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Accueil du site > Actualités > Environnement > Écologie : un référendum, pourquoi pas ?

Écologie : un référendum, pourquoi pas ?

« La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée.
La loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu’aux responsabilités professionnelles et sociales. »
(Article premier de la Constitution de la Cinquième République).



Annonce surprise ! Le Président de la République Emmanuel Macron a annoncé qu’il soumettrait au référendum la révision de l’article premier de la Constitution de la Cinquième République. Il voudrait en effet inclure dans cet article la garantie de la préservation de l’environnement et de la biodiversité.

Revenons à l’unité de temps et l’unité de lieu. Emmanuel Macron a fait cette annonce ce lundi 14 décembre 2020, une date assez proche du cinquième anniversaire de l’Accord de Paris de la COP21 (le 12 décembre 2015). Il l’a faite, accompagnée des ministres Barbara Pompili et Marc Fesneau, à l’occasion de nouveaux échanges avec la Convention citoyenne pour le climat au Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE). C’était une sorte de suivi de la réunion du 21 juin 2020.

Disons-le tout de suite : la perspective d’un nouveau référendum est heureuse. Après l’échec du référendum du 29 mai 2005 organisé par le Président Jacques Chirac, aucun de ses successeurs n’avait osé en organiser un nouveau. L’accélération du temps politique avec le quinquennat mais aussi avec les crises plus nombreuses (2008, terrorisme, covid-19) et les réseaux sociaux qui renforcent l’immédiateté de l’actualité, a rendu le référendum encore plus délicat à organiser. Réutiliser cette possibilité est heureux car souvent, la mauvaise expérience d’un jour aurait pu devenir une règle tacite : celle de la prudence de ne plus risquer un "non".

En revanche, la perspective d’une révision constitutionnelle est déjà plus aléatoire. La dernière date du 23 juillet 2008 (loi constitutionnelle n°2008-724 du 23 juillet 2008), réalisée par Nicolas Sarkozy, et était une révision très profonde de l’équilibre des institutions dans le sens d’un rééquilibrage en faveur du Parlement (droit de l’opposition, texte de base provenant de la commission, etc.) et des citoyens (QPC) au détriment du Président de la République (limitation à deux mandats successifs).

François Hollande n’a pas pu réviser la Constitution pendant son quinquennat et c’était sage car une Constitution ne se "toilette" pas à chaque nouveau caprice présidentiel. Emmanuel Macron aussi a dû abandonner sa révision constitutionnelle en été 2018. Le problème ici, c’est de réviser l’article premier.

Cet article premier est essentiel, il définit notre République. Il a déjà été complété par deux révisions pour des "effets de mode". La loi constitutionnelle n°99-569 du 8 juillet 1999 précise : « La loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives. » initialement introduit dans l’article 3 et reporté à l’article premier par la loi constitutionnelle n°2008-724 du 23 juillet 2008. La loi constitutionnelle n°2003-276 du 28 mars 2003 a complété l’article premier par : « Son organisation est décentralisée. ».

On le voit : parité hommes femmes (égalité), décentralisation (les territoires !), ce sont deux sujets très importants "à la mode", évoqués ainsi sans connotations péjoratives, mais très conjoncturels. Rajouter une considération sur l’environnement, l’écologie ou le climat est aussi un sujet très "à la mode".

Le problème, c’est qu’on ouvre une boîte de Pandore. Pourquoi ne "toiletterions"-nous donc pas cet article premier complètement en retirant enfin, une fois pour toutes, le mot "race" dans la Constitution ? Il n’y a qu’une seule race, c’est l’espèce humaine, les preuves génétiques sont très nombreuses, le remplacer par "ethnie" serait plus en accord avec la science d’aujourd’hui. Il ne s’agit pas de modifier le dictionnaire mais la Constitution. Comment lutter contre le racisme en perpétuant à l’infini, par erreur historique, la notion de races au pluriel ? D’ailleurs, lors des premiers débats parlementaires sur la tentative de révision de 2018, des parlementaires ont réussi à faire adopter (quasi-unanimement) cette idée alors qu’elle n’était pas dans le texte d’origine. Pourquoi cette idée ne reviendrait-elle pas à cette occasion puisque ce projet devrait être discuté et travaillé par les parlementaires avant d’être soumis à référendum ?

