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Les hoquets de la crosse

Au moment où s’éloigne la double menace de succomber à la fièvre cet hiver et de griller sous le soleil dans trente ans, le premier réflexe est le lâche soulagement : chic, continuer encore un peu à expectorer sans se laver les mains et à cracher du carbone dans les parties communes ! Mais passé ce premier moment joyeux, il est à craindre que le malade imaginé ne retourne contre les auteurs du diagnostic une colère proportionnelle à son angoisse, alors qu’il devient évident qu’on a quelque peu exagéré sa courbe de température.

L’art de bien nommer l’ennemi
 
C’est le premier acte d’une bonne prophylaxie, d’autant plus crucial que l’ennemi est invisible. Le cochon étant notre cousin bouseux, tout le monde comprend qu’une grippe porcine sera plus sale et plus contagieuse qu’une grippe aviaire. De même, il est heureux que le gaz carbonique, qui renvoie à notre passé charbonnier, ne se soit pas appelé gaz biotique ou biogène, ce qu’il est pourtant. Tandis que, lors d’une précédente campagne un peu moins bien marquetée, le saut conceptuel entre le trou dans la couche d’ozone au dessus de l’Antarctique et la petite bombe à raser ou à épiler laissait le consommateur pantois, tout le monde visualise instantanément l’effet de serre : un sale gaz qui dépose sa suie sur le vitrage transparent de notre Jardin planétaire.

Ainsi, nous aurons eu le privilège de voir se mettre en place, en quinze ans, une mythologie de la culpabilité dont l’élaboration, d’ordinaire, prenait à l’humanité quelques siècles. A la place de Jésus sur son nuage, nous avons assisté, béats, à l’assomption du gros Gore sur son élévateur, payant de sa personne pour illustrer de manière spectaculaire, dans son film "Une vérité qui dérange", la fameuse courbe en crosse de hockey. Laquelle a désormais de bonnes chances de finir, pendue la tête en bas, au musée des exponentielles foireuses.
  
Il n’est donc pas inutile de s’interroger, à ce stade, sur les immanquables retours de crosse, à l’encontre de ceux qui l’ont maniée avec le plus d’agilité : scientifiques, politiques et moralistes.
 
L’art de traire les vaches maigres

La science sait depuis longtemps qu’elle a des limites : conceptuelles, mais surtout budgétaires. L’homme de la rue ne le sait pas. De même elle sait qu’elle ne maîtrise que les phénomènes locaux, isolables, pas trop loin de l’équilibre. L’homme de la rue pense que si des super-cerveaux (Galilée, Newton et Einstein) ont réussi à prédire les mouvements des étoiles, armés seulement d’un crayon et d’un calepin, que ne pourra faire l’intelligence humaine assistée de ses super-ordinateurs ? D’ailleurs, nous avons déjà réussi à grimper jusqu’à la Lune. Cette infaillibilité de calcul que nous a prouvée Apollo, chacun sait qu’il la possède désormais, centuplée, dans son iPhone. Et la méteo du prochain weekend se révèle de plus en plus exacte.

L’ironie veut que le réchauffement climatique travaille la vieille carcasse de la science juste là où elle dissimule ses douleurs articulaires. Elle affectionne les ballades lentes dans des prés bien carrés, il la force à enjamber les barbelés entre les continents, entre les disciplines. Elle aime les phénomènes reproductibles et les données propres, il l’oblige à touiller des archives peu ragoutantes, avec lesquelles elle devra nourrir tout un troupeau de modèles numériques : gosses bêtes sympathiques qui restituent dans leur lait, avec une honnêteté parfaite, les arômes des fourrages qu’on leur a fait ingurgiter. Toute la question se réduit donc, non à la performance cumulée de ces multiples estomacs, mais à l’alimentation qu’on leur donne. Pour suppléer une herbe un peu pauvrette, il n’est pas criminel de forcer un peu sur les granules. Et de rajouter quelques données dans une série chronologique incomplète.
 
L’art d’accommoder les courbes

Les experts ont toujours su aguicher par des courbes affriolantes les décideurs, autre genre d’experts, mais contrariés. Ces exhibitions avaient lieu jusqu’ici entre soi, dans des salons feutrés : au mieux laissait-on entrevoir de temps en temps au populo la croupe d’une sinusoïde alanguie. Avec la question climatique, pour la première fois les courbes sont lâchée dans la rue, se montent les unes sur les autres dans des copulations multicolores, prennent à témoin tout un chacun : la courbe du CO2 ne colle-telle pas merveilleusement à la courbe des températures ?

Le retour de crosse à prévoir : évidement un discrédit durable jeté, par le mauvais usage des outils, sur la méthode scientifique dans son ensemble. Et le retour du terme "simulation" à son acception la plus péjorative de simulacre, de singerie. 

Le bon côté des choses : pour les futurs étudiants, l’affaire du réchauffement anthropique fournira un inépuisable répertoire de cas d’école sur les biais méthodologiques, les extrapolations acrobatiques, les phénomènes d’auto-persuasion, les arguments d’autorité, et l’inconscience des limites.


L’art d’enfourcher le mauvais cheval

Passé l’inconvénient initial de devoir apprendre quelques mots nouveaux, les politiques ont vite compris que cette histoire de carbone allait leur permettre de renouveler à peu de frais leur "logiciel" (le nouveau mot pour "propagande"). Pour tout animal politique muni d’un flair, le CO2 dégage en effet de succulentes effluves : un paramètre unique, facile à caser dans une petite phrase ; un produit qu’il est impossible de ne pas produire, et qui touche miraculeusement tous les besoins primordiaux : se nourrir, se chauffer, se déplacer. Depuis la "valeur ajoutée", on n’avait pas découvert une assiette aussi universelle, source d’impôts indirects indiscutables, et prometteuse de flicages non pas imposés, mais réclamés par les contribuables eux-même ! Quel coupable ne s’est pas précipité sur le Net pour faire son bilan carbone ? Sans compter ce nouveau marché de la rédemption, assez comparable à celui des indulgences papales, qui consiste à échanger des kilomètres d’hélico contre des kilomètres-carrés de haricots.

C’est pourquoi la montée en ligne du GIEC s’est accompagnée de l’hymne à la démocratie qui prélude à toute bataille suspecte : impossible de mettre en cause l’infaillibilité d’un conclave de dizaines de milliers d’experts, tous mus par des intérêts supérieurs tels les curés, les évêques et cardinaux de l’église apostolique et romaine (ces autres experts des fins dernières en voie de disparition, dont l’indépendance d’esprit est restée légendaire).
 
Le retour de crosse à prévoir : un nouvel accès de suspicion envers les politiques, et la paralysie des instances internationales. Dommage, à un moment où, justement, toutes les vraies menaces sont planétaires.
 
Le bon côté des choses : le citoyen prend avec bonne humeur les taxes et lubies pharaoniques, pourvu qu’elles fassent pschitt avant d’avoir touché leur portefeuille.


L’art d’achever le pot de confiture

Si vous prenez votre rejeton en train d’engloutir la totalité du pot de confiture, vous lui reprocherez de ne pas en laisser pour ses frères et soeurs (ce qui ne lui fera ni chaud ni froid), ou lui ferez remarquer qu’il n’en aura plus pour demain (ce qui le fera plus ou moins réfléchir). Face à la question de l’épuisement du pétrole, les moralistes n’ont pas la tâche aussi aisée : il faudrait reprocher au père d’avoir fait main basse sur la nourriture de ses descendants, non pas une nourriture superflue comme la confiture, mais la nourriture de base, absolument indispensable à l’économie familiale. Avec la circonstance aggravante que la prochaine livraison, au grand supermarché de la nature, n’est pas attendue avant quelques millions d’années.

Devant ces difficultés, on comprend que les moralistes aient cru bon d’édulcorer le discours. Plutôt que de rappeler le fric-frac sur la confiture et de préparer le glouton à s’en passer, ils pointent l’hyperglycémie qui monte, le diabète qui couve, et les bienfaits d’une alimentation verte. Tant pis si l’excès de sucre ne cause peut être pas le diabète et si c’est plutôt l’inanition qui menace. S’il faut un principe supérieur pour retenir un peu l’index sur le pistolet de la pompe, va pour la peur du CO2. La fin justifie les moyens, l’important est que l’humanité mange moins (et de préférence les derniers arrivés au festin, pour qui la désaccoutumance sera moins rude).

On comprend qu’une culture dont l’éthique est "Croissez et multipliez" ait quelques réticences à clamer "Stabilisez et partagez". C’est donc bien légitimement que nous stigmatisons l’Inde pour sa boulimie d’eau glaciaire et la Chine pour ses centrales au charbon, deux pays à la vue courte, autoritaires, malthusiens, les seuls à avoir mis en place des politiques chimériques de contrôle de la natalité. Au moins les continents que nous influençons encore, l’Afrique, l’Amérique du Sud, sont-elles préservées des solutions douteuses que sont les préservatifs et les contraceptifs à bas prix. Une civilisation capable de maîtriser la fusion nucléaire (d’ici quelques années tout au plus) tout en construisant à tout de bras des éoliennes et des puits à carbone, ne va pas perdre son temps et son argent à distribuer capotes et pilules ! Toutes les espèces animales possèdent des mécanismes leur permettant de réguler leur population (celles qui n’en avaient pas ont disparu) : c’est bien la preuve que l’Homme, dans sa Glorieuse Exception, ne doit surtout pas s’en servir.
 
Le retour de crosse à prévoir : la méfiance généralisée envers les grandes causes soutenues par les puissances morales, le repli paniqué sur les solutions égoïstes (je finis au moins ma part de gâteau). 
 
Le bon côté des choses : si la vérité est rarement définitive, heureusement l’erreur ne l’est pas non plus.

Les hoquets du capitalisme de simulation

En général, les scientifiques se plantent quand ils s’instituent moralistes. Encore pire si les politiques les approuvent ! Nous pouvons nous estimer heureux d’avoir évité, jusqu’ici, la bulle papale ou la fatwa sur le carbone.

De même que l’affaire Lyssenko représente l’apogée et la fin du matérialisme dialectique, il est à craindre que la croisade contre le CO2, plus la panique H1N1, plus les bulles financières qui explosent aussi vite qu’elles se forment, ne représentent les hoquets terminaux du capitalisme de simulation, celui des vessies virtuelles et de l’exploitation réelle.

Il est significatif que la portion non-biblique de l’humanité n’ait goûté que du bout des lèvres la ratatouille planétaire que nous lui avons concoctée, en mélangeant les ingrédients les plus efficaces de notre imaginaire occidental : la fonte des glaciers, symbole de la perte de l’innocence originelle, avec l’élévation du niveau de la mer, dont chacun sait depuis la Génèse qu’elle punit le péché d’orgueil. Les tonganais perchés sur leurs ilôts de corail, avec les passagers de l’Arche coincés sur le mont Ararat. Le dernier ours blanc sur le dernier morceau de banquise avec la petite Sirène sur son rocher, dont le chant désormais est devenu le symbole, non d’une vérité qui dérange, mais d’une vérité qui plonge.
 

