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En Grèce, l’horreur européenne continue

Dans quelques décennies, quand les historiens se pencheront sur les plans mis en place en Grèce dans les années 2010, nul doute qu’ils seront très sévères avec ces créanciers tortionnaires, et s’interrogeront sur les raisons qui peuvent pousser un peuple à accepter une telle tutuelle. Le pire est que nous étions nombreux à avoir vu venir ce funeste scénario, dès 2010, y compris au FMI.

 

Un rapport de force brutal et mortifère
 
Même le Monde admet aujourd’hui que « l’austérité n’en finit plus d’asphyxier l’économie  ». Un constat un peu tardif, et impossible à nier aujourd’hui, après huit longues années de dépression. Finalement, à partir du moment où la Grèce n’est pas prête au défaut et à la rupture avec l’euro et l’UE, elle est à la merci des demandes de ses créanciers. Comme l’explique Romaric Godin, le journaliste de référence sur la question grecque, dans un remarquable papier de synthèse « Grèce : le piège de Wolfgang Schauble se referme  », le Premier ministre Grec peut bien demander à l’Allemagne de ne pas « jouer avec le feu  », il a perdu toute crédibilité à l’été 2015, en acceptant un énième mémorandum.
 
Berlin utilise la Grèce pour mettre au pas le reste de la zone euro, en démontrant qu’y appartenir impose de suivre ses directives, aussi arbitraires et inhumaines soient-elles. Et cela est possible parce que l’Allemagne est prête à expulser un membre de la zone euro qui ne lui obéirait pas, voir même à la quitter, alors que les membres de la zone n’ont pas de plan B. Du coup, un rapport de force extrêmement brutal se fait jour, comme en décembre, où les créanciers avaient vivement réagi à l’annonce de l’utilisation de 20% d’un excès d’excédent (au-delà des objectifs) pour revaloriser les petites retraites, après avoir déjà imposé une baisse des l’impôt sur les millionnaires à l’été 2015
 
Le pire est que tout ceci était prévisible, comme je l’avais écrit fin 2009 et en 2010, mais aussi comme le FMI le pensait à cette époque, ainsi que le révèle la récente fuite d’un mémo d’Olivier Blanchard, alors son chef économiste, comme le rapporte Romaric Godin. Le FMI avait compris que les prévisions de la commission étaient totalement irréalistes : rappelons ici que début 2011, elle prévoyait une croissance de 2,5% en 2012 et début 2012, 2,5% de croissance en 2014. Depuis le début, une partie du FMI propose une restructuration de la dette Grecque, à laquelle DSK, la BCE de Trichet et l’Allemagne se sont opposés, amenant la Grèce dans la triste situation dans laquelle elle est depuis 7 ans.
 
Car ce que l’on oublie un peu trop, c’est la réalité humaine de ce qu’ont produit ces politiques depuis 2010 : chômage de masse, pauvreté, suicide, dégradation de l’état sanitaire, un véritable crime contre l’humanité, comme je l’avais écrit fin 2013 devant les descriptions horrifiantes de ce qui se passe dans ce pays. C’est toute la population de la Grèce qui subit une politique qui devrait faire honte à ceux qui la proposent et la mettent en place. Si l’idée européenne est née en Grèce, elle y est morte aujourd’hui quand on voit ce qu’elle pousse à faire. L’Union Européenne et l’euro finiront par être jetés dans les poubelles de l’histoire, ce que le Brexit devrait accélérer dans les prochaines années.
 

 

L’épisode Grec nous impose un double questionnement. D’abord, comment et pourquoi les créanciers d’Athènes ont pu se transformer en de tels tortionnaires brutaux, anti-démocratiques et arbitraires ? Ensuite, même si le contexte national particulier Grec l’explique, comme je le souligne depuis 2010, pourquoi un pays peut en venir à accepter aussi longtemps une tutelle aussi violente et humiliante ?
 

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31 réactions à cet article    


  • Alpo47 Alpo47 21 février 2017 09:45

    Le système européen en place se moque bien des peuples. Sa seule finalité est de préparer le terrain ou faciliter le profit des multinationales. La Grece en est juste la démonstration.
    L’Europe est notre continent et espace de Vie commun, la construction de l’UE est juste une dictature administrative qui ne pourra se maintenir encore bien longtemps. Et c’est tant mieux.
    Restera à reconstruire une nouvelle manière de vivre et échanger ensemble.