Boîte de Pandore, car pourquoi ne pas réviser ou compléter les articles suivants ? Etc. Emmanuel Macron pourrait alors imposer aux parlementaires une révision "sèche", comme Jacques Chirac avait imposé un "quinquennat sec", c’est-à-dire, sans autre bouleversement constitutionnel.

_yartiMacron2020121402

D’un point de vue juridique, l’introduction d’une préservation de l’environnement risque d’avoir des conséquences inattendues particulièrement désastreuses. Première réflexion : pourquoi n’introduirions-nous pas au préalable la préservation des personnes humaines, qui me paraît prioritaire ? Elle peut sembler évidente, mais pourquoi ne pas l’inscrire dans notre texte référence ? Deuxième réflexion : les lois d’état d’urgence sanitaire (c’est un peu le même sujet que ma première réflexion) peuvent aller à l’encontre de l’environnement. L’exemple du supercongélateur pour conserver les vaccins de Pfizer/Biontech en dessous de –70°C me paraît peu porteur d’effort écologique, au contraire. Tout comme le retour du gobelet en plastique pour réduire les sources de contamination et individualiser tous les objets de la vie courante.

Troisième réflexion juridique : je ne doute pas que les lois futures seront conformes à cette préservation de l’environnement, que la révision ait eu lieu ou pas. En revanche, que dire des lois anciennes ? Depuis l’introduction des questions prioritaires de constitutionnalité (QPC), c’est tout notre droit ancien qui va être remodelé par une disposition nouvelle qui n’existait pas encore à l’époque des lois anciennes. Cela risque d’être le chat qui se mord la queue. Comme ces gros bâtiments publics qu’il faut rénover et mettre aux normes, mais lorsque ces travaux longs sont terminés, les normes ont changé depuis longtemps et il faut refaire des travaux de remise aux normales toujours plus contraignantes.

Certes, la phrase en elle-même ne mange pas beaucoup de pain et est un principe salutaire et qui a l’air comme cela assez simple, mais c’est toute notre législation qui risque de s’écrouler. Avant de l’adopter, il faudrait au moins évaluer les conséquences juridiques les plus importantes d’une adoption de cette révision. Cela signifie qu’il faut éviter la précipitation. Au même titre que le principe de précaution a pu tuer l’esprit de recherche et de conquête, nécessairement risqué.

Abordons enfin l’aspect politique voire politicien de l’annonce du référendum.

En premier abord, cette décision est très habile. Qui s’opposerait à un référendum ? Qui s’opposerait à une préservation de l’environnement ? Lorsque je me suis opposé au quinquennat lors du référendum du 24 septembre 2000, il n’y avait aucune connotation morale. Tout au plus me traitait-on de ringard voire d’antidémocratique (je suis assez heureux de voir que le principe du quinquennat est beaucoup moins plébiscité après vingt ans de pratique, mais ce changement restera pourtant irréversible pour plein de raisons mais ce n’est pas le sujet ici). Pour cette réforme, elle sera moralement contraignante, un peu à l’instar du mariage pour tous, si l’on était contre, on serait forcément homophobe. Faire de la morale en politique est toujours casse-cou…

Habile aussi, car Emmanuel Macron a vraiment besoin de montrer qu’il écoute le peuple. Pas seulement dans ces "grands débats" plus ou moins formatés, mais dans les urnes. Par ailleurs, c’est courageux de sa part. Un référendum n’est jamais gagné d’avance et il risque sinon la fin de son mandat, au moins sa réputation. Rappelons que dans le passé européen récent, deux chefs de l’exécutif ont quitté (définitivement) la vie politique à cause de référendums supposés habiles et imperdables : Matteo Renzi, Président du Conseil des ministres italien, le 4 décembre 2016 (sur les institutions politiques), et David Cameron, Premier Ministre britannique, le 23 juin 2016 (sur le Brexit qui n’en finit pas).

