« EXPLOSIF ! Les Pays-Bas enquêtent
sur la possibilité d’abandonner l’euro. »
Mes chères impertinentes, mes chers
impertinents,
Dans les médias français ? Silence radio. Tout va bien. Le nuage
radioactif s’est arrêté à la frontière. Vous avez, comme à
chaque fois, les sources tout en bas de cet article, tout à la fin,
pour les incrédules qui pensent encore que la presse et les médias
les « informent » pour leur « plus grand bien ».
Vous avez même trois sources étrangères différentes.
C’est un véritable coup de tonnerre symbolique parce qu’à ce
stade, évidemment, rien n’est fait, mais c’est tout de même
explosif. Pour la première fois de l’histoire qui sera
vraisemblablement assez courte de l’euro, un pays du tout premier
cercle et à la rigueur relativement exemplaire et ayant toujours eu
une « monnaie forte », les Pays-Bas, se pose le plus
sérieusement du monde la question de savoir s’ils vont ou pas
rester dans l’euro.
Officiellement donc, ils enquêtent désormais sur la possibilité
d’abandonner l’euro !! Rien que cela mes amis.
Les autorités néerlandaises ont approuvé le lancement d’une
étude sur s’il était possible et raisonnable pour les Pays-Bas,
l’un des pays phares de l’UE, de quitter la zone euro.
La crise de la Deutsche Bank révèle les
dysfonctionnements de la zone euro.
Les milieux politiques des Pays-Bas ont demandé une étude sur la
question de savoir si le pays devait rester membre de la zone euro ou
non.
Ils ont également l’intention de lancer un « débat approfondi
» à ce sujet juste après les élections législatives qui auront
lieu le mois prochain.
Une motion présentée par le principal parti d’opposition, les
démocrates-chrétiens, a été adoptée à l’unanimité jeudi,
autorisant le lancement de l’enquête, qui sera supervisée par le
conseiller juridique du gouvernement, le Conseil d’État.
« L’enquête examinera s’il est possible pour les
Néerlandais de quitter la zone euro, et si cela est possible
comment », a déclaré le député Pieter Omtzigt membre de
l’Appel chrétien-démocrate (CDA).
Il a également indiqué que l’initiative avait été motivée
par des inquiétudes sur les taux d’intérêt ultra-bas de la
Banque centrale européenne (BCE) défavorables aux épargnants
néerlandais, en particulier aux retraités, ainsi que par des doutes
concernant la légalité de ses programmes d’achat d’obligations.
L’idée de quitter la zone euro a été soulevée dans le
contexte de la vague montante d’euroscepticisme en Europe, y
compris aux Pays-Bas, où les partis politiques ne ratent pas une
occasion de jouer cette carte en leur faveur avant les élections
législatives qui auront lieu le 15 mars.
En France, aucun débat possible : si vous êtes contre
l’euro, vous êtes un fasciste, un raciste, un xénophobe…
Je vous invite à remarquer ici le pragmatisme de nos amis
néerlandais. Comme je le dis et le répète en citant Churchill
régulièrement, l’euro c’est comme le changement et Churchill
disait qu’il « valait mieux prendre le changement par la main
avant qu’il ne vous prenne par le cou ».
Que se passe-t-il du côté des Pays-Bas ? Rien d’autre que du
bon vieux gros bon sens, le BVGBS quoi ! À savoir, encore une fois,
que comme me le disait mon pépé, « un homme averti en vaut
deux et mais un gars préparé en vaut 4 » ! Bon, je précise
que le grand-père a repoussé les Allemands à lui tout seul (plus
quelques gars de son 57e régiment) pendant plusieurs jours à
seulement 25 ans alors que tous les officiers étaient soit
morts, soit déserteurs.
D’accord, il n’y a pas de rapport direct, mais c’est juste
pour insister sur le fait que dans la vie, on se prépare au pire
même si l’on peut espérer le meilleur.
Ce qui est valable au niveau individuel l’est tout autant au
niveau collectif, et gouverner c’est prévoir.
Le problème qui saute aux yeux de tout observateur objectif et
lucide est que notre pays est toujours, toujours dans le déni de
toutes les réalités dérangeantes et que nos élites fantasment une
réalité qui n’existe juste pas.
Ils se battent pour devenir le président qui devra
vraisemblablement affronter la fin de l’euro, une catastrophe
financière et la faillite du pays.
Franchement, de vous à moi, il faut être totalement inconscient
et inconsistant pour vouloir de ce poste-là à ce moment-là. C’est
un sacerdoce et, pour poursuivre dans la métaphore chrétienne, ils
boiront le calice jusqu’à la lie.
Oui, l’euro va exploser et votre épargne avec !
Ce que cette information vous apprend, alors qu’évidemment sous
nos latitudes aucun média dit « sérieux » ne vous en
parle, c’est que oui, l’euro va sauter et exploser. Votre épargne
sera prise dans la tourmente.
Alors ceux qui n’ont rien pensent naïvement, et j’ai toujours
des commentaires de ce type, qu’ils ne risquent rien. « Je
m’inquiéterai quand je ne serai plus à découvert. » Ils se
pensent en plus très intelligents en sortant ce genre de sornettes !
Le problème, voyez-vous, c’est que moins vous avez d’argent,
plus vous êtes fragile.
Moins vous êtes préparé, plus vous êtes fragile.
Avez-vous la moindre idée de ce que peut vouloir signifier une
explosion de l’euro ? Avez-vous la moindre idée des conséquences
concrètes d’une sortie non préparée de l’euro et dans la
panique ? Que les « pauvres » se rassurent en se disant
qu’ils n’ont pas d’épargne à perdre, car ce n’est
évidemment qu’une partie des problèmes incommensurables que nous
devrons affronter en cas de sortie de l’euro non contrôlée.
L’État français serait bien inspiré de se préparer
lui aussi à une telle éventualité.
Pourtant, il n’en fera rien.
Il n’en fera rien comme pour le sang contaminé.
Il n’en fera rien comme pour le nuage de Tchernobyl.
La seule chose que sache faire notre État, et ce qu’il a
démontré à travers les décennies, c’est organiser la protection
de sa petite caste de mamamouchis pour qu’ils ne risquent rien. Ils
se protègent et, pour le reste, mentent effrontément à la
population.
Ne soyez donc pas dupes.
Charles Sannat.
Sources :
http://www.atlantico.fr/pepites/pays-bas-commandent-rapport-sortie-euro-2974761.html
http://www.independent.co.uk/news/world/europe/netherlands-holds-inquiry-into-whether-to-ditch-euro-a7599401.html