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1000 milliards d’Euros ! La Banque centrale européenne se prépare à faire tourner la planche à billets dans 2 jours

Super Mario est de retour. Sauf imprévu, Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne (BCE), abattra dans 2 jours (jeudi) sa carte maîtresse lors de la réunion des gouverneurs de l'institution de Francfort. Un grand jeu qui s'exprime en deux lettres : "QE" pour quantitative easing, ou assouplissement quantitatif. Il s'agit, ni plus ni moins, de faire tourner la planche à billets, comme la Réserve fédérale américaine et la Banque d'Angleterre l'ont fait avant la BCE.

Mario Draghi avait déjà sauvé l'euro en 2012 une première fois, un sauvetage qui été accompagné par un renforcement du programme d'austérité dans les états européens.

L'Euro, qui est un véritable boulet pour l'économie européenne s'apprête à vivre son deuxième "sauvetage" ou plutôt "un deuxième prolongement de vie" !

L'année 2015 sera-t-elle fatale à l'Euro ?

La BCE suivra certainement les pas de la FED dans 2 jours, pour faire tourner la planche à billets, on parle de 1000 milliards d'euros !

Doit-on déjà se préparer à une cure d'austérité supplémentaire en Europe ?

La BCE étudiera ce jeudi 22 janvier 2015 un rachat massif d’obligations souveraines anti-déflation, trois jours avant les élections législatives anticipées en Grèce prévue pour le 25 janvier 2015.

Le parti de gauche, Syriza, semble avoir de bonnes chances d'arriver au pouvoir. Ce n'est certainement pas une coïncidence que la BCE essaie d'anticiper un éventuel résultat d'élection en faveur du parti politique de gauche Syriza. Ce parti politique souhaite rompre avec le programmes d'austérité imposé par la TROÏKA, programme d'austérité qui a imposé aux Grecs de privatiser les services publics comme par exemple les services de l'eau voire la vente de ses îles ou la vente d’un port aux chinois !

La BCE suivra certainement le chemin emprunté par la Fed, chemin de la planche à billets, et ceci malgré une forte opposition en Allemagne.
Pour ne pas utiliser le terme de "planche à billets" le monde de la finance utilise un terme de substitution financier, le QE ou Quantitative Easing !

Pour Christopher Dembik économiste de Saxo Banque, l'exemple américain prouve que l'effet sur l'inflation du QE est très faible, voire nul. Sans effet sur la demande, le QE ne pourra pas peser réellement sur l'inflation. Il y a plutôt fort à parier que, comme dans le cas du QE de la Fed, cet argent aille plutôt alimenter d'autres bulles sur certains secteurs.

En théorie, le QE a pour fonction d'agir là où la politique monétaire classique ne peut agir : sur les taux longs. En rachetant de la dette d'Etat à 5, 10 ou 30 ans, la banque centrale fait baisser les taux sur l'ensemble des maturités.

Le QE a d'autres effets, notamment celui d'inciter les investisseurs à céder à la banque centrale des actifs sûrs. Ils se tournent donc mécaniquement vers des actifs plus risqués.

Le Français Benoît Coeuré, membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE) :
« De mon point de vue, les attentats récents à Paris ont souligné, s’il en était besoin, qu’une partie de la jeunesse européenne reste sur le bord de la route, déclassée, sans emploi, au risque, dans des cas extrêmes, de s’égarer dans la délinquance, voire le terrorisme. Sans croissance, ce phénomène ne peut que s’aggraver ».

Peter Praet, chef économiste de la Banque centrale européenne explique dans un entretien au Börsen-Zeitung (Allemagne), qu’il ne faut pas être « paralysé » à l’idée du rachat d’obligations souveraines. Il alerte aussi contre la montée du "populisme" dans la zone euro.

Le populisme est un mot utilisé par le monde de la politique "pro-atlantistes" ainsi les grands medias pour disqualifier voire discréditer les parties politiques eurosceptiques !

Pour les marchés financiers, pas trop de doute, la Banque centrale européenne va certainement lancer dans deux jours un « QE » (quantitative easing), un vaste plan de rachat d’actifs, suivant ainsi les traces de la Fed américaine et de la Banque du Japon.

Sous quelle forme ?
L’option d’un rachat de dettes souveraines prend de plus en plus d’ampleur.
La BCE continue de préparer le terrain pour de nouvelles mesures non conventionnelles.

Peter Praet, chef économiste a la BCE, a reconnu dans un entretien au journal allemand Börsen Zeitung que les dernières mesures monétaires prises (achat d’actifs titrisés, prêts préférentiels aux banques…) pourraient ne pas suffire, d’autant que la chute des prix du pétrole risque d’entraîner l’inflation en territoire négatif « pendant une bonne partie de 2015 ».
 

