je n’aime pas trop copier/coller d’un autre article, mais comme les thématiques sont proches :
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Pour ce qui est du principe de précaution, il faut savoir l’appliquer correctement, c’est-à-dire être réellement capable d’expliquer l’origine du réchauffement : naturel ou anthropique
Je m’explique :
* S’il est anthropique, on adoptera des mesures de prévention, c’est-à-dire limiter nos rejets de CO2
* s’il est naturel, changer nos rejets ne changera rien : on adoptera alors des mesures de mitigation : il faudra préparer le renforcement des digues, le déplacement des sources de production de nourriture, le relogement et l’intégration des réfugiés climatique.Et c’est cela tout le débat : qui n’a pas lieu. Et c’est terriblement regrettable. Nous nous devons de réfléchir et de comprendre, afin d’être réellement efficace dans nos mesures de solidarité et de dépenses d’argent, qui représente tout de même la « sueur » quotidienne de milliards d’êtres humains...
Tant qu’à taxer les efforts des citoyens, le moindre du respect serait de les taxer pour quelque chose d’utile et efficace !
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Le principe de précaution à mauvais essient, c’est le risque de se tromper ’d’ennemi" et finalement de tout perdre !
Je suis sûr que nous ne sommes pas si pressés de faire un choix, contrairement à ce qui serinent jusqu’à l’indigestion l’idéologie dominante -
Courtillot et Allègre sont juste des scientifiques sans scrupules prêts à frauder pour attirer l’attention médiatique, qui seule peut encore les faire jouir...
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Sur le plan logique, vous avez raison, mais vous ne tenez pas compte de certaines choses. Tout d’abord, tous les climatosceptiques ne sont pas à mettre dans le même panier. Ensuite, l’attitude de certains « climatosceptiques » ne consiste pas à faire valoir leur droit au doute pour ne rien faire, mais plutôt à dénoncer l’attitude dogmatique de certains écologistes, qui, on le voit venir gros comme une maison, s’approprient la protection de l’environnement sans se rendre compte du poids qu’ils feront peser sur les épaules du peuple. Plutôt que de proposer un système alternatif, non pas basé sur la consommation et la satisfaction immédiate des désirs, ils proposent d’instaurer toutes sortes de taxes et de mesures qui se révèleront, j’en ai peur, bien peu efficaces pour l’environnement.
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« l’attitude dogmatique de certains écologistes, qui, on le voit venir gros comme une maison, s’approprient la protection de l’environnement sans se rendre compte du poids qu’ils feront peser sur les épaules du peuple »
Personnellement je ne subis ni le dogmatisme des écolos, ou alors c’est vraiment très récent, il me semble qu’avant on passait plus de temps à les faire passer pour des simplets qu’à les prendre au sérieux, et en tant que mère, le poids de l’avenir de notre environnement me pèse mille fois plus que celui que les écolos voudraient soit disant nous faire porter ! -
Lisez la fin de mon message s’il-vous-plaît.
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J’en sais rien pour les taxes, franchement ces histoires de fric par rapport aux vrais problèmes, la santé, nos gosses, leur avenir... moi JE M’EN FOUS.
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Franchement il faut arrêter avec ce discours « nos gosses, leur avenir, quelle planète allons-nous leur laisser ? ». Si on veut promettre un avenir correct à nos enfants, alors redressons notre économie, créons des emplois et augmentons les salaires, parce que de toutes manières s’il y a des catastrophes écologiques elles toucheront sûrement les plus pauvres, et nos gosses s’en fouteront, comme tout le monde se fout totalement de la misère et de la fin dans le monde.
Mais si malgré cela vous voulez vraiment « sauver la planète », alors dites-vous bien que les écologistes ne feront rien d’efficace, car ils savent très bien que les vrais changements à adopter pour réduire l’impact de l’homme sur la planète, même pas 1% n’en veut vraiment, car ils signifient un changement drastique de notre mode de vie, un abandon de notre société d’abondance. Un obèse ne maigrira pas s’il arrête de mettre du sucre dans son café alors qu’il continue à bouffer des pâtisseries toute la journée. -
Cher Roungalashinga... je n’ai jamais avancé, dit, formulé, supposé ou discouru, il n’y a pas de DISCOURS.. je n’ai jamais émis l’hypothèse selon laquelle les émissions de CO2 seraient l’unique ou le vrai problème de notre société, je pense seulement que vouloir écarter de nos préoccupations en matière d’environnement le problème des émissions de CO2 n’est pas une solution pour notre avenir.
Je suis donc tout à fait d’accord avec vous (sur le reste) ! -
Le doute scientifique voudrait que vous doutiez de vos propos :
Etre climato-sceptique ne signifie pas qu’on soit sceptique sur les changements/boulversements climato-magnéto-géologiques (dans un sens ou dans l’autre) et encore moins, disposés à ne rien faire.
Une idée juste pour une action juste.
La terre/mer par endroits est une poubelle et des molécules beaucoup plus dangereuses que le CO2 circulent dans l’air et dans les sols/eau.
Et justement, parce que les gens sont désinformés, mal informés ou simplement raisonnent avec leurs tripes, pour ma part, je dirais : tant mieux s’ils pensent ça, parce qu’il y a quelque chose à faire de beaucoup moins agréable et surtout de beaucoup moins facile à comprendre que de compter les molécules de CO2 dont on sait à peu près faire le bilan.
(une petite question : qui dit CO2 dit O2 consommé : pourquoi ne pas s’attaquer à cette redoutable molécule qui devrait diminuer chaque fois que le CO2 augmente !)
Donc, voilà : c’est plus simple comme ça pour agir contre toutes les nuisances associées et vraiment dangereuses que sont toutes ces molécules produites.-
Quand la science aura démontré que des couches de CO2, à basse température peuvent réchauffer la terre, je pense qu’une nouvelle loi de thermodynamique aura vu le jour.
Soyons sérieux, la principale cause de l’effet de serre est la couche nuageuse qui confine l’atmosphère et peut réfléchir le rayonnement infrarouge de la terre.
Dans le midi, où je suis, je remarque que chaque fois que le ciel est dégagé je me gèle les mains en promenant ma chienne le matin (comme ce matin).