En second abord, donc, effectivement, rien n’est joué. Le TCE devait passer comme une lettre à la poste en 2005. Les Français utilisent souvent le référendum comme un défouloir pour contester l’autorité du Président de la République. Car les électeurs peuvent aussi ne pas être dupes et comprendre les arrière-pensées dans l’organisation d’un référendum, par exemple, une motivation de diversion pour une période qui va être particulièrement touchée par une crise économique et sociale. Ou le ciblage d’un électorat plutôt acquis aux écologistes qui pourraient être les vrais faiseurs de roi de 2022.

Du reste, quel serait le calendrier référendaire ? À court terme, la crise sanitaire a obligé de reporter les élections régionales et départementales à juin 2021, en sachant que la crise ne sera probablement pas terminée avant la fin de l’été 2021 et que faire campagne dans ses conditions sera très compliqué (une campagne électorale, c’est forcément rencontrer les électeurs, les toucher, les comprendre, difficile de le faire par Teams ou Zoom interposés). Organiser le référendum à l’automne 2021 ? Ce serait logique (après tout, le référendum sur le Traité de Maastricht et celui sur le quinquennat ont eu lieu en septembre). Mais ce serait déjà le début de la précampagne présidentielle, surtout si une primaire ouverte était encore organisée cette fois-ci.

Le plus vraisemblable, ce serait donc de coupler le référendum avec les élections régionales et départementales, mais cela signifierait que la campagne référendaire serait définitivement polluée par les considérations électorales des régionales, alors que l’idée du référendum est belle lorsqu’il s’agit d’organiser un véritable débat public sur la transition écologique. Sans autre considération.

Alors, le référendum sur le principe constitutionnel de préservation de l’environnement et de la biodiversité : pourquoi pas ? ou fausse bonne idée ?


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (14 décembre 2020)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Écologie : un référendum, pourquoi pas ?
Discours du Président Emmanuel Macron le 14 décembre 2020 (vidéo et texte intégral).
Discours du Président Emmanuel Macron le 11 décembre 2020 (vidéo et texte intéghral).
Convention citoyenne pour le climat : le danger du tirage au sort.
Haïti, cauchemars et espoirs.
Erika (12 décembre 1999).
Greta Thunberg, Notre-Dame la Planète (en feu).
Greta Thunberg, future Prix Nobel de la Peur ?
Rapport du GIEC sur les scénarios des émissions de CO2 publié le 8 octobre 2018 (à télécharger).
Rapport de l’IPBES sur la biodiversité publié le 6 mai 2019 (à télécharger).
Emmanuel Macron explique sa transition écologique.
Canicule de juin 2019.
Inondation à Paris.
Épisode de neige.
Circulation alternée.
La taxation du diesel.
L’écotaxe.
Une catastrophe écologique ?
Amoco Cadiz (16 mars 1978).
Tchernobyl (26 avril 1986).
AZF (21 septembre 2001).
Fukushima (11 mars 2011).
L’industrie de l’énergie en France.
La COP21.
GIEC : la fin du monde en direct, prochainement sur vos écrans !
Vibrez avec la NASA …ou sans !
Le scandale de Volkswagen.
Le tsunami des Célèbes (28 septembre 2018).

_yartiMacron2020121403
 


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34 réactions à cet article    


  • Décroissant 15 décembre 2020 12:44

    La voix de son maître : de plus en plus lamentable !


    • ETTORE ETTORE 15 décembre 2020 17:08

      @Décroissant

      Rakoto...le Pat(h)é ( pas marconi), voix de son maître !


    • La Voix De Ton Maître La Voix De Ton Maître 15 décembre 2020 22:56

      Non, non, non.

      Sylvain, c’est notre forme d’IA la plus aboutie, pour laquelle nous avons dû compiler huit cent mille heures de présentateurs et de speakerines d’archives de l’INA depuis que la télé existe. Il ne se fatigue pas, il est conçu pour pénétrer toute forme de modération. Géopolitique, people et enterrements, il est capable de tout.

      Nous avons juste volontairement omis Léon Zitrone ni Guy Lux des datas sinon ça buggait. Imaginez les migrants sont poursuivis par l’extrême droite, eux-même poursuivis par les antifas, eux même pas poursuivis par la police (il y a les gilets jaunes pour cela), elle même poursuivie par les philosophes de comptoir, eux mêmes poursuivis par les médias sous le regard bienveillant d’un pouvoir incapable.