    • velosolex velosolex 21 février 2017 21:44

      @Alpo47

      Sauf que les grecs se sont bien moqués de l’Europe ; Je veux bien pleurer pour les pauvres, qu’on met devant mais les larmes m’empêchent pas de réfléchir. 
      Le fric en Grèce, on en trouve, suffit de chercher : Les armateurs qui payent toujours pas d’impôt, le clergé non plus, bien qu’ils soient propriétaire d’un immense parc locatif.
      Mais personne dans ce pays ne semble manifester pour cette cause ;...l’europe l’europe, l’europe. crient ils...Et surtout des euros...Y a quelque chose de pas clair chez ce peuple qui ne veut absolument pas de Grexit, malgré l’austérité. Est ce que ça serait encore pire sans Europe par hasard ?

    • Olivier Perriet Olivier Perriet 22 février 2017 21:03

      @velosolex

      Au lieu d’aboyer contre les Grecs, comme d’autres aboient contre l’Allemagne, vous feriez mieux de nous expliquer ce que la France doit faire.

      Oui ? Tiens c’est bizarre, on n’entend plus rien ?


    • Clocel Clocel 21 février 2017 10:02

      Le vrai visage de l’Allemagne éternelle et immuable qui ne conçoit les relations que dans un rapport de domination, d’écrasement...

      L’atonie des peuples européens est choquante et, désespérante...

      Ça va pas bien se terminer cette affaire...


      • baldis30 21 février 2017 12:19

        @Clocel
        bonjour,

        « Ça va pas bien se terminer cette affaire... »
        Cela explosera, c’est une certitude et non plus une prévision ! Quand et comment , là on rentre non plus dans la prévision mais dans la prédiction d’une forme et d’un délai ! Les circonstances offriront l’occasion !
        En attendant l’Allemagne principale débitrice de la Grèce rapatrie son or depuis les Etats-Unis : le FMI le sait, le FMI sait quel est le montant de la dette que les allemands ont imposé aux Grecs pendant la guerre.... Le FMI, vous savez , ce TRUC présidé par une femme légère laisse faire au nom de ... au nom de quoi ? 

        Un jour c’est une certitude, quand ? comment ? c’est une prédiction à faire, les choses se payeront, et se payeront cher pour n’avoir pas voulu assainir les rapports par la voie de la justice mais par celle de la légèreté et du déshonneur ! Et le soi-disant pays le plus puissant du monde en est le complice ... parce qu’il ne sait pas ce qui se passe chez lui et dans le monde .... c’est léger ... léger ... 

        Qu’on ne s’étonne point qu’un poème de Victor Hugo se retrouve alors au premier rang des textes à méditer.... les enfants grecs pourraient agir autrement que par légèreté. 

      • HELIOS HELIOS 21 février 2017 17:34

        @baldis30


        La réalité des Etats Unis a ete etablie apres la guerre de secession !!!
        Une bonne guerre, en plus une guerre civile est ideale pour renverser la table et reconstruire sans contrainte.

        Sauf que ceux qui gagnent ne sont pas des anges, leurs objectifs sont completement soumis et bien entendu ne se soucient en rien des peuples, en général exangues

        Si les malades de la tête ont deja en ligne de mire, et c’est bien probable, au vu du sentiment anti européens sur l’UE, l’avenir est plus que sombre.

        Actuellement les conditions favorables a cette « future » guerre civile sont completemnt identitaire.s.. comme la guerre de secession d’ailleurs... et l’action de L’ONU va egalement dans ce sens.
        C’est le coin, un des rares et des seuls capables d’arriver a un tel resultat.

        L’Europe est verrouillée energetiquement... l« argument de masse c’est le ’rechauffement climatique...

        L’Europe est verouillée economiquement... ce controle de l’Euro a echappé aux europeens.

        L’Europe est verrouillée socialement... toutes les avancées sociales son intenable sans controle des frontieres.

        L’Europe termine son verrouillage ethnique et religieux par une immigration allogene de masse dont la source est infinie... le vieillissement des population faisant le reste.




        Bref, présidentielle ou pas, persister sur les lignes actuelles, celles etablies depuis 1986 en particulier, c’est la mort programmée de l’Europe en quelques années.
        Certains peuvent aimer, certes, ils seront de »vrais européeens", il n’y en aura pas d’autres.

        Et ne sous estimons pas l’adversaire, il a placé ses pions dans presque tous les camps.
        Eliminer Macron, une urgence, c’est la clef a cliquets, mais Hamon, Fillon aussi.