Le projet CLOUD du CERN va explorer l’interaction du rayonnement cosmique avec l’atmosphère.
Dans un ou deux ans les premiers résultats vont apparaître.
Ce projet voit le jour après que d’autres scientifiques aient vu une corrélation entre la température en haute atmosphère et le flux du rayonnement cosmique traversant la terre.
voir :expérience CLOUD-
Bonjour Sylvain,
Le mot de doute me semble embrouiller le débat par ses connotations philosophiques
Le fait est qu’il y a de l’incertain dans les calculs de l’incidence climatique occasionnée par les GES et qu’en admettant qu’il fasse plus chaud d’ici 20 ans et qu’on ne fasse rien, il n’y a aucun moyen pour déterminer que c’est à cause de l’inaction des gouvernants que la température s’est un peu élevée
Je me dis, étonnant, un philosophe qui vire à la superstition
A dire vrai, il y a eu des précédents. Bodin, éminent penseur politique du 16ème siècle, n’en a pas moins écrit un traité de démonologie
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Sceptique ou pas, il y a des vérités scientifiques que l’on ne peut ni nier ni mépriser, l’atmosphère n’est pas un jouet, on ne fait pas n’importe quoi avec :
« L’excès de CO2, dit hypercapnie, n’a dans un premier temps pratiquement pas d’effet sur l’organisme. A partir d’une teneur d’environ 3% dans l’air inspiré l’hypercapnie entraîne des troubles sous forme de maux de tète, des nausées des bouffées de chaleur et autres manifestations. Au dessus de 5%, les troubles deviennent très gênants avec étourdissement et troubles visuels. Entre 8 et 10% les troubles sont très importants et le Temps de Conscience Utile réduit à environ 2 minutes. L’effet le plus important de l’hypercapnie et l’accélération de la ventilation pulmonaire qu’il déclenche à partir de 4% de teneur en CO2 de l’air. L’organisme cherche par ce moyen à accroître son apport en oxygène réduit par l’excès de CO2 dans l’air inspiré. Cette accélération réflexe accélère l’intoxication si d’autres produits toxiques sont présents dans l’air inspiré comme c’est souvent le cas lors d’un incendie. Par exemple, la combustion lente de la mousse d’un siège, va produire du CO et du CO2 et également d’autres gaz très toxiques qui vont ainsi par l’effet de la présence en excès de CO2 être inspirés plus rapidement. Règlementairement, en aviation comme en milieu confiné, la teneur en CO2 de l’air respiré ne doit pas dépasser 0,7% en mode normal et 2% en mode dégradé. »-
Pi quoi encore !
On va tous crever ?
Dugué au secours, il nous terrorise !
(NB le CO2 est le meilleur remède contre les crises dites de spasmophilie : prenez un sac, respirez deux ou trois ou plus fois en bouchant le plus possible pour que le CO2 ne s’échappe pas : vous provoquerez une hypercapnie salutaire)
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Klostra et Konfi, ce commentaire ne parle que de l’ Excès de CO2 dans l’organisme que l’on appelle hypercapnie (en raison de la pollution de l’air par ex).
L’hypercapnie arrive quand la dose de CO2 dans l’organisme devient intolérable.
Tout ça pour dire que les émissions de dioxyde de carbone doivent être contrôlées, menace climatique ou pas.
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Il faut que vous arrêtiez avec ça ! j’insiste !
Par contre, votre raisonnement qui va au bout des choses (dans l’absolu mais pas dans la situation réelle où, pour faire peur on fustige le CO2 en tant que gaz à effet de serre), me plaît et devrait être utilisé dans les démonstrations actuelles à Copenhague, pour poser la bonne question :
Non seulement c’est un gaz à effet de serre mais en plus : on va tous crever si on extrapole la courbe actuelle (quelle courbe ?) : une augmentation de CO2 allant de pair avec une diminution d’O2, nous allons être contraints à nous transformer (une pousse de carapace ?) voire à muter !
Bridgetten, si vous avez une petite heure devant vous, visionnez la conférence de Mr Courtillot.
Et puis, juste un petit exemple de genre de transformation qui nous attend : on a étudié des sortes de langoustines dans des milieux de différentes salinités et on s’est aperçu que lorsque la salinité était très forte, par gradient, on obtenait progressivement des langoustines avec deux yeux très rapprochés, jusqu’à n’en avoir qu’un seul ! Relisez Homère...
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NB il est possible que j’inverse : en fouillant dans ma mémoire : ce pourrait être des yeux de plus en plus écartés lorsque la salinité augmente...après tout : ça pourrait faire lamême chose mais en passant par derrière la tête...
Connaissez-vous le 3ème oeil ?
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Un peu agressif cet article et à côté de la plaque, désolé.
Allègre et son collègue courtillot n’ont jamais dit qu’il ne fallait pas réduire les émissions de C02. Avant de critiquer ces gens, vous devriez commencer par écouter ce qu’ils disent plutôt que d’écouter des propos rapportés et volontairement tronqués.
Voici en résumé leur position :
1°) L’hypothèse anthropique est très incertaine (les 90% de certitude du GIEC sont faux) et ils lui préfèrent l’hypothèse solaire.
2°) La focalisation actuelle sur le C02 se fait au détriment d’autres pbs plus urgents dont voici les principaux :
-L’eau douce
-La démographie (éducation des femmes)
-Le traitement des déchets dans les villes.
-Pollutions agricoles
-La pauvreté , l’accès à l’énergie3°) Le C02 acidifie l’océan se qui rend utile de réduire les émissions de C02
4°) Copenhague prend le même chemin que Kyoto : quotas et interdictions et aboutira au même résultat : rien. Les émissions ont augmenté de 50% depuis Kyoto : c’est la plus forte hausse de l’histoire, kyoto est donc un échec.
5°) (Pour Allegre) Les solutions ne sont pas les taxes et les interdictions mais l’inovation :
-Energies renouvellables
-Nucléaire
-Séquestration du C02
-Voiture électrique
-OGMVoilà en gros leur position histoire de clarifier les choses.