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Les hoquets de la crosse

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75 réactions à cet article    


  • John Lloyds John Lloyds 26 février 2010 12:23

    Excellent article, dont le style piquant ne gâche rien.

    Les récents scandales avec, à leur source, la parole d’évangile scientifique, depuis le GIEC comme instrument principal de l’écolo-business, jusqu’à l’ensemble du corps médical qui, dans son assourdissant silence, a laissé passé la farce du H1N1sans qu’on ait constaté, à de très rares exceptions, le moindre esprit critique, témoignent d’une progressive complicité des milieux autorisés, blouse blanche à l’appui, dans de vastes opérations mondiales d’asservissement des populations.

    Si les populations sont composées en grosse partie de zombis - on le constatera encore dans les prochaines élections - ces coullions vont encore demander à se faire flageller une nouvelle fois en votant UMPS - Il reste encore de nombreux esprits conscients de l’abysse où les choix démocratiques des décérébrés les obligent à se diriger.

    ça commence à faire une bonne liste de têtes à mettre en haut des pics, quand la grande pyramide de Ponzi va s’effondrer, cette immense farce pharaonnique n’a pu se mettre en place qu’avec une vaste complicité. Aux banquiers, maçons de la pyramide de la honte, aux politiques, qui ont décidé leur renflouement, aux journalistes, tenant des bordels à décérébration, c’est désormais bien d’autres institutions qui témoignent de leurs avilissements. La plupart payé avec notre pognon, ce qui n’arrange rien.


    • Binabik 1er mars 2010 16:43

      « ces coullions vont encore demander à se faire flageller une nouvelle fois en votant UMPS »

      Parce que vous pensez que le PS ne soutient pas la thèse du réchauffement climatique ?
      Ou encore que le PS n’aurait pas acheté de vaccins contre le H1N1 ?

      Sur ce point c’est vraiment etre de mauvaise fois...


    • mems 26 février 2010 12:50

      Je suis impressionne de voir a quel point le climate gate est devenu une religion, une verite absolue dans la communite internet. Tout le monde va dans le meme sens, j’ai rarement vue une telle unanimite. Elle n’a d’egale que celle des scientifique qui de leur cote ne trouve que des donnes qui prouve la theorie du changement climatique.
      Pourquoi personne n’a souleve la possibilite d’un false flag ? Le climate gate profite pourtant enormement aux petroliers.
      Pourquoi tout le monde s’attaque aux scientifique, pourquoi personne ne se pose la question « A qui profite le crime » ?
      Ne seriont nous pas face au « false flag » parfait qui instrumentalise la communaute internet ?


      • Branck2012 26 février 2010 14:03

        ....il ne vous reste qu’à le prouver . Sur internet c’est connu on aime les complots ... :)....


      • mems 26 février 2010 14:26

        Je n’ai ni les moyens ni l’intention de prouver une thèse ou l’autre. Je ne recherche que des réponses a mes questions. Et je ne trouvent que d’autres questions.
        Pourquoi ce climate gate, pourquoi ce lynchage sur internet ? Au fond les erreurs, les mensonges, les tricheries n’ont été commis que par quelques chercheurs et des membre du GIEC. C’est le lot de toutes sciences d’avoir en son sein des chercheurs malhonnêtes. Et quand ceux ci sont découvert., leurs travaux sont discrédités. J’aime feuilleter la revue scientifique généraliste« Proceedings of the National Academy of Sciences ». On y trouve souvent des corrections d’articles, des retraits complets d’article ou la démonstration de la tricherie d’un auteur qui correspond souvent a la fin de la carrière du scientifique concerné. Pourtant cela n’affecte pas les autres chercheurs pour la plupart honnête de la même discipline scientifique. Alors pouquoi ce lynchage des sciences climatiques et de la thèse du changement climatique ? La majorité des travaux dans ces domaines ne sont pourtant pas remis en cause. Il ne s’agit que de quelques exemple de mensonges et de manipulations. Est ce que je me trompe ?


      • John Lloyds John Lloyds 26 février 2010 14:31

        « Le climate gate profite pourtant enormement aux petroliers »

        Autant que le réchauffisme anthropique profite à l’écolo-business (Al Gore, premier milliardaire carbone), ainsi qu’aux gouvernements, tant sur l’instauration de futures taxes que la mise en place de « normes écologiques », liberticides et à destinations fiscales.

        « Pourquoi tout le monde s’attaque aux scientifique »

        Les collusions du monde scientifique avec les gouvernements deviennent la règle, pourquoi s’étonner de la même défiance à leur égard que l’on pourrait avoir envers les journalistes et les politiques ?

        C’est aux scientifiques à monter au front pour dénoncer le détournement que le politique pourrait faire de leurs analyses. Il y a le net pour ça. Combien le font ? Une infime minorité. La plupart chient dans leur froc pour leur place, voilà la réalité.

        Qu’ils la garde, leur place, on peut encore comprendre qu’ils aient besoin de nourrir leurs mômes. Mais qu’ils ne viennent pas chialer devant l’effondrement de leur crédibilité. False-flag mon oeil, lâcheté et trahison de leur déontologie plutôt, oui !


      • mems 26 février 2010 15:24

        A Kronfi

        Comment definissez vous les fonds allouez aux climats sceptiques et ceux alloues aux rechauffistes ?
        Un scientifique ne connait pas les conclusion de ses recherches lors de sa demande de fonds. Si la majorite des fonds sont alloues aux recherches qui a posteriori livrent des conclusions rechauffistes, cela ne peut-il pas etre du au fait que le changement climatique est reel ?

        Je tiens a dire que je ne pretents pas que les petroliers sont les responsables de la campagne mediatiques. Je pose des questions, si vous voulez repondre, faites le avec respect.


      • mems 26 février 2010 15:53

        a kronfi

        Je ne discute pas la veracite des chiffres, ce que je questionne c’est l’interpretation que vous en faites.

        Les fonds alloues a un projet de recherche ne sont pas lies a la condition d’une conclusions predeterminee (soit rechauffiste soit sceptique). Si c’est le cas, cela va a l’encontre de la methode scientifique. Les fonds peuvent etre a posteriori etre classe comme subventionnant l’une ou l’autre these. Si la conclusion de la majorite des travaux est celle des « rechauffiste » cela indique simplement que cette these est la plus probable d’un point de vue scientique.
        Vous sous-entendez que les fonds sont alloues a conditions que les resultats soit rechauffistes. Dans ce cas il y a fraude.
        Des fraudes ont certes ete demontre dans plusieurs cas dont certains impliquant le GIEC (le GIEC est d’ailleurs plus politique que scientifique).
        Cependant des centaines de resultats de recherche sont publies chaque annee aux sujet du changement climatique, sans aucune contestation. Alors pourquoi refuter l’ensemble des resultats suites aux tricheries de quelques uns ?


      • Lapa Lapa 26 février 2010 16:36

        Les fonds alloues a un projet de recherche ne sont pas lies a la condition d’une conclusions predeterminee

        lisez les présentation du GIEC. Ce groupement a été crée pour travailler sur le réchauffement climatique antropique. Donc avec l’hypothèse qu’il existe et que les causes sont connues. Vous vous doutez bien que les budgets alloués ne sont pas utilisés pour montrer que il n’a rien lieu de faire... 


      • mems 26 février 2010 17:12

        Oui, je connais le GIEC. Sa fonction est de rassembler et de synthetiser les travaux existants. Par contre le GIEC ne fait pas de recherche scientifique, il utilise les resultats des autres. Je suis au courants des fautes commises par le GIEC quand a l’interpretation de ces travaux, mais ca ne remet pas en cause la qualite des travaux fait par les chercheurs independants. C’est travaux sont publies et ouvert a la critiques. Pour l’instant, les critiques ne visent que les methodes du GIEC (et l’universite d’east Anglia), pas la veracite des resultats scientifiques qui indiquent le changement climatique.

        Bref, on est d’accord sur le detournement des travaux sur le climat par le GIEC et les politiques pour des fins de taxes voir controle des populations par les gouvernements. Pourtant la preuve de l’absence d’un changement climatique ne m’est pas connue.

        Alors pourquoi l’opinion publique est portee a croire que le changement climatique n’existe pas ? Pourquoi le public ne retient pas la manipulation des politiques (dont le GIEC fait partie, je le repete, leur role est plus politique que scientifique) ?


      • ffi ffi 26 février 2010 18:35

        Il se trouve que l’argument selon lequel les sceptiques seraient financés par les pétroliers est charmant, mais en fait, c’est l’inverse

        Le pétrolier Exxon, par exemple, est contrôlé par Rockefeller. Or Maurice Strong, un des précurseurs des politiques malthusiennes argumentées par bon sentiments écologique, premier président du Programme des Nations Unies pour l’environnement, était un agent Rockefeller, et il a logiquement fait sa fortune grâce au pétrole et au gaz de l’ouest Canadien (il présida également pétro-canada)

        voir http://www.youtube.com/user/LesDerniersHumains#p/a/u/1/f9H1p4IpF08

        Il peut paraître étrange que des multinationales du pétrole investissent pour promouvoir le réchauffement climatique. Mais en y réfléchissant plus attentivement, cela permet en fait de rendre le pétrole plus cher - en le raréfiant de manière réglementaire, d’éviter une certaine concurrence, et aussi d’ouvrir un nouveau marché de stockage du CO2 en sous-terrain très accessible pour ces multinationales du forage.

        Mais de manière plus générale, ce n’est pas vraiment une question d’argent : ce genre de faune n’en manque pas. Il s’agit en fait d’une stratégie politique, pour établir une gouvernance mondiale, gouvernée en sous-main par les banques. Ce qui explique la création illico-presto, le coeur sur la main, d’un marché des émissions du CO2 (géré par les grandes banques).


      • Pierre 28 février 2010 00:15

        @Memes
        "Elle n’a d’egale que celle des scientifique qui de leur cote ne trouve que des donnes qui prouve la theorie du changement climatique."

        ça c’est que nous disent nos médias francophones totalement incompétents. Mais ce n’est pas ce qu’on lit à l’étranger.

        Il y a beaucoup d’articles scientifiques qui ne vont pas dans le sens de cette théorie mais dans le sens contraire.

        En voici déjà 500  :
        http://www.populartechnology.net/2009/10/peer-reviewed-papers-supporting.html


      • Binabik 1er mars 2010 16:55

        Ca me fait rire de voir que se sont les memes gens qui « accusent » les scientifiques d’avoir fait (peut-etre) des erreurs, et qui sont les premiers a exécuter publiquement les opposants a la thèse du réchauffement quand il s’expriment !

        Ya pas si longtemps que ca ya eu un article sur Allegre, qui encore et toujours nie le réchauffement climatique... Ce pauvre Allegre s’attire toujours les critiques...

        Les scientifiques des US ne nous ont-ils pas toujours dit leur « scepticisme » quand a l’impact humaine sur le réchauffement climatique ?

        Quand on est de mauvaise fois, il faut le reconnaitre.

        Vous avez entendu ce que vous vouliez.
        Quand on dit « il est possible qu’un réchauffement de 2’c arrive » il ne faut pas dire « Les scientifiques on la certitude que la terre va se rechauffer de 2’c »...