        Attention, il n’y aura pas de retour... ou dans 500 ans peut etre si les conditions se donnent.

        Bon.... quand est-ce qu’elle commence cette guerre civile. et notre Sarajevo, ce sera où ? Merci de m’avoir lu, c’est gratuit et je serai probablement mort...

      • baldis30 21 février 2017 18:40

        @HELIOS
        bonsoir, 

         je pense que la réponse grecque sera ciblée : très dure mais ciblée, ils ont trop conscience des personnes qui ont décidé de leur sort que ce sera limité dans l’espace.
        Que Bruxelles soit aussi en cause par sa passivité et sa soumission qui en doute ? L’Europe n’est qu’un organisme technocratique dirigées par des personnes issues de formations semblables dont l’ENA est le bon exemple : des rhéteurs pourvus d’un ordinateur au départ alimenté par Visicalc et aujourd’hui par Excel. 
        Si les circonstances se présentent au mieux ce seront les bruxellois qui pourraient subir , au pire ce seront des vies et des intérêts individuels qui seront visés.
        Un exemple de ce qu’est devenu l’Europe : il y a trente ans il y avait trois chefs d’orchestre à l’Europe ( dont un premier ministre) et un embryon de politique culturelle .... 
        Aujourd’hui on donne de l’argent sur dossier .... et sans contrôle ensuite sans résultat ....


      • baldis30 21 février 2017 18:40

        @HELIOS
        bonsoir, 

         je pense que la réponse grecque sera ciblée : très dure mais ciblée, ils ont trop conscience des personnes qui ont décidé de leur sort que ce sera limité dans l’espace.
        Que Bruxelles soit aussi en cause par sa passivité et sa soumission qui en doute ? L’Europe n’est qu’un organisme technocratique dirigées par des personnes issues de formations semblables dont l’ENA est le bon exemple : des rhéteurs pourvus d’un ordinateur au départ alimenté par Visicalc et aujourd’hui par Excel. 
        Si les circonstances se présentent au mieux ce seront les bruxellois qui pourraient subir , au pire ce seront des vies et des intérêts individuels qui seront visés.
        Un exemple de ce qu’est devenu l’Europe : il y a trente ans il y avait trois chefs d’orchestre à l’Europe ( dont un premier ministre) et un embryon de politique culturelle .... 
        Aujourd’hui on donne de l’argent sur dossier .... et sans contrôle ensuite sans résultat ....


      • velosolex velosolex 21 février 2017 21:55

        @baldis30
        Faut remonter à la génése du crime tout de même...Les banquiers de goldman sachs donnant des trucs aux grecs pour tricher, et faire croire qu’ils avaient un déficit mineur, alors qu’ils étaient au deuxième sous sol. 

        Déjà le crime originel a été de faire rentrer cette économie moyenâgeuse, sans cadastre, aux impots facétieux, avec un niveau de corruption inédit, dans l’euro...
        Comment cela a t’il été possible, mystère et boules de gommes.
         Il est vrai que les grecs ont promis de commander du matériel militaire et ceci explique cela, au début des années 2010, avant la révélation de leur déficit abyssal, c’était le deuxième ou troisième pays au monde pour l’achat de matériel militaire...
        Un pays de moins de 10 millions d’habitants...Pas sèrieux, hein....Y a du avoir sans doute aussi quelques enveloppes, tant le coup de l’adhésion à l’euro est énorme...Mais on ne saura jamais...
        Maintenant pour partir, c’est pas demain la veille, à moins qu’on ne leur offre pas le choix. 
        Continuer à leur prêtre dix milliards pour qu’ils remboursent cinq ?....
        A mon avis le divorce serait mieux pour tout le monde, tant les mensonges ont amené cette solution bancale, et qui risque de peser de plus en plus lourd. Jusqu’à quand ?...L’un des deux époux risque de s’opposer..A votre avis, lequel ?

      • baldis30 22 février 2017 09:24

        @velosolex
        bonjour,

        Il ne fait opas confondre la réaction des politiques avec la réaction du peuple .
        Or en Grèce comme en bien d’autres lieux le gouvernement est complètement coupé du peuple. La réaction ne viendra que du peuple. 
        Peut-être que par opportunisme ou par lucidité un ou deux politiques s’inséreront dans le processus, ou tenteront de le faire, mais la réaction viendra du bas. 
        Que fera l’Europe : merkel enverra ses troupes ; elles doivent avoir gardé leurs sales habitudes, et elle sera suivi par d’autres moutons pour mater la révolte . car il s’agira de révolte et non de révolution avec ce que cela comporte d’incertitudes et de brutalité .... 