Cela ne veut pas dire que je sois à titre personnel en accord avec tout leur discours mais je n’apprécie pas cette habitude de toujours vouloir travestir les discours pour les discréditer.Cordialement,
_Ulysse_
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Vous semblez ne pas avoir bien lu : je dis explicitement que même Allègre ne nie pas le réchauffement climatique et l’incidence possible de l’excès de CO2 dans l’atmosphère, mais il nie que l’on ait démontré que que ce soit la cause principale.
Ce qui lui fait conclure qu’on doit en effet réduire cette production de CO2, dès lors que cette cause dépend de nous et que nous avons rien à perdre et sans doute tout à gagner à limiter cette pollution quelle que soit l’incidence de l’effet de serre sur le réchauffement climatique.
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Vous semblez croire que la cause anthropique est prouvée.
Cela m’intéresse au plus haut point car je n’ai pas connaissance des preuves en questions et ce même après les avoir demandé à mainte reprise à des climatologues.
Si c’est prouvé, dites moi quelles sont les preuves ?
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Sinon cette phrase fait un bel amalgame je trouve :
"... prétendent tirer du doute la certitude qu’il convient de ne rien faire pour limiter la production de CO2"
C’est la raison de mon message plus haut ;)
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En plus des doutes émis ci dessus , l’augmentation du CO2 provient en partie du volcanisme , mais quand est il des autres gaz , comme le méthane , le SO2 etc etc
pourquoi ne remet on pas plus en cause la production de viande bovine , les ruminants étant grands producteurs de méthane , 23 x plus nocif que le CO2 pour le réchauffement ?-
Je ne vois pas comment le nucléaire et les OGM peuvent régler les problèmes de notre environnement !
C’est sans doute ses connaissances scientifiques pointues qui lui permettent de nous recommander ces solutions miracles...-
Ce comm est une réponse à Ulysse et aux solutions avancées par Allègre.
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Ce n’est pas à moi qu’il faut demander cela, je n’ai fait que résumé la position des personnes en question. Je l’ai d’ailleurs bien précisé dans mon message.
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Vous prenez le doute scientifique pour étayer une théorie de la sagesse et donc de la prise de position via le principe de précaution. Mauvais calcul, car les climato-sceptiques doutent d’abords sur les aspects scientifique.
Ils disent : « attention on va trop vite on ne peut pas encore conclure à la vue des incertitudes scientifiques et des processus politiques qui animent le giec. Les interprétations qui sont faites peuvent être fausses, et une bonne majorité le sont d’ailleurs. »
C’est pourquoi aujourd’hui la « bataille » n’est plus vraiment scientifique et les pro-RCA disent « que cela n’a pas d’importance parce qu’on ne peut pas rester là sans rien faire, il faut lutter contre les possibles. Si jamais on ne fait rien et que la catastrophe s’abat, gare à nous ! A partir de là pourquoi certains s’échignent à remettre en cause cette évidence ? Ils sont cons ou quoi ? »Effectivement, face au principe de précaution, face à une bande de trouillard qui réagit à l’émotion et non à la raison, et bien le sceptique n’a pas grand chose à dire de rationnel à part qu’il vaut mieux bien réfléchir avant de faire n’importe quoi.
Vous faites la leçon comme quoi les sceptiques devraient douter de leur certitude. C’est quand même fort puisque c’est justement ce que les sceptiques demandent depuis longtemps aux pro-RCA et alarmistes écolos, qui ressortent sans arrêt des arguments d’autorité sans valeur.
Le jour où on sortira une vraie preuve que le CO2 anthropique est bien le moteur actuel du climat, alors les sceptiques arrêteront de douter. C’est normal, c’est comme cela que ça marche dans la science. En attendant, si vous êtes satisfait parce que tous ces processus politiques sont en marche, et que bientôt on pourra sauver la planète grâce à Copenhague, là c’est sûr, on est déjà mal barré, parce que je peux vous annoncer que si les pires prédictions du Giec s’avèrent vrai (on ne pourra de toute façon jamais le vérifier, alors votre dernier argument, pfff, il est nul), et bien ce que l’on fait actuellement c’est des broutilles qui ne serviront à rien.
Il y a parfois de la culpabilité mal placée...En fait, on ne peut plus rien critiquer dans ce monde, si quelque chose est mal fait, c’est pas grave, c’est déjà bien qu’il soit fait. Ce positivisme nous emmènera vraiment vers la catastrophe !
En comparant le doute scientifique des climato-sceptiques à un doute sur la politique à suivre et la négation des enjeux futurs, on est en droit de se demander si vous connaissez bien le sujet. Paralogisme ou sophisme ?
En réalité, loin d’être une affaire de philosophie, le RCA politique est avant-tout une affaire psychologique qui opposent plusieurs styles de pensée sur un sujet complexe et incertain.
Les sceptiques ont perdu, parce qu’une certitude a gagné, le principe de précaution.
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Belle conclusion, pourvu qu’elle soit certaine.
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Malheureusement ou heureusement, rien n’est certain.
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Je suis un « climato-sceptique ».
Cela ne veut pas dire que je nie le réchauffement en Europe, les mesures sont des mesures.
Mais cela ne fait qu’une petite vingtaine d’années que l’on peut mesurer la température à peu près partout sur le globe (il aura fallu attendre les satellites météo) ... c’est très court en regard d’un climat !
Et pourquoi ne nous dit-on pas, dans les média « grand public », qu’en Antarctique elles baissent !
Je viens de lire un article expliquant que non, le groenland n’était pas une « terre verte » en l’an 1000 ... très bien, sauf que c’est contredit par les données archéologiques.
Et là où je pense qu’il y a une immense supercherie c’est que le climat terrestre n’est pas à la portée de l’intervention humaine à l’échelle de quelques années (ce que les partisans de l’origine anthropique du réchauffement climatique oublient de dire, c’est que ce serait le produit de plusieurs siècles d’activité humaine ... si c’est prouvé, et ça ne l’est pas). Et ce n’est certainement pas avec des taxes et de belles paroles qu’on fera quelque chose.
Et surtout, surtout, celà permet de détourner l’attention du fait que, comme l’ont fait remarqué plusieurs commentateurs, nous empoisonnons la planère de nos déchets et émanations toxiques. Or là c’est bien nous, nos civilisations et on pourrait y faire quelque chose de concret.