        Les politiques, les journalistes et le publique aiment le sensationnel, cela fait recette.
        Ne jettez pas la pierre sur les autres pour votre crédulité.
        Et si vous voulez vous improviser « scientifique du dimanche » n’oubliez pas qu’en science la première chose a faire sur TOUT résultat, c’est le regarder de facon critique.
        Un chiffre ne veut rien dire sans les commentaires !!!


      • Binabik 1er mars 2010 17:09

        @ meme

        « Un scientifique ne connait pas les conclusion de ses recherches lors de sa demande de fonds »

        Non un scientifique est en chevalier en blouse blanche sans peur et sans reproche.

        Il reçoit un fond de X millions sur le réchauffement climatique et a 2 choix :

        1/ il valide le réchauffement climatique, mais a des doutes... et reçoit X autres millions pour valider ca première recherche

        2/ il dit, circulez ya rien a voir, pas de réchauffement, et se retrouve au chômage...

        Faut pas se faire d’illusion, la recherche c’est une entreprise.
        Un labo qui a le vent en poupe, recrute, grossit, se voit allouer plus de budget, plus d’étudiant, fait parle de lui, etc...
        Donc BIEN SURE les conclusions sont connues des le début. Surtout dans ce genre de recherche ou c’est plus de la polémique que de la recherche...

        Peut importe le domaine de recherche, si c’est un sujet sexy, ya du financement...

        @ all ! :D (notre société)

        La météo on la prédit mal pour 15jours. Alors pour 10-20-50-100ans !!! Soyons logique 2 minutes.

        Autre point, ne tombons pas 2 fois dans l’imbécilité, nous avons cru au réchauffement climatique de 4’c dure comme fer ! au point de mètre nos maison sur pilotis ! ? !

        Ne soyons pas idiot non-plus et ne tombons pas dans un négationisme du phénomène.
        Du CO2 yen a plus dans l’atmosphère c’est un fait... Ya pas a en discuter.

        L’impacte que cela aura sur nos vie est pour le moment inconnue, donc... Wait & see...


      • mems 26 février 2010 15:10

        Merci pour vos précisions, je ne doute pas que la thèse du réchauffement est utilisée à mauvais escient. Mais est telle pour autant fausse ? Le risque d’un changement climatique n’existe pas ? C’est pourtant cette information que les gens autour de moi commence à intégrer.

        Et les scientifiques ; à quel front peuvent-ils monter. Ce ne sont ni les politiques ni les journalistes qui les attaquent. Et quelle est l’origine de la défiance envers eux ? Ce ne sont pourtant pas les scientifiques qui profitent des résultats, mais bien les politiques qui les détournent.

        J’adhère à votre discours. Mais j’observe que le discours qu’entend le public, ou du moins le message qu’il retient n’est pas le même. Je ne crois plus au hasard quand il s’agit des résultats d’une campagne de communication, qu’elle vienne d’internet ou des médias traditionels. D’où mes interrogations quand a l’origine de ce raz de marée anti réchauffement.


        • mems 26 février 2010 15:12

          message adressé au commentaire de John


        • Atlantis Atlantis 26 février 2010 20:15

          "Le risque d’un changement climatique n’existe pas ?« => le climat a TOUJOURS changé. Il a pas attendu que des crédules aient peur que le ciel leur tombe sur la tête pour ça.

           »Ce ne sont pourtant pas les scientifiques qui profitent des résultats, mais bien les politiques qui les détournent.« => faut arreter les mass médias et revenir dans le monde réel mon vieux. les scientifiques sont des hommes comme les autres : ils ont un porte monnaie, un estomac et des avis politiques, une réputation sociale. Et si en criant bien fort que la terre se réchauffe ils recoivent plein de billets verts, ils vont faire taire ceux qui disent le contraire. Et oui, des »ex" du monde scientifique il y a en à la pelle, des gens qui n’ont pas pu bailloner leur conscience.


        • joletaxi 26 février 2010 15:47

          Félicitations à l’auteur.Voilà un article bien enlevé, qui bien que traitant d’un sujet sans cesse ressassé,nous donne un parfum de fraîcheur et de légèreté dans le style,la verve.

          Des articles comme celui-ci ,on les lit jusqu’au bout avec plaisir.


          @mems vous écrivez :....pourquoi personne ne se pose la question « A qui profite le crime » ?

          Vous estimez que révéler les fraudes, les complots, les manipulations ,les combines est criminel ?
          « La majorité des travaux dans ces domaines ne sont pourtant pas remis en cause. Il ne s’agit que de quelques exemple de mensonges et de manipulations. »
          Et bien si justement,même la 1° partie du rapport du GIEC,portant sur les mécanismes climatiques est sujette à de nombreuses critiques qui ont été écartées ,les auteurs et leurs copains traitant ces critiques de « garbage ».

          « des scientifique qui de leur cote ne trouvent que des données qui prouvent la theorie du changement climatique. »
          Fallait-il rassembler la « crème des scientifiques » comme certains ici le proclament ,dépenser à ce jour 80 milliards de $,pour trouver que le climat change, ou qu’il va changer ?C’est ce qu’il fait depuis des millions d’années, le climat,et je reste pantois quand j’entends nos décideurs,qui oh miracle, ont semble-t-il découvert le thermostat nous expliquer qu’ils vont limiter la t° à + 2 °


           


          ...

          • mems 26 février 2010 16:05

            Joe le taxi,

            « A qui profite le crime » est juste une facon de parler.
            Je suis totalement d’accord avec vous, reveler les fraudes est louable.
            Et que le GIEC soit critique et corrige est une bonne chose. Cela fais partie de la demarche scientifique.

            A l’auteur,

            Je m’excuse d’avoir quelque peu detourne le fil de votre article que je trouve bon malgre quelque anticipation discutable (par exemple, la maitrise de la fusion est encore bien eloignee).


          • joletaxi 26 février 2010 16:23

            je vous invite à lire ce petit article,concernant les 2500 scientifiques,les meilleurs mondiaux,qui soi-disant ,ont élaboré en toute transparence, le rapport du GIEC



            une explication plausible de la constitution de ce petit groupe,isolé du reste de la communauté scientifique comme le démontrait le rapport Weggman,est le syndrome connu sous le nom « paradoxe d’Abylène »
            Que des gens comme Pielke, comme Spencer, comme Lindzen aient vu leurs articles critiques écartés,cela a de quoi inquiéter.

          • Lapa Lapa 26 février 2010 16:38

            Merci pour cet article dont le style agréable ne gâche en rien le fond intéressant.


            • robert 26 février 2010 17:53


              «  »«  »Que des gens comme Pielke, comme Spencer, comme Lindzen aient vu leurs articles critiques écartés,cela a de quoi inquiéter.«  »«  »

              Ben non, il ne faut pas s’inquiéter au contraire, leurs articles comportaient des erreurs ils ne pouvaient pas passer.

              Pour mems,

              Regardez un peu qui a financé et finance des scientifiques comme Fred Singer et à quelles fins, le lobby tabac pour commencer et Exxon maintenant. .

              Concernant le réchauffement climatique ne demandez surtout pas à ces messieurs ils ne pourront pas vous répondre, n’ayant pas d’arguments, leur fond de commerce c’est le ragot pas l’étude scientifique.


              • ffi ffi 26 février 2010 18:45

                De toute façon, c’est au GIEC d’apporter les preuves de ses affirmations, à savoir que l’activité humaine influence le climat.

                Malheureusement, de preuves il ne donne pas, des probabilités tout au plus. Un consensus sur une forte probabilité, ce n’est pas une preuve scientifique. C’est malheureusement trop court pour organiser des politiques sur des arguments aussi faibles.

                Il n’est pas difficile de faire des prévisions, tout devin et voyant y parvient, mais, dans ce cas permettez moi de ne pas avoir à y croire.


              • joletaxi 26 février 2010 20:45

                Robert vous êtes impayable.


                venir nous parler de refus d’inclure des articles de scientifiques reconnus pour des erreurs,dans un rapport du GIEC truffé par contre de publications émanants même parfois d’étudiants,reconnus comme faux,non revus par un comité scientifique,c’est se f... du monde.
                Quand on sait en plus que ces articles refusés l’ont été par ces mêmes scientifiques impliqués dans le climategate, sous l’appellation générique de Team,qui entre aux,en parlaient comme de « garbage », ces mêmes scientifiques auteurs des plats de spaghetti finalement retirés du dernier rapport, on se demande si votre commentaire n’est pas ,sans le vouloir, à prendre au 2° degré.

              • robert 26 février 2010 23:10

                Joletaxi @

                Commencez par apprendre comment fonctionne le GIEC le groupe 1 est le groupe scientifique, ce sont ses membres qui ont réfuté l’article de Lindzen et Choi qui d’ailleurs ont reconnus leurs erreurs de méthodologie. De plus Forster et Gregory (2006) les avaient précédés en utilisant les même mesures de ERBE et n’avaient pas les même résultats.

                Les erreurs qui se sont glissées dans les rapports du groupe 2 ne concernent en rien les scientifiques. C’est comme sur une voiture une erreur dans le choix de la couleur n’empéchera pas celle-ci de fonctionner.


              • epapel epapel 27 février 2010 00:04

                Il est vrai que le GIEC ne donne que des probabilités d’une augmentation des températures en fonction de différents scénarios, et de fait on n’aura la certitude d’une augmentation des températures de X degrés que lorsque elle se sera produite.

                Sachant que le scénario le plus probable si on attend d’avoir des certitudes est celui qui conduit à rejeter le plus de CO2 (1000ppm en 2100), ne vaudrait-il pas plutôt mieux avoir des certitudes sur la non survenue du réchauffement pour décider de ne rien faire ?

                Entres les incertitudes du GIEC et les incertitudes des climato-sceptiques, quel choix garanti avec certitude que nous n’irons pas dans le mur ?

                 


              • ffi ffi 27 février 2010 14:38

                Le meilleur moyen d’aller dans le mur, c’est de continuer à croire en des idées fausses.

                La sagesse, de plus, implique d’avoir une certaine humilité quant aux capacités de prévision scientifique. Ce n’est pas parce que certains de prédisent l’apocalypse qu’il faut nécessairement le croire. Il y a de multiples possibilités d’erreur.

                Le GIEC modélise une terre isolée dans l’espace, ce qui est faux.

                La terre est en équilibre avec l’espace environnant. Si sa température augmente trop, elle va rayonner (principe du rayonnement du corps noir) de l’énergie.
                Par exemple Jupiter émet plus de lumière qu’elle ne peut en réfléchir du soleil (c’est ainsi qu’est calculé sa température interne).
                De plus, dans l’espace environnant, il y un certains nombre de flux énergétiques et ceux-ci sont variables dans le temps (vent solaire, rayons cosmiques). Ces variations induisent des changement sur terre. Courtillot a découvert une pièce du puzzle, à savoir que l’intensité du champ magnétique terrestre dépendait de l’activité solaire. En comparant l’intensité du champ magnétique avec la température, il a constaté qu’ils étaient en corrélation. D’où la corrélation entre activité solaire et température.