« Dans la zone euro, le financement de l'économie se fait par les banques, la structure est très différente de celles du Japon ou des Etats-Unis où les entreprises se financent souvent directement sur les marchés », explique ainsi Christopher Dembik, économiste chez Saxo Bank à Paris.

Un court Rappel historique
Les aides accordées au secteur financier, les banques privées, dans l'Union européenne se sont élevées au total à 1.600 milliards d'euros entre le début de la crise en octobre 2008 et fin décembre 2011 selon un document publié par la Commission européenne.

Cette aide a servi à sauver des banques privées lesquelles étaient proches d'une faillite en cascade.

Les banques privées avaient auparavant investi dans des produits financiers sophistiqués, des produits extrêmement risqués, dits "toxiques" et elles ont perdu des sommes colossales dans le casino royal de la bourse !

Pendant que l’on subventionnait avec des fonds publics les banques, leurs dirigeants et leurs actionnaires, des non-élus, non redevables à personne, provenant de ces mêmes institutions financières comme le Fonds monétaire international, imposaient un train de mesures d’austérité inhumaines à leurs populations, et faisaient payer les contribuables à leur place, lesquelles subissaient une explosion de la hausse des taxes et des impôts.

À peine moins d’un an après le départ de crise, c'est-à-dire en 2009, les banques européennes et leurs dirigeants, comme au Canada et aux États-Unis, ont recommencé à engranger des profits records, enregistrant entre autres une forte croissance du nombre des milliardaires dans le monde, tout en devenant encore plus grosses et plus puissantes, avec l’aide d’une armée de lobbyistes, souvent d’ex-politiciens, grassement payée, voire corrompus, et négligeant l'intérêt général.
 


25% des députés corrompus au Parlement européen par rikiai

Pourquoi la BCE fait-elle tourner la planche à billets ?

Reste alors une question : si le QE est inefficace, pourquoi le faire ?

« Mario Draghi sait que la solution n'est pas là : à Jackson Hole, il a justement expliqué que la solution résidait dans une action coordonnée des gouvernements de la zone euro, mais cette action n'arrivera pas assez vite et assez fortement et les outils actuellement mis en place par la BCE n'auront pas le temps d'être efficaces. La baisse des prévisions d'inflation exerce une pression telle sur la BCE qu'elle doit agir absolument », résume Jacques Cailloux.

Si le QE (planche à billets) n'arrive pas, on s'expose à un krach obligataire.

Mario Draghi et la zone euro ne peuvent se le permettre, il faut donc passer aux actes et faire le QE, aussi inutile soit-il.

«  C'est une fuite en avant », constate Christopher Dembik économiste chez Saxo Bank à Paris.

La logique à l'œuvre en zone euro ressemble de plus en plus à une machine infernale incontrôlable...

L'article 123 TFUE habilement contourné par des contorsionnistes attachés au maintien de l'Euro

La technique du QE (planche à billets), politique monétaire largement utilisée au Japon, aux États-Unis et au Royaume-Uni consiste à acheter des dettes publiques en échange de monnaie nouvellement créée par la Banque centrale.
Les opposants du QE voient dans le programme du rachat d’obligations souveraines un financement non autorisé des états européens, voire l'article 123 TFUE.

Même la Cour suprême d'Allemagne était arrivée au mois de février 2014 à la même conclusion, la technisue du QE (rachat massif d’obligations souveraines) équivaut à un financement non autorisé des états européens !

Mais pour maintenir l'Euro en vie, par un "nouveau massage cardiaque", les commissaires européens et les dirigeants de la BCE sont prêts à enfreindre les règles qui ont été établies par l'oligarchie financière pour que les états européens glissent progressivement dans la servitude du monde de la finance. Elle n’a jamais été mise en œuvre dans la zone euro, où le financement monétaire des États est strictement interdit par le traité de Maastricht. « Il n’y a pas de problème légal si nous restons dans le cadre du mandat », a précisé Mario Draghi.

L'article 123 TFUE interdit à la BCE de venir directement en aide aux Etats Européens.
Mais les instances européennes ont trouvé un moyen pour contourner cette interdiction. Ils sont "prêt à tout" quand il s'agit à maintenir en vie l'Euro qui enchaîne les crises cardiaques ... et comme dans le passé l'argent, c'est à dire les 1000 milliards d'euros passeront par la main des banques privées, qui se servent certainement de nouveau au passage, au frais des contribuables européens ! Ainsi, comme on peut s'en douter il s'agit en réalité d'une deuxième opération pour sauver l'Euro ainsi que les banques privées.

L'Euro est une monnaie qui est un destructeur massif d'emplois et de l'économie européenne !