Voilà pourquoi, pour moi, la conférence de Copenhague n’est qu’un cirque de plus.-
J’ajoute que je n’ai pas parlé de taxe carbone, ni du nucléaire, pour réduire l’effet de serre ; mais de la réduction de notre propention à surconsommer des ressources polluantes, à commencer par les plus aisés d’entre nous, les industries, les transports de marchandises le chauffgage etc...et les voitures individuelles pour se déplacer tout seul au volant de sa petite maison ambulante survitaminée en pétrole...
Pour ma part je ne pense pas que la taxe carbonne soit un bon moyen de convaincre la majorité de nos concitoyens de lutter contre l’effet de serre : elle est socialement injuste et donc contre performante.
Quant au nucléaire, tant que le problème des déchets ne sera pas réglé, la prudence s’impose.Mon texte visait ceux qui aux USA et ailleurs veulent continuer la politique du tout carbone et/ou du tout pétrole sous le fallacieux prétexte que nous serions dans l’incertitude quant aux causes du réchauffement climatique
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Que l’on soit dans l’incertitude quant aux rôles de différentes causes dans le réchauffement climatique me semble exact.
Que l’on soit dans l’incertitude sur l’ampleur de ce réchauffement dans l’avenir me semble encore plus exact.
Que ces incertitudes servent de prétexte pour continuer à polluer me paraît malhonnête. -
C’’est tout à fait le sens de mon propos
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Quant au nucléaire, tant que le problème des déchets ne sera pas réglé, la prudence s’impose.
Concernant le problème des déchets, que fait-on ?
* 95% des déchets sont constitués d’uranium238 (l’uranium appauvri, moins radioactif que l’uranium naturel). Actuellement, on le sépare des « déchets » et on le stocke parce qu’on sait exactement quoi en faire à long terme : c’est une ressource gigantesque dans un surgénérateur (les russes le savent très bien).
* 90% de la radioactivité à long terme est due au plutonium. C’est-à-dire que si les déchets, dont la radioactivité diminue en permanence, mettent 100.000 ans à rejoindre la radioactivité naturelle de l’uranium naturel, c’est à cause du plutonium. Qu’en fait-on ? On le recycle dans le MOX pour s’en servir comme combustible et produire de l’énergie.Dans ce qu’il reste, actinides mineurs et produits de fission, les déchets mettent encore plusieurs milliers d’années avant que leur radioactivité rejoigne celle de l’uranium naturel.
Que peut-on faire de ce qu’il reste ?* une majeure partie de la radioactivité restante est due aux actinides mineurs. Dans les surgénérateurs, ils peuvent être utilisés comme combustible (comme le plutonium). C’est ce que des expériences internationales ont démontré dans le réacteur Phénix. C’est ce qui était prévu dans Superphénix, que les « écolos » (qui aiment voir traîner les déchets, à ce qu’il semble) ont fait arrêté par un chantage électoral non démocratique en 1997.
Les actinides mineurs incinérés, la radioactivité diminue jusqu’à rejoindre celle de l’uranium naturel en quelques siècle. On passe de centaines de milliers d’années à quelques siècles ! Excusez-moi du rien !
* dans ce qu’il reste, quelques siècles de radioactivité chaque année décroissante, il reste les produits de fission, qui peuvent être encore (eux aussi) incinérés. Là c’était les américains qui dominaient le sujet il y a quelques décennies.
On le voit : le problème des déchets est déjà en grande partie résolu et l’ont fait des choses. Comme on le voit, nous avions il y a dix ans la capacité en France, d’en faire encore plus pour résoudre complètement le « problème » des déchets.
Et tout cela, contrairement à ce que disent ces petites phrases, presque des proverbes, que l’on projette de ci de là, comme une véritable... pollution de la pensée.
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L’ abus de certains termes dévoient le sens de ces termes. Le scepticisme, de nos jours, ne signifie plus que l’on doute d’une affirmation, ou d’une vérité. Si l’on accole l’Europe et le scepticisme, le climat et le scepticisme, on crée un terme qui va au dela de la notion du simple doute, et s’apparente a une sédition amorale. Un euro sceptique, ne doute plus, il est contre l’Europe. Un climato sceptique, ne doute pas, il est contre la foi. Ces sceptiques ont franchis la ligne jaune, transgressés un tabou. Peu importe qu’un point soit litigieux, qu’ils posent la bonne question, leur opinion n’est pas recevable, puisqu’ils refusent d’etre inities.
Dans ces conditions, créer une nouvelle secte dite des : Enculo-reboul-tique, conjonction de l’enculé, de la tique et du gonfleur de boulles , me semble relevé d’un droit de réponse élémentaire, et le terme d’enculé, pas plus insultant que raciste, terme pourtant trés largement utilisé dans l’univers Voxien. Dans ces conditions, je trouve particulièrement injuste et même insultant, d’etre censuré sans la moindre explication.
Qui plus est, aucune censure n’est jamais neutre, ce qui apparaissait en filigrane de mon premier commentaire, que je vais tenter de reconstruire-
Désolé, mais je me considère comme sceptique, et non négationniste !
Je ne nie pas que les activités humaines aient un rôle dans les changements climatiques, je doute simplement que l’on sache lequel et dans quelle mesure. -
Finael,
Quel rapport entre moi, le négationnisme et vous ?
Ou , quand et comment vous aurais je traité de négationniste ?
Je ne comprends pas. -
C’est vrai, mais ...
Le « glissement de sens » des mots est une pratique des plus courantes, et je m’en méfie. -
Etonnant commentaire. On aimerait connaître vos sources, car toutes vos affirmations ne tiennent pas l’ombre d’une seconde face aux découvertes scientifiques, récentes ou passées.
A commencer par LA race humaine, qui n’est plus qu’une depuis que les australopithèques ont disparus.
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Je pense que c’est vous qui êtes dans l’erreur. Vous parlez de polymorphismes génétiques, au sein d’une même espèce, et donc certainement pas de races.