      Vous verrez que d’ici peu, avec le bordel ambiant qui monte, vous verrez que vous l’aimerez bientôt, Sylvain 2.0.1


    • Attila Attila 15 décembre 2020 12:59

      Pour masquer l’absence de référendum sur L’Union Européenne ?

      .


      • Clark Kent Séraphin Lampion 15 décembre 2020 13:27

        @Attila

        Le dernier référendum français concernant l’UE concernait le traité établissant une constitution pour l’Europe (aussi appelé traité de Rome II ou traité de Rome de 2004) a eu lieu le 29 mai 2005.

        À la question « Approuvez-vous le projet de loi qui autorise la ratification du traité établissant une constitution pour l’Europe ? », le « non » a recueilli 54,68 % des suffrages exprimés à la grrande surprise des médias qui avaient accordé 71% des nterventions aux partisans du « oui entre le 1er janvier et le 31 mars2, à l’opposé des opinions exprimées sur Internet, majoritairement partisanes du «  non ».

        Le résultat négatif du référendum, joint à celui des Pays-Bas trois jours plus tard, a eu plusieurs conséquences :

        • Remplacer le traité de Rome II par le traités de Lisbonne, le même, mais sans référendum.
        • Ne plus recourir au référendum
        • Embaucher des trolls pour assurer la présence de la voix de son maitre sur internet

        Si la question du référendum annoncé est : « Approuvez-vous le projet de loi contre le réchauffement climatique, contre la généralisation des pesticides, contre la suppression des allocations familiales et contre le socialisme », la réponse sera oui, et là, on en tiendra compte. Nos dirigeants savent parfois tenir compte des leçons du passé.


      • Octave Lebel Octave Lebel 15 décembre 2020 13:31

        Les dindes ne votent pas pour Noël.

         

        Vous croyez que la comédie du pouvoir et votre posture de critique de théâtre appartenant à la famille de l’auteur vont tromper nos concitoyens ? Que nous allons gentiment mettre nos pas dans votre comptine et reprendre les répliques que vous nous suggérez comme nous allons les voir et entendre sur toutes les ondes et plateaux de télévision ?

        Que nous sommes mûrs pour nous laisser embarquer une fois de plus dans ces traces toutes préparées et ces pensées préfabriquées à notre intention. Prêts à nous laisser encore détourner d’une approche électorale fondée sur la confrontation entre les fondements et effets des politiques menées et les analyses et propositions d’un projet alternatif.Porté par une coalition que finiront par imposer les citoyens-électeurs au-delà des appareils. Trop exigeant, trop ambitieux, trop dangereux pour nos capacités démocratiques ? A nous d’en juger.

        Vous n’êtes pas encore inquiet. Vous savez qu’il y a beaucoup d’autres chansonnettes en réserve pour nous distraire. Nous les attendons tranquillement. La vie publique comme la vie tout court est un apprentissage continu et nous avons reçu suffisamment de rudes leçons à nos dépens. Les dindes ne votent pas pour Noël.

         


        • Albert123 15 décembre 2020 17:28

          @Octave Lebel

          « Les dindes ne votent pas pour Noël. »

          Par contre celle du Poitou ambitionne de se présenter a l’élection de 2022


        • Le421... Refuznik !! Le421 15 décembre 2020 20:39

          @Albert123
          Ferait-elle vraiment pire ?
          Franchement...


        • Albert123 16 décembre 2020 10:20

          @Le421

          si votre ambition c’est juste le « pas plus pire » n’importe lequel de ces couillons de l’arc républicain peut faire l’affaire.


        • Sozenz 16 décembre 2020 14:41

          @Albert123
          je n en mettrais pas ma main a couper .
           A chaque fois on se dit la même chose . et bing badaboum !


        • ZenZoe ZenZoe 15 décembre 2020 15:24

          Je voterai contre.

          Et je voterai contre celui qui l’organisera, et je mettrai sur mon bulletin :’’l’enfumage est mauvais pour le climat’’’.


          • olivier cabanel olivier cabanel 16 décembre 2020 11:16

            @ZenZoe
            pareil ! smiley


          • JC_Lavau JC_Lavau 16 décembre 2020 15:48

            @ZenZoe. Tu t’y connais en climats ?