      • Olivier Perriet Olivier Perriet 22 février 2017 21:00

        @velosolex

        Comment cela a-t-il été possible ?

        Par volonté idéologique (la Grèce, berceau culturel de l’Europe, qui a donné son nom à l’Europe, devait être intégrée de force).

        Et l’Ukraine, pourquoi s’est-elle fracturée, en proie à la guerre civile ?
        Par volonté idéologique et impériale, l’UE voulait intégrer au forceps le pays en son entier, au mépris de son histoire et de sa géographie.

        Votre UE a viré au cauchemar depuis un moment smiley .
        D’autres questions ?


      • flourens flourens 21 février 2017 10:51

        l’homme est une marchandise, un fois que vous avez compris ça, vous avez compris tout le reste


        • Doume65 21 février 2017 15:23

          « pourquoi les créanciers d’Athènes ont pu se transformer en de tels tortionnaires brutaux  »

          Il n’y a eu aucune transformation, juste une révélation pour ceux qui n’avaient pas encore ouvert les yeux.


          • Alren Alren 21 février 2017 18:17

             pourquoi un pays peut en venir à accepter aussi longtemps une tutelle aussi violente et humiliante ?

            Parmi les non-dits, il y a je le soupçonne, la peur qu’après le grexit, la Turquie, l’implacable ennemi héréditaire, confortée par l’UE et les USA, ne persécute les Grecs notamment ceux des îles situées à quelques encablures du territoire turc.

            Il y a eu aussi, sans doute, la peur d’une sorte d’embargo contre ce petit pays. Rien que pour les médicaments ce pouvait être catastrophique.

            Tsipras n’avait pas la culture économique ni les conseillers pour comprendre que les banques allemandes et françaises, principales détentrices de la dette grecque ne pouvaient pas se permettre que ce pays se déclare en faillite et auraient contraint Merkel et Schauble à négocier pour sauver leur peau.


            • agent ananas agent ananas 21 février 2017 18:57

              C’est pourquoi il faut élire un(e) candidat(e) dont le programme inclus le Frexit, la sortie de la zone Euro et de l’OTAN.


              • Plus robert que Redford 21 février 2017 19:16

                Oserai-je de façon obscènement incorrecte, supposer que nos cousins Germains n’ont pas délaissé leur propension à expérimenter dans le style « Mass Murder »

                Cette fois, c’est plus soft : foin du Zyklon B et des wagons à bestiaux ! on va étouffer les Grecs, tout doucement, à petit feu et sur place !!

                Ah ! Y sont vachement forts tout de même !!


                • velosolex velosolex 21 février 2017 22:06

                  @Plus robert que Redford
                  Sauf que faudrait mettre vos logiciels de 45 à l’heure. C’est l’Allemagne, avec Merkel brocardée en uniforme nazi par les grecs nationalistes qui a accueilli les migrants, tournant le dos à son passé ;; ;

                   ;On peut pas dire que cela soit le cas des grecs, dont la frange « aube dorée », a fait tristement parler d’elle dans la répression anti migrants...
                  L’europe, en vérité, la Grèce s’en fout. L’euro par contre, surement pas. Allez demander aux Grecs s’ils veulent quitter le vaisseau, et s’en remettre au drachme, et vous verrez. Ce pays est celui qui a vu le plus en europe ses salaire augmenter, entre 2000 et 2010...
                  La récession qui s’est passée ensuite s’est construite sur cette baudruche : Des chiffres d’économie totalement trafiqués, montrant que la Grèce était un pays dynamique, ce qui lui permettait d’obtenir des crédits considérables...Le pari de l’entreprise : Que la dette soit si considérable, que l’europe ne puisse plus se débarrasser de la Grèce, avec cette menace d’entraîner avec elle la chute de la maison Europe. 
                  Le sens du commerce des grecs, depuis onasis, suppléé à la réalité de l’économie réelle.

                • agent ananas agent ananas 21 février 2017 22:19

                  @velosolex
                  Allez demander aux Grecs s’ils veulent quitter le vaisseau, et s’en remettre au drachme, et vous verrez.
                  Je croyais qu’il s’étaient clairement exprimés lors du référendum de juillet 2015...