Pour en savoir plus : http://fr.wikipedia.org/wiki/Race_humaine
Autrement, pourquoi ne pas parler de races blondes, races brunes, etc... ? Ou de race grandes et de races petites ? Facile de trouver des différences génétiques pouvant tomber dans cette appellation.
Il n’y a donc qu’une race, homo sapien, à laquelle nous appartenons tous, sans exception.
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Il manque au classement de l’humanité, celui d’une espèce particulièrement maligne et active dans sa forme néo merdique.
Dans l’attente d’un comité qui pourrait se prononcer, je propose de nommer ce groupe, « Enculo-reboul-tique » Pour des raisons évidentes, dont celles qui suivront.
L’Enculo-reboul-tique, pour le commun des mortel, ne se distingue pas de ses congénères par son apparence, et seul un oeil exercé est à même de voir l’assurance mâle de l’Enculo-reboul-tique quand il évolue hors de son exercice naturel : Le Démocrassage.
Car l’ Enculo-reboul-tique, est un démocrasse. Jusqu’au bout des ongles, ardent et pugnace, au grand dam des Vétérans du fameux TCE, qui se se souviennent encore de ses prouesses. Doué d’un flair légendaire, il n’a pas son pareil, pour préssentir les germes de la Tyrannie, qu’ils viennent de Suisse ou de Navarre. De tout les combats toujours à la pointe, ardents défenseur du droit des Peuples à l’auto censure et à ne disposer de rien. Pénélope du référendum, le remettant à l’usage jusqu’à la réponse la plus sage.
L’Enculo-reboul-tique, est un homme de convictions, de générosité et de principes.
Il croit au formidable destin que l’humanité peut accomplir, sous réserve qu’elle doute d’elle même et s’en remette à ceux qui savent. Loin de Tout prosélitisme, la règle est que l’on peut, doit, avoir des doutes, celui-ci selon le principe des vases communiquants, devant profiter, à ceux qui ont la foi, et qui savent.
Pour finir sur une note d’espoir, disons que l’Enculo-reboul-tique, reste tout de même un humain, qu’il peut donc etre aussi con que la moyenne, et qu’il le prouve dans sa conclusion.
Car un jour viendra ou nous serons démentis (peut etre).
Cruel dilemme que de décider, en sachant qu’un jour nous pourrions etre démenti par les évènements. Quand on songe que cette sinistre prophétie, ne vaut que pour les sceptiques, ça donne froid dans le dos.
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Aux informations cette semaine, j’entendais que les mesures de soutien en faveur de l’industrie automobile en France étaient une réussite et lui permettaient de traverser plutôt correctement la crise. Là voilà, la réalité ! Les gens aiment les voitures, en achètent et le gouvernement les y encourage. Voilà la différence entre les actes et les discours... Et voilà là où la confiance devrait commencer.
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Pourrait-on en justice se prévaloir du doute pour priver quelqu’un de liberté, le condamner ?
Par principe de précaution enfermons-le .... !!!!!!!!!!!!!!
Impensable.
Un faisceau de présomptions ne fait pas la preuve.Qu’il s’agisse de science ou de justice, le procédé de raisonnement est le même. Le consensus ne fait pas la démonstration.
Or, ici ce consensus d’appliquer par principe de précaution certaines mesures est scientifiquement douteux.9 décembre 2009 (Nouvelle Solidarité) – Hier, 140 scientifiques réunis en marge du Sommet de Copenhague sur le Climat, ont publié une lettre ouverte au Secrétaire général des Nations Unies, demandant à l’ONU de fournir des preuves expérimentales pour étayer ses affirmations sur le « danger d’un réchauffement climatique causé par l’homme ». Nous publions ici une traduction française de cette lettre.
Lettre ouverte au Secrétaire général des Nations Unies
A lire [...]
ConclusionIl n’est pas de la responsabilité des scientifiques réalistes du climat de prouver qu’un dangereux changement climatique causé par l’homme n’est pas en marche. Il appartient à ceux qui avancent cette thèse et promeuvent des investissements massifs pour résoudre ce supposé problème, de démontrer de manière convaincante que les récents changements climatiques ne sont pas principalement d’origine naturelle et que si nous ne faisons rien, un changement catastrophique surviendra. Jusqu’à maintenant, ils y ont failli.
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Largement d’accord avec le fond de cet article, qui nous invite en fait à évaluer l’intensité du risque et agir en conséquence.
On aura reconnu dans les commentaires la littérature habituelle des « négato » (nez gâteau = un jour ou l’autre se feront-ils bouffer le nez ?) « climato sceptiques » et autre « climategâteux » français.
Un petite troupe d’une trentaine d’individus qui agite beaucoup ses petits pieds.
Ils ne se laissent pas oublier, je ne les oublie pas :
« Climat et satellites : Claude Allègre ment »
« Copenhague : appel contre l’acidification des océans »
« Climategate : des leaders scientifiques américains se fâchent »
Il y en aurait bien d’autres...
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Le doute est permit quand les arguments utilisés pour étayer une théorie sont faux.
Le doute est un devoir quand les arguments utilisés par des théories ont été balayées par des études scientifiques.
Quand les défenseurs d’une théorie utilisent des arguments démontés cela ne s’appel plus une erreur mais des mensonges.
Les ours polaires ne disparaissent pas mais leurs nombres s’accroit dangereusement pour la population locale.
Les atolls ne sont pas submergés par la monté des eaux mais ils s’enfoncent tout dans l’océan(cherchez pompage des nappes phréatiques).
Les neiges du Kilimandjaro diminue à cause de la déforestation.
Le Bangladesh ne sera jamais sous les eaux puisque sa superficie s’accroit de jour en jour du fait de l’accrétion.
L’océan ne monte pratiquement plus depuis 2003.
En antarctique l’extension de la banquise ces dernières années ont connu des records.
Parallèlement par excès de propagande la crétinisation des esprit à grande échelle évolue sans vergogne...
Heureux les compliqués d’esprit qui cherche la lumière dans ces ténèbres de mensonges.
Heureux ils seront de voir que bientôt ils dépendront de la majorité « d’idiots utiles » manipulés par les masse merdias.
Heureux ils seront dans 20 ans de voir que les vrais problèmes d’écologies ont été écartés aujourd’hui par des businessmans sans scrupules pour se remplir les poches.