Le prix Nobel qui aimait l'euro et qui le voit maintenant "en train de détruire l'Europe"
Professeur Christopher Pissarides, prix Nobel d’économie 2010, déclare : « Les politiques poursuivies aujourd’hui pour sauver l’euro sont en train de coûter des emplois à l’Europe, elles créent une génération perdue.  »

Mes sources :

http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/les-etats-europeens-ont-verse-1600-milliards-d-euros-d-aides-aux-banques-depuis-la-crise_1324825.html

http://www.dw.de/ezb-darf-anleihen-von-krisenl%C3%A4ndern-kaufen/a-18189741

http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20141118trib28d2b0115/pourquoi-les-rachats-d-obligations-d-etat-par-la-bce-sont-plus-risquees-qu-efficaces.html

http://www.bbec.lautre.net/www/spip_truks-en-vrak/spip.php?article4429

http://www.zeit.de/wirtschaft/2015-01/ezb-staatsanleihen-draghi

http://www.liberation.fr/economie/2015/01/16/la-bce-etudiera-le-22-janvier-un-rachat-d-obligations-souveraines-anti-deflation_1181828

http://www.spiegel.de/wirtschaft/soziales/rueckendeckung-vom-eugh-a-1012883.html
http://fortune.fdesouche.com/tag/planche-a-billets

http://www.lautjournal.info/default.aspx?page=3&NewsId=4521

http://www.observatoiredeleurope.com/Le-prix-Nobel-qui-aimait-l-euro-et-qui-le-voit-maintenant-en-train-de-detruire-l-Europe_a2128.html


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35 réactions à cet article    


  • sophie 20 janvier 2015 19:21

    C’est la panique générale, les us produisent 3.500 milliards, l’Europe 1000.... et à la bourse tout baigne....


    • eau-du-robinet eau-du-robinet 20 janvier 2015 20:25

      OUI sophie,
      cela semble fort à une panique surtout si on prend en compte la réaction du marché financier suisse de cette semaine :
      Dévaluation de l’euro contre franc suisse, le système craque
      .
      La Banque Nationale Suisse (BNS) a provoqué un séisme en abandonnant sa politique de stabilisation du franc suisse par rapport à l’euro. Pour le moment, la dévaluation de l’euro est de l’ordre de 20%. Les conséquences sont cataclysmiques pour ce qui reste d’activités économiques non financières en Suisse. Et pour le secteur financier, la réévaluation du franc signifie que le prix des actifs détenus sur l’étranger est tellement douteux qu’il est devenu impossible de ne pas en reconnaître la dépréciation dans les bilans comptables en monnaie suisse.
      .
      Les banquiers, et spécialement les suisses, sont rationnellement prudents. Pour montrer qu’on gagne de l’argent et que le capital financier détenu par les actionnaires augmente, il faut que le prix des actifs gérés augmente. Mais une banque ne peut pas comptabiliser une augmentation du prix de ses actifs si la réalité sous-jacente n’est pas crédible ; si l’augmentation constatée de la richesse déposée dans la banque peut être mise en doute. Or c’est peu dire que le doute est massif !
      source et suite : http://www.pauljorion.com/blog/2015/01/18/devaluation-de-leuro-contre-franc-suisse-le-systeme-craque-par-pierre-sarton-du-jonchay/


    • izarn izarn 22 janvier 2015 18:20

      Je suis d’accord avec l’analyse de Jacques Sapir :
      - Il s’agit d’un effet d’annonce. La BCE n’est pas la Fed.
      -Ce sont les banques centrales nationales qui vont acheter les produits toxiques à 80%
      Forcement ils sont toxiques, s’ils ne l’étaient pas pourquoi les banques n’arriveraient-elles pas à les rouler ? (Emissions d’obligs pour couvrir des obligs)
      -Cela facilite la sortie de l’euro, puisque, selon la BCE, ainsi chacun sa merde...
      -Propagande débile pour couillon....


    • Hubu Hubu 20 janvier 2015 20:28

      Faut acheter de l’or...physique bien sur pas du papier trou de bal...

      C’est la seul chose qui auras de la vrai valeur quand tout explosera.


      • izarn izarn 22 janvier 2015 18:24

        Tu achètes un bois pour chauffer ta cabane...En bois !


      • Enabomber Enabomber 20 janvier 2015 20:36

        Les yankees ont réussi leurs QE parce que le reste du monde éponge les excédents de leur papier cul. Pas certain que l’Europe dispose de la même favilité.


        • izarn izarn 22 janvier 2015 18:28

          Il n’ y a aucune résussite du QE. Le peuple ricain continue à s’appauvrir. Je ne te parle pas des riches...La réussite du QE qui enrichit les riches, c’est de l’arnaque. Des billets de Monopoly.
          Ne vends rien contre du dollar. Sauf à racheter immédiatement.
          Ca vaut pas tripette.