          • troletbuse troletbuse 15 décembre 2020 15:27

            Les « pourquoi pas » c’était les bateaux de Charcot"


            • Albert123 15 décembre 2020 15:47

              Il en a mis du temps à trouver le referendum qui pousserait une majorité à dire oui à un Macron pour lequel elle dit massivement non.


              • ETTORE ETTORE 15 décembre 2020 17:06

                L’auteur@

                La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée.
                La loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu’aux responsabilités professionnelles et sociales. »

                ________________________________________________________________

                La Monarchie revue et corrigée selon les besoins du saint patron de l’Elysée.

                Les lois ne lui servent que de rehausses à son trône.

                Rakoto, lâchez ce pied que je ne saurais voir !


                • bernard29 bernard29 15 décembre 2020 17:34

                  Il est peut être nécessaire de rappeler qu’un tel référendum faisait partie des propositions de « la convention citoyenne sur le climat » . Mais aussi , qu’en son temps Hulot désirait aussi faire inscrire une telle formulation environnementale dans la constitution. 

                  alors, à chacun de prendre ses responsabilités !! 


                  • devphil30 devphil30 16 décembre 2020 06:09

                    @bernard29

                    La convention citoyenne de quoi .... ? 

                    Un ramassis de citoyen bien choisi dont les avis ont été orienté ceci afin de justifier une politique pseudo écologique dans le but de taxer et de donner un justificatif populaire à macron pour appliquer des lois impopulaires mais écologique ....

                    Étonnamment certaines idées n’ont pas été reprise comme la 5G ....

                    https://www.euractiv.fr/section/climat/news/entre-emmanuel-macron-et-la-convention-citoyenne-un-climat-de-discorde/

                    C’est faire croire que les Français décident mais en fait macron avance ses lois liberticides et fiscales sous couvert de l’écologie initiés par un groupe de Français moyens manipulés dans cette convention citoyenne qui n’en a que le nom 


                  • Eric F Eric F 16 décembre 2020 09:44

                    @devphil30
                    "Un ramassis de citoyen bien choisi dont les avis ont été orienté

                    ..."
                    effectivement, j’ai également connu ça au niveau professionnel, quand la direction voulait introduire une modification de méthode ou d’organisation, elle réunissait un groupe de travail avec des personnes de la base, dont les conclusions étaient ...exactement celles qui étaient attendues. Il suffit de formuler les axes de réflexion.


                  • Eric F Eric F 15 décembre 2020 19:25

                    La constitution n’a pas pour propos de lister des bonnes intentions dans tous les domaines, mais concerne l’« organisation de pouvoirs publics ». Les principes qui figurent en préambule et au premier article concernent les valeurs démocratiques.

                    Alors introduire le respect de l’environnement et de la biodiversité, pourquoi pas alors la sécurité routière, etc ; l’auteur a sur ce point raison de parler de « boite de Pandore », où les préoccupations du moment seront constitutionnalisées. Cela n’a pas de valeur « opérante », c’est du domaine de la posture.

                    Je voterai « non » pour ne pas créer le précédent de changer la constitution en profession de foi électorale.

                    Bientôt, ils demanderont de faire figurer dans la devise « liberté, égalité, fraternité, biodiversité » (certains voulaient mettre « laïcité », d’autres « parité », c’est sans fin !)


                    • Le421... Refuznik !! Le421 15 décembre 2020 20:36

                      Je compte sur Macron-Machiavel pour nous trouver une phrase comportant « une offre qu’on ne pourra refuser »...

                      Et en plus, le temps que ça se mette en place !!

                      On sera en 2022...


                      • Old Dan 16 décembre 2020 02:30

                        @Le421
                        ... ou les sénateurs de droite, diabétiques et obsolètes, coinceront le truc !
                        .
                        [ Pour eux, à part la matraque et le CAC 40... ]


                      • izarn izarn 16 décembre 2020 00:11

                        J’adore produire du CO2 !

                        Plus ça emmerde Macron et le GIEC, plus je jouis !

                        J’expérimente sur ma bagnole pour produire le plus de CO2 possible...