Désenchantés peut être seront ceux qui par manque de temps n’ont pas eu la présence d’esprit aujourd’hui de chercher la vérité...
Je suis écolo depuis longtemps, du temps ou être écolo était ringard, je resterai écolo toute ma vie mais la honte restera sur ceux qui se seront fait avoir par la plus grande fraude du siècle depuis le 11/09.-
Amis réchauffistes préparez vous a une vague de froid en Europe, équipez vous d’appareils de chauffage qui ne dépendent pas de l’électronucléaire, des éventuelles coupures d’électricité sont toujours possibles.
Ne regardez pas le soleil en berne ni l’indice AO a -4, mais regardez le doigt d’ Al Gore qui pointe votre portefeuile.
Après avoir acquitté votre taxe pour vous chauffer, votre âme d’écolo sera sauvée quand vous serez transis de froid...
La semaine prochaine.-
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bonjour sylvain
vois-tu il y a quelque chose qu’il faudrait que les scientifiques expliques. nous disposons de 42 années de production pétrolière, de 100 années de production de charbons, tous deux vont devenir du CO2, alors supposons qu’il représente X tonnes de CO2, que ces Xt soient brulées en un mois ou en un an, cela ne supprimera pas sa quantité et son effet absorbant de chaleur, et donc sa faculté d’augmentation de la température. ainsi donc réduire la production de CO2 ne fait que la prolonger dans le temps.
ensuite il faut savoir que les forêts, les océans, puits naturel de CO2, l’un se réduit l’autre diminue d’efficacité du fait du réchauffement. et à mon sens je ne vois pas l’utilité de quelques taxes que ce soit sur ce phénomène.
l’utilité serait de laisser ces énergies dans les sols où ils sont pour les remplacer par d’autres sources, et donc d’envisager d’ici 50 ans cette transition dans tous les pays, un plan Marshall à l’échelle planétaire, impossible !
il en résulte qu’a Copenhague si un accord fixe les quotas de production de CO2, c’est ce marché la qui va se développer, ou les pays riche achèterons au pauvre leur quota de pollution. je n’arrête pas de dire qu’il ne faut pas laisser le pouvoir politique au marchands
cordialement.
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Entièrement d’accord avec l’auteur ; mais inutile d’essayer de faire appel à la raison face à un amalgame de libéraux purs et durs, qui ne veulent surtout aucune contrainte ni régulation au fructueux petit commerce des entreprises, quitte à continuer à bousiller la planète, de complotistes pathologiques, de ceux qui essaient de discréditer volontairment les écologistes (s’effrayant devant leur montée dans les sondages) et la cause écologique, et de ceux qui se croient lucides, petits malins de la dernière heure, alors qu’ils sont totalement à côté de la plaque.
La majorité sur AVox.
Face à la défense cynique d’ intérêts bien pesés, et la pensée paranoiaque, impossible d’essayer de tenir un discours censé et lucide sur ce qui doit être fait, impérativement, tant pour le CO2, que pour tout le reste, bien sûr ; autres gaz, pollution des sols, de l’air, de l’eau, épuisement des ressources naturelles, éradication de la biodiversité ; tout passe à la trappe d’un discours complotiste qui fait exactement le jeu de ceux qui l’entretiennent ; alliance des profiteurs et des imbéciles qui leur sont utiles.
Laissons là l’écume du cynisme et de la bêtise ordinaire, et penchons nous sur les vraies mesures à proposer ^pour responsabiliser les citoyens, et, surtout, faire payer les pollueurs ; seule façon, à terme, de les empêcher de continuer à compromettre l’avenir de la planète. .
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abdelkader17 11 décembre 2009 02:21HAARP : La guerre climatiqueIl faut se méfier des expérimentations de guerre climatique réalisées par le Pentagone
par Michel Chossudovsky
« HAARP est une arme de destruction massive, capable de déstabiliser des systèmes agricoles et écologiques au niveau mondial. »« « La guerre climatique » est susceptible de menacer l’avenir de l’humanité, mais elle a été exclue des rapports du GIEC, qui a reçu le Prix Nobel de la Paix en 2007
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=9181-
« Dans le doute, abstiens-toi » , expression connue également chez nos voisins anglo-saxons
« When in doubt, forbear » !
Comptez-vous pulvériser l’adage Monsieur le professeur honoraire ?Puisqu’il s’agit d’un problème scientifique, ne conviendrait-il pas d’abord de résoudre ces controverses scientifiques avant d’aller plus avant en plaçant le débat sur le terrain politique ?
Pourquoi pas un moratoire ? ou pourquoi tant de précipitations alarmistes ? pour quoi ne pas s’abstenir encore un peu ... faire preuve de patience, ne pas céder à la panique des modes, des rumeurs, des peurs infondées, du grand méchant loup qui va tous nous manger ...
Le scepticisme mène à l’Ataraxie (paraît-il).Le principe de précaution, nouveau syndrome qui caractérise déjà de début du XXI° siècle ?
Appelons celui-ci Syndrome de Copenhague puisqu’il est une variante un peu inversée de celui de Stockholm, les climato-crédules ayant été pris en otages cette foi-ci par quelques grands financiers philanthropes avec lesquels ils tombent en sympathie ! bien qu’ils ne parlent que de leur faire les poches ...Le réchauffement global n’est pas confirmé par les données !
Refroidissement global de 0,71 deg C de 1878 à 1911, soit 33 ans
Réchauffement global de 0,53 deg C de 1911 à 1944, soit 33 ans
Refroidissement global de 0,48 deg C de 1944 à 1976, soit 32 ans
Réchauffement global de 0,67 deg C de 1976 à 1998, soit 22 ans.Entre 1998 et 2008, il est vrai que la tendance moyenne a été d’une croissance de 0,02 ºC par décennie. Quasiment nulle. [...]
Ainsi, en considérant les données du GISS et les décennies 1998-2007 et 1999-2008, les tendances sont respectivement de 0,18 ºC et 0,19 ºC.
relate Le Monde du 20.10.09.