                • velosolex velosolex 21 février 2017 23:13

                  @agent ananas
                  Désolé, mais ce référundum foireux et matois ne portait pas sur la sortie de l’europe, mais sur le refus ou l’acceptation du plan économique : 

                  Contrairement à ce qui a pu être dit ici ou là, le référendum n’appelait pas les Grecs à se prononcer pour ou contre leur maintien dans la zone euro, ni pour ou contre l’Union européenne. Il s’agissait d’avaliser ou non le plan d’aide proposé par les créanciers du pays (Commission européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international), et ses conséquences. Voici la question posée aux électeurs grecs :

                  « Faut-il accepter le plan d’accord soumis par la Commission européenne, la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI) lors de l’Eurogroupe du 25 juin, qui est composé de deux parties : Reforms for the completion of the current program and beyond” [“Réformes pour l’achèvement du programme en cours et au-delà”, en anglais dans le texte sur les bulletins] et “Preliminary debt sustainability analysis” [“Analyse préliminaire de la soutenabilité de la dette”, en anglais dans le texte sur les bulletins] ? »

                  En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/07/06/le-referendum-en-grece-et-ses-consequences-en-5-questions_4672766_4355770.html#ZkGDtYk3HwpbIccc.99


                • baldis30 22 février 2017 18:55

                  @velosolex
                  bonsoir,

                  « C’est l’Allemagne, avec Merkel brocardée en uniforme nazi par les grecs nationalistes qui a accueilli les migrants, tournant le dos à son passé »
                   Hélas vous vous trompez ... c’est la forme nouvelle du STO, par une voie plus subtile basée sur l’attirance ( autrement dit le miroir aux alouettes).

                  et lorsque cette nouvelle plèbe sera bien conditionnée, elle pourra prendre les armes comme simple piétaille afin de défendre les beaux blonds aux yeux bleus ....

                • GerFran 21 février 2017 20:00

                  En Grèce, les propriétaires endettés entre désespoir et colère.


                  Depuis la crise de 2008, plus de 800 000 personnes en Grèce se sont vu confisquer leur bien immobilier qu’elles ne pouvaient plus rembourser. Expulsées ou menacées de l’être, elles tentent de s’organiser face aux créanciers.


                  http://www.la-croix.com/Monde/Europe/En-Grece-proprietaires-endettes-entre-desespoir-colere-2017-02-02-1200821876


                  • microf 21 février 2017 20:42

                    Lorsque l´ogre termine de manger les enfants des autres, il s´attaque á ses propres enfants.
                    Préparez vous mes chers amis Francais, vous allez connaitre très bientôt le sort de la Grèce.


                    • riff_r@ff.93 [email protected] 21 février 2017 20:46

                      @microf
                      Il y a un moment que le festin a commencé.


                    • microf 22 février 2017 10:19

                      @[email protected]

                      Et il va continuer le festin, car nous ne sommes qu´á ces débuts


                    • riff_r@ff.93 [email protected] 21 février 2017 21:02

                      ’’les historiens se pencheront sur les raisons qui poussent un peuple à accepter une telle tutuelle’’
                      Les Grecs ont refusé cette tutelle : ils ont élu un gouvernement pour qu’il négocie avec Bruxelles en vue de défendre ses intérêts. On a vu le résultat ! Les Grecs sont moins victimes de Merkel que de Tsipras. Un cas d’école que les Français devraient méditer avant de voter pour ceux qui leur promettent de négocier avec Bruxelles. Est-ce qu’on négocie sa liberté ? A la rigueur, quand on est enfant ou ado, on négocie avec ses parents la sortie du samedi soir. Est-ce que le peuple grec, avec ces quatre mille ans d’histoire était un peuple adolescent ? Et le peuple français ? Nous n’avons pas à négocier notre liberté, mais à la reprendre en activant l’article 50 !


                      • Attilax Attilax 21 février 2017 21:36

                        Un renoncement de plus à rajouter à la gauche. Tsipras qu’on attendait comme le loup blanc, s’est couché comme une merde au bout de six mois. Tout ça pour ça. D’ailleurs, c’est marrant, Méluche n’en parle plus trop, lui qui était si prolixe à son propos...


                        • velosolex velosolex 21 février 2017 22:20

                          @Attilax
                          Tsipras n’est représentatif de rien, son parti est tout juste majoritaire, et composé en parti de nostalgiques d’aube dorée. Peut pas faire des miracles le gars. Le réel est dur, mais c’est la loi. 