        • Enabomber Enabomber 23 janvier 2015 12:10

          Oui et non. Quand je parle de réussite, je veux dire conformité aux objectifs. Les vrais, enrichir les riches, pas ceux affichés, « désappauvrir » les pauvres, évidemment. Dans ce sens mon commentaire reste juste, mais incomplet. J’aurais dû ajouter qu’aux US aussi, les pauvres épongent les excédents d’un papier cul que, leur fait-on croire, ils partagent avec les riches. Les USA sont le pays qui poussé à son plus haut degré le cocktail colonialisme externe-colonialisme interne.


        • franc tireur 20 janvier 2015 23:30

          ca n’aura aucun impact, puisque la BCE a déja agit ces derniers mois via des mécanismes plus discrets mais tout aussi efficaces, si tenté qu’on puisse parler d’efficacité. Le QE sert surtout a soigner son moral , pour se dire qu’on aura tout tenté pour sauver l’euro . En plus ca entretiendra les bulles qui nous peteront a la gueule .Les effets de leviers sont déja repartis au plus haut depuis 4 ans . Pour vous dire la BNP c’ est 2000 milliards d’actifs, 60 milliards de fonds propres ,mais 20 000 milliards de positions. La nouvelle loi européenne permettant de spolier vos dépots n’épongera meme pas les frais de bouche du conseil d’administration de la banque .


          • izarn izarn 22 janvier 2015 18:40

            Mécanisme qui sert à échanger des obligs toxiques contre du bon argent de Monopoly fondé sur du néant. Argent ex-nihilo réinvesti en spéculation, car ça rapporte plus gros que de l’investir dans l’économie réelle. Bref la bourse n’est qu’une bulle...
            Si elle explose, ils vont tout perdre...
            Vous qui avez des assurances vie et retraites pas capitalisation sarkosiques et macroniennes...Tremblez. Votre fin est proche.
            Vous avez interet à réduire en esclavage les grecs, portuguais, espanols, italiens...
            Pour payer vos frais de nababs couillonés à mort par le libéralisme !
            Moi je me fous de vos gueules !
            Hahahahahahahahhha !


          • izarn izarn 22 janvier 2015 18:42

            Je ne suis pas Charlie, bande d’enculés !


          • kimbabig 20 janvier 2015 23:35

            Bonsoir à l’auteur,

            Il semblerait qu’un petit détail, d’importance, vous ait échappé au sujet de ce fameux « QE ».

            « Der teufel liegt im detail », comme disent les Germains.

            Il y aura bien rachat de dettes à coup de planche à billets dans la zone euro. Seulement, pour ne pas déplaire aux Teutons, chaque banque centrale rachètera les dettes de SON propre pays à coup de planche à billets, et pas celles des autres pays.

            http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20150119trib1f2505eb8/la-bce-va-t-elle-fragmenter-la-zone-euro.html

            Autrement dit, c’est le début de la fin de l’euro, et on ne peut que s’en réjouir !


            • eau-du-robinet eau-du-robinet 21 janvier 2015 07:40

              Bonjour kimbabig,
              .
              Merci pour cette information importante.
              .
              Dans la source que vous avez cité on peut y trouver en début un lien « Le spiegel de samedi » :
              .
              Ce lien conduit vers une page ou est marque :
              « EZB-Präsident Mario Draghi stellte Bundeskanzlerin Angela Merkel und Finanzminister Wolfgang Schäuble (beide CDU) seine Überlegungen vergangenen Mittwoch in Berlin vor. »
              .
              Ma traduction
              « Le président de l’EZB Mario Draghi à présente, mercredi dernier à Berlin, à la chancellière Angela Merkel et au ministre de finances Wolgang Schäuble (tous les CDU) ses penses. »
              .
              Cela reste donc une option possible ....
              .
              Comme les allemands ne veulent pas prendre les risque de se porter garant pour les dettes des autres pays l’UE cette voie, de faire chaque banque centrale acheter les dettes de SON propre pays, semble effectivement une issue possible pour faire maintenir les allemands sur « le Titanic de l’euro » et d’essayer à maintenir l’Euro à la « surface » plus long temps possible ... retarder la noyade de l’Euro.
              .
              Il semble donc fort possible que ce projet sera mis sur la table des discussions. Nous verrons donc quelles seront les décisions prises demain le jeudi, 22 janvier 2015.
              .
              — début de citation —
              La création de l’Euro fut une erreur tragique, sa fin sera une catastrophe.
              Avec une monnaie unique donnée à des pays aussi différents que l’Allemagne et la Grèce, les Pays-Bas et l’Espagne, une politique monétaire commune est impossible et ne fait que des insatisfaits. Il faudrait alors forger un État fédéral européen, qui, comme aux États-Unis, financerait les régions les plus pauvres, les économies les moins compétitives comme les Grecs, les Portugais, le Sud de l’Italie ou l’Espagne. On ferait des assistés jusqu’à la fin des temps…