Laissons de côté ces pinaillages sur la décimale concernant cette variation de température entre 1998 et 2008 , qui tournent autour de savoir s’il faut ou non prendre en compte le phénomène cyclique El Nino.Le climat semble alterner périodes de refroidissement et de réchauffement sur des cycles d’environ 33 ans avec de légères variations d’amplitude sur ces différentes périodes (0,71 / 0,53 pour les refroidissements par ex.).
Il conviendrait donc, me semble-t-il, d’attendre encore quelques années pour sagement observer si effectivement cette période de réchauffement que nous connaissons depuis 1976 va encore durer ou non, et si nous aborderons prochainement le phénomène inverse de refroidissement.
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Sauf à décider que GIEC est certainement dans l’erreur, attendre pourrait être fatal. Le doute doit toujours profiter à la prudence, c’est à dire à éviter le plus fort risque . En quoi limiter le rejet de CO2 et la pollution du tout carbone pourrait nous mettre en danger ? En quoi faire des économies d’énergie et passer aux énergies renouvelables serait dommageable ? Réponse : sauf pour les producteurs de pétrole, en rien
Nous ne perdons donc rien à agir au plus tôt et nous risquons de tout perdre en attendant, sans doute au moins 50 ans, pour obtenir le degrès de certituide que vous exigez à tort comme un préalable !
CQFD...
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@ l’auteur,
Vous ne semblez pas vraiment là pour raisonner, mais surtout pour rabacher.
Si vous souhaitez parler du principe de précaution, et de son risque si l’on se trompe d’ennemi, un post là-haut, de moi-même.
Répéter votre « CQFD » j’insiste, alors que vous avez probablement lu mon post qui démontre que ce « CQFD » est faux, tend à montrer que vous n’êtes pas ici pour réfléchir, mais pour répéter la même propagande simpliste.
Prêt à en discuter avec vous !
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La prudence est tout autant l’argument de la sagesse, qu’elle est l’argument du craintif.
50 ans ! je ne demandais pas tant , une dizaine ou une douzaine d’années tout au plus suffisaient pour vérifier que ce phénomène oscillatoire du refroidissement au réchauffement (etc.) à ce qu’indiquent les données, se vérifierait. Les phénomènes vibratoires sont légions dans la mécanique de l’univers.
D’autre part, jamais une seule molécule de CO2 n’a dégagé la moindre calorie. Quel physicien me contredirait ? Il ne faut pas confondre réaction chimique, avec l’énergie qu’elle libère, ni avec les produits qu’elle crée.
Je comprends mal cette fixation mentale (ou médiatique) sur le présumé coupable CO2 qui serait responsable de cet (encore non démontré) dérèglement climatique.
Une centrale nucléaire dégage autant de calories dans l’atmosphère qu’une centrale thermique, à rendement énergétique égal bien sûr. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme.Vertu des centrales nucléaires, à défaut d’y voir les inconvénients polluants sur des temps très longs, de ne dégager que de la vapeur d’eau sans aucun CO2.
Inconvénient de toutes énergies fossiles, charbon, bois, pétrole, de dégager ce résidu de matière organique qu’est le CO2.
Cette campagne orientée vers ce vilain CO2, n’est-elle pas une façon détournée de promouvoir ce nouveau type de production d’énergie, en stigmatisant les autres ? C’est la question que je me pose derrière toutes les fiévreuses agitations de ce pataquès autour du CO2 (dont les plantes ont tant besoin pour vivre).
Vous avez pu constater comme tout un chacun que la température atmosphérique peut subir très vite des variations de températures très importantes parfois, du jour au lendemain, ou simplement de la nuit au zénith, d’une saison à l’autre en climat continental particulièrement.
Il n’en est pas de même de celle de l’océan, qui est une immense masse d’eau froide, et que pour une simple variation annuelle de température atmosphérique comme on le constate, il faut un temps infiniment plus long pour que cette température soit absorbée par la masse d’eau, que la température du fond des océans varie très peu, et que cet océan dans le même temps libère de la fraîcheur par effet d’échanges thermodynamiques.Je vous concède tout au plus, que l’énergie dégagée par l’usage plus important d’énergies fossiles du fait de nos technologies modernes, et de nos modes de vie moderne, d’une augmentation de la consommation résultant de l’augmentation de la population pourrait « vraisemblablement » avoir une légère incidence sur la périodicité de ces périodes de refroidissement / réchauffement en accélérant sensiblement le phénomène d’échange thermodynamique. L’effet de serre, emprisonnant la chaleur, qui inévitablement se heurtera à la fraîcheur de l’eau des océans, qui refroidira l’atmosphère plus vite ...etc ...
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Il y a au moins 18 causes différentes qui peuvent influer sur le changement climatique.
document en anglais.Le taux de CO2 augmente corrélativement avec la température.
Ice cores analyses Antartica-
Quand un philosophe se mêlent de questions scientifiques, il ne peut que suivre la politique des élites pour lesquels il penche, C.A.D, dans ce cas, la politique des multi-nationales qui se servent de l’écologie pour pressurer un peu plus les citoyens et se diriger vers la dictature. Mr Reboul, votre fil est gros comme une corde.
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@ l’auteur
« Sauf à décider que GIEC est certainement dans l’erreur, ... »
Quelques précisions sur cette page.
En matière de science, le scepticisme est un devoirSite très instructif et très documenté sur les différentes théories du réchauffement climatique voir Accueil
Les comités d’experts : Il faut en rajouter si nous voulons survivre !
Mettre en place un comité d’experts censés faire la lumière sur tel ou tel sujet épineux constitue la réponse favorite de nos politiques lorsqu’une question à base scientifique se présente. Cela donne, en apparence, un fondement indiscutable aux décisions qui seront prises par la suite.Cependant, il faut savoir que, le plus souvent, la partie est jouée avant d’avoir commencé. Le titre du comité d’experts dit tout ! Par exemple, il ne faut pas attendre d’un groupe nouvellement formé sous l’appellation , “Groupe Intergouvernemental pour l’étude du Climat- GIEC ” (en anglais, : IPCC signifie International Panel on Climate Change ), quelles que soient les personnalités éminentes qui y participent, qu’il conclue qu’il n’y a pas de changement climatique et qu’il ne trouve rien ! Sinon, finie la raison d’être de ce célèbre panel et les avantages et honneurs qui vont avec.Mais dans le cas du GIEC, les attributions sont encore plus claires. A ce propos, voici le paragraphe introductif des statuts officiels du GIEC.