                          Ce pays a triché sur tout à un niveau inédit, avec l’aval tacite de sa population qui e voulait pas se poser de questions. Mais la bulle Grecque était connue de tout le monde, comme celle de l’espagne dans les années 2000....Tous ces chantiers en route, avec le financement de l’europe, lancé depuis les JO d’Athènes ont fait vraiment explosé le réel. Céder à la Grèce, et ne pas faire la même chose pour le Portugal, qui s’est serré la ceinture, serait porteur d’une injustice très mal supportée par les autres...On l’oublie, mais les pays d’Europe de l’est nouvellement entrés sont eux aussi en situation de précarité, quoique avec un taux d’endettement moins fou...
                          Ce que je ne supporte pas dans cette histoire, c’est la facilité avec lesquels les grecs s’expulsent à la fois des responsabilités du problème, et des solutions pour s’en sortir. 

                        • babadjinew babadjinew 22 février 2017 09:09

                          Un peu facile le raisonnement purement éco sur la Grèce !


                          Avant l’Europe ce pays était très faiblement bankstérisé. Dés son entré en Europe les vampires bankster tel un essaim de sauterelles voraces ce sont implanté en poussant tous le monde au crédit ! Personne n’a obligé les banques à avoir cette stratégie !!! 

                          En arrière plan elles savaient très bien ce qu’elles généraient. Une stratégie à long terme visant simplement à convertir de la monnaie de singe en biens immobiliers plutôt attirants. Terrains, îles, infrastructures etc..... 

                          Sans la crise des sub-prime cette stratégie de dépeçage n’aurait posé aucun probléme au niveau de l’€ et les bankster auraient fait mains basse sur un el dorado touristique !!!!

                          Parce que en réalité c’est pas la Grèce qui mal ce porte mais bien les banques. Si la Grèce avait fait défaut, tel un château de carte l’ensemble des banques du monde ce seraient cassées la gueule. Et la le TO BIG TO FALL n’aurait plus pu être mis en oeuvre les quidams du monde ayant déjà été lessivé.....

                          Mais bon cela n’est remis qu a plus tard le système Pyramidale de l’argent dette n’ayant d’autres finalités que de s’effondrer un jour comme TOUS les systèmes Pyramidaux ! 

                          Pensé croire ou laisser pensé que le peuple Grecque est responsable de cette situation et au mieux très naïf au pire manipulatoire et abject !! 

                          Wake Up !!!!    . 

                          • zygzornifle zygzornifle 22 février 2017 10:02

                            la Grèce c’est le terrain de culture de l’UE comme dans un laboratoire de bactériologie , on observe la limite de ce que le peuple peut encaisser la misère ensuite ça servira pour écraser les autres pays .....


                            • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 22 février 2017 10:06

                              Mais nan, Rothschild va aider la Grèce, Alexis Tsipras les a rencontré. Tout va bien ! smiley


                              • baldis30 23 février 2017 13:45

                                bonjour, 

                                je reviens sur ce texte en ayant découvert sur Agoravox.it une information qui me parait essentielle dans la connaissance du problème. Aprés traduction voici ce que cela donne :

                                 »Qu’ils fussent publics, ces documents pourraient provoquer de violentes réactions dans toute l’Europe. En tant que contribuables européens ces documents vous les avez payés, vous aussi. Mais le directeur de la BCE, ex chef chez Goldman Sachs, Mario Draghi soutient que vous ne pouvez pas les lire !

                                Ainsi l’ex-ministre des finances grec, Yannis Varoufakis, et l’euro parlementaire Fabio di Masi, tous les deux, associés à un vaste groupe de politiques et de professeurs universitaires, ont annoncé qu’ils présenteraient une pétition pour la liberté d’information à la Banque Centtrale Européenne pour qu’elle rende publique les #Greekfiles une bonne fois pour toutes.

                                Que Mario Draghi répondît NON, ils passeraient aux phases suivantes en prenant en considération toute action possible dans le cadre des voies légales pour faire que cette information vitale devint publique.« 

                                Il y a donc un problème grave : celui de l’information sur des messages dont la BCE serait détentrice et qu’elle ne voudrait pas voir dans le public ..... 

                                Au nom de quoi ? Au nom de qui ? 

                                Il est grand temps de mettre en concurrence tant la commission que tous les dirigeants de divers organismes de l’Europe !


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