              Mais qui payerait encore au final ?
              L’Allemagne. « L’Allemagne paiera », c’était le slogan de la France après la Guerre de 1914, ça n’a pas vraiment été une réussite… Sur son blog, Jacques Attali nous avertit que si l’Europe n’achève pas son intégration fédérale, l’euro n’y résistera pas, au risque de voir l’idée d’Europe revenir 40 ans en arrière, pour le plus grand malheur des Européens et du reste du monde, nous menace notre Cassandre. Il y a quarante ans, c’était en effet apocalyptique : la croissance de la France atteignait 6% par an, le chômage était proche de zéro, l’Europe des six était dominée par la France du Général De Gaulle.
              — fin de citation et source : http://www.ndf.fr/nouvelles-deurope/25-05-2012/europe-euro-rigueur-croissance-la-quadrature-du-cercle-par-eric-zemmour#.VL86bC7wqeI
              .
              La construction européenne et de l’Euro présentent une véritable quadrature du cercle car la solidarité n’existe pas en Europe sans parler de l’absence d’uniformité fiscale et l’absence des projets sociaux, .....
              .
              Étrange que Jacques Attali (sioniste) décrit la période des 30 glorieuses (1945 - 1972) comme apocalyptique ! 
              "la croissance de la France atteignait 6% par an, le chômage était proche de zéro, l’Europe des six était dominée par la France du Général De Gaulle« 

              C’est grâce au programme du CNR que la France à pu vire cette période prospère et de plein emploi ! Le programme du CNR est un programme républicain qui porte les valeurs républicains. Hors la république française n’existe plus... La France à perdu se souveraineté.... c’est Bruxelles et ses commissaires qui dictent la conduite de la France ... pour moi c’est le projet de l’UE c’est la dire les contrats, le TUE et le TFUE, qui sont apocalyptique !
              .
              Remarque : le programme de l’UPR est base sur celui du CNR...
              .
              Un exemple de non solidarité européenne parmi d’autres :
              Suite à l’enregistrement d’une croissance de 3% de l’économie autre manche les anglais ont reçu à la fin de l’année 2014 une »invitation" de la commission européenne à payer 2 milliards d’euro ... celui qui fiat plus de recettes doit, en théorie, les partager avec les autres pays européens ... ne comptez par sur les anglais !
              Hors les anglais ont refusé à payer et on n’attend plus en parler.
              Remarque : les anglais n’ont pas accepté l’Euro ! Ils étaient au courent des problèmes que pose l’Euro !
              L’achèvement d’une Europe fédérale, rêvée par Jacques Attali, est une pure utopie !


            • izarn izarn 22 janvier 2015 18:49

              Bref chacun sa merde. On voit mal la BoG prendre en compte la dette de la Grèce...
              Grosso modo c’est le défaut assuré, en cas de sortie de l’euro de la Grece...
              Bon ? Chantage ?
              Oui basé sur du fantasme néo-libéral...On s’en sortira, comme l’Argentine.
              Précision : L’Argentine n’a pas sombré APRES son défaut, mais AVANT, ok ?


            • elpepe elpepe 21 janvier 2015 03:08

              @Kimbabig
              Exact sachant que la fameuse Union Bancaire s’arrête aujourd’hui aux frontières de chaque état, la boucle est bouclée ... chacun pour soi et Dieu pour tous


              • Le p’tit Charles 21 janvier 2015 08:45

                1000 milliards d’Euros ?

                L’UE se porte bien ainsi que ses banques....la preuve... !

                Sont contents les cocus qui ont voté OUI à cette mafia.. ?


                • izarn izarn 22 janvier 2015 18:50

                  La BCE n’est qu’un clown qui s’agite sur la scène du père Ubu...


                • Daniel Roux Daniel Roux 21 janvier 2015 09:47

                  Ils vous mentent pour durer encore un peu et .. profiter.

                  Les faits sont connus de tous mais les véritables causes de la création de monnaie de singe à laquelle tout le monde s’attend sont moins connues.

                  Il faut savoir que le but de cette création de monnaie n’est pas de lutter contre la déflation, ni pour sauver l’économie, ou faire de la relance, non, le véritable but est le refinancement de l’immense dette des états incapables d’équilibrer leur budget et de supporter une augmentation même minime des taux d’intérêts.

                  Qui prêterait à un débiteur qui finance ses remboursements d’emprunts et leurs intérêts par de nouveaux emprunts ? Personne de sensé en tout cas puisqu’il s’agit de cavalerie, ou pyramide de Ponzi. Madoff a été condamné pour avoir utilisé ce système.

                  Alors, les banques centrales impriment de la monnaie qui n’a pas d’autre valeur que celle du papier mais qui va diluer la valeur de la monnaie en circulation, celle que vous gagnez par votre travail et parfois que vous avez épargné.

                  Ces milliards de monnaie de singe imprimés par la BCE vont être prêter aux banques à un taux dérisoire. Ces banques vont les prêter aux états contre des obligations puis revendre ces obligations à la BCE en prenant une ristourne au passage.