                        La végétation est contente, elle respire du CO2 !


                        • Eric F Eric F 16 décembre 2020 10:00

                          @izarn
                          « J’expérimente sur ma bagnole pour produire le plus de CO2 possible...La végétation est contente, elle respire du CO2 ! »


                          le problème est que la végétation apprécie moins les oxydes d’azote ou de souffre, et nos poumons s’engorgent de particules fines....


                        • devphil30 devphil30 16 décembre 2020 06:02

                          L’écologie n’a rien à faire dans une constitution... ! 

                          Une constitution indique les règles de fonctionnement fondamentale d’un état.

                          Pour cela il existe des lois qui définissent la manière de fonctionner au sein de l’état.... et sanctionnent si on ne respecte pas la loi , écologie inclus.

                          A ce rythme on va inscrire dans la constitution les orientations sexuelles , religieuses et le sexe des anges .... ! 

                          C’est du délire macronnien en pensant un large consensus acquis ou fraudé car tout est possible avec ce psychopathe.

                          Il aura fait son référendum où les Français se sentiront obligés d’avoir une fibre écologique en votant sur une question simple largement consensuelle.

                          Si c’est ça la démocratie alors allez voir en Suisse , eux ne sont pas en dictature ... !


                          • Francis, agnotologue Francis 16 décembre 2020 08:16

                            Qui que ce soit, a fortiori le président, l’apparition masquée d’un personnage public dans les médias quels qu’ils soient, est un message subliminal : tout ce qu’il dit sous son masque est mensonge, vu que cette mascarade n’est que symbolique.


                            • Laulau Laulau 16 décembre 2020 08:46

                              Et un article foireux de plus signé Rakoto, pourquoi pas ?

                              Au point où en en est !


                              • zygzornifle zygzornifle 16 décembre 2020 09:39

                                Quand on vit sous le seuil de la pauvreté l’écologie on s’en tamponne, on a bien d’autres préoccupations bien plus importante ..... 


                                • Albert123 16 décembre 2020 10:07

                                  @zygzornifle

                                  c’est surtout de leur vision détraquée de l’écologie dont on se tamponne.

                                   


                                • olivier cabanel olivier cabanel 16 décembre 2020 11:15

                                  @ l’auteur

                                  le petit malin macron tente d’échapper aux critiques qui lui arrivaient en troupes serrées, accusé de les avoir trompé, en lançant un nouveau schmilblick...prenons le au mot, et profitons du référendum pour le virer. smiley


                                  • generation désenchantée 16 décembre 2020 12:30

                                    @olivier cabanel
                                    Il va pas faire comme De Gaulle , mettre son poste de président en jeu sur ce référendum
                                    De Gaulle lui a tenu parole , il a quitter le pouvoir après son référendum refusé par les électeurs

                                    Macron lui ne va pas le faire quitter le pouvoir si il perd ce référendum , il va rester jusqu’au bout


                                  • xana 16 décembre 2020 13:18

                                    Encore un article nul à chier, euh pardon à voter macron.

                                    Rakoko, allez vous faire pendre ailleurs.

                                    Sinon il se pourrait qu’un jour les Français vous pendent...


                                    • SPQR audacieux complotiste chasseur de complot SPQR Sono Pazzi Questi Romani 16 décembre 2020 16:09

                                      Pour Moah , un Lustucru qui s’exprime avec une muselière est un fou qui ne souhaite pas entendre le bruit de sa folie, de ses délires .

                                      Qui plus est, lorsqu’il défend la liberté d’expression . Ha ha ha ha !

                                      Les é-litres hommes et femmes affichent en public leur affreuse déviance psychologique .

                                      Honte à eux .


                                      • ETTORE ETTORE 16 décembre 2020 18:23

                                        Dites.....J’ai une question qui me taraude l’esprit....

                                        Depuis le début de ces mensonges pandémiques, combien d’hommes ou de femmes politiques, de tous bords, ont succombé à l’haleine fétide de la chauve souris ?

                                        Nous avons pourtant comme population témoin, un grand et très large panel, d’âges, de comorbidités, et des relations sociales intenses.

                                        Tous immortels ? Sans être pour autant....Académiques ?

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