Il en définit la mission :"Le rôle du GIEC (IPCC) est d’évaluer, sur des bases scientifiques, techniques et socio-économiques, les informations relatives à la compréhension des bases scientifiques du risque résultant du changement climatique anthropique, de ses impacts potentiels et des options (NDLR : utiles) pour l’adaptation ou l’atténuation" .
Dès lors, il ne faut s’étonner que le GIEC s’efforce, à tout prix, quelles que soient les difficultés, de démontrer l’importance de l’action humaine sur le climat en négligeant toutes les causes naturelles. Ce faisant, il ne fait rien d’autre que de remplir la mission qui lui a été attribuée.
Ce vice de construction est malheureusement des plus fréquents et résulte du processus suivant : Un groupe de pression, faisant généralement partie d’une de ces myriades d’associations qui militent pour les causes les plus diverses (et parfois cocasses), tire la sonnette d’alarme en dénonçant un grave risque sociétal.
[...]Le GIEC (IPCC) est une sous branche du « UN Environmental Program » (UNEP, le Programme pour l’Environnement de l’ONU). Ce vaste organisme international qui chapaute le GIEC, s’est ouvertement orienté vers les thèses les plus intégristes de l’écologie planétaire. On comprendrait qu’il est de son devoir de veiller à l’intégrité du globe et de lutter contre toutes les formes de pollution. Néanmoins, et toutes proportions gardées, certaines de ses démarches se rapprochent beaucoup d’une, sorte de religion de la planète.
[...]
The United Nations Environmental Sabbath ServiceFrom “Only One Earth,” a United Nations Environment Programme publication for “Environmental Sabbath/Earth Rest Day,” June 1990 ; UN Environment Programme, DC2-803 United Nations, New York, NY 10017. "
Vous y trouverez une publication de cet organisme de l’ONU qui appelle à la célébration d’un jour de « Sabbat » (ou de réflexion) sur notre comportement par rapport à notre terre ce qui, après tout, n’est pas critiquable. Mais ce document est, en fait, une liste de prières que l’on doit réciter ce jour là. Le texte est absolument édifiant. Voici le début de la première prière. Les suivantes sont du même tonneau et se terminent par un Alléluia à la planète suivant le schéma très classique des grandes religions
A prayer of SorrowReader : We have forgotten who we are.
We have forgotten who we are
We have alienated ourselves from the unfolding of the cosmos
We have become estranged from the movements of the earth
We have turned our backs on the cycles of life.En français : Acte de contrition
Nous avons oubliés qui nous sommes
Nous nous sommes éloignés du déploiement du cosmos
Nous nous sommes séparés des mouvements de la terre
Nous avons tournés le dos aux cycles de la vie.Suivent une « acte de rémission » puis une « prière de gratitude » dont les textes laissent rêveurs. Il ne s’agit rien moins que d’une foi religieuse... Dans ces conditions, on se demande comment, le GIEC (IPCC), qui dépend directement d’un organisme qui affiche de telles convictions, peut être qualifié d’organisme "objectif et scientifiquement indépendant".
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S Reboul". En quoi limiter le rejet de CO2 et la pollution du tout carbone pourrait nous mettre en danger ? En quoi faire des économies d’énergie et passer aux énergies renouvelables serait dommageable ? Réponse : sauf pour les producteurs de pétrole, en rien
Nous ne perdons donc rien à agir au plus tôt et nous risquons de tout perdre en attendant, sans doute au moins 50 ans, pour obtenir le degrès de certituide que vous exigez à tort comme un préalable !"
@Sylvain Rebout,
Dire que le rationnement du CO2 (qui n’est pas un polluant, doit-on encore le rappeler) « ne serait dommageable en rien » est une lecture bien curieuse de la réalité.
Car la politique de limitation de rejet de CO2 a déjà des effets pervers avérés, comme la déforestation catastrophique pour produire de l’huile de palme destinée au plan 20% d’énergie renouvelable en ’Europe ou l’explosion du prix du maïs (les fameuses manifs du tortillas fin 2007, suivies par les émeutes de la faim) parce que les Américains ont détraqué le marché en utilisant 1/3 de leur maïs pour produire de l’éthanol subventionné. C’est une politique qui revient à brûler de la nourriture et c’est profondément choquant ! On peut ajouter à cela les multiples détournements massifs d’argent publics, par la mafia ou la grande finance, voire des fonctionnaires de l’ONU ou de la banque mondiale.
Dans un monde aux ressources précieuses et rares, obliger le monde à utiliser des énergies alternatives chères et subventionnées alors même que les finances publiques des pays riches sont exangues et celles des pays pauvres insuffisantes, est une politique très mal avisée. Une bonne politique ne devrait pas se baser sur le symbole mais sur une analyse bénéfice/coût rationnelle et objective. Et le rapport bénéfice/coût de la lutte contre le CO2 est largement inférieur à celui de politiques éprouvées mais qui sont scandaleusement sous-financées : lutte contre la malnutrition, amélioration de l’infrastructure, meilleure éducation, éradication de maladies infectieuses... (cf par ex. le « Consensus de Copenhague »).
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Vous posez un autre problème qui est celui-ci : quelle énergie alternative au tout carbone faut-il développer et privilégier et sous quelles formes ?
Je rappelle que le tout carbone est non seulement à l’origine de la production du CO2 qui n’est pas en lui-même toxique, mais dont l’excès risque de remettre en cause les grands équilibres climatiques et donc environnementaux, mais aussi à l’origine de nombreuses autres pollutions toxiques et surtout que le carbone n’est en rien une ressource renouvelable dans un monde qui ne pourra plus satisfaire les besoins, y compris primaires, d’une population de bientôt 9 Millions d’humains.
La question de notre mode de vie et de gaspillage de nos ressources non renouvelables est donc clairement posée par la remise en cause du tout carbone et cela est, de toute manière, une bonne chose. Seuls les producteurs de pétrole et de charbon ont intérêt que rien ne change etc...
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