                  C’est plus facile d’emprunter que d’augmenter les impôts ou réduire les dépenses. Le déficit budgétaire de la France, hors intérêts, est encore de près de 40 milliards, 80 milliards avec les intérêts.

                  La croissance de ces 40 dernières années a été financée par la dette et produisait mécaniquement de l’inflation. Il est tout à fait normal que le remboursement de cette dette entraîne une décroissance. C’est comme un accordéon. La décroissance entraîne à son tour, la déflation.

                  Une bonne gestion éviterait les relances artificielles par l’endettement mais nos boutiquiers ne sont pas des gestionnaires, ce sont des hommes politiques dont le seul objectif est leur réélection. Et pour atteindre ce but, ils dépensent pour vous donnez ce que vous attendez qu’ils vous donnent parce qu’ils vous l’ont promis pour être élu.

                  Il vous invite au restaurant, s’en mettent plein le ventre mais à la fin, c’est toujours vous qui payez l’addition.


                  • eau-du-robinet eau-du-robinet 21 janvier 2015 13:08

                    Merci pour cette analyse intéressante Daniel. smiley


                  • Daniel Roux Daniel Roux 21 janvier 2015 09:55

                    J’ajoute que le marché risque d’être fort déçu.

                    Pour ne pas provoquer les allemands et leurs alliés, comme les finlandais, Draghi va tergiverser.

                    Si le QE n’est pas à la hauteur attendue, 800 à 1000 milliards, les marchés vont connaître une journée noire.

                    Il est probable que l’annonce va être ambigüe et que le QE, s’il est annoncé, sera décalé et qu’il ne dépassera pas 600 milliards.

                    Oups..


                    • julius 1ER 21 janvier 2015 11:30

                      Si tout cet argent servait à financer un revenu citoyen cela serait intelligent mais comme cela va passer par les banques c’est juste un coup d’épée dans l’eau !!


                      • eau-du-robinet eau-du-robinet 21 janvier 2015 13:23

                        Bonjour julius 1ER,
                        .
                        Merci pour votre commentaire.
                        .
                        Mon pont de vue la dessus c’est qu’il faudrait y mettre suffisamment de l’argent à la disposition des PME’s voire des toutes petite structures notamment les autoentrepreneur.
                        .
                        Non seulement nous perdons de manière quasiment linéaire et ininterrompu des emplois de mois en mois et ceci depuis 2008, mais nous assistons parallèlement à un appauvrissement d’une partie de la population, ceux qu’on appel les emplois précaires.... J’ai du mal à m’imaginer comme on peut se sortir avec le SMIC à Paris quand on à un loyer disproportionné à payer.
                        .
                        Cela aidera à booster le marché de travail par la création de vrais emplois et pas des emplois précaires... et cela permettra dans un deuxième temps d’augmenter le pouvoir d’achat par une meilleure répartition des bénéfices qui pourrait se traduire par une augmentation de salaires surtout les salaires minima.
                        .
                        Chaque travail mérite un salaire permettant à la personne d’y vivre dignement loin de la mendicité, ce qui n’est pas les cas aujourd’hui.


                      • emmanuel muller emmanuel muller 21 janvier 2015 12:48
                        • Professeur Christopher Pissarides, prix Nobel d’économie 2010, déclare : « Les politiques poursuivies aujourd’hui pour sauver l’euro sont en train de coûter des emplois à l’Europe, elles créent une génération perdue.  »

                        Aujourd’hui était alors un autre jours qui renvoyait a une autre politique.

                        Faire tourner la planche a billet est une politique nouvelle.

                        Laisser croire que l’article s’appuie sur les propos d’un prix Nobel est au minimum extrêmement maladroits, et au pire complètement rotor.