                Puisque le GIEC modélise une Terre isolée dans un environnement spatial sans changement, il ne pouvait prendre en compte les variations des flux énergétiques spatiaux, il a donc concentré toutes ses recherches sur l’activité humaine.

                En l’absence de compréhension des flux énergétiques spatiaux, et de la manière dont se font les échanges avec la terre (la ionosphère est une double-couche de plasma), la théorie GIECiste est très grossière (et grossièrement orientée : l’homme n’est qu’une poussière dans l’univers).

                Comme on ne trouve que ce que l’on cherche et que l’on cherche que ce qui est financé, cela signifie que certains ont financé « la démonstration » du GIEC de manière à ce qu’il en tire les conclusions voulues dès le départ.


              • Pierre 27 février 2010 23:32

                Décidément Robert, vous êtes toujours égal à vous-même. Contre vents et marées....
                Jamais au courant et toujours péremptoire.
                Vous ne cherchez jamais à vous informer ?
                Ou alors, peut-être sur Surreal climate le site de Mann, l’inventeur de la crosse de hockey dont il est question ici même ?

                Au sujet de l’article ERBE, Lindzen a déclaré qu’il tiendrait compte d’un certain nombre de remarques de Trenberth et autres, mais que cela ne changeait strictement rien à la conclusion :

                Nouvel article de Lindzen et Choi, à paraître bientôt . Un peu de patience, que diable !


              • mems 26 février 2010 18:34

                En fait ma question n’est pas scientifique. je vais la répéter comme je n’ai pas été clair :

                Pourquoi s’attaquer a la thèse du changement climatique si c’est son exploitation par les politiques qui est controversée ?
                Pourquoi ne pas s’attaquer à l’écolo business si ceci est le problème ?

                Qui a interêt à s’attaquer à la thèse du réchauffement climatique, si ce n’est les producteurs de CO2 ?
                Pourquoi la communauté internet en general s’attaque à la thèse du réchauffement climatique et faisant ainsi le jeu des lobbys du pétrole, du gaz, du charbon.... ?
                Ce paradoxe ne vous choque t’il pas ?
                Ne serait ce pas la victoire ultime des experts en communication ? Reussir à instrumentaliser pour leur propre cause, ceux la même qu’ils exploitent ?

                Ou est ce simplement parce que nous sommes les vrais producteurs de CO2 en tant qu’indivu ? et qu’on a donc tous interêt à voir disparaitre les possibles restrictions sur notre consommation d’énergie fossile pour notre bien-être à court terme ? Est-ce la raison de notre facilité à accepter que le rechauffement n’est qu’un mensonge et notre tendance a vouloir en convaincre les autres ?


                • ffi ffi 26 février 2010 18:52

                  Non point.
                  D’un point de vue scientifique, ceux qui contestent le réchauffement climatique anthropique pointent le fait qu’il n’y a pas de preuve apportée.

                  D’un point de vue politique, le réchauffement climatique est vu comme un paravent pour organiser le prototype de la gouvernance mondiale car « l’air n’a pas de frontière ».

                  Et comme cette gouvernance mondiale serait à la solde des multinationales du capitalisme, lesquelles financent massivement la propagande verte (F. Pineau, Al Gore, monarchie Anglaise, Veolia, Exxon, grandes banques ...), et bien les gens s’y opposent. C’est aussi simple que cela.


                • rastapopulo rastapopulo 26 février 2010 21:44

                  Je ne pige pas l’argument d’un hypothétique soutien des pétroliers ????

                  Le problème des pétroliers ne sera jamais la demande, c’est l’offre !!!!

                  C’est pourquoi tout les grands projet pétroliers sont des jeux avec les services secrets.

                  Le problème des pétroliers est la politique de souveraineté POINT BARRE.

                  Le reste...les taxes datent pas d’hier.

                  Le seul argument valide d’un réchauffiste anthropificateur est un argument scientifique (les GIEC ne sont pas des brêles non plus) :

                  les couches basses de l’atmosphère sont plus chaude que les couches hautes, ce qui est sensé discréditer l’influence du soleil alors que sinon tout indique que c’est LE facteur majeur de changement avec les optimums climatiques médiéval, romain et minoen (plus chaud que maintenant au passage !!!)

                  Bref les giekistes ne comprennent pas pourquoi les températures de l’atmosphère ne se répartissent pas comme ils veulent et donc excluent l’évidence, la prépondérance du soleil.

                  Seulement depuis lors, l’absence de rayon solaire est suspectée de favoriser l’apparition des nuages et donc d’amplifier encore plus l’importance de la force du soleil !


                • robert 26 février 2010 23:18


                  «  »«  »Le problème des pétroliers ne sera jamais la demande, c’est l’offre !!!!«  »«  »

                  Ce que craignent les pétroliers est une réduction forcée de la consommation de pétrole Obama par exemple a imposé une consommation maximum pour les voitures à venir. Reconnaître la responsabilité humaine dans le RC c’est prendre de le risque de voir des resctrictions de consommation ou l’instauration de taxes dissuasives choses dont les pétroliers ne veulent pas, leur santé économique et leur crédit auprès des banques étant dépendant de leur production. Pourquoi à votre avis les saoudiens ont soulevés l’histoire du climategate à Copenhague ?


                • joletaxi 26 février 2010 23:51

                  Robert vous êtes pénible avec vos arguments à 2 balles.Je renonce.


                • rastapopulo rastapopulo 27 février 2010 01:51

                  Bon, vous ressasser un argument dont sa seul force est son consensuellalisme et vous écarter les fondamentaux de l’histoire du cartel des pétroliers. Soit.

                  Seulement là, vous considérez le pétrole comme toujours disponible !

                  C’est un contre sens de l’histoire de penser que les moteurs vont consommer la même chose sans mesure gouvernementale. 

                  Il va y avoir PE-NU-RIE (en tout cas du pétrole bon marché) !

                  Enfin vu ce que j’ai déjà dit et avec un minimum de culture historique, vous devriez vous doutez de ma vision sur l’intervention des Saoud’s. Ces types doivent tout au anglosaxons (de Laurence d’arabie à Bush). Tout leurs enfants vont aux USA ou à la City. Ils sont capables de soutenir le $ à perte juste par loyauté. Et maintenant , en ouverture de Copenhague ils aident les réchaufistes pour préserver quelle bénéfice supplémentaire par rapport à un Irak ?

                  Moi je me méfie vraiment du cartel des pétroliers parce qu’il provoque des guerres !!!!

                  Désolé mais la niaiserie médiatique de l’écologie anglosaxonne n’est pas une bonne école.


                • curieux curieux 26 février 2010 19:07

                  Je commence à lire le livre : « Ecologie : culpabilisez et payez »
                  Les auteurs nous disent que toutes ces supposés catastrophes qui vont nous détruire sont arrivées après la chute du rideau de fer. Il fallait bien lancer autre chose que la crainte des méchants communistes, vous savez , ceux dont les chars allaient envahir Paris en 1981.

                  Un truc que l’on oublie un peu, la dictature de l’Europe qui a remplacé les ampoules à incandescence par les ampoules basse consommation( à mercure et à rayonnement electro-magnétiques) 10 à 20 fois plus chères. Remarquez que l’on trouve malgré tout de nouvelles ampoules à incandescence qui, miracle, consomment moins qu’elles n’éclairent(exemple 100 watts pour 75 consommés). Mais, c’est normal, elles valent environ six fois plus chères que les anciennes.
                  J’ai également visionné la « serpilière humide » qui se félicitait que, malgré la crise, l’Europe n’avait pas utilisé le protectionnisme . Effectivement, l’importation des produits chinois, indiens, etc.. permettent probablement d’économiser le pétrole car grâce à ces importations massives, le chômage continuera à augmenter et les nouveaux chômeurs utiliseront forcément moins leur voiture vu qu’ils n’auront plus besoin de se rendre à leur boulot. Et puis la taxe carbone va régler tout celà. Comme l’air sera pur quand il n’y aura plus ni usine, ni voiture. Nous ne connaissons pas notre bonheur.
                  Ah, l’Europe de rêve se dessine et prend forme


                  • Francky la Hache Francky la Hache 26 février 2010 20:38

                    L’auteur : "Le bon côté des choses : pour les futurs étudiants, l’affaire du réchauffement anthropique fournira un inépuisable répertoire de cas d’école sur les biais méthodologiques, les extrapolations acrobatiques, les phénomènes d’auto-persuasion, les arguments d’autorité, et l’inconscience des limites."

                    Pour certains étudiants, les plus sérieux, oui c’est vrai.
                    Mais ne croyez-vous pas que les méchants vont (comme d’habitude) étouffer leur erreur dans un silence médiatique assourdissant ?

                    Ainsi on a vu le triste sort de l’eugénisme, qui très en vogue début XX, a été oublié.
                    Cette théorie honteuse devrait justement être mise en avant pour prouver les travers de la collusion pOlitique - Science.

                    J’ai peur que le RCA subisse le même sort, sans procès ; que l’humanité ait à affronter la prochaine lubie des lobby ; que la Science reste muselée par le méchant pOlitique.

                    Merci, pour cet article dont la forme et le fond me sied.


                    • rastapopulo rastapopulo 26 février 2010 21:26

                      Sans oubliez Warburg qui a permit l’armement du fascisme hitlérien et est maintenant oublié, voir même... Blanchi !

                      Sans oublier Morgan qui est derrière le soutien aux bolchéviques (Guaranty Trust,...) et aux fascismes (100 millions à Mussolini,...).

                      Sans oublier la Fed, l’€,...


                    • ffi ffi 26 février 2010 22:16

                      Non, l’eugénisme n’a pas été oublié.
                      Il a juste fait sa mue, se drapant de respectabilité scientifique, et fort soutenu par les tenants de ces sociétés d’eugénisme d’entre-deux guerre qui continue de financer les recherches de manière plus discrète. voir http://www.rockefeller.edu/ ou http://www.univ-lyon1.fr/59988246/0/fiche___pagelibre/&RH=

                      Le nom a simplement été changé en ...génétique.

                      Croyais-tu qu’ils lâcheraient le morceaux si facilement ? Ils y croient... Il n’empêche que depuis 60 ans, la génétique n’a toujours pas apporté le moindre soin... Je laisse la parole à Jacques Testard sur ce sujet :

                      "C’est scandaleux. Le Téléthon rapporte chaque année autant que le budget de fonctionnement de l’Inserm tout entier. Les gens croient qu’ils donnent de l’argent pour soigner. Or la thérapie génique n’est pas efficace.... Malgré la persistance des échecs, les tenants de la thérapie génique (qui sont souvent les mêmes que ceux des OGM) affirment que « ça va finir par marcher  », et ont su créer une telle attente sociale que la « mystique du gène » s’impose partout, jusque dans l’imaginaire de chacun....le lobby de l’ADN dispose alors du quasi monopole des moyens financiers (crédits publics, industriels, et caritatifs) et intellectuels (focalisation des revues, congrès, contrats, accaparement des étudiants…). Alors, la plupart des autres recherches se retrouvent gravement paupérisées"


                    • ffi ffi 26 février 2010 22:22

                      Voir l’article complet http://vigicitoyen.canalblog.com/archives/2008/12/05/11635389.html

                      A noter que je vais plus loin que Testard en affirmant que la théorie génétique n’est qu’un recyclage des vielles antiennes eugénistes, et qu’elle n’est pas un cadre correct de compréhension du vivant.