                        • izarn izarn 21 janvier 2015 13:14

                          Oui, bon.
                          Il faut quand meme signaler le processus de roulement des dettes privées et d’état. Il s’agit d’obligations. Quand elles arrivent à terme, il faut rembourser la totalité. Le roulement consiste à émettre une autre obligation qui va couvrir celle qui vient à échéance, d’ou le terme « roulement »
                          Si la Fed achete en 2009 1000 milliards de $ d’obligations d’état sur 4 ans, il faudra que la Fed achete ensuite 1000 milliards $ 4 ans plus tard pour couvrir cette dette. Elle le fait car personne d’autre ne veut de ces obligations pourries ! On appelle ça « planche à billet » car cet argent est produit en contre partie de rien. Obligation toxique=Néant. De plus on comprends que les taux doivent etre bas, pour ne pas alourdir le cout de la dette. Donc adieu la hausse des taux, c’est impossible, sauf si :
                          -Augmentation des recettes de l’Etat, qui iront directement dans les banques !
                          -Augmentation des benéfices bancaires leur permettant d’emprunter à taux plus élévés.
                          Ce qui implique explosion de l’imposition et spéculation outrancière donc formation de bulle qui risque cette fois-ci de tout faire peter...Car de reprise réelle , il y en a pas comme l’indique le BDI au plus bas : http://investmenttools.com/futures/bdi_baltic_dry_index.htm
                          Donc au total on ne doit pas dire la Fed a versé 2000 milliards. C’est faux. Puisque les précedents 1000 $ ont été couverts, donc annulés.
                          Ce processus correspond à une dette qui ne sera jamais remboursée, si les banques ne font pas faillites ou si les états ne font pas défaut. Ce qui consisterait à ruiner les riches, ou les économies du pékin moyen, et ruiner les retraites par capitalisation.
                          Ce qui explique les constants QE de la Fed, et l’obligation de la BCE d’en faire.
                          Le constat c’est que le QE ne sert pas à redresser l’économie, ni à proposer de l’offre, cela ne sert uniquement que de bouteille à oxygène pour éviter l’écroulement final qui n’a pas eu lieu en 2008 grace à ce système.
                          Ce qui explique largement la non inflation puisque cet argent ne va pas dans l’économie réelle ! Cet argent de fait n’existe pas ! Il ne sert que de garant à la spéculation boursière. Billet de Monopoly comme dit Olivier Delamarche.
                          Ensuite il y a réellement de l’inflation, car ce sont les revenus des gens qui baissent, donc de fait c’est comme si les prix augmentaient. L’austérité en Europe, la baisse des salaires aux USA est une inflation qui n’est pas calculée. De fait les riches se foutent du pékin, pourvu que leur propre pouvoir d’achat ne bouge pas. De fait on calcule l’inflation chez les riches, pas chez les pauvres.
                          A ce moment la les blablas des crétins de la BCE et des économistes banquiers...C’est du vent destiné à couvrir leurs mensonges.
                          Donc les 1000 milliards de la BCE n’existent que pour les rachats de dettes pourries des états, non seulement de la Grèce, mais du Portugal, de l’Espagne et de l’Italie. De la France !
                          Sinon ces pays seront obligés d’eux-meme, je dis bien obligés de sortir de l’euro et meme de l’UE.


                          • lsga lsga 21 janvier 2015 15:14

                            Asselineau en à rêver en Franc, la BCE le fait en Euro.


                            • CHALOT CHALOT 21 janvier 2015 19:15

                              AGORAVOX souffle ses 10 bougies en 2015
                              Un débat est ouvert sur son avenir
                              participez à cette discussion
                              http://www.agoravox.fr/tribune-libr...


                              • Rmanal 22 janvier 2015 14:26

                                Je rajouterai que le problème n’est pas de faire marché la planche à billet : c’est ce que l’on a fait pendant les 30 glorieuses, et cela se passait plutôt pas trop mal. Le problème de cette période était pour les riches : avec un inflation importante, impossible pour les rentiers (et les banques) de garder leur pognon de manière sécurisé. Donc ces rentiers ont imposé leur vue qui est d’avoir une inflation la plus faible possible.
                                Si la planche à billet est injectée directement dans l’économie, comme cela a été le cas auparavant (politique des grands travaux par exemple), alors ce serait profitable à quasi tous les Français, sauf les rentiers.


                                • eau-du-robinet eau-du-robinet 22 janvier 2015 21:25

                                  Bonjour Rmanal,
                                  .
                                  Le problème c’est que la BCE à tire sa dernière cartouche pour sauver l’Euro.
                                  Avec cette conclusion à été publié ce soir sur la chaine ZDF (télévision allemande) le résultat de la réunion des gouverneurs de l’institution de Francfort d’aujourd’hui.
                                  .
                                  La BCE achètera plus de 1000 milliards d’obligations souveraines à travers les banques privées.
                                  La planche à billet sera lancée et la BCE imprimera 60 milliards d’euros / mois ...
                                  http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/01/22/la-bce-laisse-ses-taux-inchanges-proches-de-zero_4561596_3234.html
                                  .
                                  Et comme les banques ont encore des actifs toxiques il et peu probable que c’est argent sera utilisée à relancer l’économie ....
                                  .
                                  Robert Mundell, le malin génie de l’euro
                                  L’idée selon laquelle l’euro aurait échoué est dangereusement naïve. L’euro fait exactement ce que le géniteur des principes de l’euro ( et le 1% des plus riches qui en avaient soutenu le principe) avait prévu et planifié qu’il fasse.
                                  .
                                  Le géniteur des principes de l’euro est l’ex-économiste de l’Université de Chicago  : Robert Mundell. Le théoricien de « l’économie de l’offre » est maintenant professeur à l’Université de Columbia, mais je le connaissais à travers son lien avec mon professeur de l’Université de Chicago : Milton Friedman, ceci bien avant la recherche de Mundell sur les devises et taux de change. Ce sont les recherches de Robert Mundell sur les devises et les taux de change qui ont généré le modèle de l’union monétaire européenne et celui de la monnaie unique européenne.
                                  .
                                  Mais Mundell, un canado-américain volontaire et obstiné, était résolu à faire une chose : trouver une arme qui pourrait balayer la législation gouvernementale et le droit du travail. (Il détestait vraiment les plombiers syndiqués qui l’avaient empêché de déplacer son trône.)
                                  .
                                  « Il est très difficile de licencier des travailleurs en Europe », se plaignit-il. Sa contre-attaque : l’euro.
                                  .
                                  L’euro fera vraiment son travail quand la crise aura frappé, expliquât alors Mundell . Le retrait du contrôle du gouvernement sur la monnaie empêchera alors l’utilisation des politiques monétaire et budgétaire keynésiennes par les vilains petits élus pour sortir une nation de la récession.
                                  .
                                  «  L’euro mettra la politique monétaire hors de la portée des hommes politiques », a-t-il dit. « Et sans la politique budgétaire, la seule façon pour les nations pour pouvoir conserver des emplois est la surenchère dans la réduction des règles du commerce. »
                                  .
                                  Il citât, alors les lois du travail, les règlements environnementaux et, bien sûr, les taxes et les impôts. Tout cela serait éliminé par l’euro. La démocratie ne serait pas autorisé à interférer avec le marché ( ou avec la plomberie ).
                                  .
                                  Comme un autre lauréat du prix Nobel, Paul Krugman l’avait remarqué, la création de la zone euro violait une observation de base de l’économie concernant les « zones monétaires optimales  ». Cette observation pratique avait pourtant été théorisée par Robert Mundell en personne.
                                  .
                                  Pour lui, ce n’était pas une objection qui tienne. Pour Robert Mundell, le but de l’euro n’était pas de faire de l’Europe une puissante unité économique unifiée. Son but était approximativement le même que celui de Reagan et Thatcher : la révolution conservatrice.
                                  suite et source : http://www.lalettrevolee.net/article-les-ravages-sociaux-de-l-euro-une-strategie-deliberee-109713727.html


                                • Rmanal 23 janvier 2015 10:52

                                  Je suis d’accord avec vous, je disais juste qu’il ne faut pas tirer sur le principe de l’émission monétaire, ce qui donne un poids aux mots et pensées des libéraux et orthodoxes de la théorie monétaire, mais qu’il faut critiquer le comment cela est fait.


                                • zygzornifle zygzornifle 23 janvier 2015 08:21

                                  Les politiques auront certainement droit chacun à une grosse liasse de 500€ ......


                                  • eau-du-robinet eau-du-robinet 24 janvier 2015 17:44

                                    Résumé de la réunion des gouverneurs de l’institution de Francfort d’aujourd’hui.
                                    .
                                    « Assouplissement quantitatif » de la BCE : Que va faire l’Allemagne – par Vincent Brousseau


                                    • eau-du-robinet eau-du-robinet 24 janvier 2015 17:46

                                      On en retiendra :

                                      • que ce sont bien les banques centrales des 19 pays de la zone euro, – et non la BCE seule et en tant que banque -, qui procéderont aux achats.

                                      .

                                      • et que, de plus, le risque ne sera mutualisé que pour le cinquième du total. Les risques résultant des quatre cinquièmes restants seront non mutualisés, c’est à dire qu’ils incomberont à la banque centrale acheteuse des titres obligataires.

                                    • Enabomber Enabomber 25 janvier 2015 13:40

                                      C’est toute une économie bien réelle quoique parallèle qui a dû profiter des largesses de la BCE. Parce les narines des traders ont sûrement fêté le cadeau avec quelques sacs de farine.
                                      C’est un problème qui ne pourra être réglé que par une élimination physique.


                                      • millesime 25 janvier 2015 18:18

                                        c’est le début de la désintégration de la zone euro (n’oublions pas que super Mario est un ancien de Golman Sachs)...il y aura de moins en moins d’euros dans les prochains mois...car les banques centrales nationales porterons 80% des risques liés aux rachats.
                                        En clair chaque banque centrale vient d’obtenir le droit de battre monnaie.
                                        Comment peut-on avoir une monnaie unique avec des banques centrales monétisant de façon hétérogène ?
                                        la banque centrale suisse ne s-y trompe pas, et le cour de l’or est en hausse...l’euro est mort !
                                        et c’est le « début de la fin pour le dollar » ... !
                                        http://millesme.canalblog.com


                                        • zygzornifle zygzornifle 28 janvier 2015 09:12

                                          Dommage que Bigmalion-Coppé n’existe plus et que Sarkozy n’est plus au pouvoir ils auraient fait un sacré carton avec tous ce pognon ....

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