                      Ce qui est sûr c’est que l’on ne trouve que ce que l’on recherche et que l’on ne recherche que ce qui est financé.


                    • ffi ffi 27 février 2010 00:00

                      Un article sur ce thème http://sciencesetavenirmensuel.nouvelobs.com/hebdo/parution/p733/dossier/a3 67310.html
                      C’est le paradigme « informationnel » / ontologique qui me semble erroné. La vie est plutôt une question de métabolisme.


                    • l'Ami Ricoré l’Ami Ricoré 26 février 2010 22:37

                      Un seul mot Ulrich : Bravo !


                      • epapel epapel 26 février 2010 23:47

                        Alors pourquoi l’opinion publique est portée a croire que le changement climatique n’existe pas ?

                        Parce que pas de changement climatique = pas de remise en cause du mode de vie


                        • ffi ffi 27 février 2010 00:08

                          En effet et toute une partie de la gauche y voit une sorte de grand soir pour casser les reins du capitalisme. Mais, comme en fait, ce grand soir étant mené par les grands de ce monde, qui approfondiront le capitalisme (du moins celui qu’il maîtrise) pour rendre les gens encore plus dépendants (marché du CO2, geo-ingénérie, greenbusiness, ...), il ne s’agit de rien d’autre qu’une arnaque, basée sur une entreprise de séduction.

                          Les gens n’ont-ils pas encore compris qu’à chaque étape, il leur est toujours présenté les solutions d’une manière dégoulinant de bon sentiment mais que cela aboutit toujours au contraire de ce qui était déclamé à la base ?

                          La mondialisation va créer de la richesse !
                          Les privatisations vont créer des emplois !
                          La libéralisation des prix des loyer va créer des logements !
                          L’euro va faire baisser les prix !

                          ...


                        • epapel epapel 27 février 2010 00:20

                          Changement climatique ou pas, le mode de vie changera de toute façon car il n’y a pas assez de pétrole ou de gaz pour permettre un énième doublement de la consommation d’énergie (tous les 30 ans en moyenne) tiré par la Chine et l’Inde.

                          Changement climatique ou pas, la moitié du CO2 rejeté est absorbée par les océans qui s’acidifient (même Allègre l’admet) au point de menacer très sérieusement les animaux à exo-squelette.

                          Quand à ceux qui prophétisent ce qu’on écrira dans les livres d’histoire au sujet du réchauffement climatique, ils sont infiniment plus ridicules que les spécialistes du GIEC qui essaient de faire des prévisions, le ridicule de la situation venant de ce que nous seront tous morts quand ça paraîtra.


                          • ffi ffi 27 février 2010 01:12

                            Et si le pétrole était abiotique ?
                            Et si l’utilisation de l’énergie de l’atome permettait de produire de l’hydrogène ?
                            Il semblerait d’ailleurs que simplement creuser un trou donne l’accès à beaucoup d’hydrogène (voir forage sg3 Russe). Il semblerait qu’il y ait de fortes quantité d’hydrogène dans le manteau terrestre (ce qui expliquerait l’origine abiotique du pétrole). Voir la théorie de la terre hydrurée (hydridic earth en anglais) de Vladimi N Larin. En tout cas, un certain nombre d’élément en géologie vont dans ce sens.

                            Il s’agit de laisser aux générations futures la possibilité d’inventer leur avenir et non pas de le choisir à leur place. Déjà qu’une bonne partie de ce qu’ont construit nos aïeux s’est fait soit détruire, soit délocalisé, il serait criminel de promouvoir la destruction de leurs moyens de survie pour des idées fausses (car ne vous en déplaise, les infrastructures de production sont des moyens de survie)...

                            Ce que nous pouvons faire c’est de leur passer le relais dans les meilleurs conditions, avec les meilleurs connaissances scientifiques possibles. Avec ce système, c’est assez mal parti. Il va falloir se battre pour que les générations futures aient ce droit d’inventer leur avenir.


                          • epapel epapel 28 février 2010 13:25

                            Et si le pétrole était abiotique ?

                            Ca se saurait depuis longtemps, de fait il a été démontré que le pétrole est d’origine biologique. Ceci dit, le problème n’est pas là, car ça ne répond pas à la question de la diminution des ressources, de leur accessibilité toujours plus difficile et donc d’un flux d’extraction maximum.

                            Pour cela je vous renvoie aux données de l’EIA concernant la production de pétrole :
                            - pétrole brut : pic de production atteint en 2005, diminution ensuite
                            - tous liquides : augmentation moyenne de 1%/an de 2004 à 2008

                            Sachant que le tout liquide comprend principalement en sus du pétrole brut :
                            - les agro-carburants qui produisent 2 TEP pour 1 consommé
                            - les pétrole lourds type Canada qui produisent 2,5 TEP pour 1 TEP de gaz consommé
                            Cela signifie que la quantité réelle disponible n’a augmenté que de 0,7%/an ces années là, alors que la moyenne des 10 années précédentes est de 1,5%/an en volume (essentiellement de pétrole brut) soit 1,35% réel disponible.

                            En mathématiques, une telle tendance est significative d’une asymptote ou de l’approche d’un maximum.


                          • epapel epapel 27 février 2010 00:46

                            Concernant l’absence de preuve formelle au sujet du réchauffement climatique, je rappelle que pour incriminer scientifiquement le tabac comme cause du cancer du poumon il a fallu 40 ans (1988) après la mise en évidence de la corrélation (après-guerre).

                            Les politiques ont-ils eu tort de prendre les premières mesures anti-tabac 15 ans avant la preuve formelle ? Et s’il avaient eu tort, est-ce que ça aurait été un problème ?

                            Pour revenir au climat, en quoi la diminution des rejets de CO2 serait-elle néfaste dès lors que des solutions d’accompagnement existent ?

                            En d’autres termes, quel risque prend-on si on se trompe en pariant que :
                            1) il n’y aura pas de réchauffement climatique d’origine anthropique quelques soit les émissions de CO2
                            réponse : pari perdu = crise énergétique+climatique+océanique
                             pari gagné = crise énergétique+océanique
                            —> quoiqu’il arrive on perd

                            2) il aura un réchauffement climatique d’origine anthropique si les émissions de CO2 ne sont pas contenues
                            réponse : pari perdu = crise énergétique+océanique évitées
                             pari gagné = crise énergétique+climatique+océanique évitées
                            —> quoiqu’il arrive on gagne


                            • ffi ffi 27 février 2010 01:36

                              Le problème c’est qu’en mettant en place des capacités énergétiques du moyen-âge (eau, vent, soleil), la population reviendra à un niveau en rapport aux technologies de cette époque soit environ 500 millions de personnes. Les pays en développement ne le feront pas. Et nous on serait bien fou de le faire.

                              Il y a bien suffisamment de problèmes urgents à régler. L’eau, la finance, etc...

                              En plus, je n’ai pas aimé que l’on me manipule et que l’on m’empropagande la tête ces dix dernières années, je n’aime pas non plus ces manières de discriminer certains chercheurs. Le mensonge ne paiera pas. La politique doit se fonder sur les faits.

                              Pour le tabac, si la volonté était vraiment de résoudre des problèmes, plutôt que de taxer, ils auraient déjà testés depuis longtemps, les hypothèses du docteur André Gernez, à savoir ses traitements du cancer, de la myopathie entre autres.

                              Les placards de la science sont plein de chercheurs mis au rebut parce que leurs découvertes ne sont pas dans la ligne politique définie par le régime (sec). Va voir les placards de la science...

                              Cette idée de réchauffement climatique à cause du CO2, d’un point de vue physique, c’est issu d’une conception « mécaniste » des choses, un sophisme scientifique, en phase avec un agenda politique, pour lequel on t’a déjà bien préparé l’esprit depuis les années 1970 avec le club de Rome.

                              Donc pour moi, pas de réflexion « au petit bonheur la chance » car ceux qui ont les cartes en main ont montré une faculté de tricher sans limite pour arriver exclusivement à leurs fins. Depuis quelques années, dire oui revient forcément à se faire flinguer.

                              Même quand tu dis non, tu vas me dire...

                              La politique doit se faire sur des vérités et non pas sur des approximations, sinon, cela aboutit toujours à une tragédie. Il faut exiger la vérité, même si cela dérange.


                            • rastapopulo rastapopulo 27 février 2010 02:47

                              epapel tu es intelligent, tu sais que les moyens sont limités dans la réalité et que donc une hiérarchie des priorités doit être établie. C’est la beauté et la cruauté du monde.

                              Maintenant si tu sais que la température était plus chaude il y a 1000 ans et encore plus chaude 1000 ans avant, et encore plus chaud 1000 ans avant (certain scientifiques craignent que cette tendance ne mène à un mini-âge glaciaire comme pendant notre moyen-âge où il y a eu la formation des glaciers qui fondent naturellement maintenant). Et que tu sais que les optimums climatiques sont entre-coupés de baisse tout aussi violente que les hausses, bah déjà tu replace les choses dans un contexte historique réel,-> le soleil a toujours varié et variera toujours !

                              C’est stupide d’être contre le changement climatique ! Une illusion que n’ont pas les américains parce qu’ils ont eux une vagues de froid dans les 70 et que la chaleur récente est moindre que dans les années 30. Ce qui n’apparaissait pas sur les graphiques du GIEC, tout le monde avait la même courbe que l’Europe !!! incroyable ! Révéler par Courtillot et corriger depuis (mais même un enfant qui sait lire aurait pu le relever !!!).

                              Tout ça pour dire que je suis pour les dépense qui préserve les océans de manières drastiques (vu que protéger les ruisseaux c’est protéger les terres en plus) mais si c’est le réchauffement qui provoque l’acidification, il n’y a rien à faire et il faut attendre la mini-glaciation (mais j’en doute vu le dépotoir qu’est devenu l’océan, une vrai honte ça). 

                              C’est pas parce qu’il y a aura une crise pétrolière qu’il faut abandonner l’industrie !!! Cette haine de l’industrie est voulue pour nous affaiblir. Nous pourrions décider de la rendre propre au lieu de tripler les réseaux par du photovoltahic et de l’éolien qui demande des centrales d’appoint pour les pic de consommation (matin et soir) et les impermanences (vent, soleil).

                              Voilà, j’ai donné des pistes mais si tu veux l’exemple d’un article bien nuancé, la 3° et dernière partie est sans partie prit (ça change) :

                              http://www.letemps.ch/Page/Uuid/8eef93ce-181c-11df-8d33-be76184ebd58|0

                              Le Temps est un très bon journal, cette article fait suite à un autre sur l’absence de tâches solaires (il y a une continuité donc) mais les archives demandent de s’identifier, voilà la fin de l’article :

                              SDO permettra enfin peut-être de clore un débat récurrent : l’humeur du Soleil est-elle une des causes des changements climatiques ? Cela d’autant plus que le faible cycle solaire à venir laisse craindre un refroidissement, selon certains climatologues. Ceux-ci basent leur assertion sur une corrélation historique : durant ce qu’ils nomment le « minimum de Maunder », entre 1645 et 1715, un grand froid a régné sur l’hémisphère Nord, au point d’évoquer un « petit âge glaciaire ». Or, durant cette même période, le Soleil présentait très peu de taches…

                              Ce

                              n’est pas tant l’énergie calorifique que l’astre envoie vers la Terre qui est concernée – elle varie de 0,1 à 0,2% entre le pic et le bas d’un cycle. En 2006, l’équipe de Henrik Svensmark, du Centre spatial danois, propose une autre hypothèse : lorsque le Soleil est peu actif, le bouclier magnétique (héliosphère) qu’il génère autour du système solaire faiblit. Ce qui laisse y pénétrer plus de rayons cosmiques du fond des âges. Ceux-ci brisent les particules présentes dans l’air, qui deviennent autant de noyaux de nucléation pour des gouttes d’eau formant des nuages qui rafraîchissent la Terre.

                              Or lorsque le Soleil s’active, c’est l’inverse : moins les rayons cosmiques arrivent jusqu’à la Terre, moins il y a de nuages, plus la voie est libre aux rais du Soleil pour chauffer la Terre. Mais cette piste reste très controversée, voire infirmée.

                              Pour l’instant donc, rien de nouveau sous le Soleil, qui cache derrière son éclat bien des mystères.


                            • ffi ffi 27 février 2010 15:03

                              Rastapopulo

                              Pourquoi considérer que les rayons cosmiques viennent des fonds des âges ?

                              Ce qu’il faut voir, c’est qu’il y a des flux ionisés cosmiques en permanence, ionisés car sous forme de plasma, ce qui revient en fait à des courants électriques.

                              A part les rayons cosmiques, il y a aussi le vent solaire.

                              C’est ce que l’on nomme aussi les courants de Birkeland (du nom de celui qui a expliqué le phénomène électrique des aurores boréales).

                              Il y a en fait une activité électrique permanente dans l’univers. Les courants de Birkeland viennent lécher la Terre, qui s’y adapte, par des échanges aux niveaux de ses « doubles-couches » (double-layer en anglais) qui sont comme des frontières, celle de la magnétosphère et celle de l’ionosphère. Lorsqu’il y a un trop grand décalage de potentiel électrique entre l’espace environnement et la Terre, divers phénomènes électriques de correction apparaissent : éclairs, blue-jet, elfes, aurores boréales,...

                              Sûr que la connexion électrique Terre-Soleil, démontrée il y a peu par la Nasa (et bizarrement s’ouvrant par intermittence toute les 8 minutes) est la plus forte et la plus significative mais effectivement, il faut aussi en envisager d’autre, d’origine galactique.


                            • Le matou 27 février 2010 18:12

                              Epapel, le problème de votre commentaire, c’est qu’il va droit à l’essentiel et que vos raisonnements sont aussi concis qu’imparables. D’où le fait que ffi et rastapopoulo, en bons climato-sceptiques, répondent à côté.

                              Tu leur présentes des faits à la fois tellement simples et incontestables, qu’évidemment, ils ne peuvent pas te répondre sur ton terrain. Donc ils changent de sujet de conversation.

                              Classique ! Il n’y a rien de plus à espérer.

                              Les climato-sceptiques sont plus alimentés par leurs croyances personnelles (ou intérêts personnels) que par le recherche de la vérité.

                              Exemple de croyances personnelles motivant les climato-sceptiques : 

                              « si le GIEC le dit c’est que c’est faux parce que le GIEC c’est l’ONU et l’ONU c’est politique et la politique c’est mal donc le GIEC nous manipule »

                              « je croyais en l’hyptohèse du RCA jusqu’à ce que on parle de taxer les émissions de carbone, en effet la taxe c’est mal, donc le RCA c’est faux »


                            • rastapopulo rastapopulo 27 février 2010 18:59

                              Sortez de ma tête espèce de fou


                            • ffi ffi 27 février 2010 19:03

                              Le Matou, je répond ici à cause du bug d’agora vox qui obscurcit les débats.

                              Déjà, ici, il n’y a que des internautes, bénévoles, donc tu te montes le bourrichon avec tes catégories toutes faites.
                              Tu peux avoir une réflexion sur l’effet de serre ici et

                              Bien, de manière plus globale, l’univers est composé à 99% de plasma, lequel à tendance à s’organiser en cellules aux propriétés identiques, protégées par une double-couche, par laquelle s’effectue les échanges avec l’environnement.

                              La ionosphère terrestre, par exemple, est une double-couche. Il faut donc traiter les échanges atmosphère/espace avec les outils de la physique des plasma.

                              Ça change pas mal de choses par rapport à la vision du GIEC qui occulte ces faits astronomiques, pourtant largement documentés, qui adopte une vision « mécaniste » du climat. Or le plasma ne peut être modélisé de manière mécanique, à cause du rôle essentiel de la force électrique en son sein. Il est impossible de décrire correctement le comportement de la matière ionisée en utilisant les équations valables pour les gaz neutres.

                              C’est-à-dire que la théorie du GIEC, du fait de la fausseté des conceptions physiques qui la sous-tendent, est inepte à décrire les échanges entre l’atmosphère terrestre et l’espace...

                              D’où qu’il modélisent une Terre plutôt isolée dans l’espace, sans même chercher à comprendre ni ce qui entre, ni ce qui sort, ni quels sont les processus d’échanges entre l’atmosphère et l’espace.

                              Ainsi, la découverte faite par Courtillot d’un lien entre le magnétisme terrestre et l’activité solaire n’a rien d’étonnant du point de vue de mon cadre de compréhension, tandis que cela semble manifestement inimaginable pour le GIEC (qui est passé totalement à coté).


                            • Le matou 27 février 2010 01:41

                              Il y a 8 ans, on trouvait sur internet, des forumistes déchaînés qui vous expliquaient pourquoi il fallait absolument envahir l’Irak, que Saddam Hussein était copain de Ben Laden, qu’il avait des armes de destruction massive et que l’invasion de l’Irak permettrait de propager la démocratie dans tout le Proche et Moyen-Orient. Les opposants à cette guerre étaient insultés, considérés comme des munichois ou des « pro-saddam ».

                              Aujourd’hui, étrangement, on n’entend plus beaucoup tous ces forumistes qui justifiaient l’invasion de l’Irak. Il semble que la réalité les ait finalement rattrapé. Trop tard malheureusement, les dégâts sont là : la guerre en Irak aurait fait pas moins de 650 000 morts en 5 ans, les méthodes des terroristes irakiens se sont exportées à l’Afghanistan où les talibans regagnent du terrain, l’Iran prépare sa bombe nucléaire, quant à la démocratisation du Moyen-Orient... hum...

                              Qui soutenait l’invasion de l’Irak ? Bien sûr, il y a avait tous les « néocons » et les bushistes de base. Mais il y avait aussi tous ces individus, qui aux Etats-Unis et dans une moindre mesure en France, n’étaient ni néocons, ni bushistes, mais simplement complètement manipulés par les arguments de ces derniers.

                              Aujourd’hui, le scénario se répète sur un thème radicalement différent.

                              L’enjeu ? Le climat de la planète Terre pour les siècles à venir.

                              Les protagonistes ?

                              D’un côté les scientifiques. Le GIEC qui synthétise le travail de l’ensemble de la communauté scientifique mondiale. Les derniers rapports du GIEC montrent que le climat de la planète se réchauffe rapidement, que ce réchauffement est très probablement d’origine anthropique (probabilité >90 %) et que les conséquences de ce réchauffement, diverses, sont globalement négatives pour l’humanité.

                              D’un autre côté, les politiques, qui représentent des intérêts très divers et distincts. Les pays les plus pollueurs voudraient bien continuer à polluer, les pays les moins pollueurs voudraient bien polluer plus. Les pays les plus pauvres eux poussent pour que les pays les plus riches réduisent leurs émissions de GES, car ils n’ont pas les moyens de faire face aux conséquences du réchauffement climatique.

                              Enfin, les grandes industries, notamment énergétiques, qui ne veulent pas que l’on vienne mettre le nez dans leurs affaires et qui cherchent à faire capoter tout projet de lutte contre les émissions de GES. Ces entreprises, rassemblées en lobbys, n’hésitent pas et n’ont pas hésité à rémunérer des chercheurs en leur demandant de fournir des arguments contre l’hypothèse du réchauffement climatique. Elles n’hésitent pas non plus à faire intervenir leurs réseaux pour diffuser des contre-vérités voire de véritables mensonges dont le seul but est de faire douter l’opinion publique (exemple de contre-vérité : le climat ne se réchauffe plus depuis 1998). Enfin elles disposent parfois de puissants relais, notamment aux Etats-Unis avec Fox News, la chaîne préférée des climato-sceptiques. Coïncidence, c’était aussi la chaîne relais de la propagande bushiste pour l’invasion en Irak. Coïncidence ? Pas si sûr...

                              Ajoutons à cela un 4e acteur, les journalistes, qui là encore se partagent en plusieurs catégories. Certains sont militants dans un sens ou dans l’autre. La plupart essaient de faire correctement leur métier, et essaient de communiquer les principales conclusions des recherches scientifiques. D’autres encore sont des idéologues purs et durs, et de ce fait refuseront toute vérité qui va à l’encontre de leur idéologie et de leur désirs. Certains parmi ces derniers travaillent dans des média néocons, mais d’autres (la majorité) vont tenir des blogs militants où ils vont distiller tous leurs mensonges et leurs contre-vérités dans le but de casser tout projet sérieux de lutte contre les émissions de GES. Ces gens là sont près à faire feu de tout bois et se contredisent à tout bout de champ, l’important pour eux n’est pas là. Il est de faire douter Madame Michu. Et pour cela, des petites phrases telles que « mais d’abord c’est pas vrai que le CO2 est un gaz à effet de serre, puisque le CO2 c’est plus lourd que l’air » ou « regardez le GIEC il a écrit une bêtise dans son rapport ici et ici aussi, vous voyez c’est la preuve qu’il a tout faux » sont largement suffisantes.

                              Ajoutez à cela une grande campagne complotiste sur le net du style : « le GIEC est en fait un complot franc-maçon sioniste qui vise à établir un nouvel ordre mondial sur Terre en vue de l’arrivée des Elohim » ou plus populaire « le GIEC est un instrument politique qui sert rien qu’à créer des taxes, passque le but des politiques c’est de nous taxer parce que les politiques y sont méchants d’abord et en pus z’ai vu Jacques Marseille à la télé et il m’a dit que je payais trop de taxes alors c’est vrai quoi hein »

                              Mettez tout cela ensemble et qu’est-ce que vous obtenez ? Et bien tout ce qu’on a observé ces dernières semaines. Sommet de Copenhague : un fiasco. Et des « climato-sceptiques » qui s’en donnent à coeur joie sur le net en se déchaînant sur le GIEC avec les « arguments » généreusement fournis par les lobbys des industries énergétiques.


                              Dans 10 ans, dans 20 ans, la vérité des faits deviendra évidente et le réchauffement climatique ne sera plus contesté. En attendant, les climato-sceptiques gagnent du temps pour retarder les nécessaires adaptations..et permettre à quelques individus TRES riches et TRES égoïstes, propriétaires de TRES PUISSANTES compagnies de devenir ENCORE PLUS riches et d’avoir ENCORE PLUS de pouvoir.

                              Dans 10 ans, dans 20 ans, les climato-sceptiques auront disparu, mais les priorités de l’humanité auront changé. On manquera de pétrole, sans doute de gaz, peut-être même d’uranium. Il faudra se battre pour ce qui reste et revenir au charbon. Il y aura la crise économique. Le chômage (on repensera aux années 2000 en pensant que c’était le plein emploi à l’époque). Les centrales nucléaires, vieilles et non remplacées fuiront de partout. Les coupures de courant seront fréquentes, la chaleur en été insupportable, et l’énergie trop chère pour faire tourner la clim... Ah et dire que... Si on avait su... On aurait pu faire de vrais efforts d’économie d’énergie dans les années 1990, 2000, 2010.... On avait les moyens à l’époque comparativement à aujourd’hui... Ah oui mais non car voilà c’est juste TROP TARD !!!


                              • ffi ffi 27 février 2010 02:18

                                Toute recherche nécessite financement et les financements des recherches Giecistes, aussi étonnant que cela puisse paraitre, sont puissants : Bouygues, Pineau, Monarchie anglaise, Big Pharma, Al Gore (milliardaire de l’extraction) et même pétroliers... Et oui même pour les pétroliers une raréfaction du pétrole par voix réglementaire serait une bonne chose. Globalement un monde de pénurie est bon pour les affaires.

                                D’un point de vue politique, le Giec est issue de la mouvance Tatcher, et promu par la mouvance impériale favorable à la guerre (Sarkozy, Gordon Brown, Obama), et tout le camp malthusien historique de l’empire Britannique (d’où que les manipulations ont été faites par le Cru, le labo de l’université d’East Anglia chargé de compiler toutes les données de température).

                                En terme d’opposant, on a plutôt des chercheurs éparses, en général empêchés de publication. L’académie des sciences en France, par exemple, est franchement sceptique, académie de Russie également.

                                Donc, c’est bien joli tes catégories, mais elles ne correspondent tout simplement pas à la réalité politique telle qu’elle se déroule sous nos yeux

                                La vérité, c’est qu’il n’y a pas la moindre trace de preuve chez le Giec.
                                Où sont les preuves, les as-tu ? C’est quand-même pas dur de présenter des preuves.

                                Si tu veux juste des prévisions apocalyptiques, je peux t’en faire :

                                Je t’annonce que tu vas mourir dès demain dans d’atroces souffrances.
                                Mais rassure-toi, j’ai la solution. Envoie-moi 1 million d’euros et tout ira bien...


                              • rastapopulo rastapopulo 27 février 2010 02:21

                                TOUT faux mais tout tout faux.

                                D’abord, l’Europe n’est pas tellement une zone d’influence des pétroliers et donc l’Irak c’était niet (aussi vu que avec « souveraineté » l’Irak s’annonçait plus favorable à l’Europe). Preuve : le partie républicain n’a jamais eu la côte.

                                A contrario, les grands financiers ont façonné l’Europe à coup de grands groupes de média, de banques et d’influences gouvernementales (tout les politiciens sont atlantistes comme la récente affaire Swift le révèle honteusement). Preuve : dans les média, les démocrates sont toujours encensés (alors que Clinton a provoqué la crise actuelle en 99 en deregulant les banques !!!).

                                Alors voilà pour le discours nianniant sur l’opinion publique en son façonnage « manipulée par l’industrie qui veut polluer » (moi je vois surtout une haine de l’industrie bien à propos pour affaiblir l’indépendance de l’Europe) mais passons.

                                Alors au niveau scientifique, les média (rappel : détenu par des groupes financiés et subsidiés par les gouvernements ouvertement atlantistes) sont GIEC à FOND !!!! Ce serait mentir d’oser citer les articles en fin de journal (je lie quasi tout en Belgique) ou les récents questionnements (timides) sur le GIEC comme un contre-poids à la propagande quotidienne. Vous êtes de mauvaise foie.

                                Et enfin la science. La vraie ! Celle qui élève l’homme et ne le traite pas comme un animal. Donc occulter les optimums climatiques médiéval, romain et minoien ça s’appelle comment ça ? De la désinformation. Il a déjà fait plus chaud sans plus CO2 et inversement. C’est l’Histoire des isotope d’oxygène et des restes fossiles que le GIEC se garde bien de propager.

                                Parce que le GIEC c’est quoi ? Ce sont des types qui ne disent pas « je ne sais pas » quand l’athmosphère basse est plus chause que la haute. 


                              • mems 27 février 2010 10:59

                                Merci le matou. C’est le commentaire le plus sensé que j’ai lu sur le sujet jusqu’a présent. Et j’ai peur que vous ayez raison. Les comportements humains que vous décrivez au sujet du changement climatique ont été si souvent répétés par le passé dans d’autres domaines. Chacun choisi un extrême et se bat aveuglément dans cette direction, quitte a répéter ce qu’un autre à dit sans même vérifier les sources. J’ai l’impression que tout le monde est devenu expert en sciences climatiques de nos jours. Pourtant les idées propagées tiennent souvent plus de la désinformation que d’une approche scientifique et ceci dans les deux camps. Le discours raisonnable est totalement occultés. On répète les mêmes erreurs, encore et encore.

                                Je rejoins également les commentaires d’epapel.


                              • ffi ffi 27 février 2010 15:23

                                C’est tout-à-fait injuste et faux.

                                J’ai toujours été contre la guerre en Irak, car elle ne reposait sur aucune preuve.

                                Aujourd’hui encore, je suis encore contre cette nouvelle guerre, la guerre contre le climat, la guerre contre le CO², la guerre contre les infrastructures de production - qui nous permettent de survivre-, bref la guerre contre le (vrai) progrès, parce qu’elle ne repose sur aucune preuve.

                                Dans les faits, ceux qui supportent cette guerre contre ce nouvel ennemi imaginaire, sont les alliés des partisans de la guerre au moyen-orient (Sarkozy, Obama, Gordon Brown).

                                (NB : je dis vrai progrès car je suis contre les OGM, considérant que la théorie génétique est sujette à caution. Il faut réserver le terme de progrès aux progrès effectivement partagés, non pas à ce qui est approprié par une minorité)

                                Mais bon, il ne s’agit de mettre le monde en catégories.

                                Ce qu’il faut comprendre, c’est que les infrastructures de production sont nos moyens de survie, qu’ils ont été fort long à construire, que déjà nos aïeux n’ont pu empêcher qu’ils se fassent approprier par des petites cliques puis délocaliser, mais si le programme pour aider les générations futures consiste à les « détruire d’avantage », tout en étant persuadé de faire « leur bien », permettez-moi de ne pas m’associer à ces conceptions : c’est de la déraison pure.


                              • Le matou 27 février 2010 17:33

                                « La vérité, c’est qu’il n’y a pas la moindre trace de preuve chez le Giec. 

                                Où sont les preuves, les as-tu ? »

                                De quelles preuves parles-tu ?

                                Le fait que le CO2 est un GES ? PROUVE.

                                Le fait que la concentration en GES dans l’atmosphère augmente ? PROUVE

                                Le fait que cette augmentation est en grande partie liée aux acitivités humaines ? PROUVE

                                Le fait que les températures augmentent ? PROUVE

                                Le fait que TOUS les modèles prévoient une augmentation de la température moyenne avec l’augmentation de la concentration en GES ? C’est un FAIT (là on ne peut parler de preuve puisque on ne peut pas prédire l’avenir, en revanche on peut mettre au point des modèles, ce que les scientifiques ont fait).

                                C’est donc maintenant à ceux qui contestent les résultats des recherches scientifiques de ces 150 dernières années que revient la charge de la preuve. Or ceux-ci n’ont strictement rien. Il faut qu’ils précisent ceux qu’ils contestent, pourquoi, et qu’ils présentent des preuves solides de ce qu’ils avancent. Malheureusement, ils n’ont rien de tout ça. Pire, les explications des climato-sceptiques se contredisent régulièrement, quand elles ne sont pas franchement ridicules (exemple le CO2 plus lourd que l’air...)


                              • rastapopulo rastapopulo 27 février 2010 17:42

                                Si tu parle avec un prof de physique, il te dira que le premier gaz à effet de serre est la vapeur d’eau et qu’elle provient à 95% des océans.

                                Même si ce prof de physqiue est proGIEC !!!!!!

                                Maintenant si ce prof n’est pas proGIEC je te laisse imaginer avec Leroux :

                                http://www.dailymotion.com/video/x33184_marcel-leroux-climatologue-non-peop_tech

                                Qui fait le malin avec sa science maintenant ?????

                                Parce que cacher les optimums climatiques ça ne vous dérange pas !

                                 Alors votre morale pédante vous vous la garder.


                              • Le matou 27 février 2010 17:57

                                « Et enfin la science. La vraie ! Celle qui élève l’homme et ne le traite pas comme un animal. »

                                Vous confondez science et religion/spirtitualité. La science n’a pas de vocation à élever ni à rabaisser l’homme. La science vise à la compréhension du monde qui nous entoure. Elle n’a pas de sens moral. C’est la religion/spiritualité dont le rôle est/devrait être d’élever l’homme.

                                Pour la science, l’homme est un animal.

                                « Donc occulter les optimums climatiques médiéval, romain et minoien ça s’appelle comment ça ? »

                                Vous vous faites manipuler. Les scientifiques n’occultent pas les variations climatiques du passé dont vous parlez. En revanche, les climato-sceptiques cherchent à les utiliser en essayant de faire croire que ce sont des preuves que le C02 n’est pas un GES, ce qui va à l’encontre de toutes les recherches menées en physique. Les climato-sceptiques ne sont absolument pas rigoureux dans leur démarche. Ce qui est normal, puisqu’ils ne travaillent pas pour la science, mais selon les cas, pour une idéologie (néocons et néolibéraux essentiellement) ou pour des lobbys. Ils cherchent donc avant tout à manipuler l’opinion et par ricochet les responsables politiques. Et pour cela, il suffit de présenter des travaux bidons (exemple : ce sont les rayons cosmiques qui déterminent le climat de la Terre) ou de chercher à discréditer le GIEC (ex : Climategate (où comment créer un scandale à partir de rien) attaques personnelles (contre des scientifiques ou le président du GIEC)). Dans tous les cas, ils sont HORS-SUJET.

                                Donc rappelons le : le sujet, ce sont les GES, les émissions de GES, et l’influence des GES sur le climat. Point.

                                Eviter un sujet en parlant d’autre chose est un procédé typique des manipulateurs.


                              • Le matou 27 février 2010 18:15

                                Vous confondez « principal gaz à effet de serre » avec « unique gaz à effet de serre ».

                                ça ne veut pas dire la même chose, malheureusement pour votre théorie.


                              • Le matou 27 février 2010 18:36

                                « Toute recherche nécessite financement et les financements des recherches Giecistes, aussi étonnant que cela puisse paraitre, sont puissants : Bouygues, Pineau, Monarchie anglaise, Big Pharma, Al Gore (milliardaire de l’extraction) et même pétroliers...

                                FAUX et ARCHI-FAUX !!!

                                 »Et oui même pour les pétroliers une raréfaction du pétrole par voix réglementaire serait une bonne chose. Globalement un monde de pénurie est bon pour les affaires.« 

                                FAUX ! Et Copenhague n’a aucun rapport avec la raréfaction du pétrole, mais beaucoup plus avec sa consommation. Une réduction de la consommation de pétrole n’est aucunement bien vue par les pétroliers, contrairement à ce que vous affirmez.

                                 »D’un point de vue politique, le Giec est issue de la mouvance Tatcher« 

                                FAUX !

                                 »et promu par la mouvance impériale favorable à la guerre (Sarkozy, Gordon Brown, Obama), et tout le camp malthusien historique de l’empire Britannique (d’où que les manipulations ont été faites par le Cru, le labo de l’université d’East Anglia chargé de compiler toutes les données de température).« 

                                ENCORE TOUT FAUX.

                                 »En terme d’opposant, on a plutôt des chercheurs éparses, en général empêchés de publication.« 

                                FAUX. Et l’immense majorité des scientifiques opposants ne sont, comme par hasard, pas climatologues (cf. Allègre, Courtillot en France par exemple).

                                 »L’académie des sciences en France, par exemple, est franchement sceptique, académie de Russie également."

                                FAUX ! Pour preuve : lisez bien ceci et les signataires.

                                Ce n’est pas en disant N’IMPORTE QUOI, que vous serez convainquant (oui vous le serez, mais pour les climato-sceptiques prêts à gober n’importe quoi, c’est à dire, une bonne partie d’entre eux) smiley



                              • rastapopulo rastapopulo 27 février 2010 18:57

                                bon visionage...


                              • epapel epapel 1er mars 2010 14:57

                                "Si tu parle avec un prof de physique, il te dira que le premier gaz à effet de serre est la vapeur d’eau et qu’elle provient à 95% des océans."

                                Et ça change quoi au raisonnement ? Absolument rien.

                                L’eau (vapeur + nuages) représente 83% de l’effet de serre global, ce qui laisse 17% pour les autres gaz : l’effet de serre étant de 33°C(×(-18)) on a alors 33°C*0,17 = 5,6°C pour les autres gaz. Donc un doublement de la concentration de tous les autres gaz conduit hors rétroactions à une élévation de température de 5.6°C.

                                Evolution de la concentration des principaux contributeurs naturels à l’ effet de serre et contribution finale :
                                ................1800...............2010................PRG 100ans....... contribution EF
                                1) eau.....3%..................3%................... —............................83% (27,6°C)
                                2 ) CO2...280ppm........395ppm...........1...........................12,6% (4,1°C)
                                3) N20.....0.271ppm ....0.311ppm.......310...0...................3,15% (1,1°C)
                                4) CH4....0,7ppm.........1,7ppm.............23..........................1 ,25% (0,4°C)


                              • epapel epapel 1er mars 2010 15:02

                                Erratum sur le doublement de tous les autres gaz qui conduit à +5,6°C, je me suis trompé en allant trop vite.


                              • rastapopulo rastapopulo 2 mars 2010 23:38

                                La question de base est, qui du taux de CO2 et de la température influence l’autre puisqu’il y a déjà eu plus de CO2 que maintenant.

                                Tu prend le parti d’Al Gore (dans tout les coup genre Y2K et d’un pétrollier de père qui était avec le fameux Armand Hammer), soit donc que le CO2 aurait toujours précéder une hausse de température.

                                Leroux dit exactement le contraire. C’est la hausse des température qui a élevé par le passé le taux de CO2. C’est donc un autre facteur qui influence le climat mais lequel ?

                                Un pas vers les solaristes ? ahahha


                              • Abdu Abdu 27 février 2010 05:23

                                Bel article pour un début de millénaire ! smiley
                                Pertinent, modéré et de lecture agréable.

                                Beau débat ensuite. Mais hélas trop focalisé sur la recherche de coupables et de personnes dans l’erreur, intentionnellement ou non.

                                La bonne idée, maintenant, serait de missioner à nouveau le GIEC sur la démonstration du lien entre réchauffement climatique et activité solaire par exemple. Avec la même énergie pourrait émerger une autre vérité.

                                Le plus idiot de cette histoire ou tout le monde a raison (le GIEC ne peut pas avoir tord, puisqu’il présente un panel de scénarios suffisamment large), c’est que ce que nous aurons à faire reste de réduire les gaspillage et cesser de faire brûler du pétrole.


                                • epapel epapel 27 février 2010 16:47

                                  Le GIEC n’est pas missionné pour faire des recherches scientifiques mais pour compiler, analyser et synthétiser l’ensemble des résultats de recherche validés par la communauté scientifique en rapport avec le climat.

                                  Concernant le lien entre réchauffement climatique et activité solaire, des expériences pour le quantifier sont programmées pour cette année au CERN.


                                • rastapopulo rastapopulo 27 février 2010 17:45

                                  Besoin du couplet sur la mission du GIEC ?

                                  Étudier uniquement le réchauffement anthropique. 


                                • Pierre 27 février 2010 23:55

                                  Oui ; epapel. Le GIec se base sur des tavaux scientifiques !

                                  C’est sans doute pour ça que le GIEC cite comme référence des articles de propagande du WWF (16 cités dans le rapport 2007) ou de Greenpeace (8 cités) , des revues d’alpinistes ou des travaux d’étudiants...
                                  Vous n’êtes pas au courant  ? : le malariagate, l’himalayagate, le hollandgate, le alpgate, le africangate, le amazoniangate etc...

                                  Je ne donne pas cher de la survie de Pachauri au GIEC, pas plus d’ailleurs que celle du GIEC.
                                  A force de mentir, on finit par se faire pincer ....
                                  Pas étonnant que le public ait des doutes.
                                  Et ce n’est pas de la faute des sceptiques.
                                  C’est le GIEC lui-même qui s’est mis la tête dans le sac. Tout seul !
                                   Désolé !


                                  • epapel epapel 28 février 2010 12:31

                                    Je viens de faire une recherche dans les documents du rapport 2007 du GIEC sur les mots clés WWF et Greenpeace, je n’ai trouvé que deux fois WWF :
                                    - une référence sur les vulnérabilités de l’environnement (sujet sur lequel il n’est pas novice) mais pas sur les causes du changement climatique
                                    - l’appartenance au WWF d’une personne citée

                                    Si vous avez lu le rapport 2007 du GIEC, pouvez-vous s’il vous plaît me préciser dans quels documents et à quelle page se trouvent vos 24 références, ça me permettra de vérifier si c’est aussi bidon que ce que j’ai déjà relevé.


                                  • Pierrot Pierrot 1er mars 2010 11:22

                                    Epapel a raison, le dernier rapport du GIEC émis en 2007 contient quelques erreurs dont le fameux texte de wwF, organisme peu sérieux.

                                    Cependant ces quelques erreurs ne remettent pas en cause les conclusions générales qui sont bien etayées par l’expérimentation :
                                    - le réchauffement a été de + 0,7°C au XX ième siècle,
                                    - la cause principale (mais non unique) est due à l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre (H2O, CO2, CH4, N2O, SF6, O3, CFC, HFC ...).
                                    - la principale contribution est due à l’homme (même si localement les volcans, marais ...) ont aussi une contribution plus faibles).

                                    Le récent livre du dégraisseur de mammouth est particulièrement truffé de fautes (plus de 100 relevées par le journaliste du MONDE) en particulier d’experts inexistants ou paroles d’experts déformées : honte à cette grande malhonneté intellectuelle) !
                                    L’ignorant ignore jusqu’au nom du GIEC !

                                    Bien sûr, mes obscurantistes se déchaînent contre le GIEC mais la vérité finira par triompher.

                                    j’admets cependant que l’augmentation des températures n’a pas que des aspects défavorables pour l’homme.


                                    • epapel epapel 1er mars 2010 13:30

                                      Ca ne m’étonne pas, Allègre n’en est pas à ses premières bourdes. Voici les perles du son livre « ma vérité sur la planète » :

                                      J’ai peine à croire qu’on puisse prédire avec précision le temps qu’il fera dans un siècle alors qu’on ne peut pas prévoir celui qu’il fera dans une semaine

                                      Confusion entre la météo (le temps qu’il fera) et le climat (il fait froid l’hiver et chaud l’été).

                                      La couche d’ozone est une couche chaude, chauffée par les UV, ces rayons ultra-violets chez lesquels le gradient thermique de l’atmosphère est inversé.
                                      Les ultra-violets ont un gradient thermique de l’atmosphère inversé ?????

                                      [Le 4è rapport du GIEC] resserre les prévisions sur l’évolution des températures majeures
                                      Températures majeures : un nouveau concept Allégrien dont lui seul connaît la définition.

                                      L’utilisation du pétrole est à peu près constante depuis 1975

                                      Tout juste une augmentation négligeable de 40%.

                                      Quant aux énergies dites renouvelables, elles n’atteignent pas 1% [de la consommation mondiale]

                                      Le bois réprésentant 10% à lui tout seul, on mesure la profondeur de l’inanité de l’affirmation.

                                      Les prédictions du Club de Rome et des Cassandres Américaines ont, comme on le sait, été démenties par les faits
                                      S’il avait lu le livre du Club de Rome « The limits to growth » ce que j’ai fait, il se serait aperçu que ses prévisions portait sur une période qui va de 2030 à 2100 qui n’est donc pas encore arrivée et qu’il ne verra même pas car il sera probablement mort à ce moment là.

                                      Sur les 250.000 personnes travaillant dans le transport aérien et 1 million de personnes vivant de la voiture, il est facile de penser qu’au bas mot la moitié se retrouverait sans travail, soit 375.000 chômeurs supplémentaires
                                      Il ne sait même pas compter : il est temps qu’il retourne au CM1.

                                      Ainsi, si on modifie brutalement la teneur en CO2 de l’atmosphère, ce gaz modifiera le comportement de cette enveloppe gazeuse en des durées qui vont de 50 à 200 ans.
                                      Prendre des cours de français, ça ne lui ferait pas de mal non plus.

                                      M Allègre est fâché avec les nombres, le calcul et le français si ce n’est avec la vérité en général (il faut toujours se méfier des titres). Quand on pense qu’il est la vedette des climato-sceptiques en France, il a de quoi s’interroger sur leur niveau.

                                      Mieux vaut en rire qu’en pleurer.


                                    • joletaxi 1er mars 2010 15:10

                                      Epapel,notre savant Mann ...iaque

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